15/12/2018
Tammy Wynette
Tammy Wynette
Pour rester dans cette musique que j'adore, la country music, une chanteuse, Tammy Wynette, que j'apprécie et plus particulièrement dans sa chanson : "Stand By Your Man" de 1968.
Dans cette chanson est abordé la difficulté, pour une femme, d'accompagner son homme.
"Tammy Wynette, de son vrai nom Virginia Wynette-Pugh, est une chanteuse de musique country, actrice et scénariste américaine née le 5 mai 1942 dans le comté d'Itawamba (Mississippi, États-Unis), décédée le 6 avril 1998 à Nashville (Tennessee)".
Tammy Wynette - Stand By Your Man (with lyrics)
Source : Tammy Wynette
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16/11/2018
Déshabiller Pierre pour habiller Paul
Les points de blocage des "Gilets Jaunes" le 17 novembre (capture d'écran L'Internaute)
Cette maxime : "Déshabiller Pierre pour habiller Paul" peut elle s'adapte à l'augmentation de la taxe sur les carburants ?
Cette maxime signifie payer ses dettes en en faisant de nouvelles ou, encore, prendre à l'un pour donner à l'autre.
Pas plus tard que mercredi dernier, je regardai, à la télévision, l'émission sur les questions au gouvernement.
Eh oui, en bon citoyen, cela m'arrive.
Ce genre d'émissions est parfois très instructif voire passionnant.
Une question d'actualité, une question brûlante, touche à la transition écologique. Elle pose question a propos de la hausse de la taxe sur les carburants a des fins écologiques.
Cette hausse provoque un tollé, une révolte, une fronde de la population Française.
Cela fait beaucoup trop après la hausse de la CSG.
C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase* !
La manifestation des "Gilets jaunes" le samedi 17 novembre prochain en est la cristallisation.
Allons nous avoir un nouveau nouveau mai 68 ?
Un novembre 18 ?
Cette manifestation aura t elle une suite amenant à la chienlit (mot cité, à l'époque, par le Général de Gaulle, dans son discours du 24 mai).
Mais, c'est le cas de le dire, nous ne sommes pas en mai, mais en novembre.
Et, en novembre, il fait froid !
C'est un sérieux handicap pour une manifestation durable.
Comme quoi, les réformes impopulaires, il faut les faire à la froidure
En effet, deux grandes manifestations, a succès, eurent lieu par temps chauds : la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 et mai 68.
Mais revenons en à cette émission
Lors de cette émission, un député, dépité, émis une théorie séduisante.
Il demandait si la hausse sur les carburants, qui est a peu près la même que la suppression de la taxe d'habitation pour une certaine tranche de la population, était une réalité ou une pure coïncidence.
Réalité, hasard, coïncidence ou nécessité.
Si cela concerne la réalité et la nécessité, lisez mon article tragi-comique : "L'imprimante, l'augmentation de la CSG et celle de la taxe sur les carburants".
"Déshabiller Pierre pour habiller Paul" ?
Y a-t-il une imposture ?
Seule la réponse est dans la tête de nos dirigeants : Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre et Monsieur le Ministre de la Transition écologique et solidaire. Pour n'en citer que quelques uns.
*Pour prendre conscience du désarroi du peuple Français, et sans tomber dans la démagogie, comme le dit Monsieur Macron, je vous renvoie à la première vidéo de mon article: "La taxe sur les carburants et la CSG".
Dans cette vidéo, si vous l'écoutez bien, à la fin du premier tiers, vous allez entendre ça :
Question de Monsieur le Président Macron : "mais qui vous a baissé" ?
Réponse de la Dame : "Mais c'est vous le peuple, c'est vous qui gérez".
12:24 Publié dans Actualité, Citation, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Mots, Politique, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
12/11/2018
La suppression d'un loisir qui me met en pétard
Pour faire suite à mon article précédant : "La taxe sur les carburants et la CSG", voici le premier loisir, aux sport d'hiver, que je me verrai contraint, de supprimer avec une énorme tristesse et une énorme frustration, carence budgétaire oblige
Je me verrai contraint de ne plus aller dans le restaurant de la vidéo suivante.
Ne plus pouvoir m'offrir ce restaurant me frustre énormément et me met profondément en colère.
Pire, cela me met dans une rage noire.
Mais revenons en à ce restaurant.
Celui-ci à une histoire.
La première fois que nous avons été dans cette station de ski, nous décidâmes d'aller au restaurant le dernier soir du séjour pour fêter les superbes vacances que nous avions vécu.
Le choix se porta sur ce restaurant car, d'abord, il était dans notre budget et était, aussi, un hôtel restaurant "Logis de France". Ce titre étant un gage de qualité. En outre, dans leur charte, les Logis de France sont tenus de servir, au menu, d'excellents plats du terroir.
Dans la salle de restaurant, sur un panneau, était proposé "le vin du mois". A ma grande surprise, le millésime annoncé datait de...vingt ans. Oui vous ne rêvais pas : vingt ans ! Et, cerise sur le gâteau, c'était un vin que je connaissais bien (comme vous le savez je suis un passionné de vin), un Fourcas Dupré.
Vous allez me dire que pour un tel millésime il ne fallait pas s'attendre à des miracles. D'autant plus que ce n'était qu'un Listrac côté, certes, mais loin d'égaler les grands vins qui sont réputé être des vins de garde.
Et bien, que nenni !
Je ne pensais pas que Fourcas Dupré aurait pu être un vin de garde.
Je fus littéralement conquis par ce vin. Il était sublime !
Les autres vins de la carte étaient du même acabit. Ils avaient, tous, vingt ans d'âge.
La propriétaire nous expliqua que son mari, qui est un amateur de vin averti, avait, il y a vingt ans, constitué une très belle cave. Mais, rajouta-t-elle, comme les gens ne boivent plus de nos jours, contrôles d'alcoolémie par la maréchaussée oblige, ils se retrouvèrent, alors, avec une cave surdimensionnée pour leur restaurant. C'est pour cela qu'ils liquidaient leur cave, en proposant ces vins, en promotion, à des prix plus que raisonnable.
Nous décidâmes d'y retourner. Ce que nous faisons tous les ans sans jamais être déçu.
Mais jusqu'à quand ?
Je ne sais point.
16:26 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Honte, La pensée du jour, Loisirs, Politique, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
08/11/2018
La taxe sur les carburants et la CSG
Cette fois, la hausse de la taxe sur les carburants (sous prétexte d'écologie) est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Elle survient après la hausse de la CSG.
Vous n'êtes pas sans savoir que la hausse de la CSG touche de plein fouet ma retraite.
Mais cette hausse de la CSG, au cas ou vous ne le sauriez pas, touche, aussi, le salaire des fonctionnaires.
Ce qui fait, qu'avec ma femme, nous perdons 100 € tous les mois.
100 €, vous allez me dire, ce n'est pas beaucoup.
Ah oui ?
Mais cela fait, quand même, 1200 € par an.
Eh bien cela représente (je suis parfaitement conscient que je fais partie des gens privilégiés) le prix de nos vacances au ski. Je précise que nous sommes logés chez des amis et que nous allons dans une petite station familiale et peu chère, sinon, nos moyens ne nous le permettraient pas.
Et, en plus, nous prenons le train !
Si cela continue, je me verrai contraint de supprimer ce loisir. Tant pis pour cette station de ski et ses commerçants.
Rigolez, vous verrez quand ce sera votre tour.
si vous écoutez bien, à la fin du premier tiers de la vidéo, vous allez entendre ça:
Question de Monsieur le Président Macron : "mais qui vous a baissé" ?
Réponse de la Dame : "Mais c''est vous le peuple, c'est vous qui gérez".
Les Inconnus - Rap-tout (vampires)
Les Inconnus - Vampires Impôts (Rap-tout) paroles
11:35 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Musique, Politique, Potins, Shopping, Société, Sport, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
19/10/2018
Du Bœuf de Kobe élevé en France
Pour faire suite à mon article "Pourquoi faut il sortir une côte de bœuf du réfrigérateur trois heure avant sa cuisson". Voici une surprenante révélation sur le bœuf de Kobe.
Pendant l'époque d'Edo (1603-1868), le bœuf de Kobe est réservé à l'empereur, au shogun et aux seigneurs féodaux. À partir de 1868 s’instaure, dans l’archipel, une gastronomie aristocratique issue de la cuisine de Cour, le rendant plus accessible.
On trouve, maintenant, en provenance d'élevage Français, du bœuf de Kobe, tout au moins apparenté (car il ne peut avoir l'appellation officielle "bœuf de Kobe"). Bien évidement, la race est presque la même : le bœuf Wagyu.
Ce qui fait le goût exceptionnel du vrai bœuf de Kobe c'est une quantité énorme de gras dans le muscle (le persillé). Le "bœuf de Kobe" Français, enfin dans les reportages que j'ai vu, est moins persillé.
Trois éléments donnent, entre autre, le bon goût (la palatabilité) : le sucré, le salé et le gras. D'où la qualité gustative exceptionnelle du bœuf de Kobe.
A mon avis, c'est, uniquement, l'alimentation particulière qui donne cette accumulation de gras si particulière au bœuf de kobe. Je comparerai cela a l'élevage particulier des canards et des oies pour obtenir le foie gras qui n'est, ni plus ni moins, qu'une accumulation de gras dans le foie (stéatose).
Le massage au saké, la bière comme adjuvant de boisson, voire la musique, ne sont, pour moi, que superfétatoire et ne relève que de l'anecdote.
Quand à la tendresse de la viande (pardon, la tendreté) elle est due, entre autre, à la race et à l'alimentation.
Le bœuf de Kobe importé en France coûte 1000 € le kilo. En France, Il faut compter 250 € le kilo pour du "bœuf de Kobe" élevé en France alors qu'une belle côte de bœuf Française, non affinée, coûte 30 € le kilo. Une côte de bœuf affiné 60 jours coûte, elle, 55€ le Kg !
Je ne peux pas terminer cet article sans évoquer l'aspect sociologique du bœuf de Kobe.
En effet, le bœuf de Kobe est victime d'un phénomène de mode. C'est une certaine frange de la population, celle de" je m'la pète" qui veux, à tout prix, manger du Kobe. Ceux qui ont moins de moyens s'offrent du Kobe Français.
Décidément, l'espèce humaine est pitoyable. Elle l'a toujours été et elle le restera toujours.
Sur la début de la vidéo suivante, dans le restaurant, est à la carte l’entrecôte "bœuf de Kobe" Française de 120 g qui coûte 52 € et celle de 200 g 82 €. Soit un prix de 410 € le kilo (il faut bien que le restaurateur fasse son bénéfice).
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le bœuf de Kobe et la race Wagyu, vous pouvez visionner cette vidéo d'environ 12 minutes.
10:46 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
18/10/2018
Pourquoi faut il sortir une côte de bœuf du réfrigérateur trois heures avant sa cuisson
Un article très court.
Je vais droit au but.
La réponse est simple et logique.
Pour une belle côte de bœuf de cinq centimètres d’épaisseur, voici la réponse :
Pour que le gros morceau de gras de la côte soit a température ambiante ce qui fait que le celui-ci cuira entièrement en épaisseur.
Pour cela, il faudra trois heures et non trente minutes comme vous le conseillent certains.
Nota Bene : Certains conseillent d'enduire d'huile la côte. Abstenez vous pour la bonne et simple raison que, dans le Médoc, les ouvriers de la vigne, quand ils taillaient la vigne, utilisaient les sarments de vigne pour la cuisson Comment voulez vous qu'ils aient de l'huile.
Certains vous déconseillent de saler la viande avant la cuisson au barbecue. En cuisine, il faut se simplifier la vie. Je vous conseille de saler (avec du gros sel) et de poivrer (avec du poivre du moulin) les deux faces lors de la cuisson de la côte. Ainsi, votre côte sera salée et poivrée à point.
En Bordelais, en cours de cuisson, sur la dernière face, on déposer des échalotes coupées en petits cubes. cela donne un goût inimitable.
Mais cela est facultatif.
Cuisson du bœuf de Kobe à la plancha
dans cette vidéo, on voit que l'on sale et poivre la viande lors de la cuisson. Ici, point d’échalote : la viande est tellement chère qu'il faut la déguster nature.
P. S. Les temps de cuisson d'une côte de bœuf :
09:59 Publié dans Cuisine, Fête, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
15/10/2018
"Autrefois nous étions libres"
Visionnez cette vidéo et méditez la sagesse des propos. Notamment : "Autrefois nous étions libre".
LA POPOTE À PÉPÉ - Épisode 1 - Dans le Lot-et-Garonne
09:40 Publié dans Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
25/09/2018
Omelette façon Docteur Sangsue
Pour 4 personnes :
- 7 Œufs
- 3 cuill. à soupe de lait
- 1 Boite de pommes de terre rissolées surgelées Findus*
- 1 Tranche de ventrèche
- 1 Oignon
- 1 cuill. à soupe d'huile d'olive
- Sel
- Poivre
Préparation :
Couper les lardons en tranche s de quatre centimètre.
Couper l'oignon en lamelles.
Faire revenir la tranches de ventrèche coupée en deux dans un peu d'huile d'olive. Réserver.
Faire revenir l'oignon. Réserver avec les lardons.
Faire revenir les pommes de terre rissolées puis rajouter l'appareil lardons/oignon.
Mélanger
éteindre le feu.
Battre les œufs, saler, poivrer.
Rallumer le feu à feu très doux, puis verser les œufs battus sur l'appareil.
Séparer les bords de l'omelette quand elle commence à prendre.
Quand celle-ci est prise, retourner la poêle sur un plat (manœuvre délicate).
Accompagnement :
De belles tranches de pain grillé de campagne.
Légume d'accompagnement :
Une salade verte.
Vin d'accompagnement :
Un vin blanc sec ou un vin effervescent : crémant-de-loire.
Omelette de La Mère Poulard
14:02 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Shopping, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)
06/09/2018
La photo du mois du Docteur Sangsue
23:11 Publié dans Loisirs, Photographie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
26/08/2018
Les yeux noirs
Les Yeux noirs (Otchi tchornye) est une chanson traditionnelle russe, basée sur une mélodie tzigane. C'est une mélodie pleine de nostalgie, très émouvante. Wikipédia.
Je vous propose, dans ce petit article, trois interprétation de cette chanson traditionnelle russe. La seconde étant la plus "percutante", La dernière la plus originale.
Les Yeux Noirs/ Otchi Tchernye - Cœurs de l'armée russe*
Ivan Rebroff** - Les yeux noirs (Otschi Kornia)
Les Fantômes*** - Les Yeux Noirs (1963)
*Les Chœurs de l'Armée rouge sont un ensemble militaire russe composé de chanteurs, musiciens et danseurs. Plusieurs ensembles officiels se prévalent de l'appellation Chœurs de l'Armée rouge.
*Hans Rolf Rippert, dit Ivan Rebroff est un chanteur allemand, à la carrière internationale et au répertoire très varié : chansons traditionnelles russes, mais aussi chants religieux classiques ou orthodoxes, chants de Noël, variété française ou allemande, opéra, opérettes, chansons folkloriques de nombreux pays et de multiples airs connus.
Il disposait d’un registre vocal remarquablement étendu (plus de quatre octaves), ce qui le fit entrer dans le Livre Guinness des records. Il chantait aussi bien en allemand qu'en russe, en français, en anglais, en afrikaans, en italien et en hébreu.
***Les Fantômes est le nom du tout premier groupe de rock instrumental français, populaire dans les années 1960.
20:13 Publié dans Culture, Danse, Loisirs, Musique, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
19/08/2018
Les cigales dans la ville
L'autre jour, c'était le matin, je sortai de chez moi pour faire mes courses, quand un bruit inaccoutumé m'interpela.
Oui, c'était bien la cymbalisation d'une cigale (le chant).
Certes, c'était le mois d'août, mais c'était bien la première fois que j'entendais une cigale dans la Grande Ville. Oui, en pleine ville.
Le lendemain, j'en entendis plusieurs dans différents endroit de la Grande Ville.
Puis, quelques jours plus tard, pfuit, plus rien. Elles étaient parties.
Les cigales ont toujours été présentes dans la forêt de pins maritime où se trouve la grande station balnéaire proche de la GrandeVille.
En plein centre ville, c'est du jamais vu.
Cette histoire n'est pas finie, car hier soir, en fermant mes volet pour aller me coucher? qu'est ce que j' entend...
Un grillon.
Réchauffement climatique ?
Charles Trenet et Django Reinhardt - La cigale et la fourmi (1941)
Sifflez vite vite - Jiminy Cricket*
*Jiminy Cricket - https://fr.wikipedia.org/wiki/Jiminy_Cricket - est un grillon du dessin animé Pinocchio de Walt Disney habillé en costume et représentant la bonne conscience de Pinocchio.
05:21 Publié dans Anecdote, Ecologie, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
28/06/2018
Le cadeau à la maîtresse
Non, ne croyez pas qu'il s’agit d'un Monsieur qui offre une bagouse à sa Maîtresse.
Non, je veux parler du cadeau de fin d'année que les parents offrent à la maitresse de leur enfant pour la remercier de ses bons et loyaux services pour l'année écoulée.
En effet, on est en plein dans la remises de ces cadeaux.
Je fis mon primaire dans l'enseignement catholique, les Jésuites plus précisément, pour obvier, ensuite, dans un établissement public plus coté.
Or, il se trouve, qu'une année, un gamin de ma classe, d'origine espagnole, revint de son pays suite à des vacances. Les parents, empreints de bonnes intentions, offrirent, en plein milieu d'année, un cadeau à la maîtresse,.
Ceux-ci commirent une erreur fatale
Dans cet établissement réputé, mais, disons, rigoriste, ils laissèrent le cadeau plié dans le papier que l'on leur avait donné en Espagne, du... papier journal.
Devant toute la classe, cette maitresse, pratiquante mais au comportement pas catholique du tout, lui fit la remarque, devant toute la classe, que cela ne se faisait pas d'offrir un cadeau plié dans du papier journal.
D'abord, il n'y a que l'intention qui compte.
Et puis ces parents là n'appartenaient pas à la bonne classe catholique de cet établissement.
C'était des gens simples qui se saignaient aux quatre veines pour payer des études dans un établissement privé coté.
Cela, à l'époque, me choqua profondément, la preuve c'est que je m'en souviens encore aujourd'hui.
La honte que dû subir, devant toute la classe, cet élève méritant et gentil.
Mais il y a une morale dans cette histoire.
Ayant poursuivi mes études de médecine, j'appris, plus tard, qu'il était devenu...
Cardiologue.
Maitresse - Images* - 1987
*Images est un groupe français de musique new wave/synthpop qui a connu un grand succès entre 1986 et 1988.
11:14 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
24/05/2018
Le drame de Kerdonis
Photo prise par moi lors de mon séjour à Belle Île
Cliquez pour dessus agrandir la photo.
Comme je vous l'ai dis, je viens tout juste de prendre quelques jours de repos à Belle Île.
Le séjour fut plus qu'agréable. J'ai pu visiter l'île dans son intégralité.
Je suis passé devant les trois phares de l'île.
En effet, à Belle île, il existe trois phares : Le phare des Poulains au nord ouest, à la pointe des Poulins le grand phare, le phare de Gouphar au sud-ouest et le phare de Kerdonis au sud est.
Je vais vous narrer un fait divers, qui s'est déroulé à Belle Île. Il fut connu, à l'époque, dans la France entière et même de façon internationale.
C'est dans la nuit du 18 au 19 avril 1911 que survint le drame de Kerdonis.
Il se déroula dans le phare de Kerdonis.
Le gardien du phare, Alexandre-Désiré Matelot, alors âgé de 51 ans, fut pris de violentes douleurs abdominales alors qu'il nettoyait la lentille du phare. Pour cela, il fallait pour bloquer, par sécurité, la rotation de la lampe, dévisser un boulon. Il ne put terminer son ouvrage, oublia de revisser le boulon et descendit, tant bien que mal, se coucher dans son lit.
En effet, la rotation de la lampe était assurée par un dispositif de poulie et de poids. Il fallait remonter un poids toute les trois heures.
A son retour, sa femme, Eugénie, le trouva blême, la douleur avait empirée.
Dans la soirée il était de plus en plus le mal empira encore tant est si bien qu'il expira, avant la fin du jour, à 7 h 45. Son décès fut, vraisemblablement, dû à une péritonite sur abcès appendiculaire liée à une appendicite aiguë.
Sa femme, la nuit tombante, alla allumer la lampe puis redescendis pour faire la toilette du corps. Quand soudain sa fille aînée lui dit alors : "maman la lampe ne tourne pas !".
Eugénie, sur ses cinq enfant, il ne lui restait que trois vivant au phare. Deux fille : une âgée de 14 ans, Marie, une de 10 ans, la petite Eugénie et un garçon de 13 ans, Charles.
Toute la nuit, neuf heures durant, à tour de rôle Eugénie et ses deux grands enfants firent tourner la lampe, à la main.*
Eugénie et ses trois enfants : Marie, Charles, Eugénie
C'est ainsi qu’eut lieu le drame de Kerdonis, où deux enfants empêchèrent, alors que la mer était déchainée, que des bateaux coulent sauvant ainsi la vie de nombreux marins.
Mais l'histoire n'est pas finie.
L'administration rechignai à lui verser la solde du salaire de son mari.
Agacé par un tel traitement, le percepteur de Belle-Ile décide d’adresser le 3 juin un courrier au quotidien parisien Le Figaro.
Celui-ci lance une souscription.
Son histoire passa, aussi, dans Le Temps et L'illustration. L'article de L'Illustration paîtra le 17 juin 1911 dans son numéro 3564.
Très rapidement Eugénie perçu la somme due par l'administration et une indemnitée.
Pour son courage et son héroïsme, Madame veuve Matelot, née Eugenie Bedex, reçue, même, la légion d'honneur et le Ministre des Travaux Publics lui remet la médaille d’or du ministre des Travaux publics, Postes et Télégraphes.
Mais surtout, Eugénie retrouve un nouveau poste au phare de Kernevel, à Lorient.
L’histoire du phare de Kerdonis montre bien le rôle joué par la presse, le quatrième pouvoir.
D’un évènement passé presque inaperçu, l’affaire du phare de Kerdonis a pris des proportions considérables. Au point de demeurer aujourd’hui un élément important de l’histoire de Belle-Île-en-Mer.
Le phare de Goulphar à Belle Île en Mer
*Depuis 1982, le phare est automatisé . Maintenant il est commandé à partir du phare de Goulfar.
12:16 Publié dans Anecdote, Culture, Loisirs, Photographie, Potins, Science, Société, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2018
Fermeture du Blog
Mon Blog sera fermé, temporairement, je vous rassure. Quoique, parfois, il me tente de le fermer définitivement. Vu le peu de lecteurs qui le fréquente.
Mon Blog sera donc fermé jusqu' au 20 mai.
Je prends quelques jour de repos en Bretagne, dans le Golfe du Morbihan.
Je vais visiter Belle-Île en Mer.
A bientôt.
La Compagnie Créole - Belle-Ile-En-Mer
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03/05/2018
Rose trémière devant la fenêtre
Photo - Archive Personnelle
Voici une photo d'une rose trémière devant une fenêtre que j'ai prise "il y a quelques années" dans cet ancien village de pêcheurs dont je vous parlai dans mon article précédant. Et ce avant sa destruction.
C'était l époque ou il était, encore, un village authentique.
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27/04/2018
Le village musée
Il existait, autrefois, un charmant petit village de pêcheurs dont les maisons bénéficiaient de baux emphytéotiques (baux de très longue durée).
C'est un village où je venais, pendant mon enfance, aux vacances pratiquer la pêche aux étrilles.
J'adorais, ces soupes d'étrilles Bien plus délicieuses, souvenir d'enfances aidant, que les soupes de poissons.
Maintenant, adulte, j'aimais bien venir m'y ressourcer.
A la saison, il m'arrivait, même, d'y revenir taquiner les étrilles que j'adorai, maintenant, aussi,pour l'apéro accompagnées d'un bon verre de vin blanc sec.
Puis, d'un certain temps, pour des raisons personnelles, je n'y revins pas.
Quand j'y retournai, les choses avaient bien changées.
Le nombre de bateaux était de venu affolant.
Adieux pêche d'étrille, adieu soupes d’enfances, adieux apéros d'antan.
Quelque cabanes, même avaient été transformées en maisons secondaires. On voyait rouler des 4x4 et des voitures de prix.
Cela puait le fric.
Le peu de gens dans le temps, qui déambulait dans la rue principales, s'était transformée en un horde de promeneurs.
Bref, pour les visites, ce paisible village, s'était transformé en village musée.
Nino Ferrer : Le Sud - 1975
10:10 Publié dans Anecdote, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Politique, Potins, Voyage | Lien permanent | Commentaires (10)
23/04/2018
Infarctus et covoiturage
Il n'y a pas si longtemps de cela, un de mes meilleurs amis a fait un infarctus du myocarde.
Il a ressenti, chez lui, une douleur thoracique intense, en barre, irradiant vers le bras gauche. Bref un tableau clinique typique d'un infarctus du myocarde.
Pourtant, sur le coup, sidéré par l'émotion, il ne se posa pas la question de savoir ce qu'il pouvait bien lui arriver.
Sur ses entrefaites, sa femme rentre à la maison. Devant sa souffrance, elle appelle, tout naturellement, le SAMU.
Celui-ci lui envoi un médecin d'SOS Médecins.
Devant ce patient, il lui dit d'aller à l'hôpital cardiologique de la Grande Ville.
C'est tout.
Il n'appelle même pas les pompiers, ni même, au pire, une ambulance.
Voila donc sa femme qui l'amène au cardiologique.
Arrivé sur les lieu, l'interne le "dispute" d'avoir été conduit de cette façon là.
Un covoiturage pathétique.
09:38 Publié dans Anecdote, Honte, Médecine, Santé, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (11)
05/04/2018
La branche
La Branche - Photographie archive personnelle (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
Haut de l'arbre - Photographie archives personnelles (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
En préambule, je vais citer la première phrase d'un de mes anciens articles :
A l'époque, nous avions eu "quelques" soucis de construction concertant cette bâtisse.
Si le cœur vous en dit, je vous propose de lire les différents épisodes rocambolesques tous plus incroyables les uns des autres.
Or, tout dernièrement, en allant nous y retirer pour le pont Pascal, nous eûmes la peur de notre vie.
Une grosse branche était tombée tout prêt de la maison. Elle était tombée d'un pin jouxtant la maison.
En fait c'était une des deux branches au faîte du pin qui s'était cassée net décimant, en partie, celui là.
C'était des suite d'une énorme tempête.
C'est bien la première fois que je vois cela depuis que je viens dans cette région là.
La tempête a du être particulièrement violente.
Le réchauffement climatique n'est, hélas, pas un leurre.
Il s'en est fallu de peu qu'elle tombe sur la maison, ce qui aurait occasionné d'énormes dégâts.
Une chance énorme !
15:59 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Loisirs, Photographie, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
04/04/2018
La source Saint Hubert
La source Saint Hubert
Quand j'étais gamin, je passai toute mes vacances dans une station balnéaire très connue maintenant. Elle est très connue pour son spot de surf.
C'était une station balnéaire familiale totalement inconnue à l'époque.
Pour alimenter en eau la station, il y avait, sur un point haut de la ville, un château d'eau : le château d'eau Mathiot. Ce château d'eau était situé près de la maison de mes vacances.
L'eau du château d'eau était rempli par une source d'eau ferrugineuse car le sol était riche en alios* (concrétion de sable et de fer). Cette source, appelée source Saint Hubert**, était pompée tout les jours pour remplir le château d'eau.
Tous le soirs, Monsieur Corneille quittait Le "Tuc du Landais"[1], sa maison, et descendait, accompagné de son chien Flup, vers la source pour déclencher la pompe.
Pendant les Grandes Vacance, à cette opccasion, tout un rituel, avait lieu. Tout les soir, Monsieur Corneille et son chien Flup, descendait prendre un copieux apéritif festif, au chalet "Jackie Riri", la "maisonnette" du grand père de mon ami d'enfance,, lui aussi en vacances, puis, Monsieur Corneille et Flup, allaient démarrer la pompe, celle-ci marchant toute la nuit. Tous les matin, il venait l'arrêter.
Pour accéder à cette source, il y avait un petit chemin d'aiguilles de pin tassées qui serpentait, entre les pins, vers une cabane qui protégeait la machine.
J'adorai, avec mon ami d'enfance, emprunter ce sentier qui, chez nous, suscitait à chaque fois, par cette balade dans les pins, un léger sentiment d'aventure.
Depuis déjà bien longtemps, l’abri qui protégeait la pompe a été détruit, la pompe enlevée et le château d'eau abattu.
Ce chemin persiste, oui il existe encore, je l'ai pris récemment.
L'eau ferrugineuse - Bourvil
[1] Tuc, en patois gascon, désigne une hauteur.
Références :
*Alios.
**Saint Hubert est, outre le Saint des chasseurs, le Saint des forestiers.
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26/03/2018
Le passage secret
Quand j'étais gamin, mon père m'amenait dans une ruelle assez longue taillée dans la pierre entre plusieurs maison. Un petit caniveaux, sur le côté, permettait à l'eau de s'évacuer.
Un endroit magique, surprenant étonnant, de la grande ville.
Parfois, par temps chaud, une odeur rude me chatouillait les narines à tel point que je retenait ma respiration pour franchir le passage.
On se serait cru dans une ruelle à Venise.
Un jour, une étincelle jaillit dans mon cerveaux, et pensant à mon père, en passant près de cette ruelle, je dis à ma fille : "je vais t'emmener dans un passage secret, c'est mon père qui, à ton âge, me le fit découvrir".
C'était à mon tour de transmettre le flambeau pour cette ruelle magique.
Elle me demande maintenant, très souvent, en rentant, à la maison, quand on évite le tram bondé, de prendre ce passage secret.
C'est, pour moi, à chaque fois, un plaisir sans cesse renouvelé, d'emprunter, avec elle, ce passage secret.
Charles Trenet Le Jardin Extraordinaire* (1957) - Live 1967
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