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27/10/2015

A propos du décalage horaire, le changement de l'heure d'été, une anecdote vécue au quotidien par le Docteur Sangsue





Comme vous le savez, dimanche dernier, nous sommes passés de l’heure d’été à l’heure d’hiver.

Un passage fort décrié.

Il n’y a qu’à lire :

 - Mon article : "L'histoire de l'heure d'été/hiver".

 - Et le rapport du sénat : "Opter pour un fuseau horaire, le choix de l’heure".

Ce décalage horaire est absurde, voire nuisible pour l’homme, et surtout les enfants. Tout cela  pour économiser que des "bouts de chandelle" (confer la citation extraite de mon article plus haut).

Je saute du coq à l'âne, et aborde un sujet bien plus nuisible au niveau de la santé.

A propos de ce mot nuisible, je saute du coq à l'âne,ce mot cela me fait penser à un sujet bien plus préoccupant et qui me pourri la vie au quotidien, quand je vais au travail en utilisant les transports en communs.

Je veux parler du tram bondé.

Malheureusement, la ligne que j’utilise, est prise, elle aussi, d'assaut, par une horde d’étudiants s’en allant à la fac.

Il suffit que je j’applique un "décalage horaire" de cinq minutes, pour mon départ, afin de pouvoir profiter d’un trajet acceptable.

Et l’on vous dit : "prenez les transports en commun".

L’on voit bien que ceux qui nous gouvernent ne les prennent jamais.

Je n’en veux pour preuve les mots d’Edouard Balladur, après un bref trajet en métro, : "Il fait chaud". 

18/10/2015

Le catalan, ce champignon commun qui envahis, maintenant, la table des grands chefs Parisiens

Catalan


C'est, l'automne, la saison des champignons.

L'autre jour, en regardant l'émission culinaire du dimanche matin, celle de Petitrenaut, pour ne pas le citer, une émission que, en tant que gastronome averti, que je regarde, pendant que le poulet, la pintade, le canard, le gigot raccourci de mouton ou l'épaule d'agneau rôtissent gentiment au four.

Soi dit en passant, cette émision culte, a connue un grand "passage" à vide. Je dois reconnaître, qu'avec un relookage,elle n'arrive pas vraiment a remonter, entièrement, la pente.

Petitrenaut et son équipe, dans cette tourmente, ont appris qu'il ne fallait pas se cantonner à Paris avec ses grands chefs étoilés.

Ils oublient, encore, les bonnes tables de province qui font de l'excellente cuisine "rustique".

Dans cette émission, je vis un grand chef préparer une recette de champignons.

Il utilisait, dans sa recette, un champignon que je n'ai encore jamais vu, à la télévision, dans les émissions culinaires.

Ce champignon, c'est, de son nom vernaculaire,  le catalan, ou Lactaire Délicieux. Son nom botanique étant Lactarius Dliciosus.

Je me souviens, quand j'étais gamin, j'allais, avec ma mère, tous les samedis, dans la forêt, à la chasse aux champignon. Une balade excitante avec cette fragrance d'humus dans ce cadre magique.

Nous cueillons surtout des bidaous, car point de cèpes là ou nous chassions.

Poussaient, aussi, des catalans et des cèpes de pin.

Tout compte fait, le cèpes étant la Rolls des champignon, j'aimais bien, je l'avoue, en premier, le bidaou, le catalan venant bien après. Un autre champignon que ma mère délissait, allez savoir pourquoi, était le cèpes de pin.

Le bidaou, de nom vernaculaire, par son nom botanique - Tricholoma equestre , est, depuis peu, secoué par une polémique, disant qu'il n'était pas comestible.

Les Médocains ont l'habitude d'en consommer de façon raisonnée, sans aucun problème. Bien évidemment ils ne forcent pas la dose.

Depuis mes pérégrination chasseraises. Une polémique secoue le Bidaou. L'accusant d'être toxique.

Effectivement, à dose assez importante, il peut le devenir.

Dans le milieu familial nous en consommions, tous les dimanches, à la persillade en "sarladaise", en soupe, en sauce voire au barbecue, salé poivré et avec un filet d'huile d'olive, accompagné d'un lapin au four,un pur régal.

Je n'en suis pas mort, sinon je ne vous écrirais pas.

Ce n'est que bien plus tard que me fut donné l'occasion de gôuter au cèpes de pin. Eh bien, il s'en sorti plutôt bien. Je le situe bien avant le catalan.

Si on lit l'article réservé au catalan sur wikipédia, on découvre cette phrase surprenante :

"Comestible apprécié (consommé en grande quantité dans les Landes de Gascogne, notamment dans la préparation des  salmis de palombe ), il est classé, depuis 2001, dans la catégorie des champignons toxiques".

Que ne seraient on pas inventer pour se croire un génie.

Le catalan, ce champignon que je n'aime pas, gustativement parlant...

Et qui, en plus, serait toxique !

Ces chefs là, "inventifs" qui le décline, je dis...

Qu'ils sont toqués.

13/10/2015

Fenêtre close

Salvador Dali - "Jeune fille à la fenêtre" - 1925
Huile sur toile - 108 x 77 cm




En se baladant dans Grandville, on peut observer une chose étrange.

En se baladant dans Grandville, parfois, certaines fenêtres sont murées.

Quel est l’intérêt ?

La réponse est toute simple, pour des raisons fiscales.

Un petit malin avait inventé une taxe sur les fenêtres. Il n’avait rien inventé et avait fait une version moderne de l’antique impôt des Romains, l’ostiarium.

Cela n’avait pas trainé, certaines fenêtres furent obturées.

Cette taxe fut abandonnée pour des raisons d’hygiène d’autant plus qu’elle rapportait peu.

Certaine fenêtres s’adornèrent, alors, de peintures en trompe l’œil.

Je vous renvoi à un de mes articles : « Trompe l’œil : Salvador Dali - "Jeune fille à la fenêtre" ».

Si l’argent n’as pas d’odeur*, elle n’a pas de lumière, non plus.



*L’empereur romain Vespasien a inventé les toilettes publiques. Il a taxé leur utilisation en répondant à un de ses détracteurs : « «L’argent n’a pas d’odeur », on appelle maintenant les toilettes publiques, les vespasiennes.

09/10/2015

Lettre de présentation non signé





Comme je vous le disais dans un article précédant : « Une nouvelle mode dans le courrier médical, les lettres non signées », je suis de plus en plus remonté contre le courrier non signés.

Dernièrement un Ostéopathe présente son installation, par une lettre détaillée de son activité.

Il est Masseur Kinésithérapeute D.E. Ostéopathe diplômé de je ne sais où.

Il dit que son approche de Kinésithérapeute s’étoffe, je le cite, « avoir une approche ostéoarticulaire mais aussi par le biais du travail crânien, viscéral et points de gâchettes »

Naturellement, la lettre est non signée.

Je vis cela comme étant profondément impoli.

Je ne suis pas prêt de lui envoyer des patients.

Déjà, que les Ostéopathes ne sont pas ma tasse de thé…

 

P.S. : Sur les forums informatiques, si l'on ne respecte pas la nétiquette, qui est la règle informelle de politesse, on se fait, purement et simplement, éjecté.

06/10/2015

Oui, le Docteur Sangsue a perdu la foi

Les douze travaux d'Astérix - René Goscinny et Albert Uderzo.


Pour en revenir au propos d’alain dans mes articles :

 - "Parfois, n’explique pas au malade tu fera".

 - "La nature humaine, le point de vue du Docteur Sangsue".



Oui, définitivement, j’ai perdu la foi.

Et ceci parce que, effectivement, l’administration nous étouffe, nous étrangle. Mais aussi, et surtout, par la politique de santé menée par le Gouvernement.


Deux exemples qui ont été, pour moi, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

Coup sur coup, le même jour, deux gros déboires avec Dame Sécu.

Premier déboire, deux rejets de remboursement pour tiers payant (CMU). Eh oui, déjà les Médecins font le tiers payant pour les CMU, sans compter les fois ou je ne me fais payer que 6,90 € (part AMC), la part sécurité sociale (AMO), m’étant versée, mes risque et péril par la sécu.).

Pour ces deux actes effectuées, j’aurai travaillé gratos !

Pour essayer d’apprendre comment me faire rembourser, j’ai demandé de l’aide à une Dame de la sécu (DAM = Déléguée de l’Assurance Maladie) spécialisée es « informatique ».

D’emblée, elle me dit qu’il faut changer mon lecteur de carte vitale (200 € de foutu en l’air alors que celui que j’ai fonctionne très bien).

Elle commence à montrer comment re télétransmettre « en dégradé », compliqué ça. Et ça prend du temps. Et ce n’est pas fiable à cent pour cent, elle même s’en mêle les pinceaux et il lui arrive, un comble, d’avoir un « doute ».

Vous pensez bien que si elle a un doute… Moi mon remboursement tombe à l’eau car je n’arriverai pas à m’en dépêtrer.

Ensuite, après la mode dégradé, il faut remplir et envoyer une feuille de sécu après l’avoir remplie et ce dans une enveloppe timbrée à nos frais.

Une autre possibilité, imprimer la facture, la scanner et l’envoyer par mail.

Simple, et quel gain de temps !

On se demande si la sécu n’agit pas comme cela pour décourager les médecins de se faire rembourser.

 

Que se passera t-il quand le tiers payant sera généralisé ?


Deuxième déboire. Maintenant, pour prescrire certains médicaments qui font baisser le cholestérol, il faut faire une demande d’entente préalable auprès du Médecin Conseil de la sécurité sociale*.

Premier envoi de demande qui me revient car j’ai oublié une case.

Deuxième envoi. La case est bien cochée, lais Je reçois une lettre de refus ? Lettre, un peu agressive, me précisant, d’une part le refus, mais rajoutant que si je voulais le prescrire, il fallait noter sur l’ordonnance NON REMBOURSABLE, bonne idée vis-à-vis du patient !

Heureusement, pour une fois il y a le numéro de téléphone de Monsieur le Médecin Conseil.

Coup de fil, cela sonne occupé. Je rappelle, miracle je tombe sur la secrétaire qui me répond que Monsieur le Médecin Conseil n’est pas là, mais qu’il me rappellera.

Je l’ai, enfin, au téléphone, et lui de me dire « vous avez coché une mauvaise case ». Il faut dire que l’imprimé est particulièrement pervers.

Et aller, troisième envoi.

Cette fois, je croise les doigts.

Vivement la retraite !



Sur ces propos, lisez ce bog fermé : Chroniques pas très sérieuses, mais très véridiques, d'une médecine libre et tout terrain en zone de montagne.

 Enfin, je vous conseille, aussi, d'aller surfer sur un blog ami : Le rhinocéros regarde la lune.

 

*Le Médecin Conseil de la sécurité sociale est fort bien payé, son salaire va de 5000 euros brut mensuel (coef 700) à 6500 (coef 900) pour un médecin conseil de base (niveau A) (références datant de 2010 à mettre à jour sur le site site www.ucanss.fr. Il a, en plus, le treizième mois pour le régime général, voire le quatorzième pour le régime agricole. Sans compter les congés payés et, cerise sur le gâteau, il n'a pas de délai de carence pour les indemnités journalières, alors que ce délai de carence, pour un médecin libéral, est de… TROIS MOIS !).

Sur ce sujet « délicat », allez sur ce forum, un peu vieux certes, il date de 2010, mais qui est, quand même, très instructif.

04/10/2015

La nature humaine, le point de vue du Docteur Sangsue




Dans un de mes articles précédents : "Parfois, n’explique pas au malade tu fera" , un de mes lecteur assidu, alain pour ne pas le citer, m'a fait une remarque pertinente.

Je le cite : "aurais tu perdu la foi ?".

Oui et non. Oui, mais d'une façon tout à fait différente.

Ce qui est sûr, c'est que j'aime toujours autant mon métier.

C'est étrange, mais c'est avec la littérature que je vais appréhender ma conception de l'exercice de la médecine.

On aborde souvent ce métier avec une grande part de dévouement qui est entretenu par la littérature, pas forcément de bonne qualité, je veux parler d'A.J. Cronin, un auteur écossais , qui a écris un de ses livre les plus connus : "les clés du royaume". Dans ce livre, Cronin décris un monde idéaliste de la médecine et pas du tout réaliste.

Quand on a pris goût au style de Maupassant et de Céline, et de John Irving pour ne pas les citer, on devient très exigeant vis à vis des écrivains.

Il y a un type de littérature, tout à fait à part qui ne se pique pas de style, le roman policier. Il faut citer Conan Doyle,  un auteur lui aussi écossais, qui, avec son personnage de Sherlock Holmes, décrit de façon prémonitoire, la police scientifique.

Cet auteur, donne à son personnage une capacité de description très fine des événements et des humain, c'est une sorte de profileur.

Ce qui est fascinant, c'est que son don d'observation est la démarche que doit avoir tout médecin, la démarche sémiologique.

Conan Doyle n'abordait pas le métier de médecin comme une profession de dévouement.

N'oublions pas que Conan Doyle était médecin.

Son abord vis à vis de l'humain, s’approche furieusement de celle de Maupassant qui décris sans pitié la vraie nature humaine.

Un vrai écrivain avec un style à part, John Irving,  a un abord plus humain et très réaliste du médecin. Notamment dans son livre, pas forcément le plus connu, "l’œuvre de dieu la part du diable" -.

C'est maintenant, comme cela que je conçoit mon métier avec une certaine froideur vis à vis de l'espèce humaine.

L'espèce humaine ne respectant plus ni le médecin ni le savoir qu'il représente. A la limite, le médecin pourrait être respecté, en ce monde matérialiste par ce qu'il gagne, mais, ce n'est pas malheureusement pas le cas, comme le croient à tort, la majorité des gens. Sauf bien sûr chez quelques médecins, notamment les médecin pratiquant les médecines douces pouvant se permettre des dépassements d'honoraires.

Il ne faut pas s'attendre que le médecin n'est plus envie de se "dévouer" pour ce types de gens.

Pour ce qui est de l'espèce humaine ma conception se résume en peu de chose.

Pour moi, 90 % sont des nuisibles profiteurs et sans scrupules, 10 % sont des indifférents qui, eux, nuisent par leur inaction laissant faire des situations à risque et 1 % sont des gens exceptionnels entièrement désintéressés et aidant les autres.

C'est en ce sens qu'alain parle certainement de perte de foi ?

02/10/2015

Boules Quiès




Comme je vous le disais dans un de mes précédant article, j’étais effaré par le bruit qu’écoutaient les jeun’s avec leur smartphones dans le tram.

Hier, mon regard fut attiré par un personnage étrange.

Au lieu d’avoir un smartphone branché à l’oreille, un homme, d’une quarantaine d’année, portait…

Des boules Quiès.

01/10/2015

Parfois, n’explique pas au malade tu fera





Coup de fil en pleine consultation.

 - « pourrais-je vous voir en consultation ».

 - « Bien sûr ».

Je vois arriver à la consultation un doublon mère-Fille.

C’est, naturellement la fille qui est malade.

Je ne la connais ni d’Eve ni d’Adam.

La fille est étudiante, et sa mère est venue, directement, pour s’occuper de sa fille toute fraîche étudiante, d’une ville comparable à Grandville, mais, cependant, à une heure de train.

Fifille se plaint de sa gorge, a le nez qui coule jaune et présente une toux sèche. Pour cette toux, elle a pris un antitussif, du TOPLEXIL*.

Maintenant, devant une toux sèche, je pose, systématiquement, la sempiternelle question : « Avez-vous eu des crises d’Asthme ». La réponse fuse, très souvent, oui.

Devant sa réponse positive, je lui réponds, que c’est une récidive

Les crises d’Asthme récidivent quand il y a une infection.

Je lui explique cela.

Visiblement, le couple mère et fifille s’en foutent.

Elle me dit prendre, en cas de crise, de la VENTOLINE*.

Je lui explique qu’il y a mieux, que cela, maintenant,car il y a, des dispositifs plus facile d’emploi.

Elle n’en démord pas.

Bon, va pour la VENTOLNE* et tant pis pour elle.

Je sentais la mère devenir un peu agressive de ces explications.

Je lui explique, alors, qu’il faut, en plus, un corticoïde inhalé pendant un mois pour cicatriser l’épithélium bronchique (en fait, il en faudrait plus).

Silence radio.

Je lui propose, donc, un seul dispositif sur les trois que j’ai en démo. Je lui prescris  en lui montrant, quant même, le fonctionnement, avec mon échantillon de démo.

Je me fais régler la consultation.

J’avais perdu mon temps avec toutes ces explications, dont, visiblement, elle se foutait.

Je n’aurai du rien dire, lui prescrire sa VENTOLINE*, un corticoïde inhalé en lui disant d’utiliser celui-ci pendant un mois un mois.

Et me faire payer rapidement

Et basta.

Je n’aurai pas dû me lancer dans toutes ces explications. Cela m’a fis perdre du temps et me frustra passablement.

30/09/2015

J’ai hérité d'un hérisson

 

C’est une patiente de 62 ans ATSEM (dame de cantine) en longue maladie, pour un cancer du sein en rémission complète, qui arrive à ma consultation du matin.

J’ai des relations privilégiées avec cette patiente intelligente, humaine ayant développée un certain humour décapant. J'ai remarqué que cela se voit très souvent dans les maladies sérieuses.

Elle devait être douce avec les enfants.

Elle arrive à la consultation me disant tout de go :

 - « J’ai hérité d’un hérisson ».

 - « Pardon » ?

 - « Oui, j’ai fait une infection urinaire, J'ai eu un « hérisson dans la vessie tellement que cela me piquait ».

Sans commentaire.

29/09/2015

Audioprothésiste, un métier d’avenir





De nos jours, il est pratiquement systématique de voir les jeunes avec des écouteurs branchés sur leur smartphones.

Il est alors possible d’entendre un fond musical de batterie.

Pour entendre ce « bruit », il faut que le son suffisamment élevé.

Il faut que le son soit suffisamment élevé pour entendre ce «bruit».

A tel point que cela abime, à la longue, l’œille interne*.

La jeune génération fera une classe d’âge ayant un déficit auditif important, nécessitant un appareillage bien plus fréquent qu’avant, mais, surtout, plus précoce.

Le métier d’audioprothésiste fait que, dans pas longtemps, sera un métier d’avenir.

Le DE d’audioprothésiste se prépare en 3 ans.

Le salaire brut mensuel d’un audioprothésiste va, du SMIC (1458 € brut mensuel) à 2 000 € pour un salarié débutant (puis, plus tard, avec un intéressement sur les ventes de 2 300 € à 3 000 € voire plus, ceci en libéral).

Sources : Audioprothésiste.

D’ailleurs, Afflelou, toujours sur un bon coup, ne s’y est pas trompé en créant sa branche «Alain Afflelou acousticien ».


*les ORL estiment que le risque apparait dès 90 dB pour une écoute prolongée de plusieurs heures.

28/09/2015

Les courriers hospitaliers impersonnels, voire incompréhensibles



De façons quasi systématiques Je reçois maintenant, depuis peu, des lettres des services hospitaliers donnant un compte rendu impersonnel, long et indigeste avec, quand même, une conclusion laconique en une ligne.

La dernière lettre que j’ai reçue de l’hôpital cardiologique bat tous les records. Elle se terminait par cette abréviation laconique    :   «P M».

Il m’a fallut un certain temps pour comprendre que cela voulait dire : Pace Maker.

L’abus d’abréviations pourrissent les courriers médicaux. Elles demandant un effort de lecture voire une incompréhension totale.

26/09/2015

Une pathologie, parfois extrêmement douloureuse, la pathologie hémorroïdaire

 

Nous allons aborder, aujourd’hui, un sujet particulièrement délicat.


Patiente de 35 ans, concertiste, elle joue de la flûte traversière, elle est, aussi, professeur de musique.

La dernière fois que je l'ai vue c'était pour un problème d'anxiété de performance. Elle tremblait lors de concerts important, ce qui était fort préjudiciable pour sa prestation.

Je lui avait donné, alors, un médicament antitrémorique (contre les tremblements), de l'AVLOCARDYL*. Le résultat avait été spectaculaire, elle ne tremblait plus du tout.

Cette fois, elle vient me voir pour un problème délicat .

Un problème particulièrement douloureux.

Un problème d'hémorroïdes.

Elle avait atrocement mal au niveau de la région concernée. A tel point que je pensait, immédiatement, à une thrombose hémorroïdaire. Si c'était cela je l'aurait adressée, en urgence, pour la manœuvre salvatrice, l'incision, ce qui calme immédiatement, l’atroce douleur.

Je lui dit, pour faire avaler la pilule que c'était un examen qui n était pas particulièrement agréable, mais qu'il fallait faire pour le diagnostic de thrombose.

Je lui dit de se mettre en position génu pectorale, c'est à dire à quatre pattes.

A l'examen, pas de thrombose, mais un grosse hémorroïde.

Je lui donne donc du du BI-PROFENID*, un anti inflammatoire, et du FORLAX* pour hydrater les selles et rendre la défécation beaucoup moins douloureuse.

Le FORLAX qui est un polyéthylène glycol ou PEG, encore appelé macrogol.

Cette molécule à une particularité, celle d'hydrater les selles et, de ce fait, les rendre plus molles, ce qui permettre une défécation bien mois douloureuse. En effet, quand on a mal dans cette région délicate, on atendance à se retenir ce qui constipe et rend l'exonération beaucoup douloureuse car les selles deviennent dures.

Il fut savoir, aussi, que dans un certain nombre de cas, le BI-PROFENID* peu être la cause de constipation.

Le macrogol est LE produit de référence que l'on utilise dans la constipation. Il n'est pas nocif, comme le sont les laxatifs irritants, je veux citer, ici, la bourdaine.

Le mode d'action du macrogol est facile à expliquer par cette expérience :

Prenez un éponge sèche, elle est dure. Trempez la dans l'eau, (elle ne fera pas un escargot tout chaud), mais, en gonflant, elle deviendra souple, c'est exactement ce que fait le FORLAX*.

Le BI-PROFENID* a une action très importante, car il est à la fois, anti inflammatoire, mais il a, aussi, une très forte action antalgique (on l'utilise pour les crises de colique néphrétiques qui donnent des douleur épouvantables).

Voilà comment se passe le raisonnement médical*:

 - Examen visuel du patient

 - Interrogatoire (80 % du diagnostic médical pou un  généraliste)

 - Examen clinique (10 %)

 - Examens de laboratoire (5 %)

Examens para cliniques, radiographie simple, échographie, scanner et IRM (10 %)

Je ne parle que de ce que je connais c'est celui du généraliste.

Ensuite, et seulement ensuite, quand les diagnostics différentiel ont été écartés, on arrive au diagnostic étiologique (celui de la cause de la maladie).

On peut seulement ,alors, passer au traitement étiologique (a ne pas confondre avec le traitement symptomatique qui, lui, ne traite pas la cause, mais, uniquement, les symptômes de la maladie).

Pour le généraliste, c'est la fameuse et sempiternelle ordonnance.

 

*Cette démarche s'apparente fort à la façon dont se comporte dans dans les métiers de bouche et, aussi, en œnologie. Et j'en oublis.

25/09/2015

Comment trouver un bon Médecin ? Le point de vue du Docteur Sangsue





Nous allons étudier l'aspect de la question sous deux point de vue différents, d'abord ce qu'attend le patient vis à vis du Médecin et, ensuite, ce que doit être un bon Médecin vis à vis d'un autre Médecin.


le point de vue du patient :

 - Un bon médecin est un Médecin qui écoute beaucoup, qui examine un peu, et qui rédige son ordonnance en expliquant sa pathologie simplement en des termes compréhensif par le vulgum pécus. Pour le Médecin cela prend du temps et n'est point rentable du tout (time is money).

 - Cependant, un bon médecin généraliste ne doit pas tout dire au patient, il doit savoir mentir par omission.

 - Pour ce qu’y est d’expliquer tout, Je doute, sur ce point, de l’écoute du patient lui même. Dans la très grande majorité des cas, quand j'explique au patient, je vois son regard se perdre dans le vague. Je pense que dans ce cas il s'en fout et veux tout simplement être par un médecin prestataire de service. On consomme du Médecin, comme on achète un I Phone.

 - Pour la majorité des patients, un bon Médecin doit plaire. Une autorité bien amenée fait partie intégrante de cette manipulation. Il doit travailler à la séduction et ne pas oublier de ne pas dire toute la vérité au patient, il doit mentir par omission.

- Un médecin qui travaille à la séduction à beaucoup de succès même si ses connaissances médicales sont limitées. C’est la meilleure façon d’avoir une clientèle bien fournie.

De la part d’un médecin généraliste c’est totalement différent ,  car lui connait la médecine et les maladies. Et cela change tout.

Le point de vue du médecin :

 - Pour moi, j’attends du Médecin spécialiste, d’abord d’être un bon ingénieur (Je ne suis, moi, qu’un bon technicien, mais fondamental dans le choix de l’ingénieur).

- Dans le choix du bon spécialiste, le généraliste se doit d’adresse le malade avec une « bonne qualification » comme on le dit en droit. Si on se trompe dans la "qualification"(erreur d'aiguillage), on court à l’échec.

- Un bon spécialiste, pour un généraliste, se doit avoir d'avoir de très bonnes connaissances médicales.

 - Pour cela, il doit d'abord faire (ou confirmer) la pathologie et envoyer une lettre circonstanciée, au généraliste sans interférer (sauf exception) dans la prescription. Il doit donc rédiger la lettre en indiquant le médicament à utiliser, mais sans le prescrire.

 - Qu’importe un contact un peu froid, le généraliste expliquant au patient le caractère du spécialiste. Bien sûr, il ne faut pas exagéré trop dans le mauvais contact. Cependant, je préfère un excellent Médecin, même si il est détestable, à un Médecin "gentil et nul".

Pour le Médecin généraliste, la santé passe avant le contact du spécialiste.N'oublions pas que c'est le généraliste qui choisi le meilleur spécialiste en fonction du cahier des charges qu'il s'est fixé: soigner au mieux.

Personnellement, je vais peut être vous choquer, je considère qu' un homme (ou une femme) est, avant tout, une machine. On cherche la  panne (avec ses bonnes connaissances), on répare la panne. Si cela marche… Bingo, le patient est guéri (pour  les maladies guérissables). on est bon ! certes, mais mal payé si l'on écoute bien le patient et si l'on prend son temps pour réfléchir*.

Au patient de juger si la panne a été trouvée et bien réparée.

Cela marche, aussi, pour le cerveau qui n’est, ni plus ni moins, qu' un organe comme les autres mais avec ses spécificités propres (comme tout les organes d’ailleurs) C’est peut être là que joue l’effet placébo, mot qui, ne l’oublions pas du latin .PLACEBO, « je plairai ».

C’est là dessus que s’appuient les Médecines Perpendiculaires (c’est le surnom que j’ai donné aux médecines dites parallèles), car pour moi, il n’y a qu’une seule médecine elle est mondiale et valable pour toutes les maladies et pour tous les habitants de la planète terre.

Voilà, pour moi, ce qu'est un bon Médecin.

 


* J'ai pris, quand je réfléchis, une habitude de le faire en faisant durer l'examen (pour que le patient ne s'en rende compte) c'est ce j'appelle "tourner autour du patient". Pour les patients privilégiés, ceux qui sont sympathiques et que je connais de longue date, je me pause et leur dit : "attendez, je réfléchis, cela m'arrive".

24/09/2015

Dépistage par mammographies sans examen gynécologique




C'est une patiente de 60 ans que je vois pour métrorragie depuis quatre jours. Celle-ci ont disparues très rapidement avant de prendre un coloration foncée.

Cela fait bientôt dix ans qu'elle n'a pas vue de Gynécologue !

Je lui conseille d'aller voir un Gynécologue-Obstétricien qui, par chance, vient de s’installer. Il pourra la prendre rapidement.

Il faut dire que les rendez-vous pour un Gynécologue, sont à plus de six mois.

Madame fait la fine bouche.

Elle préfère un Gynécologue femme.

Je lui donne, donc, les coordonnées d'une gynécologue qui est dans la petite ville de banlieue où je sévis. Je lui précise qu'il faudra, peut être, qu'elle attende six mois pour avoir un rendez-vous.

Elle me téléphone le lendemain pour m'annoncer quelque chose de stupéfiant :

Cette Gynécologue... ne prend plus de nouvelles patientes !

Mais cette métrorragie, me fit songer que si 'on fait des mammographies régulièrement programmées et gratuites pour le dépistage du cancer du sein, il n'est prévu  aucun examen gynécologique, comme le font les femmes qui prennent la pilule.

Il faut bien constater que comme les Gynécologues ne prennent plus de nouvelles patientes, la mammographie ne pourra jamais être complétée par un examen gynécologique.

23/09/2015

Les modes en médecine vues par le Docteur Sangsue





Comme dans la haute couture, il existe des modes en médecine.

Actuellement, on ne jure que par l’Ostéopathie.

Quand je me suis installé, existait, en kinésiethérapie, la «méthode Mèzière». Cette méthode était surtout utilisée dans le traitement des scolioses.

Quand madame Mèzière décéda, progressivement, la méthode disparue du panel thérapeutique.

J’ai connu, aussi, les machines à sous, « les soft lasers », la technique thérapeutique était appelée « Laserthérapie ».

Qui se souvient, maintenant de cette méthode ?

Il y eu, aussi, la Mésothérapie dont on ne parle plus chez les médecins tous venants que sont les médecins généralistes.

Qu’adviendra-t-il de l’ostéopathie ?

Cette méthode, à la mode, pourra –t-elle résister à l’épreuve du temps ?

Elle a une certaines chance vu l’importante organisation des Ostéopathe.

Cette méthodes se classerait, au même titre que l’homéopathie et l’acupuncture dans la classification des « Médecines Douces ».

Toutes ces méthodes ont un but inavoué, celle de permettre de meilleurs revenu aux praticiens exerçant ces méthodes, vu le prix très bas des honoraires médicaux.

22/09/2015

Phénomène de foire : Zlata, la femme la plus souple du monde




Pour rester dans le domaine des anomalies humaines dont j'ai parlé dans mo articles précédent, je vous propose de voir, maintenant, le cas de Zlata.

En effet, autrefois, certaines anomalies médicales étaient exposées dans les foires, ce qui permettait aux intéressés de vivre de leur maladie.

C'est le cas de Zlata.

Zlata ((de son vrai nom Julia Gunthel aka Zlata) est la femme la plus souple du monde.

Zlata est extrêmement souple car elle est atteinte d'un syndrome rare, le syndrome d'Ehlers-Danlos.

Ainsi, Zlata est un phénomènes de foire.

Orphanet  est un site internet qui répertorie les maladies rares.

Site internet Orphanet du syndrome d'Ehlers-Danlos classique.


 

 

Zlata répétant son numéro de cirque

 

 

Le site de Zlata : "The Worlds most flexible Woman".   

 

*Luette bifide

21/09/2015

Le questionnaire de l’A.R.S



Je reçois, au courrier, ce matin, une lettre de l’A.R.S. (Agence Régionale de Santé) me demandant de remplir un formulaire.

Il y a, quand même une enveloppe T pour la réponse.

Ce questionnaire me prendra la bagatelle de cinq minutes de mon temps ; et de rajouter la précision, un peu comminatoire, suivante:

A retourner sous quinze jours (souligné et…en gras) !

Je trouve ce procédé, pour le moins,  cavalier.

Luette bifide

Luette bifide


Luette normale


Ce matin, à la consultation, à l’examen d’un adolescent de 14 ans que je vois pour un syndrome grippal, en lui regardant la bouche, j’eus la surprise de voir une luette bifide.
 

La luette bifide, est une luette fendue en deux, c’est une anomalie congénitale. C'est une maladie rare*.

Dans ce cas, il peut y avoir, aussi, associées, d’autres malformations congénitales.

 

*Site des maladies rares : Orphanet.

Pour la bifidité de la luette lien ICI.

Un des maître de la tératologie : Étienne Geoffroy Saint-Hilaire.

16/09/2015

Un aspect méconnu de Guy Béart décédé aujourd'hui: l'ingénieur



 

Guy Béart, né Guy Béhart-Hasson (orthographié à l'origine Béhar-Hassan1) au Caire (Égypte)2 le 16 juillet 1930 et mort le 16 septembre 2015 à Garches (Hauts-de-Seine), est un auteur-compositeur-interprète français.

Parallèlement à ses études musicales, Guy béart a été reçu à l’École nationale des ponts et chaussées) il en est ressorti ingénieur et a dirigé, ainsi, la construction de ponts (le rêve de tout ingénieur pont).

Ce que j'aime dans sa chanson, "la vérité", c'est qu'elle décrit parfaitement bien le risque que peut prendre quelqu'un quand il dit la vérité.

Toute vérité n'est pas bonne à dire, c'est une litote.

Celui qui la dit risque sa vie* et **.

Mais cela est applicable, aussi, de façon différente, à la médecine. Il faut savoir tenir sa langue, le meilleur des mensonges étant le mensonge par omission.

D'ailleurs les Psychanalyste ne disent jamais la vérité à leur patient, il font en sorte que celui-ci trouve sa vérité par lui même.

En effet, en Médecine, si on dit la vérité à quelqu'un, sa première réaction sera la fuite.


*Confer : La censure de la thèse copernicienne (1616) concernant la thèse de Gallilée qui met en évidence que la terre tourne autour du soleil, contrairement à celle de Copernic  qui enseigne que le soleil tourne autour de la terre
Taquiné par la réquisition, Gallilée fut prié d'aller enseigner ailleurs,

 



**Semmelweis qui découvre l’asepsie en se lavant les main (dans son cas en évitant la "fièvre puerpérale", qui n'est autre qu'un sepsis ou  septicémie. Il fut rejeté par la communauté médicale. Rendu quasiment fou, lors d'une dissection il se piqua et mourut, lui même, de "fièvre puerpérale", un comble pour un obstétricien.

14/09/2015

Une nouvelle mode dans le courrier médical, les lettres non signées





Il existe, depuis déjà quelques temps, une nouvelle mode, dans le courrier médical, c’est celui des lettres non signées.


La première me fut envoyée par un de mes correspondants.

Puis, peu a peu, maintenant, cette mode est en train de se généraliser.

Il y a une gradation dans la « non signature » :

-Au pire, la lettre n’est pas signée tout simplement.
-la lettre se termine par le tampon laconique : « lettre non signée ».
-Dans le meilleur des cas, la fin de lettre est ornée du tampon « Lettre relue mais non signée ».

Quel est le justificatif à cela ?

Je ne vois pas.

Les scripteurs penseraient-il ne pas engager, de cette façon, leur responsabilité ?

Cela ne tient pas la route quand on sait maintenant, la valeur juridique des EMails.

Personnellement, je trouve cela, pour le moins, impoli.

Cordialement.
Docteur Sangsue.

Lettre non signée.