06/10/2015
Oui, le Docteur Sangsue a perdu la foi
Les douze travaux d'Astérix - René Goscinny et Albert Uderzo.
Pour en revenir au propos d’alain dans mes articles :
- "Parfois, n’explique pas au malade tu fera".
- "La nature humaine, le point de vue du Docteur Sangsue".
Oui, définitivement, j’ai perdu la foi.
Et ceci parce que, effectivement, l’administration nous étouffe, nous étrangle. Mais aussi, et surtout, par la politique de santé menée par le Gouvernement.
Deux exemples qui ont été, pour moi, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Coup sur coup, le même jour, deux gros déboires avec Dame Sécu.
Premier déboire, deux rejets de remboursement pour tiers payant (CMU). Eh oui, déjà les Médecins font le tiers payant pour les CMU, sans compter les fois ou je ne me fais payer que 6,90 € (part AMC), la part sécurité sociale (AMO), m’étant versée, mes risque et péril par la sécu.).
Pour ces deux actes effectuées, j’aurai travaillé gratos !
Pour essayer d’apprendre comment me faire rembourser, j’ai demandé de l’aide à une Dame de la sécu (DAM = Déléguée de l’Assurance Maladie) spécialisée es « informatique ».
D’emblée, elle me dit qu’il faut changer mon lecteur de carte vitale (200 € de foutu en l’air alors que celui que j’ai fonctionne très bien).
Elle commence à montrer comment re télétransmettre « en dégradé », compliqué ça. Et ça prend du temps. Et ce n’est pas fiable à cent pour cent, elle même s’en mêle les pinceaux et il lui arrive, un comble, d’avoir un « doute ».
Vous pensez bien que si elle a un doute… Moi mon remboursement tombe à l’eau car je n’arriverai pas à m’en dépêtrer.
Ensuite, après la mode dégradé, il faut remplir et envoyer une feuille de sécu après l’avoir remplie et ce dans une enveloppe timbrée à nos frais.
Une autre possibilité, imprimer la facture, la scanner et l’envoyer par mail.
Simple, et quel gain de temps !
On se demande si la sécu n’agit pas comme cela pour décourager les médecins de se faire rembourser.
Que se passera t-il quand le tiers payant sera généralisé ?
Deuxième déboire. Maintenant, pour prescrire certains médicaments qui font baisser le cholestérol, il faut faire une demande d’entente préalable auprès du Médecin Conseil de la sécurité sociale*.
Premier envoi de demande qui me revient car j’ai oublié une case.
Deuxième envoi. La case est bien cochée, lais Je reçois une lettre de refus ? Lettre, un peu agressive, me précisant, d’une part le refus, mais rajoutant que si je voulais le prescrire, il fallait noter sur l’ordonnance NON REMBOURSABLE, bonne idée vis-à-vis du patient !
Heureusement, pour une fois il y a le numéro de téléphone de Monsieur le Médecin Conseil.
Coup de fil, cela sonne occupé. Je rappelle, miracle je tombe sur la secrétaire qui me répond que Monsieur le Médecin Conseil n’est pas là, mais qu’il me rappellera.
Je l’ai, enfin, au téléphone, et lui de me dire « vous avez coché une mauvaise case ». Il faut dire que l’imprimé est particulièrement pervers.
Et aller, troisième envoi.
Cette fois, je croise les doigts.
Vivement la retraite !
Sur ces propos, lisez ce bog fermé : Chroniques pas très sérieuses, mais très véridiques, d'une médecine libre et tout terrain en zone de montagne.
Enfin, je vous conseille, aussi, d'aller surfer sur un blog ami : Le rhinocéros regarde la lune.
*Le Médecin Conseil de la sécurité sociale est fort bien payé, son salaire va de 5000 euros brut mensuel (coef 700) à 6500 (coef 900) pour un médecin conseil de base (niveau A) (références datant de 2010 à mettre à jour sur le site site www.ucanss.fr. Il a, en plus, le treizième mois pour le régime général, voire le quatorzième pour le régime agricole. Sans compter les congés payés et, cerise sur le gâteau, il n'a pas de délai de carence pour les indemnités journalières, alors que ce délai de carence, pour un médecin libéral, est de… TROIS MOIS !).
Sur ce sujet « délicat », allez sur ce forum, un peu vieux certes, il date de 2010, mais qui est, quand même, très instructif.
16:12 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Citation, Coup de gueule, Culture, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, Informatique Médicale, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Livre, Loisirs, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (8)
04/10/2015
La nature humaine, le point de vue du Docteur Sangsue
Dans un de mes articles précédents : "Parfois, n’explique pas au malade tu fera" , un de mes lecteur assidu, alain pour ne pas le citer, m'a fait une remarque pertinente.
Je le cite : "aurais tu perdu la foi ?".
Oui et non. Oui, mais d'une façon tout à fait différente.
Ce qui est sûr, c'est que j'aime toujours autant mon métier.
C'est étrange, mais c'est avec la littérature que je vais appréhender ma conception de l'exercice de la médecine.
On aborde souvent ce métier avec une grande part de dévouement qui est entretenu par la littérature, pas forcément de bonne qualité, je veux parler d'A.J. Cronin, un auteur écossais , qui a écris un de ses livre les plus connus : "les clés du royaume". Dans ce livre, Cronin décris un monde idéaliste de la médecine et pas du tout réaliste.
Quand on a pris goût au style de Maupassant et de Céline, et de John Irving pour ne pas les citer, on devient très exigeant vis à vis des écrivains.
Il y a un type de littérature, tout à fait à part qui ne se pique pas de style, le roman policier. Il faut citer Conan Doyle, un auteur lui aussi écossais, qui, avec son personnage de Sherlock Holmes, décrit de façon prémonitoire, la police scientifique.
Cet auteur, donne à son personnage une capacité de description très fine des événements et des humain, c'est une sorte de profileur.
Ce qui est fascinant, c'est que son don d'observation est la démarche que doit avoir tout médecin, la démarche sémiologique.
Conan Doyle n'abordait pas le métier de médecin comme une profession de dévouement.
N'oublions pas que Conan Doyle était médecin.
Son abord vis à vis de l'humain, s’approche furieusement de celle de Maupassant qui décris sans pitié la vraie nature humaine.
Un vrai écrivain avec un style à part, John Irving, a un abord plus humain et très réaliste du médecin. Notamment dans son livre, pas forcément le plus connu, "l’œuvre de dieu la part du diable" -.
C'est maintenant, comme cela que je conçoit mon métier avec une certaine froideur vis à vis de l'espèce humaine.
L'espèce humaine ne respectant plus ni le médecin ni le savoir qu'il représente. A la limite, le médecin pourrait être respecté, en ce monde matérialiste par ce qu'il gagne, mais, ce n'est pas malheureusement pas le cas, comme le croient à tort, la majorité des gens. Sauf bien sûr chez quelques médecins, notamment les médecin pratiquant les médecines douces pouvant se permettre des dépassements d'honoraires.
Il ne faut pas s'attendre que le médecin n'est plus envie de se "dévouer" pour ce types de gens.
Pour ce qui est de l'espèce humaine ma conception se résume en peu de chose.
Pour moi, 90 % sont des nuisibles profiteurs et sans scrupules, 10 % sont des indifférents qui, eux, nuisent par leur inaction laissant faire des situations à risque et 1 % sont des gens exceptionnels entièrement désintéressés et aidant les autres.
C'est en ce sens qu'alain parle certainement de perte de foi ?
02:35 Publié dans Coup de gueule, Culture, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Livre, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
02/10/2015
Boules Quiès
Comme je vous le disais dans un de mes précédant article, j’étais effaré par le bruit qu’écoutaient les jeun’s avec leur smartphones dans le tram.
Hier, mon regard fut attiré par un personnage étrange.
Au lieu d’avoir un smartphone branché à l’oreille, un homme, d’une quarantaine d’année, portait…
Des boules Quiès.
11:34 Publié dans Anecdote, Histoire de la Médecine, Humour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
01/10/2015
Parfois, n’explique pas au malade tu fera
Coup de fil en pleine consultation.
- « pourrais-je vous voir en consultation ».
- « Bien sûr ».
Je vois arriver à la consultation un doublon mère-Fille.
C’est, naturellement la fille qui est malade.
Je ne la connais ni d’Eve ni d’Adam.
La fille est étudiante, et sa mère est venue, directement, pour s’occuper de sa fille toute fraîche étudiante, d’une ville comparable à Grandville, mais, cependant, à une heure de train.
Fifille se plaint de sa gorge, a le nez qui coule jaune et présente une toux sèche. Pour cette toux, elle a pris un antitussif, du TOPLEXIL*.
Maintenant, devant une toux sèche, je pose, systématiquement, la sempiternelle question : « Avez-vous eu des crises d’Asthme ». La réponse fuse, très souvent, oui.
Devant sa réponse positive, je lui réponds, que c’est une récidive
Les crises d’Asthme récidivent quand il y a une infection.
Je lui explique cela.
Visiblement, le couple mère et fifille s’en foutent.
Elle me dit prendre, en cas de crise, de la VENTOLINE*.
Je lui explique qu’il y a mieux, que cela, maintenant,car il y a, des dispositifs plus facile d’emploi.
Elle n’en démord pas.
Bon, va pour la VENTOLNE* et tant pis pour elle.
Je sentais la mère devenir un peu agressive de ces explications.
Je lui explique, alors, qu’il faut, en plus, un corticoïde inhalé pendant un mois pour cicatriser l’épithélium bronchique (en fait, il en faudrait plus).
Silence radio.
Je lui propose, donc, un seul dispositif sur les trois que j’ai en démo. Je lui prescris en lui montrant, quant même, le fonctionnement, avec mon échantillon de démo.
Je me fais régler la consultation.
J’avais perdu mon temps avec toutes ces explications, dont, visiblement, elle se foutait.
Je n’aurai du rien dire, lui prescrire sa VENTOLINE*, un corticoïde inhalé en lui disant d’utiliser celui-ci pendant un mois un mois.
Et me faire payer rapidement
Et basta.
Je n’aurai pas dû me lancer dans toutes ces explications. Cela m’a fis perdre du temps et me frustra passablement.
11:24 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé | Lien permanent | Commentaires (4)
30/09/2015
J’ai hérité d'un hérisson
C’est une patiente de 62 ans ATSEM (dame de cantine) en longue maladie, pour un cancer du sein en rémission complète, qui arrive à ma consultation du matin.
J’ai des relations privilégiées avec cette patiente intelligente, humaine ayant développée un certain humour décapant. J'ai remarqué que cela se voit très souvent dans les maladies sérieuses.
Elle devait être douce avec les enfants.
Elle arrive à la consultation me disant tout de go :
- « J’ai hérité d’un hérisson ».
- « Pardon » ?
- « Oui, j’ai fait une infection urinaire, J'ai eu un « hérisson dans la vessie tellement que cela me piquait ».
Sans commentaire.
09:21 Publié dans Anecdote, Humour, Le mot du jour, Médecine, Santé | Lien permanent | Commentaires (4)
29/09/2015
Audioprothésiste, un métier d’avenir
De nos jours, il est pratiquement systématique de voir les jeunes avec des écouteurs branchés sur leur smartphones.
Il est alors possible d’entendre un fond musical de batterie.
Pour entendre ce « bruit », il faut que le son suffisamment élevé.
Il faut que le son soit suffisamment élevé pour entendre ce «bruit».
A tel point que cela abime, à la longue, l’œille interne*.
La jeune génération fera une classe d’âge ayant un déficit auditif important, nécessitant un appareillage bien plus fréquent qu’avant, mais, surtout, plus précoce.
Le métier d’audioprothésiste fait que, dans pas longtemps, sera un métier d’avenir.
Le DE d’audioprothésiste se prépare en 3 ans.
Le salaire brut mensuel d’un audioprothésiste va, du SMIC (1458 € brut mensuel) à 2 000 € pour un salarié débutant (puis, plus tard, avec un intéressement sur les ventes de 2 300 € à 3 000 € voire plus, ceci en libéral).
Sources : Audioprothésiste.
D’ailleurs, Afflelou, toujours sur un bon coup, ne s’y est pas trompé en créant sa branche «Alain Afflelou acousticien ».
*les ORL estiment que le risque apparait dès 90 dB pour une écoute prolongée de plusieurs heures.
09:33 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Pub, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
28/09/2015
Les courriers hospitaliers impersonnels, voire incompréhensibles
De façons quasi systématiques Je reçois maintenant, depuis peu, des lettres des services hospitaliers donnant un compte rendu impersonnel, long et indigeste avec, quand même, une conclusion laconique en une ligne.
La dernière lettre que j’ai reçue de l’hôpital cardiologique bat tous les records. Elle se terminait par cette abréviation laconique : «P M».
Il m’a fallut un certain temps pour comprendre que cela voulait dire : Pace Maker.
L’abus d’abréviations pourrissent les courriers médicaux. Elles demandant un effort de lecture voire une incompréhension totale.
09:19 Publié dans Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (15)
26/09/2015
Une pathologie, parfois extrêmement douloureuse, la pathologie hémorroïdaire
Nous allons aborder, aujourd’hui, un sujet particulièrement délicat.
Patiente de 35 ans, concertiste, elle joue de la flûte traversière, elle est, aussi, professeur de musique.
La dernière fois que je l'ai vue c'était pour un problème d'anxiété de performance. Elle tremblait lors de concerts important, ce qui était fort préjudiciable pour sa prestation.
Je lui avait donné, alors, un médicament antitrémorique (contre les tremblements), de l'AVLOCARDYL*. Le résultat avait été spectaculaire, elle ne tremblait plus du tout.
Cette fois, elle vient me voir pour un problème délicat .
Un problème particulièrement douloureux.
Un problème d'hémorroïdes.
Elle avait atrocement mal au niveau de la région concernée. A tel point que je pensait, immédiatement, à une thrombose hémorroïdaire. Si c'était cela je l'aurait adressée, en urgence, pour la manœuvre salvatrice, l'incision, ce qui calme immédiatement, l’atroce douleur.
Je lui dit, pour faire avaler la pilule que c'était un examen qui n était pas particulièrement agréable, mais qu'il fallait faire pour le diagnostic de thrombose.
Je lui dit de se mettre en position génu pectorale, c'est à dire à quatre pattes.
A l'examen, pas de thrombose, mais un grosse hémorroïde.
Je lui donne donc du du BI-PROFENID*, un anti inflammatoire, et du FORLAX* pour hydrater les selles et rendre la défécation beaucoup moins douloureuse.
Le FORLAX qui est un polyéthylène glycol ou PEG, encore appelé macrogol.
Cette molécule à une particularité, celle d'hydrater les selles et, de ce fait, les rendre plus molles, ce qui permettre une défécation bien mois douloureuse. En effet, quand on a mal dans cette région délicate, on atendance à se retenir ce qui constipe et rend l'exonération beaucoup douloureuse car les selles deviennent dures.
Il fut savoir, aussi, que dans un certain nombre de cas, le BI-PROFENID* peu être la cause de constipation.
Le macrogol est LE produit de référence que l'on utilise dans la constipation. Il n'est pas nocif, comme le sont les laxatifs irritants, je veux citer, ici, la bourdaine.
Le mode d'action du macrogol est facile à expliquer par cette expérience :
Prenez un éponge sèche, elle est dure. Trempez la dans l'eau, (elle ne fera pas un escargot tout chaud), mais, en gonflant, elle deviendra souple, c'est exactement ce que fait le FORLAX*.
Le BI-PROFENID* a une action très importante, car il est à la fois, anti inflammatoire, mais il a, aussi, une très forte action antalgique (on l'utilise pour les crises de colique néphrétiques qui donnent des douleur épouvantables).
Voilà comment se passe le raisonnement médical*:
- Examen visuel du patient
- Interrogatoire (80 % du diagnostic médical pou un généraliste)
- Examen clinique (10 %)
- Examens de laboratoire (5 %)
Examens para cliniques, radiographie simple, échographie, scanner et IRM (10 %)
Je ne parle que de ce que je connais c'est celui du généraliste.
Ensuite, et seulement ensuite, quand les diagnostics différentiel ont été écartés, on arrive au diagnostic étiologique (celui de la cause de la maladie).
On peut seulement ,alors, passer au traitement étiologique (a ne pas confondre avec le traitement symptomatique qui, lui, ne traite pas la cause, mais, uniquement, les symptômes de la maladie).
Pour le généraliste, c'est la fameuse et sempiternelle ordonnance.
*Cette démarche s'apparente fort à la façon dont se comporte dans dans les métiers de bouche et, aussi, en œnologie. Et j'en oublis.
20:43 Publié dans Médecine, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
25/09/2015
Comment trouver un bon Médecin ? Le point de vue du Docteur Sangsue
Nous allons étudier l'aspect de la question sous deux point de vue différents, d'abord ce qu'attend le patient vis à vis du Médecin et, ensuite, ce que doit être un bon Médecin vis à vis d'un autre Médecin.
le point de vue du patient :
- Un bon médecin est un Médecin qui écoute beaucoup, qui examine un peu, et qui rédige son ordonnance en expliquant sa pathologie simplement en des termes compréhensif par le vulgum pécus. Pour le Médecin cela prend du temps et n'est point rentable du tout (time is money).
- Cependant, un bon médecin généraliste ne doit pas tout dire au patient, il doit savoir mentir par omission.
- Pour ce qu’y est d’expliquer tout, Je doute, sur ce point, de l’écoute du patient lui même. Dans la très grande majorité des cas, quand j'explique au patient, je vois son regard se perdre dans le vague. Je pense que dans ce cas il s'en fout et veux tout simplement être par un médecin prestataire de service. On consomme du Médecin, comme on achète un I Phone.
- Pour la majorité des patients, un bon Médecin doit plaire. Une autorité bien amenée fait partie intégrante de cette manipulation. Il doit travailler à la séduction et ne pas oublier de ne pas dire toute la vérité au patient, il doit mentir par omission.
- Un médecin qui travaille à la séduction à beaucoup de succès même si ses connaissances médicales sont limitées. C’est la meilleure façon d’avoir une clientèle bien fournie.
De la part d’un médecin généraliste c’est totalement différent , car lui connait la médecine et les maladies. Et cela change tout.
Le point de vue du médecin :
- Pour moi, j’attends du Médecin spécialiste, d’abord d’être un bon ingénieur (Je ne suis, moi, qu’un bon technicien, mais fondamental dans le choix de l’ingénieur).
- Dans le choix du bon spécialiste, le généraliste se doit d’adresse le malade avec une « bonne qualification » comme on le dit en droit. Si on se trompe dans la "qualification"(erreur d'aiguillage), on court à l’échec.
- Un bon spécialiste, pour un généraliste, se doit avoir d'avoir de très bonnes connaissances médicales.
- Pour cela, il doit d'abord faire (ou confirmer) la pathologie et envoyer une lettre circonstanciée, au généraliste sans interférer (sauf exception) dans la prescription. Il doit donc rédiger la lettre en indiquant le médicament à utiliser, mais sans le prescrire.
- Qu’importe un contact un peu froid, le généraliste expliquant au patient le caractère du spécialiste. Bien sûr, il ne faut pas exagéré trop dans le mauvais contact. Cependant, je préfère un excellent Médecin, même si il est détestable, à un Médecin "gentil et nul".
Pour le Médecin généraliste, la santé passe avant le contact du spécialiste.N'oublions pas que c'est le généraliste qui choisi le meilleur spécialiste en fonction du cahier des charges qu'il s'est fixé: soigner au mieux.
Personnellement, je vais peut être vous choquer, je considère qu' un homme (ou une femme) est, avant tout, une machine. On cherche la panne (avec ses bonnes connaissances), on répare la panne. Si cela marche… Bingo, le patient est guéri (pour les maladies guérissables). on est bon ! certes, mais mal payé si l'on écoute bien le patient et si l'on prend son temps pour réfléchir*.
Au patient de juger si la panne a été trouvée et bien réparée.
Cela marche, aussi, pour le cerveau qui n’est, ni plus ni moins, qu' un organe comme les autres mais avec ses spécificités propres (comme tout les organes d’ailleurs) C’est peut être là que joue l’effet placébo, mot qui, ne l’oublions pas du latin .PLACEBO, « je plairai ».
C’est là dessus que s’appuient les Médecines Perpendiculaires (c’est le surnom que j’ai donné aux médecines dites parallèles), car pour moi, il n’y a qu’une seule médecine elle est mondiale et valable pour toutes les maladies et pour tous les habitants de la planète terre.
Voilà, pour moi, ce qu'est un bon Médecin.
* J'ai pris, quand je réfléchis, une habitude de le faire en faisant durer l'examen (pour que le patient ne s'en rende compte) c'est ce j'appelle "tourner autour du patient". Pour les patients privilégiés, ceux qui sont sympathiques et que je connais de longue date, je me pause et leur dit : "attendez, je réfléchis, cela m'arrive".
18:47 Publié dans La pensée du jour, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
24/09/2015
Dépistage par mammographies sans examen gynécologique
C'est une patiente de 60 ans que je vois pour métrorragie depuis quatre jours. Celle-ci ont disparues très rapidement avant de prendre un coloration foncée.
Cela fait bientôt dix ans qu'elle n'a pas vue de Gynécologue !
Je lui conseille d'aller voir un Gynécologue-Obstétricien qui, par chance, vient de s’installer. Il pourra la prendre rapidement.
Il faut dire que les rendez-vous pour un Gynécologue, sont à plus de six mois.
Madame fait la fine bouche.
Elle préfère un Gynécologue femme.
Je lui donne, donc, les coordonnées d'une gynécologue qui est dans la petite ville de banlieue où je sévis. Je lui précise qu'il faudra, peut être, qu'elle attende six mois pour avoir un rendez-vous.
Elle me téléphone le lendemain pour m'annoncer quelque chose de stupéfiant :
Cette Gynécologue... ne prend plus de nouvelles patientes !
Mais cette métrorragie, me fit songer que si 'on fait des mammographies régulièrement programmées et gratuites pour le dépistage du cancer du sein, il n'est prévu aucun examen gynécologique, comme le font les femmes qui prennent la pilule.
Il faut bien constater que comme les Gynécologues ne prennent plus de nouvelles patientes, la mammographie ne pourra jamais être complétée par un examen gynécologique.
13:51 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (20)
23/09/2015
Les modes en médecine vues par le Docteur Sangsue
Comme dans la haute couture, il existe des modes en médecine.
Actuellement, on ne jure que par l’Ostéopathie.
Quand je me suis installé, existait, en kinésiethérapie, la «méthode Mèzière». Cette méthode était surtout utilisée dans le traitement des scolioses.
Quand madame Mèzière décéda, progressivement, la méthode disparue du panel thérapeutique.
J’ai connu, aussi, les machines à sous, « les soft lasers », la technique thérapeutique était appelée « Laserthérapie ».
Qui se souvient, maintenant de cette méthode ?
Il y eu, aussi, la Mésothérapie dont on ne parle plus chez les médecins tous venants que sont les médecins généralistes.
Qu’adviendra-t-il de l’ostéopathie ?
Cette méthode, à la mode, pourra –t-elle résister à l’épreuve du temps ?
Elle a une certaines chance vu l’importante organisation des Ostéopathe.
Cette méthodes se classerait, au même titre que l’homéopathie et l’acupuncture dans la classification des « Médecines Douces ».
Toutes ces méthodes ont un but inavoué, celle de permettre de meilleurs revenu aux praticiens exerçant ces méthodes, vu le prix très bas des honoraires médicaux.
09:52 Publié dans Culture, Economie, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
22/09/2015
Phénomène de foire : Zlata, la femme la plus souple du monde
Pour rester dans le domaine des anomalies humaines dont j'ai parlé dans mo articles précédent, je vous propose de voir, maintenant, le cas de Zlata.
En effet, autrefois, certaines anomalies médicales étaient exposées dans les foires, ce qui permettait aux intéressés de vivre de leur maladie.
C'est le cas de Zlata.
Zlata ((de son vrai nom Julia Gunthel aka Zlata) est la femme la plus souple du monde.
Zlata est extrêmement souple car elle est atteinte d'un syndrome rare, le syndrome d'Ehlers-Danlos.
Ainsi, Zlata est un phénomènes de foire.
Orphanet est un site internet qui répertorie les maladies rares.
Site internet Orphanet du syndrome d'Ehlers-Danlos classique.
Zlata répétant son numéro de cirque
Le site de Zlata : "The Worlds most flexible Woman".
00:38 Publié dans Anecdote, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Magie, Médecine, Santé, Science, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (1)
21/09/2015
Le questionnaire de l’A.R.S
Je reçois, au courrier, ce matin, une lettre de l’A.R.S. (Agence Régionale de Santé) me demandant de remplir un formulaire.
Il y a, quand même une enveloppe T pour la réponse.
Ce questionnaire me prendra la bagatelle de cinq minutes de mon temps ; et de rajouter la précision, un peu comminatoire, suivante:
A retourner sous quinze jours (souligné et…en gras) !
Je trouve ce procédé, pour le moins, cavalier.
15:58 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, Le mot du jour, Médecine, Politique, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
Luette bifide
Luette bifide
Luette normale
Ce matin, à la consultation, à l’examen d’un adolescent de 14 ans que je vois pour un syndrome grippal, en lui regardant la bouche, j’eus la surprise de voir une luette bifide.
La luette bifide, est une luette fendue en deux, c’est une anomalie congénitale. C'est une maladie rare*.
Dans ce cas, il peut y avoir, aussi, associées, d’autres malformations congénitales.
*Site des maladies rares : Orphanet.
Pour la bifidité de la luette lien ICI.
Un des maître de la tératologie : Étienne Geoffroy Saint-Hilaire.
10:57 Publié dans Anecdote, Histoire de la Médecine, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Photographie, Santé, Science, Société | Lien permanent | Commentaires (2)
16/09/2015
Un aspect méconnu de Guy Béart décédé aujourd'hui: l'ingénieur
Guy Béart, né Guy Béhart-Hasson (orthographié à l'origine Béhar-Hassan1) au Caire (Égypte)2 le 16 juillet 1930 et mort le 16 septembre 2015 à Garches (Hauts-de-Seine), est un auteur-compositeur-interprète français.
Parallèlement à ses études musicales, Guy béart a été reçu à l’École nationale des ponts et chaussées) il en est ressorti ingénieur et a dirigé, ainsi, la construction de ponts (le rêve de tout ingénieur pont).
Ce que j'aime dans sa chanson, "la vérité", c'est qu'elle décrit parfaitement bien le risque que peut prendre quelqu'un quand il dit la vérité.
Toute vérité n'est pas bonne à dire, c'est une litote.
Celui qui la dit risque sa vie* et **.
Mais cela est applicable, aussi, de façon différente, à la médecine. Il faut savoir tenir sa langue, le meilleur des mensonges étant le mensonge par omission.
D'ailleurs les Psychanalyste ne disent jamais la vérité à leur patient, il font en sorte que celui-ci trouve sa vérité par lui même.
En effet, en Médecine, si on dit la vérité à quelqu'un, sa première réaction sera la fuite.
*Confer : La censure de la thèse copernicienne (1616) concernant la thèse de Gallilée qui met en évidence que la terre tourne autour du soleil, contrairement à celle de Copernic qui enseigne que le soleil tourne autour de la terre
Taquiné par la réquisition, Gallilée fut prié d'aller enseigner ailleurs,
**Semmelweis qui découvre l’asepsie en se lavant les main (dans son cas en évitant la "fièvre puerpérale", qui n'est autre qu'un sepsis ou septicémie. Il fut rejeté par la communauté médicale. Rendu quasiment fou, lors d'une dissection il se piqua et mourut, lui même, de "fièvre puerpérale", un comble pour un obstétricien.
23:38 Publié dans Actualité, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Musique, Politique, Santé, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2015
Une nouvelle mode dans le courrier médical, les lettres non signées
Il existe, depuis déjà quelques temps, une nouvelle mode, dans le courrier médical, c’est celui des lettres non signées.
La première me fut envoyée par un de mes correspondants.
Puis, peu a peu, maintenant, cette mode est en train de se généraliser.
Il y a une gradation dans la « non signature » :
-Au pire, la lettre n’est pas signée tout simplement.
-la lettre se termine par le tampon laconique : « lettre non signée ».
-Dans le meilleur des cas, la fin de lettre est ornée du tampon « Lettre relue mais non signée ».
Quel est le justificatif à cela ?
Je ne vois pas.
Les scripteurs penseraient-il ne pas engager, de cette façon, leur responsabilité ?
Cela ne tient pas la route quand on sait maintenant, la valeur juridique des EMails.
Personnellement, je trouve cela, pour le moins, impoli.
Cordialement.
Docteur Sangsue.
Lettre non signée.
15:52 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
04/09/2015
Quand le Docteur Sangsue songe à sa retraite
L'heure de la retraite sonnera bien un jour.
Comme je le dis souvent, à mes patients privilégiés, j'ai trouvé une occupation pour ma retraite.
"Ah bon", me disent-ils ?
"Oui, voyant".
Et devant leur air médusés, je leur explique que je suis particulièrement bien formé à ce nouveau métier, qui soit dis en passant, me rapportera beaucoup plus.
En raison de mon passage en voyant secteur II, low cost, mes "consultations" iront de 50 € à 100 €.
Je serai bien formé pour ce métier, car les voyants ont un canevas à quatre axes
- Amour
- Sexe
- Santé
- Argent
Pour ce qui est de la santé, je suis top.
Ayant un D.U. de Psychologie Médicale, je serai aidé, d'une part, au niveau écoute et perception des gens, ainsi que l'abord nécessaire pour traiter de l'amour et du sexe.
Pour ce qui est de l'argent, un peu de bon sens et de prudence à donner aux "patient" devrait faire l'affaire.
Il est bien évident que, dans cette nouvelle profession, il faut remplacer le stéthoscope par un instrument aussi magique.
La boule de cristal.
Uniquement pour impressionner les gens.
Pour le décorum, derrière moi, une tenture noire et un corbeau me surplombant et posé sur une branche.
En fait, un bon voyant (il faut écarter les mal voyant – jeu de mot horrible et de mauvais goût) est une personne profondément honnête, humaniste qui sait écouter les gens et a une bonne perception d'eux.
Il suffit à un bon voyant, en écoutant bien le "patient" à cerner très rapidement la personnalité de celui-ci.
En fonction de sa demande, le voyant sait, alors, conseiller le "patient".
En un mot le voyant est un coach.
Voila ce que j'envisage pour ma refaite.
J'ai du boulot.
18:36 Publié dans Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
Une allergie aux sulfites où de l’intérêt d’avoir un smartphone
Patiente de dix neuf ans, nounou, vient me voir car elle présente des rougeurs quand elle boit un peu de vin : rosé et champagne.
C’est, de toute évidence, une intolérance aux sulfites.
Et elle, de montrer une photo sur son smartphone, où, l’évidence de l’interrogatoire, est confirmé par la photo
Il est intéressant de noter que l’évolution de la technologie permet, ainsi, de faire des diagnostics médicaux.
18:02 Publié dans Anecdote, Histoire de la Médecine, Histoire de l'informatique, Informatique, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Photographie, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2015
L’évolution écologique de Grandville, sa mutation cosmopolite. Une analyse personnelle du Docteur Sangsue
De plus en plus, en se promenant, le « Grandvillien » est frappé par le nombre de langues qu’il lui arrive d’écouter.
En outre, y a, de façon d’une concomitante et dramatique, une disparition progressive de l’accent typique à Grandville et, pire, de la disparition totale de son patois local par la « New Génération ».
Grand ville devient, de plus en plus, une ville cosmopolite.
Ceci étant voulu, délibérément, par nos politiques.
Il est logique, alors, que Grandville, depuis peu classée au patrimoine mondial de l’humanité, devienne, de facto, une mégalopole.
Une mégalopole implique un entassement des « Grandvilliens ».
Cela implique, aussi, une « Pariniasisialisation » de Grand ville, avec tous ses inconvénients que cela représente pour les « Grandvilliens ». Plus de déplacements personnels en voiture au profit des déplacements en communs si inconfortables voire inhumains aux heures de pointe.
Le centre de Grandville devenant de plus en plus inabordable aux voitures.
Pire, il y a une volonté de faire disparaître de plus en plus le places de parking pour forcer le « Grandvillien » à avoir un garage où à vendre sa voiture.
Bref, la qualité de vie des « Grandvilliens »chutant de façon drastique, l’agressivité ne cesse de monter.
Plus la population s’accroit, plus la pollution augmente inexorablement
Ce phénomène illustre bien, pour moi, « l’écologie malthusienne ».
En économie, on parle de décroissance.
L’idéal , bien évidemment, si on s'en tient à cette théorie, serait une une décroissance de la population (comme en Chine qui est devenue, avec cette politique là, très rapidement la deuxième puissance économique mondiale.
Le malthusianisme, dont les détracteurs avancent comme argument le fait que l’homme s'adapte toujours aux changements écologiques
Mais la terre, elle, étant inextensible...
A moins de coloniser la mer, nous sommes bien mal partis.
P.S. : Il ne faut pas confondre l'écologie (science) avec l'écologie politique.
"L'écologie scientifique (oikos (maison, habitat) et logos (science)), est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux".
14:20 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Paris, Politique, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
28/08/2015
Pemphigoïde Bulleuse, de l’utilité et du rôle du Médecin Traitant
Pemphigoïde Bulleuse
La Pemphigoïde bulleuse est une maladie rare, c’est ce que l’on appelle une maladie maladie orpheline.
Elle atteint les personnes âgées de plus de 80 ans et se traduis par le tableau clinique que je schématise : des bulles sur la peau et des démangeaisons très importantes. Ceci pour le diagnostic positif (les signes de la cause de la maladie pour ce qui est du diagnostic différentiel.
On peut confondre cette pathologie avec la Gale. Ceci pour les diagnostics différentiels (les signes qui permettent d’éliminer toutes les autres maladies qui pourraient y ressembler).
Il est bien évident que le traitement ne peut être efficace que si l’on a trouvé le diagnostic positif (le bon diagnostic).
Exemple, le cas clinique suivant :
Une patiente de 85 ans, qui a un ulcère variqueux, est vue par son médecin traitant, pour des bulles autour de la plaie avec des démangeaisons intenses.
Pour les bulle, le médecin pense que celles-ci sont dues à l’Ulcère Variqueux . Il fait crever donc crever ces bulles par l’infirmière qui traite l’ulcère variqueux.
Pour les démangeaisons, il pense à une éventuelle Gale sans y croire. Il donne, alors, un traitement symptomatique, un anti histaminique.
Devant l’inefficacité de sa thérapeutique, il envoie, enfin, beaucoup trop tardivement, la patiente à une Dermatologue qui évoque, elle, de suite, le diagnostic : une Pemphigoïde Bulleuse. Ce diagnostic est confirmé par la biopsie cutanée qu’elle fait dès sa première consultation.
Moralité : quand un médecin se trouve devant une pathologie qui échappe à son traitement, il se doit, illico, de passer la main :
- Au bon, spécialiste,
- Et de ne pas faire un acharnement thérapeutique sauvage.
10:05 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)