25/01/2015
Le Fakir et le Neurochirurgien
Je me souviendrai toujours, une des première fois où je débarquai à l'hôpital, en tant que stagiaire hospitalier.
Ce fut dans un service de Neurochirurgie, la chirurgie la plus réputée, à l'époque, avant d'être détrônée par la chirurgie cardiaque.
Un consultation marquante fut celle d'une patiente atteinte d'un Trouble Obsessionnel Compulsif, T.O.C., elle se lavait les mains plus de... trente fois par jour, et en souffrait beaucoup.
Était programmé, pour le lendemain, une Lobotomie, c'est un acte chirurgical qui consiste à détruitre une partie de la substance blanche du lobe frontal. Cette pratique est, maintenant, abandonnée.
J'ai eu ce triste privilège d'assister à une des dernières Lobotomies.
La Lobotomie fut Immortalisé par le film de Miloš Forman, sorti en 1975, « Vol au dessus d’un nid de coucou ».
Un jour, je croisait le Neurochirurgien, qui avait pratiqué la Lobotomie. Il me demanda tout de go : " Alors, tu l'a vu le Fakir ?".
Moi, interloqué, sur le coup, de ne pas comprendre.
Mais, j'appris plus tard, qu'était attaché, dans ce service de Neurochirurgie, une consultation de la douleur où existait des consultation d'Acupuncture.
Personnellement, je ne crois pas aux vertues de l'Acupuncture, mais...
Des deux, qui était le moins nocif ?
23:27 Publié dans Anecdote, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (30)
12/01/2015
Une consultation kalachnikov qui a bien failli se terminer en "tiers payant"
Je sais, c'est encore un peu tôt, mais la vie continue et et le bandeau noir "Je suis Charlie" a disparu des différentes chaines de télé.
Cette histoire vient en réponse au coup de gueule d'alain dans le dernier commentaire de mon article : Énorme drame collectif contre petit drame individuel.
Certes, cette histoire est certainement trop précoce et bassement matérielle au vue des évènements dramatiques qui se sont déroulés concernant l'attentat contre le journal Charlie Hebdo*.
Mais, je le répète, la vie continue, comme l'a dis une de mes lectrices.
Pas plus tard qu’aujourd’hui,
Consultation du soir (espoir... vite déçu) jeune patiente de 23 ans en alternance. Il y a de plus en plus en plus de jeunes qui sont en alternance. cela m'interpelle.
Elle vient me voir pour trois pathologies, c'est ce que j'appelle les consultations kalachnikov, c'est tristement d'actualité (dans cet article, on voit une démo de ce redoutable engin de mort)
Car la kalachnikov, arme de guerre rustique et redoutable, peut tirer au coup par coup, mais, surtout, bien évidemment, tire en rafale.en rafale.
Tout comme, dans ce cas, le patient, ou la patiente en l'occurrence. alain appelle cela les consultations alouettes.
- Une sérologie HIV car elle compte arrêter le préservatif avec son pote.
- une prescription de pilule qu'elle avait arrêtée avec le port du préservatif. Sachant que le préservatif à un taux d'échec de 10% alors que celui de la pilule est de 0,8 %. Si le préservatif protège du SIDA, il ne protège pas de la... connerie.
- Une "boule" au niveau de l'oreille (tragus, on peut faire de magnifiques piercing à cet endroit là), qui s'avère être, en fait, un kyste sébacé. Et hop, même consult, lettre Dermato.
Et de trois.
Mais ce n'est pas fini !
Quand je lui annonce la "douloureuse", elle me réponds "mais il faut payer ?". En effet, avant, elle était étudiante et allait dans un centre de santé gratos faisant le "tiers payant".
Et en plus, elle n'avait que la carte bleue alors que mon lecteur de carte verte ne la prend pas...
Bref, l'enfer, quoi. Et moi de voir... rouge.
Heureusement, elle alla retirer du liquide a un distributeur, pour régler ma modeste "facture" de 32 €.
19:43 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, Informatique Médicale, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
31/12/2014
Un premier de l’an baroque
Crédit Photo : http://www.logitheque.com/
Autant, quand j’étais enfant, je me souviens avec émotion et fébrilité de la Noël, des préparatifs qui commençaient très tôt.
Avec mes parents, nous allions en forêt, chercher un pin maritime, (ceci était plus ou mois toléré), du houx et de la mousse. La mousse c’était pour la superbe crèche avec ses santons.
Noël se passait avec mes parents mon frère et moi, La famille restreinte, étonnant non ?
Au menu, foie gras maison préparée par ma mère, puis canette de barbarie farcie aux marrons, accompagnée d’un bon Médoc et l'éternelle et succulente bûche de noël à la crème.
Autant je garde un souvenir médiocre, de mes premiers de l’an qui se passaient, tristement, toujours avec les mêmes membres restreints de ma famille, seule du côté de mon père d’ailleurs. Nous étions six en tout et pour tout.
Tous les ans.
Mes parents n’ayant pas d’amis.
Assez baroque comme situation vous en conviendrez ; baroque pris, ici, dans le sens d'inattendu, bizarre, excentrique.
En partant de ce terme baroque, et en essayant de vous divertir en cette fin d’année, je vais essayer de faire un peu de musicologie sauvage.
D’abord, il nous faut commencer par une définition du sens artistique du mot baroque.
Le baroque est un mouvement artistique qui trouve son origine dès le milieu du XVIe siècle. Le baroque, et qui touche tous les domaines, en particulier la musique.
Pour ce qui est du domaine qui m’intéresse, la musique du milieu du XVIe siècle, musique dite « Baroque », j’ai envie, comme je vous l’ai dit plus haut, de m’amuser un peu et si je peux vous divertir… J’en serai ravi.
C’est Jean-Claude Malgoire, en créant le premiers ensemble de musique baroque « la grande écurie et la chambre du roy » qui remit au gout du jour le « Baroque en France.
Un chef d’orchestre particulier, Ton Koopman a la particularité, lui, de n’interpréter la musique dite « Baroque » qu’avec des instruments d’époque. Il essaye, ainsi, de reproduire au maximum la musique baroque telle qu’elle devait être à l’époque.
Le "son baroque"
Imitation qui se veut parfaite, trop parfaite.
Attention aux incertitudes qui vont suivre. Cependant, essentielles pour comprendre, l'idée directrice y est, tout à moins pour moi.
Ceci-dit J.S.B., Jean Sébastien Bach, pour les intimes, père de nombreux enfants et Kapellmeister du prince de Hanovre, gagnait chichement sa vie.
J.S.B., gagnant chichement sa vie, faisait, avec ses copains, des bœufs à la sorties des bars, pour arrondir ses fins de mois et nourrir sa nombreuse famille.
C’est ainsi que, pour les connaisseurs, se ressemblent étrangement le concerto pour deux violons, le concerto pour trois violons. On retrouve certains passages dans les concertos Brandebourgeois.
J. S. B. se plagiait lui-même… mais avec quel génie.
Pour mois c’est mon maître.
C'est pour cela que la musique « Baroque » est avant tout une musique s’apparentant énormément au Jazz, c’est même le style musical précurseur du Jazz.
Or le Jazz, c’est la liberté, l’improvisation, c’est la vie, pas la rigueur d’interprétation. Chaque interprétation se doit d’être changeante au niveau des lignes mélodiques même si l’on y retrouve l’essentiel.
Le but, c’est de jouer, au sens de s’amuser.
Ton Koopman fait, à mon avis, de la musique parfaite mais figée, sans aucune originalité, pas vivante.
Un interprète fascinant est Glen Gould , à tel point que l’on disait de lui qu’il ne jouait pas du Bach, mais du Gould.
Chez lui, on retrouve cette sensation de liberté vis-à-vis de la musique « Baroque », du Jazz pur.
Il avait cette particularité qu'il... chantait en jouant.
La technique pianistique, à mon humble avis après avoir visionné Gould en plein interprétation, attention, je vais me faire taper dessus, c’est que Gould avait tendance à jouer au piano comme on joue du clavecin, ça y est, je suis K.O.
Lui aussi faisait du Jazz.
Voila ma conception de la musique « Baroque », elle a inventé le Jazz.
Une idée baroque, non ?
A noter que le ragtime est le "vrai" précurseur du jazz.
Maple Leaf Rag Played by Scott Joplin
Bonne année 2015 à tous.
13:26 Publié dans Actualité, Anecdote, Art, Culture, Fête, Gastronomie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Musique, Potins, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (14)
28/12/2014
Comment supprimer un virus du BIOS - Résolu
Crédit Photo : http://www.sospc2424.ch/lexique-article.cfm?id=3277#.VJ8_...
Il nous faut, hélas, commencer par une définition en termes absolument absconds
Le BIOS ou Basic Input Output System, Basic Input Output System, (en français : « système élémentaire d'entrée/sortie »), est, au sens strict, un ensemble de fonctions, contenu dans la mémoire morte (ROM) de la carte mère d'un ordinateur, lui permettant d'effectuer des opérations élémentaires lors de sa mise sous tension, par exemple la lecture d'un secteur sur un disque. Par extension, le terme est souvent utilisé pour décrire l'ensemble du micrologiciel de la carte mère) Wikipédia.
En gros, le BIOS gère la carte mère et les périphériques (clavier, souris, son, vidéo, ports USB...).
Sans lui, l'ordinateur est mort, il ne peut démarrer.
Depuis quelques temps mon vieux Windows XP devenait très instable avec plein d'écrans bleus et des redémarrages forcés accompagnés de messages changeants à chaque fois et revenants périodiquement. Ce fichu "Blue Screen of Death", rendait mon ordi quasi inutilisable sauf entre ces périodes de "calme", assez peu fréquentes, d'ailleurs, même en "démarrage sans échec avec prise en charge du réseau" réseau ce qui me permettait l'accès à Internet, certes mais de façon très notable.
Tout mes ordis étaient déconnectés naturellement !
Il me fallut du temps, pas mal de temps, d'ailleurs, pour comprendre d'où venait le problème.
Un problème tordu.
Un virus dans le BIOS.
Cela ne cours pas les rues.
Après quelques recherches dans les forums de discussions, sur Internet, où l'on trouve à boire et à manger (surtout plutôt à boire qu'à manger), je trouvais la solution :
Enlever la pile du BIOS.
Le BIOS à une pile pour maintenir les différents réglages personnels et surtout la reconnaissance des disques.
Si on enlève cette pile du BIOS, celui-ci revient à son état par défaut, celui de la sortie d'usine.
J'enlevais la pile une minute, la remis.
Réglais, à nouveau, le paramétrage du BIOS, et...
Mon ordinateur se remis à tourner comme sur des roulettes.
Mais, l'histoire ne s’arrête pas là : comme prévu, après passage sous l'antivirus gratuit "AVAST" mon ordinateur était envahi par 80 virus ! Et, avec l'anti-malware gratuit "Malwarebytes", par 10 malwares dont un aux yeux radio actifs. En effet, en "mode sans échec avec prise en charge dur réseau uIl faut dire qu'au point où j'en étais, foutu pour foutu, je me suis, un peu trop servi, de ce type de "mode sans échec" où, comme je l'ai dis plus haut, l'antivirus est désactivé.
Par mesure de prudence, je fis une réinstallation, pour avoir un OS (Opérating System), un système d'exploitation, un Windows tout neuf.
Ouf !
00:40 Publié dans Anecdote, Histoire de l'informatique, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (8)
26/12/2014
Vinaigre à l'échalote
PHOTO SUPPRIMÉE sur la demande de l'auteur
Crédit Photo : lien supprimé par moi
En ces périodes de festivités répétées, Noël et Jour de l’An oblige, pendant la trêve des confiseurs, je ne peux résister à vous donner, à nouveau, une petite recette de cuisine extrêmement facile à réaliser et qui changera totalement vos habitudes gustatives, pour peux que vous soyez un peu curieux.
La première fois où j’ai été en Charente Maritime, c’était à La Rochelle. Naturellement, au menu, étaient prévues des huitres. Elles ne furent pas servies avec du citron, comme j’en avais l’habitude, mais avec une potion étrange. Un vinaigre dans lequel flottaient des morceaux d’échalotes.
Ce fut exquis avec l’huitre le mélange était parfait. L’acidité du vinaigre avec le goût de l’échalote, une pure merveille.
Comment réaliser cette recette si simple du vinaigre à l’échalote.
Ingrédients pour un quart de bol :
- 3 cuillères à soupes de vinaigre de vin
- 3 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
- 1 échalote
Préparation :
Émincer l’échalote en petits morceaux mélanger, à part égale, les deux vinaigres et laisser macérer pendant une à deux heures avant de déguster ce vinaigre à l’échalote avec les huitres.
Les huitres que je préfère sont celles de Marenne-oléron et plus spécialement La Fine de Claire Verte, et ce, pour deux raisons, d’une part leur salinité un peu prononcée qui lui donne un goût inégalable et, d’autre part sa couleur verte qui est obtenue grâce à la présence de la navicule bleue, une micro algue filtrée par l’huître qui en retient le pigment, la marennine.
Les huitres se servent bien fraiches. En hiver, dehors, c’est parfait. En été, le réfrigérateur fait très bien l'affaire. Le must pour le service, de la glace pilée.
Quand on ouvre les huitres on les ouvre sur le côté pour couper le muscle. La pointe de l’huitre étant dirigée ver « l’ouvreur ».
Il faut toujours jeter la première eaux, l’huitre en reformera une plus pure.
Ne pas oublier de protéger ses mains avec, par exemple une manique ; beaucoup de gens se retrouvent aux urgences de la main sans ces précautions.
Cependant, de plus en plus en vieillissant, j’apprécie vraiment, de manger l’huitre nature, sans citron ou vinaigre. En fait je panache une véritable dégustation d’huitre avec des crépinettes du bon pain et un bon petit blanc sec.
Attention aux sulfites
Allez, je vous souhaite encore un bon réveillon du Nouvel An.
07:30 Publié dans Actualité, Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Potins, Pub, Science, Shopping, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (7)
18/12/2014
Conte de Noël : La part des anges
En cette période de Noël, je vais vous conter une bien belle histoire étrange, mystérieuse et, malheureusement fort méconnue : celle de la part des anges.
La, nativité parle uniquement du petit jésus de la vierge Marie et de Joseph. Tous étant réfugiés dans une crèche, à même la paille, le petit Jésus étant réchauffé par le bœuf.
Mais, personne ne parle de la part des anges dans ce conte merveilleux qu’est Noël…
Non, ne rêvez pas, la part des anges n’a rien à voir avec la Noël.
C’est une histoire beaucoup plus prosaïque.
Elle est purement scientifique.
Lors de la vinification, dans les chais, la première année, le vin est absorbé par le bois de la barrique et son niveau diminue, c'est ce que l'on appelle la part des anges. On complète donc cette perte par ce que l’on appelle l’ouillage. Cela a, en outre, l’intérêt de le protéger contre l’acinétobacter, la bactérie qui transforme le vin en vinaigre.
Cependant, il existe une exception. Dans le Jura, le fameux « Vin Jaune », utilise cette méthode de la part des anges, mais en utilisant un voile de levure protecteur qui permet d’obtenir ce vin atypique.
Certes, cette histoire est bien moins passionnante qu’un conte de Noël, mais c’est grâce à ces deux notions de « la part des anges » et de « l’ouillage » que l’on peut servir de très bons vins sur les tables pour les festivités de Noël.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de Noël.
Handel - Messiah oratorio HWV 56 / "For unto us a Child is born" (Stephen Cleobury)
19:22 Publié dans Actualité, Anecdote, Culture, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Magie, Mots, Musique, Poesie, Potins, Rève, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
14/12/2014
Une Névralgie Cervico Brachiale Hyper anxiogène : Attention à l'Ostéopathie, Il n'y a pas d'acte sans risque potentiellement dangereux.
Crédit Photo : http://www.oilempire.us/euro.html
Il y a très peu de temps, je reçois une lettre fort détaillée d'une ostéopathe concernant un de mes patients.
Une longue lettre.
Une très longue lettre format A4 recto verso et manuscrite.
A la fin de ce pensum, elle se présente, sa lettre n'était donc pas totalement désintéressée. Elle présente, ses titres, son activité professionnelle, et annonce la couleur, la douloureuse, la note comme on dit au restaurant. Je veux dire le tarif :
Madame X Ostéopathe D. O. = 55 € sans télé transmission ni remboursement sauf quelques premières séances par quelques mutuelles. Bou diou* !
Ce patient a consulté, directement, comme cela se fait de plus en plus, maintenant, un Ostéopathe en première intention.
A la lecture de cette longue lettre elle décrit ses différentes techniques : manipulations, entre autre, mais, surtout, un état descriptif intéressant me faisant penser d'emblée, moi Médecin, à une Névralgie Cervico Brachiale.
Quelques temps plus tard, le patient reviens me voir très inquiet, car les fourmillements dans son bras se sont atténués, mais n'ont pas disparus. A l'examen clinique, il s'agit bien d'une Névralgie Cervico Brachiale en train de régresser spontanément. En effet, ce patient de soixante trois ans avait fait du bricolage et que je l'avais soigné, pour le même type de pathologie, il y a environ cinq ans (à l'époque l'Ostéopathie n'était pas à son apogée) et, à l'arrêt du bricolage sa pathologie était en train de guérir spontanément. Pour accélérer le processus et traiter la douleur, j'ai horreur que mes patients souffrent inutilement, mais aussi, pour accélérer la guérison, je lui donnai un anti inflammatoire, du paracétamol et surtout... du repos.
Tout cela, pour le Généraliste : Diagnostic médical, possibilité de prescrire des médicaments, de faire des examens complémentaires (radio, scanner, IRM) et d'envoyer à un spécialiste, un Rhumatologue, en l'occurrence, tout cela pour... 23 €. Bou diou*!
Il faut noter, cependant, que manipuler un cou peut être dangereux. Je suis absolument conscient cela est enseigné de façon très détaillé lors de leurs études et qu'un bon ostéopathe prendra toute ses précautions, mais un risque existe cependant.
En effet si, si, chez un patient, on fait une manipulation cervicale alors qu'il a une dissection d'une artère carotide, il peut se retrouver, tout simplement... hémiplégique. Lisez l'article suivant : "Dissections artérielles et manipulations cervicales".
Je ne pense pas que les rhumatologues font des manipulations vertébrales, et ont plutôt recours au scanner et surtout à l'IRM pour voir si une infiltration ou une intervention chirurgicale pourrait être bénéfique à ce type de patients.
Je sais bien que ce film est caricatural.
*Interjection (provençal, occitan) : exclamation, pour "bon dieu".
13:08 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Mots, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (15)
07/12/2014
La consigne
Il fut un temps où la consigne était de mise.
Je veux dire par consigne, le fait de ramener ses bouteilles aux commerçants.
Celui qui le faisait, le faisait contre rétribution, certes petite, mais une rétribution sonnante et trébuchante.
Il avait donc un intérêt positif, renforçant en terme pavlovien et comme on dit, aussi, en comportementalisme, la récompense marchant mieux que la punition.
En était dérivé un petit métier. Des personnes désargentées arrivaient à gagner un peu d'argent sans faire la manche, en ramenant ces « consignes » comme on disait à l’époque. Car les petits ruisseaux font les grandes rivières. Bien sûr, ils n'étaient pas Crésus.
Quand j'étais adolescent, j'ai même connu une machine installée à l'entrée du supermarché du coin qui rendait la monnaie quand on lui ramenait les bouteilles consignées.
Cet automate annonçait le début de la fin de cette époque de la consigne.
Ce n'est pas que je sois nostalgique, mais…
Je constate que, à notre époque écologique, on rend le peuple écocitoyen en lui donnant...
La consigne…
De ramener ses bouteilles...
Sans rémunération cette fois.
18:16 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
01/12/2014
La chasse aux champignons
Amanite tue-Mouches (Amanita muscaria) ou Fausse oronge
Crédit Photo : http://www.pratique.fr/amanite-tue-mouches.html
Pour la petite histoire, l'amanite tue-mouche est toxique et hallucinogène. Évitez sa consommation impérativement.
C'est aussi le joli champignon que l'on peut admirer dans les dessins animés de Walt Disney.
Autrefois, de septembre à décembre, se déroulait la sempiternelle chasse aux champignons.
Cela faisait plusieurs années que, pour différentes raisons, je n’avais pas mis les pieds dans la forêt ce que je pratiquais régulièrement avec ma mère, ma première femme et mes deux premières filles.
Dans le pays Médocain, nous faisions, alors, la cueillette de champignons locaux : les catalans (Lactacrium Deliciocus), les cèpes de pins et les bidaou ou pignasse (Trichlorum équestre) dont j’appris, bien plus tard, que sa consommation excessive pouvait être toxique.
Bien sûr, sous les pins, aucun ceps de Bordeaux, il faut des chênes pour cela.
Pour cette cueillette aux champignons, il était nécessaire de prendre des sentiers un peu loin en forêt pour les ramasser.
A l'époque, beaucoup d’initiés le faisait.
Le Week-end dernier avec ma seconde femme et ma petite fille de six ans, je me baladais le long d’une piste cyclable près des maisons, et qu’est que je vis sur les côtés, ces trois types de champignons, de mon passé, non ramassés, et tout cela dans un endroit très fréquenté.
Décidément, avec le développement de l'écologie théorique, tout se perd.
Certes, ces champignons ne valent pas, gustativement parlant, le cèpe de Bordeaux, mais, ils sont, cependant, fort bons à consommer. Certes, le bidaou n’est plus en odeur de sainteté je pense qu’il est fort possible de le déguster avec modération. Personnellement j’en ai mangé, même quand j’étais petit, et je n’en suis pas mort.
Je me jurait bien, la prochaine fois, de revenir avec une poche, pour aller à la cueillette aux champignons et de me régaler.
Surtout, ne mangez pas ces champignons dangereux et maudits, même si la mélodie est géniale !
19:03 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Mots, Musique, Potins, Santé, Science, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (15)
28/11/2014
Gardez la monnaie
C'est bien la première fois qu’en trente ans de métier pareille chose m’est arrivée.
Car à cela, je ne m'y attentai point.
Il faut bien dire que vu la dégradation de la considération du statut du Médecin Généraliste et de toutes les Professions Intellectuelles, en général, au profit des professions liées au pognon, cela semblait un peu logique.
Or donc, pour employer une expression typiquement française, après une consultation banale, classique, mais bien menée, et chez un jeune "client" de bonne facture ; là, volontairement, je n'emploie pas le mot patient, le jeune "client", au moment de régler la "note", ce mot ne méritant pas le mot vulgaire d' "honoraire", ce jeune "client", à cours de menue monnaie pour faire l'appoint, me dit d'un ton très assuré :
- "Gardez la monnaie".
09:32 Publié dans Anecdote, Citation, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Politique, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (15)
22/11/2014
Une communication de l'au-delà impossible
Dans ma clientèle une patiente avec qui j'avais des relations privilégiées et que j'avais envoyée à un Psychiatre pour des problèmes phobiques et d'autres problèmes psys associés, ce qui est très fréquent dans ce cas, me demande un certificat d'Arrêt de Travail. Jusque là rien que de très banal, si ce n'est que c'est pour une cure Thermale, ceci à son importance et vous comprendrez pourquoi.
Dans son cas, la prescription d'un Arrêt de Travail est tout à fait légale, ceci en fonction des revenus, ce qui est son cas.
Mais, là où cela se complique, c'est qu'elle me demande, comme quelques patients "un peu" exigeants, un certificat post daté.
Moi de lui expliquer que si, moi, Docteur Sangsue, en sortant de mon cabinet, j'ai un accident et me tue, je serait dans l'incapacité matérielle de signer un tel certificat.
Je continue en lui disant que moi, Docteur Sangsue, étant un grand pécheur devant l’Éternel, j'irai tout droit en enfer et vu mon peu d'importance il ne fallait pas compter que ce soit le Diable en personne qui s'occuperait de moi, mais ses Diablotins.
Cependant, le résultant serait le même, je n'aurais pas le bras assez long pour signer un tel certificat.
N'ayant pas le sens de l'humour elle me harcela au téléphone.
Je ne cédais point.
Elle trouva le moyen de se faire faire son Arrêt de Travail par le Médecin Curiste, ce qui est pour le moins limite.
Moralité : Il faut savoir maintenir une très grande distance avec ses patients.
10:03 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (12)
08/11/2014
Comment faire une vinaigrette à l'ancienne façon Docteur Sangsue
Vinaigrier
Mon vinaigre à l'ancienne :
Il fut un temps où je faisait mon propre vinaigre avec du vin à bas prix, mais pas de la piquette, non plus. Pas de castel vin !
J'avais un vinaigrier : un petit tonneau en bois de chêne ; Au tout début il fallait faire sa mère avec un fond de bouteille de vinaigre "Tête noire", le meilleur. Cela prenait du temps. La mère contenait l'Acinétobacter Acéti, la bactérie qui transforme l'éthanol (le vin) en acide acétique (le vinaigre).
Avant tout il fallait stériliser le vinaigrier avec de l'eau bouillante. Une fois refroidi, on versait le vin au 3/4 et on l'ensemençait avec la mère.
Il était judicieux de placer le vinaigrier sur le dessus d'un meuble, à cause de la chaleur, ce qui favorise les réactions chimiques.
Il fallait attendre pas mal de temps avant de pouvant soutirer son propre vinaigre dans une bouteille à vin rouge (une bouteille verte) puis ouiller avec du vin (rajouter du vin).
Cela faisait un vin plus doux moins acide au goût inénarrable.
Après une longue exploitation il devenait indispensable de vider entièrement le vinaigrier pour enlever un dépôt au font d du vinaigrier (acide tartrique) en gardant, bien évidemment le vinaigre et la mère que l'on replaçait dans le vinaigrier.
Puis le temps passa je n’eus plus de temps de m'occuper de cette tâche fastidieuse. Je trouvais , un jour, en réfléchissant, une recette rapide pour retrouver un goût analogue à mon vinaigre d'antan.
Voici cette recette :
Dans un bol, mélanger à partie égale vinaigre de vin Tête noire et vinaigre balsamique mélanger goûter ajuster pour un goût pas trop acide, et voilà, le tour et joué. je vous jure vous avez, vraiment un vinaigre à l'ancienne digne d'un vinaigrier.
Ma recette de vinaigrette à l'ancienne :
Dans un bol une cuillère à soupe de vinaigre de vin, une cuillère à soupe de vinaigre balsamique, le quart d'une cuillère de moutarde, saler, poivrer et mélanger, rajuster au goût avant d'ajouter trois cuillères et de remélanger
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08:10 Publié dans Bricolage, Cuisine, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Science, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
03/11/2014
Merci pour la pièce
Cliquez sur la carte
Par ce bel été indien.
qui se prolonge de façon inespéré, un de mes patient de 68 ans, en profita pour amener son petit fils se balader sur l'avenue.
de grand ville.
Sa prostate le travaillant, il dit a son garçonnet, tu voit petit, pour pisser en ville, il faut payer : "l'argent n'a pas d'odeur", c'est un certain Monsieur Vespasien qui était un grand chef Romain, un Empereur, qui a tenu ces propos il y a très longtemps de cela, il a , ainsi inventé les vespasiennes. Il fit des toilette publique payantes, un impôt qui utilisait un besoin naturel obligatoire, pisser. Pour te montrer comment faire, je vais t'inviter à boire un sirop. Ça te dit gredin.
Le gredin était ravi de l'aubaine qui lui était offerte. Il ne comprenait pas trop ce que lui disait son grand père, mais la perspective de boire un sirop de fraise bien frais, par cette température caniculaire, en plein mois de septembre, après une marche harassante, était inespéré. A chacun son plaisir ; lui d'étancher sa soif, son grand père d'épancher sa vessie.
De toute les façon, le grand père lui aurait offert un rafraichissement. Il adorait ce gamin.
Or donc, ils s'assoient à la table d'un bar, une table un peu sale. Un serveur peu gracieux s'approche. Le grand père passe commande mais le serveur ne nettoie pas la table. Le grand père lui en fait gentiment la remarque celui-ci s'exécute de mauvaise grâce.
Avant de partir, le grand père de laisser une petite pièce, une piécette : 10 cent d'euros. Le gamin de dire "dis grand père que fais-tu"
"Ben tu vois, je laisse la pièce. Et tu vois plus la prestation est bonne enfin, je veux dire le service est bon plus la pièce st grosse. Plus le serveur est mauvais, comme ce monsieur, plus la pièce sera petite".
Sur ces entrefaites, Ils se lèvent et vont soulager leurs vessies, enfin, surtout le grand père.
En partant, le serveur leur dit tout haut "Merci pour la pièce".
Le grand père de répondre illico "Merci pour le service".
Le garçonnet n'était pas peu fier de son grand père qui avait cloué le bec à ce vilain monsieur.
00:41 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire, Humour, Le mot du jour, Mots, Musique, Politique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
20/10/2014
La Veuve de Carpentras et l’Institut Esalen
Parfois, les consultations réservent des surprises étonnantes, pourvu que l’on ait une curiosité et une connaissance sortant un peu de l’ordinaire.
Personnellement, j’ai une connaissance autodidacte vis-à-vis de ce que l’on pourrait parler, me concernant, une « certaine » culture générale façon Docteur Sangsue ; le mot culture générale ne doit pas être pris au pied de la lette, il faut être modeste. J’ai une culture générale, à ma façon, autodidacte.
Dernièrement, cela m’a servi.
A un courtier dans la banque à la retraite, qui vendait des produits financiers lorsqu’il travaillait, je lui parlais, je ne sais pourquoi, de la veuve de Carpentras. Il ne connaissait pas. Pourtant, la définition dans Wikipédia est parlante : «Un client représentatif de l'ensemble de la clientèle d'une banque, qui lui vend sans difficulté des produits financiers ».
Dans le même ordre d’idée, je vois en consultation une Psychologue, et nous parlons de différentes Psychothérapies. Je lui cite, alors l’Ecole d’Esalen. Idem, elle ne connaissait pas. Pourtant, dans ce cas, Wikipédia est aussi parlant : « L'Institut Esalen est un centre d'éducation d'inspiration « New Age, berceau de la psychologie humaniste, fondée par Michael Murphy et Dick Price en 1962 ». C'est de cet institut qu'est sorti le fameux "Massage Californien" Inspiré du "Massage Indien" communément appelé Ayurvedique, son vrai nom étant Abhyanga. A la suite du mouvement Hippie, le voyage initiatique en Inde était de mise, même les Beatles le firent et Pandit Ravi Shankar interprète et compositeur compositeur de cithare, mondialement connu, fut leur maitre, à l'époque, ils introduisirent, d'ailleurs, la harpe indienne dans leur répertoire.
The Beatles - Norwegian Wood
Dans le domaines, de ce deux professionnels, il leur manque un peu de culture générale concernant leurs professions.
Voila à quoi aboutit le manque de curiosité.
11:08 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
15/10/2014
La langue Française est toute en nuances
Tout dernièrement, reviens à la consultation un patient que je ne vois plus depuis déjà pas mal de temps, logique, il m’a prévenu, à cette époque là, qu’il allait déménager car il divorçait.
Il vient avec son fils de douze ans.
Jusque là, me dirais vous rien que de très banal. Oui, mais…
Ce charmant garçon de douze ans est venu seul, oui, seul, c’est très rare voire exceptionnel, à cet âge là, et traduit, déjà une maturité exceptionnelle. La mère doit s’en occuper très bien pour aboutir à une si remarquable éducation.
Il consulte pour un certificat de « non contre-indication au sport ». Je lui demande s'il a le carnet de santé, naturellement, il ne l’a pas. C’est fort regrettable, lui retoquais-je, ta mère ne te l’a pas donné, cela m’étonne beaucoup d’elle. Cela me gêne beaucoup, car je crois qu’à ton âge il y a un rappel de vaccination.
Je vous l’amène ce soir ou demain. Je lui fais confiance, ce cher petit est si bien élevé que je lui délivre icelui certificat.
Aujourd’hui, rien, demain non plus, il ne revient pas. Pourtant, avec une si bonne éducation…
J'en reviens au tout début, son père m'amène donc son fils pour une pathologie dermatologique. Je lui annonce que je ne peux plus être le médecin traitant au motif que son fils ne soit pas revenu avec son carnet de santé.
Le père furieux me dis ces paroles étonnante « Vous êtres un enculé ». Pardonnez ce langage trivial.
Une analyse littéraire de ces propos peut-être intéressante. Le vous est respectueux, il aurait pu dire tu, le mot enculé étant, en quelque sorte, en opposition avec le vous. Mais cela traduit un certain âge chez ce patient, un jeune m’aurait dit certainement : « Tu es un enculé ».
La langue Française est pleine de nuances, c’est ce qui fait son charme et sa beauté.
09:56 Publié dans Anecdote, Citation, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Politique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
14/10/2014
Fliqué par Dame Sécu
J’ai, dans ma clientèle, une patiente en phase terminale de maladie d’Alzheimer.
Un jour, je reçois de Dame Sécu, une lettre m’annonçant que j’avais effectué, le même jour, deux visites, donc une en double facturation et ce… il y a six mois. Dame Sécu me réclamant pour cela le remboursement d’un indu pour une de cette visite en surfacturation. Elle me réclamait de me justifier sous soixante jours sinon elle me prélèverait directement le prix de la surfacturation, soit la somme énorme de… 33 € !
Révolté, j’envoyais, dès la réception de ce courrier, un mail incendiaire dans lequel je vidais ma colère sur ce courrier et ce que je n’avais vécu une telle démarche en trente ans de carrière et que, ce jour là, j’avais dû faire deux visites sans noter les heures sur la feuille de soin pour le remboursement.
Réponse de dame sécu me disant qu’elle étudiait mon dossier.
Ma mie, qui est juriste, me rassura me disant que je perdais mon temps avec ce mail incendiaire, et qu’un juriste ne voit que la finalité : se faire rembourser la somme.
Pour cela, elle me conseilla, tout simplement, de joindre aux pièces réclamées, une déclaration sur l’honneur comme quoi j’avais fait deux visites ce jour là.
Eh bien, vous me croirez si vous voulez, dans la semaine, je reçus un mail comme quoi le problème était réglé et qu’ils abandonnaient cette demande de surfacturation.
Comme quoi, juristes et médecins son complémentaires.
N. B. : Cette Patiente "bénéficie" d'un traitement par Héparine à Bas Pois Moléculaire qui doit revenir à environ 1000 € par mois. Je voulais l'enlever, mais comme je n'ai eu aucune directive en ce sens du service de Gériatrie, par "principe de précaution", je ne l'ai pas enlevé.
Bingo ! Je ne regrette pas.
09:55 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
27/09/2014
La naissance du surf à Lacanau-Océan : la vraie histoire vécue par le Docteur Sangsue
La naissance du Surf est apparue, à Lacanau-Océan, dans les années 1960.
J'ai déjà abordé l'histoire de Lacanau Océan dans un article précédant.
J’ai vécu l'arrivée de ce sport nouveau en France. Celui-ci a été introduit par Joël de Rosnay et Arnaud de Rosnay, à Biarritz. Ceux-ci l'ont ramenés d’Hawaï.
Je l’ai vécu personnellement avec un ami d’enfance qui avait ramené de Biarritz un surf Barland, le seul shapeur à l'époque. C’est en regardant Monsieur Maugard, que nous apprîmes à maitriser le maniement de la planche de surf et le fartage à la paraffine, à l’époque la paraffine qu'utilisaient nos grand mères pour recouvrir la confiture dans les pots pour que celle-ci se conserve bien.
C’est Je Docteur Francis Maugard (cet article de Wikipédia, a été écrit par votre serviteur le Docteur Sangsue) qui l’a ramené, lors de vacances à Biarritz, à Lacanau-Océan, alors station balnéaire familiale totalement inconnue.
C’est en regardant pratiquer Monsieur Maugard, que nous apprîmes, en balbutiant, le Surf.
Bien sûr, ce Surf là n’avait pas grand chose à voir avec les Surfeurs de maintenant qui rigoleraient de notre « technique » débutante, quoique...
A l'époque point de leash. une invention Française de Georges Hennebutte. Celui-ci apparaitra bien plus tard à Lacanau bien que son utilisation soit contesté par certains. Nous allions rattraper, à la nage, les « planches fuyantes » (runaway boards)
Mais c’était, déjà, la glisse, une sensation purement jouissive, en accord parfait avec le cadre magnifique de la Côte Aquitaine dont la plage nous appartenait à nous tout seuls.
Des Écolos avant l'heure, mais des authentiques, ceux là, nous étions.
Oui, déjà, nous "montions sur la planche", comme me l'a demandé ma mie, ce qui m'a profondément vexé, vous vous en doutez.
Le rêve !
La plage était à nous, pour nous tout seul, au Sud. De temps en temps, un double bang, celui des Mirages IV du Centre d'Essai des Landes (C.E.L.) qui passaient le mur du son. Le C.E.L. comprenait un des deux Phares d'Hourtin.
Puis le premier décollage de l'Alouette II de la Protection Civile dans les années 70.
Depuis, la station a décollée dans les années 80, après, je m’en souviens, le passage du Tour de France en 1976, ce qui fut redoutablement efficace, pour lancer cette station qui ne demandait rien à personne, mais qui avait tant à offrir.
Ce fut le début de la mort du Surf pour nous, d’autant plus que les études nous prîmes une grande partie de notre temps, et que nos centres d’intérêt s'éloignèrent de ce « Loisir » fabuleux à l’époque.
La planche fut vendue.
Lacanau-Océan devenant, très rapidement, un « Spot » à la mode, fort prisé des professionnels débutants, pour devenir celui des professionnels aguéris et célèbre : Le Lacanau Pro, maintenant Soöruz Lacanau Pro se déroulant fin août.
En fait, un Spot, un peu moins réputé, à mon avis, que celui de Biarritz, à cause de ses vagues, parfois, défaillantes.
Ainsi va la vie.
Depuis, Lacanau-Océan est devenue une station balnéaire à la mode, impraticable pour moi, trop de monde l'été.
Adieu la nature…
En aparté, pour ceux qui sont intéressés par le Surf, je vous conseille de lire How to Surf.
Pour la petite histoire, c'est à Lacanau-Océan, en réalité au Moutchic, que passe le 45° parallèle.
Un lien vers la surf music, pour connaître et écouter les groupes de cette musique de glisse à cette époque.
Un aperçu de ce style de musique sur YouTube ICI.
The Surfaris - Wipe Out -1962
The Ventures ~ Walk Don't Run
Beach Boys - Surfin' Usa - 1963
The Pharos - Pintor - Del-Fi - Surf
Kazi Aniruddha "Mafe Karo"
THE TORMENTOS - Il Diavolo In Corpo
15:29 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Fête, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Musique, Potins, Société, Sport, Vidéo, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (19)
19/09/2014
Le hamster et la micro informatique
Je suis toujours fasciné, le mot est mal choisi, narquois, mais surtout profondément irrité, par ces petits Informaticiens en herbe qui font n’importe quoi.
Ils récurent leurs cher petit Ordi avec des petits Softs (logiciels) MIRACLES ! Qui leurs sont pratiquement présentés comme la Pub à la Télé étant fabuleux et leurs étant quasi indispensables ! Ce qu’ils ne savent pas, c’est que ceux-ci sont très souvent vérolés. Ces pauvres hères ne savent pas du tout ce qu’ils font vraiment. Presque toujours, voire toujours, ce qu’ils font est, en fait, particulièrement nuisible pour leur cher petit Ordi Chéri, et se retourne, bien involontairement contre eux, et surtout contre, je me répète contre leur Ordi Chéri : « Au pays des aveugles les borgnes sont rois ».
Donnez du sucre à un raton laveur et vous verrez le résultat, effet garanti, en très peu de temps, la tête du pauvre raton laveur dépité !
La Micro Informatique, c’est un métier, enfin, ça peut être,aussi, une passion pour la majorité d’entre nous, mais, cela s’apprend. De toutes les façons. On ne s’improvise pas « Informaticien » d’un coup de baguette magique, sans effort, sans s’informer, sans apprendre, sans lire.
J’adore les petits Softs qui introduisent des saloperies types Malwares. En tout cas, à force de récurer, on use, comme le raton laveur avec son morceau de sucre ;-). Défragmenter un HDD, où pire, un SSD tous les jours est une véritable torture pour celui-ci.
Une défragmentation lundi ça use ça use, une défragmentation mardi, ça use le Disque Dur… air connu.
09:50 Publié dans Coup de gueule, Informatique, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
10/09/2014
Les mémoires d’un ancien bêta-testeur de chez Microsoft sur Windows Vista, quelques considérations sur Windows 7 et Windows 8
Le logiciel Windows Vista est un système d'exploitation propriétaire de la famille Microsoft Windows, et plus précisément de la branche Windows NT (NT 6.0), développé et commercialisé par la société Microsoft. Il a été mis sur le marché en février 2007, soit plus de cinq ans après son prédécesseur, Windows XP. Son successeur est Windows 7, sorti en octobre 2009.
Attention, Windows 7 n’est pas Windows 7, ce n’est qu’une Version 6 ! Tout comme Vista et… Windows… 8 !
On vous ment.
Cliquez sur ce lien, ou téléchargez ce fichier PDF.
Avant la sortie de 7, J’ai été, dans une période "assez" mouvementée de ma vie (cela m’a permis de m’évader dans un « autre » monde », de me mettre dans un cocon, de me protéger dans une bulle, dans une autre planète : la planète « Bêta ;-), voila, c’est exactement le terme que je cherchais.
Bêta testeur, c’est un bien grand mot, « bêta-testeur chez Microsoft ». Qu' es qu'un bêta testeur, c'est quelqu’un qui n'est pas bête, comme on pourrait l penser d'un premier abord. La définition, ICI. Je n'étais pas payé pour être bêta testeur de Windows Vista.
Mais cela m’a permis d’utiliser gratuitement une Version « bêta » de l’OS (Système d’Exploitation) de Vista en pré commercialisation, c'est-à-dire, certes, pleine de bugs informatiques, mais fonctionnelle, en fait, une version Windows 7 pendant UN AN d'utilisation de Vista ! Et cela offerte, GRATUITEMENT, par la firme de Richmond (Windows, en l’occurrence : c’est comme cela que les connaisseurs, dans le milieu de l’informatique, dénomment Microsoft).
Voir ici le lien vers la définition de la version d’un Logiciel .
L’éditeur d’un logiciel utilise des Béta testeurs pour débugger son logiciel. Le Béta testeur est un individu, une sorte de geek et s’engage, en contre partie, lorsque ceux que ceux-ci surviennent à les envoyer, à l’éditeur.
Honnêtement, je n’ai pas vu de différence fondamentale entre 7 et Vista.
Tout ce qui est dans la Version 7 de Windows a été inventé dans Vista.
Microsoft a "commis l’erreur", involontaire ou volontaire de sortir Vista trop tôt, pour corriger encore plus de bugs comme Windows 2000 ? (0S fondamental de transition où a été inventée la restauration du système) .
La seule différence entre Vista et 7, c’est qu’ils ont allégé les lignes de codes ce qui a donné à 7 une plus grande réactivité à 7.
Le politique de Microsoft, maintenant, semblerait de sortir une nouvelle version de Windows tous les deux ans, mais, sortiront-ils, comme le Système d'Exploitation Linux, une sorte de version LTS de façon plus espacée, comme dans Ubuntu, un des nombreux OS Linux, une Version dont les Mises à Jours dureraient beaucoup plus longtemps, les versions commerciale. Mis cela est une interprétation purement personnelle qui n'engage que moi.
05:26 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Economie, Histoire de l'informatique, Honte, Informatique, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Pub, Science, Shopping, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (1)
06/09/2014
Un retour de vacances qui s'annonce très mal : Une panne Informatique cataclysmique
Je rentre à peine de vacances, vacances qui furent, d‘ailleurs, un peu mouvementées.
Bidart, beaucoup de déception, certes la petite de cinq ans et demi était, elle, bien au calme chez son grand père, des promenades, le chien Scoubidou, les courses au supermarché, Gulli, des DVD, bref,le rêve pour elle, et pour le papy.
J’avoue, par contre, moi, avoir été fort… marri.
Le Verdon plus attrayant.
Nous récupérâmes la petite, en traversant l’estuaire de la Gironde grâce au Bac Royan - Le Verdon : petite « croisière » d’une demie heure fort rigolote qui plait toujours, autant, à son âge à la gamine. Son grand père habitant près de La Rochelle.
J’ai découvert un vin, un Médoc, coté 90 sur 100 par Parker, le château « La tour Saint Bonnet », le 2012 est à 9€ la bouteille, à boire de suite. Un vin excellent !
A Saint Vivien de Médoc est implantée une ferme aquacole de gambas. Très facile à cuisiner (attention, il faut... 80 g de sel par litre d'eau). Les gambas faites maison ont un autre goût, et la chitine, l'exosquelette de ce crustacé, est beaucoup plus dure que celles que l’on trouve chez le poissonnier ou, pire dans les supermarchés. Forcément, elles ont perdues de leur fraicheur, où, été tout simplement congelées.
Dans le marché de Soulac, le frère, le commercial du château ,nous a indiqué une sorte de restaurant atypique de là bas, au Veron, au bout du monde, une sorte de guinguette.
En allant retenir la table, au Verdon, près de cette guinguette, nous sommes tombés, par hasard, sur une fête de village, un peu comme dans l’ancien temps.
J’ai dégusté une caille bien rôtie avec une superbe réaction de Maillard superbement maîtrisée à la peau sucré, le secret était en plus de la réaction de Maillard, en elle même, dans l’arrosage avec du jus de raisin blanc, c’est lui qui lui donnait tout son goût. Le tout arrosé avec un très bon Médoc, à… 10 €. Elle est pas belle la vie !
Au Verdon, je fis découvrir, à la petite famille, le phare de Cordouan dont le début des travaux par Louis de Foix commença le 2 mars 1584.
J’y ai même fait brûlé un cierge, pour la première fois de ma vie, je l‘avoue, oui, moi, l’athée le plus total, ce qui, vous le verrez, ne m’a pas du tout, mais pas du tout, porté chance, ce qui me renforce même je ne dirai surtout même pas dans mes opinions de mécréant, d’athée le plus total.
Je ne sais pourquoi : la chapelle était sublime les vitraux extraordinaires
Comparés à ceux des m… (Excusez du peu) de ceux de la restauration de la Basilique de Soulac : «Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres» qui a comme particularités, d’une part de se trouver sur une des voie de Saint Jacques (de Compostelle) par une voie longeant le littoral, le "chemin de Soulac", et, plus surprenant, d’avoir été ensevelie sous le sable pendant une assez longue période. C’est en fait Soulac lui même qui a été envahi par le sable, obligeant les habitants a migrer en 1741 vers le « Jeune-Soulac ».
Pour la petite histoire, un ami, m’a rapporté, qu’à Bordeaux, il a été attribué à Louis de Foix une toute petite rue, dans le quartier Mériadeck, autrefois fréquenté par les péripatéticiennes.
Voilà comment on récompense les compétences de certaines personnes. D’ailleurs, Louis de Foix est mort ruiné !
Toute sa fortune y passée dans la construction de son foutu phare. !
Il est mort ruiné comme Nicolas Appert, l’inventeur de la conserve, de la stérilisation, la Pasteurisation bien avant Pasteur, et du lait... concentré !
Allez, pour la route, une dans le même acabit !
Toujours d’après les dires de cet ami Bordelais.
Connaissez-vous l’histoire étonnante d’Alexis Millardet ?
L’inventeur de la Bouillie Bordelaise, cette fameuse bouillie qui lutta efficacement et assez écologiquement, contre le « Mildiou », une maladie cryptogamique, en gros, tout bêtement… un champignon.
Le principe actif de la bouillie bordelaise est le sulfate de cuivre. D’où sa belle couleur bleue.
Ce pauvre garçon, bien qu’il ait, lui aussi, à Bordeaux, une rue minable, a quand même sa statue dans le « Jardin Public », un jardin « chicos », cette fois, fréquenté par la bonne société, nous sommes, là dans les beaux quartiers de Bordeaux, là Madame, ça fait cher du mètre carré
Les agents immobiliers se régalent, là, ils touchent leurs « grosses commissions ».
Sur le bas de sa statue est gravé, à moitié effacé : « A Alexis Millardet, la vigne reconnaissante » ! La vigne, certes, oui, mais que la vigne !
Excellent, non ?
Malheureusement, J’avais mal organisé, très mon retour de vacances. Je fus pris à la gorge par le temps et les impondérables.
Vous verrez, le coup des câbles électrique fichus, c’est excellent. Songez-y, même moi, je n'y aurais jamais songé si je n’avais pas ramené « ORDIBURO » à mon domicile !
Je comptais faire changer mon disque dur (HDD), d’ancienne génération, par un disque de nouvelle génération, un SSD travaillant en « Mémoire Flash », exactement comme un Mémory Stick.
Malheureusement, je m’y pris un peu tard. Et, comme naturellement, il y eut quelques impondérables, et, que, en outre c’était sans compter avec ma RSS Box qui me crama, au dernier moment, entre les pattes !
Je fus obligé de faire venir un électricien spécialisé dans les branchements téléphoniques.
Comme moi, lui aussi trouva que mon Ordi ramait au démarrage, il me conseilla de « rajouter de la mémoire » et de voir un autre assembleur. Pourtant j’étais parfaitement satisfait du mien, qui bichonnait mes ordis depuis plusieurs années et avait même sur expertisé un portable explosé par la foudre qui, du coup, m’avait été très bien remboursé par l’assurance. En plus, l avait l’avantage d’être à deux portées de souris de mon Cabinet Médical.
Cet électricien, Il s’y connaissait bien plus en téléphonie et en Box qu’en micro informatique. Il m’apprit, cependant, à ma grande surprise, qu’une Box cherche toute seule son adresse IP, et, qu’en aucune mesure, tout paramétrage avec des lettres et des chiffres est totalement dépassé avec les Box de maintenant.
Je ramenais l’Ordi chez moi, et, OH, MIRACLE !
Une bête de course !
En fait, c’était les fils, mais surtout les interrupteurs qui étaient foutus à force d’être manipules, ces pauvres petites bébêtes !
Je filais au super marché le plus proche et achetais pour 23 € une multiprise et un fil pour alimenter la Box en continu.
Et je jetais les vieux à la poubelle. Ils devaient avoir bien plus de cinq ans.
Dans cette histoire là, je perdis quand même une semaine de boulot !
Et fis un mini Burn Out. Demandez à ma femme.
Je fus invivable.
Je préférais m’arrêtais, car j’étais « hors d’état de nuire » !
JE NE POUVAIS PLUS BOSSER !
La suite au prochain numéro.
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