22/07/2021
Pansement « compressif – occlusif »
Poupée du pouce
Préambule :
Hier, je me suis coupé profondément sur le dessus de la deuxième phalange (phalangine*) du troisième doigt de la main gauche (heureusement que ce n’est pas la droite car je suis droitier).
C’est en cassant une assiette en porcelaine (de Limoges, on aime la bonne cuisine chez le Docteur Sangsue qui dit bonne cuisine dit bons ustensiles) fendue contre la poubelle que je me suis méchamment coupé profondément.
Tellement profondément que, normalement, il m’eut fallu deux à trois points de suture.
Parfois, les études en médecine cela peut servir.
N’ayant pas du tout, mais pas du tout envie de me faire charcuter, je décidai, une fois de plus, de me soigne moi-même.
Si vous voulez savoir de quoi je suis capable, je vous renvoi à mon article du 01/04/2008 écrit dans le cadre d’un carnaval des Blogs Médicaux, la brillante époque des Blogs Médicaux** dans les années 20 non, pardon, des années 2008 : « Mes expérimentations Médicamenteuses ».
D’abord, commençons par quelques définitions :
1°) Le pansement :
« Le pansement est un dispositif médical (et non plus des médicaments depuis la circulaire juillet 1998) clé dans les soins infirmiers, il est utilisé pour couvrir, protéger et favoriser la guérison d’une plaie. Tous les pansements, du pansement primaire (avancé) au pansement secondaire, sont destinés à maintenir un niveau d’humidité du milieu suffisant et contrôlé pour la cicatrisation sans provoquer une macération.
Les pansements sont aujourd’hui conçus pour favoriser la cicatrisation en milieu humide, il n’est plus forcément obligatoire de changer le pansement quotidiennement car leur fabrication a été pensée pour réguler l’humidité. On parle alors de pansements semi-occlusifs qui laissent passer les gaz comme la vapeur d’eau tout en bloquant le passage de bactéries au contact de la plaie ».
Référence : NM Médical.
2°) Les pansements occlusifs :
Pendant longtemps, il a été admis que les risques d'infection étaient prévenus en gardant la plaie aussi sèche que possible. Cette conception est aujourd'hui remise en cause, les pansements occlusifs démontrant leurs effets bénéfiques sur la cicatrisation dans un environnement humide. D'où l'apparition des pansements modernes tels les hydrocolloïdes, les alginates, les mousses, les hydrofibres ou les hydrogels.
Référence : Canal U (Canal-U est la vidéothèque numérique en ligne de l’enseignement supérieur.
3°) Les pansements compressifs :
Un pansement compressif est un pansement qui possède la caractéristique d'exercer une pression sur une plaie afin de juguler ou de prévenir une hémorragie.
Référence : Wikipédia.
Ambule :
Entrons, maintenant, dans le vif (c’est le cas de le dire) du sujet.
Le sang coulant (à flots, ce qui permis de me passer des étapes rinçage à l’eau et désinfection, merci les études en Médecine, d’autant plus que l’assiette sortait du Lave Vaisselle), je commençai par me bricoler un pansement compressif, de fortune, avec du Sopalin***.
Puis je passai, enfin, aux choses sérieuses : je demandai à ma moitié, de me trouver des pansements « Mercurochome » recouverte de plastique (et donc imperméable à l’eau) pour me bricoler un pansement de mon invention : un « pansement compressif – occlusif ».
Çà, c’est de la vraie chirurgie (bon de la petite, je vous l’accorde).
La vraie chirurgie, c’est du bricolage****.
Miracle, plus de sang !
Par prudence, pour plus de solidité (il faut que ce pansement tienne 8 à 10 jours), je doublais ce pansement avec un autre collé dessus. Cela avait, aussi, l’avantage de faire un pansement tout propre et de bloquer la flexion du doigt en position de fonction.
A prévoir, pour les courses à venir, des gants en Latex pour la vaisselle.
Postambule :
Rendez-vous dans 8 à 10 jours pour voir si le but est atteint et qu’ainsi je puisse faire breveter mon Pansement « compressif – occlusif ».
Je tiens à préciser que je suis à jour de mon vaccin anti tétanique (petit détail qui à son importance).
Pour finir, une vidéo de la Croix Rouge pour illustrer un acte de Premiers secours : comment traiter une plaie simple.
*Phalange. Anatomie artistique. Leçon 39.
**A propos des Blogs Médicaux je vous conseille de lire mes articles : « Bigard et le Docteur Sangsue » et « Je pleure ».
***Société du papier linge.
****A propos de la Chirurgie (avec un grand C) j’ai une histoire de chasse illustrant l’étymologie de ce mot qui vient de deux racines Grecques (χειρουργία / kheirourgía, formé à partir de χείρ / kheír, signifiant « main », et de ἔργον / érgon, « travail »). Une histoire que j’ai vécue lors de mon stage interné dans un service de chirurgie cardiaque de la Grande Ville. Cela pourra faire l’objet d’un autre article.
10:30 Publié dans Anecdote, Bricolage, Cuisine, Culture, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (2)
14/07/2021
Un effet inattendu du confinement : Comment faire sa coloration à la maison
Décidément le confinement aura eu des effets collatéraux insoupçonnés.
Je n’en veux pour preuve que le télétravail.
Dans l’administration où travaille ma moitié, avant le confinement, seule une journée par semaine était e télétravail.
Le confinement aidant, ce fut tous les jours de la semaine, à de rares exceptions près.
Au décours du confinement, ce fut trois jours de télétravail qui fut accordé, alors que, sans le confinement, elle serait restée avec un seul jour de télétravail par semaine.
Une aubaine pour ma moitié.
Phénomène inattendu, une collègue de ma moitié supporta très mal le télétravail du confinement.
Il faut reconnaitre quêtant divorcée, elle supporta très mal le fait de ne pas rencontrer des collègues de travail.
Pour en revenir aux effets collatéraux surprenants du confinement, en voici un totalement inattendu.
Pendant le confinement, les coiffeurs étant fermés, ma moitié fut pris de cour pour l’entretient de la coloration de ses cheveux.
Qu’à cela ne tienne, elle me demanda si je voulait bien m’y coller dans le rôle de la coiffeuse.
Ni une ni deux, pari relevé.
Je m’y colle, voici le Docteur Sangsue dans le rôle de la coiffeuse !
Eh bien, figurez-vous, je fus le premier surpris du résultat.
La coloration fut un succès sur toute la ligne.
Résultat des courses, ma moitié décida que, désormais ce serait mois la coloriste et qu’elle n’irait chez la coiffeuse, pour la teinture, qu’une fois tous les trois mois, pour la coupe avec la couleur.
Ce qui nous fit économiser deux couleurs, à 70 € la couleur, à raison d’une couleur par mois, soit une économie de 140 € par trimestre et, résultat final, 140 x 3 = 420 € par an !
420 euros !
Un effet collatéral, étonnant, du confinement.
Et, maintenant, passons à la pratique. Voici une vidéo dédiée aux élèves qui préparent le CAP :
20:35 Publié dans Anecdote, Economie, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
12/07/2021
Prosopagnosie
Quand je me suis installé, tout fringuant que j’étais, je commis une grave erreur.
Oui, quand on n'est pas conseillé, ou qu’on n’a pas été assez informé, on commet des erreurs.
Donc, quand je me suis installé, mon erreur fut de me soigner mais, aussi, de soigner l’entourage : la famille et les amis.
Se soigner soi-même, passe encore, bien que ce soit limite, mais en étant très prudent, c’est encore jouable.
Mais soigner l’entourage, c’est rédhibitoire.
Donc il n’y avait pas plus d’un an que j’étais installe que mon beau père me signala un phénomène bizarre : il tremblait d’un bras.
Puis, vint s’ajouter un autre signe bizarre, il ne reconnaissais plus les visages des stars de la télé.
Cela commençait à sentir le roussi.
Les tremblement du bras ressemblait fortement à des crises Bravais Jacksonniennes et la non reconnaissance des visages à…
Une prosopagnosie.
J’adressai, alors, le bébé (mon beau père) en consultation neurologique au CHU.
Le scanner révéla plusieurs pêches du cerveaux.
Chez un grand fumeur, cela semblait évident le cancer primitif était un cancer du poumon.
Un radio simple du thorax révéla un superbe lâcher de ballon.
J’ai donc accompagné, jusqu’à la fin,mon beau père de traitement corticoïdes en radiothérapie en terminant par une hospitalisation en long séjour.
Pendant tous les soins, bien évidement, je me heurtai, alors, à la belle famille. C’est bien pour cela, encore, que je déconseille formellement, à un Médecin Généraliste, de soigner sa famille et son entourage.
Tout cela pour avoir un certain recul.
Cependant, à la limite, mais encore, c’est risqué, il est dans la limite, sur le fil, de se soigner soi-même, en essayant de se considérer comme un objet, de se soigner soi-même.
C’est ce que je narre dans mon article : “Mes expérimentations Médicamenteuses”je me posai le diagnostic de Pneumonie Franche Lobaire Aiguë. S’ensuivit un second diagnostic de scissurite. Tout cela, bien cadré, par un traitement adapté.
Pourquoi se soigner soi-même ? Parce que, parfois, j’ai une confiance assez limité envers le diagnostic d’un confrère Généraliste. L’idéal étant de pouvoir dialoguer, en toute confiance du diagnostic médical.
Mais c’est sans compter avec les susceptibilités individuelles.
En tout cas, si c’était à refaire, je ne soignerai plus ni la famille ni les amis.
Pas assez de recul et, pour les amis, pas assez d’autorité.
Quand je me suis remarié, je confiai, ma fille aux soins d’un pédiatre, alors que je ne l’avais fait pour mes deux fille d’un précédant lit (comme on dit selon cette vilaine formulation juridique).
Cela offre une sérénité incomparable.
P. S. : Ayant, en début de carrière, soigné l’entourage familial, j’ai quelques autres histoires de chasse. Peut-être une autre fois.
18:20 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
10/07/2021
Visionnaire !
Je viens de découvrir que je suis un visionnaire !
En effet,je viens de recevoir un mail de Vidal, car, même depuis ma retraite, je reçois toujours des mail du Vidal.
Depuis que les Visiteurs Médicaux m’ont présentés le vaccin contre LES Papillomavirus, je passai, auprès d’eux comme un zombie quand je leur disait pourquoi on ne vaccinait pas les garçons contre les papillomavirus.
Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus sexuellement transmissibles très fréquents, contractés généralement au début de la vie sexuelle. Ils sont responsables chez la femme comme chez l’homme de verrues anogénitales, de papillomatoses respiratoires récurrentes et de lésions, dont la majorité disparaissent spontanément, mais dont certaines peuvent persister et évoluer vers des cancers (cancer du col de l’utérus chez la femme, cancers anaux et oro-pharyngés dans les deux sexes).
Dans l’ancienne politique vaccinale on n’entendait protéger uniquement le cancer du col de l’utérus au détriment, pour des économies de bout de chandelle, les autres pathologies.
Dans ce mail, Il est question, du nouveau calendrier vaccinal en 2021 et notamment, la vaccination contre les papillomavirus (HPV):
Le vaccin contre les papillomavirus est, désormais, étendu aux garçons.
Je cite Vidal :
“Le calendrier vaccinal 2021 fixes les vaccinations obligatoires et recommandées pour les enfants et les adultes.
Depuis 2018. 11 vaccinations sont obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans en France métropolitaine : diphtérie, tétanos, poliomyélite (ces 3 vaccinations étaient déjà obligatoires chez l’enfant avant 2018), coqueluche, infections à Hæmophilus influenzae de type b (Hib), hépatite B, infections à pneumocoque, infections à méningocoque de groupe C, rougeole, oreillons et rubéole.
La nouvelle édition du calendrier vaccinal a été publiée en avril 2021.
Elle intègre des mises à jour concernant, notamment, la vaccination contre les papillomavirus (HPV) désormais étendue aux garçons”.
Un visionnaire oui et non !
Il a suffit, simplement d’un changement de politique vaccinale.
Ce fut le même cas, entre autre, pour l’obligation vaccinale des vaccins Rougeole Oreillons Rubéole ; dans ce cas, à l’époque, ce n’était que l’état n’engage sa responsabilité en cas d’accidents vaccinaux et, de par ce fait, ne pas indemniser les familles.
Ainsi vont les politiques de santé. Comme le dit l’aphorisme : “La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût”.
16:44 Publié dans Actualité, Citation, Coup de gueule, Culture, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Politique, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
04/07/2021
Le vaccin et la cuillère
Non, ce titre n’est pas celui d’une fable de La Fontaine.
Dernièrement, lors d’une discussion, le sujet de la vaccination contre le coronavirus fut, tout naturellement, abordé.
A ma grande surprise, j’appris, avec stupéfaction, la dernière nouvelle à propos du vaccin anti covid.
Mon interlocuteur me raconta qu’il avait vu une vidéo montrant, chez un vacciné par le vaccin Pfizer, une cuillère et, même, aussi, un téléphone portable qui tenait collé à l’épaule. Cette personne rajouta que ce phénomène était du fait que, dans la composition du vaccin Pfizer, il y avait un aimant.
Bien sûr il s’agit d’une "fake news" circulant sur les réseaux sociaux.
Imaginez les dégâts causés, chez les gens crédules, d’une telle information !
Comment voulez-vous qu’un aimant, si petit soit il, dans l’état actuel de la science puisse passer à travers du diamètre de l’aiguille d’injection.
Moralité (comme dans les fables de La Fontaine) : Il faut toujours vérifier ses sources. C’est ce que ne font pas, toujours certains journalistes.
En tout cas, moi, j’ai pour principe de ne pas déroger à cette règle.
11:59 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
30/06/2021
Les Roses Blanches - Chanson réaliste
Je n'aime pas que J. S. B. (Jean-Sébastien Bach), j'ai des goûts éclectique, j’aime, aussi, la musique populaire.
Une page de culture générale sur ce type de musique.
Le sujet : un exemple de chanson réaliste
Je connaissais cette chanson, les roses blanches, dans sa version chantée par Berthe Sylva, mais une recherche sur Wiki m’appris, qu’en fait, il y eut une foultitude d’interprétations de cette chanson à succès qui a traversée les décennies, des années 20 aux années 80 et même en... 2020 !
Les Roses blanches est une chanson de 1926 dont les paroles sont de Charles-Louis Pothier et la musique de Léon Raiter.
C’est une chanson réaliste.
La chanson réaliste est un genre musical apparu en France au début du XXe siècle, et popularisé pendant l'entre-deux-guerres par des interprètes principalement féminines comme Fréhel, Damia ou Édith Piaf.
Les thèmes récurrents de ces chansons traitent de sujets dramatiques empreints d'une noirceur certaine, souvent inspirés par le quotidien des quartiers populaires de Paris. Leurs personnages sont généralement prisonniers de leur misère, de leur condition sociale (basse), de leur passion amoureuse.
Cette chanson est un grand succès interprété par plusieurs artistes: Mary Ketty, Berthe Delny, Antonin Priolet, Sandrey, Emma Liebel ; puis elle est reprise par Berthe Sylva2, Lucienne Delyle, Tino Rossi (en 1956), le groupe Les Sunlights (en 1967), Mireille Mathieu, Michèle Torr, Régine, Céline Dion, Sanseverino et Joyce Jonathan.
Dans le désordre,quelques interprétations :
Les roses blanches – Berthe Sylva
Les Sunlights - Les Roses Blanches - 1967
Tino Rossi - Les roses blanches - 1956
Les Roses Blanches - Céline Dion - 1981
Les Roses Blanches – Alain Morisod
Même des amateurs, grâce au confinement lié à la pandémie de Covid-19, s’y frottent avec un talent certain il faut bien le dire :
Michel Jaspar - 2020
Et, maintenant, qu'à force d'avoir entendu cette chanson, vous la connaissez par cœur, c'est à vous, chantez la !
Pour vous aider, le karaoké sur la version de Berthe Sylva.
*Les roses blanches : 91 versions par 32 artistes.
Références :
18:02 Publié dans Anecdote, Art, Culture, Le mot du jour, Loisirs, Musique, Potins, Santé, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
29/06/2021
Un évitement peu commun
Crédit Photo – Archives Personnelles
Quand j’étais, encore, en active, je suivais une jeune septuagénaire au lourd passé anxieux, un lourd passé phobique.
Elle était hypocondriaque.
Plus précisément, elle était atteinte d’une cancérophobie cognée.
Dans les Troubles Phobiques on retrouve un comportement d’évitement.
Un jour, elle m’avoua qu’il y avait une rue de la Grande Ville qu’elle évitait soigneusement, c’est celle de ma photographie : la rue du Cancera.
Une stratégie d’évitement peu commune.
P.S. : Quelques stars hypocondriaques ICI.
18:19 Publié dans Anecdote, Culture, Le mot du jour, Médecine, Mots, Photographie, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
25/06/2021
Pommes de terre vivantes : De l'irradiation des aliments
Crédit photo – Archives Personnelles
Pour faire un pendant à deux de mes articles ; un très vieil article du 17 mai 2015 : « Une salade bio » et un très récent du 4 juin 2021 : « Ma carotte ».
Voici, maintenant, une anecdote avec mes pommes de terre.
Toutes les pommes de terre que j’achète à mon petit supermarché de quartier sont vivantes.
Je veux dire par là qu’elles ne sont pas traitées, elles ne sont pas ionisées*.
En effet, si je les oublie pendant quelques jours, j’ai la surprise de les voir germer.
Elles ne sont donc pas ionisées pour inhiber la germination.
Cela ne veut pas dire, pour autant, qu’elles soient Bio.
Référence :
*Et c’est heureux car des associations de défense des consommateurs et de l’environnement soulignent l’appauvrissement de la valeur nutritive et des vitamines contenus dans les aliments. Bien que l’irradiation soit suffisante pour tuer des organismes supérieurs, elle n’inactive pas les toxines/mycotoxines libérées par les bactéries et les champignons. En revanche, elles peuvent détruire des vitamines et entraîner la formation de substances néoformées ou de radicaux libres préjudiciables à la salubrité des aliments ou à leurs propriétés organoleptiques.
01:36 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Santé, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
18/06/2021
Le Syndrome de Noé
L’arche de Noé
Je connaissais le Syndrome de Diogène qui se caractérise, très schématiquement, par une personne vivant recluse chez elle et ayant fait une accumulation compulsive d'objets hétéroclites voire de déchets, mais je ne connaissais pas le Syndrome de Noé.
Pourtant, dans ma clientèle, j’avais, sans le savoir, le cas d’une patiente qui devait être, certainement, atteinte de cette pathologie.
C’est en me baladant sur mon copain YouTube que je suis tombé, en arrêt, devant cette vidéo :
Le syndrome de Noé, appelé en anglais animal hoarding ("accumulation d'animaux"), est un trouble mental qui consiste à posséder trop d'animaux de compagnie. Plus exactement, on possède plus d'animaux que l'on n'en peut héberger, nourrir et soigner correctement, le point commun des malades étant l'incapacité à saisir la gravité de la situation.
Pour en revenu à cette patiente, avant de devenir son médecin traitant, j’avais, d’abord, soigné sa mère pour un cancer du sein qui l’emporta. Au décès de sa mère, je devins, tout naturellement, son médecin traitant.
Détail macabre, qui caractérise bien sa personnalité hors du commun, cette patiente garda, un "certain temps", l’urne funéraire contenant les cendres de sa mère.
Comme il est décrit dans le Syndrome de Noé, on peut dater l’origine de sa décompensation à la mort de sa mère.
Elle était personnel civil de l’armée et habitait dans une résidence pour militaire non loin de mon cabinet.
Puis les années passant, elle se mit à avoir des chats et des chiens.
Elle arriva ainsi, progressivement, à une dizaine de chats et trois chiens.
Elle avait, détail peu commun, les cheveux coupés ras.
Je m’entendais bien avec elle bien que sentant que quelque chose "clochait".
Un jour son décolleté me fit voir un tatouage. Voyant mon regard intrigué, elle me montra, une ribambelle de chats tatoués dont un tirant sa révérence avec un chapeau melon. Elle me précisa que c’est le tatoueur qui lui avait fait cadeau de ce félin cabotin.
Puis je pris ma retraite.
Ce n’est qu’en voyant cette vidéo que je pris pleinement conscience de ce qui "clochait".
Un Syndrome dont je ne connaissais pas l’existence : Le Syndrome de Noé.
Comme quoi, on ne diagnostique qu ce que l’on connait.
Références :
- Le syndrome de Noé quand l’irrépressible besoin de sauver les animaux tourne au cauchemar.
Nota : Cette pathologie s’appelle le Syndrome de Noé en référence à l’Arche de Noé qui est, d'après la Bible, un navire construit sur l'ordre de Dieu afin que Noé sauve toutes les espèces animales du Déluge sur le point d'advenir.
11:39 Publié dans Anecdote, Culture, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
11/06/2021
Cartes mentales
Carte mentale explicative du Coronavirus
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Pas plus tard qu’hier, j’ai accompagné ma moitié à consulte.
Dans la salle d’attente, mon regard, aguerri, tomba sur cette carte mentale expliquant le Coronavirus.
En effet, la grande mode, de nos jours, en pédagogie, c’est la carte mentale.
Le terme peut surprendre, il est directement traduit de l'anglais : Mind map.
L'organisation de la carte mentale, ou carte heuristique, rompt avec les hiérarchies linéaires et est donc censée suivre de plus près la façon dont notre cerveau fonctionne, du moins d'après les affirmations de Tony Buzan, un psychologue britannique qui a beaucoup développé ce concept depuis les années 70, au point de prétendre en être l'inventeur.
Ma fille, qui est au collège, utilise couramment ces cartes mentales.
Tout cela est bien joli, mais j’ai du mal à m’adapter à cet outil.
Au schéma arborescent de la carte mentale qui part dans tout les sens, moi qui n’ait pas de vision latérale, j’en préfère, et de loin, les bons vieux plans d'autrefois.
L’avantage de ces plans, c’était qu’ils s’adaptaient à tout sujet.
Dans le temps, il suffisait de « broder sur le plan » pour l’étoffer et étaler tout son savoir.
La rédaction avait tout son sens dans la mesure où cela apprenait à écrire correctement. En effet le futur médecin apprenait, ainsi, à communiquer, à son correspondant, de façon à être compris sans erreur de transmission.
Maintenant, pour des facilités de correction, on à recours aux Questions à choix multiples (QCM).
Autres temps autres mœurs.
Référence :
11:45 Publié dans Anecdote, Culture, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
10/06/2021
Un traitement original du Psoriasis
En me baladant sur YouTube, en tapotant, par curiosité (la curiosité est un malin défaut), « Docteur Sangsue » je suis tombé sur cette vidéo.
Un traitement, pour le moins original, du Psoriasis.
Le psoriasis est une maladie inflammatoire systémique et chronique à médiation immunitaire, affectant principalement la peau1 mais aussi d'autres organes (articulations, système cardiovasculaire, muqueuses...). Cette maladie concerne environ 3 à 5 % de la population européenne 2. Elle s'accompagne d'inflammations symétriques du derme et de l’épiderme ainsi qu'un renouvellement excessif des cellules de la peau. Du fait de ses origines multifactorielles cette affection est d'aspect clinique polymorphe et possède une grande variété de localisation. D'étiologie incertaine, probablement multigénique, elle est non contagieuse et ne se guérit pas. Les traitements connus permettent seulement de freiner ou de résorber l'inflammation associée.
Un pendant du traitement par la thalassothérapie et les eaux de la mer morte.
Ce traitement utilise… Je vous laisse seul juge :
En Turquie, un "poisson docteur" est utilisé pour traiter certaines maladies de peau. Le Garra Rufa, son nom scientifique, mesure quelques centimètres, et s'attaque au psoriasis.
Garra rufa, appelé communément Poisson-docteur ou Poisson-chirurgien d'eau douce, est une espèce de poissons de la famille des Ciprinidés. Il est originaire du Moyen-Orient et est notamment connu pour son action exfoliante.
Il se nourrit essentiellement de plantes aquatiques et de micro-organismes.
Garra rufa participe à ce traitement curatif en se nourrissant des parties de peau mortes, affectées ou couvertes de croûte, laissant ainsi la peau en bonne santé se régénérer. Avec sa bouche ventouse, car il n’a pas de dents, il détache les plaques de psoriasis de la peau ramollie par l’eau chaude.
Cependant, aucun élément scientifique ne permet toutefois d'affirmer, selon une décision du 13 février 2013 de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publiée le 4 mai 2013 au Journal officiel, que Garra rufa libérerait une enzyme qui aurait des vertus thérapeutiques.
Références :
- Psoriasis
- Garra rufa
14:01 Publié dans Anecdote, Culture, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Potins, Santé, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
02/06/2021
L’Orthodontiste
Ah, enfin un sujet de Médecine !
Je me doute, un peu, que l'informatique ça commençait à vous raser.
Dans ma longue carrière de Médecin Omnipraticien de banlieue, j’appréciai plus particulièrement, outre le fait d’avoir fait un bon coup (un bon diagnostic), j’appréciai beaucoup, et c’est ce qui me manquer le plus aujourd’hui, à la retraite, j’appréciai plus particulièrement les histoires de chasse.
Petite digression, qu’est ce qu’un bon diagnostic ? Ma théorie va vous surprendre mais je compare le médecin à un Garagiste. Tout comme le Garagiste, le Médecin cherche la panne, s'ils trouve la panne, la voiture démarre et le Malade Guérit*.
A la différence près que, si le Médecin trouve la panne, le Malade ne redémarre que si c’est une maladie curable.
J’ai soigné, dans le temps, un professeur d’informatique à la Faculté des sciences de la grande Ville ; celui-ci me dit, un jour, que l’informatique avait un avantage sur les mathématiques, en effet, en informatique on si introduit le programme dans la machine et, s’il est bon, on voit de suite le résultat.
Un bon diagnostic, en Médecine, c’est un peu ça. Si le diagnostic est bon on voit, plus ou moins rapidement, le résultat.
Pour en revenir aux histoires de chasse, voilà une histoire de chasse dont je le serai bien passé.
Depuis, déjà, fort longtemps, ma fille est suivie par une Orthodontiste.
En effet, d’un tempérament anxieux, les chiens ne font pas des chats, pour traiter cette anxiété, ma fille suça son pouce « assez longtemps ».
Le fait de sucer son pouce eut un retentissement néfaste sur sa dentition mais aussi sur son mandibule inférieur.
La prise en charge de ces troubles conduisit, logiquement, ma fille devant un Orthodontiste.
Il nous fut recommandé une Orthodontiste Attachée des Hôpitaux de la Grande Ville.
C’est en confiance que nous allâmes la consulter.
Ma fille suçant toujours son pouce, il lui fut prescrit un appareil à porter le jour, le plus possible, et toute la nuit. Conseil judicieux, il nous fut demandé de lui faire arrêtes la fâcheuse conduite addictive du pouce. Allez donc suivre, chez un jeune enfant, cette recommandation !
L’appareil, le jour, ne fut pas chose facile et fut, plus ou moins abandonné.
Quand à la nuit, ma fille le perdait régulièrement.
Au bout d’un certain temps, et deux autre appareils prescrits (toujours sans efficacité), ma fille arrêta, enfin, de sucer son pouce.
Je passe les détails.
Cette Orthodontiste, devant notre inquiétude d’un traitement déjà long et qui semblait inefficace, cette orthodontiste décida, enfin, à poser un appareil fixe collé sur les dents et fixé, par des bagues, sur les molaires.
Mais elle rajouta que, si cela continuait, il faudrait, peut-être, arracher deux dents et si cela ne suffisait pas, il faudrait avoir recours à la chirurgie pour traiter sa mâchoire.
Nous commençâmes à avoir de sérieux doutes sur ce praticien.
Aussi nous priment un rendez-vous dans le service Maxillo Facial du CHU de la Grande Ville.
Le Praticien Hospitalier demanda des radios.
Au rendez-vous suivant le PH Nous révéla que ma fille avait, toujours ses dents de lait.
Bien que l’Orthodontiste, Attachée des hôpitaux, avait, déjà demandé deux panoramique dentaire, dont un récent, elle avait baguée des…
DENTS DE LAIT !
Comme, entre temps, nous avions changé d’Orthodontiste, il écrivit une lettre à la deuxième Orthodontiste en précisant que l’on avait de fortes chances d’éviter l’opération mais qu’il était impératif de n’arracher aucune dent.
La nouvelle Orthodontiste parut surprise par le bagage des… dents de lait et nous révéla que, si l’on voulait qu’elles tombent, il valait mieux couper les fils métallique.
Elle demanda d’autre clichés radiologique, avec des calculs, qu’elle mous expliqua, en détail, sur le moniteur de son Ordi.
Un contrat de traitreusement fut remis et…Un devis (chose que l’autre Orthodontiste n’avait jamais fait.
Il faut savoir que le parcours vers un autre Orthodontiste, en passant par un PH Hospitalier, nous fut une démarche très difficile.
Qu’une attachée des Hôpitaux, bague des dents de lait…
Oui, ça, c’est une histoire de chasse !
Et il a fallu que ça tombe sur moi (ou plutôt sur ma fille) !
Piètre consolation, cette Orthodontiste Attachée des Hôpitaux à dû se tailler une réputation pas piquée des vers dans le milieu, assez fermé, de l'Odontologie Grande Villienne.
P. S. : J'ai vérifié sur le Net, cette praticienne est bien sur la liste de l'équipe médicale d'un service CHU de la Grande Ville.
*Il y a, quand même, une différence de taille entre le Garagiste et le Médecin, elle est juridique. En effet, en terme de responsabilité, le Garagiste a une obligation de résultat alors que le Médecin n'a, seulement, qu'une obligation de moyen.
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28/05/2021
Petite histoire de l’informatique : Les Systèmes d’Exploitation, les Navigateurs Web et les langages de programmation
Dans cet article Je vous propose de vous replonger dans le passé.
J’ai eu mon premier ordinateur, un PC portable Acer, en 1998, grâce à l’instauration, par Dame Sécu, de la télétransmission.
J’ai vécu cet historique en ayant démarré sous Windows 98 et Internet Explorer.
Trois petites vidéos rappelant l’historique : le développement, l’apparition, l’apogée et le déclin des systèmes d’exploitation de 2003 à 2019, dans la première vidéo et l’évolution des principaux Navigateurs Web de 1996 à 2019 dans la deuxième vidéo et, dans la troisième vidéo, l’évolution des langages de programmation de 1965 à 2019. Pour la petite histoire, dans le CD d’installation de Windows 98, était caché le logiciel Qbasic qui permettait une initiation à ce langage. Cela m’a permis, à l’époque, outre le maniement de l’OS MS-DOS, en lige de commande (ah ! les fichiers batch, de bien m’amuser.
Most Popular Operating Systems (Desktop & Laptops) 2003 - 2019
Most Popular Internet Browsers 1996 – 2019
Most Popular Programming Languages 1965 - 2019
20:36 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, Histoire de l'informatique, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (2)
Intoxication aux Coloquintes
Sur un vieux compte mail free, que j’ai réactivé il y a un peu plus de 6 mois, je reçois, toujours, des messages comme au temps de mon activité.
En effet, à l’époque, je m’étais abonné, sur ce compte, à :
- VIDAL
- Actualités Vidal
- CSMF (la lettre d’un Syndicat Médical)
Et même des comptes sur lesquels je ne m’étais pas abonné comme (Pfizer, KARO PHARMA AB...).
Ce matin, je reçois un mail de VIDAL avec le titre évocateur : "Produits Toxiques : coloquinte".
Cet article expose un cas clinique d’intoxication fort intéressant :
"Un patient vous appelle car il est malade ainsi que son épouse (diarrhée, malaise généralisé) après avoir mangé une soupe au potiron. Il a ajouté au potiron une coloquinte décorative, et se demande si ça peut avoir joué un rôle. Ses enfants n'en ont pas mangé du fait d'un goût très amer, et lui-même et son épouse n'en ont consommé que deux ou trois cuillères à soupe.
Quels conseils lui donnez-vous" ?
Je clique sur "Voir la réponse". Malheureusement je tombe sur un site en accès restreint et j’ai perdu mes codes.
Mais, grâce à Gogol je tombe sur des article qui montrent que la coloquinte est une plante purement décorative.
Gogol m’a même trouvé la conduite à tenir pour une intoxication à la coloquinte :
• Traitement symptomatique.
• Surveillance à domicile.
• Consultation médicale voire hospitalisation :
o En cas d'ingestion massive (traitement symptomatique du collapsus).
o En cas de symptomatologie intense ou persistante.
Tout cela me rappelle mes gardes de réa quand j’étais faisant fonction d’interne au SAMU de la Grande Ville. Il nous arrivait, à l’époque, de traiter, les intoxications. Le service de réanimation était, aussi, le centre antipoison.
Un peu de culture. Je ne sais pas pourquoi l’illustration de mon article me fait songer à Guiseppe Arcimbolo.
Vertumnus - Giuseppe Arcimboldo
Coloquintes et courges décoratives : les hybrides toxiques !
Références :
- "Coloquinte"
00:23 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
08/05/2021
Le crachat et la fenêtre, le retour !
“Jeune fille à la fenêtre” – Salvador Dali (1925)
L’histoire est un éternel recommencement Comme l’avait compris Thucydide 400 ans avant note ère.
En effet, Dans mon article du 04/10/2014 : "Le crachat et la fenêtre" je narre l’histoire suivante :
"La maison, en face de chez moi, est occupée par une personne âgée de 70 ans, cette personne devait avoir 10 ans dans les années 50, vous comprendrez, plus tard, pourquoi…
Dans les années 50, la Tuberculose était un véritable fléau. Une maladie redoutable qui tuait très souvent, au point que l'on avait crée des Sanatoriums qui passaient pour traiter les malades atteints de cette pathologie, mais surtout, qui avait comme but, inavoué, d'isoler ces pestiférés…
A l'époque existait une théorie hygiéniste qui préconisait une vie saine, et qui conseillait aux gens d'ouvrir ses fenêtres, régulièrement, tous les jours".
C’est ce que faisait cette dame. Pour lutter contre le BK (Bacille de Koch).
Eh bien, comme je le disais en introduction, l’histoire est un éternel recommencement, il est conseillé de ventiler les espaces clos, et d’ouvrir… les fenêtres pour lutter contre le Coronavirus (COVID-19).
Dans l’article du Midi Libre du 5 mai 2021 : "Covid-19 : il faut ouvrir les fenêtres 5 minutes toutes les heures pour lutter contre le virus" il est bien précisé que c’est "dans les lieux qui reçoivent du public, préconise le Haut conseil de la santé publique (HCSP) le 3 mai dernier cité par l'AFP". C’est notamment le cas des salles d’attente des cabinets médicaux.
Il n’est jamais précisé, dans cet article, que cela est utile dans sa propre maison d’habitation.
L'histoire n'est pas finie !
La maison de la vieille dame a été vendue et… dernièrement, les deux fenêtres du haut sont restées ouvertes toute la matinée.
Décidément, vraiment, L’histoire est un éternel recommencement !
C’est du propre ! L’histoire de l’hygiène en ville – Le Magazine de la Santé
Nota Bene : Dans "Fenêtre close", je me suis servi, pour illustrer mon article, de la même peinture. Une autre histoire de fenêtre, mais de fenêtre close, cette fois.
11:14 Publié dans Actualité, Anecdote, Art, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
03/05/2021
Vaccin COVID-19 Pfizer Biontech
Je me suis fait piquer contre la COVID il y a de cela une semaine.
Tant qu’à faire être vacciné autant l’être par le vaccin le plus efficace, un vaccin à ARN, en un mot le vaccin Pfizer Biontech.
Pour obtenir cela, pour moi la meilleure méthode était de prendre rendez-vous au CHU de la Grande Ville.
Mon idée fut payante. On me confirma que ce serait bien le vaccin Pfizer.
Pour obtenir le numéro de téléphone du centre de vaccination, je tapais sur mon ami Gogol la formule magique : « où se faire vacciner COVID Grande Ville ».
Bingo !
Rendez-vous pris le samedi trois jours après mon coup de fil !
J’ai bien fait de prendre rendez-vous un samedi car je pus me garer facilement, le parking ayant beaucoup de places vides.
A l’entrée on demande mon nom. Puis à l’accueil on me demande ma carte d’identité mais pas la carte Vitale. Puis on me fixe un autre rendez-vous pour la deuxième dose cinq semaines plus tard.
Une demi-heure d’attente pour avoir un entretien avec un praticien hospitalier (mazette, rien que ça !). Questionnaire d’allergie demande de bras dominant : « droitier ? Épaule gauche ».
Douleur à l’injection.
Un quart d'heure en salle d'attente (en cas de mort subite).
Une douleur, très supportable, à la palpation appuyée de l’épaule qui dura deux à trois jours. Rien de plus.
A qui le tour ?
P. S. : je ne peux résister au plaisir de citer deux de mes vieux articles :
- L'un du 3 février 2009 (douze ans déjà !) : « Petite histoire des vaccinations ».
- L'autre du 10 mars 2014 : « La petite histoire de l'origine des vaccinations ».
Le sujet de ma thèse (c'était il y a de cela bien longtemps), un sujet de Médecine Légale : « La responsabilité du médecin en matière de vaccinations ». Je parlai, déjà, à l'époque, des mouvements anti-vaccinaux, des manifestations anti-vaccinales et des ligues anti-vaccinales.
Nota : Je conseille une chaine YouTube que je viens de découvrir en rédigeant cet article : la chaine YouTube Culture G ICI.
15:47 Publié dans Actualité, Anecdote, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (6)
07/04/2021
Quatre ans plus tard !
Suite à au commentaire d’alain, dans mon article : "Grippe de Hong Kong : la pandémie oubliée", une anecdote illustre le fait qu’il n’est pas près d’en avoir fini avec la liquidation de sa retraite.
En effet, j’ai pris ma retraite en 2017.
Pas plus tard que hier je reçois la lettre d’un ophtalmo concernant l’opération de la cataracte d’un de mes anciens patients.
Quatre ans après !
J’ai été obligé de renvoyer cette lettre à l'expéditeur car elle contenait les références de l’implant.
Renan Luce – La lettre
La Lettre est une chanson de Renan Luce parue sur son premier album Repenti en 2006. Paroles ICI.
10:21 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
19/03/2021
Un aspect méconnu du Syndrome d’Apnée du Sommeil (SAS) : Il est en cause dans un quart des accidents de la route !
Le syndrome d'apnées du sommeil (SAS), encore appelé syndrome d'apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS), est un trouble du sommeil caractérisé par un arrêt du flux respiratoire (apnée).
La prévalence du SAS est estimée entre 0,5 et 5 %.
Le diagnostic du SAS est souvent un diagnostic du conjoint !
Une des principales complications, c’est la somnolence. Au volant un quart des accidents sont dus à l’apnée du sommeil !
Cet extrait du film "La grande vadrouille" dans la célèbre scène du ronflement du général Allemand peut illustrer cette pathologie en montrant un ronflement irrégulier un ronflement de lion.
Nota : Le Syndrome d’Apnée du Sommeil affecte la qualité de vie non seulement des personnes qui en sont atteintes, mais aussi celle de leur entourage :
• en effet, les apnées, en dégradant la qualité du sommeil (diminution du sommeil profond et paradoxal, microéveils), provoquent, outre l'apparition d'une somnolence diurne excessive, parfois associée à une irritabilité, à une baisse de la libido ou à un état dépressif ;
• d'autre part, les apnées diminuent la pression partielle en oxygène dans le sang et provoquent une désaturation en oxygène. L'hypoxémie chronique qui en résulte est elle-même responsable d'une hypertension artérielle et de l'apparition d'autres troubles cardiovasculaires.
Référence : Syndrome d’Apnée du Sommeil.
15:06 Publié dans Cinéma, Culture, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Santé, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2021
Dragon 33 : des aventuriers aux professionnels
Les Aventuriers : L'Alouette II Dragon 33* de la protection civile à Lacanau-Océan
Les professionnels : L’EC 145 de la Sécurité Civile
J’ai fait un de mes stages interné, dans les années 80, au SAMU de la Grande Ville. A cette époque le SAMU n’avait pas encore le professionnalisme de maintenant. A tel point que, à l'époque, on nous appelait les Cow-Boys.
Dans mon article du 20/01/2021 : "Le Secours héliporté à Lacanau-Océan avec l’Alouette II de la Sécurité civile en été 1976" J’évoque cette époque ou débutait la surveillance des plages à Lacanau Océan.
Pour mémoire Dragon est l'indicatif radio des hélicoptères appartenant à la sécurité civile. Celui-ci s'énonce généralement par le mot lui-même, suivi du numéro de son département de rattachement.
Dragon 33 a été fondé en 1962. Il est basé, durant l'été, à Lacanau Océan.
Les sauveteurs de la protection Civile étaient un peu comme moi, lors de mon stage au SAMU :
Des aventuriers :
Voilà les débuts des secours héliporté de la Protection Civile (C’est comme cela que l’on appelait, à l’époque, la Sécurité Civile de maintenant).
C'était il y a 45 ans !
Lacanau Océan, été 1976 :
Maintenant, on est arrivé au stade des professionnels :
Le temps a bien changés !
Enfant, adolescent et étudiant, j’ai passé toutes mes vacances à Lacanau Océan.
J'évoque cette époque dans mon article "La naissance du surf à Lacanau-Océan : la vraie histoire vécue par le Docteur Sangsue".
Pour finir une petite ambiance Surf Music.
La surf music est lancée dans les années 1960. Le son est dominé par la guitare électrique, caractérisée par une réverbération très présente. Les modèles de guitare habituellement utilisés sont les Fender (en particulier guitares Mustang, Jazzmaster, Jaguar et Stratocaster), Mosrite, Teisco, ou Danelectro. La surf music est l'un des premiers genres à adopter universellement la basse électrique, en particulier la Fender Precision Bass. La batterie est certifiée Rogers, Ludwig, Gretsch ou Slingerland.
The Ventures - Walk Don't Run - 1960
Plein les yeux en fond de Surf Music...
Jan & Dean - Surf City - 1963
Beach Boys - Surfin' Usa - 1963
Et...
39 minutes de pur bonheur !
Surf Music Compilation
*Amicale Dragon 33 sur Facebook.
Dragon - Amicale du groupement d'hélicoptère de la sécurité civile.
21:08 Publié dans Anecdote, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Musique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
01/03/2021
Saint-Lys Radio
Saint-Lys radio était une ancienne station de radio maritime en ondes décamétriques, installée sur la commune de Saint-Lys dans le département de la Haute-Garonne, en France.
Lancée en 1948, elle cesse d'émettre le vendredi 16 janvier 1998 à 20 h. Les PTT puis France Télécom était l'exploitant de Saint-Lys radio qui permettait les liaisons radios avec les navires en mer et avec les aéronefs.
La station assurait des bulletins météorologiques.
Elle permettait les radiotélécommunications de catastrophe pour les organisations intervenant sur une catastrophe internationale.
Elle permettait la demande d'aide médicale par radios ondes décamétriques au SAMU de Toulouse.
En tant que service disponible 24 heures sur 24, Saint-Lys Radio participait aussi à la gestion des urgences de bord, d'abord en tant qu'intermédiaire entre les navires et le SAMU de l'hôpital Purpan de Toulouse*. Puis par la mise en relation directe de l'opérateur radio du navire demandeur avec un médecin régulateur du SAMU, afin de prodiguer conseils médicaux, avis de santé ou d'organiser, au besoin la mise en place de moyens d'évacuation de blessés.
Un extrait de l’émission "Voix d’Eau" de Thalassa en avril 1996 sur Saint Lys radio.
* C'est à Toulouse que le Professeur Louis Lareng a fondé le Service d'Aide médicale Urgente (SAMU) avec le docteur Madeleine Bertrand.
Références :
- Saint-Lys radio
- L'histoire de Saint-Lys Radio, comment téléphoner depuis un navire avant le GSM et le satellite ?
P.S. : La musique de Saint-Lys Radio est un air de chants de marins** mais aussi scoute : Hardi les gars.
P.P.S. : Au temps de la marine à voile, le chant de marins avait une importance particulière : sa principale fonction était de rythmer et ainsi synchroniser le travail en équipe.
18:17 Publié dans Anecdote, Histoire de la Médecine, Médecine, Potins, Santé, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)