20/09/2015
Eclade revisitée fast cooking façon Docteur Sangsue
L'éclade - - est un plat typique de la Charente-Maritime.
On dispose, en spirale, les moules sur une planche en bois le coté qui s’ouvre vers le bas. Puis on fait brûler, sur cette préparation, une bonne couche d'aiguilles de pin.
On déguste les moules ainsi ouvertes avec des pommes de terre bouillies.
Je vous propose, aujourd'hui, une recette qui essaye de s'approcher le plus possible de cette recette, mais réalisable dans votre cuisine.
Ingrédients pour quatre personnes en plat unique :
- 3 Kg de moules
- 8 Pommes de terre
- Et c'est tout !
Préparation :
Enlevez le byssus et lavez les moules. Vous pouvez acheter aussi, des moules toutes lavée, sous plastique, mais je vous conseille la première solution.
Dans un fait tout chauffé, versez les moules et faites les ouvrir avec une spatule en bois.
Versez les moules cuites, en les filtrant, dans un un grand saladier.
Servez les moules natures dans une grande assiette creuse. Il faut un récipient pour jeter les coquilles.
Dégustation :
Avec les doigts.
En accompagnement :
- Pommes de terre bouillies ou en robe des champs.
- Comme vin : Un vin blanc très sec : Un Muscadet-sèvre-et-maine (vin légèrement perlant).
Prévoir des rince doigts. Le raffinement consiste en un petit bol rempli d'eau dans lequel on aura disposé une tranche de citron. En fin de repas on pressera le citron en se rinçant les doigt avec l'eau. Cette préparation n'est pas faite pour être bue, contrairement à ce que l'ont fait certaines personnes totalement étrangères à la dégustation des fruits de mer.
P.S. : La meilleure façon de se rapprocher le plus de l’éclade, ce sont les moules sur la plancha.
13:57 Publié dans Cuisine, Culture, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2015
La bière dodo
Grâce à Géovisite , je sais d'où l'on me lis.
Cela m'encourage à vous faire plaisir en vous divertissant, quand je sait que je suis lu en Norvège, en Russie, aux États Unis, et, bien sûr, en France.
En regardant Géovisite, je fus interpellé quand je vis sur mon écran d'ordinateur, une personne qui lisait mon blog depuis la Réunion.
Cela me fit songer à mon voyage à la Réunion, il y a quatre ans environ.
D'abord, le voyage, onze heure avec Air France.
Long, très long
Mais toujours émerveillé, lors des voyages en avion, par la terre vue de si haut, et des nuages survolés.
Sitôt arrivé à l'aéroport de Saint Denis de la Réunion, nous lavons loué la voiture qui nous permis de faire notre périple à la découverte de la Réunion.
Ce mode de tourisme est bien plus intelligent et bien plus instructif que tout les voyages organisés, même les mieux ficelés.
Une voiture que l'on ne trouve pas en France, c'était une voiture blanche, une Renault, je crois me souvenir, avec une particularité, un coffre allongé.
Notre premier point de chute Saint Denis, bien sûr.
Côte de porc et carrés de porc démesurés comme on ne les trouve pas en France.
Je me souviens, particulièrement, de la côte de porc avec l'os de la côte démesuré, mais, aussi, d'un carré de porc dantesque par sa grosseur.
Fabuleux pour moi, si intéressé par toute nouvelle découverte gastronomique.
Ce porc grillé, au barbecue, un vrai régal !
Deuxième point de chute, Saint pierre. Un ami d'un de voyage de fortune connaissait un habitant de Saint Pierre, qui nous invita et nous fit découvrir la sauce rougail de tomate, épicée à souhait grâce au piment oiseau.
Nous lui parlâmes de notre point de chute, Cilaos à la fin du repas. Lui et sa femme de nous jeter un drôle de regard. Nous comprîmes, plus tard, pourquoi, lorsque nous primes cette route épouvantable avec tous ses lacets, une véritable torture.
Nous arrivâmes à Cilaos épuisés, à la nuit tombante.
Cilaos bien connue par ses lentilles.
Tout au long de notre séjour, revins immanquablement une boisson originale la bourbon ou bière Dodo à l'étiquette bien particulère représentant un dodo souriant.
Une bière légère, s'adaptant bien au pays, surnommée en l'honneur d'un oiseau, originaire de l'île Maurice, aujourd’hui disparu, le dodo.
Le dodo aujourd'hui disparu car mangé par les autochtones.
Voilà comment je découvris cette bière légère en alcool, qui bien fraîche, s'adapte particulièrement bien au climat chaud de la Réunion.
Le dodo,
P.S. : Je m'aperçois que j'ai oublié d'évoquer, le volcan si célèbre de l'île, le Piton de la fournaise.
J'ai oublié, aussi, de mentionner la trans-dimitile, la course mythique qui traverse, depuis 1992, toute l'île.
21:34 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Le site du jour, Loisirs, Mots, Potins, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
26/08/2015
Les émissions de télévision préférées du Docteur Sangsue
Site official de Gueluck : http://www.geluck.com/
Comme je vous le disais dans mon article « Séméiologie Médicale et séméiologie Boulangère, une démarche comparable selon le Docteur Sangsue », quand je rentre chez moi, le soir, pour ma divertir et me laver le cerveau, j’aime regarder, à la télévision, dans l’ordre, les émissions suivantes qui enchaines parfaitement :
- « Bienvenu à l’Hôtel » sur TF 1 ». Cette chaîne, diffuse, à la même heure, aussi, ce même type d’émission, sur les chambres d’hôtes et les campings,
- « Le meilleur boulanger de France » sur M 6,
- « Silence ça pousse » sur France 5.
Pourquoi, je regarde ce type d’émissions ?
- D’abord car elles sont distrayantes.
- Pour deux émissions, elles ont trait à la cuisine, très peu de temps pour la première.
Je suis particulièrement comblé par la seconde.
- Dans la première émission, il est fascinant, même si la partie « Bouffe » est très courte, de voir l’intérieur des hôtels, des chambres d’hôtes et des campings, ceux-ci nécessitant un investissement colossal.
Dans la seconde émission l’aspect culinaire est particulièrement détaillé, je vous rapporte, pour cela, à l’article dont je vous en parlais au début.
La troisième étant particulièrement intéressante par ce que l’on y apprend et par le goût de Stéphane Marie.
Voila pour mes émissions d’avant les infos.
Outre les films proposés par toutes les chaînes, Deux chaines sont très intéressantes par leurs émissions de fond, où l’on apprend vraiment quelque chose, ce sont Arte et France 5.
Pour les films l’après midi, mais que je ne peux, qu'exceptionnellement suivre, et encore qu’en partie, qui sont diffusés sur Arte, ce sont des films cultes. Une autre chaîne, qui peut paraitre surprenante, car on la croit réservée aux enfants, diffuse, le soir, des films anciens de très bonne tenue.
Une émission à par tout à fait fabuleuse, est « J’irais dormir chez vous » d’Antoine de Maximy sur France 5 qui nous fais voyager partout dans le monde nous montrant l’intimité des gens dans ces pays différents.
J’adore, tout particulièrement l’émission culinaire de Sarah Wiener: « Les aventures culinaires de Sarah Wiener » sur Arte, dont le concept a été littéralement copié par celle de Julie Andrieux dans son émission : « Les carnet de julie andrieux » sur France 3.
Je ne fais que citer « Top chef » sur M6 et « un dîner presque parfait », diffusé, aussi, sur M6.
Bien évidemment, toujours pour son aspect culinaire, je déguste, mais, ceci dit avec de plus en plus de retenue l’émission de Petitrenaud : « Les escapades de Petitrenaud sur France 5.
De plus en plus de réticence car, à mon goût, c’est le cas de le dire, il s’attarde trop, maintenant, aux grands restaurants parisiens qui font de très baux plats ultra top coloré et ultra top mis en scène. J’emploie le mot top, car ils, actuellement, à la mode, en cuisine, pour désigner un plat « hyper bon ».
Petitrenaud délessant, trop souvent, les chefs de province qui, hélas, se mettent, eux aussi, au goût parisien.
On a, actuellement, une cuisine qui est en traint de perdre toute son authenticité.
Je regrette, tout particulièrement, l’émission du si décrié Jean-Pierre Coffe, une forte personnalité théâtrale, qui avait crée un concept original, celui de faire une émission où le but était d’aller sur un marché pour faire les course dans le but de composer un repas et ce en faisant un budget très compétitif, et fixé à l’avance. Avant de faire les emplettes, le tour du marché était rigueur, et se terminait par un petit verre.
Je regrette tout particulièrement cette émission.
Il serait judicieux, à mon avis, de reprendre ce concept.
Bien sûr, il y a les sempiternelles informations que je regarde sur iTELE.
Plus les écrans sont plats, plus les programmes aussi, comme le dit si bien le chat de Gueluck.
Voilà les émissions qui, à mon goût, hormis les émissions politiques, que je survole, ont de l’intérêt pour moi.
20:13 Publié dans Anecdote, Ce soir à la Télé, Cinéma, Cuisine, Culture, Film, Gastronomie, Potins, Société, Télévision, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2015
Le site du jour : « Le patrimoine du Médoc »
17:56 Publié dans Blog, Cuisine, Ecologie, Economie, Fête, Gastronomie, Le site du jour, Loisirs, Shopping, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
Vous avez réservé ? Souvenirs de vacances bien triste cette année
Cabanes de pêcheurs authentiques d'antan.
Lors de ma dernière semaine de vacances, j’ai voulu préparer des gambas crues comme je vous l’avais dit. Pour cela, je me rendis à la ferme aquacole que j’avais découverte en son temps.
En arrivant sur les lieux, surprise, stationnait un bus. On se demande bien comment il avait pu arriver pour rouler sur l’étroite route qui menait à la ferme.
Juste devant la ferme, des gens, amassés, dégustaient des gambas en buvant un « verre » de blanc dans un gobelet en plastique. C’étaient, cela était inscrit en lettres flamboyantes sur le bus, un camping quatre étoiles qui les avaient amenés en villégiature.
Comparé à avant, cela devenait inquiétant.
La suite me donna raison.
Au comptoir, je demandais si je pouvais acheter des gambas. On me rétorqua : « avez-vous réservés » ?. Moi de dire non. La réponse fusa catégorique ment : « désolé mais nous n’en avons plus ».
Décidément, il y avait du changement, mais pas en bien cette fois.
Les campeurs venaient donc voir le lieu de culture, perdu au bout de cette route étroite, comme on visite un zoo.
Il faut dire que lors de ma dernière visite dans cette petite ville «au fin fond du Médoc», déjà, le village des pêcheurs n’avait plus de pêcheurs que de nom.
Les cabanes de pêcheurs étaient, désormais, occupées par des restaurants « couleur locale » et quelques artistes peintre.
L’aspect sauvage des lieux avait totalement disparu remplacé par une exploitation mercantile des lieux.
Autre chose dramatique, cette année, un centre commercial avait poussé non loin de ma maison de location. Fort pratique, s’il en est, mais qui, par voie de conséquence, avait fait fermer, aux alentours, la majorité des petits commerces.
Heureusement la fête au village conservait encore une certaine authenticité, avec ses cagouilles à la Bordelaise et ses cailles au raisin.
Ce fut bien là un aspect bien mitigé de mes vacances cette année.
Heureusement la mer n’avait pas changée, et, aussi, son sympathique restaurant en partie sur le sable avec sa vue magnifique sur l’estuaire.
En rentrant de vacances, en regardant la météo des plages, avec stupéfaction, je découvris, sur l’écran de ma télévision, le nom de petite cette ville perdue «au fin fond du Médoc»… Qui ne l’était plus!
L’office de tourisme avait bien joué sur ce coup. La campagne de presse était bien réussie.
Où faut-t-il donc aller, de nos jours, pour avoir un coin et authentique et sauvage ?
16:46 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Economie, Fête, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2015
Blog en vacances août 2015
Phare de Cordouan
Mon blog est en vacances pour quelques jours.
Je suis de retour le 10 août.
Je passe mes vacances à l'extrême pointe du Médoc.
C'est un endroit que j'ai découvert il y a deux ans. J’y ai donc mes repaires.
Les points de vue sur la mer sont magnifiques, le phare de cordouan et l'estuaire de la Gironde sont majestueux. Pour peu que l'on s'enfonce vers l'estuaire en quittant la civilisation, on arrive dans des endroits sauvages, plats, désertiques, avec des tamaris au bord d'étroites routes.
J'avais déjà exploré ce coin il y a quelques années et avait été conquis par une « guinguette », en fait, un tout petit restaurant qui sert des plats typiques de la cuisine Bordelaise : anguilles persillades, escargots à la bordelaise et, en apéro, les « santés », comme on le dit ici, ces toutes petites crevettes blanches de l'estuaire. Le tout accompagné de son pichet de blanc sec. J’avais découvert cette guinguette tout à fait par hasard, elle était isolée, dans une grande étendue désertique au bord d’un canal vaseux quasiment sec au bout d’une de ces étroites route.
Il est prévu une nouvelle visite au Phare de cordouan et une autre intrusion à Soulac pour voir, encore, Notre Dame de la Fin des Terres*.
Au niveau programme culinaire : restaurant et fêtes de villages avec repas festifs. Je me suis prévu en cuisine personnelle : Deux basses côte, une à la Bordelaise, l'autre sauce marchand de vin - et Gambas en court bouillon, car il y a une ferme aquacole qui élève des gambas à quelques encablures de mon point de chute.
Heureusement, cette année, les poux ne sont pas du voyage.
Je pars cette après-midi.
A la rentrée.
Carrelets.
10:24 Publié dans Actualité, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Histoire, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
29/07/2015
Cuisson des fruits de mer en court bouillon façon Docteur Sangsue
En cette période de vacances, lors de la fréquentation des marchés et devant l’étal du poissonnier, il est très tentant d’acheter des fruits mer.
Mais comment cuire crevettes, gambas, langoustines, tourteaux, bigorneaux et bulots.
Le principe est très simple.
Ingrédients :
- Eau : 3 litres
- Sel fin 125 g
- poivre
- 2 piments de Cayenne ou une cuillère à café rase de poudre
Cuisson :
Faire un court bouillon de 3 litres d'eau avec 125 sel de sel fin (40 g de sel/l), poivre du moulin, piment de Cayenne, thym, laurier. Pour la petite histoire, l'eau de mer ne contient que 30 g de sel/l, ce qui est insuffisant pour la cuisson des fruits de mer.
Mettre les fruits de mer dans le court bouillon bouillant. Enlever les fruits de mer à partir du moment où le cout bouillon bout à nouveau après les avoir laissé le temps de cuisson indiqué ci-dessous :
- Pour les crevettes grises : 1 minute
- Pour les gambas : 5 minutes
- Pour les langoustines : 4 minutes
- Pour les bigorneaux : 3 minutes - forcer sur le piment de cayenne
- Pour les étrilles : 10 minutes
- Pour les tourteaux (dormeurs) : 20 minutes pattes vers le bas - Les femelles (elles ont une grosse queue) sont plus pleines
- Pour les bulots : 20 minutes
- Pour les homards : 12 minutes pour 500 grammes. Ajouter 1 minute par 125 grammes supplémentaires
Si vous y rajoutez des huitres, vous aurez un très bon plateau de fruit de mer.
Dégustation :
Avec un blanc sec bien frais, du type entre deux mers, un muscadet sur lie, un bordeaux clairet ou un rosé.
Bonne dégustation.
Et bonnes vacances si c’est le cas.
09:14 Publié dans Actualité, Cuisine, Fête, Gastronomie, Loisirs, Musique, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
28/07/2015
Moules aux pommes de terre rissolées façon Docteur Sangsue
Pour rester dans les recettes de la moule, je vous propose une autre recette originale.
Cette recette permets d’accommoder les restes. Cette recette permet de recycler des restes de moules marinières.
C'est un plat de Charente-Maritime.
Il s'agit d'une variante des célèbres moules frites. mais c'est un plat bien plus élaboré et sans commune mesure gustativement parlant. Bien que la moule frite soit une valeur sûre.
Je rappelle que La saison des moules de bouchot s’étend de juillet à mars.
Pour quatre personnes.
Ingrédients :
- 3 kg de moules de bouchot (4 litres)
- 1 Kg de pomme de terre (6 pommes de terre)
- 4 échalotes
- persil
- ail
- pour la marinière : 1 bouquet garni (1 feuille de laurier1 brin de thym 6 tiges de persil), 4 échalotes, 1 gousse d’ail, 1/2l de vin blanc sec, huile d’olive
- poivre du moulin
Préparation :
Commencez par préparer des moules marinières. Pour cela, dans un fait tout, faites revenir les échalotes dans de l’huile d’olive. Puis versez-y les moules, le vin blanc, l’ail, les branches de persil et le thym. Laissez ouvrir les moules.
Récupérez les moules dans une passoire. Gardez le jus de cuisson.
Enlevez une coquille aux moules.
Réservez.
Dans une cocotte minute, faites bouillir les pommes de terre pour les cuire à moitié (pendant 10 minutes). Pelez-les, puis coupez-les en rondelles.
Faites sauter les pommes de terre dans un peu d’huile d’olive. Quand elles sont bien dorées rajoutez y les moules mettez la persillade, poivrez avec le poivre du moulin, remuez bien, en dehors du feu, pour que la persillade garde tout son arôme.
Mouillez la préparation avec le jus de cuisson de la marinière jusqu'à ce que les pommes de terre soient salées à point, tout en sachant que les pommes de terres pompent le jus.
Dégustation :
Avec les doigts. Prévoyez un rince doigt.
Et avec un Bordeaux blanc sec bien frais (surtout pas un graves), la bouteille dans un seau à glace et le vin servi dans des verres INAO.
19:19 Publié dans Cuisine, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Shopping, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
19/07/2015
Malentendu, malentendant
Pour payer l’emprunt de notre résidence secondaire, et nous faire, quand même, un peu d’argent, nous la louons, à la semaine, pour les vacances d’été.
La première location, cette année, c’est très mal passée.
Les locataires n’ont trouvé rien de mieux que d’arriver avec… cinq heures de retard.
Ils ont eu, cependant, la courtoisie de nous prévenir… trois heures après l’heure convenue sur le contrat de location, 14 h, pour la remise des clés.
Ma moitié et moi, au bout de trois heures d’attente, décidâmes de rentrer sur Grand ville, à une heure de route.
A six heures, nous arrivions juste à Grandville, le portable sonne, "nous sommes arrivés" nous dit Monsieur le Locataire.
Une heure plus tard, de retour à notre point de départ, après une poignée de main bien serrée de ma part et un bonjour à peine courtois, à tel point qu’il en laisse tomber à terre ses clés d’auto, nous entrâmes dans la maison.
A peine eu-t-il posé sa sacoche sur la plan de travail de la cuisine, qu’il eu le culot de nous dire :
- "Pour éviter tout malentendu, fixons bien l’heure de départ pour la remise des clés".
Moi de lui répondre :
- "Il n’y a pas de malentendu, il n’y a que de malentendant".
20:00 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
03/07/2015
Blog en vacances juillet 2015
Comme je vous l'annonçai, enfin un repos bien mérité après une année qui fut bien difficile à gérer.
Mon blog est en vacances jusqu’au 20 juillet.
09:18 Publié dans Actualité, Blog, Le site du jour, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
30/06/2015
Bientôt les vacances
Ce plan n’est qu’une lointaine illustration du nôtre.
Cela sent les vacances. Plus qu’une semaine à attendre.
Je vais pouvoir, ma moitié et moi, enfin, profiter de notre placement pour nos vieux jours, notre maison secondaire.
Cette année, nous la louons tout l’été, sauf la première quinzaine de juillet que l’on s’est réservé.
Je vous avais parlé de l’histoire rocambolesque des malfaçons lors de sa construction dans des articles précédents dont vous trouverez toutes les références ICI.
L’an dernier, elle n’a pu être louée, in extrémis, que trois semaines fin août, juste après les dernières finitions.
Enfin nos premières vacances dans notre maison.
Il faut dire qu’au fil des week-ends que j’y ai passé, je m’y sentais de mieux en mieux. Elle est vraiment très agréable à vivre. Le plan que nous avons dessiné, sans nous vantés, est très bien conçu. Et dieu c’est qu’il nous en a fait suer pour le dessiner.
Maintenant, Je comprends mieux les gens qui achètent une maison toute bâtie.
Mais dans notre cas, notre terrain étant assez étroit, pour éviter toute mitoyenneté, source de moultes soucis, il nous fallait un plan tout particulier, taillé sur mesure que nuls bâtisseurs ne pouvaient nous proposer, et c'est pour cela qu'il a bien fallu nous y coller.
Vivement les vacances.
16:48 Publié dans Actualité, Loisirs, Potins, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2015
Une adolescente en danger, un train peut en cacher un autre
Crédit Photo : http://www.estrepublicain.fr
A la consultation, jeune fille de quinze ans, amenée par son père, pour douleurs abdominales.
Elle me dit avoir très mal.
L’examen clinique ne révèle rien, et écarte une Appendicite, une GEU ou un Kyste de l'Ovaire patent (mais on ne sait jamais).
Je mets ça sur le compte de spasmes intestinaux liés au stress. En effet sa mère est traitée pour un cancer du sein.
J’aborde indirectement le sujet, et lui demande si ce la va bien au collège et si elle n’a pas de soucis. Elle me dit de sa prof de français a envoyée un envoi multiple de mails à tous les collégiens, révélant leurs problèmes, dont le cancer du sein de la mère de ma jeune patiente.
Mais l’histoire n’est pas finie.
Quel quelques jours plus tard, je reçoit un compte rendu de consultation du service de consultations du service de psychiatrie de l’enfant me révélant que vers l’âge de douze ans elle a fait une tentative de suicide.
Comme quoi, un train peut en cacher un autre.
09:17 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (5)
26/05/2015
Un malgache négligé
Je soigne un patient malgache que sa fille m’envoie en consultation pour faire le point sur sa pathologie hypertensive élaborée il y a trois ans par un cardiologue qu'elle connaissait. Personnellement, je le soigne pour ses crises de gouttes stabilisées plus ou moins bien, nous verrons un peu plus loin pourquoi.
Il s’avérait que cela faisait deux ans qu’il n’avait pas eu de bilan sanguin.
Aux résultats, surprise, quelques warnings s’allument : Clairance de la créatinine 46 ml/mn (début d’insuffisance rénale), Glycémie 1,25 g/l (début d’intolérance au sucre), Cholestérol LDL 1,82 g/l (Hypercholertérolémie).
Il était temps d’intervenir, un bilan un an avant eut était plus souhaitable, mais la patient habitant à Madagascar, la voyage coutait cher.
Entre temps, le patient me déclenche une superbe crise de goutte. Pourquoi ? Le patient étant sous ZYLORIC 300 (un médicament très efficace, en préventif, contre les crises de goutte). L’explication est simple, sa fille, infirmière, a réintroduit le ZYLORIC 300 (qui est à dose forte) car le patient ne le prenait «qu’épisodiquement».
Médication de COLCHIMAX et lettre à un service de Médecine Interne.
Mieux vaux tard que jamais, mais qu’elles sueurs rétrospective et quels regrets.
09:03 Publié dans Anecdote, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
22/05/2015
Rougail de saucisses façon Docteur Sangsue
Un plat typique de la Réunion.
Ingrédients pour six personnes:
- 7 saucisses de Toulouse
- 2 gros oignons émincés
- 2 gousses d'ail
- Un petit morceau de gingembre ou une pincée de gingembre en poudre
- 5 tomates hachées finement
- 1 branche de thym
- 1 cuillerée à café de curcuma
- 2 pincées de safran en poudre
- 1 piment fort ou 1 pincée de piment de Cayenne en poudre
Préparation
Piquez les saucisses.
Dans une cocotte, faîtes revenir les saucisses.
Réservez.
Dorez les oignons dans le jus des saucisses.
Coupez les saucisses en rondelles d’environ quatre centimètres. Réservez
Faites réduire les tomates en rajoutant l'oignon, l’ail émincé, dont vous aurez préalablement enlevé le germe (cela évitera la mauvaise haleine), le gingembre. Mélangez bien. Ajoutez le thym, le curcuma, le safran, le piment. Une fois la préparation à moitié réduite rajoutez les saucisses. Couvrez et laissez mijoter à feu doux en remuant de temps en temps.
La sauce devra être très rouge et épaisse, ce qui indiquera la fin de la cuisson.
Dégustation:
En accompagnement : 500 g riz, 15 minutes de cuisson.
En boisson : un planteur, plus originalement, un rhum agricole adouci par du sucre de canne et dilué par de l'eau très fraîche avec des glaçons (attention, soyez très prudents !), ou, plus classiquement, un rosé.
Je vous vous souhaite un bon frémissement des papilles.
P.S. : A ne pas confondre avec le rougail, condiment très épicé d'origine Malgache. Il se compose de tomates coupées en petits dés, de gingembre pilé, d'oignons émincés et de piments oiseau. Du combava ou du kaloupilé peut y être ajouté.
11:17 Publié dans Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
07/05/2015
Recette des lentilles vertes du Puy et de ses petits lardons à la cocotte minute façon Docteur Sangsue ainsi que quelques considérations à propos des lentilles, des lentilles du Puy et des lentilles de Cilaos
Recette avec des carottes et des lardons
Les lentilles permettent de faire un repas, à lui tout seul, en plat principal et à un prix imbattable !
Ingrédients pour quatre personnes :
- 250 g de lentilles vertes du Puy (ou de Cilaos)
- 2 tranches de ventrèche
- 1 oignon
- 2 clous de girofle
- Persil
- 1 gousse d’ail
- 1 Bouquet garni
- Sel
- Poivre
- Quelques grains de poivre
Préparation :
Dans la cocotte minute faites revenir les tranches de ventrèches (les tranches de ventrèches n’ont rien à voir avec les morceaux de ventrèches toutes découpées qui recrachent énormément d’eau quand on les fait dorer) vous aurez préalablement coupées les tranches de ventrèche en morceaux.
Faites les dorer les lardons en vertu de la réaction de Maillard (caramélisation des protéines).
Jetez les lentilles, l’oignon piqué de ses deux clous de girofle les gousses d’ail écrasée au plat d’un couteau large, le persil, le bouquet garni, le sel, le poivre et les grains de poivres.
Versez les lentilles dans 3 fois en eau le poids des lentilles. Un litre et demi dans ce cas.
Cuisson :
Laissez cuire 45 minutes après rotation du « Bidochon ». Une règle essentielle à la cocote minute, quand le « Bidochon » commence à tourner, il faut baisser le feu pour qu’il n’y ait pas de risque que la préparation n’attache et ne crame au fond.
Dégustation :
Il y a trois principales façon de déguster les lentilles :
- 1°) La première est l'incontournable plat de brasserie, "saucisse lentille", la plus connue des saucisses est la saucisse de Toulouse.
- 2°) La deuxième est une variante de la première est consiste à remplacer la saucisse par des tranches de ventrèche de la préparation précédente (il suffit de rajouter deux tranches de ventrèches par personnes).
- 3°) Une idée toute simple, en salade avec une vinaigrette bien vinaigrée moitié de vinaigre de vin et moitié de vinaigre balsamique, en forçant un peu sur le vinaigre de vin, et l’incontournable huile d’olive (sel, poivre évidemment). En effet, les lentilles s'accommodent fort bien de l'acidité. Ce plat est à déguster chaud au froid, un pur délice !
Quelques considérations sur les lentilles en général :
Les lentilles sont un aliment particulier, car comme elles appartiennent à la classe des Fabaceae plus communément appelées légumineuses, elles sont très riches en protéines un seul repas avec des lentilles suffit à l’alimentation en protides, c’est ce que font les Indiens d’Inde et les végétariens. Elles font donc, à elles toutes seules, un reps complet.
Comme tous les féculents, les lentilles font parties des aliments les plus riches en fer (n’en déplaise à Popeye et à ses épinards qui sont bien loin de leur tenir la route. En outre, les lentilles ont cette » particularité méconnue, celle de lutter contre la constipation, en effet, celles –ci sont entourées d’une capsule l’origine de ce phénomène.
Considérations sur les lentilles du Puy et les lentilles de Cilaos :
Les lentilles vertes du Puy (en-Velay) et les lentilles de Cilaos sont réputées pour leur haute qualité gastronomiques. Les lentilles du Puy bénéficient depuis 1996 d’une AOC et d’une AOP depuis 2008.
Cerise sur le gâteau :
Les lentilles ne sont plus dangereuses pour les dents car, maintenant, il n’y a plus besoin de les trier, à la main, comme autrefois, celles-ci sont vendues toutes prêtes à la consommation.
En accompagnement, on peut déguster un vin espagnol ou Portugais corsé bien extrait et bien foncé au mirage.
Je vous souhaite une bonne dégustation
Trois liens :
- Lentilles vertes du Puy :
- Cuisine-libre.fr :
- Papilles&Pupilles :
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29/04/2015
A propos du séisme au Népal, les aventures de Tintin au Tibet
Lors du séisme survenu au Népal, il fut montré à la télévision des scènes apocalyptiques.
De tous ces temples dévastés et des vêtements des habitants aux alentours, ainsi que des paysages des montagnes vues de loin, me firent immanquablement songer à l’album d’Hergé, «Tintin au Tibet».
Deux remarques à ce propos :
- Hergé travaillait, pour créer ses albums, d’après des documents photographiques précis et nombreux. Il n’est pas surprenant, alors, de retrouver les paysages et les vêtements que j’ai vu à la télé. Cependant, ce qui est surprenant, c’est de voir que les habits, montrés à la télé sont les mêmes que ceux de l’album de Tintin publié en 1960, soit cinquante cinq ans plus tard, cela fait deux générations quand même.
- je ne savais pas que le Népal était sur une zone sismique. Il est à noter, cependant qu’Hergé parle quand même, dans son album, d’une catastrophe, mais simplement aérienne, ou se trouve impliqué son ami chinois, Tchang.
Les tremblements de terres s’expliquent par la dérive des continents encore appelée tectonique des plaques.
La dérive des continents :
C’est en 1911 qu’Alfred Wegener (1880-1930), un géologue Allemand, publia sa théorie de la dérive des continents ou tectonique des plaques qui ne fut acceptée... qu'à la fin des années 60.
Deux continents en dérivant se frottent l’un sur l’autre, c’est ce qui crée une énergie colossale à l’origine des tremblements de terre et des tsunamis.
Cela explique aussi pourquoi lest tremblements de terre n’ont lieu que dans des endroits bien précis de la terre, ceux proches directement de ces régions de frottements, la limite entre les plaques tectoniques de la terre.
Une référence de mon blog :
Cul Ture : De la Théorie de Wegener ou la tectonique des plaques, la dérive des continents - tremblements de terres et raz de marée (tsunami).
Illustration :
Les évènements dramatiques n’empêchent pas un peu d'humour, on parler de dérision dans cette situation.
On voit bien l'évolution du rift Est-Afriquain (ici le sillon inter fessier). La corne de l'Afrique (ici sur la fesse droite) se détachera pour former une île.
11:04 Publié dans Actualité, Culture, Ecologie, Le mot du jour, Livre, Mots, Santé, Science, Société, Télévision, Vidéo, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (13)
24/04/2015
Une Halitose d’étiologie peu commune
C'est ce nous, médecin, appelons une histoire de chasse.
Patiente de 26 ans qui viens à la consultation car son compagnon la pousse à me consulter car il est incommodé par son haleine.
Je lui dis que j’avais en tête qu’à part des causes dentaires et certaines causes ORL, il n’y avait pas grand choses d’autre.
Le terme médical de cette pathologie s’appelle l’halitose.
La jeune patiente me demande si les épices peuvent en être la cause, car elle me dit aimer la harissa.
- « A mon avis non » lui répondis-je.
Un bref appel à mon ami Wikipédia m’en fourni la réponse.
Une longue liste des différentes étiologies des Halitoses défila sous mes yeux ébahis. Y figurait, entre autre, l’Ulcère Gastrique, le Reflux Gastro Oesophagien, les affections à Hélicobacter Pylori et… les épices.
Elle m’avoua alors
tenez-vous bien, je ne ment pas,
qu’elle consommait… un tube de harissa… tous les jours depuis… quinze ans.
Elle rajouta, aussi, que depuis quinze ans elle se plaignait de brulures au dessus de l’estomac vraisemblablement d’origine œsophagiennes.
Elle présentait certainement une Œsophagite. C'était certainement cela la cause de son halitose.
D’un commun accord, nous décidâmes une consultation auprès de mon Gastro Gastroentérologue pour réaliser une fibroscopie.
En attendant, je lui prescris un IPP (un anti acide) et lui dit de brûler ses dernières cartouches et de terminer tous les tubes de harissa qui lui reste et de ne plus en racheter.
Cette patiente était comme une fumeuse mais elle avait, elle, une addiction rare, une addiction aux épices, la harissa en l’occurrence.
A CONSOMMER
AVEC MODÉRATION
12:48 Publié dans Anecdote, Cuisine, Fête, Gastronomie, Humour, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (9)
17/04/2015
Un vilain petit singe
Abdallah le vilain petit gosse de Tintin au pays se l'or noir.
Crédit Photo : http://salem.blog.24heures.ch/archive/2008/07/index.html
Tous les jours, en allant et venant de mon Cabinet Médical, je passe dans une rue qui, visiblement se rajeunit.
Les ancien propriétaires décédant sont remplacés par de nouveaux arrivants.
Ainsi défilent les générations, une poussant l'autre vers l’abime funeste.
Ainsi va la vie.
Je voyais le rajeunissement de la population aux travaux des maisons, les échafaudages en étant le témoin.
Gros travaux de rénovation et ravalement des façades.
Les gros travaux me laissait un peu perplexe avec l’abatage systématique des cloisons dans ces magnifiques maisons du XIX° siècle*.
Le ravalement, par contre, donnait un effet spectaculaire mettant en valeur les belles pierres de Grandville. Spectacle qui, tout les jours, me ravissait lors de mes déambulations pédestres.
Une de ces maisons était située à côté d'un collège.
Un après-midi ensoleillée, je vis une dame se retourner vers la maison en question. Intrigué, je me fis pareil, et vis un gamin d'une quinzaine d'années niché au plus haut de l'échafaudage de la maison en ravalement. Celui-ci était encouragé avec les hurlements de ses copains de classe.
Les enfants ont toujours eu le gout du risque, mais, il n'est pas impossible que les parents ont, de nos jours, un peu lâché du lest vis à vis de leur protection, mais, aussi, et surtout, vis à vis de leur éducation.
A cette phrase, on passe pour des vieux cons et d'affreux fachos.
*P.S. : Ces maisons là étant dans un site protégé mais pas dans un cite classé.
12:09 Publié dans Actualité, Anecdote, Art, Culture, Ecologie, Histoire, La pensée du jour, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (8)
07/04/2015
Allergie au zirconium
Granulome cutané (ceci n'est pas un très bon exemple, car il s'agit d'un granulome annulaire).
Signe :
Patiente de 68 ans qui vent me voir pour une lésion cutanée un peu foncée, surélevée, prurigineuse, située au niveau du décolleté.
Diagnostic :
Elle me dit alors porter un pendentif. « C'est un faux diamant », précise t-elle.
Immédiatement, je tape sur Google, les mots clés : allergie, faux diamants. Il ressort de ma recherche une allergie au Zirconium.
"L'oxyde de zirconium appelé zircone ou baddeleyite (en) permet de fabriquer des imitations de diamant.
En effet, outre sa radioactivité très faible, le zirconium peut donner des allergies cutanées.
La pénétration dans la peau est facilitée par des actions tels que friction, rasage, ou des états physiologiques particuliers (sudation, inflammation dermatologique induite par une dermite granulomes cutanés ". Wikipédia.
Le zirconium est aussi utilisé en art dentaire pour réaliser des couronnes en céramique et des implants.
C’était donc un magnifique granulome cutané dû à une allergie au zirconium.
Traitement :
Un corticoïde local : LOCOID (1,0,1) jusqu'à disparition de la lésion.
P.S. : Le zirconium est utilisé en art dentaire pour les couronnes et les implants.
L'exposition au zirconium peut donner une Maladie Asthmatique, elle rentre dans le cadre des maladies professionnelles.
12:23 Publié dans Anecdote, Internet, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (12)
05/04/2015
la petite histoire sur la vie de Jean-Baptiste Mercier Dupaty
Charles-Marguerite-Jean-Baptiste Mercier Dupaty
J'ai passé mes fêtes Pascales à La Rochelle.
En flânant dans la ville, je tombais en arrêt devant une plaque portant un nom, celui de Dupaty.
Qui pouvait bien être ce Dupaty ?
Je penchais pour un richissime armateur Rochelois du XVIII° siècle.
Eh bien non.
Jean-Baptiste Mercier Dupaty fut un magistrat français né à La Rochelle en 1746.
"En 1786, il défendit, soutenu par Condorcet et Lally-Tollendal, trois habitants de Chaumont, accusés d'un vol avec violences. Ces trois accusés furent condamnés à la roue. Le mémoire de Dupaty fut condamné et lacéré et brûlé par le bourreau. Dupaty y perdit la considération de ses collègues et devînt un pestiféré au sein du Parlement de Bordeaux. Finalement les condamnés seront réhabilités et ils seront libérés en décembre 17871."
A cette occasion, un journal satyrique, publia un dessin avec comme surnom le concernant, celui de Dupaté. Ce qui eu le don de le rendre fou de rage.
Ses ennemis firent alors courir la rumeur comme quoi Dupaty avait l'alcool mauvais quand il était dans le pâté.
P.S. : Quelle est la part de vérité de celle inventée, je vous laisse chercher...
14:21 Publié dans Anecdote, Histoire, Humour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)