22/03/2019
Une huitre récalcitrante, le passage rocambolesque du Docteur Sangsue aux urgences de la main
Dimanche dernier, je me suis blessé à la base de la face palmaire de l'index gauche en ouvrant une huitre récalcitrante. Sur le moment, me mis à saigner normalement pour ce type de blessure.
Le lendemain, comme la douleur s'accentuait et que mon doigt se mettait à enfler, je me décidais, un peu inquiet à ma diriger vers les urgences de la mains.
Deux hypothèse me venaient à l'esprit : soit une irritation du tendon fléchisseur, soit une infection de la gaine du tendon.
En ancien professionnel de la médecine, je me dirigeai vers un autre hôpital que le CHU et qui assurait un aussi bon service d'urgence de la main. Je savais que, si j'avais été au CHU de la Grande Ville, j'aurais attendu une éternité.
Arrivé aux urgences, j'ai eu beaucoup de chance, il n'y avait personne dans la salle d'attente, je passai donc de suite.
L'infirmière qui m'a reçu, au physique agréable et fort accorte d'ailleurs, après un excellent interrogatoire, me demanda d'enlever mon alliance car, me dit elle, le doigt pouvait enfler. J'obéis bien que je n'en compris pas l'intérêt de faire cela à un autre doigt que celui blessé (premier gag et de taille celui-la !). Elle me fit, alors, un pansement au Dakin (deuxième gag) quel intérêt si ce n'est que me rassurer, alors que je lui avait dit que j'étais médecin. Il est vrai qu'elle ne faisait que suivre les instructions qu' on lui avait données.
Elle me dirigea, vers l'accueil pour remplir les papiers d'admission.
Arrivé à l'accueil, il me fut dit qu'il fallait retourner voir l'infirmière qui devait faire cela (troisième gag).
Comme il m'avait était dit qu'il fallait que je revienne à 16 h pour voir le chirurgien, je m'exécutai.
De retour à 16 h, je m'annonçait à l'interphone. Par chance, il n'y avait qu'une personne avant moi.
Mais de suite l'infirmière m'appela. J'arrivai devant un chirurgien qui, très sur de lui, m'examina et me dit que ce n'était pas méchant et, sans autre forme de procès sans m'expliquer quoi que ce soit et en particulier que le tendon avait été irrité, il me dit "vous avez compris". Il me fit, alors, lui aussi, un pansement au Dakin totalement inutile bien sûr. (quantième gag) car je lui avais dit, aussi, à lui, que j'étais médecin. J'ai horreur d'être pris pour un bredin.
Ce faisait beaucoup de gag.
Mais comme m'a dit ma moitié : "Ne te plaint pas, tu n'a pas attendu".
Il n'aurait plus manquer que ça.
P. S. : Aujourd'hui, vendredi, soit cinq jours après mon accident, j'ai presque entièrement mon index. Pour cela, le chirurgien avait raison. C'est tout ce que je lui demandai (me rassurer en me disant qu'il n'y avait pas d'infection de la gaine du tendon, mais il était inutile de me mettre ce pansement au Dakin que, d'ailleurs, je retirai une fois rentré chez moi).
10:52 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
20/03/2019
Comment le Docteur Sangsue a découvert Louis-Ferdinand Céline
Dans un de mes précédents articles : "Hygiène", j'avais placé une vidéo sur l'inventeur de l'asepsie : Philippe Ignace Semmelweis. Dans le post-scriptum, je parlais de la thèse de Louis Ferdinand Céline : "La Vie et l'œuvre de Philippe Ignace Semmelweis".
Voici comment j'ai découvert Céline
Lors de mes études, je fis un stage d'étudiant hospitalier dans le service de neuroradiologie du Professeur Caillé. C'était le tout début du scanner.
À la Grande Ville, grâce au directeur de l'hôpital de l’époque, fut installé le premier scanner hospitalier de France en 1975.
A l'époque, le scanner ne permettait que l'examen du cerveau. C'est donc, tout naturellement, qu'il atterrit dans le service de neuroradiologie.
Pour la petite histoire, ce scanner tombait très souvent en panne et l'on voyait, régulièrement, les techniciens s’affairer, avec frénésie, dans le service, jusque dans le couloir, pour réparer la bête.
Je me souviendrai toujours, du jour où, lors de l'induction anesthésique pour une artériographie cérébrale, un patient décéda.
Je vis, alors, avec stupeur, le chef du service de neuroradiologie, le Professeur Caillé, faire des allée et venues dans le couloir du service.
C'est assez Inhabituel de voir un chef de service remué, à ce point, par la mort d'un patient.
Puis il revint dans la salle d'examen ou nous étions resté, et, je ne sais comment cela est venu, mais il nous conseilla de lire Céline.
J'achetai le livre. Mais c'était un pavé et je l'ouvris à peine.
Quelques années plus tard, je le repris.
Ce fut un choc.
Je le dévorai subjugué par son écriture simple et son style. Un style réaliste, violent, désabusé, un peu cynique. Céline ne se faisait aucune illusions sur la vie, la mort et l'humanité.
On pourra dire ce que l'on voudra sur cet auteur dit sulfureux à cause de ses écrits anti sémites, certes, il commis, alors, une erreur monumentale avec de tels écrits, mais, indéniablement, cet homme est un génie.
C'est la première fois que je compris vraiment ce qu'était le style d'un écrivain.
Céline est mort en 1961.
Sa maison de Meudon et ses derniers écrits ont été détruits, dans un incendie, en 1968.
Une autre formule à l'emporte pièce dans cette vidéo : "Je travaille et les autres foutent rien".
Un lien : Le petit Célinien.
09:18 Publié dans Culture, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le site du jour, Livre, Loisirs, Médecine, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
13/03/2019
Hygiène
L'autre jour, en allant acheter, pour le quatre heure de ma fille, deux cookies et deux chocolatines, les Parisiens appellent cela des pains au chocolat, (je fais des provisions que je stocke au congélateur) J'observai une chose choquante.
La personne qui servait les pains et autres viennoiseries, portait des gants par mesure d'hygiène, .
Jusque là rien d'anormal.
Cependant, en l'observant taper la note sur le clavier tactile, je le vis taper, allègrement, celle-ci avec sa main gantée.
Un clavier est un instrument hyper contaminé.
Pour l'hygiène, tu repassera !
1847 - Semmelweis et l’asepsie
P. S. : Pour La vie et l'œuvre de Semmelweis reportez vous à Wikipédia.
Louis Ferdinand Céline en fit sa Thèse de Médecine : "La Vie et l'Œuvre de Philippe Ignace Semmelweis". Dans cette these, on retrouve, déjà, le style Célinien du "Voyage".
09:17 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, Le mot du jour, Livre, Médecine, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
06/03/2019
Posologies
Ma fille est atteinte d'une maladie asthmatique.
Dernièrement, ma moitié et moi nous nous sommes attrapés une méchante crève. Il a fallu un mois pour nous en remettre.
Ma fille en a profité pour décompenser sa maladie asthmatique.
Oh, elle a un asthme léger qui se traduit par de la toux sèche, surtout la nuit, uniquement les mois d'hiver.
Il est vrai que la pollution de l'air n'arrange pas les choses. Mais avec le traitement de fond elle n'a pas de symptomatologie.
Un traitement corticoïde s'imposait.
Je l'amenai chez le généraliste qui prescrit de la PREDNISOLONE 20 mg à raison d'1 cp le matin.
Traitement insuffisant, elle continua de tousser.
Or il se trouve qu'une semaine plus tard, elle avait rendez-vous avec son Pneumo Pédiatre qui augmenta la posologie à 1 cp et demi.
Elle continua de tousser.
Excédé, je cherchai un article sur Internet concernant la maladie Asthmatique chez l'enfant. Dans cet article de référence d'un CHU était préconisé, en traitement d'attaque, une posologie d'1 à 2 mg Kg. Ma fille pesant 30 Kg on en arrivait à une posologie de 30 à 60 mg par jour.
Je passai donc à 60 mg soit 3 cp à 20 mg.
Que croyez vous qu'il arriva ?
Deux jour après ma fille ne toussait plus. Il me fallu donc continuer le traitement une semaine.
La plaisanterie avait durée plus de 15 jours. Il me fallu donc faire une posologie dégressive du PREDNISOLONE pour arrêter le traitement.
Merci mes chers confrères.
Moralité, on est jamais si bien servi que par soi même.
08:59 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (2)
27/12/2018
Vive l’Écologie !
On parle, actuellement, d'écologie.
C'est vrai, notre planète terre est plus qu'en danger.
La terre tape, déjà, dans son capital écologique au mois d'août !
A ce propos, je vais vous narrer une petite histoire fort intéressante.
La boulange "New Style" où je m'approvisionne, fait de pain chaud à tout heure. Pas pour que le client ait le privilège d'avoir, toujours, le pain chaud, non cela leur permet de travailler en flux tendu et, ainsi, de ne pas perdre de la matière première.
Or, quand le pain est tranché est qu'il est chaud, mis au congélateur, une fois décongelé, les tranches collent, mais collent vraiment.
On me mettait le pain dans une poche en pastique jusqu'au jours j'eus l'idée de demander à ce que l'on mette mon pain dans une poche en papier. en effet, je pensais que, comme cela, en laissant la poche ouverte, le pain aurai le temps d'évacuer son eau, et qu'ainsi, les tranches ne colleraient plu.
Et, croyez moi si vous voulez, cela a marché.
Le fait d'utiliser une poche en papier plutôt qu'une poche en plastique est plus rationnel et plus écologique.
Vive l’Écologie !
C'est ce que l'on appelle joindre l'utile à l'agréable.
Origami - sachet en papier
12:25 Publié dans Bricolage, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Santé, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
23/12/2018
La recette de la lessive écolo du Docteur Sangsue
Ma tendre et douce s'est mis à l'écologie. Elle fait elle même ses produits ménagers mais aussi... ses cosmétiques.
Je vais vous livrer, dans cet article, sa recette de lessive bio.
C'est une véritable potion magique.
Coût : 2 € (oui vous ne rêvez pas !).
Préparation : 15 min.
Ingrédients pour un litre de lessive :
- 1 l d'eau
- 200 g de savon de Marseille en paillette
- 1 cuill à soupe de cristaux de soude
- 200 g de savon noir liquide
- 1 cuill à soupe de bicarbonate de soude
- 10 à 20 gouttes d'huile essentielle de lavande, pin citron, pamplemousse ou menthe. Selon vos préférences.
Matériel :
- Cocotte
- Bidon de 2 l de lessive vide
- Grande cuillère
- Balance de cuisine
Préparation :
Dans une cocotte minute mélangez tous les ingrédients sauf l'huile essentielle et portez à ébullition en mélangeant bien.
Versez la préparation une fois tiède dans votre vieille bouteille de lessive et rajoutez l'huile essentielle.
Versez le produit dans un vieille bouteille de lessive liquide.
Secouez bien.
Secouez avant chaque utilisation.
Un conseil : ne remplissez pas à fond la bouteille de façon à pouvoir secouer la lessive.
Outre le fait que cette lessive soit écolo donc sans aucun impact sur la santé (notamment allergique). Elle ne contient que des produits naturels. Y compris l'odeur.
Un autre avantage non négligeable, son coût !
L'essayer c'est l'adopter. A condition que vous aimiez les préparations chimiques.
Coluche - La publicité
15:01 Publié dans Bricolage, Cuisine, Ecologie, Economie, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
21/12/2018
La Grande Ville, ville propre
Pour agrandir, cliquez sur l'image.
J'habite à la Grande Ville.
La qualité de vie se détériore à la Grande Ville. Reportez vous à mes deux articles précédants :
- "La verrue".
- "Guirlandes de Noël et individualisme".
J'habite à la Grande Ville, et, parfois, j'avoue avoir honte d'y résider.
Depuis plusieurs jours, déjà, en effectuant ma ballade hygiénique matinale pour maintenir ma forme (j'adore marcher, c'est mon jogging à moi), je tombai, régulièrement, sur un spectacle répugnant.
Une rangée de poubelles envahissant le trottoir.
Horrifié, j'immortalisai ce spectacle désolant en le photographiant. Remarquez, sur la photographie, ce jour là, une poubelle qui, bloquant le trottoir, m'obligea à descendre sur la chaussée.
Mais, en prenant la photo, je me remarquai que l'on m'observais.
Et bien, croyez moi si vous voulez, mais, dès le lendemain, ce triste spectacle disparu.
Comme quoi le civisme ne tient qu'a une photographie.
00:33 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire, Honte, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
07/12/2018
La recette du jour
Pour faire suite à mon précédant article "Velouté de carotte pomme de terre à la cocotte minute façon Docteur Sangsue" et en réponse au commentaire d'alain, voici une recette de pudding plutôt élaborée et bien plus décapante que la recette du Gloubi-Boulga de Casimir.
Le Pudding à l'Arsenic (1968)
12:11 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Humour, Loisirs, Santé, Shopping, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
16/11/2018
Déshabiller Pierre pour habiller Paul
Les points de blocage des "Gilets Jaunes" le 17 novembre (capture d'écran L'Internaute)
Cette maxime : "Déshabiller Pierre pour habiller Paul" peut elle s'adapte à l'augmentation de la taxe sur les carburants ?
Cette maxime signifie payer ses dettes en en faisant de nouvelles ou, encore, prendre à l'un pour donner à l'autre.
Pas plus tard que mercredi dernier, je regardai, à la télévision, l'émission sur les questions au gouvernement.
Eh oui, en bon citoyen, cela m'arrive.
Ce genre d'émissions est parfois très instructif voire passionnant.
Une question d'actualité, une question brûlante, touche à la transition écologique. Elle pose question a propos de la hausse de la taxe sur les carburants a des fins écologiques.
Cette hausse provoque un tollé, une révolte, une fronde de la population Française.
Cela fait beaucoup trop après la hausse de la CSG.
C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase* !
La manifestation des "Gilets jaunes" le samedi 17 novembre prochain en est la cristallisation.
Allons nous avoir un nouveau nouveau mai 68 ?
Un novembre 18 ?
Cette manifestation aura t elle une suite amenant à la chienlit (mot cité, à l'époque, par le Général de Gaulle, dans son discours du 24 mai).
Mais, c'est le cas de le dire, nous ne sommes pas en mai, mais en novembre.
Et, en novembre, il fait froid !
C'est un sérieux handicap pour une manifestation durable.
Comme quoi, les réformes impopulaires, il faut les faire à la froidure
En effet, deux grandes manifestations, a succès, eurent lieu par temps chauds : la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 et mai 68.
Mais revenons en à cette émission
Lors de cette émission, un député, dépité, émis une théorie séduisante.
Il demandait si la hausse sur les carburants, qui est a peu près la même que la suppression de la taxe d'habitation pour une certaine tranche de la population, était une réalité ou une pure coïncidence.
Réalité, hasard, coïncidence ou nécessité.
Si cela concerne la réalité et la nécessité, lisez mon article tragi-comique : "L'imprimante, l'augmentation de la CSG et celle de la taxe sur les carburants".
"Déshabiller Pierre pour habiller Paul" ?
Y a-t-il une imposture ?
Seule la réponse est dans la tête de nos dirigeants : Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre et Monsieur le Ministre de la Transition écologique et solidaire. Pour n'en citer que quelques uns.
*Pour prendre conscience du désarroi du peuple Français, et sans tomber dans la démagogie, comme le dit Monsieur Macron, je vous renvoie à la première vidéo de mon article: "La taxe sur les carburants et la CSG".
Dans cette vidéo, si vous l'écoutez bien, à la fin du premier tiers, vous allez entendre ça :
Question de Monsieur le Président Macron : "mais qui vous a baissé" ?
Réponse de la Dame : "Mais c'est vous le peuple, c'est vous qui gérez".
12:24 Publié dans Actualité, Citation, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Mots, Politique, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
26/10/2018
Malade tu ne tomberas point
Dernièrement, Le maire d'une petite commune des Landes vient de prendre un arrêté pour le moins surprenant. En effet, celui-ci interdit, à ses administrés, de tomber malade.
Bien sûr, cet arrêté, pour le moins farfelu, se voulait être un coup de pub sur le fait que sa commune était un désert médical. Et cela marcha puisque, en m'habillant, un marin, j'entendis la nouvelle à la radio.
Cette petite commune dont la spécialité est la salade landaise c'est Ychoux pour ne pas la nommer.
Pour l'anecdote, autrefois, dans cette commune, comme dans beaucoup de commune Landaises, il y avait une forge pour la bonne et simple raison que celle-ci était chauffé grâce à la tourbe que l'on trouve dans la région.
Quand j'étais en activité, une de mes patientes sur les conseil d'une de ses amis vint me voir depuis Ychoux, pour un État Dépressif Majeur (EDM) suite à un licenciement abusif par son administration.
Elle venait ma voir de loin moi dont mon Cabinet Médical était implanté dans la banlieue de la Grande ville.
Je parlai de la triste histoire de cette patiente à ma femme qui avait passé, avec succès, pour son travail, un DESS de Droit Administratif. Celle-ci me conseilla que cette patiente prenne un avocat pour poursuive son administration devant le Tribunal Administratif. Elle le fit et gagna son procès.
Ce fait divers comique crée par le Maire d'Ychoux me replongea, avec un peu de nostalgie, dans mon passé
Une sorte de madeleine de Proust.
Le Malade Imaginaire - Molière - 1673
Ouverture du Prologue du Malade Imaginaire - Marc Antoine Charpentier
03:14 Publié dans Anecdote, Culture, Humour, La pensée du jour, Médecine, Musique, Politique, Potins, Pub, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
27/09/2018
Le zona : Docteur Sangsue contre guérisseur
Zona intercostal
Un Patient de 60 ans vient me voir car il a des boutons me dit-il
Ces "boutons" : c'est un Zona.
Un Zona intercostal.
Il est, pratiquement toujours unilatéral.
C'est évident.
Pourquoi intercostal ?
Le zona suit les aires de la peau innervées par les fibres sensitives: les dermatomes.
Dans ce cas, le dermatome suit les côtes.
Au delà de 50 ans, il est impératif de donner, dans les 72 heures, un traitement antiviral (le ZELITREX* en l'occurrence) pour éviter les douleurs post zostériennes (douleurs neuropathiques). Des douleurs qui peuvent être très invalidantes.
Maintenant, il existe un vaccin très efficace : le ZOSTAVAX* indiqué dans la prévention du zona et des douleurs post-zostériennes (NPZ). Ce Vaccin est remboursé par l'assurance maladie pour la vaccination contre le zona des adultes âgés de 65 ans à 79 ans avec un schéma vaccinal à une dose.
Or, il se trouve que, quelques jours plus tard, je le croise dans le hall de la résidence où j'exerce mon misérable métier de pauvre petit Médecin Généraliste de quartier des banlieues.
Il me dit qu'il a été voir un guérisseur.
On ne saura pas qui de moi ou du guérisseur aura été efficace.
En tout cas, pour lui, le vainqueur...
C'est le...
GUÉRISSEUR !
10:02 Publié dans Anecdote, Honte, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
11/09/2018
Les totos
Quand j'exerçais, je fus surpris, lors d'une visite, par deux images érotiques de part et d'autre du lit conjugal.
C'est bien la première fois que je voyais cela.
C'était un couple, apparemment parfait. Tous les deux avaient un physique agréable.
Tout baignait.
Monsieur était représentant de commerce
Jusqu'à ce qu'un soir, Madame m'appelle : "Mon mari a de drôles de petites bêtes".
Cela sentait le morpion à plein nez.
Effectivement, arrivé sur les lieux, Madame me montre une petite bête sur un miroir.
Madame de me demander naïvement : "D'où cela peut-il venir".
Et moi de lui répondre : "Oh vous savez, cela ça vient".
Comme quoi, il faut se méfier des apparences. Les images érotiques en question cachaient, peut-être, une carence et une frustration sexuelle.
De profundis , Morpionibus
P.S. : Le toto est le nom populaire désignant le poux.
P.P.S. : La meilleure arme contre l'éradication du morpion est... le rasage des poils pubiens. Avis aux amateurs.
20:46 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Médecine, Musique, Santé, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
05/08/2018
Le flan à la vanille
J'ai soigné mon entourage : ma famille, passe encore, mais, ce qui plus rédhibitoire, mes amis.
Ma famille passe encore, j'ai toujours eu une certaine méfiance vis à vis des qualités professionnelles de mes confrères. Quand au secret médical, quoi que l'on dise, il n'existe pas.
Ce serait à refaire, je ne le ferait plus et, d'ailleurs, je ne le conseille pas.
Au début de mon installation, j'ai donc soigné la grand-mère de mon beau frère.
Elle avait quatre vingt cinq ans. A son âge, elle faisait ses courses le matin et, ensuite, faisait sa cuisine.
Elle était fleuriste et son magasin était dans sa maison. Sa maison jouxtait le cimetière.
Sa meilleure copine était gazonière (elle entretenait les tombeaux). Elle se disputaient parfois violemment mais se rabibochaient tout temps.
C'était une femme droite et brut de décoffrage. C'était une femme de devoir. Il faut dire qu'elle avait eu une enfance rude. En effet elle était la deuxième d'une fratrie de 9 enfants. L’aîné étant un garçon, Ce fût elle qui éleva ses frères et sœurs, comme c'était le cas, à l'époque, dans le milieu ouvriers.
En tout début de mon installation, je soignai donc, elle qui n'avait jamais été malade et n'avait jamais vu de médecin.
Un jour, elle fut prise d'une Hémoptysie (elle cracha du sang).
Une Hémoptysie a comme étiologie deux affections : la Tuberculose et le Cancer du poumon.
Comme elle n'avait jamais fumé et avait fait, dans sa jeunesse, une primo infection tuberculeuse (un début de Tuberculose spontanément résolutif) le correspondant interniste à qui je l'adressai la traita pour une Tuberculose d'autant que l'image radiologique pouvait être évocatrice.
Le traitement par antibiotique de la Tuberculose est très long, il dure six mois.
Au bout de trois mois de traitement sans résultat, une radio des poumons montra une grosse "pêche". C'était un Cancer du poumon.
Rapidement, elle développa des métastases osseuse. Ce type de métastases est particulièrement douloureux. Elle fut donc mises sous morphine. Elle eut, alors des hallucinations dues à la morphine. Elle voyait, à la fenêtre, son mari décédé depuis longtemps d'un Cancer de l'Œsophage.
Devant l'aggravation de son état, elle fut hospitalisée et développa, très rapidement, des escarres talonnières.
Deux jours avant sa mort, elle me dit, heureuse : "A midi, j'ai mangé un flan à la vanille, qu'est-ce qu'il était bon".
23:07 Publié dans Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Médecine, Santé | Lien permanent | Commentaires (0)
23/07/2018
Il rend service
Du temps où j'étais en active, nous nous réunions, assez souvent, avec les confrères de l'Amicale. C'était pour des séances de Formation Médicale Continue (F.M.C.).
Nous étions un petit groupe de quatre, nous étions inséparables.
Le plus âgé d'entre nous, notre maître à penser, un excellent médecin (comme nous tous d'ailleurs) était doué d'une intelligence nettement au dessus de la moyenne, il avait une humanité incomparable. et ne manquait pas d'humour, c'est ce qui faisait, d'ailleurs, tout son charme.
Un jour, lors d'une F.M.C., il eut cette formule féroce, à l'emporte pièce, concernant un confrère spécialiste : "Il rend service".
Comprenne qui pourra.
16:29 Publié dans Humour, La pensée du jour, Médecine, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (2)
12/06/2018
La nouvelle Médecine
Cet article fait suite à un autre intitulé "Infarctus et covoiturage".
Désormais, mes notes médicales passent par des anecdotes touchant mes proches ou des gens que je connais de près ou de loin.
C'est peut-être cela qui explique la désaffection à l'égard de mon Blog.
Snif.
Mais revenons aux choses sérieuses.
Dernièrement, un de mes amis avait ses Gamma GT élevées.
Non, il n'abusait pas de la dive bouteille (d'autant que ses CDT étaient normales).
Mais, il était épileptique et était très bien équilibré par un médicament anticonvulsivant.
Il se trouve que ce médicament "lèche" le foie.
La question se posait de savoir si l'on pouvait poursuivre cette médication.
Le médecin spécialiste, le Neurologue en l'occurrence, soi dit en passant, sans passer par la case Médecin Référent fit une lettre au patient pour un Hépatologue de la Grande Ville.
Le patient voulant prendre rendez-vous téléphona dans le service et après le classique taper 1 ou 2 ou 3, se retrouva sur un répondeur lui donnant les heure d'ouverture du secrétariat.
A l'heure dite, enfin, la secrétaire lui dit qu'il fallait envoyer un mail enjoignant le scan de la lettre du Médecin.
Ce qu'il fit.
Au bout d'un certain temps, n'ayant aucune réponse, il demanda des nouvelles par mail.
On lui répondis qu'il allait recevoir une convocation pour un Fibroscan. Puis qu'il aurait une consultation avec l'Hépatologue.
Il passa donc son Fibroscan et au décours de cet examen, il lui fut dit que l'on enverrait les résultats à son Neurologue (quid du Référent, on ne lui demanda pas ses coordonnées).
On lui remettre une feuille avec le résultat incompréhensible de celui-ci, mais avec un gros chiffre mis en évidence.
Le patient de se précipiter, illico, sur Internet pour essayer de décrypter l'énigme.
Heureusement, le résultat n'était pas catastrophique, mais il fallait attendre la consultation de l'Hépatologue.
De consultation avec l'Hépatologue, point de nouvelle.
Puis un mois plus tard, coup de fil du secrétariat lui disant qu'il avait une convocation dans... CINQ mois !
Certes cela confirmait, s'il en était, le patient s'en doutait, de l'absence de gravité de la situation.
Mais...
C'est cela la nouvelle médecine.
Une Médecine plus rentable ?
Liée au sous effectif ?
En tout cas, une Médecine totalement inhumaine.
15:29 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
31/05/2018
Le remboursement des actes de décès par la Sécurité Sociale, quelques réflexions du Docteur Sangsue
Quand j'exerçai mon activité de Médecin Généraliste, il m'est arrivé de faire des constats de décès.
Je relate cette période de ma vie de Médecin Généraliste de quartier dans ses articles :
- De 2011 : "Médecin d'Etat Civil".
- Et de 2014 : "Médecin d’État Civil Adjoint à la Mairie".
A l'époque, je faisait deux type de constats de décès. Pour tout les constats de décès, que je les faisait en tant que Médecin d’État Civil.je percevait un émolument de la Mairie. Mais il m'arrivait, exceptionnellement, d'en faite à titre privé.
Mais pour ceux effectués à titre privé il en était tout autrement. Ceux-ci n'étaient pas remboursés par la Sécurité Sociale. En pleine nuit, c'était plutôt gênant.
Ne le sachant pas, le premier constat de décès que j'établis se déroula de la façon suivante :
Coup de fil de la Sécu : "La visite étais-elle pour le constat de décès ?". "Oui" répondis je. Réponse laconique de la Dame de la Sécu : "Alors vous ne serez pas payé".
Pour le prochain constat de décès de ce type, je mis au point la stratégie suivante : je demandai à la maison de retraite de faire passer le message à la famille ou à la famille elle même comme quoi j’étais passé avant le décès. Cette stratégie paya au sens propre comme au sens figuré.
Depuis, les choses ont bien changées.
Je n'en veux pour preuve le mail que j'ai reçus, tout récemment, du syndicat des Médecins Généraliste, la CSMF :
"Lorsqu'un médecin établit un certificat de décès au domicile d'un patient ou en EHPAD, il peut percevoir un forfait de 100 euros brut de la part de la Caisse... à condition de remplir certains critères bien trop restrictifs pour la CSMF".
Et même la CSMF en demande plus !
Jean Lassalle* - premier enterrement en tant que Maire
*maire de Lourdios-Ichère de 1977 à 2017 et député depuis 2002.
P.S. : Critères actuels de remboursement des actes de décès.
18:05 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
23/04/2018
Infarctus et covoiturage
Il n'y a pas si longtemps de cela, un de mes meilleurs amis a fait un infarctus du myocarde.
Il a ressenti, chez lui, une douleur thoracique intense, en barre, irradiant vers le bras gauche. Bref un tableau clinique typique d'un infarctus du myocarde.
Pourtant, sur le coup, sidéré par l'émotion, il ne se posa pas la question de savoir ce qu'il pouvait bien lui arriver.
Sur ses entrefaites, sa femme rentre à la maison. Devant sa souffrance, elle appelle, tout naturellement, le SAMU.
Celui-ci lui envoi un médecin d'SOS Médecins.
Devant ce patient, il lui dit d'aller à l'hôpital cardiologique de la Grande Ville.
C'est tout.
Il n'appelle même pas les pompiers, ni même, au pire, une ambulance.
Voila donc sa femme qui l'amène au cardiologique.
Arrivé sur les lieu, l'interne le "dispute" d'avoir été conduit de cette façon là.
Un covoiturage pathétique.
09:38 Publié dans Anecdote, Honte, Médecine, Santé, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (11)
11/04/2018
Un an après - suite
J'ai déjà écris, en son temps, un article qui contai, un an après ma cessation d'activité suite à ma retraite bien méritée, l'anecdote d'un patient qui me réclamait son dossier médical.
0r il se trouve que, pas plus tard qu'hier, je reçois une lettre du Conseil de l'Ordre.
Intrigué, je l'ouvre.
Et, à ma profonde stupéfaction, il m'est demandé, par un de mes patients, de lui restituer son dossier médical.
Est joint son mail.
Dans celui-ci, une phrase me fait sourire : celui-ci se soucie de savoir si je suis décédé.
Un an après passer par l'Ordre, un record !
10:42 Publié dans Honte, Humour, Médecine, Santé | Lien permanent | Commentaires (3)
21/02/2018
Sourde, muette et... aveugle
L'autre jour, en revenant du conservatoire de Région, avec ma fille, Je me retrouvais, dans le tram avec deux personnes sourdes et muettes (cela va de pair ; les sourds n'ayant pas le retour son, sont "muette", enfin ils ont beaucoup de mal à se faire entendre avec les sons qu'ils émettent. C'est pour cela qu'a été inventé le langage des signes par l'abbé de l'Epée.
Non seulement ils communiquaient dans leur langues, mais l'un montrait à l'autre une vidéo sur son Smartphone.
Cette scène peu commune me fit songer à deux patient que je recevait en consultation. L'un était sourd muet. L'autre aussi. Cela est courant chez les sourds et muet, car, se rencontrant dans leurs écoles, ils se marient entre eux, d'autant qu'il ont le même handicap.
Jusque là rien tout cela est tout à fait normal si ce n'ait que madame, outre sa surdi-mutité était... aveugle.
Elle était atteint d'un syndrome d'Usher.
Ils donnèrent lieu a un enfant qui n'était atteint d'aucune pathologie en dépit de la maladie de cette pathologie.
Ils communiquaient entre eux avec un langage un peu particulier, lui lui écrivant dans la main.
Pour communiquer avec eux, je passait par lui en écrivant sur un bout de papier. J'avais bien essayé Word, mais cela n'était pas pratique ca il fallait, à chaque fois, que je tourne l'écran car, je ne sais pas "taper à la machine". J'ai vite arrêté cette méthode pour en revenir a à l'ancienne.
Cela donnait une scène un peut surréaliste.
Or, il se trouve, qu'une fois, il me l'amène car il me dit, enfin il m écrit plus tôt, qu'elle est très fatiguée.
Ne pouvant que défilement causer avec elle pour avoir de plus autre renseignements séméologiques, je me retrouvait dans le cas de la Médecine vétérinaire. Excuser moi mes termes, mais on peut dire qu'il était dans le rôle du maître et qu'il amenait son animal de compagnie car il se trouvait malade.
Je décidait donc de débroussailler le terrain, remarquez je l'aurait fait quand même, un bilan biologique assez poussé.
Le résultat fut sans appel, elle avait une anémie du feu de dieu.
Comme elle était en péri ménopause, je lui demandais si elle n'avait pas des règles abondantes. Il me confirma ça de suite. Pourquoi ne me l'avait il pas dit cela plus tôt !
Après lui avoir donné un traitement avec du fer, vu l'abondance de ses perte, je l'adressait à un gynécologue.
Celui-ci eut bien de la chance d'avoir diagnostic tout cuit qui lui était fourni par la lecture de ma lettre.
C'est ce que nous appelons, entre nous, une histoire de chasse.
En l'occurrence, dans ce cas, c'est à la pêche qu'il m'a fallu aller aux renseignements.
00:56 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Science | Lien permanent | Commentaires (11)
25/01/2018
La médecine d'aujourd'hui comparée à celle du Docteur Sangsue du temps de son exercice professionnel
Comme je suis à la retraite, il a bien fallu que me trouve, rapidement un Médecin Référent.
Sur les conseils d'un ami, j'allai voir en consultation ce Médecin là car, comme me l'avais dit, il prend de nouveaux patients.
Il était loin, très loin (il fallait faire, pour y aller, une correspondance entre deux tram, mais c'était pour la bonne cause.
Car il m'en fallait un Médecin Référent à tout prix.
Or, il se trouve qu'il y a quelques jours, je fus atteint d'une sinusite maxillaire gauche rebelle. Je téléphonais à un cabinet de groupe de deux femmes. Il me fut répondu : "aucun de ces Médecins ne prennent de nouveaux patients".
Je téléphonai donc, à un autre cabinet Médical, aussi, près de chez moi. Il était tenu, aussi, par une femme.
Il me fut répondu : "Je n'ai qu'un rendez-vous disponible que dans six jours".
Au bout de deux jours les écoulements furent moins verts mais étaient aussi épais, tout comme les crachats, excusez moi de cette précision peu ragoûtante.
Dans le temps, je donnai, dans les sinusite, un antibiotique plus un corticoïde, celui-ci à visée anti inflammatoire.
Comme j'avais sous la main, du BI-PROFENID*, un anti inflammatoire pur, je le pris.
Deux jours après j'étai guéri.
Etais-un bon Médecin dans le temps ?
Je téléphonai, donc, pour annuler le rendez-vous.
Bientôt, il n'y aura qu'une solution, à Grandville, aller au cabinet de consultation d'SOS Médecin. En effet, depuis déjà pas mal de temps, SOS Médecins au lieu d'assurer les visites ont ouvert un cabinet de consultation avec une flopée de Médecin.
Comme il est loin le temps ou j'avais des consultations tous les jours.
En temps que Médecin en fin de carrière, Je n'étai plus qu'un dinosaure.
Et maintenant, je suis terrassé par la nouvelle génération.
11:03 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)