Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/09/2008

Horloge cadurcienne

Horloge

 

Crédit Photo : Archives Personnelles

 

J'ai photographié cette horloge électrique à Cahors, lors de mon escapade dans le Quercy. Elle fonctionne avec un système de billes qui roulent régulée par un mouvement électrique. On voit les billes en haut à droite et à gauche.

 

C'est la première fois que je vois une horloge de ce type.

 

13/09/2008

Entre Cajarc et Saint Cirq Lapopie

Entre Cajarc et Saint Cic Lapopie

Crédit Photo Archives Personnelles

Dans le Quercy, entre Cajarc et Saint Cirq Lapopie. Une photo de ma mie, sur une idée à moi.

Jardinage

Photobucket

Crédit Photo : Archives Personnelles

12/09/2008

Le pont Valenté

 

Souvenir d'une fin de semaine dans le Quercy.

 

Le Pont Valentré - Cahors

Crédit Photo : Archives Personnelles


La légende du pont Valentré

La construction en s'éternisant sur plus d'un demi-siècle, fit naître la légende que chaque cadurcien se plaît à raconter. Exaspéré par la lenteur des travaux, le maître d’œuvre signe un pacte avec Satan. Le diable mettra tout son savoir-faire au service de la construction et s'il exécute tous ses ordres, il lui abandonnera son âme en paiement. Le pont s'élève avec rapidité, les travaux s'achèvent, le contrat arrive à son terme. Pour sauver son âme, car il ne tient pas à finir ses jours en enfer, il demande au diable d’aller chercher de l’eau à la source des Chartreux, pour ses ouvriers, avec un crible...

Bien sûr Satan revint naturellement bredouille et perdit son marché. Décidé à se venger, le diable vient chaque nuit desceller la dernière pierre de la tour centrale, dite Tour du diable, remise en place la veille par les maçons.

En 1879, lors de la restauration du pont, l’architecte Paul Gout fait apposer dans l'emplacement vide, une pierre sculptée à l'effigie du démon qui depuis, reste désespérément accroché, les griffes prisonnières du ciment.

Source Wikipédia.

11/09/2008

La dépression : une maladie mal connue maltraitée

Dépression - Van Gogh

La dépression - Extrait d'un tableau de Van Gogh

 

Lu dans Impact Médecine N° 249 11 au 17 septembre 2008

Site Internet : www.impactmedecine.fr

 

La dépression sous diagnostiquée

 

Un projet épidémiologique européen confirme ce que l’on savait déjà : la dépression est une maladie sous diagnostiquée et sous traitée, avec des différences notables d’un pays à l’autre. « Par rapport à la France, l’Allemagne est caractérisée par un taux record de déprimés qui s’ignorent », déplore Hans Jurgen Möller, chef du département de psychiatrie de l’université Ludwig Maximilians (Munich). Selon lui, la dépression peut adopter une grande variété de visages cliniques. Et un fort pourcentage de patients qui se plaignent essentiellement de symptômes somatiques chroniques comme mal de dos, céphalées, myalgies, troubles abdominaux… Sont en réalité d’authentiques déprimés.

 

 

Ce texte appelle plusieurs commentaires :

 

La maladie dépressive touche 10 % de la population française, comme les Troubles Anxieux. Le Trouble Bipolaire touche 1 à 4 % de la population française. Le sex ratio est de 1 pour les Troubles Bipolaires, alors que les dépressions réactionnelles touchent plus les femmes que les hommes.

 

 

Si la dépression, tout au moins en France, est sous diagnostiquée, elle est aussi sous traitée. En effet, seul un dépressif sur deux est correctement soigné.

 

Ce sous diagnostic et cette maltraitance peuvent s’expliquer par une très mauvaise formation du médecin généraliste au diagnostic et au traitement concernant la psychiatrie.

 

Quand aux diagnostics différentiels de la dépression, on peut citer, dans le désordre et de façon non exhaustive :

 

- Dépressions réactionnelles (le plus souvent suite à un Trouble Anxieux) par oppositions aux dépressions endogènes (Troubles Bipolaires).

- Trouble Bipolaire.

- Dépressions masquées (c’est là que l’on trouve les troubles somatiques).

- Dépressions pseudo démentielles.

- Syndrome de Cotard (syndrome de négation d’organe).

- Dépression du post partum.

- Dépression saisonnière

- Dépression secondaire à une hypothyroïdie.

- Dépressions iatrogènes (induites par les médicaments) par exemple : ALPHA METHYL DOPA (ALDOMET*), CLONIDINE (CATAPRESSAN *),  INTERFERON, RETINOÏDES (ROACCUTANE*), SUSTIVA* (taitement antirétrviral), RIMONABANT (ACOMPLIA*).

10/09/2008

Une rhinite vasomotrice tenace et invalidante

Toux

 

 

Une patiente, la quarantaine, viens me voir à la consultation pour un motif banal, et, comme bien souvent, à la fin de la consultation, incidemment elle me dis le plus important.

 

Depuis plusieurs années, elle a le nez qui coule le matin peu après qu'elle se soit levée. Cela s'est aggravé progressivement d'une toux chronique et parfois d'éternuements en salves ; parfois la toux est si importante, en quinte, qu'elle en vomis un peu, son petit déjeuner. Pour quantifier la gène, elle en était arrivée à utiliser quatre à cinq mouchoirs en papier le matin, tant son nez coulait.

 

Comme l'évolution fut lente, et qu'elle était d'un naturel anxieux, elle avait mis cette symptomatologie sur le compte du stress, bref une pathologie « psychosomatique ».

 

Devant les signes évident d'une rhinite vasomotrice, je lui prescrit un corticoïde en pulvérisation nasale NASONEX et un antihistaminique XYZALL (on peut aussi utiliser le PRIMALAN car il a un léger effet atropinique qui assèche les sécrétions nasales, mais qui peut avoir quelques effets secondaires).

 

Je la revois un mois plus tard, dès le lendemain du traitement, elle ne toussait plus et progressivement tout était en train de rentrer dans l'ordre.

 

Moi de lui expliquer alors qu'on ne guérissait pas d'une rhinite vasomotrice, mais que cela se soignait très bien, la preuve, mais que c'était un traitement à vie. Une rente pour le médecin, certes, mais une rente bien méritée.

 

Quand une pathologie évolue lentement, même si cela pourrit la vie (je pense aussi à l'asthme), on s'y habitue et le diagnostic traine, ici plusieurs années.

 

Parfois le retard du diagnostic est de la responsabilité du médecin (inattention ou méconnaissance) mais parfois, aussi, c'est de la responsabilité du patient (accoutumance à la maladie).

 

En conclusion, ce cas là illustre bien l'adage petite cause (rhinite) grand effet (toux chronique).

 

Quand aux maladies psychosomatiques, elles ont, parfois, bon dos.

 

Photobucket

 

Nota Bene : Un diagnostic différentiel de la rhinite vasomotrice est le NARES (Non Allergic Rhinitis with Eosinophilic Syndrome).

 

 

http://www.rforl.com/PDF/Fr0508701.pdf

http://www.institut-nez.fr/rhinite/rhinite-vasomotrice-26...

http://www.esculape.com/fmc2/rhinitchronic.html

http://www.institut-nez.fr/rhinite/traitement-de-la-rhini...

http://www.esculape.com/fmc/nares.html