17/06/2018
La fournée
Dans le temps, le boulanger d'antan, faisait une fournée le matin. Pour cela, il se levait tôt le matin, faisait chauffer son four pétrissait sa pâte en utilisant de la bonne farine et du levain qu'il faisait lui même.
Dans le temps, le métier de boulanger était un métier rude.
Dans le temps, le boulanger d'antan ne faisait qu'un type de pain.
Une boule à la belle croûte qui durait toute la semaine.
De notre temps, "l'artisan boulanger"* ne se lève plus tôt le matin mais il fait, cependant, plusieurs fournées par jour avec une foultitude de pains différents.
On se trouve ainsi avec tout le temps du pain chaud et l'embarras du choix.
Mais, en fait, du bon pain point.
Du pain qui se garde, point.
Ce préambule pour vous narrer quelque chose qui m'irrite profondément chez mon "Artisan Boulanger".
J'ai trouvé, chez lui, un pain potable, une boule bio que je prend tranchée pour pouvoir en faire mon petit déjeuner.
Je prend, régulièrement deux boules car je les congèles pour pouvoir avoir, toujours, du pain frais (comme dans le bon vieux temps, j'emballe le restant de mon pain dans un torchon pour pouvoir le garder).
Très souvent, comme je vous le disait, le pain est chaud tant est si bien qu'il ne peut être tranché ce qui m'oblige à revenir, chose qui me met, chaque fois, hors de moi.
On vit une époque formidable ou le progrès technique avec le pain surgelé, la farine industrielle permet de faire croire au pékin moyen que l'on est top en servant du pain frais à n'importe qu'elle heure du jour avec un choix de roi.
Quand à cet "Artisan Boulanger" quel confort de vie par rapport à son ancêtre, le Boulanger d'antan !
CHEVALIER ET LASPALÈS - Le Pain (Maître Boulanger)
*Je ne parle pas de cette profession, en voie de disparition, qu'est le vrai Boulanger.
15:12 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, Humour, La pensée du jour, Mots, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
12/06/2018
La nouvelle Médecine
Cet article fait suite à un autre intitulé "Infarctus et covoiturage".
Désormais, mes notes médicales passent par des anecdotes touchant mes proches ou des gens que je connais de près ou de loin.
C'est peut-être cela qui explique la désaffection à l'égard de mon Blog.
Snif.
Mais revenons aux choses sérieuses.
Dernièrement, un de mes amis avait ses Gamma GT élevées.
Non, il n'abusait pas de la dive bouteille (d'autant que ses CDT étaient normales).
Mais, il était épileptique et était très bien équilibré par un médicament anticonvulsivant.
Il se trouve que ce médicament "lèche" le foie.
La question se posait de savoir si l'on pouvait poursuivre cette médication.
Le médecin spécialiste, le Neurologue en l'occurrence, soi dit en passant, sans passer par la case Médecin Référent fit une lettre au patient pour un Hépatologue de la Grande Ville.
Le patient voulant prendre rendez-vous téléphona dans le service et après le classique taper 1 ou 2 ou 3, se retrouva sur un répondeur lui donnant les heure d'ouverture du secrétariat.
A l'heure dite, enfin, la secrétaire lui dit qu'il fallait envoyer un mail enjoignant le scan de la lettre du Médecin.
Ce qu'il fit.
Au bout d'un certain temps, n'ayant aucune réponse, il demanda des nouvelles par mail.
On lui répondis qu'il allait recevoir une convocation pour un Fibroscan. Puis qu'il aurait une consultation avec l'Hépatologue.
Il passa donc son Fibroscan et au décours de cet examen, il lui fut dit que l'on enverrait les résultats à son Neurologue (quid du Référent, on ne lui demanda pas ses coordonnées).
On lui remettre une feuille avec le résultat incompréhensible de celui-ci, mais avec un gros chiffre mis en évidence.
Le patient de se précipiter, illico, sur Internet pour essayer de décrypter l'énigme.
Heureusement, le résultat n'était pas catastrophique, mais il fallait attendre la consultation de l'Hépatologue.
De consultation avec l'Hépatologue, point de nouvelle.
Puis un mois plus tard, coup de fil du secrétariat lui disant qu'il avait une convocation dans... CINQ mois !
Certes cela confirmait, s'il en était, le patient s'en doutait, de l'absence de gravité de la situation.
Mais...
C'est cela la nouvelle médecine.
Une Médecine plus rentable ?
Liée au sous effectif ?
En tout cas, une Médecine totalement inhumaine.
15:29 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
07/06/2018
Salade de harengs fumés : harengs pomme à l'huile recette express façon Docteur Sangsue version 2.0
J'ai toujours aimé le poisson.
Pour la Petite histoire (préambule) :
D'ailleurs, je me suis toujours posé la question pourquoi, en argot, certains poissons ont une connotation tournant autour du même sujet. Hareng, Maquereau et Morue, même combat (allez donc voir dans le dictionnaire argotique pour ceux qui ne connaîtraient pas ces mots).
Note sur les versions 2.0 de mes recettes de cuisine :
Il m'arrive de réécrire mes recette car je me trompe, parfois, dans les proportions : c'est le cas dans la première version de cette recette intitulé, à l'époque : "Salade de harengs fumés : harengs pomme à l'huile façon Docteur Sangsue" où j'ai mis deux sachets de 200 g de harengs fumés alors qu'il n'en faut qu'un.
Il m'arrive, aussi, de me tromper, dans la recette elle même.
Je corrige tout cela dans cette version 2.0.
La recette (ambule) :
Ingrédients pour 4 personnes :
- 1 sachets de 200 g de harengs fumés doux
- 5 grosses pommes de terre
- 1 oignon
- Huile d’olive
- Poivre noir en poudre
- Quelques grains de poivre
Préparation :
Faire cuire les pommes de terre à la vapeur, dans une cocotte minute, pendant 20 à 30 minutes selon la grosseur.
Pendant ce temps, dans un grand saladier, versez les harengs coupés en tronçons de 4 cm, l’oignon coupé en lamelles, l’huile d’olive et les grains de poivre. Poivrez.
Remuez plusieurs fois le mélange de façon à faire cuire l’oignon avec l’huile d’olive et s’imprègne bien des saveurs du hareng.
Une fois les pommes de terre cuites, laissez refroidir pour qu'elles deviennent dures (et, cerise sur le gâteau, cela évitera de vous brûler les doigts), puis coupez celles-ci en gros morceaux et versez les, encore tièdes, dans le saladier (le fait que les pommes de terre aient refroidies évitera que les morceaux se transforment en purée) .
Mélangez l’appareil.
Rajoutez, si besoin est, de l’huile d’olive.
Poivrez.
Surtout ne salez pas, le hareng s’en charge amplement.
Dégustation :
Ce plat est apparenté à un plat de brasserie et peut être déguster tiède ou froid avec, soit un vin blanc sec (type Muscadet de Sèvre et Maine sur lie), soit, éventuellement, une bière blanche. Pour ce qui est de l'accord mets et bières, je vous renvoie à un article fort bien fait : "Quelle bière associée avec quel plat ?"
Vidéos (postambule) :
Maurice Chevalier - Prosper Yop la Boum - 1935
Reprise avec "Humour" dans une Pub destinée aux enfants de la génération 80. Je me pose, d'ailleurs, la question de savoir si les parents de l'époque (âgés de 45 ans soit deux générations) avaient pu saisir cette Pub au second degré.
Ce Prosper là a disparu de nos jours.
Pub prosper youpla boum - 1980
11:20 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Musique, Pub, Shopping, Société, Télévision, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2018
Le remboursement des actes de décès par la Sécurité Sociale, quelques réflexions du Docteur Sangsue
Quand j'exerçai mon activité de Médecin Généraliste, il m'est arrivé de faire des constats de décès.
Je relate cette période de ma vie de Médecin Généraliste de quartier dans ses articles :
- De 2011 : "Médecin d'Etat Civil".
- Et de 2014 : "Médecin d’État Civil Adjoint à la Mairie".
A l'époque, je faisait deux type de constats de décès. Pour tout les constats de décès, que je les faisait en tant que Médecin d’État Civil.je percevait un émolument de la Mairie. Mais il m'arrivait, exceptionnellement, d'en faite à titre privé.
Mais pour ceux effectués à titre privé il en était tout autrement. Ceux-ci n'étaient pas remboursés par la Sécurité Sociale. En pleine nuit, c'était plutôt gênant.
Ne le sachant pas, le premier constat de décès que j'établis se déroula de la façon suivante :
Coup de fil de la Sécu : "La visite étais-elle pour le constat de décès ?". "Oui" répondis je. Réponse laconique de la Dame de la Sécu : "Alors vous ne serez pas payé".
Pour le prochain constat de décès de ce type, je mis au point la stratégie suivante : je demandai à la maison de retraite de faire passer le message à la famille ou à la famille elle même comme quoi j’étais passé avant le décès. Cette stratégie paya au sens propre comme au sens figuré.
Depuis, les choses ont bien changées.
Je n'en veux pour preuve le mail que j'ai reçus, tout récemment, du syndicat des Médecins Généraliste, la CSMF :
"Lorsqu'un médecin établit un certificat de décès au domicile d'un patient ou en EHPAD, il peut percevoir un forfait de 100 euros brut de la part de la Caisse... à condition de remplir certains critères bien trop restrictifs pour la CSMF".
Et même la CSMF en demande plus !
Jean Lassalle* - premier enterrement en tant que Maire
*maire de Lourdios-Ichère de 1977 à 2017 et député depuis 2002.
P.S. : Critères actuels de remboursement des actes de décès.
18:05 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
20/05/2018
Nostalgie, vers une mort programmée des Blogs ?
Mon Blog connait une désaffection plus qu'alarmante.
Mon Blog est moribond.
Presque plus personne ne me lit.
Tant pis, c'est la vie.
Il est bien loin le temps ou les Blogs Médicaux étaient florissants et croulaient sous les commentaires.
Vive Facebook qui m'étouffe, qui me tue.
C'est ainsi, c'est la vie.
Ah, nostalgie du passé !
Il existe cependant, un différence notable entre les Blog et Face de book : Le texte personnel du Blogueur qui est remplacé par des photos, des vidéos ou des liens vers des vidéos ou des articles piqués ailleurs.
Je ne parles pas ici, naturellement, des sites Facebook. Je parle, uniquement, des comptes ouvert à titre personnel pour se faire des "amis".
Vive Face de Bouc...
Qui sera, un jour, détrôné par qui sait quoi.
Les Bodins - Face de Bouc pour les nuls
P.S. : Barack Obama est le 44e président des États-Unis.
20:56 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Honte, Humour, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (9)
08/05/2018
Le cerbère
J'adore enseigner à ma fille tout les mots nouveaux qui me vienne à l'esprit en fonction des circonstances.
Je fait cela pour qu'elle ait un minimum de culture générale.
L'autre jour, en emmenant ma fille à l'école, nous étions à la bourre. Je lui dit tout de go : "dépêchons nous sinon le cerbère nous empêchera de rentrer".
Elle est très, curieuse et poses de question sur tout. Naturellement, elle me questionna : "Qu'es que c'est un cerbère ?".
Moi de lui répliquer : "Le cerbère, est en rapport avec un animal de la mythologie grecque, elle connait le mot mythologie que je lui ait déjà enseigné. Le cerbère est un chien à trois tête qui garde la porte des enfers, tel un agent de sécurité, pour empêcher les morts de s'en échapper et les vivants voulant récupérer leur morts d'entrer".
En effet, je suis profondément surpris et choqué par le manque de vocabulaire des gens de la nouvelle génération.
Je suis profondément surpris et choqué par le manque de connaissance de l'étymologie. cela est liée au non enseignement de nos classique s : le latin et le grec.
L'étymologie est un savoir essentiel. Il permet d'écrire, sans faute, l'orthographe des mots.
Je ne demande pas un enseignement que j'ai connu et qui était trop long et fastidieux. Non, je demande seulement un enseignement des bases, très simples et suffisantes, qui permettent de connaitre l'étymologie.
La culture concerne, aussi, la mythologie qu'elle soit grecque ou latine. Je suis persuadé qu'un enseignement de ces belles histoires captiverai nos chères têtes blondes.
Elle me dit, alors, qu'elle avait vu cette histoire à la télé dans ses émissions pour enfants.
Surprenant non ?
Comme quoi, il y a des créatifs cultivés qui connaissent bien les classiques.
Le cerbère dans la mythologie Grecque.
Pour nous détendre après cette noirceur, une petite page musicale.
Niagara - Flammes De L'Enfer - 1989
P.S. Cynophile est un mot qui désigne ce qui a trait au chien.
13:47 Publié dans Anecdote, Culture, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
23/04/2018
Infarctus et covoiturage
Il n'y a pas si longtemps de cela, un de mes meilleurs amis a fait un infarctus du myocarde.
Il a ressenti, chez lui, une douleur thoracique intense, en barre, irradiant vers le bras gauche. Bref un tableau clinique typique d'un infarctus du myocarde.
Pourtant, sur le coup, sidéré par l'émotion, il ne se posa pas la question de savoir ce qu'il pouvait bien lui arriver.
Sur ses entrefaites, sa femme rentre à la maison. Devant sa souffrance, elle appelle, tout naturellement, le SAMU.
Celui-ci lui envoi un médecin d'SOS Médecins.
Devant ce patient, il lui dit d'aller à l'hôpital cardiologique de la Grande Ville.
C'est tout.
Il n'appelle même pas les pompiers, ni même, au pire, une ambulance.
Voila donc sa femme qui l'amène au cardiologique.
Arrivé sur les lieu, l'interne le "dispute" d'avoir été conduit de cette façon là.
Un covoiturage pathétique.
09:38 Publié dans Anecdote, Honte, Médecine, Santé, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (11)
10/04/2018
Une côte de bœuf à 10 € le kilo ! Deuxième version d'un article perdu, par erreur de sauvegarde, sous Lubuntu
Cet article, je l'avais rédigé, au départ, sur mon Système d'exploitation Linux, la distribution Lubuntu.
Or, à l'époque, ne sachant pas sauvegarder sur Lubuntu (pour mon installation de Lubuntu, reportez vous à mon article : "Installation de Lubuntu 17.10.1 à la place d'Ubuntu sur le vieil ordi du Docteur Sangsue"), ce qui devait arriver arriva, Je perdis instantanément mon article rédigé avec toute mon attention.
Depuis, j'ai enfin compris comment sauvegarder, mais c'était trop tard pour cet article.
Je vais donc vous livrer une nouvelle version de cet article.
Dernièrement, dans un Hypermarché, mon regard fut attiré par une très belle côte de bœuf bien persillée à... 10 € le Kilo.
Un prix fabuleux quand on sait le prix d'un tel morceaux qui atteint allègrement les... 28 € le Kilo.
Il faut que vous sachiez qu'une viande persillée est une viande qui contient des "grains" de matière grasse qui se caractérise par de petites inclusions de points blanc.
Pourquoi un tel prix ?
Certainement parce que la côte était trop persillée.
Cela m'était déjà arrivé de trouver, en Hyper marchés, des côtes de bœuf à un tel prix.
Et leur qualité gustatives furent sublissimes.
Je l'achetait donc illico.
Naturellement, grillée au barbecue, comme d'ab, le résultat ne me déçus pas.
09:47 Publié dans Anecdote, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
07/04/2018
Recevoir des SMS de Snapchat sans l'avoir demandé
Dernièrement, sur mon Windows phone, à cinq minutes d'intervalle, je reçois deux SMS laconiques :"Code Snapshat : xxxxxx. Bons Snaps ! Puis, au deuxième SMS, mon téléphone sonne.
Je tape alors sur Google les mots clé "je reçois des sms de snapchat".
Je tombais, alors, sur l'article suivant :
"Je reçois des SMS avec un code Snapchat sans l'avoir demandé".
Pile poil ce que je demandais.
La réponse est la suivante, je cite : "Oui, malheureusement, il arrive par moments que des gens se trompent de numéro de téléphone".
P. S/ : Snapchat est une application gratuite de partage de photos et de vidéos disponible sur plateformes mobiles iOS et Android de la société Snap Inc. (Wikipedia).
08:28 Publié dans Anecdote, Internet, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2018
La branche
La Branche - Photographie archive personnelle (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
Haut de l'arbre - Photographie archives personnelles (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
En préambule, je vais citer la première phrase d'un de mes anciens articles :
A l'époque, nous avions eu "quelques" soucis de construction concertant cette bâtisse.
Si le cœur vous en dit, je vous propose de lire les différents épisodes rocambolesques tous plus incroyables les uns des autres.
Or, tout dernièrement, en allant nous y retirer pour le pont Pascal, nous eûmes la peur de notre vie.
Une grosse branche était tombée tout prêt de la maison. Elle était tombée d'un pin jouxtant la maison.
En fait c'était une des deux branches au faîte du pin qui s'était cassée net décimant, en partie, celui là.
C'était des suite d'une énorme tempête.
C'est bien la première fois que je vois cela depuis que je viens dans cette région là.
La tempête a du être particulièrement violente.
Le réchauffement climatique n'est, hélas, pas un leurre.
Il s'en est fallu de peu qu'elle tombe sur la maison, ce qui aurait occasionné d'énormes dégâts.
Une chance énorme !
15:59 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Loisirs, Photographie, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
04/04/2018
La source Saint Hubert
La source Saint Hubert
Quand j'étais gamin, je passai toute mes vacances dans une station balnéaire très connue maintenant. Elle est très connue pour son spot de surf.
C'était une station balnéaire familiale totalement inconnue à l'époque.
Pour alimenter en eau la station, il y avait, sur un point haut de la ville, un château d'eau : le château d'eau Mathiot. Ce château d'eau était situé près de la maison de mes vacances.
L'eau du château d'eau était rempli par une source d'eau ferrugineuse car le sol était riche en alios* (concrétion de sable et de fer). Cette source, appelée source Saint Hubert**, était pompée tout les jours pour remplir le château d'eau.
Tous le soirs, Monsieur Corneille quittait Le "Tuc du Landais"[1], sa maison, et descendait, accompagné de son chien Flup, vers la source pour déclencher la pompe.
Pour cela, il y avait tout un rituel. Tout les soir, Monsieur Corneille et son chien Flup, descendait prendre un copieux apéritif festif, au chalet Jackie Riri, la "maisonnette" du grand père de mon ami d'enfance,, lui aussi en vacances, puis il allait déclencher la pompe qui marchait toute la nuit. Tous les matin, il venait l'arrêter.
Pour accéder à cette source, il y avait un petit chemin d'aiguilles de pin tassées qui serpentait, entre les pins, vers une cabane qui protégeait la machine.
J'adorai, avec mon ami d'enfance, emprunter ce sentier qui, chez nous, suscitait à chaque fois, par cette balade dans les pins, un léger sentiment d'aventure.
Depuis déjà bien longtemps, l’abri qui protégeait la pompe a été détruit et le château d'eau abattu.
Ce chemin persiste, oui il existe encore, je l'ai pris récemment.
L'eau ferrugineuse - Bourvil
[1] Tuc, en patois gascon, désigne une hauteur.
Références :
*Alios.
**Saint Hubert est, outre le Saint des chasseurs, le Saint des forestiers.
10:05 Publié dans Anecdote, Culture, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Science, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2018
Le chien des villes et le chien des champs
Je suis en colère tout les jour quand je me promène dans les rues de la Grandeville.
Je suis en colère, offusqué, en rage, quand je vois, régulièrement, tous les jour, des "tas canins", des, excusez ma vulgarité, des merdes de chiens. Il n'y a pas un jour sans en trouver une nouvelle. Ce qui fait que l'on peut voir l'évolution de la merde de chien. La toute fraiche parfois écrasée et l'ancienne séchée.
Une véritable histoire naturelle de l'évolution dans le temps de la merde de chien.
"On" dit qu'il faut ramasser la crotte de son chien dans une poche sinon "on" s'expose à une amende. Faut-il, encore, que le maître indélicat soit pris sur le fait. Or on à affaire à des maître anonymes de la merde de chien qui, sans vergogne, laissent leur chien, allègrement, sur les trottoirs, soulager leur boyaux.
Quand on adopte un chien, il faut en assumer la responsabilité pleine et entière et aller j'usqu'au bout de ses devoirs.
Si au moins ces maîtres indélicats apprenait le caniveaux à leur cher petit (ou gros) toutou. Non, c'est trop leur demander cet acte citoyen rattrapant, un peu, au moins, leur faute ignoble de ne pas les ramasser leur ignoble immondice.
Ainsi se fait la différence entre le chien des ville et le chien des champs.
Le chien des champs affolé par la saleté de la ville rentrant, illico, après une courte visite, rejoindre la propreté de sa belle campagne.
Cousin de campagne (1936) - Walt Disney
10:57 Publié dans Anecdote, Honte, La pensée du jour, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
16/03/2018
A chacun sa recette, l'exemple de la recette de la blanquette de veau
Dans mon dernier article : "La blanquette de veau du Docteur Sangsue", un de mes fidèle lecteur, alain pour ne pas le citer me fit le commentaire suivant, je le cite : "Suis enquiquinant mais tu n'aurais pas oublié les jaunes d'œufs ?".
Remarque pertinente. Effectivement, pour ce qui est du jaune d’œuf, certains rajoutent à la sauce, en fin préparation et ce pour donner du liant à la sauce.
Cela m'interpela, et me fit faire la remarque suivante qu'il existe une foultitude de recettes de blanquette de veau.
A chacun sa recette.
Les plus attachantes sont celles héritées de l'historique familial : celle de la mère ou de la grand mère.
Dans les recettes de blanquette on peu parler maintenant, aussi, des recettes "Revisitées" de nos grands chefs toqués (qui peuvent l'être, souvent, au sens propre qu'au sens figuré).
Ainsi s'explique la disparité entre ma recette et celle d'alain.
Je vous livre, dans la vidéo suivante celle de Chef Michel Dumas, qui fait toute une série de recettes de cuisine pleines d'humour que j’apprécie particulièrement. Si le cœur vous en dit allez les visionner sur la toile (faîtes chauffer YouTube).
Attention, sa recette de blanquette de veau est bien plus compliquée que la mienne. Il est à noter qu'il ne met pas de jaune d'oeuf, Petite pique à alain ;-).
Blanquette de veau - Chef Michel Dumas
10:40 Publié dans Blog, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Loisirs, Shopping, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2018
La Blanquette de veau du Docteur Sangsue
Aujourd'hui, je vais m'attaquer à un plat incontournable de brasserie : la blanquette de veau.
Ingrédients pour quatre personnes :
- 1 Kg de morceaux de veau pour blanquette à demander à son boudcher
- 1 l d'eau
- 1 bouillon cube de fond de veau
- 1 bouquet garni
- 3 grains de poivre
- poivre du moulin
- 7 pommes de terre
- 1 carotte
- 1 boite de 400 g de champignons de Paris
- 1/2 pack de 20 cl de crème fraiche liquide
- 3 cuillères à soupe de maïzena
Préparation :
Mettre 1 l d'eau dans la cocotte
Mettre 1 bouillon cube de fond de veau
Verser la viande à froid.
Allumer la cocotte.
Monter à ébullition puis écumer
Une fois écumé, ajouter la carotte coupée en rondelle, le bouquet garni et les trois grains de poivre, poivrer.
Fermer cocotte.
Faire cuire trente minutes.
Retirer les morceaux de veau, les carotte et le bouquet garni ; ne laisser que le jus.
Mettre le demi pack de crème fraiche liquide.
Rajouter trois cuillères à soupe de maïzena.
Mettre la boite de champignons de Paris.
Remettre les morceaux de veau.
Réserver la blanquette au chaud.
Faire bouillir les pommes de terre dans la cocotte que vous aurez lavée.
Dégustation :
Dans une assiette, dresser les morceaux de veau avec les pommes de terre bouillies coupées en gros cubes.
Napper le tout avec la sauce.
Vin d'accompagnement :
Servir avec un vin blanc sec.
Nota : Comme tout les plats en sauce, la blanquette peut se prépare la veille, elle n'en sera, d'ailleurs, que meilleure.
P.S. Effectivement, on peut rajouter, comme le fait remasquer alain, pour la sauce, rajouter deux oeufs.
08:58 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
12/03/2018
Le vinaigre à l’échalote du Docteur Sangsue
La première fois que j’ai été en Charente Maritime, c'était à La Rochelle, li y a fort longtemps, j’ai découvert le vinaigre à l’échalote accompagnant les huîtres de Marennes Oléron. Une découverte fantastique.
Alors que je ne connaissais que le citron accompagnant les huîtres du Bassin d’Arcachon.
Je vais vous livrer, aujourd’hui, ma recette de vinaigre à l’échalote.
Pour quatre douzaines d’huître, mélangez trois cuillères à soupe de vinaigre de vin avec trois cuillères de vinaigre balsamique.
Coupez une échalote en petits cubes et jetez ceux-ci dans le vinaigre ainsi obtenu.
Laissez infuser une à deux heures à température ambiante.
Un régal.
J’en préfèrerai, maintenant cette préparation avec les huître. Même, aussi, scandale, je me damnerai pour les huître de Marennes Oléron comparées à celle du Bassin d’Arcachon.
Bonne dégustation.
Vladimir Cosma - La course à l'échalote*
*La Course à l'échalote est un film français de Claude Zidi musique de Vladimir Cosma est sorti en 1975.
11:00 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Musique, Shopping, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
04/03/2018
Comment pallier le manque d'inspiration - version moderne
Pour faire suite à mon article précédant, j'ai mis au point une technique beaucoup plus pratique que l'antédiluvien carnet.
J'utilise un instrument que j'ai toujours sur moi.
Mon Smartphone.
Et je m'envoie mes notes en...
SMS
00:19 Publié dans Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
08/02/2018
Vacances d'hiver 2018
Mon blog sera fermé pour cause de vacances jusqu'au dimanche 18 février.
Cette année, ce sera encore au sport d'hiver à Ax les thermes que connait bien un de mes fidèle lecteurs.
Ma fille pourra, ainsi continuer ses leçons de ski au 3 domaines.
J'espère que les vacances de cette années seront plus calmes que celles de l'an dernier où ma fille trouva le moyen de s'enfermer dans la salle de bain et réussi, aussi, à tomber dans le pédiluve.
Pour moi, le sport se limitera, comme l'an dernier, à de nombreuses balades aux alentours, dans la neige, pour admirer les fabuleux paysages au silence reposant et au... ski bar. L'an dernier mes trois leçons de ski se traduisirent par un échec cuisant. Visiblement, j'ai passé l'âge.
Au menu, outre le ski bar, la traditionnelle fondue savoyarde et l'incontournable vin chaud maison dont je vous recommande ma recette.
21:49 Publié dans Blog, Loisirs, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
07/02/2018
Comment transformer un fichier pdf en fichier jpg
Dernièrement, je voulu prolonger, en ligne, mon abonnement au tram.
Pour cela il était demandé une photo au format JPG.
Je procédai de la façon suivante :
Je scannai ma photo et je l'obtins, ainsi, en fichier PDF.
Pour transformer ce fichier pdf en fichier jpg, c'est très simple (enfin presque, si l'on si connait).
Il suffit d'utiliser PDFCréator.
- Clic droit sur A propos de PDFCréator.
- Menu déroulant (sur Profil) Profil JPEJ (fichier graphique).
- Cliquer sur Enregistrer
Voili voila.
Je pus, ainsi, renouveler, en ligne, mon abonnement au tram.
Les Frères Jacques "la photographie"
17:10 Publié dans Informatique, Internet, Musique, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
03/02/2018
La cuisine Bordelaise n’existe pas
Le pont de pierre à Bordeaux
Sous son aspect provocateur , je vais essayer de vous démontrer le bien fondé du titre de cet article.
Si la cuisine Bordelaise n’existe pas stricto-sensu, cela vient du fait qu’elle est importée de plusieurs cuisine régionales limitrophes que sont :
- La cuisine Landaise
- La cuisine Périgourdine
- La cuisine Basquaise
Pour explique cela, j’ai une théorie qui vaut ce qu’elle vaut.
Il fut un temps, pour des problème d’économie locale, les jeunes filles de ces régions, furent obligées de monter à Bordeaux, la capitale du Sud-ouest.
Elles importèrent, alors, avec elles, la cuisine de leur région, leur cuisine ancestrale.
C’est de ce savant mélange qu’est née la cuisine Bordelaise.
Petite démonstration :
Une cuisine est très connue et réalisée à Bordeaux, depuis les années soixante, celle des pays d’Afrique du nord : la cuisine de l’Algérie et du Maroc.
En effet, à cette époque, suite à l’abandon des colonies Française en Algérie et au Maroc, les «pieds noirs» comme il furent surnommés, ont été obligés de s’expatrier en France en abandonnant tout, sauf leur culture.
Ainsi, fut importée la cuisine de ces pays : le cuisine «Pied noir».
C’est pour cela que le couscous fit un malheur à Bordeaux,
Je pense, ainsi, vous avoir convaincu du bien fondé du titre de mon article.
P. S. : A sa décharge, on peut, cependant, lui reconnaître, quand même, l'entrecôte à la Bordelaise, l'alose (dont la pêche est interdite), mais, surtout, la lamproie à la Bordelaise.
Lamproies à la bordelaise - Les carnets de Julie
08:06 Publié dans Anecdote, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Loisirs, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
01/02/2018
La Cuisine authentique
Maintenant, en cuisine, on a tendance à utiliser des ingrédients qui étaient introuvables dans la cuisine traditionnelle de nos grand mères, mais aussi en utilisant des légumes hors saisons.
Je ne veux que pour exemple mon article "Poulet basquaise à la cocotte minute façon Docteur Sangsue", ou, en accompagnement, je propose la bonne vieille patate que l'on trouvait au Pays Basque d'antan.
Point de riz ni de pâtes fraîches.
Au Pays Basque, la maitresse de maison autrefois, ne pouvait utiliser que les légume du terroir, ceux qui poussaient dans le jardin, en l'occurrence la pomme de terre.
C'est pourquoi, dans cet article, je prône, en respectant la cuisine authentique, celle d'autrefois, de n'utiliser que des légumes du terroir
Mais se surajoute, aussi, à cela, la concordance avec les saisons. Par exemple, point de tomate et de poivron en hiver : La basquaise se fait en été !
Voilà, à mon avis, ce qu'est la cuisine authentique. Ce n'est, ni plus ni moins, que celle d'autrefois.
19:17 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Histoire, La pensée du jour, Potins, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)