04/07/2014
Médecin d’État Civil Adjoint à la Mairie
Je ne peux résister à la tentation de publier une réponse à alain, suite à mon post Épaulé Jeté
@ alain - pile-poil ta référence BD de Pierre Tombal.
Elle me servira, plus tard, pour illustrer la narration de mes aventure macabres en tout début de carrière libérale.
Il faut que tu sache, pour ta gouverne, que J'ai eu un début de carrière pour le moins original.
Il n'y a qu' à moi que ce genre de chose arrive !
J'ai débuté ma "brillante" carrière en tant que Médecin Généraliste, ça on s'en douté ! Mais, aussi, en tant que... "Médecin d’État Civil Adjoint à la Mairie", pour une aumône, certes, mais, ne dis-on pas : "les petits ruisseaux font les grandes rivières".
Le poste de "Chef' était occupé par... un ancien maire , ah, les privilèges !
Derrière ce titre ronflant, se cachait une réalité un peu surprenante mais bougrement efficace.
Cela consistait, pour une poignée de dollars, une petite poignée, faut pas rêver, on est loin des fausses factures, là on en est à des années lumières, cela consistait donc, à faire les Constats de Décès à domicile, hélas. c'est dommage, on ne peut transporter les morts au cabinet, cela m'aurait bougrement simplifié la vie !
En effet, le Constat de Décès n'est pas remboursé par la Sécurité Sociale, et puis quoi encore, la sécu rembourse la maladie, pourquoi pas la thanatopraxie. Ce dispositif astucieux, permettait, ainsi, de faire bouillir la marmite d'un médecin retraité et d'un jeune Médecin débutant, payé par la Mairie, tout en empêchant que le Médecin Généraliste du patient travaille Gratos. Le Systus Médecin d'état civil fonctionnait en binôme, bien évidemment car si l'un deux tombait malade, c'est l'autre qui prenait la relève. En fait, c'est moi qui me tapait tout le boulot.
J'avais hérité ça du Médecin à qui j'avais racheté la clientèle, pardon, cela s'appelle : "droit à présentation de clientèle". Ne jamais parler Argent en Médecine, ça pue !
Le Médecin à qui j'avais versé le "droit à présentation de clientèle" m'avais dit, texto, "cela peut permettre de gagner de la clientèle".
C'est faux ! Je n'ai jamais rien gagné, si ce n'est toujours remplir ce fichu petit certificat bleu, maintenant il est grand et blanc.
Les temps changent, les morts restent.
Je n'ai vu que des saloperies à la Céline, à ne surtout pas pas confondre avec son pseudo homonyme, on n'es pas du tout dans le même registre, seulement une à deux année lumière.
Une petite énumération, dans le désordre, des choses les plus marquantes, les plus horrible que j'ai vu lors de ce petit exercice très formateur, encore appelé, à tort, mais un peu flatteur, Médecin Légiste .
Un suicide chez une gamine de 12 ans autopsiée sur la demande de la famille, une femme 80 ans trouvée morte dans un coin de cuisine un peu sombre "à l'ancienne'", morte, vraisemblablement, depuis deux jours, pas plus ça aurait senti, elle avait le nez totalement déformé, un peu à la Lino Ventura, vous savez, cet acteur célèbre qui eut une première carrière de lutteur professionnel et qui avait... le nez de guingois.
Ah, j'oubliais, je suis , aussi, entré au Carmel. Surprenant. Un Ordre Chrétien ou les sœur, les carmélites ont fait vœux d’isolement absolu. Inutile de vous dire que les vocations, de nos sont de plus en plus rares. Le carmel est toujours situé eu plein centre de la commune où je sévis mais son patrimoine foncier a nettement fondu. une résidence a poussée comme un champignon, puis un ensemble immobilier, il faut dire que c'était tentant. Je vous décris la scène lors de mon unique "entrée au Carmel". Vous entrez, vous ne vous ne voyez personnes. Si quand même uns sœur délégué vous emmène dans une une sorte de chapelle ou le corps de la défunte sœur est allongé. Selon la tradition du Légiste, vous soulevez la paupière pour regarder si le réflexe cornéen est aboli, un des signes le plus simple*, tiens, elle porte des lentilles de contact, il y a des bulles sous les lentilles, je ne vois pas sa pupille, bon de toute façon sa peau est froide, allez hop, elle est morte, au certif, j'ai pas que ça à foutre moi.
Pourtant c'est original cet endroit, c'est pas tout les jours qu'on a le privilège d'entrer dans des lieux comme ça, cela fait partie des très rares avantages de ce métier.
Si l'on peut parler de métier.
Quand j’étais au lycée, j'avais un professeur qui nous disait que cela ne servait à rien de redoubler car lycéen ce n'étais pas un métier car il n'y avais pas de retraite.
Le Médecin d’état Civil ne perçoit pas de retraite, donc, Médecin d’état Civil ce n'est pas un métier.
Même dans la mort, existe la notion de différence de classe sociale. Le hasard fait bien les choses. Le même jour, je vous le jure je n'invente rien, c'était par un chaude journée d'été, même cause de décès : rupture de varice œsophagienne, mais pas la même étiologie, l'un sordide, cirrhose, du sang partout corps à même le sol entouré de bouteilles. L'autre, cancer du foie, corps dans un lit médicalisé dans une belle maison bourgeoise entouré de la famille en pleur. Il m'a même été offert le café avec une cuiller en argent.
Je n'ai jamais rien gagé en clientèle, ou alors j'ai pas su y faire, tout comme Céline.
C'est avec soulagement que, incidemment, j'appris, que le "Chef" était mort, j'envoyais, alors avec perfidie, à Monsieur le Maire, ma lettre de démission. Je lui disait que j'étais vraiment désolé mais que, pour des raisons personnelles impérieuses, je me voyais contraint de devoir cesser mon activité de Médecin d’état Civil qui m'avait tant apporté et que c'était avec beaucoup de regret que je quittais le navire.Monsieur le Maire me remercia de mes bon et loyaux services et se montra, très déçu de ma démission, c'est tout juste s'il ne versa pas une larme.
*Diagnostic clinique de la mort cérébrale.
Au fait, connaissez vous l'origine du mot croque mort ?
21:03 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
03/07/2014
Médecine et Ramadan
Crédit Photo : http://havredesavoir.fr/
Je le sais, je ne suis pas le premier médecin à aborder ce sujet délicat et sensible, et, je ne serais pas, et de loin, tant sans faut, le dernier à le faire.
Je tiens à préciser, que je suis de religion catholique, enfin, à l'origine. J'ai été formaté pour, comme les disque dur le sont, mais, je me suis totalement libéré de toute religion. Attention, ne vous méprenez pas, je respecte profondément tous les croyants des différentes religions, sauf les sectes bien entendu, comme aurait pu le direz George Brassens*. A charge de revanche. Il faut que vous sachiez que deux de mes patients, catholique, par ailleurs, à qui j'ai eu le malheur de livrer mes états d'âmes, une erreur à ne jamais commettre en consultation, mais, ma fois ERRARE HUMANUM EST PERSEVERARE DIBOLIDCUM, nul n'est jamais parfait en ce bas monde, ce qui me gêne c'est qu'on dis jamais deux sans trois ;-).
A ce titre là, je sui un néophyte au niveau de la religion islamiste, si je commets des erreurs, je vous pie de bien vouloir m'en excuser et me le signaler en vue d'une correction future.
Il faut que vous sachiez que les médecins aiment bien pontifier, un peu comme les religieux ou comme les enseignants.
Dès qu'un humain détient une once de savoir, il ne peut s'empêcher, enfin, certains, ceux, de la race des pitoyables, ceux-ci ne peuvent s'empêcher d'étaler le peu de savoir qu'ils ont réussi, péniblement, à acquérir mais, surtout, à comprendre si difficilement, si laborieusement et parfois de façon totalement déformée. C'est pour cela que j'adore plus particulièrement cet Antanaclase - http://fr.wikipedia.org/wiki/Antanaclase - bien connu : "La culture, c'est comme la connaissance, moins on en a plus on l'étale".
Nous y sommes, c'est la période du Ramadan. Cette année, celui-ci a commencé, en France, le dimanche 29 juin 2014 : http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/06/27/le-ramad....
Comme vient, annuellement, mais régulièrement, à date fixe, pour les catholiques, le premier jour du carême,. celui du début du Ramadan varie d'une année à l'autre. Le calendrier musulman est un calendrier lunaire. Le jour du début du Ramadan est fixé par le Conseil français du culte musulman (CFCM).
Après ces hautes considération sur la théologie, passons à un abord plus médical du Ramadan.
Pendant la période du Ramadan, il y a une restriction alimentaire totale du lever du soleil au coucher du soleil (en fonction du pays où l'on est, bien sûr).
Certaines personnes sont dispensées de faire le Ramadan :
- Les malades ne sont pas tenus de faire le Ramadan.
- Les personnes âgées
- Les Femmes Enceintes non plus.
- Le cas des patients Diabétiques est réglé d'avance.
Se pose, de façon beaucoup plus préoccupante, le problème des travailleurs de force, surtout s'ils sont amenés à travailler en hauteur. Que surviendrait-il, en cas d'Accident du Travail, si, lors d'un contrôle, par un employé zélé de Dame Sécu découvrait que l'employé, victime de l'Accident du Travail, bossait par une chaleur de 30° C, en suivant scrupuleusement le Ramadan lors qu'il chuta du sixième étage sur chantier où il était embauché, et ce, juste avant la pause de midi. Plutôt ballot comme situation, non ?
Vous avez bien compris, en me lisant, la réponse est évidente !
Il faudrait être totalement CON, excusez moi je m'emporte, pour aller bosser, dans ce type de boulot à risque, en faisant le Ramadan.
Ne pas boire du lever du soleil au coucher du soleil semble relever du miracle !
Mais...
En dépit de cela, certain ou certaines, tiennent à faire le Ramadan quand même, et ceci même au péril de leur vie.
Et on peut arriver, ainsi, à des situations critiques.
Une pistes brève particulièrement didactique facile à lire et remarquablement intéressante :
http://www.20minutes.fr/societe/1412119-tout-connaitre-du...
D'après cet article fort bien fait, il en découle qu' Au final sur les 3,5 à 5 millions de musulmans présents en France, entre 71% et 88%, selon les enquêtes, déclarent observer le jeûne.
Il faut quand même avoir l'honnêteté de reconnaître que les chefs religieux ont toujours prévus des dispenses pour les gens affaiblis ne pouvant jeûner, laissant aux médecins le rôle de dépister ces patients et, surtout, de les convaincre d'arrêter cette pratique religieuse dangereuse pour eux. Dans ce cas, c'est très souvent, pour le médecin, mission impossible.
Le jeûne pourrait, d'ailleurs, être pris, par certains, pour une sorte de régime. Mais ce serait, alors, une aberration, du point de vue purement physiologique. Ce serait alors, dans ce cas, une pratique inutile et inefficace.
Voici un cas clinique intéressant qui illustre bien la croisée des chemins entre la médecine et la religion.qui illustre bien la croisée des chemins entre la médecine et la religion.
C'est une patiente de 55 ans avec une comorbidité :
- Cardiologique : HTA traité par NEVIBOLOL*
- Psychiatrique : Etat Dépressif Majeur traité par EFFEXOR*
EFFEXOR* le nom générique (en fait ce n'est que le nom DCI )est VENLAFAXINE. Ce médicament présente un danger en cas de risque de déshydratation.
Je rédige, alors, à cette patiente, un certificat médical de non contre indication à la pratique du Ramadan.
C'est bien la première fois de ma carrière professionnelle, en trente ans de métier, que je rédige ce type de certificat médical. Comme quoi, il faut un début à tout !
Voici LE certificat : "Je soussigé Docteur SANGSUE certifie que l'état de santé de Madame X ne lui permet pas de pratiquer le Ramadan."
J'ai rédigé ce certificat médical, inutile en lui même, pour bien faire prendre conscience à ma patiente que, moi, son Médecin, avait l'autorité de la dispenser de faire le Ramadan et qu'ainsi, elle pouvait le dire à son Imam. Celui-ci, bien sûr, n' en rien à cirer de mon certificat médical et croit sur parole ce que dit ma patiente.
Dans le Ramadan, Il ne faut pas s’alimenter du lever du soleil au coucher du soleil (en fonction du pays où l'on est, bien sûr).
Certaine personnes dont dispensées de Faire le Ramadan :
- Les malades ne sont pas tenus de faire le Ramadan.
- Les personnes âgées
- Les Femmes Enceintes non plus.
Mais...
En dépit de cela, certain ou certaines, tiennent à faire le Ramadan quand même, et ceci même au péril de leur vie.
Et on arrive, ainsi, à des catastrophes.
Une pistes brève particulièrement de cet article didactique remarquablement intéressant e facile à lire de je citais plus haut :
http://www.20minutes.fr/societe/1412119-tout-connaitre-du...
D'après cet article fort bien fait, il en découle qu' au final sur les 3,5 à 5 millions de musulmans présents en France, entre 71% et 88%, selon les enquêtes, déclarent observer le jeûne.
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23:05 Publié dans Actualité, Anecdote, Citation, Coup de gueule, Culture, Fête, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/06/2014
Docteur, comme vous étiez absent hier, je suis à cours de médicaments
"Docteur, je suis venu hier, mais vous n'étiez pas là", c'est par ces mots que commença la consultation.
Effectivement, avec tous les soucis que me causent la construction de cette fichue maison et avec tous les problème de finitions qui n'en finissent pas, avec un non respect tel des DTU et un permis de construire qui n'était pas valide, cela prenait des proportions telles que l'on en est arrivé à être obligé de prendre un avocat.
Si cela vous intéresse, c'est ICI.
Hier, j'étais avec un plaquiste pour voir s'il n'y avait pas une solution pour résoudre un problème dans satanée baraque. Sa réponse fut catégorique, c'était impossible. Et comme je n'ai pas le don d'ubiquité...
Hier, forcément, j'étais absent de mon cabinet.
Et, elle de ajouter : "J'avais pris mon dernier comprimé pour la tension avant hier soir et je n'ai pu le prendre hier".
Soyons clairs, devant cette légère pique, je ne culpabilise pas du tout, mais alors pas du tout.
Et ceci pour deux raisons :
- Le Pharmacien peut parfaitement avancer une boite de médicament au patient s'il arrive, malencontreusement, que celui-ci soit à court de munition.
- Il faut que vous sachiez, en plus, que, maintenant, les boites de médicaments, pour les traitements chroniques, comme l'hypertension, contiennent 90 comprimés. Le patient peut donc tenir trois mois, et a plus que largement le temps de pouvoir venir renouveler son ordonnance une à deux semaines avant la fin de l'échéance d'icelle et non... Le jour même !.
Quand au Médecin, il a une vie privée, lui aussi. Et quand, en plus, il lui arrive des emm...
La coupe est pleine !
Un peu de savoir vivre que diable !
Cela s'appelle le respect de l'autre.
18:41 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (2)
05/06/2014
COMPOBAIE - Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar - Chapitre V
Avec le niveau rouge, la bulle n'est pas centrée : l’installation n'est pas à niveau
Dans cette maison maudite, Il m'arrivait un truc chiant, ou plutôt, pissant. Un truc répétitif, systématique et absolument insupportable.
Quand j'allais aux toilettes, l'abattant n'arrêtait pas de tomber au moment... propisse. Nous contactâmes l'entreprise du bâtiment qui nous renvoya sur le plombier. Après une visite sommaire, celui-ci me dit, texto "vous n'avez qu'à pisser assis". Ni convaincu ni content, de cette réponse peu professionnelle mais pour le moins originale, nous fîmes, au constructeur, un véritable harcèlement téléphonique avec menace de mise en demeure, si cela continuait par lettre recommandée. Au bout de... trois mois, enfin, nous réussîmes à avoir une réunion, sur place, dans les toilettes, pour constater le problème. Étaient présents, le fameux plombier humoriste, le commercial de la boite qui nous avais vendu le WC, et, nous mêmes.
Il s'avéra que le soucis venait d'un défaut du WC lui même. Il était gravement déformé, un défaut de cuisson de la céramique lors de sa fabrication.
Il fallait le changer.
Une fois de plus, qui avais raison ?
Mais, incidemment, comme entre le haut de la cuve et le bas des toilettes mettait en évidence que WC n'était pas appliqué au mur, il y avait un écart non négligeable avec le bas de la cloison, le commercial prit un niveau et nous annonça qu'il y avait un "défaut de planimétrie".
Cela voulait dire, en clair, que la cloison n'était pas droite, et, que, par conséquent, elle penchait.
Mon ami maçon le confirma.
L'erreur de planimétrie était de 1 cm/m alors que la D.T.U. ne tolérait que 0,25 mm/m !
Un peu conséquent comme erreur !
Mais l'histoire ne s'arrête pas là.
Ma femme, pris d'une idée soudaine, dit à mon copain : "Inspecte tout le mur pour voir". Et bien, vous me croirez si vous voulez, le défaut de planimétrie touchait TOUT le mur est de la façade est !
Ma femme et moi fîmes venir un plaquiste pour voir si c'était réparable. Il nous appris que les plaquistes alignaient le placo sur les huisseries, et, effectivement, celles-ci penchaient. Très rapidement il trouva la cause.
Le constructeur avait utilisé, pour la construction, un système particulier. Les ouvertures, portes, fenêtres, baies vitrées, pour des raisons de facilité et de gain de temps, étaient pré montés dans une sorte de gros encadrement en béton appelé COMBO BAIE qui étaient alors glissé dans le mur, comme une sorte de LEGO*. Le hic, c'est que le COMPOBAIE n'avait pas été posé verticalement, d'où des huisseries avec un défaut de planimétrie, défaut que reporta le plaquiste.
Verdict du plaquiste : réparation impossible.
Ma femme, qui est juriste, lui expliqua, alors, que pour préparer le travail de l'expert judiciaire (car l'affaire allait se terminer devant les tribunaux, c'était déjà décidé), il fallait présenter tous les devis de remise en l'état des différents corps de métier. C'est à dire :
- Un cuisiniste, pour démonter et remonter la cuisine.
- Un maçon, pour soulever la toiture, enlever le renforcement qui ceinturait le haut du mur, redresser les COMBO BAIES refaire lle ceinturage du mur et redérposer la atoiture.
- Un plaquiste, pour casser et refaire le placo.
- un peintre, pour repeindre les murs.
L'expert judiciaire transmettra, ensuite son rapport au juge, qui ne l'oublions pas, aura, aussi, dans son dossier, le litige du permis de construire avec le défaut d'implantation. Cela faisant, quand même, beaucoup de choses pour une entreprise du bâtiment. En général, les magistrats n'apprécient pas beaucoup ce type de fautes cumulée.
Mais...
Cependant, ma femme, en tant que juriste, m'expliqua qu'il ne fallait pas s'attendre à des miracles pour l'indemnisation. Pour une année vécue épouvantablement stressante, elle m'annonça un montant de, seulement, 20.000 €. Car, m'expliqua-t-elle, les magistrats sont plutôt du coté des entreprises que plutôt des plaignant, les entreprises générant des emplois. Vu le montant du prix de la maison, les fautes commises par l'entreprise et le Praetium Doloris c'était dérisoire.
Voila, mon histoire à rebondissement est, maintenant finie. Je sais, vous auriez bien aimé, encore, quelques autre épisodes croustillants. Mais non, il faut écrire le mot fin.
Enfin presque...
Car, ce n'est que seulement dans trois ans, si tout se passe bien, que tout sera terminé.
Une page de notre vie sera, alors, définitivement tournée.
"Quand le bâtiment va tout va !"*
Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar : Tous les épisodes
Chapitre I - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre II - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre III - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre IV - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
Chapitre V - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
15:20 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
01/06/2014
Une tornade s'abat sur la maison, défaut d'implantation, il faut redéposer un permis de construire - Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar - Chapitre IV
Crédit Photo : http://blogues.radio-canada.ca/science/
Enfin, mon ami maçon, allait, nous aider à faire le pavage de l'allée allant du portail à la porte du garage en pavés posés sur du sable étendu sur du géotextile. Une extension du pavage avait même été prévue pour longer un côté de la maison. Ce qui permettait d'entrer directement par la porte de la cuisine sans passes par la porte d'entrée.
Nous l'avions donc invité avec son épouse, et avec un couple d'ami, à déjeuner, à cette maison maudite, ce qui lui permettrait, en même temps, de prendre les métrés (les mesures).
Un peu plus tard, nous l'invitâmes, avec sa femme, un soir, à l'apéritif, pour visualiser les travaux sur le plan de masse de l'entrepreneur.
Surprise !
La maison avait été reculée de trois mètres, par cet entrepreneur, lors de sa construction.
Un défaut d'implantation de... trois mètres, rien que çà !.
Le permis de construire était IN-VA-LI-DE !
Le maire pouvait nous obliger à faire raser la maison pour non respect du permis de construire !
La série continue, là, les choses s'accélèrent bougrement, cela devient de plus en plus grave.
Mais, quelle idée baroque à pris ce constructeur de reculer la maison de trois mètres, d'abord sans demander notre avis, et surtout, sans respecter le permis de construire qu'il avait déposé en Mairie.
Du point de vue juridique c'est l'assureur (Assurance Dommage Ouvrage) du constructeur responsable qui paye l'indemnisation qui est très élevée, car, outre le prix de la démolition la maison, entre, en valeur le prix de reconstruction de la maison, et le versement, au propriétaire, de l'analogue d'un loyer, le temps de la reconstruction de la maison.
Dans ce cas d'école, l'assureur étant sûr de perdre, fait trainer les choses en longueur pour "faire travailler l'argent" qu'il ne donne pas au propriétaire pendant ce laps de temps. Ce petit jeu dure environ six ans. Par contre, la somme est plus que rondelette, les frais de justices sont bien évidemment à la charges de l'assurance et couvre les frais de l'avocat du propriétaire.
Mais, pour nous, la catastrophe, c'était, d'une part de devoir avancer les frais d'avocat et, d'autre part, pendant ce temps là, et de ne pas percevoir l'argent des locations pour couvrir les intérêts bancaires avec ceux-ci qui continuaient à tomber.
Tout cela pour un défaut d'implantation. Comme nous a dis un expert : "Des erreurs, dans ma vie, j'en ai vue, mais comme celle là jamais !"
La seule solution : redéposer un permis de construire, aller faire un pèlerinage à Lourdes et... Attendre (que le ciel ne nous tombe pas sur la tête).
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17:32 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
27/05/2014
La salle de bain, la baignoire - Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar - Chapitre III
Crédit Photo : http://bspi.e-monsite.com/
Après l'incident de la terrasse, deux autres incidents survinrent, quand on aime on ne compte pas.
D'abord un doute sérieux sur un non respect sur une D.T.U. concernant la hauteur de pose du SPEC (Systèmes de Protection à l'Eau sous Carrelage), une sorte de peinture isolante que l'on pose sur le placo avant de coller le carrelage pour éviter les infiltration d'eaux, un très gros doute que souleva mon copain maçon, réponse évasive du constructeur "on a tout fait dans les règles (mais dans les D.T.U. ?). Lire ICI et LA (pour les plus courageux férus de D.T.U.).
Ma femme et moi inaugurâmes, enfin, la baignoire et là, oh surprise ! Il y avait des remontées capillaires dans le carrelage recouvrant la baignoire (l'eau rentrait dans les carrelages qui étaient coupés): le carrelage avait un défaut. C'était la faute du carreleur qui aurait du vérifié le produit posé, c'était donc de sa responsabilité d'avoir posé un mauvais produit.
Savais vous ce qu'il nous répondis : "On ne prend pas de douche dans une baignoire". Je n'ai pas eu la présence d'esprit de lui répliquer que s'il était plus facile de prendre une douche dans une baignoire, il était beaucoup plus difficile de prendre un bain dans une douche !
J'ai conté cela dans un ancien post "La douche et la baignoire".
Trop fort ! Cet artisan n'est pas un Plombier, c'est un Humoriste !
Non seulement, il est en faute et de mauvaise foi et, en plus il se permet de se payer notre tête en faisant de l'humour de bas de gamme.
Si cette anecdote est, pour le moins, croustillante, l'histoire de la Maison n'est pas finie pour autant. Un drame va survenir bientôt.
A suive...
Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar : Tous les épisodes
Chapitre I - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre II - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre III - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre IV - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
Chapitre V - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
15:18 Publié dans Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, Le mot du jour, Mots, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
24/05/2014
Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar - Chapitre II - Le début de perte de confiance : la terrasse
Crédit Photo : http://www.pichon-paysagiste.com/
Dans mon malheur, j'ai une chance inespérée, celle d'avoir un ami artisan maçon qui dans la passé a été chef de chantier, mais pour des gros chantiers. Il est retraité depuis peu. C'est un vrai ami, la main sur le cœur, un copain quoi, un vrai. C'est un homme d'une intelligence et d'une curiosité hors norme qui était enseignant au C.F.A. (Centre de Formation d'Apprentis) et qui siège toujours au T.A.S.S. (Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale), de plus sa femme, qui est toujours en activité, est économiste en Travaux Public. Inutile de dire, que lui et sa femme, à eux deux, ils les connaissent les D.T.U.
La maison poussait comme un champignon, nous ne savions pas encore que c'était plutôt dans l'espèce vénéneuse.
La maison était finie , et lors d'une visite, nous observâmes la terrasse. De suite, je vis tiquer mon ami maçon : "Il n'y a pas assez de pente" me dit-il.
Il fit le tour de la maison et, sur le trottoir, c'était la même chose, pas assez de pente : en cas de pluie, l'eau ne s'écoulerait pas.
Tout simplement : NON respect de la D.T.U. !
Merci mon copain.
Il fallut batailler ferme, mais... ils démolirent la terrasse et le trottoir pour les reconstruire dans le respect de la D.T.U.
Inutile de dire que la confiance dan le constructeur fut, alors, plus que sérieusement compromise.
Mais, ce n'était qu'un début.
Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar : Tous les épisodes
Chapitre I - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre II - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre III - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre IV - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
Chapitre V - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
19:17 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (12)
23/05/2014
Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar - Chapitre I - Les D.T.U. (Document technique unifié)
Crédit Photo : http://www.batirama.com/
Je vais commencer à vous conter les "petites" mésaventures qui me sont arrivées dernièrement. Celles-ci ont durées... UN AN !
Avec ma moitié, nous avons eu l'opportunité de faire construire une maison secondaire en vue de location saisonnière en prévision de la retraite, eh oui, le temps passe vite !
Pourquoi une maison saisonnière ? Il y a plusieurs avantages à cela et ils ne sont pas négligeables. Il y a une différence de taille entre une location saisonnière et une location normale. D'abord pas de maintient dans les lieux, ensuite pas d'impayés, les clients payent avant la prestation, ensuite, il ya la possibilité d'adapter librement le prix de la location en tenant compte, bien évidement, de la concurrence.
Il me faut, pour commencer cette narration, aborder quelques notions techniques, un peu rébarbatives certes, mais capitales pour bien comprendre le déroulement des évènements, la notion de D.T.U., traduction de ce sigle barbare : "Document technique unifié".
Les D.T.U. sont des règles bien établies pour la construction des bâtiments "dans les règles de l'art".
Les D.T.U. ont été élaborées progressivement, surtout a partir des assurances, en fonctions des déclarations de sinistres et en analysant leur causes par les experts. Dans les chantiers publics, il en va de façon similaire. Ainsi la malfaçon dans la construction sert à comprendre la cause et à ne plus faire la même erreur.
Les D.T.U. tiennent, en premier lieu, de l'évolution des progrès dans es matériaux, par exemple le placo a remplacé le plâtre, le plaquiste chasse le plâtrier qui est devenu un métier en voie de disparition.
"Un DTU peut se composer des documents suivants :
• Le cahier des clauses techniques (CCT) qui définit les conditions à respecter dans le choix et la mise en œuvre des matériaux ;
• Le cahier des clauses spéciales (CCS) qui accompagne le CCT et définit les limites des prestations et obligations envers les autres corps de métier ;
• Les règles de calcul pour le dimensionnement des ouvrages.
Les D.T.U. sont constamment mis à jour en tenant compte, bien sûr de l'évolution des matériaux, mais aussi des déclarations de sinistres aux assurances avec intervention des professionnels du bâtiments pour prévenir les dommages.
Les DTU ne sont pas disponibles librement sur l'internet, sauf exceptions en passant, éventuellement pas des forums, mais sont vendus par le CSTB et l'AFNOR dont les boutiques sont indiquées ci-après :
• Boutique du CSTB
• Boutique de l'AFNOR"
Source Wikipedia.
Il ne faut surtout pas oublier une notion fondamentale, c'est que les D.T.U. sont appelées à évoluer continuellement, et ce, de façon inexorable. Cela oblige les constructeurs et les artisans à se tenir au courant, constamment, de l'évolution de la construction des bâtiments pour construire "dans les règles de l'art" en tenant compte, bien entendu des D.T.U. en vigueur au moment de la construction.
Les D.T.U. ont, en retour, un bénéfice, non négligeable, pour le futur propriétaire : une meilleure sécurité, une meilleure solidité et un meilleur confort de la construction.
Voilà, en préambule, qui, je le reconnais, est un peu abscons, explique fondamentalement le début de mes déconvenues avec mon constructeur.
Celui-ci, en effet, pris une totale liberté avec ces fameuses D.T.U., on peut dire qu'il ne les a pratiquement, dans un grand nombre de cas, pas appliquées.
Certainement par incompétence due à une ignorance totale de l'évolution des D.T.U.
Il travaillait, comme on le dit si bien, à "l'ancienne".
Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar : Tous les épisodes
Chapitre I - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre II - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre III - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre IV - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
Chapitre V - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
16:07 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (19)
22/05/2014
Le CONTRE-COUPS de l'ABBÉ PERDRIGEON
Je me souviens, qu'un jour, un cousin de mon ex belle famille, qui était Pharmacien me parla d'un remède miracle contre les contusions : Le contre-coups de l'Abbé PERDRIGEON.
Il est même référencé dans le VIDAL !
C'était il y a de cela un certains nombres d'années, disons... une trentaine d'années, oui, déjà, une trentaine d'années !
Dernièrement, allez donc savoir pourquoi, le nom de ce médicament me revins en mémoire.
Après une brève recherche sur le Net, je tombais directement sur le site du médicament.
Ce qui m'a le plus marqué sur le bandeau du site, c'est cette phrase "De générations en générations".
C'est exactement ça.
Cette phrase résume tout.
14:40 Publié dans Anecdote, Ecologie, Histoire de la Médecine, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (8)
28/02/2014
Histoire de la découverte des Anticoagulants, une histoire vache
Les anticoagulants ont été découverts dans les années 20 à la suite d'une épidémie mystérieuse qui décima le bétail dans le Dakota du Nord (États Unis) et dans la région Canadienne de l'Alberta.
Ce qui fut étiqueté "septicémie hémorragique" ou, aussi, "maladie intestinale hémorragique" était, en fait, une intoxication alimentaire.
En effet, en 1939 Karl Paul Link montra que les vaches qui étaient atteintes d'une "maladie intestinale hémorragique" broutaient du foin contenant du Mélilot (Mélilot Officinalis) ou trèfle jaune. Quand ce foin était mal traité (pas suffisamment sec) une moisissure transformait une molécule contenu dans le Mélilot (la COUMARINE) en DICOUMAROL, molécule anticoagulante, qui provoquait "la maladie hémorragique intestinale".
En 1940, Link parvint à synthétiser le DICOUMAROL.
en 1948, le DICOUMAROL fut testé en pathologie humaine pour le traitement de la Thromboses Veineuse Profonde. Maladie potentiellement dangereuse, car pourvoyeuse de la redoutable Embolie Pulmonaire : "Le malade se lève pousse un cri et meurt" (aphorisme célèbre).
A la même époque, des chercheurs Suédois synthétisèrent la vitamine K et montrèrent que sa carence, chez les poules, provoquait la "maladie hémorragique intestinale".
La boucle était bouclée.
Quand j'étais bien plus jeune, en classe, ce type d'histoire me faisait rêver.
Dérouler le fil d'une histoire. Je ne découvris bien plus tard que c'était pour comprendre le mécanisme d'un phénomène, ce qui permettait d'agir sur celui-ci. Autrefois, on appelait cela "l'histoire Naturelle" puis cela fut rebaptisé, de mon temps, science naturelle pour devenir, enfin, de nos jours, Science de la Vie et de la Terre (SVT), ce qui fit perdre progressivement son sens à cette matière dans sa démarche causale, le sens du mot histoire.
Le Biologiste, et le Médecin, se comportent, donc, comme des détectives.
"L'Histoire Naturelle" ne fut pas étrangère à mes études en médecine. Il faut dire que la lecture de Sélection du Reader's Digest*, parfois en anglais, n'arrangea pas les chose, me renforçant dans cette quête du savoir et de la vérité.
Vache Folle
Une histoire vache confirmée par les poulets.
Karl Paul Link
*Le Reader's Digest a été fondé en 1922 par DeWitt Wallace et son épouse Lila Acheson Wallace et le magazine s'est hissé un temps au premier rang des magazines grand public aux Etats-Unis. Il est, aujourd'hui, en dépot de bilan.
Source : http://www.lefigaro.fr/
19:29 Publié dans Anecdote, Culture, Culture, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (16)
12/02/2014
Strip Tease
En trente ans de carrière, c'est la première fois que cela m'arrive !
En trente ans de carrière, c'est la première fois qu'une patiente me fait un strip tease.
Je vois régulièrement cette patiente de soixante dix ans pour le suivi d'une hypertension artérielle et, plus récemment, pour un début d'Insuffisance Rénale.
C'est une patiente avec laquelle je m'entends particulièrement bien, on s'amuse bien tous les deux pendant la consultation, comme des gamins, quoi. Cela n'empêche pas de faire le boulot et de bien le faire mais... rien n'empêche de s'amuser.
Dès que je la vois je lui dis que j'ai reçu la lettre de l'hôpital, du service de Néphrologie pour le compte rendu de sa dernière consultation.
Elle est toujours habillée, farfouille dans son sac et en sors son chéquier, l'ouvre et me dit : "zut, je n'ai pas remplis le chèque".
"Au lieu de vous mettre la rate au court bouillon, déshabillez vous"
"D'habitude il faut de la musique". Interloqué, je la regarde... Et la voila qui me simule un super striptease en enlevant son manteau.
17:59 Publié dans Anecdote, Danse, Humour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (8)
07/02/2014
Consultation Kalachnikov
J'ai appelé consultation Kalachnikov, une consultation où le patient demande plusieurs consultations en une (de préférence trois ou quatre). La Kalachnikov* étant une arme qui peut tirer coup par coup, mais, surtout, qui tire en rafale.
Voir mon post ICI.
Je pourrais appeler ce type de consultation consultations Matriochka.
C'est une patiente de 37 ans qui viens me voir pour cette consultation rafale.
Elle a des sensations de chaud avec des rougeurs sur les pommettes, quand elle prend sa douche et la peau est bizarre me dit-elle. Effectivement, à l'examen c'est une rosacée (on l'appelait autrefois acné rosacée car la peau a un aspect comme de l'acné). Pour cela elle veut une lettre à la Dermato. Chose faite.
Elle me dit qu'elle a des douleurs abdominales avec une masse dans l'hypochondre droit, c'est un Trouble Fonctionnel Intestinal (patients les plus redoutables) cette pathologie s'appelait autrefois Colopathie Fonctionnelle (on sait très bien que le colle aux pattes).
Enfin, elle est Spasmophile et se remet à faire des crises récidivantes car elle est en "recherche d'emploi". Ah, au fait, elle a une fille de deux ans, cela ne simplifie pas les choses. En fait elle a un Trouble Panique avec Agoraphobie. L'Agoraphobie consiste à se sentir mal dans la foule.
Zut, j'allais oublier qu'elle avait un lumbago et qu'elle avait songer aller voir un Ostéopathe à 50 € et me demandais mon avis, hop, kiné.
Ouf, c'est tout !
J'ai la tête en vrac.
Suivant !
*Mikhaïl Kalachnikov le célèbre et génial inventeur de la Kalachnikov est décédé le 23 décembre 2013 à l'âge de 94 ans.
19:54 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
Le Chef des Tortues
Crédit Photo : http://www.cheloniophilie.com/
J'ai, dans ma clientèle, un couple, ce couple a un enfant unique, une fille de cinq ans. Le couple fonctionne bien, c'est un couple recomposé (un couple recomposé issu de deux couples décomposés). Les parent, ayant connu plus de vicissitudes de la vie que la moyenne, sont, bien évidemment, tous les deux, d'un caractère anxieux.
La petite est intelligente, très intelligente, vive, gentille, mais dissipée, très dissipée.
C'est dur pour les parents. A la maison, l'ambiance est survoltée.
A chaque bêtise de leur fille, les deux parents crient souvent, surtout le père, ce qui n'est pas fait pour arranger les choses.
Ce jour là, j'avais du temps, la petite était "en forme", et, à brûle pourpoint, elle me demande :
- "Tu connais l'histoire du Chef des Tortues ?
- "Non, tu me la raconte ?".
- "C'est le Chef des Tortues qui crie contre les tortues, car elles n'obéissent pas. Alors, le Chef des Tortues s'en va loin, très loin, très très loin. Les tortues partent à sa recherche, elles se perdent... (J'abrège). Enfin, elles le retrouvent, elles sont fatiguées, très très fatiguées."
Un grand silence s'installe, moi surpris, les parents estomaqués.
Je lui réplique alors :
- "Tu sais, ce n'est pas parce que le Chef des Tortues crie, qu'il va partir pour autant."
La petite scotchée ne pipa mot.
Mais...
Elle se repris très vite.
13:24 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Poesie, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/02/2014
Un patient Piqué et impuissant
Technique de l'injection intracaverneuse
Un patient vient me voir pour le renouvellement de son ordonnance pour trois mois. Il est déjà, chose courante, d'un mois en retard dans son renouvellement.
Je m'exécute, quand il me dis qu'il a des problèmes d'érection, et qu'il a lu que, dans ce type de situation, les Béta bloquants pouvaient être délétaires (ce qui est loin d'être prouvé).
Je lui prend la tension et lui trouve une tension élevée à 16/9 (pour une norme à 14/8).
Je lui demande si je lui ai prescrit un bilan biologique, oui, me répond-il, il y a trois mois. Passez le. J'envisage, ensuite, de vous adresser à ma cardiologue pour modifier le traitement et (diplomate, d'ajouter) en retirant le Béta bloquant.
Voila-t-il pas qu'il sort une vieille ordonnance d'un sexologue :
"Pouvez vous me faire un ordonnance avec de la PAPAVERINE en injections intracaverneuses".
Alors que sur l'ordonnance, la PAPAVERINE* est rayée avec une préconisation pour l'ICAVEX*. Il rajoute qu'il veut l'autre, la PAPAVERINE*, car l'ICAVEX* n'existerait plus au dire du pharmacien.
Dans ma tête de Sangsue, je pense, tout bas, "il est piqué ce patient". Il m'avoue que "le VIAGRA, c'est pas mal mais qu'il faut une stimulation manuelle", ("ou autre", c'est Sangsue qui pense tout bas) pour avoir l'effet escompté.
Je lui demande s'il ne lui a pas été proposé le dispositif MUSE*, de l'Alprostadil, le même médicament que pour les injections intracaverneuses, mais poussé "délicatement" dans l'urètre. C'est quand même plus "agréable" et... Il n'y a pas besoin, cerise sur le gâteau, tout comme pour les injection, de... stimulation ; cela monte tout seul. Une ascension "lente et majestueuse" comme l'est celle de l'orteil dans le signe de Babinski.
c'est le pied !
Je vois son œil intéressé.
- "Faites moi une ordonnance, du plus fort".
- "On va commencer par la dose normale indiquée par le VIDAL".
Piqué, vous dis-je.
Si vous voulez lire tous mes posts humoristiques, c'est ICI.
P.S. : Les injections intracaverneuses ont été découvertes, il y a vingt ans, en 1981, par un médecin Français, Chirurgien vasculaire, Andrologue et Sexologue, le Docteur Ronald Virag. Cette invention a révolutionné le traitement des Dysfonctions Érectiles (D. E.). Un certains nombres de patient atteints de cette pathologie en arrivaient à se suicider comme Ernest Hemingway qui était atteint d'un Trouble Bipolaire Type I et d'un Diabète de Type II. Cette deuxième pathologie entraina une impuissance et la conjonction des deux pathologies fit qu'il se suicida d'un coup de fusil, en 1961, à l'âge de 62 ans.
15:01 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
04/02/2014
Le vieil homme et le lit - une dechirure du quadriceps au niveau du vaste externe
C'est un patient de 70 ans que je vois tous les six mois pour le renouvellement de son ordonnance.
Il vient consulter car il a remarqué une voussure au niveau de la partie externe de la cuisse droite. Cela remonte à dix jours, car il n'a pas osé consulter plus tôt, de peur, et pensant, aussi, que cela allait disparaître tout seul.
De suite, je pense à une déchirure musculaire d'une partie du quadriceps droit, un muscle que l'on appelle le vaste externe.
Les circonstance de l'accident sont simples et évidentes, il a senti une douleur musculaire de la cuisse droite en soulevant son matelas lors de son ménage matinal.
L'âge a une importance car au delà de 40 à 50 ans les muscles et les tendons sont fragilisé, c'est là que l'on voit, le plus souvent, les ruptures des muscles et des tendons.
Pour ce patient, il ne faut surtout rien faire, des suppléances avec ses autres muscles se font automatiquement et cela ne le gênera pas dans sa vie courante.
Je lui explique cela et commence à rédiger une ordonnance pour une échographie un peu superflue mais pour bien lui montrer la véracité de mes propos ; mais devant la perplexité de ce patient, je préfère l'adresser aux urgences d'abord pour confirmer mes dire et ce avec plus de poids.
Comme quoi faire le ménage, ce peut-être dangereux.
Si vous voulez voir tous mes post sur la médecine, c'est ICI.
12:41 Publié dans Anecdote, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Sport, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (15)
01/02/2014
Tétines ou Pis de vache, mamelles persillade façon Docteur Sangsue
Crédit Photo : albums-photo.net
Les mamelles font partie des abats où triperie. Elles font partie des abats blancs (par opposition aux abats rouges, comme le foie, par exemple).
Fort prisée par l'homme des caverne (car très tendre) elle atteint des sommets, aussi, au moyen âge. La triperie, de nos jours, après une période de perdition (aggravée par la crise de la vache folle), fait, timidement, sa réapparition ; on en trouve même, actuellement, dans certains supermarchés, j'ai la chance d'en avoir un près de mon cabinet.
Pour ce qui est de la mamelle, faut-il encore en trouver... Sinon, essayez d'en commander chez votre boucher.
Les tripiers se font rares de nos jours.
Préparation :
Découpez les mamelles en tranches d'un centimètre, âmes sensibles s'abstenir.
Cuisson :
faites revenir, à la poêle, les mamelles sur les deux faces.
Salez poivrez.
Puis, comme tous les abats, ce plat est fade. Il convient de le relever en le déglaçant au vinaigre de vin du vinaigrier (sinon on peut mélanger à égalité vinaigre de vin et vinaigre balsamique) et de terminer la cuisson par une persillade.
La texture est spongieuse à souhait* !
Vin d'accompagnement :
Pour supporter l'acidité et vu l'abat, il est conseillé de déguster ce plat avec un vin blanc sec frais (à 10 °C) mais pas trop sec (ah, un cépage muscat des Pays d'Oc, de la cave de Tautavel par exemple !).
Bon app.
Vache Folle
Si vous êtes intéressés par tous mes articles sur la cuisine, c'est ICI.
18:01 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Humour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
11/01/2014
Une histoire farfelue
Crédit Photo : http://lesloupsetl-homme.hautetfort.com/
Votre serviteur s’est cassé, avant les fêtes de fin d’année, la main droite où plutôt le cinquième métacarpien de la main droite.
Devant mon attelle thermoformée, toutes les visiteuses médicales et tous les visiteurs médicaux me demandaient ce qui s’était passé.
Au bout d’un certain temps j’en eu assez de raconter toujours la même histoire : « je courrais vite, je me suis entravé et je suis tombé ».
Une visiteuse arriva et me demanda ce qui m’était arrivé. Une fois arrivé sur les circonstances de mon accident, comme je la connaissais bien, elle était bon public et savait que, j’avais, parfois, un certain humour disons... surprenant.
Je donnais donc cette version farfelue qui me passa, alors, spontanément par la tête.
« Je courrais après ma femme, je me suis entravé, je me suis raccroché à sa jupe et je suis tombé ».
Elle partit d’un fou rire.
Le numéro étant au point, je le fis à une autre visiteuse. Même résultat : un fou rire.
Le fou rire, c’est plus gratifiant que de la compassion.
11:03 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (14)
08/01/2014
Épisodiquement
Votre serviteur a été dans l'obligation de consulter un confrère spécialiste.
Situation délicate s'il en est.
C'est ma mie qui m'y a obligé, vu le soucis qu'elle devinait. Je ne suis pas hypocondriaque, j'ai toujours, me concernant, une terrible lucidité, ce qui me permet d'être mon médecin traitant, d'autant plus que, comme avec mes patient, je passe la main au spécialiste, assez rapidement, quand je me sent dépassé.
En l'occurrence les signes me faisaient songer à une pathologie bien précise (l'avantage d'être médecin), pathologie, qui, à priori, n'était pas trop une saloperie, tout en étant préocupante.
Disons que j'ai laissé "un peu" trainer la chose. Enfin le jour J arriva.
Si j'ai choisi ce spécialiste c'est que je le connais bien et que c'est un très bon spécialiste et qu'il percute bien, plus que cela, il pétille. Il est un peu original, mais il est brillant.
D'ailleurs je lui ai confié ma tendre et douce avant d'aller le voir à consulte (non, je vous voit venir, je ne l'ai pas envoyée en reconnaissance, je le connaissait bien d'avant).
C'est un ancien interne et ancien chef de clinique, nous détaillerons cela tout à l'heure
Lors de la consultation, naturellement, pendant l'examen clinique on discute métier. Tout naturellement nous parlons de sa spécialité. Il me raconte que quatre de ses confrères sont gravement malades et se son arrêtés. Heureusement quelques confrères, âgés, de sa spécialité continuent à travailler, mais, le drame, c'est que la relève n'est pas assurée aucun jeune médecins ne s'installent dans sa spécialité ; d'où l'attente à 2 mois pour obtenir une consultation.
Il me dit sur votre secteur vous avez Machin.
Moi de répondre oui, j'adresse à lui épisodiquement.
Pourquoi me direz vous ?
Parce que ce médecin à beau être ancien interne et ancien chef de clinique, lui, pour le coup, il ne percute pas.
A ma réflexion "épisodiquement, il ne répondis pas. Je pense que l'on s'est compris à demi mot.
Un médecin, pas trop idiot, arrive très facilement à juger l'efficacité d'un confrère, c'est comme cela que se fait le carnet des correspondants pour un généraliste. Personnellement j'attache beaucoup d'importance à la lettre.
Cela nous amène à résoudre la question que se pose le patient "lambda" : comment choisir son médecin traitant ?
Mais aussi et surtout, pour juger un médecin, il faut le juger sur ses résultat et pas sur ce qu'il dit, certains médecins travaillant à la séduction. Pour moi, je vais vous choquer, le corps humain est une machine, comme une voiture. Le médecin est, ni plus ni moins un garagiste. Le médecin doit chercher la panne, s'il la trouve, il la traite, dans la mesure du possible, et si ces deux étapes sont franchies avec succès, la panne est réparée, le malade est guéri (ou stabilisé).
Voilà comment un patient de "base" peut choisir son médecin traitant. Il y a, aussi, les explications qui se doivent d'être claires, le fait d'être écouté et de pouvoir poser des questions en toute liberté
Après la relation médecin malade j'ai donc abordé pour vous la relation médecin médecin. Pour moi, cela se résume en une phrase: c’est un problème d’autorité, j’ai du mal à déléguer.
Je ne me suis pas trompé sur son compte, il pétille et, en plus, il est simple. Cerise sur le gâteau il est Secteur I (il ne prend pas de dépassement).
C'est à ma moitié qu'il confia avoir choisi délibérément le Secteur I, en dépit de ses diplômes, pour faire de la "vraie" médecine.
Au fait, l'autre spécialiste, celui qui est éteint, lui est ... Secteur II.
Je ressorti avec une analyse de sang et une IRM (pas à l'hôpital machin, ils sont nuls me précisa-t-il).
Me voilà presque malade.
20:27 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
06/01/2014
Cassoulet Fast Cooking
Dans le Fast Cooking, deux choses sont essentielles :
- Le choix des ingrédients, il faut une très bonne qualité des produits, à la limite plus développée que dans la Cuisine Traditionnelle.
- Une modalité de cuisson bien adaptée aux produits.
Cela s'adapte particulièrement à cette recette de cassoulet.
Ingrédients :
Une boite de Cassoulet "La Belle Chaurienne"
Préparation :
Ouvrir la boite
Cuisson :
Dans un petit plat en pyrex, étalez la boite. Mettez le tout au four dans sa partie haute. Laisser dorer 20 minutes.
Le fin du fin, badigeonner le cassoulet, avant de l'enfourner, avec un pinceau trempé dans l'huile d'olive puis saupoudrer de chapelure.
Dégustez, c'est exquis.
Vous allez me dire 20 minutes de cuisson ! C'est ça le Fast Cooking!
Il suffit de s'organiser, et faire une autre tâche pendant que cela cuit tout seul.
Site de la Belle Chaurienne : www.la-belle-chaurienne.com/
00:19 Publié dans Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (12)
03/01/2014
Poulet Basquaise Fast Cooking
Crédit Photo : http://lauracuisine.free.fr/
Le Fast Cooking, ou Cuisine Express, s'oppose à la Cuisine Traditionnelle qui est longue, trop longue et pas du tout adaptée à la société dans laquelle nous vivons (travail des femmes en particulier, toute misogynie mise à part).
Le Fast Cooking, consiste à réaliser des plats aussi bons que ceux de la Cuisine Traditionnelle, en un temps raccourcis, grâce à un emploi ingénieux des technologies modernes boites de conserves, auto cuiseurs, surgelés, congélateurs et micro onde.
Ingrédients pour quatre personnes :
- Quatre cuisses de poulet
- Deux bocaux de très bonne pipérade basque, la qualité du produit est primordiale (en général les conserves en bocaux sont meilleures que les conserves en fer).
- Deux gousses d'ail
- Deux à trois brins de persil (facultatif)
- Un bouquet garni (thym, laurier)
Préparation (5 mn) :
Faites dorer, dans une cocotte minute, les cuisses de poulet. Salez poivrez et rajoutez du piment d'Espelette (facultatif), réservez.
Versez la piperade dans la cocotte, écrasez l'ail, rajoutez le bouquet garni. Disposez les cuisses de poulet sur l'appareil.
Cuisson (15 mn) :
Laisser cuire quinze minutes à la cocotte minute (auto cuiseur).
Temps total de préparation : vingt minutes.
Boisson d'accompagnement :
Un Irouléguy.
01:46 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Le mot du jour, Mots, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)