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27/02/2013

Monsieur et Madame demi-dose


J’ai depuis quelque mois un couple de patients, un couple que j’appelle Monsieur et Madame demi-dose. C’est Madame qui porte la culotte. Depuis deux à trois mois, Madame demi-dose a diminuée par deux les doses de son copain, Monsieur Demi-dose pour deux médicaments (d’où le surnom demi-dose).

DEPAKOTE* et EFFEXOR*, deux médicaments pour traiter une rechute dépressive. Monsieur, à la chance (enfin, presque) de tomber sur une maitresse femme qui le manage comme un bébé ; d’ailleurs, elle lui dit toujours : « hein mon bébé ».

Dernièrement, madame demi-dose a décidée de diminuer les doses de ces deux médicaments, brutalement, par deux ; une seule prise le matin en lieu et place d’une dose matin et soir.

Trois possibilités s’offrent au couple demi -dose :

 - La première : me quitter, ma fois, me concernant, ce ne serait pas si mal que cela
 - La deuxième : me dire que le couple demi-dose est revenu à l’ancienne posologie et ne pas le faire
 - La troisième : me dire que le couple demi dose est revenu à l’ancienne posologie et le faire, mais le doute risque de subsister.

Ah ! ces médecins qui ne font pas confiance en leurs patients.

21/02/2013

Le mathématicien, la tablette et le médecin



Il n'y a pas si longtemps de cela je reçois un coup de téléphone, en anglais, d'un patient souhaitant une consultation, de préférence avec un médecin parlant anglais. Avec "my English Baragoin", je lui répondis que, s'il ne trouvait pas mieux ailleurs, cela pourrait se faire.

Il vint me voir avec une superbe tablette, c'est pour la traduction, pas facile quand même, mon anglais parlé est limité, très limité, je comprends à peu près, mais pour ce qui est de m'exprimer, c'est "rather limited", je suis bien meilleur pour lire l'anglais, informatique oblige.

C'était un chercheur en mathématique d'origine étrangère venu travailler, en France, dans un labo de la Fac de science de Grandville.

Grâce à sa tablette il arriva à me dire que disons, au niveau de la bagatelle, il avait tendance à partir plutôt vite, surtout si la nana était plutôt canon.

Il voulait une pommade anesthésiante, pensant qu'avec cette méthode artisanale, il pourrait retarder le machin.

J’eus beau lui expliquer que les ISRS avaient une action intéressante dans cette indication (notamment en citant l'exemple de la DAPOXETINE).

Il ne voulut rien savoir, et repartit avec sa pommade EMLA*, pour anesthésier le bidule.

Le patient à toujours raison, enfin, dans une certaine mesure, quand même.

Cette petite anecdote me fait songer à une autre, qui m'était arrivée il y a bien longtemps, à la brillante époque ou il n'y avait, comme antidépresseur avec une très bonne efficacité mais une tolérance moyenne, l'ANAFRANIL*. Un patient sortait de sa dépression avec 100 mg d'ANAFRANIL* (dose correcte efficace) , ce patient me dis, en rapport avec les effets secondaires : "si ça continue, je vais pouvoir jouer dans des films X".

20/02/2013

Apple attaqué par des cyberpirates





certains ordinateurs portables d'Apple ont fait l'objet d'une attaque informatique virale, mais, il semblerait, sans perte de données.

Voila que, maintenant, le système d'exploitation d'Apple, Mac OS est victime des Hackers.

Il faut dire qu'avec le succès retentissant de l'i Phone et de l'i Pad, cela devenait tentant de s'attaquer à Apple, la firme de Cupertino.

Aucun système d'exploitation n'est à l'abri d'attaque virale, quand sa pénétration du marché devient conséquente ; c'est la rançon du succès. Cela guète, aussi, le Système d'Exploitation Linux, quand celui-ci prendra de l'importance, mais la réactivité de cet OS est très rapide, plus que Windows et Apple, à cause de son mode de conception des Logiciels Libres (mode participatif dans la gestion du code).


Référence : 20 Minutes.

19/02/2013

Une patiente à la vie tourmentée




Je suis soumis à une saison migratrice. Je vois de nouveaux patients en fonction des mutation des patients militaire. La petite famille est bien obligée de suivre. Parfois ce n'est p    as facile, pour le conjoint de trouver un travail.

Les mutations ont lieu tous les deux à trois ans. Je vois, donc, au gré de ces mutations, de nouveaux patients.

Mon cabinet médical est situé juste en face d'une grande résidence très agréable et a visage humain réservée aux militaire. Heureusement pour eux, Ils sont très bien logés. Il faut bien avoir quelques avantages dans ce métier un peu particulier.

Une patiente de 40 ans, dont le mari est militaire, atterrit donc dans ma salle d'attente (son mari est parachutiste, enfin, l'était, l'âge passant...). Elle se plaint d'oppression thoracique et de douleurs abdominales. A l'examen, une grande balafre adorne le flanc gauche : "j'ai été opéré d'un cancer du rein, il y a quatre ans".

Déjà, ça, c'est pas commun.

L'examen clinique est strictement normal. Son histoire d'oppression et de douleur me fait plutôt penser à quelque chose de l'ordre du Psy, je sais, oui, encore...

A la question sur d'éventuels soucis : "oui, je suis en formation pour être Aide Soignante" et puis il faut prendre ses repères. En outre, je bois pas mal, du punch (mon mari est antillais).

Me référant à son cancer du rein, je lui demande si elle n'a pas eu d'autres stress dans sa vie.

J'ai eu une adolescence troublée, cela n'allait pas avec ma mère. Je me suis scarifiée, je sniflait de "l'eau écarlate". Et puis cerise sur le gâteau elle lâcha le morceau : J'ai été violée à l'âge de 17 ans.

J'ai rarement vu un patient avec une vie aussi mouvementée. Comme elle le dit elle même, si je mourrais maintenant, je pourrais dire que j'ai eu une vie bien remplie.

A un interrogatoire plus poussé elle me confie qu'elle est fatiguée et qu'elle n'a goût à rien. Cela se précise. Elle décompense un Trouble de Stress Post Traumatique en Etat Dépressif Majeur, et elle traite tout cela avec des rasades de punch, sans modération.

J'oubliais, son couple est un couple recomposé. Elle a eu un enfant avec chaque homme important de sa vie, les deux sont des gens de couleur.

Son violeur était un...

Blanc.

16/02/2013

Deux antivirus gratuit performants : Avast Free Antivirus et Microsoft Security Essentials

 


Dans le N° 193 (Mars 2013) de la revue d’Informatique « Micro Pratique »*, est abordé : «Le classement des solutions antivirus ».

Il est à juste titre conseillé de ne pas se balader sur Internet sans protection, outre le Firewall (celui de Windows, depuis XP est pleinement efficace), la revue cible, entre autre, son choix sur deux antivirus gratuits :

En effet, Il n’est pas du tout conseillé de se rendre sur Internet sans antivirus, pour les PC tournant sous Windows, les ordis tournant sous Mac OS et, surtout, sous Linux, ne sont, pratiquement, pas touchés par les virus, pour la bonne et simple raison que Windows représente 89 % des parts de marché des Systèmes d’Exploitation, alors que Mac Os ne représente que 10 % des parts de marché et, Linux, seulement… 1 %.

Un Hacker ne va pas perdre son temps sur un Système d’Exploitation peu représentatif.

Vous avez dans cet article deux antivirus gratuits de choix :

 - Avast Free Antivirus
 - Microsoft Security Essentials

Avast est peut être légèrement plus efficace, mais M.S.E. consomme moins de mémoire.

Mais, surtout, restez couverts !


                    Crédit Photo : http://www.kamisama.fr/

 

*Site Web : http://www.micropratique.fr/site/accueil.html

13/02/2013

Sodas, Hypertriglicéridémie et Pancréatite



Dans un pays lointain, une femme a eu de gros problèmes de santé* (elle en est morte), car elle buvait, depuis plusieurs années, un soda très sucrés (20 morceaux de sucre par litre).

Cela me rappelle une histoire de chasse, qui m'a été rapportée:

Il y a quelques années, une biologiste d'une Clinique bien connue à Grandville, a fait le tour de la clinique avec un tube a essai, en demandant au personnel spectateurs, ce que cela pouvait bien être.

Toutes les personnes répondaient immédiatement... du lait.

Eh bien non répondait-elle, c'est du sang !

mais avec.. plus de 10 g de Triglycérides !

A ce taux là on risque une pancréatite aigue**.

La couleur du sang n'était pas rouge mais blanche grâce à l'effet Tyndall***, dû a la dispersion de la lumière incidente sur les molécules de Triglycérides en excès.

Le patient était un maçon, qui travaillait en plein été (en plein cagnard comme on dit par chez nous). Naturellement, dans un cas comme cela, il faut s'hydrater. Pour s'hydrater, ce patient avait consommé, dans la journée,... cinq bouteilles d'un litre et demi de soda, soit sept litre et demi, un peu la quantité d'eau que boivent les coureurs du tour de France en une étape (minimum 10 litres).

L'excès en tout est un défaut (proverbe de Jean Hardouin, Sentences et proverbes - 1683).

 

*Référence 1 - http://www.20minutes.fr/societe/1099625-nouvelle-zelande-mort-femme-liee-a-consommation-excessive-coca-cola#xtor=EPR-159-[morning]-20130213-[article_societe]-756671463@3-

**Référence 2 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Pancr%C3%A9atite_aigu%C3%AB

**Référence 2 - http://www.em-consulte.com/article/197149/hypertriglyceridemiec-le-risque-de-pancreatite-aig

***Référence 3 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Tyndall





*http://www.20minutes.fr/societe/1099625-nouvelle-zelande-mort-femme-liee-a-consommation-excessive-coca-cola#xtor=EPR-159-[morning]-20130213-[article_societe]-756671463@3-

12/02/2013

Médecines douces et Chirurgie dure

Voila la Médecine comme je la conçois.
Source : http://www.humour.fr/media/images/14300/14266/14266.jpg




Une patiente reviens d’une station de ski réputée, dont je tairai le nom, car il lui avait été diagnostiqué une cholécystite, que confirmait l’écho, avec des calculs dans la vésicule mais, surtout, une paroi de la vésicule épaissie, en général, ça craint.

Le médecin de la station lui donne un traitement antibiotique, avec un antalgique associé, pour qu’elle puisse terminer son séjour à la neige.

La douleur augmenta progressivement, si bien que quand je la vis au cabinet, celle-ci était devenue dans l’ordre du difficilement tolérable.

Je la dirigeais illico vers ma clinique préférée dans le mou (chirurgie viscérale par opposition au dur, chirurgie orthopédique).

Lors de son arrivée aux urgences, elle fut, de suite, adressé à un chirurgien, qui à la cœlioscopie, non seulement vit la cholécystite, mais découvrit, aussi, une péritonite.

Des erreurs, j’en ai fait, moi aussi.

Mais, je trouve que cette histoire peut illustrer, éventuellement, le conflit entre les pendants des médecines dites « douces » avec les pendants des médecines « dures ».

Quand il n’y a pas de pathologie, ça marche très bien ! Les médecines douces jouent sur l’effet placébo.

Mais, comme dans ce cas, les médecines douces ne peuvent rien y faire, et sont, même, parfois dangereuses,  en faisant perdre du temps au patient.

En terme juridique cette perte de temps est qualifié par le terme de « perte de chance ».

10/02/2013

Un peu avant la Saint Valentin : Les Amours Ancillaires

Un peu en avance sur la Saint Valentin (attention, c'est bientôt, le 14 Février), voici un air qui illustre bien cette fête.


Les Amours ancillaires ont trait avec des relations galantes ayant pour objet des servantes.

Source : http://www.cnrtl.fr/definition/Ancillaire

Exemple en chanson :

"Papa viens d'épouser la bonne"


 - Chantée par Dani en 1968 http://fr.wikipedia.org/wiki/Dani_%28artiste%29




 - Chantée par Georges Milton en 1935 http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Milton

Les médicaments génériques : quelques vérités



Ce texte est plus que très largement inspiré, c'est un condensé des deux articles de Wikipédia aux requêtes sur Google avec une requète sur les deux mots clé : Génériques et Bioéquivalence.

On peut dire que cet article est un article générique ;-).



Médicaments génériques :

Un médicament générique est un médicament identique ou une marque (appelé médicament princeps), mais produit et vendu sous sa dénomination commune internationale (DCI, nom chimique de la substance). Ces médicaments génériques sont produits après expiration du brevet.

Pour obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM), un médicament générique ne nécessite qu'un test de bioéquivalence. Schématiquement l'efficacité thérapeutique qui doit être comprise dans une fourchette de 80 % - 125 % par rapport à celle du médicament original. Un générique peut avoir une biodisponibilité absorption) de moins 20 % à plus 25 % par rapport au médicament princeps. Cela veut aussi dire qu'entre deux génériques de marques différentes la biodisponibilité peut varier de 54 %.

La part de marché des médicaments génériques est de plus en plus importante car encouragées par les politiques de réduction des coûts de santé. Les médicaments génériques coûtent, en effet ,en moyenne, de 20 à 30 % moins cher que les spécialités de marque (les princeps).
Aux États-Unis, les génériques représentent, en 2010, plus de 60 % des parts de marché.

En France, les médicaments génériques sont en progression modérée, ne représentant que 25,2 % du marché en 2005 contre 13,7 % en 1999. Ce taux est faible en comparaison à d'autres pays.


Bioéquivalence :

Deux principes actifs sont dits bioéquivalents lorsque, administrés à la même concentration, ils engendrent les mêmes effets thérapeutiques.

Il semble que la substitution princeps/générique soit un facteur de diminution  de l'efficacité médicamenteuse, particulièrement pour l'acide valproïque et la lamotrigine (deux médicaments utilisés, en Neurologie, dans l'Epilepsie et en Psychiatrie dans le traitement des Troubles Bipolaires). Dans le cas de la lamotrigine, on dénombre entre 20 et 40 notifications d'événements graves, dans le traitement de la maladie épileptique pour 100 000 patients-années sur la même période pour le produit de marque, contre 191,1 pour le générique.

Pour être bioéquivalent, on doit retrouver dans l'organisme qui reçoit le médicament générique une quantité de substance active similaire à celle retrouvée avec le médicament de marque, avec un intervalle d'acceptation de 80 à 125 %.


Fabrication des médicaments génériques :

Nombres de sociétés ont délocalisés la fabrication des médicaments génériques dans les pays émergents (Chine, Inde, Pays de l'Est).


Le cas des personnes âgées :

Les excipients n'ont pas les mêmesla présentation présentation, la forme et la couleur (c'est ce que l'on appelle la forme galénique). Ceci pourrait engendrer des erreurs bien que les pharmacien écrivent le nom princeps sur la boite du générique.




Références :

Génériques : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dicament_g%C3%A9n%C3%...
Bioéquivalence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bio%C3%A9quivalence

07/02/2013

A propos des compléments alimentaires

 

Une patiente la cinquantaine, pimpante, assidue des « cures de rajeunissements » et que je connais, déjà, depuis pas mal de temps pour un Etat Dépressif Majeur, suite, entre autre au divorce de son fils unique (elle-même a connue les joies du divorce, et surtout ce que ça coûte).

Cette patiente vient pour un bilan qui était programmé, mais, aussi, pour contrôler l’efficacité de son traitement antidépresseur, car elle a déjà fait plusieurs rechute, on en est là a un traitement de longue durée.

Bien évidemment, dans ce bilan je demande le dosage de la « TSH de 3° génération » qui permet d’avoir une idée sur la fonction thyroïdienne, or, on sait qu’une hypothyroïdie peut entrainer un état dépressif.

Bingo, elle revient avec un taux révélant une hypothyroïdie.

Je l’adresse, illico, dans le service d’endocrinologie de l’hôpital de Grandville.

Je fus très surpris de la réponse, je tombais des nues, comme quoi les patients ne disent pas tout à leur médecin.

En fait, l’explication était toute simple, pour maigrir, elle avait pris, comme « complément alimentaire », des gélules d’algues et ceci tout les jours, et ce, pendant « plusieurs » mois. Les algues sont riches en iode. Elle s’était donc saturé, en iode, sa thyroïde, d’où son hypothyroïdie.


Quelques réflexions farfelues que m’inspire cette « histoire de chasse » :

1°) Comme quoi, même les compléments alimentaires peuvent avoir des effets secondaires.

2°) Ou comment se rendre malade quand on est en bonne santé.

3°) La cinquantaine est un cap difficile à franchir, tant pour les hommes que pour les femmes.

4°) La patte de lapin, c’est quand même moins dangereux.

05/02/2013

Confraternité




Il n’y a rien de plus irritant pour un Médecin Généraliste que le non respect de la confraternité.

Un exemple :

J’ai l’habitude d’adresser mes patients diabétique à l’Hôpital de Grandville dans le service de diabétologie et d'endocrinologie. Car en ville vous envoyez le patient et vous ne le revoyez plus (bonjour la confraternité).

Mais là n’est pas le propos.

J’adressais au Patron du service, et plus le temps passait moins il passait de temps en consultation, si bien que deux de mes patients allèrent- voir dans une clinique, car ils ne supportaient plus cette situation.

Eh bien, je n’ai pas été déçu !

Je n’ai reçu aucun courrier je renouvelle, certes les ordonnances, mais je n’ai pas de justificatif, cela peut, éventuellement poser problème au niveau médico-légal s’il ya un « «accident ».

Depuis, j’ai changé mon fusil d’épaule, j’envoie toujours à l’hôpital, mais à un P.H. (Praticien Hospitalier) qui prend plus de temps et, en plus, j’ai mon courrier, ainsi…

Tout le monde est content.

02/02/2013

Le vaccin faillit être fait à l’arrache




¼ heure avant la fin de la consultation, un patient débarque au cabinet, j’allais m’appétais à partir, c’était une soirée calme, j’avais terminé dans ma tête. D’ailleurs, ce soir là, cela tombait bien, car je devais aller faire des courses au Super Market.

Donc, je m’appétais à partir, quand, Ding Dong, ou plutôt Buzzz : la sonnette.

Le patient arrive : « C’est pour un vaccin ».

Habituellement, dans ce cas, quand le patient arrive en début de consultation, je fais l’ordonnance et le patient reviens se faire vacciner, bien sûr je ne facture qu’une consultation ; bien que, le choix du vaccin ou de la date soit, parfois, un véritable casse tête digne d’une vrai consultation, mais, bon, cela fait partie du mauvais fonctionnement du métier.

« Parfois, l’ordonnance de l’aiguille est plus compliqué que la piqûre elle-même. » (Aphorisme Chinois millénaire concernant la cul puncture). Traduction : « Parfois, l’ordonnance du vaccin est plus compliqué que le vaccin lui-même. »

Le patient avait dans la tête qu’un quart d’heure avant la fin de la consultation, je pourrais attendre qu’il revienne dans ½ heure pour lui faire son vaccin à l'arrache. Eh bien non, ma « gentillesse » a, parfois, ses limites.

Moi de lui dire, vous reviendrais lundi.

 - Je ne peux pas je termine tard le travail.
 - Vous n’avais pas un autre jour ?
 - Si mercredi matin.
 - Eh bien, c’est parfait, à mercredi.

Ouf, je me suis sorti de cette situation avec un non affirmatif comme on dit en comportementalisme*.

Et… je pourrais manger avec ma mie, ce soir, le frigo… était vide !


*http://sites.rapidus.net/gdubucj/lectures/resume_28.htm

 

La pensée du jour : "penser d'abord à soi tout en tenant comte des autres. "

01/02/2013

Une drôle de consultation




On sonne.

Je fais un drôle de métier.

En effet,  j’ai ce privilège de faire un métier, ou l’on sonne et j’arrive comme un maître d’hôtel, ou plutôt comme un larbin.

La suite penche plutôt comme la seconde formulation.

On sonne, je vais vers la salle d’attente, c’était, le soir, en toute fin de consultation, je me préparait juste à partir.

Une femme avec son fils de 17 ans entre téléphone portable vissé à l’oreille et me dis, je suis à vous dans 5 minutes, prenez mon fils dans le bureau en attendant.

La consultation concernait le gamin. Samedi dernier, ils avaient appelé SOS Médecin, car il avait mal de gorge, mais surtout mal à l’oreille droite. Et voilà que je te mette un antibio pour la gorge, un corticoïde pout la gorge et l’oreille et, cerise sur le gâteau, un antibio local pour cette malheureuse oreille.

Je lui pose plusieurs questions qui sont un peu évasives, parfois totalement contradictoires.

Au bout de cinq minutes, la mère rentre dan le bureau, sans frapper. Cela tombait bien, cela faisait une minutes que j’avais fini mon « interrogatoire » peu fructueux, je meublais, heureusement peu de temps, la conversation.

Je passais donc à l’examen clinique, rien à la gorge, par contre, de l’oreille ne suintait une sorte de liquide verdâtre, ou l’examen otoscopique était totalement impossible a pratiquer.

La soluce, direction la case ORL.

La politesse, de nos jours, je vous le dis ma bonne dame, la politesse, de nos jours, se perd de façon inquiétante.

Il y a, aussi, des coups de pieds au cul qui se perdent… !

Pas d'activation du pavé numérique au démarrage (Boot) de Windows

Le pavé numérique concerne les touches à l'extrème droite du clavier (les chiffres).



J’ai donc, une fois de plus, installé Windows XP, car sur mon Ordi, je ne peux plus installer Windows 7, allez donc savoir pourquoi, en effet, je n’ai plus et ne peut créer la fameuse partition de 100 Mo* appelée du joli nom de partition du système EFI. Cette partition remplace le MBR qui a, proprement et simplement, disparu  sous Windows 7.

http://windows.microsoft.com/fr-FR/windows7/What-are-syst...
http://windows.microsoft.com/fr-FR/windows7/Create-a-boot...
http://windows.microsoft.com/fr-FR/windows7/Can-I-reparti...

Mais ceci ne concerne pas le sujet de ce petit post.

En réinstallant Windows XP je n’avais plus accès au pavé numérique, au démarrage de Windows. Il fallait, chaque fois, à chaque démarrage de Windows, que j’appuie sur la touche Verr. Num, ce qui commençait, passablement, à m’énerver.

J’ai  trouvé la soluce ICI :

http://blogmotion.fr/systeme/activer-le-pave-numerique-au...

Il est possible d’activer le pavé numérique au démarrage de Windows :
1.    Ouvrez l'éditeur de la base des registres (démarrer > exécuter > regedit)
2.    Rendez vous à la clé HKEY_USERS/.DEFAULT/Control Panel/Keyboard
3.  Double cliquez sur la valeur InitialKeyboardIndicators puis saisissez 2 pour activer le pavé numérique au démarrage pour tous les utilisateurs (0 pour le désactiver) :

Et ça marche !

Voili Voilà.