11/08/2015
Vous avez réservé ? Souvenirs de vacances bien triste cette année
Cabanes de pêcheurs authentiques d'antan.
Lors de ma dernière semaine de vacances, j’ai voulu préparer des gambas crues comme je vous l’avais dit. Pour cela, je me rendis à la ferme aquacole que j’avais découverte en son temps.
En arrivant sur les lieux, surprise, stationnait un bus. On se demande bien comment il avait pu arriver pour rouler sur l’étroite route qui menait à la ferme.
Juste devant la ferme, des gens, amassés, dégustaient des gambas en buvant un « verre » de blanc dans un gobelet en plastique. C’étaient, cela était inscrit en lettres flamboyantes sur le bus, un camping quatre étoiles qui les avaient amenés en villégiature.
Comparé à avant, cela devenait inquiétant.
La suite me donna raison.
Au comptoir, je demandais si je pouvais acheter des gambas. On me rétorqua : « avez-vous réservés » ?. Moi de dire non. La réponse fusa catégorique ment : « désolé mais nous n’en avons plus ».
Décidément, il y avait du changement, mais pas en bien cette fois.
Les campeurs venaient donc voir le lieu de culture, perdu au bout de cette route étroite, comme on visite un zoo.
Il faut dire que lors de ma dernière visite dans cette petite ville «au fin fond du Médoc», déjà, le village des pêcheurs n’avait plus de pêcheurs que de nom.
Les cabanes de pêcheurs étaient, désormais, occupées par des restaurants « couleur locale » et quelques artistes peintre.
L’aspect sauvage des lieux avait totalement disparu remplacé par une exploitation mercantile des lieux.
Autre chose dramatique, cette année, un centre commercial avait poussé non loin de ma maison de location. Fort pratique, s’il en est, mais qui, par voie de conséquence, avait fait fermer, aux alentours, la majorité des petits commerces.
Heureusement la fête au village conservait encore une certaine authenticité, avec ses cagouilles à la Bordelaise et ses cailles au raisin.
Ce fut bien là un aspect bien mitigé de mes vacances cette année.
Heureusement la mer n’avait pas changée, et, aussi, son sympathique restaurant en partie sur le sable avec sa vue magnifique sur l’estuaire.
En rentrant de vacances, en regardant la météo des plages, avec stupéfaction, je découvris, sur l’écran de ma télévision, le nom de petite cette ville perdue «au fin fond du Médoc»… Qui ne l’était plus!
L’office de tourisme avait bien joué sur ce coup. La campagne de presse était bien réussie.
Où faut-t-il donc aller, de nos jours, pour avoir un coin et authentique et sauvage ?
16:46 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Economie, Fête, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2015
Blog en vacances août 2015
Phare de Cordouan
Mon blog est en vacances pour quelques jours.
Je suis de retour le 10 août.
Je passe mes vacances à l'extrême pointe du Médoc.
C'est un endroit que j'ai découvert il y a deux ans. J’y ai donc mes repaires.
Les points de vue sur la mer sont magnifiques, le phare de cordouan et l'estuaire de la Gironde sont majestueux. Pour peu que l'on s'enfonce vers l'estuaire en quittant la civilisation, on arrive dans des endroits sauvages, plats, désertiques, avec des tamaris au bord d'étroites routes.
J'avais déjà exploré ce coin il y a quelques années et avait été conquis par une « guinguette », en fait, un tout petit restaurant qui sert des plats typiques de la cuisine Bordelaise : anguilles persillades, escargots à la bordelaise et, en apéro, les « santés », comme on le dit ici, ces toutes petites crevettes blanches de l'estuaire. Le tout accompagné de son pichet de blanc sec. J’avais découvert cette guinguette tout à fait par hasard, elle était isolée, dans une grande étendue désertique au bord d’un canal vaseux quasiment sec au bout d’une de ces étroites route.
Il est prévu une nouvelle visite au Phare de cordouan et une autre intrusion à Soulac pour voir, encore, Notre Dame de la Fin des Terres*.
Au niveau programme culinaire : restaurant et fêtes de villages avec repas festifs. Je me suis prévu en cuisine personnelle : Deux basses côte, une à la Bordelaise, l'autre sauce marchand de vin - et Gambas en court bouillon, car il y a une ferme aquacole qui élève des gambas à quelques encablures de mon point de chute.
Heureusement, cette année, les poux ne sont pas du voyage.
Je pars cette après-midi.
A la rentrée.
Carrelets.
10:24 Publié dans Actualité, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Histoire, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
29/07/2015
Cuisson des fruits de mer en court bouillon façon Docteur Sangsue
En cette période de vacances, lors de la fréquentation des marchés et devant l’étal du poissonnier, il est très tentant d’acheter des fruits mer.
Mais comment cuire crevettes, gambas, langoustines, tourteaux, bigorneaux et bulots.
Le principe est très simple.
Ingrédients :
- Eau : 3 litres
- Sel fin 125 g
- poivre
- 2 piments de Cayenne ou une cuillère à café rase de poudre
Cuisson :
Faire un court bouillon de 3 litres d'eau avec 125 sel de sel fin (40 g de sel/l), poivre du moulin, piment de Cayenne, thym, laurier. Pour la petite histoire, l'eau de mer ne contient que 30 g de sel/l, ce qui est insuffisant pour la cuisson des fruits de mer.
Mettre les fruits de mer dans le court bouillon bouillant. Enlever les fruits de mer à partir du moment où le cout bouillon bout à nouveau après les avoir laissé le temps de cuisson indiqué ci-dessous :
- Pour les crevettes grises : 1 minute
- Pour les gambas : 5 minutes
- Pour les langoustines : 4 minutes
- Pour les bigorneaux : 3 minutes - forcer sur le piment de cayenne
- Pour les étrilles : 10 minutes
- Pour les tourteaux (dormeurs) : 20 minutes pattes vers le bas - Les femelles (elles ont une grosse queue) sont plus pleines
- Pour les bulots : 20 minutes
- Pour les homards : 12 minutes pour 500 grammes. Ajouter 1 minute par 125 grammes supplémentaires
Si vous y rajoutez des huitres, vous aurez un très bon plateau de fruit de mer.
Dégustation :
Avec un blanc sec bien frais, du type entre deux mers, un muscadet sur lie, un bordeaux clairet ou un rosé.
Bonne dégustation.
Et bonnes vacances si c’est le cas.
09:14 Publié dans Actualité, Cuisine, Fête, Gastronomie, Loisirs, Musique, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
28/07/2015
Moules aux pommes de terre rissolées façon Docteur Sangsue
Pour rester dans les recettes de la moule, je vous propose une autre recette originale.
Cette recette permets d’accommoder les restes. Cette recette permet de recycler des restes de moules marinières.
C'est un plat de Charente-Maritime.
Il s'agit d'une variante des célèbres moules frites. mais c'est un plat bien plus élaboré et sans commune mesure gustativement parlant. Bien que la moule frite soit une valeur sûre.
Je rappelle que La saison des moules de bouchot s’étend de juillet à mars.
Pour quatre personnes.
Ingrédients :
- 3 kg de moules de bouchot (4 litres)
- 1 Kg de pomme de terre (6 pommes de terre)
- 4 échalotes
- persil
- ail
- pour la marinière : 1 bouquet garni (1 feuille de laurier1 brin de thym 6 tiges de persil), 4 échalotes, 1 gousse d’ail, 1/2l de vin blanc sec, huile d’olive
- poivre du moulin
Préparation :
Commencez par préparer des moules marinières. Pour cela, dans un fait tout, faites revenir les échalotes dans de l’huile d’olive. Puis versez-y les moules, le vin blanc, l’ail, les branches de persil et le thym. Laissez ouvrir les moules.
Récupérez les moules dans une passoire. Gardez le jus de cuisson.
Enlevez une coquille aux moules.
Réservez.
Dans une cocotte minute, faites bouillir les pommes de terre pour les cuire à moitié (pendant 10 minutes). Pelez-les, puis coupez-les en rondelles.
Faites sauter les pommes de terre dans un peu d’huile d’olive. Quand elles sont bien dorées rajoutez y les moules mettez la persillade, poivrez avec le poivre du moulin, remuez bien, en dehors du feu, pour que la persillade garde tout son arôme.
Mouillez la préparation avec le jus de cuisson de la marinière jusqu'à ce que les pommes de terre soient salées à point, tout en sachant que les pommes de terres pompent le jus.
Dégustation :
Avec les doigts. Prévoyez un rince doigt.
Et avec un Bordeaux blanc sec bien frais (surtout pas un graves), la bouteille dans un seau à glace et le vin servi dans des verres INAO.
19:19 Publié dans Cuisine, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Shopping, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
Moules à la Bordelaise façon Docteur Sangsue
Moules à la Bordelaise
Cette recette permets d’accommoder les restes. Cette recette permet de recycler des restes de moules marinières.
La saison des moules de bouchot s’étend de juillet à mars.
C’est la recette d'un plat typique de la cuisine bordelaise. C'est la recette la plus authentique, à mon avis, que je vous propose aujourd’hui.
Pour quatre personnes :
- Quatre kilos de moules de bouchot (pas les espagnoles qui sont plus grosses et bien moins bonnes)
- ail
- persil
- Poivre
- Une demi-baguette de pain carton
- Pour la marinière : huit échalotes, quatre gousses d’ail, six branches de persil, une branche de thym, poivre et une petite bouteille d’1/4 de l de vin blanc spécial cuisine.
Préparation :
Il faut commencer par préparer des moules marinières. Pour cela, dans un fait tout, faites revenir les échalotes dans de l’huile d’olive. Puis versez-y les moules, le vin blanc, l’ail, les branches de persil et le thym. Laissez ouvrir les moules.
Récupérez les moules dans une passoire tout en gardant précieusement le jus dans un saladier.
Versez le jus dans une casserole.
Pour les moules, enlevez une coquille sur deux. Réserver.
Émiettez le pain. Pour cela prendre la moitié du pain carton en évitant d’utiliser le dessus du pain (utiliser les parties latérales, le dessous et la mie de pain).
Dans le fait tout que vous aurez rincé, jetez le pain et mouillez-le avec le jus pour en faire une purée, tout cela à feu doux. Quand vous aurez obtenu une pâte homogène, versez y les moules, touillez, poivrez (surtout ne salez pas !), jetez l’ail et le persil ciselés. Touillez à nouveau hors du feu.
Dégustation :
Avec les doigts, prévoyez un rince doigt.
Et avec un Bordeaux blanc sec bien frais (surtout pas un graves), la bouteille dans un seau à glace et le vin servi dans des verres INAO.
Bonne dégustation.
00:05 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2015
Quand le Docteur Sangsue est traité de bâtard
En partant en vacances, comme à l’habitude, j’affiche, sur la porte d’entrée de mon cabinet médical, une feuille avec mes dates de congés, le numéro du 15, en cas d’urgence, et une formule de politesse : « merci de votre confiance ».
A mon retour, je vois écris, en diagonale, le mot suivant : Bâtard.
En trente ans de métier c’est la première fois que telle chose arrive.
Il faut bien dire que j’ai quelques soucis de voisinages avec les habitants de la résidence où j’exerce mon art. Ou peut être est-ce la manifestation haineuse d’un patient mécontent.
Je pencherai, cependant, pour l’hypothèse des résidents.
Mais hélas point de preuve tangible.
Il est évident que la formule de politesse aura disparu lors de mes prochains départs en vacances.
10:20 | Lien permanent | Commentaires (4)
21/07/2015
Quand le Docteur Sangsue est confronté à un refus vaccinal contre le tétanos
Je vois, à la consultation du matin, une patiente de cinquante ans qui viens me consulter occasionnellement.
Elle est, excuser moi cette expression qui la définie bien, cependant, vielle fille. Elle est titulaire d’une licence en droit. C’est une patiente étrange qui a travaillée dans un cabinet d’avocats mais qui a cessée son activité depuis pas mal de temps pour des motifs bizarres qu’elle ne m’a jamais confiée.
Elle s’est faite griffée par un chat, il y a trois jours, au bout d’un doigt.
En effet, son occupation est de nourrir, tous les jours, tous les chats du quartier.
Depuis deux jours, elle a ce bout du doigt rouge et enflé.
Celle-ci me précise : "j’ai bien peur d’avoir enfermé le loup dans la bergerie".
Elle a mis, dans la minuscule effraction cutanée, allez donc savoir pourquoi, une épingle, puis, tant bien que mal, elle a désinfectée cette minime plaie.
Je lui prescris, pendant quinze jours, de la PYOSTACINE, un antibiotique à large spectre qui diffuse bien dans le tissus sous cutané. Je lui précise bien que si l’œdème et la rougeur ne régresse pas au bout de cinq jours, il faut qu’elle aille impérativement aux urgences de la clinique de la main. Je lui prescris, pour la consultation du soir, comme son vaccin anti tétanique date largement de plus de dix ans, un sérum anti tétanique et un vaccin anti tétanique.
Je la revois le soir, pour me régler la consultation du matin, car elle avait oubliée tout moyen de payement, avec l’ordonnance tamponnée par le pharmacien pour l’antibiotique mais, ni pour le sérum, ni pour le vaccin.
Elle me dit refuser les deux.
Il faut être bizarre pour refuser ces actes médicaux d’une aussi grande importance, surtout à ce niveau d’instruction.
Bizarre bizarre, vous avez dit bizarre* ?
C'est étrâne**.
* Célèbre réplique de Louis Jouvet dans Drôle de drame - film français de Marcel Carné de 1937.
** Poème Jacques prévert : "Bienvenue au pays des Anges et des Ânes".
11:49 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
19/07/2015
Malentendu, malentendant
Pour payer l’emprunt de notre résidence secondaire, et nous faire, quand même, un peu d’argent, nous la louons, à la semaine, pour les vacances d’été.
La première location, cette année, c’est très mal passée.
Les locataires n’ont trouvé rien de mieux que d’arriver avec… cinq heures de retard.
Ils ont eu, cependant, la courtoisie de nous prévenir… trois heures après l’heure convenue sur le contrat de location, 14 h, pour la remise des clés.
Ma moitié et moi, au bout de trois heures d’attente, décidâmes de rentrer sur Grand ville, à une heure de route.
A six heures, nous arrivions juste à Grandville, le portable sonne, "nous sommes arrivés" nous dit Monsieur le Locataire.
Une heure plus tard, de retour à notre point de départ, après une poignée de main bien serrée de ma part et un bonjour à peine courtois, à tel point qu’il en laisse tomber à terre ses clés d’auto, nous entrâmes dans la maison.
A peine eu-t-il posé sa sacoche sur la plan de travail de la cuisine, qu’il eu le culot de nous dire :
- "Pour éviter tout malentendu, fixons bien l’heure de départ pour la remise des clés".
Moi de lui répondre :
- "Il n’y a pas de malentendu, il n’y a que de malentendant".
20:00 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2015
Une salade bio
Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/
Il y a quelques jours, j’ai acheté, chez un marchand de primeurs, une salade, une batavia.
Cela changeait des salades toutes prêtes, sous plastiques, vendues en supermarchés.
Une vraie salade, bien verte, bien fraiche, bien dure.
Rentré chez moi, je la lavai.
Et, oh stupéfaction, je tombais sur…
Une loche !
Comme autrefois, au bon vieux temps.
Avant la vague écolo, pas besoin de produits bio.
A l’époque, tous les fruits et légumes étaient frais, succulents, sains et non trafiqués.
A l’époque, il était dans la norme, outre de la terre, de tomber, sur des loches.
Enfin une salade bio en ce monde de perdition.
11:18 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (13)
03/07/2015
Blog en vacances juillet 2015
Comme je vous l'annonçai, enfin un repos bien mérité après une année qui fut bien difficile à gérer.
Mon blog est en vacances jusqu’au 20 juillet.
09:18 Publié dans Actualité, Blog, Le site du jour, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
30/06/2015
Bientôt les vacances
Ce plan n’est qu’une lointaine illustration du nôtre.
Cela sent les vacances. Plus qu’une semaine à attendre.
Je vais pouvoir, ma moitié et moi, enfin, profiter de notre placement pour nos vieux jours, notre maison secondaire.
Cette année, nous la louons tout l’été, sauf la première quinzaine de juillet que l’on s’est réservé.
Je vous avais parlé de l’histoire rocambolesque des malfaçons lors de sa construction dans des articles précédents dont vous trouverez toutes les références ICI.
L’an dernier, elle n’a pu être louée, in extrémis, que trois semaines fin août, juste après les dernières finitions.
Enfin nos premières vacances dans notre maison.
Il faut dire qu’au fil des week-ends que j’y ai passé, je m’y sentais de mieux en mieux. Elle est vraiment très agréable à vivre. Le plan que nous avons dessiné, sans nous vantés, est très bien conçu. Et dieu c’est qu’il nous en a fait suer pour le dessiner.
Maintenant, Je comprends mieux les gens qui achètent une maison toute bâtie.
Mais dans notre cas, notre terrain étant assez étroit, pour éviter toute mitoyenneté, source de moultes soucis, il nous fallait un plan tout particulier, taillé sur mesure que nuls bâtisseurs ne pouvaient nous proposer, et c'est pour cela qu'il a bien fallu nous y coller.
Vivement les vacances.
16:48 Publié dans Actualité, Loisirs, Potins, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
25/06/2015
Cuisse de dindonneau sur son lit d’échalote façon Docteur Sangsue
Je me suis inspiré, pour cette recette simple, de la cuisson de la dorade au four.
Ce plat a l'avantage d'être très économique.
Ingrédients pour 4 personnes :
-1 cuisse de dindonneau de 1 Kg
-2 gousses d’ail
-4 échalotes
-2 verres de vin blanc
-1 pulvérisateur d’huile d’olive
-1 fiole de citron liquide
- Sel
- Poivre
Préparation :
Sur la face chair, faites deux entailles profondes au couteau puis, sur la même face, deux entailles sur le pilon, de chaque côté de l’os.
Dans un bol, préparer un mélange poivre et sel que vous enfoncerez, deux fois, dans les entailles.
Coupez les deux gousses d’ail en deux, insérez les profondément dans les entailles jusqu' a a ce qu’elles disparaissent totalement.
Avec le reste de poivre et sel, saupoudrez la cuisse. Pulvérisez d'huile d'olive et de citron.
Napper le plat du vin et des échalotes ciselées puis déposez la cuisse, salez, poivrez, pulvérisez d’huile d’olive et de citron.
Retournez la cuisse coté peau salez, poivrez, pulvérisez d'huile d'olive et de citron.
Cuisson :
45 minutes au four.
Dégustation :
Avec des tagliatelles fraîches ou des pâtes. Napper avec le jus de cuisson sans oublier les échalotes.
En boissons : Je vous conseille un vin blanc sec, type Entre-deux-mer ou Muscadet-sèvre-et-maine.
Régalez vous.
08:52 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (11)
23/06/2015
Un pâté halal
Il m’arrive, les soirs d’insomnie, de regarder des documentaires.
Comme je m’intéresse plus particulièrement à la cuisine, je regarde, avec attention, tout ceux ayant trait aux aliments et à leurs assemblages dans les différents mets industriels servis dans les étalages de nos supermarchés qui terminent dans notre assiette.
Ce type d’émissions, apprend à décrypter avec attention ce qui est caché derrière le produit, sa vraie composition derrière le nom ronflant de la belle étiquette.
Dernièrement, ma tendre et douce, ramena à la maison, un assortiment de petites boites de pâtés de canard de fort bon aloi.
Gustativement parlant, ce n’étêtait pas mauvais du tout.
Aussitôt, ma curiosité me taraudant, je me jetais derrière l’étiquette du joli canard.
Et là, surprise, certes il y avait du canard, mais vingt pour cent seulement, le reste étant composé de viande de porc, de foie de porc, de liant mais aussi, naturellement, du condiment l’accompagnant, peu certes.
Je comprends, maintenant, l’existence des boutiques et des magasins halal.
10:00 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, La pensée du jour | Lien permanent | Commentaires (12)
19/06/2015
Une adolescente en danger, un train peut en cacher un autre
Crédit Photo : http://www.estrepublicain.fr
A la consultation, jeune fille de quinze ans, amenée par son père, pour douleurs abdominales.
Elle me dit avoir très mal.
L’examen clinique ne révèle rien, et écarte une Appendicite, une GEU ou un Kyste de l'Ovaire patent (mais on ne sait jamais).
Je mets ça sur le compte de spasmes intestinaux liés au stress. En effet sa mère est traitée pour un cancer du sein.
J’aborde indirectement le sujet, et lui demande si ce la va bien au collège et si elle n’a pas de soucis. Elle me dit de sa prof de français a envoyée un envoi multiple de mails à tous les collégiens, révélant leurs problèmes, dont le cancer du sein de la mère de ma jeune patiente.
Mais l’histoire n’est pas finie.
Quel quelques jours plus tard, je reçoit un compte rendu de consultation du service de consultations du service de psychiatrie de l’enfant me révélant que vers l’âge de douze ans elle a fait une tentative de suicide.
Comme quoi, un train peut en cacher un autre.
09:17 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (5)
08/06/2015
Les pistes cyclables de Lacanau Océan, leur histoire, les lignes du Decauville et les chemins des muletiers
Crédit Photo : Lacanau Ocean.com
Quand j’avais sept ans, Je faisais, avec mon père, de longues ballades en foret, dans la Foret Domaniale de Lacanau, en rayonnant aux alentours de Lacanau Océan.
C’était, muni d’une carte d’état major dont le verso était, lui aussi, occupé par une carte différente rayée par de gros CANCELLED en diagonales (on manquait de papier dans l'après guerre) et d’une boussole marine, que nous partions à l’aventure.
Nous croisions et marchions sur d’étroites pistes cyclables en béton à l’ombre des pins, Il nous arrivait parfois, aussi, de traverser de larges pare-feux fatigants à franchir car larges et tout en sable pour éviter la propagation des incendies, quand nous marchions en plein soleil c’était une rude épreuve pour moi, jeune gamin. Heureusement, prévoyant, mon père était toujours muni d’une une gourde d’eau fraiche bien salvatrice.
Parfois, nous tombions sur des petites maisonnettes ou se pouvaient se réfugier les résiniers.
Une fois nous arrivâmes en pleine canicule sur un endroit désertique où tous les pins avaient été coupés. C’était normal, c'est ce que l'on appelle la coupe rase. Quant les pins atteignent une certaine maturité, ceux-ci sont coupés pour exploiter leur bois, puis dans un deuxième temps de permettre un reboisement.
Dans le lointain, on distinguait bien une piste cyclable avec, à ses côté, un essieu de train.
Mon père parla de Decauville sans entrer dans les d’étais, car il regardait la carte pour savoir où s’enfoncer dans la foret.
Je n’insistais pas dans mon questionnement.
Ce nom me fascinait.
Ce n’est plus tard que, grâce à Internet, je découvris qu’un Decauville est un train avec des rails d’écartement étroit servant dans l’exploitation d’une production locale, par exemple. La résine en l’occurrence.
Il me devenait donc évident de conclure que :
Les pistes cyclables de Lacanau Océan ont été construites sur les lignes du Decauville qui à l'époque ne servait qu'à transporter la résine obtenue par la technique du gemmage.
Tout au moins pour les grands axes, pour les autres, les chemins des muletiers, et, enfin, les pistes en crépins tassés (patois Landais désignant l'aiguille de pin) réservés aux résiniers.
D'ailleurs, une fois, à l'intersection de deux pistes cyclables, nous découvrîmes un fût en zinc tout taché de résine.
Que de souvenirs d’enfance sur ce simple mot !
Que de souvenirs d’enfances qui me ramènent à mon père et à ces aventures fabuleuses.
Mon histoire des pistes cyclables de Lacanau Océan vient du fait, qu'un jour, je recherchais, allez donc savoir pourquoi, ce mot, Decauville, sur le NET .
Decauville 1910
A lire aussi :
Souvenirs d'enfance canaulaise.
La naissance du surf à Lacanau-Océan.
10:19 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Histoire, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Science, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (15)
03/06/2015
Comment le Docteur Sangsue arriva à se débarrasser d’un début très inquiétant d’une Tendinite de la Coiffe des Rotateurs par une économie articulaire de son épaule.
«Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais». Évangile selon saint-Matthieu (chapitre XXVIII, vers 2 et 3).
Aphorisme célèbre qu’appliquent, souvent, les médecins à leur égard.
En l’occurrence, cela touche un article que j’ai écrit, tenez vous bien, c’est un pur hasard, le… 1° avril 2008. Il concerne les «Technopathies de l'ordinateur».
Il se trouve que, dans cet article, je parle de la pathologie de la coiffe des rotateurs en disant de ne pas élever l’épaule en appuyant l’épaule sur le bureau.
En effet, en élevant l’épaule, on réduit l’espace entre l’humérus et l’articulation acromio-claviculaire, l’espace ou passe la coiffe des rotateurs (il y a 4 tendons) et on crée un conflit sous acromial, ce qui irrite la coiffe à l’origine de la tendinite de la coiffe des rotateurs.
Et voila mon cher Watson.
Ce que je faisais, naturellement, régulièrement avec l’épaule gauche.
Que croyais vous vous qu’il m'arriva ?
Une Tendinite de la Coiffe des Rotateurs.
La solution, économiser mon épaule, en évitant le plus possible, les gestes et les positions déclenchant les douleurs, y compris, et surtout, en appuyant plus mon coude. Ce fut long, très long. Cela va nettement mieux de jours en jours. Bientôt je serai guéri.
Mais de mes bêtises ?
Référence : Tendinite de la coiffe des rotateurs.
10:33 Publié dans Anecdote, Citation, Culture, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé | Lien permanent | Commentaires (21)
26/05/2015
Un malgache négligé
Je soigne un patient malgache que sa fille m’envoie en consultation pour faire le point sur sa pathologie hypertensive élaborée il y a trois ans par un cardiologue qu'elle connaissait. Personnellement, je le soigne pour ses crises de gouttes stabilisées plus ou moins bien, nous verrons un peu plus loin pourquoi.
Il s’avérait que cela faisait deux ans qu’il n’avait pas eu de bilan sanguin.
Aux résultats, surprise, quelques warnings s’allument : Clairance de la créatinine 46 ml/mn (début d’insuffisance rénale), Glycémie 1,25 g/l (début d’intolérance au sucre), Cholestérol LDL 1,82 g/l (Hypercholertérolémie).
Il était temps d’intervenir, un bilan un an avant eut était plus souhaitable, mais la patient habitant à Madagascar, la voyage coutait cher.
Entre temps, le patient me déclenche une superbe crise de goutte. Pourquoi ? Le patient étant sous ZYLORIC 300 (un médicament très efficace, en préventif, contre les crises de goutte). L’explication est simple, sa fille, infirmière, a réintroduit le ZYLORIC 300 (qui est à dose forte) car le patient ne le prenait «qu’épisodiquement».
Médication de COLCHIMAX et lettre à un service de Médecine Interne.
Mieux vaux tard que jamais, mais qu’elles sueurs rétrospective et quels regrets.
09:03 Publié dans Anecdote, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
22/05/2015
Rougail de saucisses façon Docteur Sangsue
Un plat typique de la Réunion.
Ingrédients pour six personnes:
- 7 saucisses de Toulouse
- 2 gros oignons émincés
- 2 gousses d'ail
- Un petit morceau de gingembre ou une pincée de gingembre en poudre
- 5 tomates hachées finement
- 1 branche de thym
- 1 cuillerée à café de curcuma
- 2 pincées de safran en poudre
- 1 piment fort ou 1 pincée de piment de Cayenne en poudre
Préparation
Piquez les saucisses.
Dans une cocotte, faîtes revenir les saucisses.
Réservez.
Dorez les oignons dans le jus des saucisses.
Coupez les saucisses en rondelles d’environ quatre centimètres. Réservez
Faites réduire les tomates en rajoutant l'oignon, l’ail émincé, dont vous aurez préalablement enlevé le germe (cela évitera la mauvaise haleine), le gingembre. Mélangez bien. Ajoutez le thym, le curcuma, le safran, le piment. Une fois la préparation à moitié réduite rajoutez les saucisses. Couvrez et laissez mijoter à feu doux en remuant de temps en temps.
La sauce devra être très rouge et épaisse, ce qui indiquera la fin de la cuisson.
Dégustation:
En accompagnement : 500 g riz, 15 minutes de cuisson.
En boisson : un planteur, plus originalement, un rhum agricole adouci par du sucre de canne et dilué par de l'eau très fraîche avec des glaçons (attention, soyez très prudents !), ou, plus classiquement, un rosé.
Je vous vous souhaite un bon frémissement des papilles.
P.S. : A ne pas confondre avec le rougail, condiment très épicé d'origine Malgache. Il se compose de tomates coupées en petits dés, de gingembre pilé, d'oignons émincés et de piments oiseau. Du combava ou du kaloupilé peut y être ajouté.
11:17 Publié dans Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
19/05/2015
Le pont du canal du Moutchic commune de Lacanau
Le pont de canal au Moutchic - Lacanau
Quand j’étais gosse, je passai sur une route qui longeait un tout petit pont Eiffel surplombant un canal, le canal de jonction (le craste Cabiron ou craste Louley) joignant le lac de Lacanau avec celui d’Hourtin-Carcan, en passant par l'étang du Cousseau et se jetant ensuite dans le Bassin d'Arcachon. Ce pont servait au passage du train Bordeaux Lacanau. Cette ligne fût crée en 1904*. Au début il y eut un arrêt au pont du canal.
Pour cela, sur les berges de ce pont fut construit, pour le confort des voyageurs, un Hôtel-restaurant. Dans un cadre idyllique, ombragé, sous les pins, avec vue sur le craste.
La ligne ferma. La dernière micheline y passa au le début des années 60.
J’ai toujours rêvé, un jour, d’y venir manger.
Des concours de pêches étaient régulièrement organisés au mois de juillet et au mois d’août. Ils avaient beaucoup de succès. On y péchait le gardon, le brochet le sandre et le poisson chat.
Mais arriva le temps, fin 68, où tout se dégrada. L’Hôtel-Restaurant ferma. Il résista debout avant d'être tagué et détruit en 2014.
Adieu le pont du canal.
De nos jours, le pont existe toujours, mais sert pour supporter, qu'elle déchéance, la piste cyclable qui longe la route Lacanau-Océan, Lacanau Médoc, pour continuer vers Bordeaux.
Moralité : Il faut réaliser ses fantasmes pendant qu’il en est encore temps.
10:31 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Fête, Gastronomie, Honte, Le mot du jour, Mots, Photographie | Lien permanent | Commentaires (7)
07/05/2015
Recette des lentilles vertes du Puy et de ses petits lardons à la cocotte minute façon Docteur Sangsue ainsi que quelques considérations à propos des lentilles, des lentilles du Puy et des lentilles de Cilaos
Recette avec des carottes et des lardons
Les lentilles permettent de faire un repas, à lui tout seul, en plat principal et à un prix imbattable !
Ingrédients pour quatre personnes :
- 250 g de lentilles vertes du Puy (ou de Cilaos)
- 2 tranches de ventrèche
- 1 oignon
- 2 clous de girofle
- Persil
- 1 gousse d’ail
- 1 Bouquet garni
- Sel
- Poivre
- Quelques grains de poivre
Préparation :
Dans la cocotte minute faites revenir les tranches de ventrèches (les tranches de ventrèches n’ont rien à voir avec les morceaux de ventrèches toutes découpées qui recrachent énormément d’eau quand on les fait dorer) vous aurez préalablement coupées les tranches de ventrèche en morceaux.
Faites les dorer les lardons en vertu de la réaction de Maillard (caramélisation des protéines).
Jetez les lentilles, l’oignon piqué de ses deux clous de girofle les gousses d’ail écrasée au plat d’un couteau large, le persil, le bouquet garni, le sel, le poivre et les grains de poivres.
Versez les lentilles dans 3 fois en eau le poids des lentilles. Un litre et demi dans ce cas.
Cuisson :
Laissez cuire 45 minutes après rotation du « Bidochon ». Une règle essentielle à la cocote minute, quand le « Bidochon » commence à tourner, il faut baisser le feu pour qu’il n’y ait pas de risque que la préparation n’attache et ne crame au fond.
Dégustation :
Il y a trois principales façon de déguster les lentilles :
- 1°) La première est l'incontournable plat de brasserie, "saucisse lentille", la plus connue des saucisses est la saucisse de Toulouse.
- 2°) La deuxième est une variante de la première est consiste à remplacer la saucisse par des tranches de ventrèche de la préparation précédente (il suffit de rajouter deux tranches de ventrèches par personnes).
- 3°) Une idée toute simple, en salade avec une vinaigrette bien vinaigrée moitié de vinaigre de vin et moitié de vinaigre balsamique, en forçant un peu sur le vinaigre de vin, et l’incontournable huile d’olive (sel, poivre évidemment). En effet, les lentilles s'accommodent fort bien de l'acidité. Ce plat est à déguster chaud au froid, un pur délice !
Quelques considérations sur les lentilles en général :
Les lentilles sont un aliment particulier, car comme elles appartiennent à la classe des Fabaceae plus communément appelées légumineuses, elles sont très riches en protéines un seul repas avec des lentilles suffit à l’alimentation en protides, c’est ce que font les Indiens d’Inde et les végétariens. Elles font donc, à elles toutes seules, un reps complet.
Comme tous les féculents, les lentilles font parties des aliments les plus riches en fer (n’en déplaise à Popeye et à ses épinards qui sont bien loin de leur tenir la route. En outre, les lentilles ont cette » particularité méconnue, celle de lutter contre la constipation, en effet, celles –ci sont entourées d’une capsule l’origine de ce phénomène.
Considérations sur les lentilles du Puy et les lentilles de Cilaos :
Les lentilles vertes du Puy (en-Velay) et les lentilles de Cilaos sont réputées pour leur haute qualité gastronomiques. Les lentilles du Puy bénéficient depuis 1996 d’une AOC et d’une AOP depuis 2008.
Cerise sur le gâteau :
Les lentilles ne sont plus dangereuses pour les dents car, maintenant, il n’y a plus besoin de les trier, à la main, comme autrefois, celles-ci sont vendues toutes prêtes à la consommation.
En accompagnement, on peut déguster un vin espagnol ou Portugais corsé bien extrait et bien foncé au mirage.
Je vous souhaite une bonne dégustation
Trois liens :
- Lentilles vertes du Puy :
- Cuisine-libre.fr :
- Papilles&Pupilles :
17:34 Publié dans Cuisine, Culture, Economie, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Loisirs, Médecine, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)