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14/05/2010

Equivalents suicidaires


Des nouvelles de la patiente dont je parlais ICI.

Elle est quand même revenue me voir, mais elle m’a avoué ne pas avoir pris son antidépresseur, et qu’elle désirait ne pas vouloir se laisser soigner.

Je lui prolonge son arrêt de travail de quinze jours et on verra bien, je l’autorise à ne pas se faire soigner, si les théories comportementales sont vrai (injonction paradoxale) je devrais, enfin, pouvoir la soigner, mais je n'y crois pas trop.

C’est dur de savoir quoi faire pour soigner les gens et de ne pouvoir le faire.

Commentaires

J'ai encore rencontré cette difficulté ce week-end. Le droit au refus de soins.
Notre devoir est de les informer des risques de leur décision. Après, en ce qui me concerne, il est hors de question de les juger ou de les bloquer.
Par contre je suis très claire voire très brutale dans mes propos afin de les piquer au vif pour une réaction qui me semble saine pour eux.
Ensuite : l'écoute, l'écoute et le démêlage du vrai problème
Bise Kinia

Écrit par : kinia | 17/05/2010

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