15/01/2013
Le Poulet
Ames sensibles s'abstenir, sautez la première ligne.
J'ai connu le temps ou le poulet n'était pas vidé. Même celui où on le tuait vider de son sang pour faire la sanquette, le plumer et le vider.
J'ai, donc, connu le temps ou l'on se vidait le poulet soi même. Je l'ai fait, personnellement, et sans dégoût.
Quand j'étais bambins Je pouvais jouer avec les tendons des pattes qui se recroquevillaient, puis, plus tard, je les passait au feu, dieu que cela sentait bon, tout cela pour les mettre dans une soupe, les pattes ainsi préparées étaient un pur régal.
En vidant le poulet on récupérait le foie la rate le gésier et... le cœur. Le plus difficile consistait en ne pas crever la vésicule biliaire qui adhérait bien au foie.
La récompense : manger le foie le rate le gésier et le cœur, revenus à la poêle.
De nos jours, le poulet vidé et effilé n'a plus de rate de foie de gésier, exit le cœur, aussi.
Un de mes derniers plaisir était de manger les poumons. Dans mon dernier poulet, ils avaient réussi a aspirer les poumons. Tout cela pour faire des croquettes.
Il ne me reste plus, quand je cure la carcasse, un de mes plaisirs favoris, que les reins, mais pour combien de temps encore...
Par contre, ils laissent, toujours, un morceau de graisse, ce qui rajoute du poids.
Qu'elle époque épique !*
* "Yolaine de la Bigne, journaliste de presse écrite et de radio depuis plus de vingt ans, se fait connaître avec ses chroniques sur France Info (« Quelle époque épique ! ») de 1988 à 2001, où elle suit les tendances de société."
Source : http://editions.flammarion.com/Peoples_Detail.cfm?ID=1476...
A ce propos, un vidéo pleine d'anecdotes sur la restauration par...
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14/12/2012
L’Hymne national de la Grande Bretagne et sa petite histoire
Instruments chirurgicaux utilisés par Charles-François Félix pour opérer la fistule anale de louis XIV
Pour rester dans l’atmosphère de l’article précédant, et surtout des derniers commentaires, je vous propose un petit divertissement historico-médico-musico-royal.
Le 18 novembre 1686, au matin, Charles-François Félix opère le Roi Soleil de sa fistule anale après s'être fait la main sur des malades des hospices parisiens.
Il doit ré intervenir plusieurs fois au mois de décembre, et jusqu'en janvier 1687, avant que le roi ne commence à se remettre des différentes interventions.
A cette occasion, et pour soutenir la difficile épreuve que traverse le roi, Madame de Brinon, religieuse supérieure et co-fondatrice de l'établissement "la Maison royale de Saint-Louis", située à Saint-Cyr, a écrit un petit motet que le surintendant de la musique Jean-Baptiste Lully a fort obligeamment mis en musique.
En 1714, le compositeur allemand Georg Friedrich Haendel est en voyage à Paris. Tandis qu'il visite la Maison royale de Saint-Louis, il obtient la permission de recopier l'air et les paroles de la chanson qui fut écrite et mise en musique presque 30 ans plutôt.
Haëndel traduit les paroles, et offre l'oeuvre au roi Georges Ier en s'en appropriant la paternité.
Ainsi est né, de la fistule anale du Roi Louis XIV, l'Hymne de la Grande Bretagne : "God save the King".
Sources :
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09/11/2012
Site Internet de Photographies Vintages (photographies anciennes)
Il y a quelques temps déjà, j’ai dégoté de derrière les fagots (enfin Internet plutôt), un site de photos (surtout de photos) et de quelques gifs animés vintages (anciennes).
Un exemple de cette URL*:
Jack Nicholson at home in Los Angeles, 1969.
Ce site est absolument fabuleux en richesse et en diversité.
Il montre, en outre, la vie quotidienne des générations antérieures, surtout des années 50, mais, aussi, des années 10 aux années 90.
Bonne découverte sur ce site :
http://vintagepics.centerblog.net/
Nota Bene :
* Le sigle URL (de l'anglais Uniform Resource Locator, littéralement « localisateur uniforme de ressource »), auquel se substitue informellement le terme adresse web, désigne une chaîne de caractères utilisée pour adresser les ressources du World Wide Web : document HTML, image, son, forum Usenet, boîte aux lettres électronique, entre autres. Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Uniform_Resource_Locator.
* Un fichier avec l’extension gif (Graphics Interchange Format) (littéralement « format d'échange d'images »), est un format d'image numérique. Les fichier gifs animés, comme le nom l’indique permet de voir des images animés. http://fr.wikipedia.org/wiki/Graphics_Interchange_Format.
Exemple :
Vie domestique
09:05 Publié dans Anecdote, Art, Histoire, Informatique, Internet, Le site du jour, Mots, Photographie, Potins, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
27/10/2012
L’automne est là, les marronniers aussi : A propos de l'heure d'hiver
Un marronnier, en terme journalistique est un évènement qui revient périodiquement, annuellement, le plus souvent.
Nous sommes, ici, en présence d’un gros marronnier bi annuel. Le changement d’heure, dans ce cas on et gâté, car il revient donc deux fois par an, comme les équinoxes et les solstices (d’hiver et d’été) On est gâté, car, il ya l’heure d’été et l’heure d’hiver*.
Le marronnier permet, aussi de meubler dans un journal, voire de délayer, pour remplir de l’espace, dans le journal, ou quand on est à cors d’articles beaucoup plus important, cela permet, ainsi, facilement de boucler le journal facilement
Voici un article que j’ai pondu il ya quelques temps : sur le changement d’heure, une vaste bêtise devant l’éternel. Merci Monsieur Benjamin Franklin (l’inventeur du Paratonnerre, et ambassadeur en Europe).
Voici mon article, voilà, je n’ai plus rien à faire, place au marronnier qui date du… 27/10/2007 (déjà !).
L'histoire de l'heure d'été/hiver
« Cette idée de l'heure d'été/hiver, date de 1784. Elle est de Benjamin Franklin et exposée de manière un peu fantaisiste sous forme de lettre envoyée par Franklin au Journal de Paris qui la publie le 26 avril 1784.
Il commence en décrivant la démonstration à laquelle il avait assisté la veille d'une nouvelle lampe à huile. Il relate la discussion qui s'en était suivie à propos du rapport huile consommée/lumière produite.
Le sujet en tête, il entre chez lui et s'endort vers 3-4 heures du matin. Un bruit le réveille vers 6 heures et il s'étonne d'une grande clarté dans sa chambre. Il pense d'abord à ces fameuses lampes éclairant sa chambre mais constate, en fait, que ce sont les rayons du Soleil levant qui pénètrent dans la pièce. La lecture d'un almanach lui confirme que le Soleil se lèvera encore de plus en plus tôt jusqu'à fin juin.
"Cet événement me fit penser à des choses plus importantes et plus sérieuses. Si je n'avais pas été éveillé si tôt le matin, j'aurais dormi six heures de plus à la lumière du Soleil, et, par contre, aurait passé six heures la nuit suivante à la lumière des chandelles."
Et il poursuit : " En partant du principe qu'il y a 100 000 familles à Paris et que ces familles consomment la nuit 1/2 livre de bougies et chandelles par jour... En estimant de 6 à 8 heures la durée moyenne entre l'heure de lever du soleil et la nôtre... il y a donc 7 heures par nuit pendant lesquelles nous brûlons des bougies, on en arrive au décompte suivant :
En six mois entre le 20 mars et le 20 septembre, il y a 183 nuits. 7 heures par nuit d'utilisation de bougie. La multiplication donne 1 281 heures. Ces 1 281 heures multipliées par 100 000 donnent 128 100 000.
Chaque bougie exige 1/2 livre de suif et de cire, soit un total de 64.050.000 livres. À un prix de trente sols par livre de suif et de cire on en arrive à 96.075.000 tournois de livre." Euh... un tournoi de livre, c'est combien d'euros ?
Bref, Franklin conclut par "...une immense somme que la ville de Paris pourrait sauver chaque année !"
Cependant, tout le monde n'est pas d'accord avec cette idée lumineuse. Une association contre l'heure d'été s'est formée et Eléonore Gabarain est présidente de l'Association française contre l'heure d'été double, elle a succédée a son créateur, le professeur Boris Sandler, professeur de pédiatrie qui avait noté des troubles chez ses petits patients lors du passage à l'heure d'été.
Un rapport du Sénat dit en conclusion : "Il ressort de l'ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l'heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations. En conséquence, la logique conduit à souhaiter l'abandon de ce dispositif artificiel et de revenir à un déroulement plus naturel du temps."
Pour la petite histoire, les parents de Benjamin Franklin tenaient un magasin d'artisan en bougies et savons, il n'y a qu'un pas pour penser que Benjamin Franklin nous fait économiser des bouts de chandelles. »
Dans le cas de l’heure d’été, c’est l’hiver qui frappe à notre porte (un beau marronnier, de… 1969). Un marron glacé, en cette période préhivernale.
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24/10/2012
La rue de Grandville a bien changée depuis quelques années
Dans la rue de Grandville, où j’habite, un phénomène étrange s’y déroule, depuis un couple d’années.
La rue de Grandville n’est plus sûre.
Ma rue est envahie, périodiquement, par des charognards, des vautours qui tournent autour des personnes âgées, en attendant qu’elles veuillent bien crever.
Il faut dire que la rue commence, depuis un couple d’années, à se rajeunir progressivement, du fait, justement, de la mort de quelques habitants âgés.
Il faut dire que les vieux crèvent les uns après les autres, parfois, certains font de la résitance, mais, in fine, il y passent tous, avec plus ou moins d’attente.
L’autre jour, un de ces vautour me vola dans les plumes (ou plutôt, plus exactement, dans les poils).
C’était un Agent Immobilier qui prospectait pour savoir quelles étaient les maisons où des vieux allaient crever.
Il y a toujours eu des vautours, mais, autrefois ils le cachaient sous un vernis éducationnel, si le résultat était le même, la bonne éducation faisait, un peu mieux supporter cette démarche de prospection qui était, me semble t-il, un peu moins prospectrice, plus discrète et un peu plus respectueuse de l'humain, quoi que.
Les Agents Immobiliers, de nos jours, sont, avant tout, des commerciaux sans foi ni loi.
Les Agents Immobiliers sont des charognards, des vautours, sauf à de rares exceptions près.
A mon avis, un grand nombre de Notaires sont eux aussi, des vautours
De nos jours, les rues de Granville, ne sont plus sûres.
08:55 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
18/10/2012
Ce mois-ci, on purge les enfants
Toujours la même infirmière, l’héroïne redoutable de l’épisode : « Mais, vous n’allez pas l’examiner ? »
En ouvrant la porte de la salle d’attente, elle m’attend avec ses deux enfants.
Moi dans ma tête de penser, (ça m’arrive à mes moments perdus), quelle cata va-t-il me tomber dessus, encore.
- Je vous amène le petit car il a une angine.
J’examine le gamin, m'umpf, ouais, bof.
- Je voudrais aussi que vous me prescriviez, pour les deux, de quoi à les purger.
Moi de répondre, avec prudence, on le fait de moins en moins, avec les mesures d’hygiène, la traçabilité et la congélation.
Que n'ais-je pas dit.
Eh bien moi je le fais, et puis je ne congèle jamais, et puis je cuisine, moi. Donnez moi du FLUVERMAL* et puis vous mettez tout sur la même ordonnance, mettez mois en suffisamment du FLUVERMAL* qu’il y en ait pour les deux (oui, comme cela tu ne paiera qu’une consultation au lieu de deux).
Décidemment elle est redoutable.
J’ai du mal à me remettre de ce type de consultation.
Cela arrive que certains patients dépassent les bornes, et là, c’est direct la porte.
Heureusement cela est encore exceptionnel.
Deviendrais-je plus patient ? Les rôles eont inversés, maintenant, c'est moi qui suis patient.
Car ils sont de plus en plus exigeants...
Les bougres.
A titre anecdotique : "On purge bébé" est un vaudeville de Georges Feydeau, représenté pour la première fois le 12 avril 1910 au Théâtre des Nouveautés. Il s'agit d'une pièce en un acte composé de 11 scènes. Source Wikipédia.
21:28 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, Histoire, Histoire de la Médecine, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (14)
22/09/2012
Deux découverte due au hasard et à l’observation, l’ISONIAZIDE* et le VIAGRA*
Clinique Laennec (sanatorium)
La Découverte du premier antidépresseur, est le fait du hasard... Et de l’observation.
L'Iso-Nicotinyl-Hydrazide, INH, ou IZONIAZIDE* a été découvert en 1912.
Quarante ans plus tard, en 1952, on se rend compte de la puissante efficacité de ce médicament contre le bacille tuberculeux, on peut, désormais se battre efficacement contre ce fléau qu’était à l’époque la tuberculose.
La tuberculose est une maladie infectieuse due à une « Mycobactérie » appelée Mycobactérium Tuberculosis, ou bacille de Koch, du nom de son inventeur, l’inventeur allemand Robert Koch, d’où l’abréviation B K ; son génome a été séquencé en 1998. D’ailleurs, la Paléopathologie a démontré, grâce à la technique du PCR (Amplification aléatoire d'ADN polymorphe).que le BK avait muté des momies égyptiens de la dynastie de Toutânkhamon (c'est un exemple) à nos jours.
Dans les sanatoriums, la vie des tuberculeux change radicalement.
Fini les Thoracoplasties,encore appelée Piésithérapie pulmonaire, et les pneumothorax, thérapies très mutilantes, .
Mais la vie change non seulement du point de vue de la maladie tuberculeuse, ou l’efficacité du médicament est spectaculaire, mais...
Un effet secondaire du RIMIFON*, fut, très rapidement identifié. On s’aperçut que les patients sous RIMIFON*, avaient une modification au niveau psychiatrique, ils devenaient euphoriques, bavards, joyeux, communicatifs. Cerise sur le gâteau, les patients dépressifs sortaient miraculeusement de leur dépression. Par contre, les patients atteints de Psychose Maniaco Dépressive, si l’épisode dépressif guérissait, ils finissaient, tous, par grimper au rideau (phase maniaque assurée).
Une autre molécule, proche de l’IZONIAZIDE*, l’IPRONIAZIDE*(MARSILID*) fut moins efficace au niveau de la tuberculose, mais plus active sur la dépression. Le MARSILID* fut le chef de file de la première classe d’antidépresseurs : les IMAO.
Pour la petite histoire, l’anecdote suivante, illustre remarquablement l’aphorisme : « l’histoire est un éternel recommencement ».
En 1992, le SILDENAFIL était, étudié, au départ, comme molécule vasodilatatrice. On l’essaya donc dans les Pathologies Coronariennes, avec des résultats décevants. Par contre, on se rendit compte de sa grande efficacité dans les troubles de l’érection. La première classe des IPDE5 (Inhibiteurs de la Phosphodiestérase de type 5) était découverte : le chef de file étant commercialisé sous le nom de VIAGRA*. Pour la petite histoire, le SILDENAFIL est remboursé dans le traitement de l’HTAP (Hypertension artérielle pulmonaire).
C'est bizarre, cette bouteille de VIAGRA* était pleine il y a deux jours.
Références :
http://splouvier.pagesperso-orange.fr/PSYCHO.htm
21:53 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Médecine, Mots, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
18/08/2012
A propos de l’incendie de la forêt de Lacanau de 2012 : Souvenirs d’enfance Canaulaise, Histoire de Lacanau Océan, de la Forêt Landaise et quelques réflexions sur les incendies de la côte aquitaine
Photographie des allées Ortal- Lacanau-Océan dans les années 1970/1980
Souvenirs d’enfance
Quand j’étais gamin, j’ai passé toutes mes vacances dans une station balnéaire, familiale et totalement inconnue, à l’époque, Lacanau-Océan.
Je faisais, avec mon père, de longues balades en forêt (il avait, par précaution, toujours sur lui, une boussole), il avait, aussi deux vieilles cartes d’état major, avec, au dos, une autre carte avec la mention « CANCELLED », à la fin de la guerre on manquait de papier.
Les pistes cyclables avaient été crées sur les voie ferrées du Decauville, sorte de locomotive qui servait à charrier le bois. Les pare feu avaient des noms mythiques pour moi, par exemple, le garde feu central nouveau , le garde feu central ancien. près de là où je passais mes vacances, un chemin en terre avait été baptisé le muletier, car une mule attelée à une charrette l'empruntait. Bien entendu, moi et mon ami d'enfance montions dans la carriole avec un plaisir indicible.
Je n'oublie pas le cinéma de Lacanau-Océan, le "Familia Ciné" au décor des années 60.
La gare de Lacanau-Océan existait encore et fonctionnait avec sa micheline qui venait de Bordeaux.
Gare de Lacanau-Océan
J’ai connu l’ancienne église : « notre dame des flots »,
Ancienne église de lacanau-Océan "Notre Dame des flots"
Elle était en bois et située sur la dune nord. Elle a été rasée pour être remplacé, vers 1970, par une église à l’architecture d’un hangars.
L’automne arrivant on cueillait des Bidaous, on n’en consommait au maximum une fois par semaine, ce qui était raisonnable, car on sait, maintenant, que consommé en assez grosse quantité, il peut être toxique. On évitant les amanites phalloïdes qui y ressemblaient un peu, des catalans, des cèps de pins (pas trop mauvais tout compte fait).
J’ai même connu l’arrivée du surf à Lacanau, dans les années 60, ramené, à Lacanau, de Biarritz, par Francis Maugard. J’ai même été, avec une autre personne, et mon ami d’enfance, mois aussi, a être un des premier à pratiquer le surf avec un surf qui appartenait à mon ami d’enfance qu’il avait ramené de Biarritz de l’entrepris Barland.
sur la plage et sur les dunes restait quelques vestiges du mur de l'atlantique...
Blockhaus peints sur la plage de Lacanau-Océan dans les années 1970/1980
Des Blockhaus tout en béton et une route en béton (les allemands, en 40, étaient bons en béton) longeait les dunes au nord et au sud de Lacanau-Océan.
En 1970 est arrivé l’hélicoptère de la Protection civile, qui, outre ses missions de sauvetage, le 15 août, lors de la fête de la mer, à la mémoire de marins disparus en mer, allait jeter une gerbe de fleur à la mer. Il était basé à Lacanau-océan, pour couvrir la côte aquitaine, en effet, il était juste au milieu de la côte réputée dangereuse pour ses baïnes.
En 1979, la première compétition de surf, le premier Lacanau Pro.
Depuis 1980, après le passage du tour de France en 1976, la station s’est mise à démarrer.
Un golf vit le jour (le golf du Baganais). Tout à coté du premier golf, fut construit un centre de remise en forme avec thalassothérapie. Des lotissements se développèrent.
Petite histoire de la forêt Landaise
Au début, l’apparition du pin maritime apparu sur la côte landaise, pour la fixation des dunes landaise (oyats, encore appelés, localement, gourbets, et plantation du pin maritime), en 1786, par un ingénieur des ponts et chaussés, Nicolas Brémontier. Assainissement des marécages Landais par le pin maritime qui absorbe l’eau (un hectare de pins maritimes aspire 45 tonnes d'eau de la nappe phréatique par 24 heures), en fait un prétexte en utilisant intensivement la technique du gemmage, pour extraire la résine (l’or blanc) qui servait à produire l’essence de térébenthine et la colophane. Cela fut à l’origine d’une période de richesse très importante pour les Landes.
Cela a eu pour conséquence la disparition de la lande au profit d’une forêt de pin maritime qui fit disparaître le système agro-pastoral et la disparition du mythique Landais sur son échasse suivant un troupeau de moutons. Cette disparition fut pressentie par personnage à la fois linguiste, folkloriste, historien, ethnologue, photographe et écrivain. Un photographe qui parcouru la Haute Lande, laissant, en guise de témoignage, le recueil de chants contes locaux et de nombreuses photo de cette période de mutation, cet homme, c’est Félix Arnaudin.
L’écomusée de Marquèze fait revivre cette époque là.
Dans un premier temps, la forêt fut plantée de façon anarchique, avec des risques importants d’incendies. Puis l’exploitation de la résine continuant, on remplaça cette forêt par une forêt industrielle, pins alignés coupés de pare feu conséquents (une pigne de pin enflammée pouvant être Projetée à 50 mètres).
Puis l’industrie pétrolière rendit caduque l’exploitation de la résine.
Celle-ci fut alors exploitée pour le bois, avec la Sylviculture. Mais aussi, vu un certain manque de rentabilité, par le début de la culture intensive du maïs.
La tempête Klaus (24 janvier 2009) mit pratiquement un terme à l’exploitation de la forêt landaise, il faut, en effet, 40 ans pour qu’un pin soit exploitable (pratiquement deux générations).
La culture du maïs ne fit que s’accroitre.
Quelques raisons possibles sur la cause de l’incendie de Lacanau en 2012
Outre la chaleur et le vent, la forêt landaise n'avait pas pu être entretenue comme il l'aurait fallu suite à la tempête Klaus.
Une autre cause a été invoquée d'après les Syndicats de sylviculteurs et de sapeurs-pompiers, l'incendie aurait pu être circonscrit s'il y avait eu davantage de canadairs prépositionnés en Gironde.
Il semblerait que le feu ait démarré au niveau de la route de Lacanau (voir la dernière photo et les vidéos) nécessitant l'évacuation d'un camping.
De l'endroit ou pris le feu, à Lacanau, il s’est propagé vers la réserve naturelle de l’étang du Cousseau, sans l'atteindre. Dans cette zone, la forêt est touffue, tout particulièrement au niveau de la starte arbustive, et, surtout est présent un sol marécageux, par endroits et composé, dans d’autres endroits, de tourbe (un combustible fait de la décomposition de végétaux), la tourbe se consume lentement et provoque propagation et reprises de feu.
Crédit Photo : Le Figaro
Il faut admirer le travail de précision des pilotes de Canadairs. Un véritable largage "Chirurgical".
A lire :
Le secours héliporté à Lacanau-Océan de Francis Delafosse.
A voir :
Secours Héliportés à LACANAU-OCEAN avec l'hélicoptère de la Sécurité civile en été 1976
A consulter :
Le site Lacanau ocean.com
Le site OCEANIK - le blog canaulais
13:53 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Photographie, Politique, Potins, Science, Société, Télévision, Vidéo, Vie pratique, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (17)
17/08/2012
Petite histoire des Thérapies Cognitivo Comportementales (TCC) et de ses critiques infondées
Source : http://www.mieuxvivremavie.com/
Parfois, il m'arrive d'utiliser un commentaire pour en faire un article, c'est le cas ici.
Les Thérapies Cognitivo Comportementales (TCC), ont été inventées, au début, dans des buts purement pratiques. Les prémices de la technique de débriefing, très efficace et utilisée, maintenant, dans le traitement des Troubles de Stress Post Traumatiques, datent de la deuxième guerre mondiale. A cette époque, avant l’intervention des aviateurs anglais, avait lieu le briefing pour définir les objectifs, et, au retour, le débriefing pour énumérer les objectifs atteints et de parler des aviateurs atteints ou disparus en vol (une façon de débuter le deuil).
Les Théories des groupes, ont été inventées, à la même époque, lors de la deuxième guerre mondiale, pour étudier les comportements d’un équipage de bombardier dans le but de pouvoir créer des équipes sans qu’il y ait de conflit et pouvoir, ainsi, définir un leader.
Les Thérapies Comportementales et Cognitives ont été réellement mises au point dans les années 1950 - 1960.
En 1971, sort un film culte « Orange Mécanique » (« A Clockwork Orange ») de Stanley Kubrick d’après un livre d'Anthony Burgess, L'Orange mécanique (A Clockwork Orange), dans son édition originale britannique de 1962. Ce livre, et ce film, sont une critique des thérapies comportementales dans la mesure où il est montré «une « manipulation » Psychiatrique, utilisée, uniquement, à des fins politiques. En fait, ceci est impossible vu la masse de gens à "traiter", ce live et ce film montrent (c'est une pure fiction) de façon critique ces thérapies qui sont censées transformer un chef de bande violent, asocial et violeur en mouton. Cette fiction critique, cette utilisation de cette "manipulation uniquement à des fins politique, pour rassurer le citoyen vis à vis de la montée de la violence. La manipulation de masse s'appelle la propagande. Les techniques de propagandes allemandes (Joseph Goebbels), mais, aussi, alliées, ont été très efficaces durant la deuxième guerre mondiale.
Présentation d'Orange Mécanique
Orange Mécanique - Bande annonce
Freud était-il comportementaliste avant l'heure ?
Source : http://surrealisme.skynetblogs.be/tag/sigmund%20freud
16:05 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Secte, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
25/07/2012
A quoi pense-tu ? A la mort d’Henri IV
Parfois je suis pensif, quand ma mie s’en rend compte et qu’elle me dit à quoi tu songes ? Il m’arrive, parfois, de lui répondre, à la mort d’Henri IV.
Le 14 mai 1610, à Paris, le Roi Henri IV, le bon roi Henri qui démocratisa la poule au pot, alors en déplacement officiel (il va rendre visite à so ministre Sully), se retrouva bloqué dans une rue étroite de Paris, la rue de la ferronnerie. Soudain jaillit un homme avec un couteau, François Ravaillac, un fanatique catholique, et avant que les gardes du corps ne puissent intervenir, il poignarde le roi, en plein cœur.
Tout de suite le SAMU est appelée, une diligence est affrétée et se dirige à tout allure sur les lieux de l'assassinat, il est bloqué bien avant d’arriver sur site. Les barbiers continuent à pieds, mais à leur arrivée, ils ne peuvent que constater la mort du Roi Henri IV.
De quoi est mort le Roi Henri IV ?
D’une tamponnade cardiaque.
Le couteau a percé l’oreillette droite, le sang s’est répandu dans le péricarde, ce qui a comprimé le muscle cardiaque et causé la mort du Roi Henri.
Henri IV est enterré à la basilique Saint-Denis le 1er juillet 1610.
Il y a longtemps que ma mie sait de quoi est mort Henri IV.
Moi, je l’ai appris dans un livre : ces malades qui, nous gouvernent du Dr Pierre Rentchnick et de Pierre Accoce en 1978.
Un livre passionnant qui explique parfois comment la maladie peut influer sur les grands de ce monde, en les affaiblissants, et avoir un impact sur la chose publique, sur l’histoire. Par exemple à la conférence de Yalta, des trois hommes politiques présents, deux étaient gravement atteints, Churchill d’Hypertension, outre sa Maladie Bipolaire. Franklin D. Roosevelt avait fait un AVC (Accident Vasculaire Cérébral), suite à un Hypertension artérielle. Le seul qui soit en bonne santé était Staline. On comprend le retentissement que cela a put avoir.
22:54 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Le mot du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Mots, Paris, Potins, Santé, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (2)
21/07/2012
D’où vient le nom arobase, quelles sont ses principales significations
Ray Tomlinson, l’inventeur de l’arobase informatique.
Le nom arobase viendrait du castillan arroba (portugais arroba, catalan arrova), qui désigne une unité de mesure de poids en usage en Espagne et au Portugal. Ce terme, attesté en Espagne depuis 1088, vient lui-même de l’arabe الربع (ar-rub?), « le quart », un quart de quintal, soit 25 kg.
En 1971, Ray Tomlinson, l’inventeur du courrier électronique, eut en premier l’idée d’utiliser ce signe ne figurant dans aucun nom propre. Il cherchait un séparateur dans une adresse de courriel qui soit absent de tous les alphabets traditionnels.
La « lettre » @ s’obtient, en raccourci clavier, en tapant : AltGr + à.
Source : wikipedia.org/
12:28 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Le mot du jour, Mots, Potins, Science, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (1)
01/07/2012
Reconnaissance vocale
Je suis l'heureux possesseur d'un Smartphone, un STARADDICT*.
Le système d'exploitation de ce merveilleux engin, un petit ordinateur en soi, s’appelle Androïd, il est conçu par Google. Androïd est un logiciel libre.
Dernièrement, par accident, je découvris, sur cet engin, le pouvoir magique de la reconnaissance vocale.
Fascinant, purement fascinant !
Au lieu de passer son temps à taper, effacer, retaper, effacer, retaper pour faire peu de texte alors qu’en quelques secondes, quelques mots prononcés c'est fait. Magique, non ?
Au niveau historique, les premiers travaux efficaces sur la reconnaissance de la parole datent de 1952. Ce système électronique a été développé par Davis, Biddulph et Balashek aux laboratoires Bell Labs. Durant les années 1970 avec les travaux de Jelinek chez IBM (1972-1993). La société Threshold Technologies fut la première à commercialiser, en 1972, un système de reconnaissance d'une capacité de 32 mots, le VIP100. Wikipedia.
Dans le temps, j’avais essayé LE Logiciel de reconnaissance vocale : Dragon Naturally Speaking*. Il s’intègre automatiquement dans Word. Il fallait, cependant, lire un assez long texte pour que le traitement vocal soit efficace, quand à l’intégrer à mon Logiciel Médical, il fallait payer pour l’interface logicielle. J’ai laissé tomber.
Par contre, j’ai été littéralement scotché par l’efficacité de la reconnaissance vocale de mon Smartphone STARADDICT*.
P.S. : Il existe maintenant une version 10 de DRAGON NATURALLY SPEAKING*, qui a dû bien améliorer les choses.
22:13 Publié dans Anecdote, Histoire, Histoire de l'informatique, Informatique, Informatique Médicale, Mots, Potins, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2012
La Sténographie tuée par le dictaphone et Microsoft Office
Emile Duployé
La sténographie (du grec stenos, serré et graphê, écriture), ou tachygraphie, est « l'art de se servir de signes conventionnels pour écrire d’une manière aussi rapide que la parole ».
En fait, les premières traces remonteraient à 430 avant J.-C.
Émile Duployé est un ecclésiastique français( 1833 - 1912).qui inventa la méthode de sténographie la plus répandue dans les pays de langue française, au début du XXe siècle. En 1860, il publia un livre : « Sténographie-Duployé, écriture plus facile, plus rapide et plus lisible que toute autre, s'appliquant à toutes les langues ».
En France, jusqu'au début du XXIe siècle, la sténographie fut utilisée pour retranscrire, notamment, les débats parlementaires. À l'Assemblée Nationale.
La sténographie a cessé d'être utilisée par les services des comptes-rendus des assemblées, qui lui préfèrent, désormais, des techniques d'enregistrement audiovisuelles Dans, toutes les entreprises, les secrétaires, ont recours, de nos jours, au service des dictaphones.
Quand aux machines à écrire, elles aussi, furent tuées par les nouvelles méthodes de traitement de texte, grâce à Word de Microsoft.
En mémoire d’Emile Duployé, il y a une rue Emile Duployé à Paris 18ème arrondissement, à la Goutte d'Or, a une Ecole maternelle publique Emile Duployé, une Ecole polyvalente Emile Duployé, Il y a, aussi, une rue Emile Duployé à Lyon, à Bordeaux, à Montpellier, à Toulouse, à Marseille, etc., et une avenue à Montréal.
"o tempora, o mores" (Autre temps autre mœurs).
Exemple de Sténographie
Sources
http://www.stenographie.ch/
13:28 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Le mot du jour, Mots, Politique, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/06/2012
Le défi de Lady Godyva
Il était une fois, dans les années 1000, en Angleterre, dans la ville de Coventry, une femme courageuse qui était très inquiète des impôts écrasants que levait son mari Léofric. Ces impôts étaient très élevés, car l’argent (ou plutôt l’or) récolté était utilisé pour financer les guerres de Léofric.
Lady Godyva, plaidât la cause des habitants de Coventry auprès de son mari Léofric (cela ne s’invente pas), pour une baisse d’impôts.
Celui-ci accepta de baisser les impôts, mais à une condition, c’est que, elle, Lady Godiva traverse la ville, nue, sur son cheval.
Elle releva le défii.
Les habitants furent prévenus de ce pari, et pour remercier Lady Godyva de son intervention auprès de Léofric, les habitants restèrent cloitrés chez eux, les volets clos. Lady Godyva traversa sur son cheval, la ville de Coventry, revêtue uniquement de sa longue chevelure.
Seul un curieux, jeta un œil, Tom était son nom. Il fut surnommé Peeping Tom, ce qui illustre le mot de voyeur en anglais.
Sa punition fut terrible, il fut, sur le champ, frappé de cécité.
Voila la belle légende du pari gagné de Lady Godiva.
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18/02/2012
Docteur, « ça me troue le cul » : Une Proctalgie Fugace
Toucher rectal
Je soigne un patient de 25 ans, au parler « des banlieues », avec un parler direct plutôt cru, mais il est très intelligent. Il est très vif, il rentre dans mon cabinet comme une fusée et, en plus, il est hypochondriaque.
Il est là, devant moi, pour un « rhume » banal, quand soudain, il me dit après quelques mots de mise en confiance et d’empathie : de temps en temps, j’ai des douleurs qui « me trouent le cul », surtout quand je suis avec une nana, d’ailleurs je ne peux pas prendre en levrette car ça ma « troue le cul », cela limite les positions, le plus souvent, elle est sur moi.
Cela me vrille, c’est épouvantable quand ça me « troue le cul ».
Je trouvais cette histoire assez cocasse, quand, soudain, vint à mon esprit, le nom d’une maladie : La Proctalgie Fugace.
C’est, trés shématiquement, une contraction brutale des muscles de l’anus ce qui crée une douleur fort désagréable, et qui survient par crises, chaque crise durant de cinq à quinze minutes.
Je lui fait donc une lettre à un proctologue, un médecin qui, comme il le dit si bien, « troue le cul ».
Il faut se méfier du patient qui noie le poisson avec une histoire cocasse.
C’est l’histoire de l’arbre qui cache la forêt.
En médecine, on se doit d’être vigilant, et d’avoir… une bonne mémoire, car, une Proctalgie Fugace, ça cour pas les rues.
Référence : http://www.med.univ-rennes1.fr/
00:03 Publié dans Anecdote, Histoire, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
04/02/2012
Un Médecin peut-il parler de ses soucis professionnels à ses patients ?
Dernièrement, un médecin régulateur du Centre 15, a refusé d’envoyer les pompiers chez une patiente handicapée de soixante ans, qui se plaignait de douleurs dans le dos. Cette patiente, en outre, souffrait d’ostéoporose, le diagnostic porté : tassement vertébral, il lui dit d’appeler, le lendemain, son médecin traitant.
Deuxième appel de la patiente, elle tombe sur le même régulateur, celui-ci lui dit que ce qui pourrit la médecine, actuellement, c’est les appels inutiles, et comme les médecins sont surchargé, cela engorge encore plus le système, d’où les dysfonctionnements. Certes, ce médecin régulateur n’a pas tort, les malades ne sont plus des patients, mais des impatients, qui, pour le moindre bobo, exigent une consultation d’urgence. D’ailleurs, est-il bien raisonnable qu’une angine se retrouve aux urgences (d’ailleurs le coût d’une angine traitée à l’hôpital coûte… trois fois plus cher).
Troisième appel de la patiente, elle tombe sur un autre régulateur qui, lui, envoi, un VSAB des pompiers.
La patiente décède, à l’hôpital local, d’une rupture d’une dissection de l’aorte abdominale. C’est un diagnostic assez ardu à trouver, surtout au téléphone.
Ce médecin régulateur a été condamné, pénalemnent, à six mois de prison avec sursis pour non assistance à personne en danger.
Il lui a été reproché son attitude d'entêtement et, surtout, le fait d’avoir tenu des propos déplacès, lors du deuxième appel.
Il arrive, parfois, que le médecin excédé par la dégradation régulière et constante de son métier avec un effondrement de la qualité de vie de son exercice professionnel. Cela m’arrive, d’ailleurs, rarement, et de moins en mois souvent, de me lâcher, parfois, avec certains patients.
Maintenant, je ne le ferai plus.
Et ceci pour plusieurs raisons :
- D’abord, ça ne sert à rien, cela n’intéresse pas nos patients.
- D’autre part, nos patients nous payent pour se faire soigner, pas pour écouter nos misères.
- Et, en plus, si je fais une erreur médicale…
Une référence juridique : http://www.edimark.fr/
20:17 Publié dans Anecdote, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
23/11/2011
Tu vaccineras quand tu le pourras : un refus de vaccination – Petite histoire de la vaccination
Petite histoire de la consultation :
C’est une jeune patiente la trentaine qui consulte pour la mise à jour de ses vaccinations.
Je lui demande si elle a son carnet de santé.
Non.
Je lui réponds, qu’à son âge, il est indispensable d’avoir un vaccin tétravalent : Diphtérie Tétanos Coqueluche acellulaire Polio. Et de préciser que la coqueluche ce n’est pas tellement pour elle (quoi que si elle se chope une coqueluche elle toussera pendant trois mois) mais, surtout, c’est pour protéger les nourrissons de 0 à 4 mois qui, eux, termineront à l’hôpital, la coqueluche, chez un nourrisson, peut poser de gros problèmes.
Mais, me précisa t elle, je n’ai pas d’enfants !
Certes, mais vous êtes amenée à côtoyer des nourrissons de 0 à 4 mois, et si vous développez une coqueluche…
Elle me répond que, si ce n’est pas indispensable elle préfère s’en passer.
Je lui rappelle, aussi, si elle se souvient d’avoir eue deux injections du vaccin Rougeole Oreillon Rubéole.
E n effet, actuellement, il y a une campagne massive de rappel de vaccination ROR, car on sait, maintenant, qu’une seule injection ne protège pas suffisamment
Elle n’est pas chaude non plus.
Elle repartira donc avec un seul vaccin trivalent : DTPolio.
Source : http://drgamin.blogspot.com/2010/06/les-vaccins-1-tetanos...
La mode est au retour à la Nature, dans ce monde pollué à Donf, au Bio, au naturel, et à l’évitement de la médecine scientifique pour les médecines douces, les « médecines » parallèles, appelées, aussi, non conventionnelles (je les appelle, moi, les médecines perpendiculaires) la naturopathie, l’homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise (acupuncture), sans compter les techniques de manipulations (chiropraxie, ostéopathie), et la phytothérapie, et l’aromathérapie qui utilise les huiles essentielles.
Au moins, les vrais rebouteux savaient réduire une luxation de l’épaule ou de la mâchoire, eux.
Mais ce problème de refus de vaccination date même du début de l’invention de la vaccination par Jenner (en fait, la technique de variolisation a été inventé, en Chine, il y a fort longtemps. Plus récemment sont apparues les ligues anti vaccinales.
Bref, c’est désolant.
Petite histoire de la vaccination :
Le 14 mai 1796, Edward Jenner, chirurgien, inocule, la picotteà James Phipps, un jeune garçon de huit ans, avec le contenu des vésicules de vaccine de la main de Sarah Nelmes, une trayeuse qui avait contracté la vaccine (surnommée picotte, une sorte de variole atténuée) transmise par une vache nommée Blossom.
En fait, un agriculteur du Dorset, Benjamin Jesty, a réussi à induire une immunité artificielle chez sa femme et ses deux enfants avec la vaccine au cours d'une épidémie de variole en 1774, mais ce n’est qu’après les travaux de Jenner, une vingtaine d'années plus tard, que le procédé a été largement compris. En effet, il est généralement admis que Jenner n'était pas au courant du succès de Jesty et est arrivé, indépendamment, aux mêmes conclusions.
C’est pour cela que cette méthode s’appelle Vaccination qui vient du mot latin vacca qui signifie vache.
Mais bien avant existait une méthode vaccinale que la vaccination, beaucoup plus dangereuse, la variolisation. Cette technique remonte de la Chine ancienne. Elle consisterait à inoculer, par le nez, avec un petit tube en cuivre, à partir des vésicules, une variole chez des malades présentant une forme atténuée de la variole. La petite histoire dit que c’était, surtout, pour protéger le visage et le corps des cicatrices de la petite vérole, chez les travailleuses du sexe qui travaillaient dans des maisons spécialisées.
La pratique s'est progressivement propagée le long de la route de la soie.
La technique est importée en Occident au début du XVIIIe siècle, par Lady Mary Wortley Montagu, la femme de l'ambassadeur d'Angleterre en Turquie, qui la fait pratiquer sur ses propres enfants.
La variole a été totalement éradiquée en... 1980 !
Références :
Vaccination : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccination
Variolisation : http://fr.wikipedia.org/wiki/Variolisation
Edward Jenner : http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Jenner
16:53 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
04/11/2011
Les corbeaux dans la ville
Dans la « Grande Ville » où j’habite, depuis quelques temps, un phénomène écologique (au sens biologique du terme) étonnant et inattendu s’est produit.
Outre, cela n’est pas récent, la colonisation ancienne par les pigeons (qui dégradent les belles pierres par leurs déjections et peuvent être porteur de l’Ornithose-Psittacose, une maladie transmissible à l’homme), l’invasion, à certaines périodes de l’année, quand il commence à faire froid, par une nuée d’étourneaux, les étourneaux étant attirés par la chaleur de la ville (pour une fois que la « Grande Ville » est chaleureuse), ce comportement des étourneaux est , ce que l'on appelle, en éthologie, un tropisme. Ces étourneaux créent une nuisance, inattendue, avec une importante la pollution, redoutable pour les voitures, due aux déjections de ces volatiles.
Est apparu, alors, la colonisation de la « Grande Ville » par des corbeaux, rajoutant, ainsi, par leur cris une ambiance macabre et renforçant, ainsi, l’aspect, inhumain, parfois, de la « Grande Ville ».
S’y sont rajoutés, l’acclimatation des merles qui farfouillent la terre de la « Grande Ville », eh oui, les oiseaux survivent, et même vivent, grâce aux espaces verts résistants encore à la pression des promoteurs, mais aussi au fait qu'ils n'ont aucun prédateurs.
Phénomène plus intéressant, sur la pelouse qui entoure la résidence où est situé mon cabinet, de nombreuses pies viennent becqueter (au sens non argotique du mot).
Les oiseaux s’adaptent particulièrement bien au biotope urbain.
Cela confirme bien les théories du naturaliste anglais Charles Darwin, au siècle dernier, la théorie de l'évolution et la sélection naturelle, publiées, dans son livre de 1859, "De l'origine des espèces".
Mais, commence à se poser, de facto, un problème préoccupant, le problème démographique des espèces aviaires urbaines.
Je ne vois plus qu’une seule et unique solution, pour résoudre ces problèmes de nuisances préoccupants… En tapant sur la démographie des volatiles urbains, pour cela...
Supprimer tout les espaces verts de la « Grande Ville ».
Sinon pourrait se réaliser, un jour, ce film prémonitoire :
Les Oiseaux (The Birds) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti sur les écrans américains en mars 1963. Il est inspiré d'une nouvelle de la romancière britannique Daphné du Maurier publiée en 1952.
15:18 Publié dans Anecdote, Cinéma, Culture, Ecologie, Histoire, La pensée du jour, Mots, Politique, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
25/10/2011
La pissotière de l'impératrice
Contrairement à ce que vous pourriez penser, ce titre ne désigne pas quelque vespasienne impériale.
Il s’agit, en réalité, d’un vin de Bordeaux, dans l’appellation Bordeaux Supérieur.
Ce vignoble se situe au nord ouest de Saint-Emilion.
Pourquoi porte-t-il ce nom pour le moins original.
La petite histoire raconte que l’Impératrice Joséphine de Beauharnais, dont le mariage fut dissout très peu de temps après, accompagnait Napoléon vers les guerres d’Espagne fut prise, subitement, d’un besoin pressant, justement devant cette parcelle, d’où le nom qui immortalisa l’endroit de l’impérial (et impérieux) besoin.
Cette histoire me fait penser à un autre empereur, l'empereur Vespasien.
L'argent n'a pas d'odeur, l'impôt sur l'urine et les vespasiennes :
Une vespasienne est un urinoir public pour hommes, placé sur les trottoirs ou dans des aires publiques.
La vespasienne doit son nom à l'empereur romain Vespasien, qui a crée un impôt spécial atteignant la collecte de l'urine, utilisée par les teinturiers pour préparer les étoffes avant de les mettre en couleur ou, quelquefois, pour dégraisser les laines, les étoffes.
Moqué pour cet impôt, il aurait répondu : « L'argent n'a pas d'odeur » (« pecunia non olet »), phrase devenue proverbiale.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vespasienne
Source: http://blogs.ionis-group.com/iseg/bordeaux/
Référence :
http://lenaweb.voila.net/Josephine.htm
http://www.journalepicurien.com/tag/uriner/
12:52 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Economie, Gastronomie, Histoire, Humour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/10/2011
La méthode Ogino : La petite histoire d’une méthode contraceptive écologique mais peu fiable
Source : http://beaujarret.fiftiz.fr/
Tout le monde a entendu parler de la Méthode Ogino.
Tout le monde croit que c’est une méthode contraceptive.
Eh bien, ce n’est pas du tout ça.
Le pauvre Ogino ne doit pas arrêter de se retourner dans sa tombe, déjà de son vivant…
Kyusaku Ogino était un gynécologue japonais qui, en 1924, découvrit la loi qui porte son nom : La « Loi Ogino ». D’après la physiologie du cycle menstruel, découvert par lui, il donnait la période de fécondité du cycle menstruel, ce qui permettait aux couples désirant un enfant, de gérer l'acte procréatif avec un maximum de chance de succès (on est ici dans la statistique).
Cette méthode, au début, n’était pas du tout une méthode contraceptive, elle était tout à fait à l’opposé.
En 1928, un gynécologue autrichien, Hermann Knaus, confirma la loi Ogino, et rajouta son nom à la loi qui s’appela, désormais : La « Loi Ogino-Knaus ». Mais, lui, déforma la loi Ogino en disant que la Loi Ogino-Knaus pouvait être utilisée comme méthode contraceptive.
Ogino s’opposa à cette dérive, disant qu’il y aurait trop d’échec et que ça conduirait à un nombre importent de grossesses non désiré, avec un risque, important, d’avortements.
Le taux d'échec, avec la méthode Ogino Knaus, est de… 28 % !*
Alors que le taux d’échec du bon vieux préservatif est, seulement, de… 4 % !*
La méthode Ogino fut utilisée larga manu dans les années 50, elle fut d’ailleurs reconnue, comme méthode contraceptive, par l’Eglise Catholique, en 1951.
Comme Ogino l'avait prédit, On ne compte plus les grossesse non désirées qui ont données le jour aux "bébés Ogino", on devrait dire, plutôt, aux "bébés Knaus".
La pilule contraceptive fut mise au point, en 1958, par Grégory Pincus. Elle fut commercialisée en Amérique à partir de 1960, elle ne fut autorisée, en France, qu’en 1967, grâce à la Loi Neuwirth. Le taux d’échec de la contraception orale, lors d’une bonne utilisation (pas d’oubli) est de 0,3 %*. Mais, là, c’est une autre histoire.
* Efficacité des méthodes contraceptives :
http://fr.wikipedia.org/
Témoignage : http://www.ciao.fr/Par_D__Avis_556080
Pour ceux que cela intéresse, calculette Ogino :
http://www.aly-abbara.com/
A lire :
http://beaujarret.fiftiz.fr/
"L'Œuvre de Dieu, la part du Diable" (titre original : The Cider House Rules), roman de l'écrivain américain John Irving publié en 1985.
22:53 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Livre, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)