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25/07/2016

Je n’arrive plus à ouvrir les fichiers exécutables (fichiers exe). Problème avec Windows Installer

 

Après les problèmes avec mon gros Ordi dont je vous ai parlé dans mon article précédant, avant que Windows 7 redémarre, je décidais de réinstallais Windows XP, au propre, sur un ancien Ordi, un Pentium 4 de 2 Ghz avec 2 Go de RAM.

Après une installation normale, Je me retrouvais dans l’impossibilité d’installer la majorité de mes logiciels. En double cliquant sur l’icône du soft.

Jusqu'à ce qu’une installation avortée me révéla qu’il y avait un problème avec Windows Intaller.

Je me précipitais alors, avidement, sur les forums de discutions.

Sur plusieurs, je trouvais la même méthode pour réparer Windows Intaller.

Je vous la donne (ceci est valable pour Windows XP).

Démarrer menu Démarrer, puis Exécuter et saisissez :
msiexec /unreg (en respectant bien l’espace entre msiexec et unreg. Validez (cela désinstalle Windows Installer).

Ensuite, cliquez sur menu Démarrer, puis sur Exécuter et saisissez:
msiexec /regserver. Validez (cela réinstalle Windows Installer).

Voilà, vous avez restauré Windows Installer.

Cela a très bien marché pour moi.

Si cela ne fonctionne toujours pas, placez le CD-ROM de Windows XP dans votre lecteur et cliquez sur le menu Démarrer puis Exécuter et saisissez :
SFC /Scannow (en respectant bien l’espace entre SFC et Scannow.

Ceci doit réparer les fichiers systèmes de Windows XP.

11/07/2016

Plus un chien est gros, plus il fait de grosses crottes

Dans mon lieu de vacances, je suis retourné là où j'allais dans le temps, une petite crique au cadre magnifique. Celle-ci est bien cachée, il faut connaître l'endroit. Dans les alentours, de vieilles maisons en bois déshabitées, ont été rachetée et remarquablement réhabilitées. Mais aussi, de nouvelles maisons ont été construites. La population locale a sensiblement augmentée. Le lac est fréquenté par les familles avec des enfants car il est moins dangereux que la mer. La surveillance des enfants étant assurée facilement pour les parents. De plus, le lac, sans les vagues permettent aux enfants de s'amuser tranquillement. En outre l'eau est plus chaude. Je suis effaré par le nombre de parents qui fument sur cette toute petite plage et qui jettent allègrement leurs mégots dans le sable. Celle-ci n'étant pas nettoyée devient un véritable dépotoir. La plage de la mer, elle, est ratissée, tous matins, par un tractopelle. Ainsi va la nature Humaine. Comme les chiens les plus gros qui font de plus grosses crottes, plus la population grossit, plus la saleté suit.

09/07/2016

La piscine

Là ou je passe mes vacances, si vous regardez sur cet outil fascinant qu'est Google Earth, vous seriez fasciné par le nombre de maisons qui sont dotées d'une piscine. Vu du satellite, dans un nouveau lotissement, tel une grappe de raisin, les maisons qui s'accrochent à la rafle, sont toutes dotées d'un rectangle bleu :une piscine. Pourtant, dans ce milieu paradisiaque se trouvent une mer de sable fin et un superbe étang tout ceci entouré d'une superbe forêt de pins. Mais les plages sont saturée de monde. Le lac un peu moins. La mer a une eau, certes, un peu froide et, bien que l'eau du lac le soit un peu moins, ceux qui possèdent une piscine, d'une part ne se mélangent pas avec le peuple et bénéficient, en outre, d'une eau bien plus chaude. Ce que l'on pourrait qualifier de luxe. Cela pourrait prêter, cependant, à sourire de voir dans un tel lieu naturel aussi extraordinaire autant de petits lieux artificiels. Ainsi va la nature humaine.

08/07/2016

La Pelouse

Là ou je passe mes vacances ne poussent, en majorité, que des pins. Je suis fasciné par les gens qui ont planté de magnifiques pelouse. Le sol ne s'y adapte pas forcément car sur ce sol ne poussent, entre autre, que des pins. Les aiguilles de pins qui tombent donnent un sol acide peu propice à la pousse d'une pelouse. Il faut donc, qu'à cet endroit, les pins soient abattus et que l'on ait amendé ce sol avec de la bonne terre. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi arroser à donf pour que la pelouse soit bien verte. Une hérésie dans un tel lieu de lande de Gascogne !

05/07/2016

Un restaurant poussiéreux

Quand j'étais jeune, pendant mes vacances d'été, j'allais souvent dans un restaurant. C'est là, pour le folklore, que j'ai dégusté ma première bière et ceci à la botte. Dans ce restaurant, nous étions une bande. Nous dégustions des fondues bourguignonnes arrosées d'un rosé de fort bon aloi, parfois avec excès, nous étions, alors, étudiants. A l'époque, la salle était bondée. Un brouhaha signait la vie du restaurant. Il me fut donné l'opportunité, bien plus tard, cette année, de passer, pendant mes vacance ci, devant ce restaurant. Extérieurement, le restaurant n'avait pas changé. Même le nom était resté le même. L'idée me prit d'y retourner. Pour y déguster ma fondue d'antan. et la faire découvrir à ma moitié Intérieurement la décoration, elle aussi, était comme dans le bon vieux temps. Mais cette idée loufoque se transforma, rapidement, en une véritable catastrophe. En effet, en pénétrant dans le restaurant, un sentiment bizarre m’envahis. Il me donna l'effet d'un restaurant poussiéreux. Le restaurant était presque vide. Deux couples de clients se battaient en duel. Point de brouhaha. Un silence sépulcral régnait dans les lieux. Le restaurant était mort. Le serveur, grand, maigre, au visage cadavérique et peu gracieux, nous présenta la carte. Point de fondue au menu. En apéritif, je pris le vin en direct selon mon habitude. Comme j'avais choisi un pavé de saumon avec des tagliatelles au pesto et ma moitié, un autre plat de poisson, je sélectionnai un bon Pessac Léognan que je connaissait bien. Pour débuter le repas, il nous amena des amuse gueules un peu nouvelles cuisine car servis dans des verrines. Pour ce qui est de la nouvelle cuisine, la suite me donna raison. Le plat me fut servi dans une assiette immense, rectangulaire, en porcelaine blanche ; le plat bien coloré à la décoration soignée, mais avec juste ce qu'il faut pour contenter la faim. Le dessert fut servi dans des verrines, comme il fallait s'y attendre. Définitivement, le charme était brisé. Il ne faut jamais revenir sur son passé.

01/07/2016

Le Château

 


Par derrière chez moi, il y a un « château ». Enfin, une grande bâtisse des années 1800 ressemblant à un château d'antan.

Par derrière chez moi, il est arrivé bien des misères à ce pauvre château.

Au départ, le châtelain l’avait cédé, à son décès, au conseil général de l'époque, pour en faire un établissement scolaire.

Pendant longtemps, en effet, il hébergea un collège.

Mais, les années aidant, il fut cédé à un syndicat dont je tairai le nom.

Malheureusement deux circonstances vinrent aggraver sa peine.

D’abord un mouvement social qui entraina un profond mécontentement envers ce syndicat.

Mais, malencontreusement, aussi, une grève des éboueurs acheva son malheur.

Les poubelles débordèrent de façon  cataclysmique. L'odeur dégagée devint pestilentielle. Bientôt les rats envahirent le navire.

Des mécontents mirent le feu aux poubelles accumulées et débordant devant le château.

Le feux se propageant au château l’endommagea sérieusement.

Pauvre châtelain, décidément tu dois te retourner dans ta tombe en voyant l’irrespect des hommes concernant ton château.

27/06/2016

CMU malgré elle

 

J’ai, dans ma clientèle, une patiente de 25 ans chez qui, la dermatologue qu’elle a consultée récemment, lui a appris qu’elle avait la CMU (Couverture Maladie Universelle)*.

Elle n’a jamais été prévenue d’une telle situation.

Je vois cette patiente en consultation, elle me raconte cette anecdote.

Effectivement, en regardant la FSE (Feuille de Soin Électronique) je vois, qu’elle bénéficie bien de la CMU.

Elle me dit, alors, avoir fait une demandée de CMU il y a… onze mois.

Elle est restée sans nouvelle depuis.

Qu’elle réactivité de la part de la Sécurité Sociale.

Qu’elle efficacité dans la communication.

Mon brave monsieur, l’administration n’est plus ce qu’elle était.

 

*La CMU est une prestation sociale française permettant l'accès au soin à toute personne résidant en France qui n'a pas les moyens financiers pour cela.

22/06/2016

Faites du boucan

 

Hier, 21 juin, c’était la fête de la musique.

La fête de la musique est une idée fort intelligente inventée, il y a trente cinq ans, (trente cinq ans déjà !), en France, par Monsieur Jack Lang alors ministre de la culture.

Le but étant de célébrer l’été.

Cette fête se traduisant, dans les grandes villes, par des concerts disséminées un peu partout.

La veille de la fête de la musique, j’entendis un bruit de tam tam à cinq cent mètre d’un parc jusque là très calme parcouru par les joggeurs et peuplé par les oiseaux dont on endentait l’agréable gazouillis.

Et là, du boucan !

Ils répétaient pour la fête de la musique.

En effet, au milieu du parc, était implanté un barnum blanc.

Le pire, c’est que, même dans le tram, passait le bruit de tam tam.

Il ne manquait plus que les signaux de fumés pour rameuter le peuple.

Moralité, maintenant, pour la fête de la musique, faites du boucan, pas de la musique.

20/06/2016

Une prof de sport responsable

Collégien assis


Pas plus tard que ce matin, en prenant le tram, une horde de collégiens l’attendaient, eux aussi. Ils allaient rejoindre le stade pour suivre leur cour d’éducation physique.

A leur tète, une femme prof de sport dynamique.

Brutalement, celle-ci se dirige vers le mur d’une maison et dit d’un ton sec à trois collégiens : « ne vous asseyez pas sur les marches. Vous aimeriez que l’on s’assoie sur les vôtres ? »

Un acte citoyen pour une femme professeur d’éducation physique responsable.

10/06/2016

La retraite forcée du Docteur Sangsue

 

 
L’heure de la retraite approche.

J’adore mon métier, mais les conditions de l’exercice de la Médecine Générale Libérale deviennent, pour différentes raisons, de plus en plus difficiles à vivre.

Pour ces raisons, voyant, parfois, un certain découragement, ma femme décida de téléphoner à ma caisse de retraite, la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins français), pour connaître les modalités à envisager lors du passage à la retraite.

A près ce coup de fil, pas de nouvelle, pas de courrier de plan de retraite.

A près deux mails à trois mois d’intervalle pas de nouvelle non plus.

Puis, brutalement, ce matin, je reçois un courrier de la CARMF.

Je me dis, dans mon fort intérieur, enfin les informations que j’ai demandées.

J’ouvre la lettre, et, oh stupéfaction ! Il m’est écrit dans ce courrier, qu’ils prennent en compte ma mise à la retraite à partir du 1° avril.

Non, ce n’est pas un poisson d’avril.

Il a fallut téléphoner pour corriger cette erreur.

Sinon, je me serai trouvé à la retraite bien malgré moi.

Il faut dire que cela aurait pu être tentant.

27/05/2016

Michel Morin

 

 
Dernièrement, il m’est arrive une tuile. Au sens propre et au sens figuré.

Vous aurez l’explication plus loin.

Dernièrement, j’ai eu le malheur de faire appel à un Michel Morin. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce nom, un homme à tout faire.

C’était pour nettoyer un petit toit.

Malheur m’en a pris !

Il m’affirma, que, pour cela, il suffisait d’employer un Kärcher*.

Malheureusement, il eut la mauvaise idée de monter sur le toit pour « arranger » quelques tuiles canal.

A la première pluie, naturellement un dimanche, le compteur disjoncta.

Forcément, il y avait une énorme gouttière au niveau d’un plafonier.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Je remarquais, très rapidement qu’une canalisation d’évacuation était bouchée. Merci l’utilisation du Kärcher*.

Moralité : Je fus obligé de faire appel, en urgence, un dimanche, à un camion de débouchage en déboursant la coquette somme de 1000 €.

Et un dégât des eaux, fort heureusement pris en charge par l’assurance, de 2000 € (remaniage de la toiture, démolition, pose d’un nouveau plafond en placoplâtre et réfection de l’électricité, sans compter la peinture.

Ne faites jamais appel à un Michel Morin pour tout travaux sortant, un tant soi peu de l’ordinaire. Laisser lui, uniquement, des tâches très légères.

Sinon, il vous en cuirait.

19/05/2016

Le puits et le gruyère

Ceci pourrait fort bien être le sujet d’une fable de La Fontaine.

Grandville est une superbe ville du XVIII° siècle. C’est une ville magnifique aux vieilles pierres superbes.

Mais, pour cela, pour ces belles pierres, il fallut bien trouver la matière première : le calcaire tertiaire.

Il a fallu extraire ces pierres du sous sol.

Pour cela, il fallut faire des galeries, des carrières.

Et Grandville se trouve, maintenant, comme à Paris, avec des catacombes.

Ces carrières existent aux alentours proches, lointains et très lointains de Grandville.

Les banlieues de Grandville se retrouvent, ainsi, truffées de galeries, de carrières et de trous comme dans du gruyère.

Aux alentours lointains, certains furent, même, utilisés comme champignonnières pour faire pousser des champignons de Paris.

Sur ce gruyère, des habitations furent construites. Certains anciennes, d’autres récentes.

D’où l’intérêt du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières qui recense toutes ces carrières.

Un jour, dans un lotissement, un habitant décida, sans autorisation, de construire un puits.

Que croyez vous qu’il arriva… Tout le lotissement s’affaissa et toutes les maisons se fissurèrent.

Mais il ne faut pas croire que les maisons anciennes sont à l’abri de ce phénomène Avec le ruissellement des eaux, le calcaire se dissout, les cavités s’agrandissent et les maisons se fissurent.

Moralité : petites causes grands effets.

03/05/2016

Le Docteur Sangsue victime de la violation du principe de l'égalité devant la loi

 

"L’égalité devant la loi ou égalité en droit est le principe selon lequel tout individu doit être traité de la même façon par la loi (principe d’isonomie). Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi". – Wikipédia.

Dans la résidence où je sévis depuis "quelques années" déjà, je suis victime d’une "violation du principe de l'égalité devant la loi".

Depuis mon installation, je bénéficiais, gratuitement, de la tonte de ma pelouse.

Puis une tempête déracina un certain nombre de me mes sapinettes.

Je continuai, comme mon voisin, de bénéficier, toujours, de cette tonte gratuite.

Sous la pression du conseil syndical, je replantai, moi-même, à mes frais, (je ma transformai, alors, en jardinier, portant deux arrosoirs pour planter mes sapinettes).

Puis les relations, avec le voisinage, se dégradant, je fus privé de la tonte gratuite.

Alors que le voisin, qui n’avait pas replanté sa haie, bénéficie toujours, à ce jour, de ce privilège.

Je suis donc victime, hélas, devant le nombre de mes opposants, d’une violation du principe de l'égalité de traitement.

Ainsi est faite la nature humaine.

02/05/2016

Mauvaise éducation

 

 

Il n’y a pas un jour, quand, en prenant le tram pour aller travailler.

Il n’y a pas un jour ou je trouve des jeunes mal élevés.

La bonne éducation, cela s’apprend.

Ces adolescents sont assis sur les marches des maisons ou bien, le must, carrément assis par terre fumant et écoutant de la musique « à fond la caisse ».

Bref, le summum de l’incorrection sur la voie publique.

Oui, excusez ce mot grossier, je vous le dis, je vire vieux con face à un tel comportement sans aucune tenue.

De mon temps…

27/04/2016

La date de péremption des médicaments et le Docteur Sangsue

Médicaments périmés, un geste à ne pas faire

 


Dernièrement, j’ai été faire l’emplette d’un médicament pour mon cabinet médical.

Il s’agit d’un médicament que j’utilise, en urgence, pour traiter la crise d’asthme.

Or, quelle ne fut pas ma surprise quand je regardais, par hasard, avec stupéfaction, la date de péremption de celui-ci.

05 – 2016 !

On croit rêver !

Heureusement, pour ce type de médicament, on peut l’utiliser au-delà de la date de péremption. Le médicament, s’il est conservé normalement, ne perd que peu d’activité avec le temps. A condition de ne pas abuser, bien sûr.

Je savais que les laboratoires travaillent en flux tendu au point que, assez souvent, il y a des ruptures de stock.

Là, quand même cela touche une gestion du stock pour le moins bizarre car touchant une pathologie fréquente.

Étonnant non ?

 

Pierre Desproges - La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède.

18/04/2016

Depuis longtemps le Docteur Sangsue ne se fait plus guère d’allusions sur la reconnaissance de ses patients

 

Il y a longtemps que je ne me fait plus trop d’illusion sur la race humaine.

Il y a longtemps déjà que je ne me fais plus trop d’illusion sur la reconnaissance de mes patients envers les soins attentifs que je leur prodigue.

La race humaine est ainsi faite.

J’ai une théorie très schématique ,et qui vaut ce qu’elle vaut, en ce qui concerne la race humaine. Je classe cette race en trois catégories :

- Les salauds (1 % de la population), la racaille qui n’hésite pas a écraser l’autre ou a utiliser son prochain à des fins personnelles
- les indifférents (10 % de la population) qui nuisent car ils laissent tout faire y compris les pires saletés que l’Homme peut inventer.
- Les gens exceptionnels (1 %) de la population. Ce sont des gens dévoués et désintéressés qui n’hésitent pas à aider leurs prochains. C'est ce que j’appelle le Syndrome de Mère Teresa et de l'Abbé Pierre.

Comme je l’ai dit plus haut, cette classification est caricaturale et sujette à caution.

Une petite anecdote pour illustrer mes propos.

Dans la résidence où je sévis, il se trouve que, dans le temps, j’ai soigné une patiente de 55 ans pour un cancer du sein qui s’est métastasé aux os. Après des soins attentifs et pertinents, notamment l’administration de morphine pour traiter, efficacement, ses douleurs (les métastases osseuses ont la particularité d’être particulièrement douloureuses) celle-ci décéda.

Cette patiente avait une sœur, vieille fille.

Celle-ci hérita de son appartement et vint habiter dans MA résidence.

Au lieu de m’être reconnaissante des bons soins prodigués à sa sœur, celle-ci ne sut quoi inventer pour, excusez moi ce mot vulgaire, m’emmerder à chaque fois que cela lui était possible.

Cela étant aggravé par le fait que cela venait d’une vieille fille irascible.

Cela m’a, au moins, appris une chose : la Médecine n’est pas un sacerdoce. Fini de me dévouer. Je fais mon métier le peux que je peux, j’y prends plaisir, mais c’est tout. Bien sûr il y a des gens privilégiés, ils sont rares et se comptent sur les doigts de la main. Dans ce cas, il est normal que la relation dépasse la norme. Et, eux, sont les seuls à être reconnaissants. Ceux-ci bénéficient, de ma part, d’une attention toute particulière.

 

Aphorisme célèbre : « Fait du bien à Bertrand, il te le rendra en chiant ».

13/04/2016

Tiers payant généralisé : des mesures concrètes pour réduire les rejets de paiement

 Reçu, récemment, ce mail de l’Assurance Maladie

« La généralisation progressive du tiers payant permettra aux assurés de bénéficier d’une dispense d’avance de frais sur la part obligatoire chez tous les professionnels de santé. En février 2016, l’Assurance Maladie et les organismes complémentaires ont présenté un rapport sur les modalités techniques de sa mise en œuvre. Avec un engagement fort de l’Assurance Maladie dès juillet 2016 : limiter les rejets de factures (actuellement 1 %), améliorer le suivi des paiements et offrir un service inter-régime d’appui au médecin »…

En outre, l’assurance Maladie précise :

« L'Assurance Maladie s'engage par ailleurs à régler les feuilles de soins électroniques dans un délai maximum de 7 jours ouvrés. Le délai moyen actuel est inférieur à 4 jours ».

Voilà à quelle sauce nous allons être mangés.

Nous serons pieds et poings liés vis-à-vis de l’Assurance Maladie. Si celle–ci, pour une raison pour une autre, se trompe ou décide de ne pas nous régler nos honoraires, ce sera pour notre pomme.

22/03/2016

Un patient négligeant : une bombe à retardement

 


Dans ma patientèle, je soigne, depuis longtemps, un patient un peu particulier.

Il est particulier en ce sens que, ayant un cholestérol élevé et ayant des effets secondaires lié aux statines (douleurs musculaires) il refusa tout autre traitement.

Va donc pour l’abstention thérapeutique, le cholestérol ne pétant pas le feu de façon dramatique.

Je le revois, de temps en temps, pour contrôler ses PSA (marqueur du cancer de la prostate).

Il y a un an, je découvris, lors du bilan, une clairance de la créatinine (marqueur de la fonction rénale) limite pour son âge.

Cette année, la clairance a encore un peu baissée.

Tout naturellement, sans autre exploration, pour gagner du temps, je l’adresse à mon correspondant Néphrologue.

Celui-ci, lors de l’échographie, découvre une prostate bien augmentée de volume (à ce propos, les PSA augmentaient régulièrement pour être suffisamment importante de façon à ce qu’il soit assidu pour la consultation de l’Urologue).

L’échographie met, même, en évidence, une « vessie de lutte », la vessie commençant à forcer contre l’obstacle crée par le volume de l’adénome prostatique.

La diminution de sa fonction rénale était bien due à son adénome prostatique qui empêchait l’élimination de son urine, d’où le retentissement sur le rein.

Je reçu bien le courrier du Néphrologue me précisant que le patient, tôt ou tard devait se faire opérer de son adénome bien qu’il soit, visiblement très réticent à pareille intervention.

Mais, du patient, point de nouvelle.

Autant celui-ci allait consultait l’Urologue pour un éventuel cancer bien hypothétique, autant il ne voulait pas le consulter pour son adénome (tumeur bénigne) qui risquait de lui bousiller ses reins.

Désolant.

Que faire.

A mon avis, ne pas trop le relancer, sinon il se heurterait, et il partirait dans la nature, le remède étant pire que le mal.

Attendre ? Oui, mais jusqu’à quand ?

Espérons qu’il ne tardera pas trop.

Si cela dure un an de plus, cela risque de devenir bien problématique.

16/03/2016

Ce qui a bien faillit être la mort du Blog du Docteur Sangsue

 

Cela fait bien, maintenant, une dizaine de jours, treize jours pour être plus précis, que je n'ai scribouillé sur mon Blog.

Pourquoi une si longue absence ?

Parce que j'ai bien failli passer l'arme à gauche.

Oui, j'ai, vraiment, failli tout simplement claquer.

Tout simplement mourir de ma bêtise, voire de ma connerie tout simplement.

Il suffit de se reporter à mon article précédant : "Une colique tenace".

Eh bien non ! Ce n'était pas une sévère Gastro Entérite Aiguë (GEA), mais bien d'une appendicite abcédée dont il s'agissait.

Une appendicite négligée par un Médecin, un comble !

Pour les connaisseurs, au bilan sanguin j'avais une CRP à 350 (normale < 5) les globules blancs à 13700 (normale = 6000)

Au Scanner : "appendicite aigüe avec une collection en cours dans de formation et un épanchement du douglas".

Dans les suite la malchance se poursuit : A près un deuxième Scanner (et de deux) "lâchage de suture compliqué de deux abcès dans la fosse iliaque droite et pelvienne" heureusement drainés par échographie radioguidée.

A la pose du drain, j'entendis un crac quand le frocard franchit le péritoine, alors, une odeur putride envahis instantanément la pièce. Le drain retira, aussitôt, un tiers de litre d'un liquide rougeâtre.

Ainsi, je me retrouvais avec trois fil à la patte : une perfusion, une sonde urinaire et un drain.

Sur ce coup là, j'ai été lamentable, j'aurais pu me... T U E R !

Les troubles, ma fameuse Gastro Entérite, ont commencés le jeudi dans l'après-midi et je ne me décidais d'aller aux urgences du C.H.U que le... samedi à minuit, alors qu'en toute logique, devant la persistance de la douleur, j'aurais dû me faire hospitaliser le vendredi matin. Ce qu'aurait fait tout médecin tant soit peu raisonnable.

Il faut dire, à ma décharge, qu'il s'agissait d'une appendicite rétro cæcale, celles les plus difficiles à diagnostiquer, car les plus vicieuse. Elles ne donnent que des douleurs "modérées" et un peu atypiques, comparées aux formes normales qui, elles, donnent des douleurs violentes dans la F.I.D (Fosse Iliaque Droite).

Résultat des courses DIX jours d'hospitalisation, avec des douleurs atroces cotées, parfois, à dix, sur l'échelle EVA, pour une appendicite négligée. Pour traiter ces douleurs, j'étais devenu une véritable usine à médicaments ! De nos jours, correctement diagnostiquée et traitée, le traitement se traduit par un à deux jours d'hospitalisation. Une appendicectomie sous Céliochirurgie, et ce, qui plus est, sans souffrance particulièrement notable.

Inutile de vous dire que pour ce qui est de manger, l'appétit n'y était plus du tout.

Un seul mot pour qualifier tout ce qui précède :

L. A M.E. N T.A.B.L.E !

Pour les plus curieux (les professionnels... Ou autres), de très belles images de scanner abdomino-pelvien :


Scanner - Appendicite - Complications


Cœliochirurgie
 
 
P. S. : Pour la petite histoire, Léon Gambetta (1838 - 1882), l'une des principale personnalités politiques du début de la troisième république Française, est décédé des suite d'une appendicite rétro cæcale. Celle-ci fut diagnostiquée mais, malheureusement, non opérée.
 

04/03/2016

Une colique tenace

 

 
Hier, retenu par un "client de dernière minute", je dis client et pas patient car, en plus, il était "embêtant".

Ce patient, tout naturellement, me mit en retard pour déjeuner chez moi.

Comme je n'avais rien à croûter, je me dirigeais, en vitesse, vers le petit supermarché de quartier, et achetais du gruyère et une baguette de pain (une "serpentine", pain pas trop mauvais).

Renté chez moi, vu l'heure, je me jetais avidement sur la bouffe que je dévorais en un clin d'œil, puis repartis à mon cabinet.

Peu de temps après, une douleur épouvantable envahis mon ventre.

Cela perturba quelque peu ma consultation. mais quand on consulte, en étant concentré, la douleur disparait.

Rentré chez moi la douleur devint tenace et presque insupportable.

Je me bourrais d'antalgique pallier I (PARACETAMOL), puis pallié II (IXPRIM) sans oublier un antispasmodique que j'avais sous la main (TRIMEBUTINE). Mais ce fut sans résultat.

Je ne suis pas particulièrement hypocondriaque, comme ma tendre et douce, qui me proposa d'aller aux Urgence. Démarche totalement inutile.

Ce n'est que dans la nuit, que le doute m'envahis. Et si c'était une appendicite ? Mais cela n'y ressemblait pas trop, mais le doute...

En  fait l'hypothèse la plus probable était une gastro entérite cognée, d'ailleurs la suite me donna raison.

Enfin, la démarche rigoureuse me fit prendre un antalgique fort intéressant et, qui plus est, a une action anti inflammatoire : le KETOPROFENE.

Une demi heure plus tard, la douleur céda et je pus, enfin, m'endormir.

Le pouvoir des médicaments judicieusement utilisés.

Moralité : il est parfois difficile de se soigner soi même.