27/03/2017
Les pastilles
Vous n'êtes pas sans savoir que le pare-brise de nos automobiles s'adorne, de plus en plus, de pastilles.
Avec le temps celles-ci s'accumulent.
Cela a commencé avec celle de l'attestation d'assurance, puis du contrôle technique. Une autre vignette à trait, dans certains cas, pour accéder à une déchetterie.
A Villegrand, une nouvelle pastille vient de naître : Celle de résident. Celle-ci permet, moyennant finance (un prix à payer à la ville), pour un seul véhicule par famille, de bénéficier d'un parking "gratuit" dans sa rue.
En effet, de drôles de piliers ont poussés dernièrement, en périphérie du centre de Villegrand : des parcmètres.
Si cela continue, bientôt, notre pare-brise sera entièrement occupé par des pastilles.
Cela gênera bougrement la conduite.
11:05 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
22/03/2017
Le "fait maison" et le Docteur Sangsue
Comme vous le savez, le bien manger, la bonne dégustation d'un plat, fait partie d'un de mes centre d'intérêt.
Les grands Chefs n'arrêtent pas de nous rabâcher que "pour faire un bon plat, il faut de bons produits".
L'autre jour, en me promenant dans Villegrand, puis que depuis que je suis à la retraite (cf mes articles : "Le Cabinet Médical est fermé - La retraite du Docteur Sangsue" et
"La cessation d'activité du Docteur sangsue, une conduire responsable non récompensée par la très grande majorité de ses ex patients" je me force à faire une heure de marche tous les jours, et j'avoue que, de plus en plus, j'y trouve un goût certain.
En passant devant une "brasserie" enfin une chaine de brasserie sponsorisées par un grand chef MOF (Meilleur Ouvrier de France) dont les établissements poussent comme des champignons mon regard fut attiré par une grosse fourgonnette qui livrait... des frites sous vide.
Ce type de brasserie passait pour avoir une prestation à coût plus que raisonnable et délivrant entrecôte et côte de bœuf accompagnés de sa célèbre sauce et, bien évidemment, servi avecr ses incontournables frites.
Le plus étonnant, en l'espèce, est, qu'à coté de cette pseudo brasserie était implanté un petit restaurant la façade peinte en rouge, un restaurant de bon aloi qui me faisait frétiller des babine. A l'entrée de ce petit restaurant était écrit "Ici, tout est fait maison".
Maintenant, normalement, quand un restaurant indique "fait maison" tout doit être fait maison. Il faut reconnaître que cette chaîne respecte cette loi et c'est tout en son honneur.
Voici ce qu'inspire, pour moi, le "Fait maison".
10:41 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Fête, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
18/02/2017
Les odeurs de Villegrand
L'autre jour, à midi, en allant chercher ma fille à l'école, mes narines furent chatouillées par une délicieuse odeur de soupe.
Une odeur fabuleuse.
Cette odeur délicieuse me suivit jusqu' à un carrefour.
Quand soudain, une voiture tourna.
Une odeur pestilentielle balaya le fumet précédant le remplaçant par une horrible senteur de gaz pollué piquant le nez et prenant la gorge.
Cela interpella
A propos des odeurs de soupe. Qui fait encore de la soupe, à Villegrand ?
La soupe étant un met simple* mais totalement dépassé
Les odeurs de soupes sont surprenantes, alors que, normalement, on ne devrait sentir que l'odeur des gaz d'échappements.
D'autre part qui fait encore de la soupe à Villegrand
*Trois pommes de terre coupées en gros cubes, un poireau, deux carottes, un navet, un bouillon cube, trente minutes de cuisson à la cocotte minute. On mixe le tout. Eh hop. Un plat remarquable en hiver. Un plat pour se tenir chaud qui sert, le soir, et qui sert, à lui seul, comme plat principal.
Rien n'empêchant, d'ailleurs de faire chabrot.
10:50 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Poesie, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
13/02/2017
La cessation d'activité du Docteur sangsue, une conduire responsable non récompensée par la très grande majorité de ses ex patients
Suite a ma mise à la retraite (confer mon article "Le Cabinet Médical est fermé - La retraite du Docteur Sangsue"), j'ai fais la tournée de mes patients les plus fidèles, je veux dire par là ceux que je voyais le plus, pour leur annoncer la nouvelle, celle de ma cessation d'activité.
Mine de rien, cela prend du temps, un temps fou, pour faire cette sorte de véritable travail de porte à porte.
Heureusement que je tenais à jour tout les numéros de téléphone dans les dossier patients de mon logiciel médical.
Mon logiciel médical marche comme des roulette chez moi, après le rapatriement de ORDIBUREAU (le nom de mon PC de bureau). Pour mémoire, on donne un nom à un PC pour le reconnaître quand celui-ci est en réseau.
Ensuite, il va falloir que je remette, à mes patients qui me le demandent, leur dossier médical.
Car, de nos jours, on ne peu plus faire de "présentation de clientèle" est quasi inexistant, ce mot élégant de présentation de clientèle désigne la reprise de clientèle (le mot vendre est malvenu, hors de propos et malsain).
Pour cela, je fixerai un samedi après midi dans un créneau horaire de deux heures de façon que cela soit le moins fastidieux pour moi.
En annonçant, par téléphone, mon départ en retraite, j'eu trois type de réaction. : Le remerciement pour les bons soins prodigué. Je pense particulièrement à un couple de patient que je soigne de puis le début de mon activité, ce comportement fut exceptionnellement rare, ceux qui ne me remercièrent pas et demandèrent immédiatement, dans une indifférence totale et un égoïsme profond, leur dossier médical et, enfin, ce qui me peina le plus, les patient dont je ressentis une certaine agressivité ; bien que je pris la peine de leur téléphoner pour les tenir au courant de façon à qu'ils ne soient pas pris au dépourvu.
Un exemple, un ex patient me téléphone sur mon Smartphone ce jeudi pour récupérer son dossier le samedi suivant. J'avais dit à mes ex, que je donnerai les dossier un samedi un après midi mais pas dans l'immédiat, c'est à dire quand j'aurai réglé certaines affaires importante pour ma retraite.
A ce propos, je connais un cabinet de deux médecin, dans la même banlieue que moi, qui a fermé boutique et dont les deux médecins sont partis à la cloche de bois, sans en avertir leur patients. Pour eux, pas de problème de dossier médical !
Voila comment se termina une page de ma vie.
Démarche fastidieuse, quelques remerciements chaleureux, de l'indifférence teintée d'un intérêt profond et égoïste, et, enfin, une certaine agressivité.
13:37 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
31/01/2017
Le papier hygiénique du Docteur Sangsue
Ce titre peut vous paraître saugrenu.
Il ne s'agit pas de vanter tel ou telle marque de papier hygiénique sélectionnée par mes soins.
Lisez la suite et vous comprendrez ce titre pour le moins original.
Dans la Résidence où j'exerçais mon activité professionnelle de petit Médecin Généraliste de Banlieue, je n'était pas en odeur de sainteté. Vu le sujet, le mot odeur est parfaitement adapté.
Or donc, un jour, en déménageant mon PC et la Box de ma connexion Internet, je remarquais deux taches roses sur la pelouse de mon jardin.
En y regardant de plus près, je me rendis compte, excusez ma vulgarité, qu'il s'agissait de feuille de... PQ.
Cela faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé.
Décidément la méchanceté, la bassesse et la conn... humaine sont incommensurables.
La conduite à tenir devant ce comportement pour le moins scatologique est de ne pas répondre par, par exemple, un déplacement des feuilles litigieuses vers la pelouse à l'entrée de la résidence.
En effet, cela ne ferait qu'attiser ce comportement pour le moins malsain.
P. S. : Je ne sais, pardonnez mon humour scatologique, si le papier avait déjà servi ou non.
15:25 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
04/01/2017
Le jeune coq
Dans l’appartement qui jouxte mon cabinet médical réside un jeune étudiant qui doit être en première ou deuxième année de cursus universitaire et qui loue son appartement.
Un jour, je le vois, dès mon arrivé, se diriger vers moi, comme un jeune coq tout ergot dehors.
Il m’interpelle vivement tel le coq du poulailler (le poulailler étant la résidence et dont je suis le canard boiteux qui supporte toute la haine aigrie de ses habitants).
Ils ont dû le monter contre moi.
Le jeune coq de cocorricoter d'emblée : «vos patient passe sur mon terrain, ils n’ont pas le droit».
Moi de lui répondre : «Votre terrain n’est pas clôturé». Et moi de rajouter, «si on vous le clôture, votre pelouse ne sera plus tondue».
Le jeune coq de rétorqué : «je ne le ferai pas».
Cela n’a pas trainé, le lendemain sa parcelle était délimitée par un ruban rouge et blanc de chantier.
Les habitants de la résidence avaient encore frappé.
Dans un premier temps, sa pelouse fût tondue.
Puis, dernièrement, en passant devant son jardin quelque chose attira mon regard. Sa pelouse était plus haute que la pelouse de la résidence.
Ma prophétie s’était exécutée.
12:53 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, Potins | Lien permanent | Commentaires (3)
18/12/2016
Arnaque au 118 515, une expérience vécue par le Docteur Sangsue
Je reçois ma dernière facture d'Orange et je trouve une note salée.
Au lieu des habituels d'environ 50 €, je me retrouve avec cette note salée de 50 € en plus.
J'imprime ma facture et, oh surprise, je vois deux appels du 118 515, numéro que je n'ai jamais appelé.
Dans un premier temps, en allant sur le site d'Orange, je bloque tous les numéros commençant par 118.
Je vérifie, cela marche.
Tel était mon erreur de n'avoir fait cette manip.
Dans un deuxième temps, désirant recevoir par courrier ma facture internet, j'envoie un mail à Orange leur demandant d'arrêter la dématérialisation de ma facturation. sur laquelle sur mon compte
Désormais, je n'aurais plus besoin d'imprimer moi-même ces fichues factures dématérialisées.
Saleté de technologies modernes.
Je plains les personne âgées, personnes fragilisée. Si elles ne se font pas aider, elle sont des proies faciles aux arnaques.
Même moi, je me suis fait arnaqué de 50 €.
C'est tout dire.
11:00 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Economie, Histoire de l'informatique, Honte, Informatique, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Loisirs, Mots, Potins, Science, Shopping, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
09/12/2016
Un patient fantôme
« Je vous propose, dans ces conditions, pour lui éviter des transports et étant donné que vous le voyez régulièrement, ainsi que le Néphrologue, de poursuivre la surveillance en réalisant un bilan biologique tous les six mois ».
C’est en ces termes que reçois, dernièrement, une lettre venant d’un hémato-cancérologue concernant un de « mes » patients.
Enfin, il faut relativiser ce terme et vous comprendrez plus loin ce que j’entends par là.
Ce patient est atteint d’une insuffisance rénale terminale nécessitant, régulièrement, des séances de dialyse.
Je n’ai vu, en tout et pour tout, ce patient…
Qu’une fois.
Un patient fantôme.
Même la demande d’ALD (Affection Longue Durée), ce que l’on appelait, autre fois, le 100 %, avait été fait par le Néphrologue.
Dans ces conditions, je trouvais donc la lettre de l’hémato-cancérologue particulièrement savoureuse.
08:59 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
03/11/2016
Danger public
Dernièrement, j’ai été amené à circuler sur une route nationale.
Ce jour là la, visibilité était fortement réduite à cause d’un épais brouillard, un brouillard à couper au couteau.
Il était 9 h 30, quand, soudain, je vis apparaître, devant moi, sur le bas côté de la route, une sorte de tracteur.
Que faisait cet engin par un temps pareil ?
Vous ne devinerez jamais ce que c’était.
Un engin de travaux public en train de débroussailler le bas côté de la route !
Si tôt le matin, en automne et par un épais brouillard.
Quel est l’abruti qui a eu cet acte inconscient et dangereux ?
15:11 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
14/10/2016
Coup de pied
Je revenais du boulot, en tram, comme d’habitude.
Je revenais en tram, quand, soudain, à une station, un jeune avec une casquette à l’envers lui couvrant, ostensiblement, la nuque donna un violant coup de pied dans une poubelle en fer.
Heureusement celle-ci- était en métal épais et résista au choc sans broncher.
Dans les villes, les actes d’incivilités sont monnaies courantes, mais c’est la première fois que je suis témoin d’un acte d’une telle sauvagerie gratuite.
Cela me rappelle les propos que m’avais tenu, il y a fort longtemps, une jeune patiente qui me raconta que, lors de son séjour à Paris, pour ses études, avait reçu un violent coup de pid au niveau du ventre protégé, bien heureusement, par un sac en bandoulière.
Dans les villes, nous sommes de plus en plus agressés, dans la vie de tous les jours, tant par la vie trépidante, le bruit, et j'en passe. Cela a, à mon avis, un retentissement direct sur l’agressivité des habitants.
11:25 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Société | Lien permanent | Commentaires (4)
07/10/2016
Le Médecin Référent
Arrive à la consultation du matin un couple d’un certain âge à la Sancho Panza.
Elle, petite et mince, lui, de taille moyenne et ventripotent.
C’est elle qui le manage car il est un peu « out of order ». Il faut dire qu’il a un passif psy assez lourd. On peut dire qu’il a eu de la chance de tomber sur elle.
Ce ne sont pas des « clients » fidèles, c’est le moins que l’on puisse dire. Je ne les vois que quand ils ont besoin de moi.
Le motif de la consultation : Une demande de renouvellement d’ALD (Affection Longue Durée).
Ce patient est polypathologique.
Outre sa pathologie psychiatrique, il est atteint d’un Diabète Type II, d’une Hypertension Artérielle et d’une Hypercholestérolémie.
Je connais sa médication pour l’Hypertension et son Hypercholestérolémie puisque c’est moi qui suis le prescripteur. Mais, des médicaments pour l’affection psychiatrique et diabétologique, point. Ce sont les deux autres spécialistes qui prescrivent les médicaments, dans mon dos, chacun de leur côté. Je ne rédige pas les ordonnances et ne connais donc, bien évidemment, les médicaments prescrits.
Depuis déjà pas mal de temps, le Médecin Généraliste est devenu le « Médecin Référent ». Le Médecin Référent est censé être le chef d’orchestre des différents Médecins Spécialistes. Il a été, ainsi, instauré un parcours de soins. Si le patient ne le respecte pas, il est pénalisé en étant nettement moins remboursé.
Le plus comique, en l’espèce, c’est que c'est la Diabétologue qui me l’envoie pour son renouvellement. En effet, seul le Médecin Référent peut faire une telle démarche.
Je leur demande donc de retourner chez eux pour m’amener les ordonnances des deux spécialistes en question car il faut bien que je note tous les médicaments prescrits en ALD.
Parfois, Le Médecin Référent n’a ce terme que de nom.
10:00 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
03/10/2016
C’est l’heure du goûter
C’est l’heure du goûter.
Une grand-mère m’amène, pour une otite, une gamine de deux ans et demi.
La petite fille avance en tenant un gâteau dans sa petite main.
C’est ma hantise.
Pourquoi diable m’amène t on à la consultation, à l’heure du goûter, les enfants avec un gâteau dans les doigts.
Naturellement, quand tout le monde part, je peux balayer le sol.
Cela n’est certes pas fait méchamment.
Les parents n’y songent pas.
Mais il n’empêche que c’est, quand même, un manque d’éducation.
De grâce, si vous voulez respecter votre médecin, ne faites pas pareil.
Votre médecin vous en sera reconnaissant.
17:19 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
16/09/2016
De l’utilité des placebos
Depuis fort longtemps, déjà, les placébos ne sont plus remboursés par la Sécurité Sociale.
Le mot placébo vient du latin PLACERER qui veut dire je plairai.
Le placebo est un médicament n'ayant aucune efficacité pharmacologique. Son action se place à deux niveaux ; il joue sur l'aspect psychologique de la maladie mais, aussi, permet au Médecin de "sauver la face" et de ne pas prescrire des médicaments à effet pharmacologique avéré mais non adaptés aux aux affections bénignes ou aux maladies psychosomatiques.
Un produit chimique non remboursé, pour moi, n’est plus un médicament puisqu’il ne peut pas être décemment prescris par un Médecin. Le patient n’y trouvant pas son compte en fera grief au Médecin. Il se plaindra à lui, ou, carrément… changera de médecin.
D’où l’intérêt du placebo.
Le non remboursement arrive à une véritable stupidité.
Pour prendre un exemple concret : les recommandations nous demandent de ne pas prescrire d’antibiotiques en cas de bronchite simple.
Si le Médecin n’a pas de placébo dans sa besace, il se verra forcé de prescrire, dans ce cas, un antibiotique, sinon, comme je le disais plus haut, le malade ne serait pas content.
Il eut été plus intelligent de laisser un panel de quelques placébos, pas chers, tries sur le volet et remboursés en vignette bleue (bien mois remboursés qu’en vignette blanche). Cela ne coûtant pratiquement rien à la sécu et serait bien mois cher et bien moins dangereux que de prescrire des médicaments efficaces dans de bonnes indications mais inutiles dans ce cas.
En résumé, pour faire des économies de bout de chandelles, la sécu arrive donc à une impossibilité du respect des recommandations médicales.
Cherchez l’erreur.
09:08 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
09/09/2016
A propos des urgences médicales de Grandville
Dans Grandville, au niveau des urgences, il existe trois structures où je peux adresser mes patients.
- La première, bien sûr, c’est le CHU.
- La deuxième est un Hôpital militaire, qui, déjà depuis quelques temps, s’est ouverte aux non militaires.
- La troisième est une clinique de la mutualité qui, depuis très récemment, elle, accueille les urgences.
Ces trois structures ont la particularité suivante :
Du CHU, pas de nouvelle du patient que je lui adresse.
En ce qui concerne l’Hôpital militaire, je revois le patient avec une feuille d’observation succincte du résumé de l’hospitalisation munie d'un bilan biologique et, éventuellement, des radios, mais sans compte rendu de celles-ci.
Pour ce qui est de la clinique, je reçois, systématiquement, un courrier détallé de l’hospitalisation.
Cela illustre bien, s’il en était, le meilleur fonctionnement des cliniques vis-à-vis de l’Hôpital.
Dans cette conjoncture, cela devient tentant d’adresser, systématiquement, dans la mesure du possible, tous mes patients à cette clinique.
P. S. : Il faut noter à quel point ce sketch des inconnus est particulièrement réaliste dans ses moindres détails. En effet, dans les CHU parisiens, un grand nombre d’aides soignantes sont issus des pays d’outre-mer.
10:41 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
02/09/2016
« Patientus Horribilus »
Par ce titre, en Latin de cuisine, je veux vous raconter une anecdote qui m’est arrivée pas plus tard qu’hier.
Hier, donc, vers onze heures trente coup de téléphone :
- « Vous consultez jusqu’à midi ? »
- « Oui »
- « Je vais venir ce matin ».
Je reconnais cette voix. C’est un Professeur. Ce patient là, trouve toujours le moyen de venir, systématiquement, en fin de consultation.
Je flaire l’arnaque, s’il me téléphone, c’est que, cette fois, il veut que je l’attende.
Il se trouve que j’ai terminé, pour une fois, ma consultation à midi.
Je l’attends donc.
Midi cinq rien
Midi dix rien.
Midi et quart toujours rien.
Je me dis : Si dans cinq minutes il n’est pas là, je me casse ».
Effectivement, il débarque à midi vingt.
Il vient me voir pour une consultation filandreuse et qui traine en longueur. Fatigue, un enfant qui pose problème, difficultés de couple sans oublier des contrariétés au travail.
En d’autre temps, je l’aurais, volontiers, écouté. Mais, en l’occurrence, je ne pensai qu’à partir. Tant pis pour lui.
Un Médecin, ça se respecte.
Quand il faut me verser mes honoraires, il sort… un billet de… cinquante euros.
Un Médecin, ça se respecte !
Je ne sais s’il le fait exprès ou si c’est un acte manqué au sens Freudien du terme*.
10:39 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
18/08/2016
Le pain de campagne
Pendant mes vacances, lors de mes pérégrinations, je voulus acheter du pain dans une vraie boulangerie. Je demandez don du pain de campagne, le seul qui, plié dans un torchon, se garde pendant tois ou quatre jours.
Eh bien non. Ils n'en font pas !
Je vois une boule dont l'aspect pourrait y ressembler. Le rustique que me dit la boulangère.
Rentré, pour le petit déjeuné, le pain est, pardonnez moi du peu, même frais, est dégueulasse. Du pain blanc horrible : sec et que l'on pourrait qualifier farineux.
Le lendemain, non loin de là, je me retournais vers une boulangerie industrielle et demandais du pain de campagne. Point.
Je demandais donc un pain s'y rapprochant le plus ; un pain à la mie foncée.
La boulangère me tendis un pain à l'aspect rustique.
Rentré au domicile, en le coupant, effectivement, la mie était foncée. Et il se garda... trois jours.
Boulangerie industrielle 1, boulangerie traditionnelle 0.
12:24 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2016
Où va se nicher la malhonnêteté des gens
Je vous racontais, dans mon article : « Michel Morin », mon dégât des eaux
En fait, ce n’était pas la toiture mais c’était au niveau du chéneau que l’eau avait débordée, inondant le plafond.
Monsieur Michel Morin ayant bouché le tuyau d’évacuation des eaux de pluie, cela avait entrainé le débordement d’icelle dans le plafond.
Un plâtrier contacté ultérieurement nous précisa qu’il suffisait, tout simplement, d’attendre que le plâtre sèche. Il fallait attendre quinze jour pour cela.
Comme quoi, il ne faut jamais se précipiter, surtout quand on est décontenancé par un évènement pour le moins traumatisant et faire appel à un autre professionnel, idoine celui là.
Effectivement, le plafond sec, tout rentra dans l’ordre ad intégrum.
Le premier ouvrier, couvreur de son état, savait pertinemment ce qu’il nous racontait.
Où va se nicher, surtout maintenant, la malhonnêteté des gens.
09:07 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
08/08/2016
Quand le Docteur Sangsue fait des sports de glisse
Dernièrement, j’ai fait de la glisse.
En d’autre temps cela m’aurait donné une sensation très agréable comme si je volais.
Cette fois-ci, cela a bien faillit se terminer mal.
J’ai failli choir.
Vu mon âge, je n’en suis pas encore à la fracture du col du fémur mais une chute sur mon postérieur avec une fracture du coccyx et sa douleur bien gênante, en position assise, calmée, cependant, par un rond de cuir * et **, m’eût bien gêné dans mon travail.
Dernièrement, j’ai fait l’acquisition, de superbes chaussures d’été en daim de couleurs crème, d’une marque célèbre pour son confort de marche et de sa capacité de ventilation pour limiter la transpiration, entre autre, source de mauvaises odeurs.
Habituellement, je privilégie la fonctionnalité bien avant l’esthétique.
Eh bien, dans ce cas là, je fus servi.
A la première pluie, je fis du surf et faillit tomber.
En regardant de plus près la semelle, je vis des picots dont la matière ne permettant qu’une faible adhérence à la pluie.
Cette fois ci, je me suis laissé avoir. L’esthétique ayant privilégiè, pour une fois, la fonctionnalité.
**Allusion au célèbre roman de Georges Courteline : « Messieurs les ronds de cuir ».
08:53 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Pub, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
03/08/2016
Les tongs et le Docteur sangsue
Naturellement, elle arrive en fin de consultation, ce dont j’ai particulièrement horreur.
Cette patiente, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam vient consulter, en urgence, pour une filandreuse histoire d’IST (Infection Sexuellement Transmissible).
Elle se serait chopée, à la fois une infection à chlamydiae et une infection à Ureaplasma urealyticum. Toutes les deux auraient été traitées, il y a six mois, par un Médecin Généraliste de là où elle habite, la Réunion.
Un contrôle, il y a un mois, aurait montré, toujours là bas, une guérison de l’infection à chlamydiae mais pas de celle à Ureaplasma urealyticum.
Elle doit renter à la Réunion dans quinze jours.
Bref, une histoire filandreuse, car je lui dis d’aller consulter un Gynécologue à la Réunion, puisque, à la différence de la métropole où il faut compter six mois, la bas, un mois suffit.
Je lui prescris un bilan de recherche de Mycoplasme et chlamydiae et lui dit de montrer les résultats à un Gynécologue de la Réunion. Je la sens mécontente de ne pas la traiter. Moi de lui expliquer Qu’attendre un mois, dans ce cas, ne pose pas problème.
Par contre, je prescrit, aussi, une recherche de Ureaplasma urealyticum pour son partenaire.
La consultation terminée, je la fais ressortir par la salle d’attente où son ami l’attend.
En sortant, son copain s’entrave dans la marche avec sa tong, eh oui, en ville, maintenant, on va voir le médecin en tongs !
En fermant la porte, je lui coince le pied heureusement sans trop de bobo.
Lui de crier d'un ton très agressif « Merde, qu’elle saloperie » !
Certes, j’ai refermé la porte un peu trop rapidement, mais s’il n’était pas venu en tongs…
P.S. : Je regardais sur le Net et découvris que Ureaplasma urealyticum n'est pas toujours pathogène. Au gynécologue a décider de traiter s'il y a lieu.
09:34 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Médecine, Santé, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (8)
01/08/2016
Le restaurant prometteur
Pendant mes dernières vacances, comme je vous avais parlé dans mon article : « Vacances de juillet 2016 » d’un restaurant prometteur.
J’ai donc testé ce restaurant prometteur.
C’était un nouveau restaurant qui avait ouvert il y a six mois.
Cruelle déception.
Dans les critiques alléchantes de ce restaurant il était précisé de réserver. Or nous y arrivâmes sans réserver, et on nous accepta.
Le cadre était magnifique, une mignonne terrasse et superbement ombragée, certes minuscule, c’est là que l’on nous installa. Peu de tables étaient occupées.
Par contre, il y avait une grande salle totalement vide.
A mon avis, la réservation était purement à des fins publicitaires.
Le plus surprenant c’était qu’il y avait une carte plus que restreinte car réduite à sa plus simple expression. D’un autre côté, c’est plutôt bon signe, on est sûr que les produits sont frais et la cuisine faite maison, comme il était indiqué sur la pancarte à l’entrée du restaurant.
En apéritif, je pris une bière locale excellente. Cela augurait bien.
En entrée je pris six huitres du bassin d’Arcachon (Andernos) excellentes, servies très fraîches, laiteuse (j’aime, aussi les huitres comme cela) et il faut savoir que l’on est dans un mois sans R. Au moins ce ne sont pas des huitres triploïdes, huitres génétiquement modifiées, qui ne sont pas laiteuses quelque soit la saison.
Mais c’est ensuite que tout se gâta.
En plat principal : anneaux de seiches persillade. Une catastrophe. D’abord, pas d’odeur de persillade. Surprenant. Ensuite ce que l’on peut qualifier de persillade était presque caramélisé (cela ôte tout goût d’ail) et en plus je cherchais le persil. Cette « persillade » avait, dans sa composition, des échalotes (nouvelle cuisine avec persillade revisitée ?).
En accompagnement, sur la carte devaient être servies des pommes de terre au four.
La patronne précisa, cependant, qu’elle nous servirait une salade de pomme de terre, donc des pommes de terre bouillies en vinaigrette.
L’accompagnement était horrible. A la place de la vinaigrette, les pommes de terre étaient recouvertes d’une sauce infecte.
Je ne pris pas de dessert.
Cependant, ma femme pris une coupe de glaces. Celle-ci était purement succulente.
Cruelle déception.
Pour moi, ce qui est dans l’assiette est beaucoup plus important que le cadre.
Ce restaurant a, à mon avis, du soucis à se faire.
En tout cas, je n'y retournerais pas.
09:37 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Fête, Gastronomie, Honte, Potins, Shopping | Lien permanent | Commentaires (1)