08/12/2007
In Memoriam
Ne cherchez pas ce vin chez votre caviste préféré ou à la cave de votre Hypermarché favori. Ce vignoble, "Château Fanning Lafontaine", une appellation Pessac Léognan, ne le cherchez donc pas, vous ne le trouverez pas. Il n'est pas épuisé, non, il n'existe plus !
A la place ont été construits pêle-mèle :
- une clinique médicale et chirurgicale (la clinique mutualiste de Pessac),
- un lotissement (lotissement Fanning Lafontaine),
- un campus universitaire (le campus universitaire de Talence).
Il fait partie de ce que l'on appelle les vigobles disparus.
RIP.
Mais, me direz-vous, comment ais-je découvert cela ? En écoutant, il y a fort longtemps, une émission sur arte ou la 5, je ne sais plus trés bien, à propos des crus disparus. Pendant cette émission des "fous" de vins dégustaient quelques crus disparus (millésimes des années 20), dont ce fameux Chateau Fanning Lafontaine... Du pur rève de petit Jésus en culotte de velours
18:35 Publié dans Gastronomie | Lien permanent | Commentaires (0)
Une nouvelle forme galénique en phytothérapie

Grâce à une remarque fort judicieuse de Lénia sur mon clavardage "Les choux", Lénia parlait, fort justement de l'indication thérapeutique de la feuille de choux dans l'arthrose.
je viens de découvrir une révolution dans la phytothérapie, l'arrivée de cette forme galénique révolutionnaire : le patch.
Alors que le patch est actuellement abandonné par la "médecine traditionnelle" (out le patch nitré, presque out le patch aux oestrogènes et le patch contraceptif qui cherche peau désespérément), le patch est maintenant repris par cette "médecine nouvelle" qu'est la Phytothérapie.
Et si les "médecines nouvelles" encore dénomées sous le joli vocable de "médecines parallèles", moi je parle volontiers de "médecines perpendiculaires" (Homéo, Acu, Phyto...), sauvaient les formes galéniques oubliées. Le patch à la nicotine n'est-il pas, par certains côtés, de la phytothérapie déguisée ?
je rappelle que la forme galénique est la présentation du médicament (gélule, comprimé, sirop, patch et... suppo).
Je n'en veux pour preuve que cette page web.
De notre envoyé spécial : Le suppo masqué.
08:35 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (3)
06/12/2007
Thérapie comportementale versus Psychanalyse
Dans son fauteuil, le psychiatre la regarde et explique :
" C’est un cas de post-traumatisme finalement assez classique. L’être en question est sans doute l’habitant d’un cauchemar de votre petite enfance. Nous allons entamer une analyse. Vous viendrez me voir chaque semaine pendant les six prochains mois pour une séance d’introspection de 45 minutes. Ce sera 100 euros la séance, je vous inscris ? "
La jeune femme répond :
" Il faut que j’y réfléchisse un peu... "
La patiente ne donne plus de nouvelles au psychiatre. Mais six mois plus tard, le psychiatre la rencontre par hasard au supermarché et lui demande des explications.
Elle raconte :
" En rentrant chez moi après notre entretien, j’en avais parlé à mon voisin qui était en train de tondre sa pelouse. Et il a trouvé une solution tout de suite. "
Le psychiatre incrédule : " Ah bon ? "
La femme : " Il est venu chez moi et il a scié les pieds du lit ! "
19:10 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : humour, blabla, blabla de filles, santé
03/12/2007
Eolas
A propos de Blogs, que ceux qui ne sont pas trop rebutés par les sujets juridique, (ça peut être drôle, parfois, mais intelligent, toujours), aillent fair un tour sur lr Blog de...
Maître Eolas
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Maître Eolas est un avocat anonyme au barreau de Paris qui tient depuis avril 2004 un blog juridique français, « Journal d'un avocat », où il traite de l'actualité de sujets juridiques et raconte « l'envers du décor du Palais ».
Sommaire |
Le personnage et son activité
Le pseudonyme du bloggueur vient du mot gaélique irlandais eolas qui signifie connaissance, information. Son pseudo exact est « Eolas » tout court ; l'ajout du « maître » est dû à des contraintes techniques pour son nom de domaine. Ce sont ses lecteurs qui ont pris l'habitude de l'appeler maître Eolas.
Ses billets relatent des anecdotes d'audience, expliquent des décisions dont la presse se fait écho, commentent des réformes législatives, ou proposent parfois à ses lecteurs de se glisser à la place du juge et de proposer la décision qu'ils auraient eux même prise dans une affaire où les faits sont exposés, les plaidoiries et réquisitions résumées, et où il explique finalement les possibilités qu'offre la loi (rubrique « Soyez le juge »).
Ce blog a connu d'année en année un succès grandissant, et est notamment régulièrement lu par d'autres avocats, des magistrats, des greffiers, et d'autres intervenants du monde judiciaire qui établissent souvent un dialogue avec l'auteur (rectifiant parfois un propos erroné...) et les autres lecteurs, faisant des commentaires une valeur ajoutée de ce blog.
Le prix Busiris
Maître Eolas est le créateur d'un prix de fantaisie, le prix Busiris, pour récompenser des personnes faisant des affirmations juridiquement aberrantes, contradictoires, teintées de mauvaise foi et mues par l'opportunité politique plus que par le respect du droit.
Le nom du prix renvoie au personnage de Busiris, spécialiste du droit de la Guerre dans la pièce La guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, qui après avoir démontré à la demande de Démokos que la manœuvre des navires grecs lors de leur arrivée était une insulte à Troie, et ne pouvait être réparée que par la guerre, démontre aussitôt le contraire quand Hector menace de lui ôter la vie (Acte II scène 5).
Lauréats
- François Fillon, premier prix Busiris, 9 mai 2006, pour avoir, au micro de France Info, successivement rappelé que la présomption d'innocence était un principe fondamental en droit français, puis exigé que le premier ministre de l'époque, Dominique de Villepin, prouve son innocence dans l'affaire Clearstream.
- Pascal Clément, 13 juin 2006, pour avoir, au micro d'Europe 1, successivement justifié l'exercice de poursuites disciplinaires contre un magistrat alors qu'aucune faute n'était établie à son encontre, puis justifié l'amnistie accordée à Guy Drut alors qu'il avait été pénalement condamné ;
- Dominique Baudis, 20 juin 2006, pour avoir, en tant que président du CSA, affirmé le 13 juin 2006 que « que la Constitution de la Ve République lui permet d'évaluer l'appartenance d'une formation politique à la majorité ou à l'opposition parlementaires à la lumière de l'attitude adoptée par cette formation », avant d'affirmer le 20 juin suivant que « Dans sa mission de protection du pluralisme, le CSA ne prétend en aucun cas situer une formation politique contre son gré » ;
- Alberto Gonzales, 19 janvier 2007, pour avoir soutenu devant le Sénat des Etats-Unis que si la Constitution américaine interdisait de suspendre l'habeas corpus, cela ne signifiait pas qu'elle reconnaissait pour autant ce droit.
- Xavier Bertrand, 2 février 2007, pour avoir déclaré au micro d'Europe 1, au sujet de la loi sur le droit au logement opposable, que « La logique du droit opposable, c'est justement qu'on n'ait pas besoin de se tourner vers les tribunaux » ;
- Éric Ciotti, 21 septembre 2007, pour avoir soutenu à l'Assemblée nationale que diviser par deux le délai de recours contre un refus d'asile contribue à réaffirmer la vocation universelle de la France à faire de son sol un lieu d'accueil pour ceux qui sont martyrisés.
22:55 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)
Écrouelles
Lu dans Wikipédia à
Écrouelles
Écrouelles est le nom désuet d’une maladie d’origine tuberculeuse provoquant des fistules purulentes localisées sur les ganglions lymphatiques du cou (adénopathie). Le mot dérive du latin scrofa, truie, qui exprime l’aspect dégoûtant des symptômes. Il fait doublon avec scrofule.
Dans beaucoup de pays on accorde aux rois un pouvoir divin. Ainsi les souverains britanniques avaient le privilège de guérir l’épilepsie. Les rois d’Espagne délivraient les possédés. Les rois de Hongrie faisaient disparaître la jaunisse et les rois de Bourgogne éloignaient la peste. Les rois de France, pour leur part, avaient le don de guérir les écrouelles, maladie mortelle à l’époque.
On se rend compte, déja, de la spécialisation des soins.
15:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Paraphimosis
A la demande de Lénia et suite à mon clavarda-post "Le zizi de Raoul est tout ressorti", quelques précisions sur le paraphimosis.
Le paraphimosis est une rétraction de l'anneau préputial en arrière du gland, source d'étranglement. C'est une urgence chirurgicale nécessitant un traitement rapide (figure 2).

et

On peut voir que c'est une urgence, le risque étant, si l'on intervient trop tard, la nécrose du gland.
J'ai vu "un paraphimosis" dans ma carrière, jusqu'a présent, l'enfant s'en est bien "sorti".
Et, un autre cas chez l'adulte (beaucoup plus rare et en couleur pour la circonstance ! ;-).
15:25 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : médecine, santé, femme, femmes, blabla, blabla de filles, blabla de femmes
Que cachent les secrets de famille ?

Lu sur planet.famille au sujet des secrets de famille : un abrégé des moments forts de cet article.
-. Ils hantent les aventures de Tintin
Le psychiatre-psychanalyste Serge Tisseron a découvert, à travers les personnages des aventures de Tintin, la trame des secrets de famille d’Hergé*. Son père et son oncle, jumeaux comme les Dupond-Dupont, sont nés d’un père inconnu de haute lignée, comme le capitaine Haddock, descendant du chevalier de Hadoque, fils non reconnu de Louis XIV. Les deux garçons ont porté le nom de leur mère jusqu’à l’âge de 7 ans, quand un mariage blanc arrangé par une mystérieuse comtesse leur donna pour nom de famille Rémi. Le fils aîné d’un des jumeaux, Georges Rémi, fit de ses initiales son pseudonyme, Hergé.
*Tintin chez le psychanalyste (Aubier, 1985) et Tintin et le secret d’Hergé (Hors Collection, 1993)
-. Ils ont changé de nature
En deux générations, la libéralisation des mœurs a fait tomber (ou, au moins, ébranlé) bien des tabous d’ordre social, comme les grossesses non désirées, les enfants conçus hors mariage (appelés autrefois "bâtards") ou avant le mariage (présentés comme prématurés en trichant sur les dates), les mères célibataires, les mariages mixtes, l’avortement, l’adultère, l’homosexualité...
Notre époque génère d’autres secrets de famille sur des sujets sensibles, comme la trahison et la collaboration pendant la Guerre, les procréations médicalement assistées, les maladies mentales, le sida, la drogue, le suicide, la pédophilie, l’inceste.
-. Ils concernent souvent la filiation
Le secret des origines (entretenu par l’accouchement sous X, l’adoption, les naissances hors mariage, les fécondations in vitro avec donneur anonyme) est l’un des plus traumatisants car il touche à l’essence même de l’individu : Qui suis-je ? D’où suis-je issu ? De qui ai-je hérité ces yeux noirs, ce don pour le dessin ?
On a besoin de connaître ses racines et d’établir sa filiation pour se construire sur des bases solides. Ce n’est pas par hasard si, dans une époque marquée par l’insécurité et l’éphémère, la généalogie rencontre un regain d’intérêt : en partant à la recherche de ses ancêtres, on s’inscrit dans l’histoire familiale.
-. Ils doivent être révélés avec prudence
On ne peut pas révéler n’importe quoi, n’importe quand, à n’importe qui. Tout dépend de la nature du secret, de la solidité psychique et de l’âge de la personne qui va l’entendre. Mais il ne faut pas penser systématiquement qu’un enfant est trop petit, qu’il comprendra plus tard. Les psychologues s’accordent à dire qu’il faut révéler à l’enfant son adoption le plus tôt possible. Ainsi, Claire avait appris à sa fille toute petite que son père n’était pas son père biologique, ce dernier l’ayant quittée quand elle était enceinte. Elle a bien fait, car lorsque la petite a eu 15 ans, son "vrai" père lui a écrit pour la connaître.
-. Ils libèrent du passé
S’il existe un secret de famille, il émergera un jour ou l’autre. Alors mieux vaut souvent avoir le courage de le révéler soi-même, en choisissant le moment et les mots, en étant là pour répondre aux questions, expliquer, amortir le choc. La découverte d’un secret de famille après la mort de l’intéressé peut avoir des conséquences dramatiques, comme pour ces deux sœurs qui, à la cinquantaine, ont appris à l’ouverture du testament de leur père qu’il avait deux enfants adultérins de leur âge ; l’une d’elle a eu une grave dépression. Oser parler des sujets qui font tache dans le tissu familial est une démarche libératrice pour soi-même et pour les générations suivantes.
07:10 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, santé, blabla, blabla de filles, blabla de femme, femme, femmes