08/01/2014
Épisodiquement
Votre serviteur a été dans l'obligation de consulter un confrère spécialiste.
Situation délicate s'il en est.
C'est ma mie qui m'y a obligé, vu le soucis qu'elle devinait. Je ne suis pas hypocondriaque, j'ai toujours, me concernant, une terrible lucidité, ce qui me permet d'être mon médecin traitant, d'autant plus que, comme avec mes patient, je passe la main au spécialiste, assez rapidement, quand je me sent dépassé.
En l'occurrence les signes me faisaient songer à une pathologie bien précise (l'avantage d'être médecin), pathologie, qui, à priori, n'était pas trop une saloperie, tout en étant préocupante.
Disons que j'ai laissé "un peu" trainer la chose. Enfin le jour J arriva.
Si j'ai choisi ce spécialiste c'est que je le connais bien et que c'est un très bon spécialiste et qu'il percute bien, plus que cela, il pétille. Il est un peu original, mais il est brillant.
D'ailleurs je lui ai confié ma tendre et douce avant d'aller le voir à consulte (non, je vous voit venir, je ne l'ai pas envoyée en reconnaissance, je le connaissait bien d'avant).
C'est un ancien interne et ancien chef de clinique, nous détaillerons cela tout à l'heure
Lors de la consultation, naturellement, pendant l'examen clinique on discute métier. Tout naturellement nous parlons de sa spécialité. Il me raconte que quatre de ses confrères sont gravement malades et se son arrêtés. Heureusement quelques confrères, âgés, de sa spécialité continuent à travailler, mais, le drame, c'est que la relève n'est pas assurée aucun jeune médecins ne s'installent dans sa spécialité ; d'où l'attente à 2 mois pour obtenir une consultation.
Il me dit sur votre secteur vous avez Machin.
Moi de répondre oui, j'adresse à lui épisodiquement.
Pourquoi me direz vous ?
Parce que ce médecin à beau être ancien interne et ancien chef de clinique, lui, pour le coup, il ne percute pas.
A ma réflexion "épisodiquement, il ne répondis pas. Je pense que l'on s'est compris à demi mot.
Un médecin, pas trop idiot, arrive très facilement à juger l'efficacité d'un confrère, c'est comme cela que se fait le carnet des correspondants pour un généraliste. Personnellement j'attache beaucoup d'importance à la lettre.
Cela nous amène à résoudre la question que se pose le patient "lambda" : comment choisir son médecin traitant ?
Mais aussi et surtout, pour juger un médecin, il faut le juger sur ses résultat et pas sur ce qu'il dit, certains médecins travaillant à la séduction. Pour moi, je vais vous choquer, le corps humain est une machine, comme une voiture. Le médecin est, ni plus ni moins un garagiste. Le médecin doit chercher la panne, s'il la trouve, il la traite, dans la mesure du possible, et si ces deux étapes sont franchies avec succès, la panne est réparée, le malade est guéri (ou stabilisé).
Voilà comment un patient de "base" peut choisir son médecin traitant. Il y a, aussi, les explications qui se doivent d'être claires, le fait d'être écouté et de pouvoir poser des questions en toute liberté
Après la relation médecin malade j'ai donc abordé pour vous la relation médecin médecin. Pour moi, cela se résume en une phrase: c’est un problème d’autorité, j’ai du mal à déléguer.
Je ne me suis pas trompé sur son compte, il pétille et, en plus, il est simple. Cerise sur le gâteau il est Secteur I (il ne prend pas de dépassement).
C'est à ma moitié qu'il confia avoir choisi délibérément le Secteur I, en dépit de ses diplômes, pour faire de la "vraie" médecine.
Au fait, l'autre spécialiste, celui qui est éteint, lui est ... Secteur II.
Je ressorti avec une analyse de sang et une IRM (pas à l'hôpital machin, ils sont nuls me précisa-t-il).
Me voilà presque malade.
20:27 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
06/01/2014
Cassoulet Fast Cooking
Dans le Fast Cooking, deux choses sont essentielles :
- Le choix des ingrédients, il faut une très bonne qualité des produits, à la limite plus développée que dans la Cuisine Traditionnelle.
- Une modalité de cuisson bien adaptée aux produits.
Cela s'adapte particulièrement à cette recette de cassoulet.
Ingrédients :
Une boite de Cassoulet "La Belle Chaurienne"
Préparation :
Ouvrir la boite
Cuisson :
Dans un petit plat en pyrex, étalez la boite. Mettez le tout au four dans sa partie haute. Laisser dorer 20 minutes.
Le fin du fin, badigeonner le cassoulet, avant de l'enfourner, avec un pinceau trempé dans l'huile d'olive puis saupoudrer de chapelure.
Dégustez, c'est exquis.
Vous allez me dire 20 minutes de cuisson ! C'est ça le Fast Cooking!
Il suffit de s'organiser, et faire une autre tâche pendant que cela cuit tout seul.
Site de la Belle Chaurienne : www.la-belle-chaurienne.com/
00:19 Publié dans Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (12)
03/01/2014
Poulet Basquaise Fast Cooking
Crédit Photo : http://lauracuisine.free.fr/
Le Fast Cooking, ou Cuisine Express, s'oppose à la Cuisine Traditionnelle qui est longue, trop longue et pas du tout adaptée à la société dans laquelle nous vivons (travail des femmes en particulier, toute misogynie mise à part).
Le Fast Cooking, consiste à réaliser des plats aussi bons que ceux de la Cuisine Traditionnelle, en un temps raccourcis, grâce à un emploi ingénieux des technologies modernes boites de conserves, auto cuiseurs, surgelés, congélateurs et micro onde.
Ingrédients pour quatre personnes :
- Quatre cuisses de poulet
- Deux bocaux de très bonne pipérade basque, la qualité du produit est primordiale (en général les conserves en bocaux sont meilleures que les conserves en fer).
- Deux gousses d'ail
- Deux à trois brins de persil (facultatif)
- Un bouquet garni (thym, laurier)
Préparation (5 mn) :
Faites dorer, dans une cocotte minute, les cuisses de poulet. Salez poivrez et rajoutez du piment d'Espelette (facultatif), réservez.
Versez la piperade dans la cocotte, écrasez l'ail, rajoutez le bouquet garni. Disposez les cuisses de poulet sur l'appareil.
Cuisson (15 mn) :
Laisser cuire quinze minutes à la cocotte minute (auto cuiseur).
Temps total de préparation : vingt minutes.
Boisson d'accompagnement :
Un Irouléguy.
01:46 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Le mot du jour, Mots, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
26/12/2013
"Cuisine Express" ou "Fast Cooking"
Crédit Photo : http://mymp.over-blog.com/
De plus en plus les femmes travaillent, ce qui est un bienfait, car modifiant et améliorant ainsi sensiblement le travail des homme avec l'arrivée de ce sang neuf. Si l'on veut, encore cuisiner (les nouveaux pères s'y mettent), il faut une "Cuisine Express".
C'est que j'appelle le "New Cooking" ou plutôt "Fast Cooking".
Il ne faut pas confondre la "Cuisine Express" avec le Fooding, terme à la mode.
Ce sont des recette facile à faire, très rapide à exécuter et, de préférences pas chères.
Ce sont des recettes , à base de produit congelé et de boite de conserve.
Ce concept peut surprendre, mais ces recettes se doivent d'être excellentes et n'avoir rien à envier, gustativement parlant, à la "Cuisine Traditionnelle".
Ces recettes se doivent, je le répète, de répondre au cahier des charges de la rapidité d'exécution.
Merci le progrès (boite de conserve, congélation et micro ondes) donné à l'Homme, par des chercheurs ingénieux. Ce qui permet à celui-ci de s'adapter à la vie moderne.
Référence :
Pressure Cooking : http://en.wikipedia.org/wiki/Pressure_cooking
Trois recettes illustrant la Cuisine Express ou Fast Cooking tirées de mon Blog :
Soupe de légumes Express façon Docteur Sangsue
Omelette campagnarde express Fast Cooking façon Docteur sangsue
Blancs de calamars (supions) à la tomate ; recette express façon Docteur Sangsue
15:37 Publié dans Blog, Bricolage, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
04/12/2013
Docteur, j’ai un problème au testicule : Un Hydrocèle historique
Crédit Photo : http://www.urotunisia.com/
Il y a quelques jours, je reçois, à la consultation, un nouveau patient de 23 ans qui vient au motif d’un problème de testicule.
- "Cela fait longtemps que j’ai ce problème."
- "Depuis combien de temps ?"
- "Depuis l’âge de 17 ans."
Mazette cela fait six ans ! Que cela peut-il bien être ?
Le patient commence à se déshabiller et tombe le pantalon. Une fois en slip, je remarque une grosse « bosse » au niveau du slip.
Enfin déshabillé, ce patient présente une grosse mais vraiment une très grosse, bourse. Celle-ci est tendue exactement comme sur la photo ci-dessus.
Le diagnostic est évident : Hydrocèle.
"L'hydrocèle est un épanchement de liquide aqueux entre les deux feuillets de la tunique vaginale, qui enveloppe le testicule". Merci Wikipédia.
En un mot, on peut dire que ce patient a les couilles qui prennent l'eau.
Ce jeune homme m’avoue qu’il n’a pas osé consulter plus tôt, par pudeur, tout simplement.
Heureusement cette pathologie n’est pas urgente du tout.
Direction, illico, cher l’Urologue.
11:41 Publié dans Anecdote, Histoire de la Médecine, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (22)
25/11/2013
Un aspect inattendu d'un reconstruction mammaire suite à une mastectomie
Reconstitution mammaire par lambeau de rotation cutané
Dans un article récent, "Bricolage à l'Hôpital", je narrais l'histoire d'une femme de 55 ans atteint d'un cancer du sein. Cette patiente, attachante douée d'un sens de l'humour décapant mais très fonctionnel. elle est douée d'une intelligence hors norme pour une ATSEM (Dame de Cantine).
Il lui était une histoire pas banale pour cette patiente qui s'était penchée pour attraper une poche dans un cercueil de congélation surgelé. Douleur importante au niveau de côtes.
La made consulte au Cantre Anti Cancer.
Et voilà t il pas que la scanne l'on IRMISTE.
Rien nada, pas d'embolie pulmonaire, il fallait obligatoire ces examens, mais ne pas la renvoyer chez elle.
Elle vint à ma consultation et avec une radio simple du grill costal fracture d'une côte.
Mais là n'est pas le propos, comme elle est rémission, on envisage de lui faire une reconstruction mammaire. Elle n'était pas chaude sur ce sujet.
Et puis, à sa dernière consultation, elle m' adis qu'elle avait pris sa décision pour cette reconstruction.
Pourquoi lui demandais-je ?
L'autre jour, j'étais au super marché, quand soudain, en me penchant, j'ai perdu ma prothèse toujours dans dans ce fichu bac à congélation.
Et puis e dit elle quand je m'habille tous les martins, c'est instinctif je replace le bas du sein dans le soutien gorge, chaque fois, je suis surprise de ne point le sentir.
C'est bien la première fois qu'un tel argument m'est énoncé.
Il est imparable !
03:03 Publié dans Anecdote, Bricolage, Comfort, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
23/11/2013
Un effet secondaire peu connu du BI PRODENID*, l'Affaire du poison
Patient de 55 ans.
Il consulte pour la première fois.
Il est suivi par un rhumatologue pour une pathologie de type arthrite inflammatoire, une spondylarthrite ankylosante http://fr.wikipedia.org/wiki/Spondylarthrite_ankylosante. Pour cela ce spécialiste l'a mis sous faible dose d'un anti inflammatoire, du BI PROFENID* en l'occurrence, et pour protéger son estomac, un IPP (EUPANTOL*).
Le malade s'en trouva transformé, disparu ses douleurs et raideurs lombaire matinale, plus de blocage le matin, plus, de dérouillage matinal. Un véritable miracle. Ce fut, quasiment, Lourdes à domicile.
Il consulte pour une toux chronique, à l'interrogatoire, je lui pose la question de savoir depuis quand il présente cette tout gênante.
- "C'est arrivé peu de temps après que j'ai commencé à prendre le BI PROFENID".
Je me précipite sr le VIDAL, et, à, je tombe sur un effet secondaire de ce médicament fabuleux, mais qui fait partie de la classe des médicaments les plus dangereux, les Anti Inflammatoires Non Stéroïdiens, que les médecins dénomment AINS.
Citation du Vidal :
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
• Rare : crise d'asthme.
• Fréquence indéterminée : bronchospasme, en particulier chez les sujets allergiques à l'aspirine et aux autres AINS, rhinites.
Un effet secondaire qui m'était totalement inconnu.
Je lui donne, alors, un traitement corticoïde inhalé pour traiter cet asthme induit par le BI PROFENID* salvateur et lui prescris de l'AIROMIR*et du QVAR*.
Je lui précise d'en avertir son rhumatologue, et lui dit que, grâce à ce contre poison (le QVAR*), il devait pouvoir supporter le poison (BI PROFENID*) dont il ne pourrait se passer vu le miracle opéré.
Mon titre fait un petit clin d'oeil à l'Affaire des Poisons.
L'affaire des Poisons est une série de scandales impliquant des empoisonnements survenus entre 1679 et 1682, sous le règne de Louis XIV, qui secouèrent Paris et la Cour. Plusieurs personnalités éminentes de l’aristocratie furent impliquées, et ces affaires installèrent un climat hystérique de « chasse aux sorcières » et aux empoisonneuses.
Merci Wikipedia - http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_Poisons
22:25 Publié dans Anecdote, Bricolage, Comfort, Histoire, Histoire de la Médecine, Informatique Médicale, Internet, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
15/11/2013
Halte au lapinisme
Crédit Photo : http://jeuxsoc.fr/jeann
Je me permets de répondre à deux commentaires concernant mon dernier post "La palombe et le sanglier".
Ces deux commentaires m'ont procuré énormément de plaisir à les lire.
Je pars du principe que les divergences d'opinions peuvent être rudes mais doivent être constructives et, surtout, permettent de passer d'agréables moments.
Merci Artémis pour tes précisions juridique pour le moins... "précises". Cela caractérise bien la démarche juridique quasi scientifique (en fait, l'application d'une logique scientifique) bien que le droit touche les sciences humaine.
Laurence, je ne voudrais pas me fâcher avec toi, j'ai parfois un parler maladroit et un certain manque de culture, voire un manque certain, ma culture, hélas est autodidacte et présente donc des trous à l'emporte pièce parfois d'une profondeur déconcertante.
Je suis, cependant, un adorateur, et un admirateur, de la vie en général et du génie déployé par Dame nature pour arriver à faire vivre en harmonie des espèces hostiles entre elles (l'Homme en est une racaille par son savoir, son pouvoir et, surtout, son intérêt).
Mais je pense connaître un peu la Biologie, c'est elle, c'est mon amour pour elle, qui m'a amené à faire de la Médecine.
Merci Laurence de m'avoir appris ce mot agrainage, je le répète, maque de culture. Je connaissais le mot élevage indispensable pour le lâcher de faisans qui est effectivement une façon pour le mois "particulière" de chasser. Ce lâcher me fait songer au sketch des inconnus sur "la chasse à la Galinette cendrée", qui donne une image des chasseurs un peu "space".
Effectivement, il ne faut pas confondre torchons et serviette, mais cela me semble un peu surprenant de nourrir une espèce nuisible en voie d'explosion, sans que la chasse suive.
J'ai omis, dans mon "articulet", un point essentiel de l'écologie, l’Écologie juridique. Pour moi, elle est aussi sérieuse et importante que l’Écologie scientifique. Elle est très importante car, dans la mesure du possible, hormis les pression des lobby politiques locaux généraux mais aussi de la mouvance des associations écologistes et des partis écologistes officiels ou rattachés pour la "bonne" cause. Tout cela étant chapeauté par le "Gouvernement européen", l’Écologie juridique essaye d'empêcher des débordements trop importants.
Le "Gouvernement" européen a des directives qui ont, parfois des effets surprenants et comiques.
Il m'arrive, parfois, d'avoir, dans mon cabinet médical feutré, des consultations franchement marrante. Je soigne une patiente, juriste à la DDE, elle s'occupe de ce qu'il reste à l’État, c'est à dire pratiquement plus grand chose, elle s'occupe des routes et des autoroutes. Je dis le peu qu'il reste car pratiquement tout a été concédé à des grands groupes privés (attention à l'augmentation du prix des péages et quid de l'entretien) naturellement, toute l'infrastructure à été effectuée par l’État Français.
Cette patiente me raconta qu'une petite grenouille protégée dévia considérablement le tracé d'une autoroute, sous la pression d'une association écologiste grâce à une directive européenne. Bon, je sais, il est nécessaire de préserver cette espèce, mais pour les habitants d'un village ou d'une partie d'une ville, on ne s'embarrasse, sans aucun scrupule, d'une telle considération.
Autre fait plus comique, elle me raconta, un jour béni, qu'elle s'occupait d'un contentieux avec des lapins.
-Des lapins !
lui dis-je estomaqué. Avec elle je m'attendais, désormais, à tout. Je m'attendais à la voir convoquer dans son bureau Jeannot lapin avec son béret en paille et sa carotte au bec. Que nenni, c'était une horde de lapins qui, non chassés au furet par son administration, proliféraient de façon dramatique.
Ils n'avaient pas besoin d'agrainage , ils se servaient dans les champs voisins au grand dam des agriculteurs qui assignèrent l'administration. Ma juriste géra donc la famille nombreuse Jeannot lapin ou plutôt ses générations florissantes.
Faute de maintient de la population "Lapinienne", ma patiente a perdue face aux avocats de la partie adverse, et son administration fut condamnée à verser (nous indirectement) une somme rondelette aux agriculteurs "dégrainés".
Halte au lapinisme, pourquoi ce titre ?
Il est de très mauvais goût de préconiser, de nos jours, une quelconque théorie ayant trait au Malthusianisme écologique.
Cependant, il n'y a qu'à ce souvenir de la politique nataliste des années 50 qui retarda de façon importante l'arrivée de la pilule et de ce sacrilège, pour certains, que fut l'avortement (hélas, entre de maux, il faut choisir le moindre) ce qui eut, quelque peu, des effets délétères.
Une théorie contre celle du Malthusianisme pur dit que l'homme s'adapte à tout changement important dans sa croissance démographique (l'utilisation de la culture intensive permettant de nourrir la population). Dans les années 50, pour améliorer la qualité de vie et détruire les taudis puis dans les années 60, face au rapatriement et à l'afflux important des "pieds noirs" (un flux d'immigration expérimental massif mal vécu par certains "bons" Français, vis à vis, pourtant, de leur compatriote) C'est suite aux idées et aux travaux expérimentaux de cet architecte de génie, Le Corbusier, que l'on entassa les gens dans des habitations en hauteur ce qui permis d'augmenter de façon drastique le "taux d'habitant / m²"... Et la création des citées si communes de nos jours.
Tout cela en déformant allégrement l'esprit de Le Corbusier qui œuvrait pour le bien être des habitants.
Je n'en veux pour preuve la surprise que provoque la visite de la cité Frugès, à Pessac, près de Bordeaux. Le Corbusier était un visionnaire (ses baies vitrées illuminent le séjour), certes ses terrasses (importées des pays du Maghreb) furent discutable dans une région avec trois mois d'été et beaucoup de pluie. Le Corbusier avait, aussi, un côté humaniste ses appartements étaient des lieux de vies dans cette cité (qui était ouvrière, au départ) pas mal de ces appartements sont toujours habitées de nos jours.
Ces citées sont quasi invivables pour leurs habitants ! Certaines en voie de rénovation, la plus part en voie de démolition.
Une chose est certaine la terre n'est pas extensible, on peu construire encore sur la mer, mais le taux de déjections humaine (pipi caca) est quasi constant pour un individu et ce quelque soit sa race, et puis tôt ou tard, les homme se taperont dessus faute d'espace et de qualité de vie suffisante.
Face à Malthus décrié, il y a Darwin qui est plus tendance.
Attention cependant, si l'on applique la théorie de Darwin, à ne pas tomber de l'arbre où l'on est niché tout en haut.
C'est vrai, on est bien loin de la palombe, mais assez proche, cependant, de Jeannot lapin.
Cependant, si j'avais intitulé ma "fable" "Le lapin et le sanglier", il n'y aurait eu aucun charme, aucune originalité et nous n'aurions pas le plaisir de débattre ainsi.
Laurence, j'aime beaucoup te lire, j'espère que tu continuera à venir sur mon blog mais j'espère, surtout, ne pas t'avoir choqué par mes propos parfois, un peu, décousus.
In fine, ATTENTION, DANGER !
"Plus un chien est grand, plus il fait de grosses crottes". (Proverbe Chinois).
Je veux dire par là que la cause du réchauffement climatique est, avant tout, lié à la surpopulation...
Plus on est nombreux plus on émet de gaz à effet de serre...
Et paf, la planète !
15:36 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Culture, Ecologie, Economie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Politique, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (13)
28/10/2013
La palombe et le sanglier
Palombière - Crédit Photo : Wikipédia
Il est d'actualité de discuter longuement sur le massacre des animaux sauvages par ces sanguinaires chasseurs avides de carnages et de tableaux de chasses bien garnis.
Le Sud-ouest vit, actuellement, un moment intense, la migration des palombes. C’est un moment social et festif important. C'est un peu, pour le paloumayre (le chasseur de palombe), l'équivalent de la fête de Noël.
La chasse à la palombe est une occasion de se rencontrer, de construire une palombière qui servira, outre à chasser, mais aussi à faire ripaille permettant ainsi de cuisiner la célèbre entrecôte bordelaise, tout en dégustant un bon vin de la région. La chasse, c’est aussi une culture, n’en déplaise à certain. Je tiens à préciser que je ne suis pas chasseur, que j’adore la nature et je sais pertinemment ce qu’est la vraie ÉCOLOGIE SCIENTIFIQUE.
Oui, je vous vois venir, vous allez me dire : "votre chasseur va rayer de la terre la race des palombes".
Attendez et lisez la suite.
Il y a actuellement une invasion de... SANGLIERS sur la côte Aquitaine, cette magnifique côte d'Argent, faute de... battues en nombre suffisant.
Original non !
Des gens bien intentionnés ont bien essayés de distribuer, au coin des bois, des préservatifs* à Dame Sanglier mais ce fut sans effet.
Sans battue point d'espoir.
Mais alors. Pourquoi ce paradoxe ?
Mais oui, les animaux se reproduisent et n’ont pas la pilule et, sans prédateurs, c’est la redoutable prolifération.
C’est le cas de notre cher sanglier errant dans les forêts. C’est aussi le cas des étourneaux qui envahissent nos villes et les souillent de fientes. Quand il est bien nourri de raisin l'étourneau est fort bon en salmis. Sans prédateurs, ne restent plus que les battues, c’est à dire les vilains chasseurs deviennent nos sauveurs.
Le seul problème c’est que le chasseur devient une denrée rare, en effet, la relève n’est plus assurée
En faisant un prélèvement raisonné, on maintiendrait un équilibre démographique.
Cet équilibre démographique est essentiel pour avoir un bon équilibre écologique et une vie en bonne harmonie entre les différentes espèces animales. Il n’y a qu’à se promener dans la forêt quand les sangliers ont ravagés le sol car, trop nombreux, ils sont en manque de nourriture, c'est un véritable carnage.
L'homme est le premier à pâtir de cette situation.
Arrêtons de rêver.
Revenons dans la réalité.
Il est absolument indispensable de réguler intelligemment les naissances des animaux sauvages en France.
Quelle solution contre le dégât des étourneaux... par TVSud
Impressionnant !
* Je ne peux résister à vous renvoyer à la célèbre Désencyclopédie qui est toujours très bien documentée.
23:55 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Fête, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (33)
21/10/2013
Une toux bien mystérieuse
Il m'a fallu pas mal de temps dans mon exercice professionnel pour me rendre compte qu'il ne fallait confondre toux et toux.
Souvent, en ce temps là, on m'emmenait souvent des enfants avec une toux sèche, puis on me les ramenaient avec la même toux quelques jours plus tard, c’était une crise d'asthme. Je finis donc par me méfier.
Cependant...
Les parents dans leur "perversitude" infinie m'amenaient leur descendance malade de maladie asthmatique oubliant de me signaler la perfide maladie et moi de demander en posant le stéthoscope sur la poitrine du petit malade sifflante à tout rompre :
-"Il n'a jamais fait de crises d'asthmes ?"
-"Si on a oublié de vous le dire".
Il faut se méfier de la bronchite chez l'enfant. On peut même citer l'aphorisme du Docteur Sangsue :"Il n'y a pas de bronchite aiguë chez l'enfant c'est une crise d'asthme".
Le coup de la bronchite chez l'adulte on me l'a fait souvent, puis en posant le stéthoscope, bonjour les sibilants. Pan, tu parles d'un bronchite c'est de l'asthme, et comme ce n'est pas la première crise, c'est une maladie asthmatique.
Des fois la médecine c'est désolant !
D’abord de mettre du temps à comprendre cela alors que l'on ne nous l'a pas appris, d'autre part, de toujours répéter au patient que c'est de l'asthme dédramatiser (normal) de dire aux patients de se traiter et qu'ils ne le font pas. Quand aux fumeurs qui ont un risque pulmonaire très élevé... Asthme et tabac ne font pas bon ménage. Cela me laisse un peu désabusé. Je pensais, naïvement que l'arrivée de la cigarette électronique allait m'aider, j'avoue être, là, pour le coup, totalement désabusé.
14:35 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
22/08/2013
Les soupes médicamenteuses
Pot au feu (le summum de la "soupe" pour moi).
Crédit Photo : http://www.lacuisinedefabrice.fr/
Vous connaissez mes penchants pour l'art culinaire.
Il est donc tout à fait naturel que je me damnerai pour un bol de soupe.
Mais... pas pour un bol de soupe médicamenteuse !
Mais quel est le danger de ces soupes là ?
Car dans le mariage harmonieux des soupes, on a, parfois, tendance a oublier les composants dans les soupes. Si par malheur on rajoute un constituant dont on a malheureusement oublié déjà la présence, cela ne présage rien de bon, cela sent même le début de la catastrophe.
En 1970 a été mis sur le marché, pour la première fois, concernant le nom commercial de cette médication, sorte de mini Thériaque (Le Thériaque est une médication antipoison contenant une soixantaine de constituants).
Cette sorte de mini Thériaque moderne n'est composée, fort modestement, que de six principes actifs, d'où le nom commercial, fort commercialement bien trouvé, d'HEXAPNEUMINE*.
Comme quoi lhistoire est un éternel recommencement.
Il serait, d'ailleurs, intéressant, de nos jours, d'écrire le nom générique de l'HEHAPNEUMINE*, celui-ci serait à rallonge, six noms chimiques de molécules, la cata pour le Médecin et pour le Pharmacien !
La mode des soupes des années 70 s'est depuis bien calmée. Même l'HEXAPNEUMINE, si elle a toujours gardée son nom, a perdue trois constituants (OUF !).
La mode, sagement, est devenue à un principe actif par forme galénique (comprimé, gélule, gouttes...). Quand il était nécessaire d'associer plusieurs médicaments, on avait plusieurs comprimés où gélules.
Puis revinrent, insidieusement, deux principes actifs dans la même forme galénique.
Très récemment, en cardiologie, dans le traitement de l'Hypertension Artérielle, je l'attendais avec impatience, enfin revins trois principes actifs dans le même comprimé (enfin l'HEXAPMEUMINE* New était rattrapée !).
Les gags ne se firent pas attendre.
Dans ces "associations fixes", il y avait un diurétique que certains médecins avaient une fâcheuse tendance à oublier. Tout naturellement, si la tension était un peu limite, ils en rajoutaient un, et la tension de chuter, grâce à la double thérapeutique involontaire...
Mais pourquoi les Médecins aiment-t-ils autant les soupes ?
Il faut bien dire que les Laboratoires Pharmaceutiques ont un certain savoir faire dans le domaine du marketing (les Laboratoires Pharmaceutiques sont loin d'être des philanthropes), et que...
Un certain nombre de Médecins manquent, parfois passablement, d'esprit critique. Il est vrai que nulle part pendant les études médicales, tout au moins de mon temps, moi vieux fossile de la Médecine, nul n'est fait pour développer cet "instinct critique", et puis certains confrères sont quelque peu naïfs.
Oui, il faut savoir Jetter, à de rares exceptions près, les soupes médicamenteuses !
00:20 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
23/06/2013
La politesse tu apprendras
La politesse n'a pas d'âge, ou plutôt, le manque de politesse. Exemples vécus.
Les vieux cons :
Dernièrement votre serviteur, pour se détendre, car il en avait grandement besoin, se rendit dans un restaurant, calme, demi saison, ambiance feutrée, comme je les aime.
Le repas s'annonçait bien.
En apéritif, le vin, en direct : La Tour Léognan Blanc, bien.
L'entrée arrive, quand soudain, à la table à côté, une vieille se met à crier. Moi de me retourner. Elle crie dans son portable : "Allo Dédé... !"
Les Jeunes Cons :
Je marchais, il y a peu, tranquillement sur le trottoir, en face de moi, moi, le vieux con, trois nanas, se dirigeais vers moi visiblement sans avoir l'intention de me laisser passer, moi itou, de continuer mon chemin et de bousculer une des trois donzelles et de me fendre d'un superbe "pardon".
20:17 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (21)
27/04/2013
Censure
Pour pouvoir continuer à écrire sur mon blog grâce à Hautetfort, je me vois dans l'obligation de censurer tout propos tendancieux au niveau des commentaires.
Mes propos dans mes post sont toujours restés anodins, sans arrières pensées, et, comme Je veux continuer mon blog, désormais, je censurerai.
je me vois dans l'obligation de retirer de mon blog tous les propos qui pourraient atteindre à la bonne vie de mon blog.
En effet, si un blogueur est responsable des propos tenus dans ses articles, il est aussi responsable, aussi, des commentaires laissés sur son blog.
J'en suis désolé, mais c'est la vie.
10:42 Publié dans Blog, Informatique, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (13)
31/03/2013
La petite histoire de la commune de Listrac Médoc
Source : http://www.caruso33.net/
En son temps, en août 2011, suite à certaines interventions acerbes d’un lecteur passager de mon blog, j’avais publié, une petite histoire, certes, succincte, mais étonnante, de cette petite commune viticole situé au cœur du Médoc Rouge (par différentiation avec le Médoc Vert et le Médoc Bleu).
Je me permets, deux ans après, de reprendre ce petit post, dont je suis particulièrement fier.
Au fin fond du Médoc se trouve un petit village du nom de Listrac Médoc.
Je me propose de vous conter brièvement l’étonnante histoire de ce petit village de LISTRAC en Médoc.
Au départ ce village s’appelait TRAC, jusqu'au jour ou Sa Majesté le Roi Louis XIV vint à Bordeaux, on lui construisit, spécialement pour lui, à cette occasion la place Royale qui est maintenant la Place de la Bourse. A cette occasion un Château en Médoc pris le nom de Château Beychevelle (Baisse voile) car il baissa une voile en l'honneur du Roi qui descendait la Garonne.
Le Roi Louis XIV décida de serrer quelques mains de Médocains profonds, on choisi, pour lui, TRAC en Médoc.
En récompense le village s'appela LYSTRAC MEDOC (LYS pour Lys et TRAC pour TRAC).
A la révolution française, le nom fut débaptisé pour être renommé Listac Médoc.
Un lieu dit de Listrac s’appelle le Fourcas (fourcas en patois veut dire en hauteur ce qui donne de bonnes croupes graveleuses pour le vin, car il y a une bonne exposition au soleil), de cette appellation Listrac sont nés les deux très bons châteaux Fourcas Dupré et Fourcas Hosten.
Sans oublier d’autres appellations de Listrac que le nombre m’empêche de citer toutes.
A boire avec modération, cela va s’en dire.
16:02 Publié dans Actualité, Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Humour, Jeux, Le mot du jour, Mots, Potins, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
28/03/2013
Un marronnier de saison
Tous les ans, à la même période, j’aborde un sujet délicat, mais qui remplis agréablement, et qui, surtout, meuble, facilement, mon Blog ; je veux parler de celui des marronniers. « Tout comme le marronnier (l'arbre) qui invariablement, tous les ans, produit ses fruits ». En terme journalistique, un marronnier est un évènement qui se produit chaque année et qui permet de faire un article facile et bouche trou.
Un exemple sérieux, et documenté, voir le rapport du Sénat de 1976, qui n’a perdu aucune ride, sur le changement de l’heure d’été à l’heure d’hiver et inversement ; sensé faire des économies « pétrolifères », suite au choc pétrolier de 1973. Cette brillante invention est due à Benjamin Franklin (ancien ambassadeur des Etats Unis en France), cette idée lumineuse fit faire des économies de bouts de chandelles. Le plus comique, dans l’histoire, c’était que les parents de Benjamin Franklin vendaient, ô comble d’ironie, de… chandelles.
Quand au premier avril, « Une tradition veut que le 1er avril soit le jour des farces (voir l'article) ».
09:44 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Culture, Economie, Honte, Humour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Web | Lien permanent | Commentaires (12)
13/03/2013
Le Professeur Chercheur
Source : http://carlierisabelle.files.wordpress.com/
Je soigne depuis de nombreuses années un patient qui est devenu Professeur Chercheur.
Au début je l'ai vu pour un gros testicule, qui fit tilt dans mon petit cerveau ceci fut confirmé, à l'échographie, un cancer du testicule, un bon cancer. Il eut droit à une orchidectomie après prélèvement de son liquide séminal, en vue d'une future paternité, d'une pose de prothèse avisée esthétique et d'une chimiothérapie par Cisplatine qui lui provoqua un polynévrite des membres inférieur qui régressa, mais cette chimiothérapie, le Cisplatine, lui lécha définitivement les deux oreilles lui laissant une baisse de l'acuité auditive irréversible, ce qui le gêne passablement dans son métier.
Ce patient, fort sympathique, au demeurant, quoi qu'un peu rigide sur les bords, catholique pratiquant, adepte des groupes de prière, essaya bien de me convertir, moi, affreux mécréant.
Il donna à sa femme un enfant, puis deux, puis trois, je ne sus jamais si cela fut fait par les voies naturelles ou surnaturelle, grâce à Dieu Insémination Artificielle avec sperme du Conjoint (IAC).
Il viens me voir, pour des envies de pisser fréquentes avec des brûlures à la miction. Comme il n'y a pas, sauf exception, de cystite aigue chez l'homme, tout comme des pyélonéphrites, et ce pour des raisons anatomiques (l'urètre de la femme est beaucoup plus petit que celui de l'homme).
Cela sentait la prostatite à plein nez. Je luis prescrit, dans l'ordre : une analyse d'urine avec recherche d'un germe, un analyse de sang avec VS, CRP et PSA (débrouillez vouz avec les termes techniques wikipédia est là pour ça), une prescription antibiotique probabiliste (en fonction de la probabilité de la présence du germe susceptible d'en être la cause.
Deux jour plus tard, de retour de Paris, il me dit que certainement mon diagnostic était bon il me lu les résultat des bilans VS, CRP et PSA au taquet, le germe était sensible à l'antibiotique, mais... Il ne l'avais pas pris.
Pourquoi, je cherche toujours.
Ah, si, je sais, c'est ma faute ! J'ai dû mal expliqué, à cet homme trop intelligent.
Pourtant, je n'ai jamais eu ce type de problèmes avec les autre patients.
Alors...
21:42 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (2)
12/03/2013
Georgette Plana est morte à 95 ans ce 10 mars 2013
"Georgette Plana débute comme danseuse de music-hall à Bordeaux.
Ses parents ont crée, à Bordeaux, une brasserie qu'ils on appelé "Le Plana".
Puis, Georgette Plana monte à Paris, en 1941, comme chanteuse. Ses nombreuses reprises des chansons des années 1920 ont du succès, elle obtient un grand succès populaire avec son entrain et son timbre gouailleur.
Elle eut le plus grand succès de sa carrière, en 1968, en reprenant Riquita, une chanson des "Riquita" jadis enregistré en 1925 par Robert Gisor.
En mai 1968, ce titre sera repris par les étudiants pendant les manifestations.
Georgette Plana est décédée le 10 mars 2013 à l’âge de 95 ans."
Source :
http://www.youtube.com/watch?v=_kf_Nthg6YA
Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgette_Plana et http://www.youtube.com/watch?v=_kf_Nthg6YA
Georgette Plana - 1968
Robert Gisor - 1925
06:00 Publié dans Anecdote, Art, Cinéma, Film, Humour, Le mot du jour, Mots, Musique, Potins, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (4)
05/03/2013
M.D.P.H.
Elle est à la CMU, lui est en fin de droit.
Elle adresse son mari pour que je sois son médecin traitant, la connaissant, je n'était pas très chaud pour l'accepter comme patient.
Il avait mal au dos, le rhumato a trouvé un tassement vertébral (séquelle d'un accident du travail et une ostéoporose;
Le pneumologue un emphysème (il clope à mort des cigarettes roulées, c'est moins cher, là, je le comprend).
Son avant dernière consultation fut calamiteuse, la salle d'attente était pleine j'entendais la sonnette et lui était là pour quatre motifs différent et, on aborda enfin un papier à remplir celui de la MDPH (pour être reconnu comme handicapé, et grappiller quelques sous au frais de la société.
Comme j'avais la tête au carré, je remplis mal le dossier. Bien sur elle téléphona agressive, me disant qu'elle avait récupéré un dossier et qu'elle passerait quand il y aura moins de monde.
Pendant la rédaction du dossier, elle me dit tout de go, surtout remplissez le bien en notre faveur.
Suis-je encore leur médecin traitant, franchement, j'aimerai bien que non.
20:09 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (32)
19/02/2013
Une patiente à la vie tourmentée
Je suis soumis à une saison migratrice. Je vois de nouveaux patients en fonction des mutation des patients militaire. La petite famille est bien obligée de suivre. Parfois ce n'est p as facile, pour le conjoint de trouver un travail.
Les mutations ont lieu tous les deux à trois ans. Je vois, donc, au gré de ces mutations, de nouveaux patients.
Mon cabinet médical est situé juste en face d'une grande résidence très agréable et a visage humain réservée aux militaire. Heureusement pour eux, Ils sont très bien logés. Il faut bien avoir quelques avantages dans ce métier un peu particulier.
Une patiente de 40 ans, dont le mari est militaire, atterrit donc dans ma salle d'attente (son mari est parachutiste, enfin, l'était, l'âge passant...). Elle se plaint d'oppression thoracique et de douleurs abdominales. A l'examen, une grande balafre adorne le flanc gauche : "j'ai été opéré d'un cancer du rein, il y a quatre ans".
Déjà, ça, c'est pas commun.
L'examen clinique est strictement normal. Son histoire d'oppression et de douleur me fait plutôt penser à quelque chose de l'ordre du Psy, je sais, oui, encore...
A la question sur d'éventuels soucis : "oui, je suis en formation pour être Aide Soignante" et puis il faut prendre ses repères. En outre, je bois pas mal, du punch (mon mari est antillais).
Me référant à son cancer du rein, je lui demande si elle n'a pas eu d'autres stress dans sa vie.
J'ai eu une adolescence troublée, cela n'allait pas avec ma mère. Je me suis scarifiée, je sniflait de "l'eau écarlate". Et puis cerise sur le gâteau elle lâcha le morceau : J'ai été violée à l'âge de 17 ans.
J'ai rarement vu un patient avec une vie aussi mouvementée. Comme elle le dit elle même, si je mourrais maintenant, je pourrais dire que j'ai eu une vie bien remplie.
A un interrogatoire plus poussé elle me confie qu'elle est fatiguée et qu'elle n'a goût à rien. Cela se précise. Elle décompense un Trouble de Stress Post Traumatique en Etat Dépressif Majeur, et elle traite tout cela avec des rasades de punch, sans modération.
J'oubliais, son couple est un couple recomposé. Elle a eu un enfant avec chaque homme important de sa vie, les deux sont des gens de couleur.
Son violeur était un...
Blanc.
19:39 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
13/02/2013
Sodas, Hypertriglicéridémie et Pancréatite
Dans un pays lointain, une femme a eu de gros problèmes de santé* (elle en est morte), car elle buvait, depuis plusieurs années, un soda très sucrés (20 morceaux de sucre par litre).
Cela me rappelle une histoire de chasse, qui m'a été rapportée:
Il y a quelques années, une biologiste d'une Clinique bien connue à Grandville, a fait le tour de la clinique avec un tube a essai, en demandant au personnel spectateurs, ce que cela pouvait bien être.
Toutes les personnes répondaient immédiatement... du lait.
Eh bien non répondait-elle, c'est du sang !
mais avec.. plus de 10 g de Triglycérides !
A ce taux là on risque une pancréatite aigue**.
La couleur du sang n'était pas rouge mais blanche grâce à l'effet Tyndall***, dû a la dispersion de la lumière incidente sur les molécules de Triglycérides en excès.
Le patient était un maçon, qui travaillait en plein été (en plein cagnard comme on dit par chez nous). Naturellement, dans un cas comme cela, il faut s'hydrater. Pour s'hydrater, ce patient avait consommé, dans la journée,... cinq bouteilles d'un litre et demi de soda, soit sept litre et demi, un peu la quantité d'eau que boivent les coureurs du tour de France en une étape (minimum 10 litres).
L'excès en tout est un défaut (proverbe de Jean Hardouin, Sentences et proverbes - 1683).
*Référence 1 - http://www.20minutes.fr/societe/1099625-nouvelle-zelande-mort-femme-liee-a-consommation-excessive-coca-cola#xtor=EPR-159-[morning]-20130213-[article_societe]-756671463@3-
**Référence 2 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Pancr%C3%A9atite_aigu%C3%AB
**Référence 2 - http://www.em-consulte.com/article/197149/hypertriglyceridemiec-le-risque-de-pancreatite-aig
***Référence 3 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Tyndall
*http://www.20minutes.fr/societe/1099625-nouvelle-zelande-mort-femme-liee-a-consommation-excessive-coca-cola#xtor=EPR-159-[morning]-20130213-[article_societe]-756671463@3-
11:13 Publié dans Anecdote, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (36)