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30/09/2015

Le cèdre





Comme je vous l’ai déjà raconté précédemment, je ne suis pas en odeur de sainteté dans le résidence où j’exerce mon activité professionnelle.

Depuis déjà pas mal de temps, ils ont décidés de m’embêter à propos de la haie qui délimite mon jardin privatif avec la magnifique et immense pelouse qui entoure la résidence.

Cela grève, notablement, le prix des charges.

Par période, j’ai droit à de petites manifestations mesquines qui sont, pour moi, à la longue, du harcèlement.

La dernière en date, fût du papier hygiénique, rose, non usagé, déposé dans mon jardin privatif.

Une autre fois, en rentant par ma porte, je n’avais plus de lumière.

Une idée lumineuse me vint, et s’ils avaient dévissés l’ampoule ?

C’était cela : Fiat lux, et lux fuit !

Dans un coin de cette pelouse, juste au dessus de plusieurs places de parking, cela son importance, vous allez comprendre pourquoi, est situé un majestueux cèdre.

Hier matin, j’arrive devant le portillon de la résidence, et je vois une grosse branche du cèdre par terre tombée sur une voiture.

Manifestement, une étude phytosanitaire du cèdre va s’imposer. Visiblement le cèdre est malade, car ce jour là, il n’y avait pas de tempête.

On est bien loin de mes petites mesquineries.

J’ai hérité d'un hérisson

 

C’est une patiente de 62 ans ATSEM (dame de cantine) en longue maladie, pour un cancer du sein en rémission complète, qui arrive à ma consultation du matin.

J’ai des relations privilégiées avec cette patiente intelligente, humaine ayant développée un certain humour décapant. J'ai remarqué que cela se voit très souvent dans les maladies sérieuses.

Elle devait être douce avec les enfants.

Elle arrive à la consultation me disant tout de go :

 - « J’ai hérité d’un hérisson ».

 - « Pardon » ?

 - « Oui, j’ai fait une infection urinaire, J'ai eu un « hérisson dans la vessie tellement que cela me piquait ».

Sans commentaire.