03/09/2015
L’évolution écologique de Grandville, sa mutation cosmopolite. Une analyse personnelle du Docteur Sangsue
De plus en plus, en se promenant, le « Grandvillien » est frappé par le nombre de langues qu’il lui arrive d’écouter.
En outre, y a, de façon d’une concomitante et dramatique, une disparition progressive de l’accent typique à Grandville et, pire, de la disparition totale de son patois local par la « New Génération ».
Grand ville devient, de plus en plus, une ville cosmopolite.
Ceci étant voulu, délibérément, par nos politiques.
Il est logique, alors, que Grandville, depuis peu classée au patrimoine mondial de l’humanité, devienne, de facto, une mégalopole.
Une mégalopole implique un entassement des « Grandvilliens ».
Cela implique, aussi, une « Pariniasisialisation » de Grand ville, avec tous ses inconvénients que cela représente pour les « Grandvilliens ». Plus de déplacements personnels en voiture au profit des déplacements en communs si inconfortables voire inhumains aux heures de pointe.
Le centre de Grandville devenant de plus en plus inabordable aux voitures.
Pire, il y a une volonté de faire disparaître de plus en plus le places de parking pour forcer le « Grandvillien » à avoir un garage où à vendre sa voiture.
Bref, la qualité de vie des « Grandvilliens »chutant de façon drastique, l’agressivité ne cesse de monter.
Plus la population s’accroit, plus la pollution augmente inexorablement
Ce phénomène illustre bien, pour moi, « l’écologie malthusienne ».
En économie, on parle de décroissance.
L’idéal , bien évidemment, si on s'en tient à cette théorie, serait une une décroissance de la population (comme en Chine qui est devenue, avec cette politique là, très rapidement la deuxième puissance économique mondiale.
Le malthusianisme, dont les détracteurs avancent comme argument le fait que l’homme s'adapte toujours aux changements écologiques
Mais la terre, elle, étant inextensible...
A moins de coloniser la mer, nous sommes bien mal partis.
P.S. : Il ne faut pas confondre l'écologie (science) avec l'écologie politique.
"L'écologie scientifique (oikos (maison, habitat) et logos (science)), est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux".
14:20 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Paris, Politique, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
13/08/2015
L’art d’accommoder les restes de nourriture, une interprétation écologique du Docteur Sangsue
Crédit Photo : http://www.babelio.com/
Dans trois de mes précedants articles, J’aborde ce sujet important et méconnu.
- Moules à la Bordelaise façon Docteur Sangsue.
- Moules aux pommes de terre rissolées façon Docteur Sangsue.
- Moules en salade et à la persillade : une recette du Docteur Sangsue.
Certes, il y avait des méthodes pour conserver les aliments (le séchage – la dessiccation, la salaison – le sel, le sucre – la confiserie et la stérilisation – la conserve inventée par Nicolas Appert).
De nos jours, pourtant dans cette vague écologique qui nous submerge, le « recyclage » des aliments ou l’art de d’accommoder les restes est souvent méconnu.
Autre fois, la nourriture était un bien précieux. Il n’était pas question de jeter les restes des aliments qui étaient, le plus souvent, celles du matin ou celles de la veille. En effet, si l’on ne jetait pas la nourriture par la fenêtre.
Il y avait très peu de moyen pour conserver les aliments.
Une révolution est apparue avec l’arrivée des glacières (une sorte de petit meuble avec un pain de glace comme réfrigération) celui de la livraison, à domicile, de gros pains de glaces par le glacier. Cela se faisait, de préférence, avec des véhicules hippomobiles. Il ne faut pas confondre ce glacier avec celui qui vend des glaces, l’été, en borts de mer.
Il existait des recettes, fort délicieuses, basées sur cet art.
L’art d’accommoder les restes.
Une démarche écologique, comme je le disais plu haut, bien avant la déferlante qui revient de nos jours à la mode.
Nos ancêtres faisant ainsi, sans le savoir, de « l’écologie » sauvage, raisonnée mais indispensable.
11:52 Publié dans Anecdote, Comfort, Cuisine, Culture, Ecologie, Economie, Gastronomie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2015
Blog en vacances août 2015
Phare de Cordouan
Mon blog est en vacances pour quelques jours.
Je suis de retour le 10 août.
Je passe mes vacances à l'extrême pointe du Médoc.
C'est un endroit que j'ai découvert il y a deux ans. J’y ai donc mes repaires.
Les points de vue sur la mer sont magnifiques, le phare de cordouan et l'estuaire de la Gironde sont majestueux. Pour peu que l'on s'enfonce vers l'estuaire en quittant la civilisation, on arrive dans des endroits sauvages, plats, désertiques, avec des tamaris au bord d'étroites routes.
J'avais déjà exploré ce coin il y a quelques années et avait été conquis par une « guinguette », en fait, un tout petit restaurant qui sert des plats typiques de la cuisine Bordelaise : anguilles persillades, escargots à la bordelaise et, en apéro, les « santés », comme on le dit ici, ces toutes petites crevettes blanches de l'estuaire. Le tout accompagné de son pichet de blanc sec. J’avais découvert cette guinguette tout à fait par hasard, elle était isolée, dans une grande étendue désertique au bord d’un canal vaseux quasiment sec au bout d’une de ces étroites route.
Il est prévu une nouvelle visite au Phare de cordouan et une autre intrusion à Soulac pour voir, encore, Notre Dame de la Fin des Terres*.
Au niveau programme culinaire : restaurant et fêtes de villages avec repas festifs. Je me suis prévu en cuisine personnelle : Deux basses côte, une à la Bordelaise, l'autre sauce marchand de vin - et Gambas en court bouillon, car il y a une ferme aquacole qui élève des gambas à quelques encablures de mon point de chute.
Heureusement, cette année, les poux ne sont pas du voyage.
Je pars cette après-midi.
A la rentrée.
Carrelets.
10:24 Publié dans Actualité, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Histoire, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
08/06/2015
Les pistes cyclables de Lacanau Océan, leur histoire, les lignes du Decauville et les chemins des muletiers
Crédit Photo : Lacanau Ocean.com
Quand j’avais sept ans, Je faisais, avec mon père, de longues ballades en foret, dans la Foret Domaniale de Lacanau, en rayonnant aux alentours de Lacanau Océan.
C’était, muni d’une carte d’état major dont le verso était, lui aussi, occupé par une carte différente rayée par de gros CANCELLED en diagonales (on manquait de papier dans l'après guerre) et d’une boussole marine, que nous partions à l’aventure.
Nous croisions et marchions sur d’étroites pistes cyclables en béton à l’ombre des pins, Il nous arrivait parfois, aussi, de traverser de larges pare-feux fatigants à franchir car larges et tout en sable pour éviter la propagation des incendies, quand nous marchions en plein soleil c’était une rude épreuve pour moi, jeune gamin. Heureusement, prévoyant, mon père était toujours muni d’une une gourde d’eau fraiche bien salvatrice.
Parfois, nous tombions sur des petites maisonnettes ou se pouvaient se réfugier les résiniers.
Une fois nous arrivâmes en pleine canicule sur un endroit désertique où tous les pins avaient été coupés. C’était normal, c'est ce que l'on appelle la coupe rase. Quant les pins atteignent une certaine maturité, ceux-ci sont coupés pour exploiter leur bois, puis dans un deuxième temps de permettre un reboisement.
Dans le lointain, on distinguait bien une piste cyclable avec, à ses côté, un essieu de train.
Mon père parla de Decauville sans entrer dans les d’étais, car il regardait la carte pour savoir où s’enfoncer dans la foret.
Je n’insistais pas dans mon questionnement.
Ce nom me fascinait.
Ce n’est plus tard que, grâce à Internet, je découvris qu’un Decauville est un train avec des rails d’écartement étroit servant dans l’exploitation d’une production locale, par exemple. La résine en l’occurrence.
Il me devenait donc évident de conclure que :
Les pistes cyclables de Lacanau Océan ont été construites sur les lignes du Decauville qui à l'époque ne servait qu'à transporter la résine obtenue par la technique du gemmage.
Tout au moins pour les grands axes, pour les autres, les chemins des muletiers, et, enfin, les pistes en crépins tassés (patois Landais désignant l'aiguille de pin) réservés aux résiniers.
D'ailleurs, une fois, à l'intersection de deux pistes cyclables, nous découvrîmes un fût en zinc tout taché de résine.
Que de souvenirs d’enfance sur ce simple mot !
Que de souvenirs d’enfances qui me ramènent à mon père et à ces aventures fabuleuses.
Mon histoire des pistes cyclables de Lacanau Océan vient du fait, qu'un jour, je recherchais, allez donc savoir pourquoi, ce mot, Decauville, sur le NET .
Decauville 1910
A lire aussi :
Souvenirs d'enfance canaulaise.
La naissance du surf à Lacanau-Océan.
10:19 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Histoire, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Science, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (15)
17/04/2015
Un vilain petit singe
Abdallah le vilain petit gosse de Tintin au pays se l'or noir.
Crédit Photo : http://salem.blog.24heures.ch/archive/2008/07/index.html
Tous les jours, en allant et venant de mon Cabinet Médical, je passe dans une rue qui, visiblement se rajeunit.
Les ancien propriétaires décédant sont remplacés par de nouveaux arrivants.
Ainsi défilent les générations, une poussant l'autre vers l’abime funeste.
Ainsi va la vie.
Je voyais le rajeunissement de la population aux travaux des maisons, les échafaudages en étant le témoin.
Gros travaux de rénovation et ravalement des façades.
Les gros travaux me laissait un peu perplexe avec l’abatage systématique des cloisons dans ces magnifiques maisons du XIX° siècle*.
Le ravalement, par contre, donnait un effet spectaculaire mettant en valeur les belles pierres de Grandville. Spectacle qui, tout les jours, me ravissait lors de mes déambulations pédestres.
Une de ces maisons était située à côté d'un collège.
Un après-midi ensoleillée, je vis une dame se retourner vers la maison en question. Intrigué, je me fis pareil, et vis un gamin d'une quinzaine d'années niché au plus haut de l'échafaudage de la maison en ravalement. Celui-ci était encouragé avec les hurlements de ses copains de classe.
Les enfants ont toujours eu le gout du risque, mais, il n'est pas impossible que les parents ont, de nos jours, un peu lâché du lest vis à vis de leur protection, mais, aussi, et surtout, vis à vis de leur éducation.
A cette phrase, on passe pour des vieux cons et d'affreux fachos.
*P.S. : Ces maisons là étant dans un site protégé mais pas dans un cite classé.
12:09 Publié dans Actualité, Anecdote, Art, Culture, Ecologie, Histoire, La pensée du jour, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (8)
05/04/2015
la petite histoire sur la vie de Jean-Baptiste Mercier Dupaty
Charles-Marguerite-Jean-Baptiste Mercier Dupaty
J'ai passé mes fêtes Pascales à La Rochelle.
En flânant dans la ville, je tombais en arrêt devant une plaque portant un nom, celui de Dupaty.
Qui pouvait bien être ce Dupaty ?
Je penchais pour un richissime armateur Rochelois du XVIII° siècle.
Eh bien non.
Jean-Baptiste Mercier Dupaty fut un magistrat français né à La Rochelle en 1746.
"En 1786, il défendit, soutenu par Condorcet et Lally-Tollendal, trois habitants de Chaumont, accusés d'un vol avec violences. Ces trois accusés furent condamnés à la roue. Le mémoire de Dupaty fut condamné et lacéré et brûlé par le bourreau. Dupaty y perdit la considération de ses collègues et devînt un pestiféré au sein du Parlement de Bordeaux. Finalement les condamnés seront réhabilités et ils seront libérés en décembre 17871."
A cette occasion, un journal satyrique, publia un dessin avec comme surnom le concernant, celui de Dupaté. Ce qui eu le don de le rendre fou de rage.
Ses ennemis firent alors courir la rumeur comme quoi Dupaty avait l'alcool mauvais quand il était dans le pâté.
P.S. : Quelle est la part de vérité de celle inventée, je vous laisse chercher...
14:21 Publié dans Anecdote, Histoire, Humour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
10/03/2015
Tenir le haut du pavé : Vieille expression française
Depuis quelques temps, déjà, j’utilise le tramway pour aller à ma consultation. Car il m’est devenu quasiment impossible de garer ma voiture près de ma maison.
Je vais donc à pied de ma maison à l’arrêt du tram et du tram à mon cabinet, ce qui me fait faire, en tout, quinze minutes de marche, soit une heure de marche par jour. Cela me change du manque d’activité physique que j’avais avant.
Je me fis la remarque, un jour de pluie, sous mon parapluie, qu’il valait mieux marcher près du bord du trottoir, c'est-à-dire marcher vers le bas du trottoir, tenir le bas du pavé pour ne pas se faire mouiller par l’eau coulant des toitures.
Mais, alors, pourquoi, le sens de cette vieille expression monnayeuse Française, et quelque part illogique : « tenir le haut du pavé » ?
Autrefois, les rues étaient pavées et étaient en pente* vers le milieu pour recueillir les eaux sales. Les gens de la haute « tenaient le haut du pavé » pour ne pas, ainsi, se faire éclabousser par les fanges. Ceux de la basse classe étaient, aussi, à juste titre, appelés saute ruisseau.
Voila pourquoi, moi, je préfère, maintenant, en restant prudent, cependant, et en évitant des éventuelles et perfides flaques d’eau et de voitures passant à toute vitesse.
**Pente : En référence à mon article sur mon Blog : Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar Chapitre II - Le début de perte de confiance : la terrasse.
Résumé des épisodes précédant ICI.
12:04 Publié dans Anecdote, Citation, Culture, Ecologie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Société, Sport, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (24)
12/02/2015
Ski à Arcachon
On peut skier en plein été sur le Bassin d'Arcachon.
Sur... des aiguilles de pins.
Cela remonte, déjà, aux années 50.
08/01/2015
Le grand Duduche
Le Grand Duduche est un personnage, un lycéen, dessiné "à la plume", comme il tenait à le préciser, par Cabu, ressemblant étrangement et à son auteur. il est apparu dans le journal Pilote* en 1963, ce fut une suite de Bande Dessinées.
Il me fait l'effet de quelqu'un d'éternel Lycéen profondément, totalement désintéressé et profondément gentil, resté un peu au stade Lycéen.
Cabu, dessinateur, caricaturistes humoriste est né 13 janvier 1938 et mort assassiné, à l'âge de 77 ans, le 7 janvier 2015 lors d'un attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo
A la mémoire des victimes et de leurs familles atteints lors de cet attentat.
06:45 Publié dans Actualité, BD, Culture, Histoire, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (1)
31/12/2014
Un premier de l’an baroque
Crédit Photo : http://www.logitheque.com/
Autant, quand j’étais enfant, je me souviens avec émotion et fébrilité de la Noël, des préparatifs qui commençaient très tôt.
Avec mes parents, nous allions en forêt, chercher un pin maritime, (ceci était plus ou mois toléré), du houx et de la mousse. La mousse c’était pour la superbe crèche avec ses santons.
Noël se passait avec mes parents mon frère et moi, La famille restreinte, étonnant non ?
Au menu, foie gras maison préparée par ma mère, puis canette de barbarie farcie aux marrons, accompagnée d’un bon Médoc et l'éternelle et succulente bûche de noël à la crème.
Autant je garde un souvenir médiocre, de mes premiers de l’an qui se passaient, tristement, toujours avec les mêmes membres restreints de ma famille, seule du côté de mon père d’ailleurs. Nous étions six en tout et pour tout.
Tous les ans.
Mes parents n’ayant pas d’amis.
Assez baroque comme situation vous en conviendrez ; baroque pris, ici, dans le sens d'inattendu, bizarre, excentrique.
En partant de ce terme baroque, et en essayant de vous divertir en cette fin d’année, je vais essayer de faire un peu de musicologie sauvage.
D’abord, il nous faut commencer par une définition du sens artistique du mot baroque.
Le baroque est un mouvement artistique qui trouve son origine dès le milieu du XVIe siècle. Le baroque, et qui touche tous les domaines, en particulier la musique.
Pour ce qui est du domaine qui m’intéresse, la musique du milieu du XVIe siècle, musique dite « Baroque », j’ai envie, comme je vous l’ai dit plus haut, de m’amuser un peu et si je peux vous divertir… J’en serai ravi.
C’est Jean-Claude Malgoire, en créant le premiers ensemble de musique baroque « la grande écurie et la chambre du roy » qui remit au gout du jour le « Baroque en France.
Un chef d’orchestre particulier, Ton Koopman a la particularité, lui, de n’interpréter la musique dite « Baroque » qu’avec des instruments d’époque. Il essaye, ainsi, de reproduire au maximum la musique baroque telle qu’elle devait être à l’époque.
Le "son baroque"
Imitation qui se veut parfaite, trop parfaite.
Attention aux incertitudes qui vont suivre. Cependant, essentielles pour comprendre, l'idée directrice y est, tout à moins pour moi.
Ceci-dit J.S.B., Jean Sébastien Bach, pour les intimes, père de nombreux enfants et Kapellmeister du prince de Hanovre, gagnait chichement sa vie.
J.S.B., gagnant chichement sa vie, faisait, avec ses copains, des bœufs à la sorties des bars, pour arrondir ses fins de mois et nourrir sa nombreuse famille.
C’est ainsi que, pour les connaisseurs, se ressemblent étrangement le concerto pour deux violons, le concerto pour trois violons. On retrouve certains passages dans les concertos Brandebourgeois.
J. S. B. se plagiait lui-même… mais avec quel génie.
Pour mois c’est mon maître.
C'est pour cela que la musique « Baroque » est avant tout une musique s’apparentant énormément au Jazz, c’est même le style musical précurseur du Jazz.
Or le Jazz, c’est la liberté, l’improvisation, c’est la vie, pas la rigueur d’interprétation. Chaque interprétation se doit d’être changeante au niveau des lignes mélodiques même si l’on y retrouve l’essentiel.
Le but, c’est de jouer, au sens de s’amuser.
Ton Koopman fait, à mon avis, de la musique parfaite mais figée, sans aucune originalité, pas vivante.
Un interprète fascinant est Glen Gould , à tel point que l’on disait de lui qu’il ne jouait pas du Bach, mais du Gould.
Chez lui, on retrouve cette sensation de liberté vis-à-vis de la musique « Baroque », du Jazz pur.
Il avait cette particularité qu'il... chantait en jouant.
La technique pianistique, à mon humble avis après avoir visionné Gould en plein interprétation, attention, je vais me faire taper dessus, c’est que Gould avait tendance à jouer au piano comme on joue du clavecin, ça y est, je suis K.O.
Lui aussi faisait du Jazz.
Voila ma conception de la musique « Baroque », elle a inventé le Jazz.
Une idée baroque, non ?
A noter que le ragtime est le "vrai" précurseur du jazz.
Maple Leaf Rag Played by Scott Joplin
Bonne année 2015 à tous.
13:26 Publié dans Actualité, Anecdote, Art, Culture, Fête, Gastronomie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Musique, Potins, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (14)
07/12/2014
La consigne
Il fut un temps où la consigne était de mise.
Je veux dire par consigne, le fait de ramener ses bouteilles aux commerçants.
Celui qui le faisait, le faisait contre rétribution, certes petite, mais une rétribution sonnante et trébuchante.
Il avait donc un intérêt positif, renforçant en terme pavlovien et comme on dit, aussi, en comportementalisme, la récompense marchant mieux que la punition.
En était dérivé un petit métier. Des personnes désargentées arrivaient à gagner un peu d'argent sans faire la manche, en ramenant ces « consignes » comme on disait à l’époque. Car les petits ruisseaux font les grandes rivières. Bien sûr, ils n'étaient pas Crésus.
Quand j'étais adolescent, j'ai même connu une machine installée à l'entrée du supermarché du coin qui rendait la monnaie quand on lui ramenait les bouteilles consignées.
Cet automate annonçait le début de la fin de cette époque de la consigne.
Ce n'est pas que je sois nostalgique, mais…
Je constate que, à notre époque écologique, on rend le peuple écocitoyen en lui donnant...
La consigne…
De ramener ses bouteilles...
Sans rémunération cette fois.
18:16 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
03/12/2014
Je vous annonce la mort d'un Blog
Crédit Photo : http://www.1-referencement.com/
C’est toujours dur d’annoncer la mort d’un Blog.
En effet, comme dans la vie, les Blogs évoluent dans le temps, ils naissent vivent, meurent et tombent dans l'oubli.
Crédit Photo : https://blutriskell.wordpress.com/tag/morte/
Un Blog nait, tout petit nourrisson, tout fragile, grandit, atteint sa maturité, puis, au fil des temps, l’auteur, commence à s’user, le Blog vieillit et baisse dans les "sondages". Ce qui décourage encore plus son auteur qui cesse sa publication.
Le Blog est mort.
En effet, le temps s'écoule. Le tic tac de l'horloge est impitoyable.
D'après un poème de Charles Baudelaire
Dans un de mes articles : "Bigard et le Docteur Sangsue", Je citais un des un des premier Blog Médical majeur, "Grange Blanche le blog d'un cardiologue" qui eu l'immense mérite de recenser tous les Blogs Médicaux d'une part et d'avoir l'idée géniale de créer le "Carnaval des Blog Médicaux" : Une joute d'articles entre les différents Blogs Médicaux qui voulaient bien y participer, nous étions un peu moins d’une dizaine, et ce à trois sessions, au moment du carnaval, bien évidemment, c’est là que l’on peut se libérer de tous les jougs qui nous entravent.
Le Docteur Sangsue, naturellement participa à ces trois épisodes.
Ces épisodes eurent lieu sur son blog hébergé par Hautetfort, puis il créa un nouveau Blog sous le nom "Grange Blanche" sur son propre site.
Au départ, les blogs s'émerveillaient de tout ! J''avais même écris un article sur "Les marronniers et l'heure d'été" reprenant un de mes articles : "L'histoire de l'heure d'été/hiver", le principe même du marronnier, en terme journalistique : un article qui revient tous les ans et qui permet de boucler les trous du journal.
Mon Blog a été crée le 7 juillet 2007, sept ans déjà ! Avec, comme titre "Première" est resté aussi diversifié qu'avant, il est resté fidèle au cahier des charge du début des "Blogs Médicaux". Certes mon blog a mûri. Mais Il faut dire, qu'avec les Réseaux Sociaux les Blogs ont perdus de l'intérêt, voire, commencent à être dépassés. Pourtant dans un Blog le lecteur prend du plaisir à lire et l'"écrivain", bien grand mot s'il en est, à écrire. Un autre aspect méconnu, l'"écrivain" essaye d'écrire de mieux en mieux pour capter l'intérêt du lecteur, et pour cela, cela peut paraitre paradoxal, apprend véritablement à écrire de mieux en mieux, enfin, tout au moins,essaye, en tout cas il y prend un infini plaisir.
Personnellement je me force à faire des articles courts qui sont beaucoup plus captivant, car lassant moins l'attention.
Au tout début, dans les "Blogs Médicaux", il n'y avait pas que de la Médecine.
Puis apparurent les Blogs Médicaux que j'appelle "Intégristes" ne parlant que de Médecine et surtout de la relation Médecin Malade et du respect du patient, perdant parfois toute notion avec la réalité : Le Médecin existe aussi et doit savoir se faire respecter, certes avec tact et mesure.
Un Blog sortait du lot, celui de Borée, mais devant la dégradation du statut de Généraliste, de sa qualité de vie et de sa charge de travail, il dévissa sa plaque et son Blog mourut de lui même. Il raconte cela très bien dans un de ses deniers article en date du 18 mars 2013 : "Fin de partie".
Puis "Grange Blanche" évolua, surtout, vers des articles cardiologiques très pointus que les articles "grand "public" originaux et divertissants de l'ancien temps.
Mon Blog est resté fidèle à ses origines, il est resté très diversifié, dès son départ le 7 juillet... 2007 ! Sous le titre : Première. Il avait pour objectif d'alterner, Médecine, recettes de cuisine, œnologie, et articles divers, de préférences humoristiques parfois coup de gueule, parfois "scientifiques" et j'en passe… Tout ceci faisant, vraiment plutôt, un blog atypique médical, mais recensé par Teads LABS, ICI, , dans la rubrique : Top Blogs.
Au départ, j’annonçais la couleur : "Blog atypique expérimental".
Bien sûr mon Blog a évolué, moins d'émerveillement, avec plus de "réflexion, mais autant de verve, car dans ma tête j'ai quinze ans).
La maturité d'un Blog est due à la maturité du "Blogmestre".
Malheureusement, Le " Blog d’un Cardiologue", après sept ans de publications régulières vient de mettre fin à son aventure.
Son auteur, sous le pseudonyme de "Lawrence Passemore" de son vrai nom, Jean-Marie Vailloud, vient de clôturer son Blog.
C'est la vie.
khaled - c'est la vie
Je m’aperçoit en cliquant sur le lien que son blog existe toujours, Son auteur a changé d'avis.
Il en est de même pour le blog de Borée, Borée vient à nouveau de publier .
La morale est qu’il faut toujours actualises ses liens.
19:43 Publié dans Anecdote, Blog, Culture, Histoire, Humour, Internet, Le site du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (23)
03/11/2014
Merci pour la pièce
Cliquez sur la carte
Par ce bel été indien.
qui se prolonge de façon inespéré, un de mes patient de 68 ans, en profita pour amener son petit fils se balader sur l'avenue.
de grand ville.
Sa prostate le travaillant, il dit a son garçonnet, tu voit petit, pour pisser en ville, il faut payer : "l'argent n'a pas d'odeur", c'est un certain Monsieur Vespasien qui était un grand chef Romain, un Empereur, qui a tenu ces propos il y a très longtemps de cela, il a , ainsi inventé les vespasiennes. Il fit des toilette publique payantes, un impôt qui utilisait un besoin naturel obligatoire, pisser. Pour te montrer comment faire, je vais t'inviter à boire un sirop. Ça te dit gredin.
Le gredin était ravi de l'aubaine qui lui était offerte. Il ne comprenait pas trop ce que lui disait son grand père, mais la perspective de boire un sirop de fraise bien frais, par cette température caniculaire, en plein mois de septembre, après une marche harassante, était inespéré. A chacun son plaisir ; lui d'étancher sa soif, son grand père d'épancher sa vessie.
De toute les façon, le grand père lui aurait offert un rafraichissement. Il adorait ce gamin.
Or donc, ils s'assoient à la table d'un bar, une table un peu sale. Un serveur peu gracieux s'approche. Le grand père passe commande mais le serveur ne nettoie pas la table. Le grand père lui en fait gentiment la remarque celui-ci s'exécute de mauvaise grâce.
Avant de partir, le grand père de laisser une petite pièce, une piécette : 10 cent d'euros. Le gamin de dire "dis grand père que fais-tu"
"Ben tu vois, je laisse la pièce. Et tu vois plus la prestation est bonne enfin, je veux dire le service est bon plus la pièce st grosse. Plus le serveur est mauvais, comme ce monsieur, plus la pièce sera petite".
Sur ces entrefaites, Ils se lèvent et vont soulager leurs vessies, enfin, surtout le grand père.
En partant, le serveur leur dit tout haut "Merci pour la pièce".
Le grand père de répondre illico "Merci pour le service".
Le garçonnet n'était pas peu fier de son grand père qui avait cloué le bec à ce vilain monsieur.
00:41 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire, Humour, Le mot du jour, Mots, Musique, Politique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
09/10/2014
Divorce chez le Docteur Sangsue
Voilà, depuis quelque temps, déjà, il y avait de l’eau dans le gaz dans notre relation.
Depuis dix ans, il fallait bien que cela arrive un jour.
Une séparation devenait inévitable.
Il fallait que je prenne le taureau par les cornes et lui annoncer, car elle se fermait les yeux, de peur d’affronter la dure réalité en face.
Je pris mon courage à deux mains.
Courage, Docteur Sangsue, ne l’annonce pas brutalement, surtout ne dis pas : « Entre nous, c’est fini ».
Vas-y tout en finesse. Parle du bon vieux temps, de l’usure du temps. Que tu ne regrette rien. Que si c’était à refaire, tu le referais...
Non, non, rassurez-vous, tout va bien avec ma mie. Bien sûr, il y a des moments de « frictions ». Elle a si mauvais caractère, elle est, si chiante, parfois ! Mais c’est un amour… le reste du temps.
C’est d’une patiente dont je vous parle. J’ai décidé de me… séparer d’elle. Expression tellement plus humaine que de dire : « Celle là, je la vire ! ».
Elle devenait de plus en plus chiante.
16:46 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
27/09/2014
La naissance du surf à Lacanau-Océan : la vraie histoire vécue par le Docteur Sangsue
La naissance du Surf est apparue, à Lacanau-Océan, dans les années 1960.
J'ai déjà abordé l'histoire de Lacanau Océan dans un article précédant.
J’ai vécu l'arrivée de ce sport nouveau en France. Celui-ci a été introduit par Joël de Rosnay et Arnaud de Rosnay, à Biarritz. Ceux-ci l'ont ramenés d’Hawaï.
Je l’ai vécu personnellement avec un ami d’enfance qui avait ramené de Biarritz un surf Barland, le seul shapeur à l'époque. C’est en regardant Monsieur Maugard, que nous apprîmes à maitriser le maniement de la planche de surf et le fartage à la paraffine, à l’époque la paraffine qu'utilisaient nos grand mères pour recouvrir la confiture dans les pots pour que celle-ci se conserve bien.
C’est Je Docteur Francis Maugard (cet article de Wikipédia, a été écrit par votre serviteur le Docteur Sangsue) qui l’a ramené, lors de vacances à Biarritz, à Lacanau-Océan, alors station balnéaire familiale totalement inconnue.
C’est en regardant pratiquer Monsieur Maugard, que nous apprîmes, en balbutiant, le Surf.
Bien sûr, ce Surf là n’avait pas grand chose à voir avec les Surfeurs de maintenant qui rigoleraient de notre « technique » débutante, quoique...
A l'époque point de leash. une invention Française de Georges Hennebutte. Celui-ci apparaitra bien plus tard à Lacanau bien que son utilisation soit contesté par certains. Nous allions rattraper, à la nage, les « planches fuyantes » (runaway boards)
Mais c’était, déjà, la glisse, une sensation purement jouissive, en accord parfait avec le cadre magnifique de la Côte Aquitaine dont la plage nous appartenait à nous tout seuls.
Des Écolos avant l'heure, mais des authentiques, ceux là, nous étions.
Oui, déjà, nous "montions sur la planche", comme me l'a demandé ma mie, ce qui m'a profondément vexé, vous vous en doutez.
Le rêve !
La plage était à nous, pour nous tout seul, au Sud. De temps en temps, un double bang, celui des Mirages IV du Centre d'Essai des Landes (C.E.L.) qui passaient le mur du son. Le C.E.L. comprenait un des deux Phares d'Hourtin.
Puis le premier décollage de l'Alouette II de la Protection Civile dans les années 70.
Depuis, la station a décollée dans les années 80, après, je m’en souviens, le passage du Tour de France en 1976, ce qui fut redoutablement efficace, pour lancer cette station qui ne demandait rien à personne, mais qui avait tant à offrir.
Ce fut le début de la mort du Surf pour nous, d’autant plus que les études nous prîmes une grande partie de notre temps, et que nos centres d’intérêt s'éloignèrent de ce « Loisir » fabuleux à l’époque.
La planche fut vendue.
Lacanau-Océan devenant, très rapidement, un « Spot » à la mode, fort prisé des professionnels débutants, pour devenir celui des professionnels aguéris et célèbre : Le Lacanau Pro, maintenant Soöruz Lacanau Pro se déroulant fin août.
En fait, un Spot, un peu moins réputé, à mon avis, que celui de Biarritz, à cause de ses vagues, parfois, défaillantes.
Ainsi va la vie.
Depuis, Lacanau-Océan est devenue une station balnéaire à la mode, impraticable pour moi, trop de monde l'été.
Adieu la nature…
En aparté, pour ceux qui sont intéressés par le Surf, je vous conseille de lire How to Surf.
Pour la petite histoire, c'est à Lacanau-Océan, en réalité au Moutchic, que passe le 45° parallèle.
Un lien vers la surf music, pour connaître et écouter les groupes de cette musique de glisse à cette époque.
Un aperçu de ce style de musique sur YouTube ICI.
The Surfaris - Wipe Out -1962
The Ventures ~ Walk Don't Run
Beach Boys - Surfin' Usa - 1963
The Pharos - Pintor - Del-Fi - Surf
Kazi Aniruddha "Mafe Karo"
THE TORMENTOS - Il Diavolo In Corpo
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28/05/2014
PONT PONT PONT PONT. Air connu
Crédit Photo : Wikipédia - Pont Valentré (Lot)
Un pont que j'affectionne particulièrement et qui me rappelle de bons souvenirs. Cahors est une belle ville.
La petite histoire conte que l'architecte consciencieux (ils ne le sont pas tous maintenant), sur la fin de la construction rencontra un problème de taille une pierre n'arrêtait pas de tomber bloquant, ainsi, l'avancement des travaux. Le Diable lui apparut et lui proposa un pacte. Cet architecte consciencieux vendit, alors son âme au Diable et les travaux s'achevèrent miraculeusement.
Le Blog sera indisponible, pour cause de PONT, jusqu’à dimanche, mais, aussi, en fonction, de mon inspiration.
Savez-vous à quoi je vais employer mon temps pendant cette période de loisir ?
A travailler pour la Maison, bien sûr !
J’ai une allé en pavés qui va du portail au garage et qui longe une partie de la maison jusqu’à la porte de la cuisine. Ma mission : faire les joints avec du sable fin. Enfin, s’il ne pleut pas.
Cédit Photo : http://www.briot.be/dallage-pierre.html
09:29 Publié dans Blog, Fête, Histoire, Internet, Loisirs, Potins, Société, Vie pratique, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (3)
07/02/2014
Tête de Veau sauce gribiche à la cocotte minute - Fast Cookink - Docteur Sangsue
La Tête Veau, un plat que j'adore, un plat de brasserie, que ma mie n'aime pas vu son aspect gélatineux.
Ingrédients pour 4 personnes
1/2 tête de veau roulée toute prête
1 cuillère à soupe de farine
1/2 citron
1 oignon
1 clou de girofle
1 bouquet garni
2 gousses d'ail
l carotte
1 poireau
I brin de céleri
gros sel poivre en grain
Sauce Gribiche (pour un bol)
8 cuillères à soupe d'huile
2 œufs durs
1 cuillère à soupe de moutarde
3 cornichons et quelques câpres
1 petit bouquet de ciboulette
poivre du moulin, sel• 8 cuillère à soupe d'huile
Étapes de préparation
1 - Mettez la tête de veau dans la cocotte minute avec de l'eau froide, additionnée d'un jus de citron. Mettez y un oignon piqué de deux clous de girofle, les légumes coupés en morceaux et un bouquet garni.
2 - Mettez la farine dans un bol. Ajoutez en remuant un verre d'eau froide, mélangez bien pour qu'il n'y ait pas de grumeaux, versez ce mélange dans la cocotte minute.
3 - Couvrez largement d'eau froide, assaisonnez de sel, poivre, quelques grains de poivre et laissez cuire après que la soupape tourne environ 30 min.
4 - préparez la sauce gribiche :
Mettre les œufs dans une casserole d'eau froide, porter à ébullition et cuire à petit feu pendant une dizaine de minutes. Cette opération peut être réalisée par avance, le temps que les œufs refroidissent. Débarrasser les œufs de leur coquille et séparer les blancs des jaunes. Dans un bol, écraser les jaunes à la fourchette et les travailler avec la moutarde, le sel et le poivre. Délayer la pâte obtenue avec le vinaigre. Incorporer l'huile en tournant un peu comme une mayonnaise. Quand elle est prise ajouter les cornichons coupés en petits morceaux. Ajouter la ciboulette hachés. Ajouter les blanc écrasés à la fourchette
5 - Quand la tête est cuite, sortez-la de la marmite avec une écumoire. Coupez-la en tranches épaisses, disposez dans le plat de service chaud, mettez une cuillère de gribiche sur chaque tranche et servez le reste de sauce à part dans un ramequin.
Si vous voulez consulter tous mes posts de cuisine, c'est ICI.
Pourquoi le 21 janvier certaines personne mangent-elles de la tête de veau ?
Louis XVI fut guillotiné le 21 janvier 1793. C'est ce jour là, le 21 janvier, que, en hommage de la révolution, certains mangent de la tête de veau. Ce jour là, également, d'autres mangent de la tête en tant que partisan de l'abolition de la peine de mort sur toute la planète (lire ICI).
19:48 Publié dans Cuisine, Fête, Gastronomie, Histoire, Loisirs, Potins, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (18)
16/01/2014
Le regard d'une Femme "moderne" - Une leçon de Photographie
Helmut Newton, "Woman Examining Man", Saint Tropez, 1975, courtesy of Hamiltons Gallery
Crédit Photo : http://ftape.com/media/?p=1427
Note Artistique :
Dans cette photographie, superbe, d'Helmut Newton, il faut noter deux choses :
- Le regard concupiscent de la femme envers l'homme, un regard que ferait... un mec.
- Le jambes écartées de la femme, c'est le comportement d'un... mec.
- Quand au regard de l'homme, ce n'est pas un regard, c'est une ombre, on peut le qualifier de fantomatique.
- L'homme est effacé, il est dans l'ombre la tête coupée, le femme en pleine lumière avec un regard plus qu'expressif.
Ces deux premiers comportements sont les comportements d'une Femme "moderne".
Ce type de comportement pourrait faire peur à certains... Hommes "modernes", d'où le regard fantomatique.
Le fait que l'homme soit effacé montre bien que la femme, plus que d'être l’égale des hommes, les dépasse ce qui renforce, pour les hommes, la peur des femmes.
Fort heureusement, si certains comportements se rapprochent de ceux d'un mec, la très grande majorité restent ceux d'une femme.
D'autre part reste, aussi, le cerveau. Mais, hélas, cela ne se voit pas sur une photographie.
Rappelons que cette photographie date de 1975 (Helmut Newton est né en 1920 et mort en 2004).
Note technique :
Pour faire une photo comme cela il faut que le shoot soit posé, c'est une véritable mise en scène, comme pour un tableau.
Je ne parlerai pas de l'éclairage, fondamental dans les photographies noir et blanc. Dans cette photographie, il est à noter que, techniquement, la partie droite de la photo est traitées en Low Key, alors que la partie gauche est traitée en High Key, donnant plus de force à la femme.
En général, les photographes utilisent ces techniques de façon isolée dans une seule photo, on dit, celle-ci est réalisée en High Key, telle autre en Low Key.
L'association géniales de ces deux techniques photographique dans la même photographie, traduit bien la maîtrise de son art par Helmut Newton.
A visionner : Émission Diffusé sur Arte le dimanche 19 janvier 2014 à 12:04 - Durée : 26 min.
LES PRIMITIFS DE LA PHOTOGRAPHIE 1850-1860 Au milieu du XIXe siècle, vingt-cinq ans après son invention, la photographie apparaît comme une curiosité scientifique. Mais entre 1850 et 1860, une dizaine de personnalités, en France et en Angleterre, vont se battre pour faire admettre que la photographie est un art.
http://www.arte.tv/guide/fr/043733-000/photo
Lien : Pour ceux qui seraient intéressés par mes posts sur la photographie, c'est ICI.
Une Femme moderne
09:15 Publié dans Anecdote, Art, Culture, Histoire, La pensée du jour, Loisirs, Photographie, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (4)
23/11/2013
Un effet secondaire peu connu du BI PRODENID*, l'Affaire du poison
Patient de 55 ans.
Il consulte pour la première fois.
Il est suivi par un rhumatologue pour une pathologie de type arthrite inflammatoire, une spondylarthrite ankylosante http://fr.wikipedia.org/wiki/Spondylarthrite_ankylosante. Pour cela ce spécialiste l'a mis sous faible dose d'un anti inflammatoire, du BI PROFENID* en l'occurrence, et pour protéger son estomac, un IPP (EUPANTOL*).
Le malade s'en trouva transformé, disparu ses douleurs et raideurs lombaire matinale, plus de blocage le matin, plus, de dérouillage matinal. Un véritable miracle. Ce fut, quasiment, Lourdes à domicile.
Il consulte pour une toux chronique, à l'interrogatoire, je lui pose la question de savoir depuis quand il présente cette tout gênante.
- "C'est arrivé peu de temps après que j'ai commencé à prendre le BI PROFENID".
Je me précipite sr le VIDAL, et, à, je tombe sur un effet secondaire de ce médicament fabuleux, mais qui fait partie de la classe des médicaments les plus dangereux, les Anti Inflammatoires Non Stéroïdiens, que les médecins dénomment AINS.
Citation du Vidal :
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
• Rare : crise d'asthme.
• Fréquence indéterminée : bronchospasme, en particulier chez les sujets allergiques à l'aspirine et aux autres AINS, rhinites.
Un effet secondaire qui m'était totalement inconnu.
Je lui donne, alors, un traitement corticoïde inhalé pour traiter cet asthme induit par le BI PROFENID* salvateur et lui prescris de l'AIROMIR*et du QVAR*.
Je lui précise d'en avertir son rhumatologue, et lui dit que, grâce à ce contre poison (le QVAR*), il devait pouvoir supporter le poison (BI PROFENID*) dont il ne pourrait se passer vu le miracle opéré.
Mon titre fait un petit clin d'oeil à l'Affaire des Poisons.
L'affaire des Poisons est une série de scandales impliquant des empoisonnements survenus entre 1679 et 1682, sous le règne de Louis XIV, qui secouèrent Paris et la Cour. Plusieurs personnalités éminentes de l’aristocratie furent impliquées, et ces affaires installèrent un climat hystérique de « chasse aux sorcières » et aux empoisonneuses.
Merci Wikipedia - http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_Poisons
22:25 Publié dans Anecdote, Bricolage, Comfort, Histoire, Histoire de la Médecine, Informatique Médicale, Internet, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
15/11/2013
Halte au lapinisme
Crédit Photo : http://jeuxsoc.fr/jeann
Je me permets de répondre à deux commentaires concernant mon dernier post "La palombe et le sanglier".
Ces deux commentaires m'ont procuré énormément de plaisir à les lire.
Je pars du principe que les divergences d'opinions peuvent être rudes mais doivent être constructives et, surtout, permettent de passer d'agréables moments.
Merci Artémis pour tes précisions juridique pour le moins... "précises". Cela caractérise bien la démarche juridique quasi scientifique (en fait, l'application d'une logique scientifique) bien que le droit touche les sciences humaine.
Laurence, je ne voudrais pas me fâcher avec toi, j'ai parfois un parler maladroit et un certain manque de culture, voire un manque certain, ma culture, hélas est autodidacte et présente donc des trous à l'emporte pièce parfois d'une profondeur déconcertante.
Je suis, cependant, un adorateur, et un admirateur, de la vie en général et du génie déployé par Dame nature pour arriver à faire vivre en harmonie des espèces hostiles entre elles (l'Homme en est une racaille par son savoir, son pouvoir et, surtout, son intérêt).
Mais je pense connaître un peu la Biologie, c'est elle, c'est mon amour pour elle, qui m'a amené à faire de la Médecine.
Merci Laurence de m'avoir appris ce mot agrainage, je le répète, maque de culture. Je connaissais le mot élevage indispensable pour le lâcher de faisans qui est effectivement une façon pour le mois "particulière" de chasser. Ce lâcher me fait songer au sketch des inconnus sur "la chasse à la Galinette cendrée", qui donne une image des chasseurs un peu "space".
Effectivement, il ne faut pas confondre torchons et serviette, mais cela me semble un peu surprenant de nourrir une espèce nuisible en voie d'explosion, sans que la chasse suive.
J'ai omis, dans mon "articulet", un point essentiel de l'écologie, l’Écologie juridique. Pour moi, elle est aussi sérieuse et importante que l’Écologie scientifique. Elle est très importante car, dans la mesure du possible, hormis les pression des lobby politiques locaux généraux mais aussi de la mouvance des associations écologistes et des partis écologistes officiels ou rattachés pour la "bonne" cause. Tout cela étant chapeauté par le "Gouvernement européen", l’Écologie juridique essaye d'empêcher des débordements trop importants.
Le "Gouvernement" européen a des directives qui ont, parfois des effets surprenants et comiques.
Il m'arrive, parfois, d'avoir, dans mon cabinet médical feutré, des consultations franchement marrante. Je soigne une patiente, juriste à la DDE, elle s'occupe de ce qu'il reste à l’État, c'est à dire pratiquement plus grand chose, elle s'occupe des routes et des autoroutes. Je dis le peu qu'il reste car pratiquement tout a été concédé à des grands groupes privés (attention à l'augmentation du prix des péages et quid de l'entretien) naturellement, toute l'infrastructure à été effectuée par l’État Français.
Cette patiente me raconta qu'une petite grenouille protégée dévia considérablement le tracé d'une autoroute, sous la pression d'une association écologiste grâce à une directive européenne. Bon, je sais, il est nécessaire de préserver cette espèce, mais pour les habitants d'un village ou d'une partie d'une ville, on ne s'embarrasse, sans aucun scrupule, d'une telle considération.
Autre fait plus comique, elle me raconta, un jour béni, qu'elle s'occupait d'un contentieux avec des lapins.
-Des lapins !
lui dis-je estomaqué. Avec elle je m'attendais, désormais, à tout. Je m'attendais à la voir convoquer dans son bureau Jeannot lapin avec son béret en paille et sa carotte au bec. Que nenni, c'était une horde de lapins qui, non chassés au furet par son administration, proliféraient de façon dramatique.
Ils n'avaient pas besoin d'agrainage , ils se servaient dans les champs voisins au grand dam des agriculteurs qui assignèrent l'administration. Ma juriste géra donc la famille nombreuse Jeannot lapin ou plutôt ses générations florissantes.
Faute de maintient de la population "Lapinienne", ma patiente a perdue face aux avocats de la partie adverse, et son administration fut condamnée à verser (nous indirectement) une somme rondelette aux agriculteurs "dégrainés".
Halte au lapinisme, pourquoi ce titre ?
Il est de très mauvais goût de préconiser, de nos jours, une quelconque théorie ayant trait au Malthusianisme écologique.
Cependant, il n'y a qu'à ce souvenir de la politique nataliste des années 50 qui retarda de façon importante l'arrivée de la pilule et de ce sacrilège, pour certains, que fut l'avortement (hélas, entre de maux, il faut choisir le moindre) ce qui eut, quelque peu, des effets délétères.
Une théorie contre celle du Malthusianisme pur dit que l'homme s'adapte à tout changement important dans sa croissance démographique (l'utilisation de la culture intensive permettant de nourrir la population). Dans les années 50, pour améliorer la qualité de vie et détruire les taudis puis dans les années 60, face au rapatriement et à l'afflux important des "pieds noirs" (un flux d'immigration expérimental massif mal vécu par certains "bons" Français, vis à vis, pourtant, de leur compatriote) C'est suite aux idées et aux travaux expérimentaux de cet architecte de génie, Le Corbusier, que l'on entassa les gens dans des habitations en hauteur ce qui permis d'augmenter de façon drastique le "taux d'habitant / m²"... Et la création des citées si communes de nos jours.
Tout cela en déformant allégrement l'esprit de Le Corbusier qui œuvrait pour le bien être des habitants.
Je n'en veux pour preuve la surprise que provoque la visite de la cité Frugès, à Pessac, près de Bordeaux. Le Corbusier était un visionnaire (ses baies vitrées illuminent le séjour), certes ses terrasses (importées des pays du Maghreb) furent discutable dans une région avec trois mois d'été et beaucoup de pluie. Le Corbusier avait, aussi, un côté humaniste ses appartements étaient des lieux de vies dans cette cité (qui était ouvrière, au départ) pas mal de ces appartements sont toujours habitées de nos jours.
Ces citées sont quasi invivables pour leurs habitants ! Certaines en voie de rénovation, la plus part en voie de démolition.
Une chose est certaine la terre n'est pas extensible, on peu construire encore sur la mer, mais le taux de déjections humaine (pipi caca) est quasi constant pour un individu et ce quelque soit sa race, et puis tôt ou tard, les homme se taperont dessus faute d'espace et de qualité de vie suffisante.
Face à Malthus décrié, il y a Darwin qui est plus tendance.
Attention cependant, si l'on applique la théorie de Darwin, à ne pas tomber de l'arbre où l'on est niché tout en haut.
C'est vrai, on est bien loin de la palombe, mais assez proche, cependant, de Jeannot lapin.
Cependant, si j'avais intitulé ma "fable" "Le lapin et le sanglier", il n'y aurait eu aucun charme, aucune originalité et nous n'aurions pas le plaisir de débattre ainsi.
Laurence, j'aime beaucoup te lire, j'espère que tu continuera à venir sur mon blog mais j'espère, surtout, ne pas t'avoir choqué par mes propos parfois, un peu, décousus.
In fine, ATTENTION, DANGER !
"Plus un chien est grand, plus il fait de grosses crottes". (Proverbe Chinois).
Je veux dire par là que la cause du réchauffement climatique est, avant tout, lié à la surpopulation...
Plus on est nombreux plus on émet de gaz à effet de serre...
Et paf, la planète !
15:36 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Culture, Ecologie, Economie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Politique, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (13)