03/07/2024
C’est le surgelé !
Crédit Photo – Archives Personnelles (Pour agrandir, double clic gauche sur l’image)
Ce matin, muni de mon Smartphone AZUZ Zenphone Max Pro M1, je déambulais dans les rues de ma station balnéaire préférée (celle de mon enfance), quand, soudain, un cri attira mon attention :
« C’est le surgelé ! ».
Je me retourne, me déplace, cadre plusieurs clichés et, clic-clac, les photos sont dans la boite.
On peut dire que le restaurant livré, en question, cuisine…
Des produits frais ;-)).
P. S. : La petite note culturelle : « Un peu de culture ne nuis pas, cela évite de mourir idiot ».
Le visage smiley colorié, un bouton jaune avec un sourire et deux points représentant les yeux, aurait été inventé par Harvey Ball en 1963 pour une société d'assurance américaine qui voulait une campagne interne pour améliorer le moral de ses employés.
Nota Bene : J’ai été obligé de changer d’hébergeur d‘image (ImgBB, à la place de Zupimages) car, sur l’ordi professionnel de ma moitié, s’affichait le message d’erreur : «Invalid SSL certificate».
15:56 Publié dans Anecdote, Cuisine, Economie, Gastronomie, Humour, Photographie, Potins, Shopping, Société, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2024
Une brève histoire de la photographie
Point de vue du Gras, à Saint-Loup-de-Varennes - Nicéphore Niépce – La première photographie
L’histoire de la photographie remonte à l’antiquité avec Aristote et sa chambre noire que l’on appellera, par la suite, camera obscura et qui donnera, plus tard, le sténopé.
La vraie histoire commence, en fait, avec l’invention de la photographie argentique.
L’inventeur : Joseph Nicéphore Niépce (1765-1833) : c’est en 1816 que Niépce commence ses premières recherches héliographiques. En 1826-1827, il réalise, depuis sa fenêtre, le premier cliché photographique stable de l’histoire, intitulé « Point de vue du Gras, à Saint-Loup-de-Varennes ».
L’associé : Louis Jacques Mandé Daguerre (1787-1851) : Daguerre est tout d’abord peintre. Puis, devenu décorateur de théâtre, il met au point en 1822, en collaboration avec Charles Marie Bouton, le Diorama. Il s’agit de grandes toiles translucides animées par des éclairages leur donnant vie, générant une illusion de mouvement.Pour plus de réalisme, les deux associés utilisent une chambre noire pour projeter les images qu’ils reproduisent en grand format. Il invente le daguerréotype.
La photographie moderne : William Henry Fox Talbot (1800-1877) : En 1840, il découvre le calotype qui permet par le principe du négatif, de reproduire plusieurs fois la même vue par tirage contact. Il installe une feuille de papier enduite de chlorure d’argent dans sa chambre noire, obtient un négatif qu’il cire pour le rendre transparent. Ce dernier est ensuite placé sur une feuille imprégnée qui est exposée à la lumière du jour, créant ainsi une image positive. Cette technique sera la base de la photographie argentique moderne pendant un siècle et demi, et reste d’actualité.
La première photographie couleur à utiliser le procédé de James Clerk Maxwell fut prise par Thomas Sutton, en 1861, pour illustrer une conférence sur les couleurs donnée par Maxwell.
Le négatif : George Eastman (1854-1932) : Les premières épreuves photographiques étaient gravées sur plaques en verre, lourdes, encombrantes, difficiles à manipuler et fragiles. George Eastman est le premier en 1884 à mettre au point des négatifs souples : c’est la naissance du film celluloïd qui permet de stocker dans l’appareil plusieurs vues sur un même support.
En 1881, George Eastman fonde la société Kodak sous le nom de « Eastman Dry Plate Company ». Pour mémoriser facilement le nom de la société Eastman prend le K, initiale du nom de sa mère, ajoute le O et le A, présents dans toutes les langues, le D aurait été choisi au hasard.
En 1888, George Eastman commercialise le premier appareil photo Kodak qui embarque 100 vues sur papier négatif et doit être retourné au fabricant qui le renvoie chargé d’un rouleau vierge.
C’est le début de la photographie « grand public ».
Le slogan de la marque est éloquent : « Vous appuyez sur le bouton, nous faisons le reste ». A ce slogan, succèdera la formule célèbre « Clic-Clac, merci Kodak ».
En 1900 Kodac met ses Box au goût du jour avec les Brownies (1900-1967).
En 1898 Kodak sort un «folding pocket», un appareil qui, plié, tient dans une poche. L’appareil fait des photos de 57 x 82mm.
En 1935 Kodak élabore une pellicule de 35mm couleur inversible, c’est à dire donnant des diapositives projetables, elle s’appelle Kodachrome. Elle va avoir une carrière mondiale, qui pour l’Europe commence après la Deuxième Guerre Mondiale.
Mais le développement de la Kodachrome est complexe, et ne peut se faire que dans les laboratoires de la marque.
En 1946 Kodak lance l’Ektachrome, dont le développement peut être fait par n’importe quel laboratoire photographique. L’Ektachrome devint la pellicule pour les diapositives.
En 1948 Kodak remplace la cellulose, inflammable, par le triacétate.
Ou les Instamatics (1963-1966).
Mais Kodak n’occupe pas le créneau des reflex, ce qui va lui coûter cher.
La firme japonaise FUJIFILM est plus récente que Kodak. Elle date de 1934 et produit pour la photo (émulsions photographiques, pellicules, photographiques), mais, aussi, des boitiers, sous la marque FUJICA et des objectifs, sous la marque FUJINON.
FUJICA lance, en 1970, le ST 801, boitier reflex à objectifs interchangeables vissant de 42mm de diamètre, avec priorité à l’ouverture et cellule TTL à mesure centrale pondérée.
Puis en 1979 sortent simultanément 4 boitiers reflex : les FUJICA AX tous les 4 équipés d’une baïonnette X, spécifique à FUJI. Les 3 AX sont des boitiers automatiques plus ou moins sophistiqués. Ce sont des appareils de construction métallique, robuste, classiques, bien conçus et d’un rapport qualité prix intéressant.
En 1990 Fuji lance sur le marché la Velvia. C’est une inversible de 50 ASA très saturée et extrêmement fine, aux bleus et aux verts profonds. Très vite Kodak perd du terrain.
L’effacement progressif de Kodak, absent du marché des appareils de haut de gamme, va lui faire perdre sa place de leader visible. Il est intéressant de noter que c’est la rivalité sur le marché des pellicules qui a fixé l’attention, alors que les enjeux étaient ailleurs.
Le cœur d’activité de Kodak était la pellicule. Les autres branches, « mineures » ont mieux survécu, mais Kodak est passé à côté de la mutation, sans en voir la portée. Alors que Fuji s’est évidemment appuyé sur l’aura des ses pellicules pour rebondir avec ses boitiers qui s’appellent désormais FUJIFILM.
Le passage de la photographie argentique à la photographie numérique fut fatal à Kodak ; alors que l’appareil photo numérique est né chez Kodak. La marque sera totalement absente du marché des boitiers numériques.
En effet, la matrice de Bayer a été inventée en 1976 par Bryce Bayer ingénieur chez Eastman Kodak. La marque a bien commercialisé des appareils numériques, mais qui n’ont pas trouvé leur public.
Dès 2012, la marque est menacée de faillite et passe en chapitre 11 de la loi US sur les faillites, ce qui lui permet d’être protégée. Elle vend des brevets en quantités. Apple et Google sont parmi les gros acheteurs.
Parallèlement FUJI se diversifie, la branche photo n’est plus majoritaire car FUJI s’intéresse aux biotechnologies.
Histoire de la PHOTOGRAPHIE - de l'Antiquité au Numérique
LE PREMIER APPAREIL PHOTO | 1839 #GHDLP
Kodak Fujifilm : Pourquoi l'un est mort et l'autre prospère ?
L'histoire tragique du premier appareil photo numériqure
P. S. : Ce qui m'a décidé à écrire ce « petit » article, viens du fait que je viens juste de finir « Sur 2 + 6 photographies de Félix Arnaudin ». Rappelons que Félix Arnaudin, né le 30 mai 1844 à Labouheyre (Landes) et mort le 6 décembre 1921 dans la même commune, est un dialectologue, ethnographe, poète et photographe français spécialiste de la Haute-Lande. Par ses photographies de paysages, habitats, bergers et paysans landais il sauve de l'oubli la mémoire de la Grande-Lande. Dans ce petit livre de photographie, son auteur, Éric Audinet, décrypte les photos d’Arnaudin qui apprit, en autodidacte, la photographie, dont il laissera plusieurs milliers de plaques de verre, conservées au musée d'Aquitaine à Bordeaux.
Références :
- Les Inventeurs, Histoire de la photographie
- Kodak & Fuji, une histoire de la photographie
- Pourquoi Fujifilm a perdu contre Kodak ? La réponse en vidéo !
- Vidéo : pourquoi Fujifilm a survécu (et pas Kodak)
11:28 Publié dans Art, Culture, Culture, Economie, Histoire, Loisirs, Photographie, Science, Science, Société, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2024
Étayage
Crédit Photo – Archives Personnelles – Pour agrandir, triple clic gauche
Une photo que j’ai prise, il y a bien longtemps, avec mon Canon PowerShot SX100 IS, lors d’une déambulation dans les rues de la Grande Ville.
C’est une de mes exceptionnelles photos prises en portrait (il faut dire que le sujet s'y prête particulièrement bien). En effet, je privilégie le mode paysage ce qui me permet de mettre mes meilleures prises de vue en fond d’écran.
«Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot».
Les différents sens d’étayage (nom masculin) :
- Sens 1 : Action d'étayer, c'est-à-dire d'apporter du soutien à quelque chose (un mur le plus souvent), à l'aide d'étais, de grosses pièces de bois placées de manière provisoire.
Synonyme : étaiement, consolidation.
- Sens 2 : En pédagogie, l'étayage est l'ensemble des mesures prises par un adulte pour aider un enfant à résoudre seul un problème.
Synonyme : soutien, aide, renfort.
- Sens3 : Étayage (psychanalyse) est un concept psychanalytique qui désigne au départ chez l'enfant la relation des pulsions sexuelles aux pulsions d'autoconservation.
Une vidéo sur l’étayage en pédagogie :
6 FONCTIONS D'ETAYAGE - BRUNER - Pédagogie
Références :
- Étayage
- Étayage
- Étayage
11:11 Publié dans Culture, Culture, Le mot du jour, Photographie, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
07/01/2024
Un exemple d’anthropomorphisme : la vieille dame, son petit chien et le père Noël
Encore un conte de Noël, certes avec retard.
Un conte de Noël culturel en illustration de mon aphorisme préféré:
«Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot».
L’anthropomorphisme est l'attribution de caractéristiques du comportement ou de la morphologie humaine à d'autres entités comme des dieux, des animaux, des objets, des phénomènes, des idées et voire à des êtres d'un autre monde le cas échéant.
L’exemple le plus parlant, c’est celui des fables de La Fontaine[1] (fortement inspiré, il faut bien le dire, entre autre, par les fables d’Ésope) qui donne aux animaux des traits humain.
Je dois reconnaitre que je suis un fan de Jean de La Fontaine.
Un autre exemple qui illustre ce mot, il est vécu celui-là.
Pas plus tard qu’il y a 15 jours, c’était donc avant Noël, je passais devant une boutique dédiée au « running ».
La boutique était décorée, dans sa devanture, par un énorme père noël en baudruche éclairé.
Arrive une petite vieille accompagnée de son petit chien.
La veille dame tend un bras vers le père Noël en plastique et le montre à son animal de compagnie en lui parlant.
Une image touchante.
Dommage que mon Smartphone n’était pas armé tant la scène fut fugace.
Cette photographie, pour le coup, comme toutes les bonnes photographies, aurait raconté une belle histoire.
Une histoire de Noël poétique, comme on les aime.
Un merveilleux souvenir de tendresse vers un animal de compagnie[2].
[1] Ses Contes libertins sont moins connus. Et voilà, c’est ce que l’on appelle, pour rester dans les animaux, sauter du coq à l’âne, à quoi peut bien mener, l’histoire d’un petit chien (encore de la culture)…
[2] Si les histoires d'animaux de compagnie vous tente, je vous renvoie à mon article du 30/05/2023 : « Un animal de compagnie peu commun »
10:18 Publié dans Anecdote, Culture, Culture, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Photographie, Potins, Société, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
25/10/2023
Convertir une photo en sépia avec PhotoFiltre 7
Crédit Photo – Archives Personnelle (Triple clic gauche pour agrandir)
Après avoir converti une photo couleur en noir et blanc, confer mon dernier article : « Intérêt du Noir et Blanc en photographie, sans oublier... Celui de la couleur », il est, aussi, très facile de transformer une photo en sépia*.
La petite page culturelle :
«Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot».
Qu'est ce que le tirage sépia ?
En photographie, le sépia est une qualité de tirage monochrome obtenue par virage qui ressemble au noir et blanc, mais avec des variations de brun, et non de gris.
On utilise souvent le sépia pour donner un aspect ancien à des photos. Le virage sépia se fait en substituant l'argent métallique du tirage, noir, par du monosulfure, brun.
La désignation « sépia » d'un tirage ancien (généralement avant 1900 : certains papiers salés, les tirages sur papier albuminé, ainsi que, plus proches de nous, les tirages sur papier chloro-bromure) marque souvent l'incertitude quant au procédé photographique réellement employé.
Pour convertir une photo en sépia, outre les sites en lignes, il y a un petit soft, de retouche photo, gratuit et... portable, qui marche à merveille :
Outre la conversion sépia, PhotoFiltre permet, bien évidement, la conversion en noir et blanc.
Mais, PhotoFiltre permet, aussi, d'appliquer un large éventail de filtres sur les images (une centaine !). On retrouve les filtres classiques comme la luminosité, le contraste, la balance des couleurs, etc. Des filtres plus avancés comme les effets de reflet dans l'eau, de plâtre, de puzzle, l'ajout de textures, sont également présents.
Il est également possible d'appliquer les réglages de base comme redimensionner, recadrer, effectuer des rotations ou encadrer une image.
Voila, en vidéo, comment marche la conversion sépia :
PHOTOFILTRE 7 - EFFET SEPIA
Références :
19:43 Publié dans Art, Culture, Culture, Informatique, Le mot du jour, Loisirs, Photographie, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
23/10/2023
Intérêt du Noir et Blanc en photographie, sans oublier... Celui de la couleur
Un peut de rétro... Nostalgie de la photo argentique noir et blanc.
En photographie, il peut être utile d’utiliser le noir et blanc.
Je précise que ces photos ont été prises dans ma station balnéaire favorite, avec mon petit Canon powershot sx100 is. Il y a de cela quelques années, en plein hiver, au crépuscule.
Dans cette première photo :
Photo 1 Couleur - Crédit Photo - Archives Personnelles (Triple clic gauche pour agrandir)
Le noir et blanc met en valeur l’aspect géométrique de la photo concernant la succession répétitive des lampadaires. Indiscutablement c'est le Noir et Blanc qui remporte.
Photo 1 Noir et Blanc - Crédit Photo - Archives Personnelles (Triple clic gauche pour agrandir)
Dans la deuxième photo, c'est beaucoup plus discutable :
Photo 2 Couleur - Crédit Photo - Archives Personnelles (Triple clic gauche pour agrandir)
Si le noir et blanc est bien pour l’aspect géométrique, la couleur met plus en valeur le ciel d’autant que la couleur n’est pas trop prononcée donnant un aspect de vieille carte postale. Vu le rendu du ciel, on peut avoir, légitimement, un penchant pour la couleur.
Photo 2 Noir et Blanc - Crédit Photo - Archives Personnelles (Triple clic gauche pour agrandir)
P. S. : Pour transformer une photo couleur en noir et blanc, j’utilise le logiciel gratuit IrfanView.
A lire :
- Photographie en noir et blanc : les secrets d’une photo réussie sur smartphone
- La couleur en photographie – comment l’analyser et la maitriser
02:02 Publié dans Art, La pensée du jour, Loisirs, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2023
En vidéos : La règle des 2/3 – 1/3 le nombre d’or et le choix d’un appareil photo
19:34 Publié dans Art, Culture, Culture, Le mot du jour, Le site du jour, Loisirs, Photographie, Shopping, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
10/10/2023
Analyse technique de ma dernière photographie et autres notions
En prenant ma dernière photo (confer mon article : « Coucher de soleil sur le port - Wallpapers 4/3 et 16/9 - Notions basiques sur les formats d'image et les fonds d'écran », j’ai appliqué, sciemment, c’est devenu un automatisme, trois grandes règles pour obtenir une photo correcte.
- La règle des 2/3 - 1/3
- Pour donner de la profondeur : mettre un élément au premier plan
- Mitrailler
Après tout, il ne faut pas oublier que la photo c’est, avant tout, comme la peinture et l’on retrouve quelques règles simples. Idem pour le métier de cadreur capital en art cinématographique.
1°) Excentrer : la règle des 2/3 - 1/3
La règle des tiers est sans le moindre doute la technique de composition la plus connue et la plus utilisée par les photographes amateurs comme professionnels. Variante simplifiée du nombre d’or, la règle des tiers permet de facilement placer les éléments majeurs de votre image pour attirer l’attention du spectateur et créer une composition attrayante.
La règle des tiers consiste à tracer deux lignes horizontales et deux lignes verticales sur les tiers de l’image pour diviser le cadre en neuf rectangles égaux. Les éléments importants de l’image sont alors placés sur les lignes ou aux points d’intersection, ici en rouge.
Mais cette règle n’est pas absolue, elle peut être transgressée.
2°) L'attraction du regard se dirigeant vers les points forts de la règle des 2/3 - 1/3, ou un autre sujet :
Ce sont les lignes de fuite.
3°) Pour donner de la profondeur : Servez-vous d’un élément au premier plan pour créer un cadre
Pour simuler de la profondeur dans une image : cibler un élément qui servira de cadre. Néanmoins, il faut faire attention à ne pas surcharger l’image et détourner l’intérêt du sujet principal. Soyez vigilant et faites en sorte que l’œil se promène dans votre composition.
4°) Sans oublier la couleur ou le noir et blanc :
On peut facilement transformer une photo numérique couleur en photo noir et blanc et, ainsi, entre autre, jouer sur le High-Key ou le Low-Key.
5°) Prendre plusieurs photos de chaque sujet : Mitrailler
N’hésitez pas à canarder votre devanture, votre activité ou vos produits sous tous les angles, plus vous aurez de photos de chaque sujet dans divers points de vue, plus vous serez sûr d’avoir une photo de bonne qualité.
6°) La focale :
Il faut savoir utiliser le zoom (et la courte focale. Dans le cas précis de ma photo... J'ai zoomé avec les possibilités, assez limitées, mais suffisantes, de mon smartphone.
Mais quand on commence à jouer avec la focale, il faut des objectifs et, là, on touche au matos.
7°) Le matos, le boitier et les objectifs :
Peu importe le matos… pourvu que l’on sache s’en servir. Certes j’exagère un peu, mais je ne suis pas très loin de la vérité.
Perso, j’avais (et j’ai toujours) un petit Canon Powershot qui me permet de faire de bonnes photos si ce n’est que le "poids" de la photon ne dépasse pas 2 Mo. Son zoom : x10.
Je l’ai remplacé, tout simplement par mon vieux (déjà dépassé) Smartphone ASUS Zenfone Max Pro M1 qui tourne, avec des photos d'un "poids" de 5 Mo. S'il n’est, peut-être pas un foudre de guerre, il me permets de bien tirer mon épingle du jeu. Et, avantage incomparable, je l’ai toujours sur moi. En plus… Je peux faire de bonnes vidéos.
Après tout, mon tout premier appareil photo fut u n Box 4x4 en bakélite ! avant de passer à un vrai 24x36 argentique. Sans oublier mon Lubitel 2 en bakélite un super 6x6, avec une très bonne optique son rapport qualité prix défiant toute concurrence.
8°) En désespoir de chose, le recadrage :
Bien que cela ne soit, pas trop, recommandé, on peut, toujours, en finale, recadrer ses photos.
Cela deviens indispensable pour obtenir un cliché en 16/9.
Références :
- Qu’est-ce que la règle des tiers et comment l’utiliser en photo ?
- Comment utiliser un premier plan pour donner de la profondeur à vos photos
- 20 conseils pour prendre de belles photos pour votre site internet
- Les bases de la photo : High-Key et Low-Key
20:00 Publié dans Art, Culture, Culture, Le mot du jour, Loisirs, Photographie, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
08/10/2023
Coucher de soleil sur le port - Wallpapers 4/3 et 16/9 - Notions basiques sur les formats d'image et les fonds d'écran
Crédit Photo - Archives Personnelles - Format 4/3 (Double clic gauche sur la photo pour l'agrandir)
Il y a un mois, j’ai pris cette photo en récupérant ma fille, un soir, après sa navigation sur le fleuve.
Pour que cette photo serve de fond d’écran, il faut choisir, soit le format 4/3, soit le format 16/9.
La photo ci-dessus (de faible résolution 150 Ko. En pixels 1024x768) est au format des anciens écrans d’ordinateurs, le format 4/3.
La voici, en bonne résolution, 1,7 Mo. En pixels 4608x2592, transformée, par mes soins, au format 16/9, celui des nouveaux écrans d’ordinateurs.
Si le cœur vous en dit...
Format 16/9 - Bonne résolution (1,7 Mo) (Triple clic gauche sur la photo pour l'agrandir)
Pour le format 4/3, le rapport longueur sur hauteur = 4/3 = 1,333. Pour le format 16/9, le rapport longueur sur hauteur = 16/9 = 1,778.
Références :
13:18 Publié dans Art, Le mot du jour, Loisirs, Photographie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2023
L'histoire de la photo d’Einstein tirant la langue
Arthur Sasse – 1951
«Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot».
Qui ne connait pas cette photo d’Einstein tirant la langue à un photographe ?
La photo a été prise le jour de son 72ème anniversaire, le 14 mars 1951 où il participait à une soirée organisée en son honneur à l'Institut for Advanced Study de Princeton, dans le New Jersey, aux États-Unis, quand un photographe, Arthur Sasse, pour le photographier, ne cessait de l’importuner. Fatigué de sa soirée d’anniversaire et exaspéré, Einstein lui répondit en tirant la langue.
Il dédicaça, la photo à son auteur de cette note :
Vous aimerez ce geste, parce qu’il est destiné à toute l’humanité. Un civil peut se permettre de faire ce qu’aucun diplomate n’oserait. Votre auditeur loyal et reconnaissant.
A. Einstein.
Einstein, qui aimait bien cette photo, en demanda des retirages, à titre personnel, pour faire des cartes vœux destinées à ses amis.
Il confiera plus tard que cette photo était révélatrice de son comportement, de son refus des convenances et du respect de ses propres valeurs :
J’ai toujours eu de la difficulté à accepter l’autorité, et ici, tirer la langue à un photographe qui s’attend sûrement à une pose plus solennelle, cela signifie que l’on refuse de se prêter au jeu de la représentation, que l’on se refuse à livrer une image de soi conforme aux règles du genre.
Albert Einstein.
Rappelons qu’Albert Einstein, né en 1879 en Allemagne mourra, 4 ans après la photographie d’Arthur Sasse, d’une rupture d’anévrisme en 1955 à l’âge de 76 ans. Il reçu de nombreux prix prestigieux dont le prix Nobel, en 1921.
Une chose importante est à noter :
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, si Einstein a bien reçu le prix Nobel de physique en 1921, ce n'est pas sur sa théorie de la relativité, mais pour son explication de l’effet photoélectrique, c’est-à-dire l’émission d’électrons par un matériau soumis à l’action de la lumière. À cette occasion, il élaborera le concept de photon, ou « grains » de lumière. L'Académie suédoise ne le récompensera jamais pour sa théorie de la relativité. Trop complexe pour le niveau de mathématiques qu’elle exigeait, elle était jugée à l’époque comme une « spéculation » trop théorique pour mériter un prix Nobel. Il faudra attendre presque 50 ans pour que les effets expérimentaux de la relativité soient mesurés, grâce, entre autres, à l’utilisation d’horloges atomiques.
Cette photo célèbre d'Albert Einstein est un recadrage de cette photo ou il est encadré par deux de ses amis : Madame et Monsieur Aydelotte.
Arthur Sasse - Dr Frank Aydelotte, Albert Einstein, Mrs. Marie Aydelotte - 1951
Pourquoi Einstein tire la langue ? Histoire de Photo - Photo Synthèse
Références :
- L’origine de la célèbre photo d’Einstein tirant la langue
- Photo : Pourquoi Einstein tire la langue ?
- 100 ans après son prix Nobel : sept choses à savoir sur Albert Einstein
16:34 Publié dans Anecdote, Art, Culture, Culture, Humour, Maladies des Hommes Célèbres, Photographie, Potins, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2023
Achat en lot, Trompe couillon
Pack de 1 (1,74 € l’unité) - Crédit Photo – Archives personnelles (Double clic gauche pour agrandir)
Pack de 3 (1,85 € l’unité) - Crédit Photo – Archives personnelles (Double clic gauche pour agrandir)
Aujourd’hui, une nouvelle rubrique : L'aphorisme du jour :
Achat en lot, Trompe couillon.
J’ai tiré ces deux photos lors du denier séjour, furtif, jusqu’à la prochaine rentrée scolaire (lundi 45 septembre) dans ma station balnéaire favorite à l’Hypermarché U.
Où l’on y voit que l’achat d’une boule WC isolée coûte moins cher, à l’unité (1,74 € l’unité), que le lot de 3 (1,85 € l’unité).
Cela montre que lorsque l’on achète un produit, il faut, toujours se référer au poids, au litre et à l’unité (ce que l’on appelle les valeurs relatives par opposition aux valeurs absolues).
Attention à ce jeu du trompe couillon*.
Je ne peux résister a remettre la vidéo de mon article du 13/04/2023 : « Le jeu du « Trompe couillon ».
*Le jeu du « Trompe couillon »
10:18 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, La pensée du jour, Photographie, Potins, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
31/07/2023
La Huppe fasciée
Crédit Photo - Archives Personnelles (Double clic gauche pour agrandir)
Dans mon article du 28/07/2023 : « Un bel oiseau dans le jardin », je parle d’un bel oiseau dans mon jardin de ma station balnéaire préférée.
Nous sommes, donc, comme je l'ai déjà dit, à la toute fin du mois de juillet, cela a son intérêt : confer le film d'ARTE, la dernière vidéo, l'oiseau va commencer sa migration en Afrique.
Je tiens à re-préciser que c’est la première fois que je vois cet oiseau : pourquoi ? Réchauffement climatique ?
Ma moitié, qui est fonctionnaire d’état (FPE) à la Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature (DGALN)(schématiquement : Transition écologique et de la Cohésion des territoires et Transition énergétique), viens de me fournir la réponse.
Il s’agit…
De la Huppe fasciée (Upupa epops).
Tout, tout, vous saurez tout sur la Huppe fasciée, l’oiseau qui pue[1].
Et ceci, grâce à qui...
A ma mie.
Sans oublier, bien sûr, les aides indéfectibles de Wikipédia et de YouTube.
Ce qui suit, c’est Wikipédia.
Morphologie : La huppe fasciée est un oiseau de taille moyenne, au plumage orangé (femelle légèrement plus terne), barré de noir et blanc sur les ailes et la queue. Elle possède une huppe érectile, longue, orange, se finissant par du noir. Son bec est long, mince et recourbé. Ses ailes sont larges et arrondies, et ses pattes courtes mais puissantes.
Comportement : C'est un oiseau peu farouche mais qui se tient à bonne distance de l'observateur humain, un animal diurne aux cris forts et rauques, le plus souvent solitaire.
Son alimentation : Essentiellement insectivore, la huppe capture la grande majorité de ses proies au sol en fouillant dans l'herbe ou dans les interstices des écorces. Diverses espèces d'insectes (scarabées, grillons, fourmis, courtilières, chenilles, larves diverses, etc.) et de petits invertébrés (mille-pattes, limaces, escargots dont elle casse la coquille) figurent à son menu, mais elle recherche spécialement les insectes colonisant les bouses et déjections de mammifères, qu'elle attrape grâce à son long bec recourbé. Il lui arrive aussi de capturer de temps en temps des insectes en vol et sur ou dans le bois mort au sol et sur pied. Elle se nourrit aussi de sauterelles, criquets et petits serpents. Les anciens Égyptiens la nommaient « le purificateur d'Égypte ».
Reproduction : La huppe va nicher dans un arbre mort, un trou d'arbre, un rocher ou la toiture d'un bâtiment. Elle occupe parfois certaines constructions (bergeries, fermes et même des pavillons modernes), ainsi que les nichoirs artificiels et fréquemment d'anciennes loges de pics mais se contente souvent d'une anfractuosité où l'ouverture se réduit à une simple fissure. Les déjections que les parents n'enlèvent pas d'une part, ainsi que la production, à partir de la glande uropygienne près du croupion, d'une sécrétion odorante par la femelle incubatrice et les jeunes oisillons après leur éclosion d'autre part, font fuir les prédateurs par leur odeur nauséabonde. En un mot : la huppe... Pue du cul.
Au niveau du cri : la huppe pupule[2].
Son habitat : Elle fréquente les jardins, les bois, les vergers et les vignes ainsi que les zones ouvertes de terre nue ou d'herbe rase où elle peut aisément se nourrir.
Sa migration : La huppe est un oiseau migrateur Les huppes européennes migrent en général jusqu'en Afrique tropicale pour passer la mauvaise saison de l'hémisphère nord. En France, son arrivée est précoce, enregistrée dès la fin février dans le Sud, en mars ou avril dans les régions plus septentrionales. Elle quitte ces latitudes dès qu'elle a terminé sa nidification, au mois d'août
Pour ce qui est de l’étymologie : Du latin upupa, origine onomatopéique tirée de son chant (« houp-oup-oup »), qui lui a valu son nom dans beaucoup de langues et dialectes. Elle est aussi nommée « pue pue » dans certaines régions, allusion à la mauvaise odeur de son nid. Le qualificatif « fascié » fait référence aux rayures noires et blanches de son plumage (huppe, ailes et rectrice)
En effet, Les trous où niche la huppe ont la réputation de dégager une odeur fétide, qui repousserait les attaques des prédateurs. Cette odeur est due au fait que les fientes ne sont pas évacuées, mais aussi à un liquide dont s'enduisent les huppes, qui provient d'une glande située au niveau du croupion. D’ailleurs, la réputation de saleté de l'oiseau, dont atteste l'expression sale comme une huppe, est probablement aussi à l'origine du mot salope.
Protection : La Huppe fasciée bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté du 17 avril 1981 abrogé et remplacé par l'arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection
Au niveau de la culture : Elle est assez souvent représentée dans l'art égyptien ancien et elle est peinte dans des paysages, en vol, posée au sol ou plus souvent perchée dans un arbre (sycomore) ou dans des papyrus. Dans les pays arabes, elle est considérée comme une protection contre le mauvais œil.
Comme « Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot ».
La petite note culturelle cinématographique : Dans le film d'animation Kirikou et la Sorcière, le héros se bat contre une huppe fasciée pour parvenir à survoler la case de Karaba et se rendre au cœur de la Montagne, où se trouve son Grand-Père, qui pourrait lui révéler le passé de Karaba et comment mettre un terme à son Mal.
Et, maintenant… Quelques vidéos.
HUPPE Fasciée/Femelle/Mâle/Dimorphisme ! BRUITX
Le cri de la Huppe fasciée :
Huppe fasciée ....chant, nourrissage, vol......
Episode 17 de la série «Le Marronnier» : La Huppe fasciée :
Une émission d’ARTE, un film de 43 minutes : « LA HUPPE le vigneron et le charpentier ». Un film fascinant à voir impérativement, toute affaire cessante. On y découvre, vraiment, ce qu'est l'écologie scientifique, sans minimiser l'importance de l'écologie politique.
Que Dame nature est bien faite.
Que Dame nature est belle !
[1] Évocation de la chanson de Pierre Perret : « Le zizi ».
[2] La mésange zinzinule, la chouette chuinte, la huppe pupule...
Références :
- Un bel oiseau dans le jardin
- Site Internet d'ARTE ICI
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28/07/2023
Un bel oiseau dans le jardin
Crédit Photo - Archives Personnelle (Triple clic gauche pour agrandir)
Nous sommes à la toute fin du mois de juillet.
Ma moité n'étant pas en vacances (mais, grâce au télétravail, ça le fait) le résultat : plusieurs petits séjours, hachés, dans ma station balnéaire préférée. Le dernier tire sur la fin. Retour sur la Grande Ville, dimanche prochain (30 juillet).
Pendant ce séjour un superbe oiseau se posa dans mon jardin .
Un petit coup de smartphone…
Et hop !
Si vous connaissez son nom, je suis preneur.
Je tiens à préciser que c'est la première fois depuis que je viens dans la station (il y a de cela un peu plus de 60 ans) que je vois ce type d'oiseau.
Réchauffement climatique ?
Ceci-dit : on peut voir les limites de mon smartphone au zoom maxi.
21:56 Publié dans Ecologie, Loisirs, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2023
Îlot de chaleur
Crédit Photo – Archives Personnelles (Clic gauche pour agrandir)
Photo prise sur la place centrale de la Grande Ville : « La Place de Hôtel de ville ».
Où l’on y voit un superbe îlot de chaleur[1] pas d’arbres[2], pas de fontaine.
Je précise que j’ai pris cette photo la veille de mon départ, pour quelques jours seulement, vers ma station balnéaire préférée. Pour profiter du bon air de la mer et d’un peu de fraîcheur.
C’est de celle-ci que j’ai posté mes deux derniers articles dédiés à la photo.
L'idée y est, mais il est à remarquer que cette photo aurait pu être plus belle. Pour cela j'aurai dû mettre mon smartphone beaucoup plus près du sol.
[1] Confer mon article du 16/07/2023 : « L’aménagement urbain pour lutter contre le réchauffement climatique : de nos jours versus l'ancien temps ».
[2] C’est vrai, j’oubliais, quand il y a des arbres, il faut ramasser les feuilles qui tombent. Un îlot de chaleur, c'est moins confortable... mais ça s'entretient plus facilement.
17:31 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, La pensée du jour, Le mot du jour, Photographie, Politique, Potins, Société, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
Concurrence déloyale
17:10 Publié dans Anecdote, Humour, Loisirs, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
12/07/2023
Derrière la spontanéité de la photographie célèbre, « Le baiser de l’hôtel de ville », se cache une mise en scène soignée, source d’un sordide conflit pécunier
Le baiser de l’hôtel de ville – Robert Doisneau - 1950
L’article du jour à trait d’un de mes sujets éclectiques, un de mes sujets favoris : la photographie
Robert Doisneau, est un photographe humaniste français.
La petite note culturelle, oui, vous savez !
« Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot ».
Rappelons que La photographie humaniste est un courant photographique français qui réunit des photographes ayant en commun un intérêt pour l’être humain dans sa vie quotidienne. Ce courant est apparu en 1930 dans les quartiers populaires de Paris et sa banlieue, et a connu un grand essor entre 1945 et 1960. Elle est liée aux difficultés économiques de l’immédiate après-guerre, notamment en France où les caisses de l’État sont vides et où la reconstruction a lieu avec l’aide des États-Unis et de leur plan Marshall. Durant cette période, la photographie humaniste témoigne à la fois des difficultés de la vie et de ses bonheurs simples de la vie.
« Le baiser de l’hôtel de ville » signée Robert Doisneau est une commande du magazine américain Life, spécialisé dans le photojournalisme. Le thème de ce numéro publié en juin 1950 : L’amour à Paris au printemps.
Cette photo de Robert Doisneau, faisant croire à la spontanéité de la prise de vue est une mise en scène parfaitement orchestrée par le photographe, avec la complicité d’un couple d’étudiants en théâtre du cours Simon, rencontrés dans un café. Pour ce cliché, Doisneau les rémunère 500 Francs.
Au moment de la capture, avec son petit Rolleiflex 6x6, Robert Doisneau ne connaît pas l’identité de ses modèles qui restera longtemps secrète.
À partir de 1986, le cliché jusque là mis de côté, réapparaîtra lorsque Life décide de le commercialiser sous forme de poster. « Le Baiser de l’Hôtel de Ville » bat tous les records : 410 000 affiches sont vendues à travers le monde et font entrer la photographie de Robert Doisneau dans la légende.
Le Baiser de l’Hôtel de Ville s’est retrouvé au cœur d’un contentieux qui opposa, du vivant de l’artiste, et le couple Lavergne. Ces derniers revendiquaient être les amants de la photo et réclamaient ainsi 500 000 francs à l’auteur pour violation de vie privée.
C’est alors que Françoise Bornet, la modèle initiale, est sortie de l’ombre pour réfuter cette identité usurpée en exhibant le cliché original, numéroté et estampillé, que Robert Doisneau lui a donné après la séance photo. Par la même occasion, elle lui fait un second procès, pour réclamer 100 000 francs de droit à l’image.
Les deux parties plaignantes ont, finalement, été déboutées, par le tribunal, en 1993.
Françoise Bornet a mis en vente son cliché original, le 25 avril 2005. Mis à prix à 10 000 € lors de la vente aux enchères d'Artcurial à l'hôtel Dassault à Paris, il sera adjugé 155 000 €.
Une vidéo de Culture G. Oui, bon, ça va : « Un peu de culture ne nuit pas... ».
Le baiser de l'hôtel de ville - Robert Doisneau – l’Histoire secrète
« Le baiser de l’hôtel de ville » de Robert Doisneau, a servi pour campagne publicitaire du coupé 406 réalisée par Frédéric Planchon, l’agence Euro RSCG Worldwide a imaginé et mis en scène l’histoire de cetter photo mythique. Au centre de l’action, discrète, la Peugeot 406, en couleurs se promène dans les rues noires et blanches de la capitale. Pour ce film, Peugeot remporte le Toucan d'or du 5e prix des directeurs de cinéma, une compétition organisée par la régie publicitaire Circuit A.
Le baiser de l’hôtel de ville, 2000 – Peugeot 406
Références :
- Le Baiser de l'hôtel de ville
- L’histoire fascinante du Baiser de l’Hôtel de Ville de Robert Doisneau
- 5 choses à savoir sur... ‘Le Baiser de l’Hôtel de ville’ de Robert Doisneau
15:30 Publié dans Anecdote, Art, Automobile, Culture, Culture, La pensée du jour, Le mot du jour, Photographie, Potins, Société, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
23/06/2023
Le Picon, son histoire et le célèbre Picon Bière
La grosse bouteille - Robert Doisneau - 1961*
C'est vraiment l'été, il fait chaud, très chaud, rien de tel qu'une excellente boisson bien rafraichissante.
Attention, cette boisson est à boire avec... Modération.
Ceci-dit : "Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot !".
On peut considérer que cet article fait suite à mon article du 28/04/2023 : « Le Spritz ».
Le Picon est la marque commerciale d'un amer de couleur caramel qui accompagne traditionnellement la bière.
Il est élaboré à base de zestes d'oranges séchés, de racines de gentiane et d'écorce de quinquina, le tout macéré dans une solution d'alcool et additionné de sirop de sucre et de caramel.
Pour ce qui est de son histoire :
En 1815, la famille Picon s’installe à Marseille. Gaétan Picon (fondateur de la boisson) devient alors apprenti dans une distillerie d’Aix en Provence.
Plus tard, pendant la Guerre d’Algérie dans laquelle il s’est engagé comme soldat, ce dernier attrape le paludisme. il a l’idée de préparer une mixture avec des ingrédients trouvés sur place (zestes d’orange, de quinquina et de gentiane macérés dans de l’eau-de-vie) afin de de soigner sa fièvre.
Cette « tisane » aux vertus désaltérantes et fébrifuges fonctionne. La rumeur se répand dans les rangs des soldats, arrivant jusqu’aux oreilles des autorités qui demandent alors à Gaétan de fabriquer sa boisson pour guérir les malades dans les bataillons.
En 1837, la boisson désignée sous le nom « Amer africain » est faite pour être consommée comme apéritif et non plus comme remède.
En 1862, à l’occasion de l’Exposition universelle de Londres, le sous-préfet de Philippeville demande à Gaétan Picon de participer à l’évènement et d’y présenter son amer. Devant le refus de ce dernier, le sous-préfet prend l’initiative d’envoyer lui-même, une caisse d’Amer africain dans la capitale britannique. Le succès est au rendez-vous puisque la boisson remporte la médaille de Bronze durant l’exposition, dans la catégorie des apéritifs «bitter» («amer» en français).
Gaétan ouvre une première usine à Marseille en 1872 et rebaptise sa préparation en lui donnant son propre nom : l’Amer Picon. Plusieurs distilleries voient le jour dans l’Hexagone.
En 1967, la marque prend un véritable tournant en associant le Picon avec de la bière : le Picon bière est né !
Attention : A déguster... Avec modération !
Gaétan PICON – Apéritif - PUB
Il existe une foultitude de cocktails à base de l’amer Picon (confer : « Recettes de cocktails Amer Picon ») le plus connu étant le Picon bière.
Quelques vieilles, et superbes, affiches publicitaires de Picon :
Affiche 1910 – A. Bouchet
Affiche 1910 - Gaspar CAMPS i Junyent
Affiche 1925 - Gaspar CAMPS i Junyent
Affiche 1928 - Severo POZZATI (SEPO)
Pour cette affiche qui célèbre le centenaire de la compagnie, Georges Scott, fameux peintre de l'armée française, représente un fier officier de cavalerie qui enlève une beauté musulmane, La scène se passe en Algérie, pays des oranges où Gaétan Picon inventa son apéritif 100 ans auparavant.
Affiche 1936 – Georges Scott (Georges Bertin Scott de Plagnolle)
Le Picon au cinéma :
Le Dernier Vol (The Last Flight) est un film américain réalisé par William Dieterle, sorti en 1931
Le dernier vol Picon
Un singe en hiver est un film français réalisé par Henri Verneuil, sorti en 1962.
Le Picon bière ça pardonne pas un singe en hiver
La recette des quatre tiers du fameux Picon-citron-curaçao de Marcel Pagnol dans son film « Marius ».
La version originale, en noir et blanc, de 1931 avec Raimu dans le rôle de César et Pierre Fresnay dans le rôle de Marius.
Picon-Citron-Curaçao
La version de 2013, avec Daniel Auteil dans le rôle de César et Raphaël Personnaz dans le rôle de Marius. Si la couleur met bien en valeur le Cocktail, pour moi, elle ne vaut pas la truculence de Raimu dans la première version, une pièce d'anthologie.
Marius - Fractions - Picon-citron-curaçao
Pour finir, une vidéo extraordinaire sur le Picon bière, avec un historique et une présentation exhaustive de l’amer Picon. Il n’y a que les Américains pour faire cela !
13 avr. 2022 : In this video, CP reviews Picon Bière. Learn about this French bitters liquor as we explore it in detail.
Picon Bière Review - Famed French Bitters Used For Shandy
*Pour les vieux habitants de 11ème arrondissement de Paris, le nom moelleux de “rue Moufle” était associé à la non moins réconfortante « grosse bouteille » rouge du bar d’angle qui en ouvrait l’entrée. Objet publicitaire de deux mètres de haut placé là dans les années 50 à la gloire de l’apéritif Picon, elle a été beaucoup photographiée, notamment par Robert Doisneau (qui fait partie du mouvement des Photographes humanistes) avec deux photos, une en 1959, l'autre en 1961.
P. S. : Je parle de la mort de Raimu dans mon article du 23/09/2021 : « Histoire de l'anesthésie : l'histoire chloroforme et la mort de Raimu ».
Références :
- Picon
- Le Picon bière, c'est quoi ? L’une des boissons françaises les plus emblématiques !
15:20 Publié dans Anecdote, Art, Cuisine, Culture, Culture, Gastronomie, Histoire, Le mot du jour, Médecine, Photographie, Pub, Shopping, Société, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
10/05/2023
Livraison à domicile
00:39 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Humour, Photographie, Société, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
09/05/2023
Fermeture définitive
19:27 Publié dans Coup de gueule, Honte, Photographie, Politique, Société, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
08/05/2023
12 minutes chrono… et la cloche a fondue
17:16 Publié dans Anecdote, Art, Cuisine, Gastronomie, Humour, Photographie, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)