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15/02/2016

Un lecteur presbyte

 

Ce matin, grosse cata au cabinet médical.

Je ne puis accéder à mon lecteur de CPS (Carte Professionnel de Santé).

Et me voilà revenu aux bonnes vieilles feuilles de soins papier.

Il faut dire que, depuis une semaine, le lecteur avait besoin de lunettes. Avec l’âge, il était, brusquement, devenu presbyte.

Puis, ce matin, plus rien.

Je contacte ma boite de logiciel, et un technicien arriva dans les trois heures.

Avant de devenir presbyte, ce lecteur me fut resté fidèle depuis son achat en 1999, dix sept ans déjà.

Il me fit faux bon une fois, le changement de pile me le fit vivre jusqu’à aujourd’hui.

Dire qu’en téléphonant à ma boite de logiciel, ce matin, il me fut répondu qu’un lecteur devait être changé tous les cinq ans !

Les lecteurs seraient-ils presbytes bien plus tôt de nos jours.

Mazette, cinq ans au lieu de dix sept ans, cela fait quand même une sacrée différence !

08/02/2016

Une jeune patiente médicalement inintéressante mais au papa irritant

 

A la consultation, le père, diplômé en ethnologie mais à la CMU (la sociologie ne nourrit pas son homme) m’amène sa fillette de 11 ans car elle a mal à l’épaule droite.

Cela pourait faire penser à une tendinite de la coiffe des rotateurs, mais à son âge, cela parait fort peu probable. En effet, cette pathologie survient chez la femme de plus de 50 ans. Les tendons viellistes.

Et elle, elle a onze ans. Un peu tôt quand même pour ce type de pathologie.

Bon, va pour une échographie.

Mais, je ne sais pourquoi, j’examine son dos en lui disant de faire le dos rond. Une gibbosité évidente me saute aux yeux.

Bon, va pour une radio du rachis dans son entier.

La grand-mère, que je vois régulièrement pour le renouvellement de son ordonnance (tous les trois mois) m’amènent le bilan radiologique qui confirme mes deux diagnostics.

A savoir une tendinite de la coiffe des rotateurs (les sacs d’écoliers sont lourds de nos jours), mais aussi, une angulation du rachis de 10°.

Ce que je n’ai pas apprécié, c’est que le papa de la fillette ne me la ramène pas, pourtant, il est à la CMU.

Mais, papa est coutumier du fait. Il m‘a déjà fait des coups pendables. Disons qu’il ment « un peu » et va voir des spécialistes dans mon dos.

Lors des consultations, qui sont bien rares, il me flatte d’un ton mielleux.

Je me souviens plus particulièrement, quand je fis le brillant diagnostic d’un Osgood Schlateur sur le parking de la résidence, alors que la pédiatre qui la suivait, n’avait pas posé le diagnostic et avait dit d’aller consulter un Médecin du Sport, ce que je suis.

Je lui fais une lettre pour un orthopédiste, qui confirma le diagnostic, enfin presque, car comme elle était trop jeune pour cela, c’était un Sinding Larsen.

Puis pas de nouvelles.

C’est fou ce que certaines personnes peuvent être irritantes.

Mais après tout quand je vois Papa et Fifille, j’encaisse, un point c’est tout.

Vous avez dit un métier de dévouement ?

02/02/2016

Économie de bout d’aiguilles ?

Brève de comptoir


Sauf erreur ou omission, cette année, la Caisse d’Assurance Maladie, ne m’a pas envoyée le bon me permettant de bénéficier, gratuitement, du vaccin antigrippal.

Cela ne représenterait, si je ne suis l’exception, que des économies de bouts d’aiguilles.

BLACK NADIA - VACCINATION

27/01/2016

La boulange

 

 
Comme tous les matins, en prenant le tram pour aller bosser, je passe devant une « Boulangerie ».

Vous le savez, une de ces boulangeries modernes qui n’ont de boulangerie que de nom et, qui sont, en général, des chaines. Elles proposent, aussi, viennoiseries et pâtisseries.


Ces boulangeries vendent un « assez » grand nombre de pains avec ou sans graines. Actuellement, le sésame est à la mode mais le pavot, aussi, est mis en valeur Il est proposé plusieurs types de farines l’épeautre, cette vieille farine, se vend bien.

Il et de bon ton si l’on veut un pain à peu prêt correct (et encore) de demander du « pain traditionnel ».

Ce matin, en passant devant cette boulangerie, je vis garé un camion livrant, non pas de la farine, mais des viennoiseries et autres petits toasts tout prêt à l’emploi et des gâteaux, naturellement.

Cela me rappela une émission à la télé précisant que le terme de « boulanger artisan » était réservé aux boulangeries qui fabriquaient, sur place, leurs propres pains. Mais, leurs viennoiseries et gâteaux, étaient, purement et simplement, livrées par une entreprise.

C’était une démonstration évidente, dans ce cas, de la véracité de cette émission de télé.

Comme quoi, on ne voit pas que des jeux à la télé.

Pour mémoire, quand je rentre du tram, à la station où je descends pour me rendre chez moi, sont situées, côte à côte, ce type d’ « artisan boulanger » et un petit supermarché de quartier. Eh bien, vous allez me croirez si vous vous voulez, le meilleur pain est vendu… à la supérette.

Étonnant, non ?


20/01/2016

Une Pub surprenante : L'interprétation du Docteur Sangsue


Vous devez être surpris par cette pub qui passe actuellement à la télé vantant un dispositif ingénieux contre les petites fuites urinaires.

Le plus surprenant, c'est que l'"héroïne" est une femme jeune : la femme de 35 ans.

Ces jeunes femme qui ont ces fuites urinaires l'on eues après un accouchement difficile. Pourtant les femmes ont moins d'enfant qu'avant (deux en moyenne). Le nombre de grosses étant, autrefois pourvoyeuse de ce type de problème. Sans tenir compte des progrès de l'obstétrique.

Si l'on voit ce dispositif astucieux, c'est qu'il doit y avoir beaucoup de femmes jeunes dans ce cas.

Alors pourquoi ce nombre important me dire- vous ?

J'ai une explication qui vaut ce qu'elle vaut, bien qu'elle soit purement personnelle.

La mode actuelle est de faire des péridurales à tour de bras.

Je sais, Je m'attends a un tonnerre de critiques fulminantes. Ce l'on va me dire sera un peu comme cela :"Tu n'est pas une femme, on te verrait bien souffrir comme une femme qui accouche".

Je n'aime pas du tout la souffrance chez les patients et je comprend bien cet argument, mais il faut bien savoir que tout acte médical est dangereux en lui même. Et c'est bête d'avoir des fuites urinaire à vie après une péridurale trop "forcée" où le produit anesthésiant a été trop fortement dosé ce qui fait que la femme n'a plus aucune sensation et ne peut donc accoucher normalement. Cela nécessite, alors, l'utilisation des spatules qui sont la cause de tout les maux dans un certain nombre de cas. Ces cas sont rares en pourcentage pour une grossesse, mais vu le nombre de péridurales, ceci explique le nombre important de femmes jeunes ayant des fuites urinaires. Cela explique, à mon avis, l'intérêt des entreprise à s'intéresser à ce problème et à inventer un produit juteux, si j'ose m'exprimer ainsi.

D'où cette Pub surprenante.

12/01/2016

Vers une disparition de l’obligation vaccinale : Une analyse du Docteur Sangsue

 


J’ai appris, ce matin, en écoutant, la radio, sur France Info, une nouvelle pitoyable : notre Ministre de la santé Madame Marisol Touraine, la volonté de ne plus rendre obligatoire le vaccin Diphtérie Tétanos Polio (vaccin DTP).

Certes, la Poliomyélite a disparue des pays développés grâce à l’hygiène due aux progrès de l'assainissement, mais ce risque persiste toujours lors de voyages à l’étranger vers les pays du tiers monde.

Le risque de la Poliomyélite, lui aussi, existe toujours lors d’une blessure par effraction cutanée.

Cette mesure frise totalement l’inconscience.

Je me souviens, lors de mon stage de FFI (Faisant Fonction d’Interne) au SAMU avoir vu, dans une salle du service de réanimation, l’un des derniers poumons d’acier, le précurseur des appareils de réanimation pour la respiration lors des opérations. Mise à part que le poumon d’acier était, lui, à vie.

Le Tétanos peut se soigner grâce aux progrès de la réanimation après, parfois, pour une durée d’un mois avec des risques d’ankyloses articulaires résiduelles.

A l’époque, une façon intelligente pour obliger les parents à faire vacciner leurs enfants avait été d’être à jours de leurs vaccinations les enfants dont les parents inscrivaient leurs enfants en, colonie de vacances.


C’est le Professeur Robert Debré, dont un hôpital Parisien porte son nom, le créateur du carnet de santé (le père de Michel Debré, le célèbre homme politique ancien premier ministre sous la cinquième) qui doit se retourner dans sa tombe.

Je ne vois qu’une seule explication à cette mesure, c’est qu’au cas rarissime d’accident vaccinal l’état soit retenu responsable et soit obligé d’indemniser les familles.

Cette mesure est à cours terme économique et purement démagogique comme le tiers payant généralisé ce qui déconsidèrera encore une fois de plus le respect du patient envers le Médecin Traitant.

Mais c’est, aussi, une mesure purement démagogique visant à diminuer l’influence du médecin renforçant, aussi cette autre meure qu’est le tiers payant généralisé.

A force de tirer sur la corde, celle-ci finira par péter. Jusqu’à ce qu’un autre gouvernement revienne, éventuellement, en arrière.



Poumon d’acier

 

P. S. : Le président des États Unis Franklin Roosevelt avait contracté la poliomyélite et se déplaçait en fauteuil roulant.

11/01/2016

« Avec moi vous ne devez pas gagner votre vie

 

 
Pas plus tard que ce matin, cette réflexion me fut faite par un patient bénéficiaire de la CMU (Couverture Maladie Universelle. Elle ouvre le droit pour tous d'accéder à une prise en charge de ses soins).

 

Ce patient dont je vous parlai dans mon article : « Docteur, « ça me troue le cul » : Une Proctalgie Fugace ».

Et dans mon article : « Un patient brut de décoffrage ».

Moi de lui répondre naïvement : « mais je suis payé par la sécu et je suis donc payé comme un patient lambda ».

Sur ce, il sort fièrement le dernier smartphone à la mode : « Le » Iphone 6 et de rajouter : « Avec ça, on peut tout faire »*.

Et moi qui ai un vieux smartphone ! (oui, mais un Samsung).


*Oui, mais cela n’empêche pas de dire des c... Pardon, de grosses bêtises.


 

05/01/2016

Les meilleurs vœux, de l’argent gâché : une constatation du Docteur Sangsue

 

En ce début d’année, c’est la période des vœux.

En ces temps d’économie, en rejoignant mon cabinet, il y a quel que chose qui a attire mon attention, et qui me choque profondément, ce son les affiches où l’on voit fleurir, sur les panneaux publicitaires, des «publicités» nous souhaitant la bonne année.

Ces vœux venant de la part d’organismes publics ou semi publics.

En plus, en cette époque où l’on parle d’écologie, cette démarche est vraiment absurde et inutile.

Que d’argent gâché que l’on aurait pu utiliser à des fins plus utiles.

Que d’arbres abattus pour cette démarche inutile.

Décidément, nous vivons une époque surprenante, où passe avant tout  la « communication », mot pudique pour désigner la publicité.

Cela me fait songer à la série qui passait à la télé «Ma sorcière bien aimée», où le mari (Jean-Pierre Stephens) de l’héroïne (Samantha), est publiciste.

Et ce, dans les années soixante.

30/12/2015

« Plus un chien est grand, plus il fait de grosses grosses crottes » : proverbe chinois. Une des citations préférée du Docteur Sangsue

 


Pardonnez moi d’aborder ce sujet particulièrement délicat qui peu adapté en cette période festive de l’année, période située entre la Noël et le premier de l’an, surnommée trêve des confiseurs.

Cette trêve, ayant, en fait, pour but inavoué, de faire consommer beaucoup pour relancer l’économie.

Cette période de l’année représentant un chiffre très important qui remplit les caisses allant des petits commerçants, mais, aussi, et surtout, des grandes surfaces ; sans oublier, maintenant, celles faîtes sur Internet.

Je vous ai présenté ce long préambule pour m’excuser des propos qui vont suivre.

Ces propos sont apurements de propos écologiques et basés sur, la, si décriée, théorie malthusianisme.

J'ai déjà abordé ce sujet dans mon article "L’évolution écologique de Grandville, sa mutation cosmopolite. Une analyse personnelle du Docteur Sangsue".

La théorie malthusienne repose sur le fait que si une population augmente, cela pose des problèmes sur son alimentation. Ceci ne visant, uniquement, au départ, que l’aspect démographique.

Les détracteurs de cette théorie ont pour argument que l’homme s’adapte toujours à cette croissance (agriculture intensive et découvertes de nouvelles ressources énergétiques). Mais, à mon avis, celle-ci a des limites qui sont, maintenant, atteintes au niveau de la population.

Des propos qui vont à l’encontre de la théorie de la croissance de la population, et, de fait, à la théorie de la décroissance économique.

La théorie de la décroissance économique, nous explique, schématiquement, que cette croissance est, davantage, une source de nuisances que de bienfaits pour l'Homme.

Pur moi, cela retentit directement au niveau écologique.

Le « trou de la couche d’ozone » est directement lié à la croissance de la population qui joue directement sur la croissance économique, bien que celle-ci soit basée, surtout, sur le profit des multinationales.

Si l’on appliquait la théorie de la décroissance, de population, mais, aussi, au niveau économique, on améliorerait assez rapidement la catastrophe écologique qui nous attend immanquablement.

La déflation économique n’aura des effets à cours terme.

La décroissance de population, elle, n’aura d’effets qu’à long terme et ne sera effective, au minimum, qu’à partir d’une génération, soit vingt cinq ans.

Pour ce qui concerne ce dernier cas, les chinois l’ont bien compris en pénalisant la naissance d’un deuxième enfant. Cette relève a demandée plus de temps pour relever l’économie de ce pays, ceci est très schématique car il intervient, surtout, un coût de la main d’œuvre très bas et un nombre d’heures de travail très élevé.

Ma théorie est simple, bien que très schématique : plus une population est importante et à une démographie importante, plus elle pollue, d’autant que la planète terre, elle est inextensible.

Et, pire que cela, avec les méthodes de contraception moderne, nous avons une arme redoutablement efficace pour lutter contre la croissance démographique.

D’où ce proverbe chinois : « Plus un chien est grand, plus il fait de grosses grosses crottes ».

25/12/2015

Piles non fournies

 

 

C'est le lendemain de Noël. Le père Noël est passé dans la nuit.

Les enfants, se lèvent et, impatients, courent au pied du sapin pour ouvrir leur nombreux cadeaux.

Les enfants sont émerveillés par leurs nouveaux jouets électroniques dernier cris dont la télé, avec sa pub, leur en avait donné l'envie.

Les parents, eux, sont beaucoup moins émerveillés.

Premier cadeau, les parents lisent sur la notice : "Piles non fournies" !

Pire, si les parents prévoyants se sont munis de piles "adaptées", cela devient un peu plus difficile car il faut prévoir entre les piles moyennes où les pile fines, sans compter le nombre!

Le cauchemar continue.

Il faut utiliser un petit tournevis cruciforme pour ouvrir le boitier et insérer les piles.

Ils n'en ont pas.

Résultat : les enfants ont des superbes jouets... avec lesquels ils ne peuvent jouer.

Heureusement, un cadeau antédiluvien trône, là, parmi ces jouets électroniques.

Les grands parents on songé à offrir....

Un livre.

 

18/12/2015

Vers la disparition des crèches

Non, je ne parlerai pas, dans cet article, de la disparition des crèches collectives au profit des Nounous privés.

Non, je parle de la disparition inexorable des crèches de Noël dans les églises.

Je n'en veux pour preuve l’anecdote, enfin, si l'on peut parler d’anecdote. Pour moi, je l'ai vécu comme une épouvantable catastrophe.

Pas plus tard que cette après midi, à la sortie de l'école, à la veille des vacances de Noël, j'amène ma fillette voir les crèches de Noël dans une église et la cathédrale de Grandville. L'église est face à l'hôpital central de Grandville l'ancien, hôpital de Grand ville (toujours en activité) complété par un plus nouveau, ce grand tripode comme les architectes savaient les construire dans les années 70.

Cette église est fort pratique lors des enterrements, car il n'y a que la rue à traverser pour passer du Médecin au Curé lors du décès défunt.

J'en reviens à mes moutons. Habituellement, dans l'église s'y trouvait une grande crèche magnifique, un rêve pour les enfants.

J'entre dans cette église elle est sombre, trop sombre. Vous me croirez si vous le voulez... Pas de crèche !

Affreuse déception.

J'amène alors mon bout de chou vers la Cathédrale de Grandville.

Nous entrons, le bout de chou respecte le lieux sacrés en chuchotant., comme je lui en avais fait la recommandation.

Certes, il y a, là, une crèche, mais c'est loin de la crèche d'avant...

Elle est... toute petite.

Cela présage bien de la morosité de l’époque actuelle.

On est même pas capable de remonter le moral des Grandvilliens en apportant un peu de bonheur par un spectacle gratuit et magnifique respectant, de plus, les traditions et permettant à ces malheureux Grandvilliens d'oublier les soucis de la vie quotidienne, mais, et surtout, aussi, de ne plus émerveiller les enfants et les faire rêver.

France ton pays fout le camp !

Il n'y en a plus que pour ce père Noël qui ne sert qu'à faire ventre et ruiner les parents, avec des jouets qui s'accumulent pour, parfois, en plus, n'être que très peu utilisés.

Rien ne compte, de nos jours, que la consommation.

Le fric.

On a tué le rêve au profit de l'argent.

Argent que se font les vendeurs de jouets à grand renfort de "Pub" à la télé.

Et ce père Noël frelaté de 1931 tout rouge avec sa barbe blanche. Il est rouge, le savez vous, tout simplement, car il a été crée de toute pièce, aux Êtats Unis, par la célèbre marque,.. Coca Cola, la bouteille au logo rouge.

10/12/2015

Monsieur tous les cinq mois

 

J’ai, dans ma patientèle, un client dont je n’arrive pas à mémoriser son nom.

Vous allez comprendre pourquoi.

Pas plus tard qu’hier, un fantôme revint, un grand-gros baraqué que je soigne pour hypertension. Ou plutôt qui se soigne lui-même à sa façon.

La dernière fois qu’il a consulté, il me demanda le renouvellement de son traitement, soit un traitement de trois mois.

Mais il rajouta : « pourriez-vous me rajouter deux boites que m’a avancé le pharmacien ? ».

Eh oui, cela faisait… cinq mois que je ne l’avais vu (trois mois et deux fois une boite cela fait cinq mois).

Voila pourquoi je croyais ne plus le revoir et avais mis son dossier dans le classeur des clients que je ne reverrai plus.

 

09/12/2015

Accident vélo versus piéton

 

Çà y est, depuis le temps que je l’attendais, c’est enfin arrivé.

L’autre jour, en rentrant du travail, j’ai assisté à un accident.

Un accident vélo contre piéton.

Je marchais tranquillement, quand, derrière moi, j’entendais un drôle de bruit ; comme une chute de vélo. Effectivement, en me retournant, un vélo et son propriétaire étaient par terre.

Mais il était, visiblement, entré en collision avec un piéton.

Le vélo fou, naturellement, roulait en sens interdit dans une rue où il n’avait rien à faire.

Effectivement, les cyclistes, en ville, ont tous les droits et ne respectent pas le code de la route. Le plus patent étant de cramer les feux rouges. Je passe sous silence quand il circulent sur les trottoirs.

Tenez-vous bien, le piéton demanda au cycliste, « ça va ? ».

Le monde à l’envers vous-dit-je.

Le monde à l’envers.

 

01/12/2015

Enfin, le Docteur Sangsue rempli sa première demande d’entente préalable pour la prescription hypolipémiant

 

 
Cela y est, j’ai rempli mon premier formulaire CERFA de demande d’entente préalable pour la rescription d’un hypolipémiant (un médicament qui fait baisser le taux de cholestérol).

Ce médicament, l’EZETIMIDE (EZETROL*), je ne l’ai prescrit, jusqu’à présent, qu’une seule fois, et ce en deuxième intention pour intolérance aux statines.

Devant la prescription très importante, en première intention, par certains de mes confrères, la Sécurité Sociale, a eu, il faut bien le reconnaitre, raison de n’autoriser la prescription qu’après accord du Médecin Conseil.

En présence de cette malade, je commande, par internet, sur le site de la sécu, quelques formulaires idoines.

Deux jours après, je reçois les imprimés par retour du courrier.

Quelle célérité !

Heureusement, cas exceptionnel, le lendemain de la réception des dits formulaires, une autre patiente se présente pour le même motif.

Je pourrai donc effectuer mon travail, dés réception de l’accord du Médecin Conseil.

Fabuleux, tout marche bien et en plus à une vitesse comme l’éclair.

Catastrophe, le formulaire me revient, avec refus d’acceptation, car j’ai omis de cocher la bonne case.

Jusqu’à présent, tout marchait comme sur des roulettes.

Un grain de sable, une simple case mal cochée…

Et patatras tout s’effondre.


Suite et fin :

Après un coup de fil au Médecin Conseil de la Sécu, celui-ci me dit primo, qu’elle est la bonne case à cocher.Deuzio, l’information suivante : en cas de refus il m’enverra ce refus dans la quinzaine, par contre, en cas d’acceptation, il ne me reverra aucun feuillet, bien que ce formulaire soit un triptyque comprenant un feuillet pour le Médecin Conseil, un feuillet pour moi et un pour le patient.

Cela illustre bien le bon vieil adage : « Qui ne dis mot consent ».

30/11/2015

Conseil de famille

Photo que j'ai prise il y a "quelques années" (8 ans ?) au village ostréicole de l'herbe avant que celui-ci soit transformé en musée "authentique" : "Un décor de cinéma pour de vraies vacances authentiques et préservées !".

 

Le Cap Ferret, plus communément appelé "le Ferret" par les "connaisseurs" friqués est envahis maintenant par toutes les stars du showbiz.

 

27/11/2015

Drapeau en berne

 

 
La manifestation patriotique qu’il nous a été demandé de faire à la suite des attentats du 13 novembre en Île-de-France : hisser le drapeau de la France sur nos balcons, a été moyennement suivie.

Ce qui m’a le plus surpris, c’est le manque de connaissance de la part de ceux qui l’ont fait, de ne pas mettre ces drapeaux en berne.

« Le fait de mettre un drapeau en berne consiste à hisser le drapeau, puis de le baisser à mis hauteur du mât »*.

Ou plus précisément : "La mise en berne consiste à une descente du drapeau à mi-mât ou à un repli du drapeau sur sa hampe par un voile noir."**

L’expression signifie, qu’en signe de deuil, les drapeaux officiels, au lieu de flotter au vent, sont « hissés à mi-drisse ».

"L’origine du mot «berne» est peu claire. Même si l’on est sûr que le sens actuel est hérité du vocabulaire maritime néerlandais. Le mot signifierait bord, ourlet, comme si le drapeau, roulé sur lui-même évoquait un ourlet… "***.

Un drapeau est mis en berne quand il y a un deuil national à la suite de la décision d'un État.

Un peu de culture ne nuis pas.

 

Référence :

 - *Wikipédia : « Drapeau en berne ».

 - **"Guide abrégé des protocoles et des usages"
-   ***Yahoo! Questions Réponses : « Quelle serait l'origine de l'expression : Drapeau en berne ? ».

29/10/2015

A propos du Médecin Référent, un cas vécu par le Docteur Sangsue





Vous n'êtes pas sans savoir qu’il faut passer par la case Médecin Référent avant de consulter un spécialiste. Si ce «parcours de soin» n’est pas respecté, le patient est très mal remboursé par la sécurité sociale.

Le Médecin Traitant devant, ainsi, être le chef d’orchestre de toutes les consultations auprès des spécialistes.

La logique voudrait que, à de très rares exceptions près, le prescripteur soit le Médecin Référents, bien évidement, sur les indications du ou des spécialistes.

Je vois un patient  de soixante cinq ans, celui-ci bénéficiant d’un suivi thérapeutique par trois médecins :

 - Moi, le généraliste, pour Hypertension Artérielle.
 - Un diabétologue pour un Diabète Type II.
 - Un psychiatre pour un trouble anxieux important et un État Dépressif.

Je fais la prescription pour l’Hypertension Artérielle, le diabétologue pour son Diabète et le Psychiatre pour son Trouble Dépressif.

Bonjour le Médecin Référent censé être le chef d’orchestre du système soin.

27/10/2015

A propos du décalage horaire, le changement de l'heure d'été, une anecdote vécue au quotidien par le Docteur Sangsue





Comme vous le savez, dimanche dernier, nous sommes passés de l’heure d’été à l’heure d’hiver.

Un passage fort décrié.

Il n’y a qu’à lire :

 - Mon article : "L'histoire de l'heure d'été/hiver".

 - Et le rapport du sénat : "Opter pour un fuseau horaire, le choix de l’heure".

Ce décalage horaire est absurde, voire nuisible pour l’homme, et surtout les enfants. Tout cela  pour économiser que des "bouts de chandelle" (confer la citation extraite de mon article plus haut).

Je saute du coq à l'âne, et aborde un sujet bien plus nuisible au niveau de la santé.

A propos de ce mot nuisible, je saute du coq à l'âne,ce mot cela me fait penser à un sujet bien plus préoccupant et qui me pourri la vie au quotidien, quand je vais au travail en utilisant les transports en communs.

Je veux parler du tram bondé.

Malheureusement, la ligne que j’utilise, est prise, elle aussi, d'assaut, par une horde d’étudiants s’en allant à la fac.

Il suffit que je j’applique un "décalage horaire" de cinq minutes, pour mon départ, afin de pouvoir profiter d’un trajet acceptable.

Et l’on vous dit : "prenez les transports en commun".

L’on voit bien que ceux qui nous gouvernent ne les prennent jamais.

Je n’en veux pour preuve les mots d’Edouard Balladur, après un bref trajet en métro, : "Il fait chaud". 

18/10/2015

Le catalan, ce champignon commun qui envahis, maintenant, la table des grands chefs Parisiens

Catalan


C'est, l'automne, la saison des champignons.

L'autre jour, en regardant l'émission culinaire du dimanche matin, celle de Petitrenaut, pour ne pas le citer, une émission que, en tant que gastronome averti, que je regarde, pendant que le poulet, la pintade, le canard, le gigot raccourci de mouton ou l'épaule d'agneau rôtissent gentiment au four.

Soi dit en passant, cette émision culte, a connue un grand "passage" à vide. Je dois reconnaître, qu'avec un relookage,elle n'arrive pas vraiment a remonter, entièrement, la pente.

Petitrenaut et son équipe, dans cette tourmente, ont appris qu'il ne fallait pas se cantonner à Paris avec ses grands chefs étoilés.

Ils oublient, encore, les bonnes tables de province qui font de l'excellente cuisine "rustique".

Dans cette émission, je vis un grand chef préparer une recette de champignons.

Il utilisait, dans sa recette, un champignon que je n'ai encore jamais vu, à la télévision, dans les émissions culinaires.

Ce champignon, c'est, de son nom vernaculaire,  le catalan, ou Lactaire Délicieux. Son nom botanique étant Lactarius Dliciosus.

Je me souviens, quand j'étais gamin, j'allais, avec ma mère, tous les samedis, dans la forêt, à la chasse aux champignon. Une balade excitante avec cette fragrance d'humus dans ce cadre magique.

Nous cueillons surtout des bidaous, car point de cèpes là ou nous chassions.

Poussaient, aussi, des catalans et des cèpes de pin.

Tout compte fait, le cèpes étant la Rolls des champignon, j'aimais bien, je l'avoue, en premier, le bidaou, le catalan venant bien après. Un autre champignon que ma mère délissait, allez savoir pourquoi, était le cèpes de pin.

Le bidaou, de nom vernaculaire, par son nom botanique - Tricholoma equestre , est, depuis peu, secoué par une polémique, disant qu'il n'était pas comestible.

Les Médocains ont l'habitude d'en consommer de façon raisonnée, sans aucun problème. Bien évidemment ils ne forcent pas la dose.

Depuis mes pérégrination chasseraises. Une polémique secoue le Bidaou. L'accusant d'être toxique.

Effectivement, à dose assez importante, il peut le devenir.

Dans le milieu familial nous en consommions, tous les dimanches, à la persillade en "sarladaise", en soupe, en sauce voire au barbecue, salé poivré et avec un filet d'huile d'olive, accompagné d'un lapin au four,un pur régal.

Je n'en suis pas mort, sinon je ne vous écrirais pas.

Ce n'est que bien plus tard que me fut donné l'occasion de gôuter au cèpes de pin. Eh bien, il s'en sorti plutôt bien. Je le situe bien avant le catalan.

Si on lit l'article réservé au catalan sur wikipédia, on découvre cette phrase surprenante :

"Comestible apprécié (consommé en grande quantité dans les Landes de Gascogne, notamment dans la préparation des  salmis de palombe ), il est classé, depuis 2001, dans la catégorie des champignons toxiques".

Que ne seraient on pas inventer pour se croire un génie.

Le catalan, ce champignon que je n'aime pas, gustativement parlant...

Et qui, en plus, serait toxique !

Ces chefs là, "inventifs" qui le décline, je dis...

Qu'ils sont toqués.

12/10/2015

Nous n'irons plus au bois chasser les champignons, les sangliers ont vraiment tout mangé

Crédit Photo : FNSEA

Crédit Photo : FNSEA

 


Comme je vous le racontai dans un de mes articles précédant : "La chasse aux champignons".

Cette année, l'automne arrivant, celle-ci se devait d'être prometteuse pour la chasse aux champignons.

Je me rendis donc à l'endroit que j'avais repéré l'an dernier.

Cruelle déception, le sol était tout retourné, les sangliers étaient passés et avaient tout dévasté. Pas l'ombre d'un champignon, naturellement, ils les avaient trouvés à leur goût.

Il restait bien trois catalans et deux cèpes de pins, mais de bidaous, point.

Le pire, le lieux de chasse se trouvait non loin des habitations.

Cela illustre bien mon article "La palombe et le sanglier".

Événement paradoxal, un sanglier égaré fut tué, il n'a pas si longtemps de cela, en plein centre ville de... Grandville.

Les rues de Grandville ne sont plus sûres.