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17/10/2009

Les Phares d'hourtin

Crédit Photo : Archives Personnelles

 

Les phares d'Hourtin sont des tours carrées de 27 m de haut, en maçonnerie de briques apparentes sur soubassement de pierres. Ils sont distants de 200 mètres sur un axe orienté nord/sud. Mais pourquoi deux phares ? Il y en a deux car à l'époque de leur construction, en 1860, on ne savait pas émettre des éclats de lumière précis, aussi fallait-il différencier les phares de Hourtin, du Cap Ferret, et de Cordouan. La tour "nord" supporte le phare, la tour "sud" est occupée par la DGA qui y a installé une antenne. Ils sont bâtis sur la commune d'Hourtin en Gironde dans les dunes, entre l'océan littoral et le lac d'Hourtin-Carcans.

Source : Wikipédia

Clos Floridene

 

Dans la série "le vin du dimanche", je vous recommande "clos Floridene" Graves Blanc de Denis et Forence Dubourdieu, un vin au nez aromatique aux senteurs d'agrumes, un vin finement boisé au goût, fruité et assez long en bouce (tenant dix secondesen bouche).

L'assemblage et fait de 50% de sémillon, 40% de sauvignon et de 10% de muscadelle.

Un vin trés bien fait, une trés bonne vinification, un travail bien fini.

Comme il est fruité, il se déguste, naturellement, sur du poisson, des coquilles saint jacques, ce serai dommage sur des huitres et des crustacés où l'on préférera des vins plus sec.

Comptez moins de 15 €, un trés bon rapport qualité prix vu la qualité de ce vin.

Actuellement, je déguste un millésime 2003.

Si le coeur vous en dit... Ah, j'oubiez, il ne faut pas le déguster trop glacé, car dans ce cas on pert tout de la dégustation, frais, mais pas glacé contairement aux vins plus secs qui supportent beaucoup plus le froid.

19:10 Publié dans Gastronomie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : gastronomie

Le Bouffon ou fou du Roi

Le Fou du Roi a un rôle sociétal important, celui de défouloir, un peu comme les saturnales.

Les fous font rire, divertissent et parfois jouent le rôle de conseiller des Rois. Les Rois avaient leur bouffon attitré, mais, parfois, la satire n'était pas sans danger.

Le Bouffon date de l'antiquité, du temps des grecs.

Érasme souligne l'importance des bouffons auprès des rois dans Éloge de la folie.

A l'époque les bouffons suivaient une réelle formation, c'était un métier qui s'apprenait.

Par analogies les bouffons modernes sont, de nos jours, par exemple, les Guignols de l'Info et Stéphane Guillon.

Pour de plus amples renseignement lisez l'article suivant sur Wikipédia.

 

18:53 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : humour, société

13/10/2009

Je pisse des lames de rasoir

 

Un patient, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, est dans ma salle d'attent, il m'intrigue de part son physique et son comportement par trop réservé.

Son tour venant il me dit : "Je pisse des lames de rasoir, je dois avoir une cystite".

Moi de lui demander : " avez-vous de la fièvre ?

- Oui, un peu.

- Avez-vous des courbatures ?

- Pas vraiment, mais j'ai un peu mal au bas du dos.

- Avez-vous du mal à uriner ?

- Un peu, mais comment savez vous tout cela ?

- Vous avez une prostatite, car une cystite chez l'homme est une prostatite.

Je lui donne un antibiotique en une seule prise (TAVANIC*), pour cinq jours, le temps de recevoir les résultats d'analyses.

Je lui prescrit donc une analyse de sang avec VS CRP qui sont aumetées en cas d'infection NFS qui devrat montrer une augmentation des globules blancs et une analyse d'urine à la recherche de la petite bébette qui ronge vraissemblablement sa prostate.

Il reviens trois jours plus tard avec ses résultats : la VS est au plafond la CRP aussi et la bébette est un echérichia coli.

Je lui renouvelle sa prescription de TAVANIC* pour trois semaines.

Mais là ou sa cloche, c'est qu'il m'avoue que ce n'est pas la première fois qu'il a ce type de pathologie, et qu'une fois, on lui a même enfoncé un tube dans la verge.

Dubitatif, je me pose la question de savoir si ce n'est pas lui qui ne s'enfonçait pas lui même des trucs dans l'urèthre...

Son histoire me fis songer à ce cher Baron de Münchausen et son syndrome de Münchausen.

Mais je vois le mal partout...

En fin de consultation

Cela fait déjà plusieurs fois qu’il vient me voir pour des douleurs au cou.

Cela fait plusieurs fois, déjà, que je lui prescris le même traitement

Mais cette fois, il n’est pas seul, il vient avec sa petite copine.

Celle-ci me dit qu’il souffre d’abcès mal placés. Il a déjà consulté un dermatologue libéral qui ,à cause de sa CMU, ne l’a pas vraiment écouté.

Après avoir pris le temps de l’écoute, je lui rédige une lettre pour une consultation auprès d’un praticien hospitalier dans un service de dermatologie du CHU de la grande ville.

J’aurais pu passer à côté du point principal de la consultation, ce pour quoi ils étaient venus, car dans un premier temps, outre son problème de cou, il m’avait demandé e lui prescrire une pommade pour ses kystes sébacés.

La fin de consultation réserve parfois des surprises.

En partant sa copine me remercie pour mon écoute, c’est la moindre des choses.

12/10/2009

Twitter : Mode d'emploi

 

Un exemple ICI, où l'on se pose la question de savoir si Twitter peut être le cinquième pouvoir.

Référence : et

20:17 Publié dans Internet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : internet, société

Ton médecin tu respecteras

Purpura pétéchial : http://fr.wikipedia.org/

 

Un patient, que je connais de longue date, me téléphone en pleine consultation, il est chef de cuisine : « Vous terminez quand ? Je peux venir à la fin de votre consultation ? »

Naturellement IL arrive en retard.

IL consulte car IL a vu apparaître quelque chose sur son pied et cela fait… 10 jours.

Il me sort une boite de médicament que je ne lui ai jamais prescrite, de l’ALPRAZOLAM.

- « C’est mon Psychiatre qui me l’a prescrit ».

- « Pourquoi ? »

- « Pour mes attaques de panique ».

- « Mais on donne des anti dépresseurs sérotoninergiques »…

- « Je ne vous avait pas indiqué un Psy ? »

- « Si, mais c’était pas facile pour se garer ».

J’oubliais de vous dire aussi, pendant votre absence j’ai appelé SOS Médecin pour mon épaule, il m’a pris la tension et m’a dis d’aller voir mon cardiologue, j’ai donc pris rendez vous avec le Dr X (mon cardiologue) qui m’a prescris une prise de sang et, demain, je passe un épreuve d’effort.

Moi qui tordais déjà le nez, je me le retors grave, j’en ai mal encore.

Après ces émotions, je regarde donc son éruption, elle est formée d’un piqueté rouge ne disparaissant pas à la pression (signe de la vitropression), c’est un purpura pétéchial.

- « Vous ne pensez pas que ce pourrait être ce médicament ? »

- « Je ne pense pas, mais il faut consulter un dermatologue, je vous fait une lettre ».

- « Et l’ALPRAZOLAM qu’es ce que j’en fais ? »

- « Voyez avec votre Psychiatre ».

Je ne peux plus ouvrir la bouche

 

C'est ce que me dis cette jeune patiente à peine entrée dans mon cabinet médical.

"Cela a commencé hier et ça va en s'aggravant".

A l'examen, effectivement, elle ne peut ouvrir la bouche : c'est un trismus !

Elle est à jour de son vaccin antitétanique, ce n'est pas un tétanos, elle n'a pas mal de gorge, ce n'est pas, non plus, un phlegmon péri amygdalien, mais il lui reste une dent de sagesse au niveau mandibulaire droit.

Bingo : c'est une complication de sa dent de sagesse !

Je l'adresse aux urgence où elle sera adressée en stomatologie pour une avlution.