09/06/2012
Une vieille médication : Saltrates Rodell
Cet après midi, après avoir fait une grande marche, une très grande marche dans Grandville, ma tendre et douce me dis, sur le chemin du retour, qu’elle a très mal au pied. Comme toutes les femmes, elle a une fois de plus fait passer l’esthétique avant le fonctionnel, en un mot comme en cent, je dois reconnaître qu’elle a de superbes chaussures ; je ne suis pas un fétichiste du pied, comme certains hommes politiques dont je tairais le nom, mais, j’avoue que j’aime bien regarder les chaussures, c’est une très bonne arme de séduction. Après tout, il y a l'aphorisme "Il faut souffrir pour être belle".
Elle me demande donc un produit miracle pour cette algie pédestre.
Et moi de lui répondre illico : Saltrates Rodell.
Ce produit se prend en bain de pied.
A mon avis c’est surtout le bain de pied chaud qui soulage, mais la composition de ce produit est intéressante:
« Les sels Saltrates Rodell, bain oxygéné contre les maux de pieds, contiennent des extraits de camomille et millepertuis, du carbonate de sodium anhydre, sesquicarbonate de sodium, bicarbonate de sodium, perborate de sodium (tetrahydrate) ». Source : http://ch.oddb.org/.
Ce produit, antédiluvien, il doit dater des années 10 ou 20, à cette époque, les gens marchaient beaucoup plus que maintenant.
Tiens, cela me fait songer aux bains de siège préconisés par la chanteuse Rika Zaraï dans son livre « Ma médecine naturelle », dans les années 80.
Bon, ce n’est pas tout, je vais de ce pas (c’est le cas de le dire), me faire un bon bain de pied suivi d’un bain de siège royal. Je vous laisse, à bientôt.
16:49 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, Humour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Sport, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
Geek
"Geek, parfois francisé en « guik » est un terme d'origine américaine anglophone...
L’archétype classique du « geek » est celui du « jeune » (ou de l’adolescent) passionné d'électronique, d'informatique, d'univers fantastiques (comics, science-fiction, heroic fantasy, etc.). Cette passion s’exprime concrètement à travers de nombreuses activités, telles que le jeu de rôle, le cinéma, les séries télévisées, les jeux vidéo ou encore la programmation informatique".
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Geek
14:44 Publié dans Culture, Humour, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Jeux, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
La Sténographie tuée par le dictaphone et Microsoft Office
Emile Duployé
La sténographie (du grec stenos, serré et graphê, écriture), ou tachygraphie, est « l'art de se servir de signes conventionnels pour écrire d’une manière aussi rapide que la parole ».
En fait, les premières traces remonteraient à 430 avant J.-C.
Émile Duployé est un ecclésiastique français( 1833 - 1912).qui inventa la méthode de sténographie la plus répandue dans les pays de langue française, au début du XXe siècle. En 1860, il publia un livre : « Sténographie-Duployé, écriture plus facile, plus rapide et plus lisible que toute autre, s'appliquant à toutes les langues ».
En France, jusqu'au début du XXIe siècle, la sténographie fut utilisée pour retranscrire, notamment, les débats parlementaires. À l'Assemblée Nationale.
La sténographie a cessé d'être utilisée par les services des comptes-rendus des assemblées, qui lui préfèrent, désormais, des techniques d'enregistrement audiovisuelles Dans, toutes les entreprises, les secrétaires, ont recours, de nos jours, au service des dictaphones.
Quand aux machines à écrire, elles aussi, furent tuées par les nouvelles méthodes de traitement de texte, grâce à Word de Microsoft.
En mémoire d’Emile Duployé, il y a une rue Emile Duployé à Paris 18ème arrondissement, à la Goutte d'Or, a une Ecole maternelle publique Emile Duployé, une Ecole polyvalente Emile Duployé, Il y a, aussi, une rue Emile Duployé à Lyon, à Bordeaux, à Montpellier, à Toulouse, à Marseille, etc., et une avenue à Montréal.
"o tempora, o mores" (Autre temps autre mœurs).
Exemple de Sténographie
Sources
http://www.stenographie.ch/
13:28 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Le mot du jour, Mots, Politique, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2012
Mixité sociale et écocitoyenneté
Source : http://www.mich.fr/
Voici un effet imprévu de la mixité sociale et de l’écocitoyenneté.
Dans la rue ou je vis, de moins en moins bien, d'ailleurs ; dans le temps, le quartier, plutôt la circonscription était acquise à la droite.
Puis, pour une politique de la ville pour transformer, délibérément, Grandville en Mégalopole, on entassa les gens. Et puis, aussi, se greffa dessus, pour des raisons, louables, de mixité sociale, on rajouta de nouveaux citoyens. Cela accru, encore, le nombre d’habitant, mais, plutôt des habitants de gauche.
Aux dernières législatives, c’est une candidate socialiste qui remporta les élections, un député socialiste, dans la circonscription, du jamais vu.
Ce que n’avais pas prévu le Maire de Grandville c’est que cette circonscription, comptait, désormais, 20 % de RSA, acquis, eux, à la gauche, d’où ce résultat imprévus, mais prévisible.
Une autre décision dans la politique urbaine de la ville irrita, passablement, les citoyens de la circonscription. En effet, sous des prétextes plus ou moins écologique, le Maire de Grandville, décida de pourrir la vie de habitants, faisant en sorte que le simple citoyen ait beaucoup de mal à garer sa voiture, qui je mets de places handicapés, (je n’ai rien contre les handicapés, il est normal de leur faciliter l’accès), mais, visiblement, là, il y a assez souvent abus, qui j’agrandis l’espace au coin des ruses (et hop, une place en moins), qui je crée des emplacements vélos parfois entièrement inoccupés. Ceux qui ont un garage ne s’en servent que pour se garer devant chez eux, sur leur bateau, c’est pratique (pour eux). Tout cela, mélangé, crée, dans ma rue, et dans les autres rues de l’arrondissement, un climat pestilentiel, déclenchant des idées de vote sanction.
Avec l’approche de l’été et, bientôt le début des épreuves du BAC, se précise, aussi, cette année, l’échéance des législatives.
Hier, on sonne à la porte, c’était le candidat UMP, accompagné de sa suppléante, qui faisait du prte à porte. Il me vanta les mérites de l’UMP. Il précisa, avec insistance : "Je démissionnerai, si je suis élu, de tous mes mandats, pour être votre député à plein temps".
C’est la première fois, depuis que j’habite dans cette rue, que je serre la main d’un élu.
Pour en arriver là, à faire du porte à porte, il faut, vraiment, que les affaires aillent mal.
A vouloir jouer au feu, à la fin, on se brûle.
* Je ne peux résister à la tentation de vous donner le niveau d'étude de ce canditat : Une maîtrise en droit de la Fac de Grandville, seulement 4 ans d'études après le BAC, dans une ville de province. Même pas science Po Grandville, quand à Science Po Paris, là, n'en parlons pas, on en est loin, trés loin.
11:06 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
02/06/2012
Le papier d’Arménie
Dernièrement, dans une quincaillerie "new style", j’ai découvert quelque chose dont j’avais entendu parler, il y a longtemps, le Papier d’Arménie.
C’est une feuille que l’on laisse se consumer et qui dégage des vapeurs désinfectantes et avec une délicate odeur de benjoin.
On doit cette invention au Docteur Auguste Ponsot, qui avait remarqué que les Arméniens faisaient bruler du benjoin pour désinfecter et parfumer leur intérieur. Il eu l’idée d’utiliser la résine de benjoin dans une feuille de papier.
Le papier d’Arménie était né.
Le papier d’Arménie, en outre est «écologique par rapport aux bombes odoriférantes ; il ne contient pas de gaz propulseur et dégage très peu de benzène et de formaldéhyde comparé à l’encens.
Alors, à vous d’utiliser le papier d’Arménie.
Pour survivre, les quincailleries qui restent, ont été obligées de se mettre au goût du jour et de présenter, à la vente, des produits que l’on ne trouvait pas, autre fois, dans ce commerce : des sacs, des foulards, de bijoux de pacotille, mais il reste, aussi encore les produits classiques des quincailleries d’antan. On y trouve, aussi, et surtout le conseil judicieux, avenant et personnalisé, avec, en plus, un contact chaleureux. On ne trouve pas cela dans les grandes surfaces généralistes type Auchan, Carrefour etc…
Je ne sais pourquoi j'ai toujours aimé flanner dans les quincailleries.
11:49 Publié dans Anecdote, Bricolage, Comfort, Culture, Ecologie, Le mot du jour, Mots, Pub, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2012
Une rue éco citoyenne
A Grandville, j’habite dans une rue, qui est en train, d’années en années, de devenir, de plus en plus, éco citoyenne.
Tous les moyens sont bons pour faire en sorte que le riverain moyen, ne puisse plus, ou très difficilement, garer sa voiture dans sa propre rue, mais, aussi, dans les rues adjacentes.
Dans Grandville, j’habite une rue qui ne compte pas moins de Trois places handicapés et quartes places devant des garages, garages qui ne sont jamais occupés, car des socialistes caviars, s’en servent, uniquement pour se garer devant leur bateau. Sans compter les coins de rues aménagés de façon a perdre une place de parking et sans oublier, non plus, les places perdues car équipées d’un emplacement à vélo, qui… ne sert pas.
En termes juridique, la qualification des faits s’appelle « rupture d’égalité ».
Vive le pseudo prétexte écologique.
Vive le Grenelle de l’Environnement.
Vive l’Ecologie Caviar.
Vive l’écocitoyenneté qui ne touche que le citoyen vulgum pecus.
14:41 Publié dans Actualité, Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Politique, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2012
Château de By
Je viens de dégoter un vin de derrière les fagots, pour 12 €, un très bon Médoc : le Château de By.
C’est un cru bourgeois, second vin du Château Greysac.
Jolie robe (couleur), bien extrait, aux couleurs foncées, assez tannique, c’est un 2007 (il a quatre ans).
Un bon vin bien « bien ficelé ».
15:36 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2012
La dame de la Sécu
Aujourd’hui,
J’ai reçu
La D.A.M. de la Sécu.
C’était une Déléguée de l’Assurance Maladie. D’ailleurs les DAM peuvent, aussi, être des hommes…
Elle est venue me voir pour m’expliquer que si j’étais sage et que je me serve bien mon gentil ordi, je pourrais,ainsi, gagner des bons points et que, si j’étais bien sage, je pourrai ainsi gagner des bons points et toucher, itou, 1700,00 € sur une année ; LE pactole !
Elle m’a dis, aussi, comment soigner mes patients diabétiques, par contre, rien sur les dépressifs. Le fou n’a plus la cote, de nos jours.
Je lui ai demandé, incidemment l’âge moyen des médecins qu’elle visitait. Comme vous, mon brave docteur : entre 50 et 60 ans. Moi de lui rétorquer : Et cela ne vous fait pas peur ?
Moi, au point ou j’en suis, à 59 ans, ce n’est quand même pas la sécu qui va m’apprendre à soigner.
Ah, au fait, cerise sur le gâteau, elle m’a montrée mon profil, figurez vous il est parfait, cela m’a remonté mon estime de moi.
Etonnant, non ?
06:16 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Economie, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (9)
15/05/2012
Une puce qui fait de la résistance
J’ai dans ma patientelle, un monsieur de 70 ans qui est atteint dune Maladie de Vaquez ou Polyglobulie Essentielle encore dénommée Polycythémie. C’est une maladie Orpheline (rare), sa fréquence est de 1 pour 100 000.
Cette maladie se traduit par un nombre de globules rouges en excès, avec les risques de thrombose que ça risque de causer. Outre les antimitotiques (médicaments qui agissent dans la formation des cellules en diminuant la prolifération de celles-ci), il y a en ajonction, une thérapeutique toute bête et trés efficace : la saignée, comme du temps de Molière.
Il se trouve que depuis quelques temps, déjà, la puce de sa Carte Vitale, part, lentement et surement, en morceaux.
A chaque consultation, dans mon Cabinet Médical, un morceau de paillette doré se détache de la puce.
Elle marchait encore, chez moi les deux dernières consultations.
Mais depuis, chez moi, c’est fini, ça passe plus. Curieusement, chez le pharmacien, elle fonctionne encore.
J’en suis moi-même fort surpris ; comment une puce, aussi « malade », puisse encore fonctionner ?
C'est Roland Moréno, l'inventeur de la carte à puce, lui qui était si facécieux, doit bien s'amuser, de ce clin d'oeil, dans sa tombe.
La puce de Moreno voir ICI et LA.
Photo Roland Moreno : l'inventeur de la carte à puce en 1974
09:33 Publié dans Anecdote, Bricolage, Humour, Informatique, Informatique Médicale, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2012
Docteur, j’oublie, assez souvent, certains de mes médicaments, l’Observance Thérapeutique
Homme 60 ans, Trouble d’Anxiété sociale, et pas cuit, pas mûr pour son âge, une sorte d'adolescent tardif, quoique, ces derniers temps, ça a l’air de changer un peu
La prise du bon vieux PROZAC*, l’a certes, bien amélioré, tant du point de vue anxieux, que duTrouble d’Anxiété Sociale
Ce patient à un taux de mauvais cholestérol (LDL Cholestérol) élevé. Il oublie, assez souvent, son médicament contre le cholestérol.
En effet, il y a deux prises une le matin (PROZAC*), l’autre, le soir, (TAHOR*).
On a démontré que « l’observance » dépend du nombre de prises médicamenteuses : Une ça va, deux ça commence à craindre, trois bonjour les dégâts.
Je dis à ce patient de grouper, le matin, PROZAC* et TAHOR*.
J’attends le résultat.
Les troubles de l’observance médicamenteuse s’observent, aussi, dans d’autres circonstances : les maladies chroniques (Hypertension Artérielle, Diabète…), en début de traitement, car il faut faire le deuil de sa maladie, le fait de prendre des médicaments rappelant, sans cesse, la maladie.
23:28 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
17/04/2012
Un enfant de trois ans qui a le bras rouge. Quelques considérations sur le métier de Médecin Généraliste d’une trentaine d’années de Médecine Praticienne
Pour ce qu'il en est de la Médecine générale, la dessinatrice et humoriste de BD, Claire Brétécher, a rendue célèbre la « Bobologie », à travers son personnage « Docteur Ventouse », « Spécialiste en Bobologie ». Bien plus tard, ce trait s’humour involontairement prémonitoire, se vérifia, puisque que l’Etat Français et le Conseil National de l’Ordre des médecins, reconnu, effectivement, le terme de « spécialiste en « médecine Générale » ce qui eut pour conséquence de passer le C de 22 € à 23 € soit une augmentation du C de 22 à 23 €, soit une augmentation de... 0,05 %. Je crois que les spécialiste, eu, n'ount pas eu d'aumentation, alors qu'ils ont 2 à 5 ans sde formation en plus, ils sont donc, euix de véritables Spécialistes, et je suis bien comptent d'avir à faira à eux plutô qu' au CHU, qui, parfois est mal coté par les revue "Le Point et le Nouvel Obs".
Il est de notoriété publique, que quand on n’est bon à tout, on est bon à rien. Pic de La Mirandole -,était multimillionnaire, de par ses parents, ce qui lui permis de beaucoup de voyager, bien qu’à l’époque Easy Get n’existait pas.
En effet, Pic de la Mirandole, a été la dernière personne à pouvoir posséder le savoir toute de son «époque, c’était aux au quinzième siècle, son fantasme : publier 500 Thèses. Cela lui joua des tours avec le Conseil Mondial de l’Ordre Catholique, le Vatican. En effet, ses théories n’étaient pas du tout du goût du pape et de son conseil d’administration, il n’y a pas plus conservateur que ce type d’institution
Pic de la Mirandole, eut "quelques soucis", avec le Pape Innocent VIII. Tout comme Galilée, qui renonça à sa thèse « astronomique », lui aussi,avec un autre PDG de l'Eglise, dont je me souviens plus le nom.
Ces deux intellectuels, sous la pression de l’Église, renoncèrent à leurs découvertes (enfin, politiquement).
L’Église Apostolique et Romaine, à toujours été en retard avec les découvertes scientifiques de l’époque. Cela perdure, encore, actuellement : « Femme, la pilule, tu ne prendras point ».
En effet le Médecin Généraliste est censé tout savoir, tout connaître.
Personnellement, en tant que « Spécialiste en Médecine Générale », j’estime qu’un « bon » MG est capable de connaitre, enfin d'avoir suffisamment entendu parler de 80 % des maladies% de toutes les spécialisées du savoir Médical, qui lui permet suffisamment pour faire un diagnostic. A mon humble avis, un « bons » spécialiste ne doit vraisemblablement, connaitre que 20% des connaissances médicales globales, mais il connaît 99 % des pathologies de sa spécialité. Chacun son métier.
Chaque MG, à un domaine de prédilection pour une Spécialité Médicale. Personnellement, c’est la Psychiatrie (qui m'a été plus que trés mal enseignée, un véritable scandale !). Par contre, je suis le "roi" de la bobologie : Les angines, les Sinusite, les vaccins. A moi, Les Gastro-entérites, qui sont parfois, des appendicites, ou, bien, plus grave, des Grossesses Extra Utérine.
il vaut mieux ne pas passer à côté des "pathologies vraies" sans les voir, cela sent l’erreur médicale et le procès se pointe à grand pas !
Ce qui fait la grande difficulté pour un MG, c’est de trier le bon grain de l’ivraie. Savoir discerner la Bobologie des pathologies sérieuses, nécessitant, parfois, l’Hospitalisation, ou, l’envoi vers le « Bon » spécialiste. Par exemple une consultation.
Ppour ce qui est de l'aspect économique, une angine est « Facturée » , à la sécu, (sans la TVA), 23 € chez le MG et 100€ aux Urgences Hospitalières ; la différence est de taille !
Il faut voir comment sont méprisés les MG, par les « News » internes hospitaliers.
En effet, comme je le disais plus haut, le métier de MG, n’est pas si facile que cela, il faut toujours être aux aguets, pour ne pas laisser passer une « vraie pathologie, ce qui peux, parfois avoir des conséquences grave, voire dramatique.
Un exemple :
C’était, il y a « quelques années, la mère d’un enfant de quatre ans, fait appel à, moi, car son gamin a « un bras rouge ».
J’arrive au domicile et, en examinant l’enfant, je diagnostique, de suite, une Lymphangite, il faut aller vite. Je dirige, tout naturellement, ce petit enfant, aux Urgences du CHU de « Grandville ».
J’écris donc une lettre à l’Interne des Urgences.
En réponse, pas de réponse, pas une lettre du CHU.
Pour plaisanter C’était peut la mère qui avait mis de rouge à lèvre sur le bras de son enfant (c’est ce
que l’on appelle un Syndrome de Münchhausen par procuration).
Le MG aime bien être, entre autre, être confirmé, ou infirmé, dans son diagnostic, pour da formation personnelle.
Ainsi va la vie, je fais de moins en moins de visites et n’écris, pratiquement plus, aux urgences du CHU.
Voila ce que l’on obtient en ne respectant les Médecins.
Eh bien, paradoxalement, cela me simplifie l’existence !
Par contre, j’aime mon métier, presque au dessus de tout, sauf, excepté, ma femme et mes enfants, ainsi que quelques amis d’enfance.
Au fait, quid des délais d'attente de Ophtalmos, Gynécos, Psychiatre, de 4mois à... 1 an !
Quid des déserts médicaux ?
Il ne faut pas oublier que la moyenne d'âge d'un MG est de... 50 ans !
Deux générations !
Quand on joue à l'apprenti sorcier (à ce propos, écoutez "l'apprenti sorcier" de Paul Dukas. La musique adoucis les moeurs, et fait oublier, un temps, les vrais problèmes).
Enfin, bientôt la retraite, je verrai certainement le délabrement, lent et inéluctable, de la médecine générale libérale avec l'apparition de la médecine à deux vitesse.
Un Pays à la médecine qu'il mérite, s'il veut le modèle Américain, il l'aura.
Vive les assurances privées, adieu la médecine "à papa".
Quand à l'Ostéopahtie payée entre 50 € et 100 €, non remboursées, ne fait elle pas partie, dans certainqs cas, de l'exercice illégal de la médecine, je veux, je le répète, parler des "Ostéos" non médecins.
Pour ce qui est de mon activité professionnelle :
Trente ans, déjà, Trente ans d'exercice professionnel,
Dieu que le temps passe vite !
Cela me rappelle l'Horloge.
Parole d'un poème de Charles Baudelaire,
interprété par Mylène Farmer.
15:20 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Culture, Film, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Mots, Musique, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
08/04/2012
Salade de morue façon Docteur Sangsue
Source : http://upload.wikimedia.org/
Pour 4 personnes :
- 500 g de morue dessalée congelée
- 1 Kg de pomme de terre
- Huile d’Olive
- Vinaigre de Vin
- Vinaigre Balsamique
- Ail
- Persil
- Sel
- Poivre au moulin
Préparer l’assaisonnement avec mélanger à parties égales Vinaigre de Vin/Vinaigre Balsamique. Ecraser l’ail avec un presse ail (pour bien extraire les sucs), saler poivrer avec le poivre au moulin. Laisser reposer.
Mettre les morceaux de morue dans l’eau bouillante. Une fois bien décongelé, retirer de l’eau dans un égouttoir et, sans attendre, à chaud, bonjour les doigts, dépiauter la morue ;-), (j’adore la manger : c’est plein d’Oméga 3). Une fois la peau enlevée, émiettez grossièrement les morceaux de morue. Il est a noter que cela est plus facile à dépiauter la morue à chaud.
Faire bouillir les pommes de terre non pelées, c’est important.
Peler les pommes de terre, sans attendre, à chaud, bonjour les doigts, c’est plus facile à chaud, on peut utiliser une fourchette pour tenir la pomme de terre et peler avec un couteau. Couper les pommes de terre en morceaux.
Mélanger morue et pommes de terre dans l’assaisonnement, en ajoutant le persil coupé soit au couteau soit au ciseau (perso, je préfère le couteau, toujours pour les sucs).
En accompagnement, naturellement, un Blanc. Par exemple un Clos Floridène Blanc de Dubourdieu. Frais, mais pas glacé.
Bon App.
Cette recette rentre, avec un peu de retard, dans le cadre du vendredi saint.
22:29 Publié dans Actualité, Cuisine, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
01/04/2012
Carré d’agneau cuit à l’étouffé et ses pommes de terre au jus de cuisson
Source : http://recettessimples.fr/
Acheter chez un bon boucher, un beau carré d’agneau pour 8 personnes.
Préparer des pommes de terres en cubes pour remplir un grand plat rectangulaire en PYREX*, arroser d’un filet huile d’olive, saler, poivrer avec le poivre au moulin, précuire le four et enfourner pour 45 minutes.
Dans une grosse cocotte minute, verser un peu d’huile d’olive et bien dorer, à feu assez vif, le carré d’agneau, quand il est bien doré, la réaction de Maillard* s’étant bien développée, passer à feu très doux (mijotron pour mijoter), recouvrir entièrement avec le couvercle et le bitonio. Laisser cuire 40 minutes.
Une fois le carré d’agneau cuit ainsi que les pommes de terres, enlever le carré d’agneau, verser les pommes de terres dans le jus de cuisson et touiller.
Servir dans le même plat le carré d’agneau avec les pommes de terre à côté.
Un agréable façon de cuisiner l’agneau Pascal.
Bon appétit.
* "Depuis le grillé du rôti jusqu'au bon goût du pain, celles-ci sont en effet présentes dans presque toutes les préparations culinaires, en particulier dans les viandes cuites. La chaleur du four ou de la plaque électrique augmente alors beaucoup la rapidité des transformations et c’est pourquoi nous pouvons voir notre steak passer de « saignant » à « bien cuit » en quelques minutes. C’est l’exemple le plus courant de réaction de Maillard en cuisine, que l’on pourrait qualifier de réaction « à chaud ». C’est aussi la plus facilement observable grâce au brunissement rapide de la viande produit par les mélanoïdines. Mais il existe aussi des exemples de réaction « à froid » qui ont lieu sans nécessiter de chauffage, donc en dehors de toute cuisson."
Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Réactions_de_Maillard
07:16 Publié dans Actualité, Cuisine, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Science, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
22/03/2012
De l’utilité du Médecin Généraliste et des Médecins Spécialistes
"Quelqu'un d'ubuntu désignant une personne sachant que ce qu'elle est, est intimement lié à ce que sont les autres". Wikipédia
Patient de64 ans professeur de lettres porteur d’une Hépatite C traité par Interferon Retard, il est suivi pour cela, à l’hôpital, par un Gastro Entérologue.
Je lui fais passer un bilan sanguin qui révèle un début d’insuffisance rénale.
Je l’adresse don à un Néphrologue (Un Professeur au CHU).
Celui-ci, conseille au Gastro Ent Entérologue d’interrompre le traitement d’Interferon, vu le début d’in suffisance rénale.
Il vient me voir, incidemment pour des lésions cutanées au niveau des mains : Erythème et crevasses.
Ne sachant pas trop de quoi il pouvait s’agir, j’adresse le patient à un Dermatologue qui diagnostique une DERMATOMYOSITE ce qui pourrait expliquer l’insuffisance rénale.
Elle contacte donc son Gastro Entérologue pour lui faire art de son hypothèse et d’avoir, à l’hôpital une réunion pluridisciplinaire afin de savoir s’il est judicieux d’arrêter son traitement pour son hépatite C.
Tout comme le Spécialiste, le Généraliste, a, aussi, son rôle à jouer.
C’est ce qui s’appelle travailler main dans la main.
18:43 Publié dans Anecdote, Informatique, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
01/03/2012
Les dépassements des honoraires médicaux vus du côté du médecin honnête
Je me permets de reprendre une vidéo que j’ai trouvée sur le site de Zigmund : « Le rhinocéros regarde la lune ».
On entend tellement de choses sur les dépassements d’honoraires, qu’en voyant cette vidéo, Je me suis dis que je ne pouvais pas laisser passer cela, et essayer, à mon modeste niveau, de diffuser l’information, un peu comme la diffusion d'un virus informatique.
Cette vidéo est impartiale et reste purement descriptive des faits, elle adopte, à la fois un raisonnement juridique et un raisonnement scientifique, pour ne pas dire économique.
En 1971, Alain Peyrefitte, diplomate, homme politique, plusieurs fois ministre et écrivain Français, effectua, dans le cadre d’une mission parlementaire, un voyage en Chine. En 1973, il écrivis un livre prémonitoire « quand la chine s’éveillera…Le monde tremblera ». Il écrit, 24 ans après, en 1997 : « La chine s’est éveillée ». Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Peyrefitte.
J’ai envie de dire, en parodie, que quand la population française s’éveillera, à propos de leurs médecins, il sera, peut-être, trop tard.
Il faut le dire : les « honoraires » médicaux sont des « deshonnoraires ».
Certes, nous avons de quoi à vivre, ne connaissons pas le chômage, il nous arrive, parfois, cependant, de tomber malade, une vraie maladie, une saloperie qui nous tiens éloigné « un certain temps » de notre stéthoscope, ce qui est plutôt fâcheux dans la tenue d’une clientèle libérale.
A ce propos, qui sait que le délai de carence, en cas d'arrêt maladie, (qui a été porté, pour le comun des mortels, récemment, de 3 à 4 jours) est, pour les médecins, de... TROIS MOIS !
Il faudrait que celui qui me lit, après avoir visionné cette vidéo, puisse me démontrer que les médecins « honnêtes » sont des nantis.
D’ailleurs, ces propos, peuvent, en grande partie, être exacts pour la majorité des professions para médicales.
Il est vrai que faire de l’Ostéopathie (je sais, l’exemple est peut-être mal choisi) entre 50 € à 100 € la séance, est une façon élégante de gagner son pain, surtout quand on n’est pas médecin (minimum 8 ans d’études), et comme ce n’est pas remboursé, sauf quelques séances par certaines mutuelles… Là, ce n’est plus du dépassement d’honoraire.
En Angleterre et en Allemagne, en équivalent euro, la consultation du généraliste est à… 60 €, 3 fois plus élevé (j’allais dire cher) qu’en France.
Pourquoi ?
Calez vous bien dans votre fauteuil, la séance va commencer (en espérant que ce ne soit pas la dernière séance si chère à Eddy Mitchell).
Et pourtant j'aime toujours autant mon métier, c'est un métier de détective (d'ailleurs Sir Arthur Conan Doyle, l'inventeur de Sherlock Holmes, le célèbre dédective, était Médecin, d'abord Généraliste puis Ophtalmologiste). Le métier de Médecin est un métier d'observation, de réflexion et d'investigation : chercher la panne et... comme le garagiste, si l'on trouve la panne, c'est de l'ordre du miracle (combien de voyages à Lourdes n'ais-je pas évité) ;-). C'est aussi, comme dans tous les métiers, un métier basé squr les connaissances, mais, là, les connaissances sont assez développées, d'où la durée des études.
Mais pour une pathologie "intéressante", combien de pathologie routinière. Il faut sans cesse être en éveil pour ne pas passer à côté d'une "vraie" pathologie (ne pas confondre Grippe et Pyélonéphrite, en période hivernale).
Outre l'aspect technique, c'est aussi un métier qui à trait à l'humain, mais quoi qu'on en pense les techniques de communication portent bien leur nom, ce sont, avant tout, des technique (qui ne sont pas enseignées aux généralistes, d'ailleurs).
Reste l'empathie...
Mais, si vous lisez bien les Blog médicaux, vous sentirez une certaine lassitude désabusée.
Il est vrai qu'avec l'expérience du métier, et surtout, de la vie, je ne me fais plus guère d'illusion sur l'espèce humaine.
Les gens bien se comptent sur les doigt de la main.
Allez, disons, 90 % de Salauds, 9 % de Gens Indifférents (au moins ils ne nuisent pas) et 1 % de Gens Exceptionnels, totalement désintéressés, à l'écoute des autres et prêt à les aider, le cas échéant. Ceci est, aussi, bien évidelmment, applicable au cops médical ; le Médecin, n'est, ni plus ni moins , qu'un homme. C'est pour cela qu'il y un Code de Déontologie, le Code Civil et le Code Pénal.
Les médecins pensent aux gens, les écoutent, les soignent.
Mais qui pense aux médecins ?
Qui les écoutent ?
Pour les personnes intéressées, un article, un peu ancien, de 2008, qui fait bien, de façon détaillée, le tour de la question :
http://urpsmla.org/IMG/pdf_Dep_d_hon___rapport_de_FC_avri...
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25/02/2012
Pieds de cochon panés au four façon Docteur Sangsue : un plat de brasserie
Une brasserie est étymologiquement et historiquement le nom du lieu où est brassée la bière.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Brasserie
Cette recette est issue d’un plat de brasserie (les meilleurs plats que j’apprécie, une cuisine simple, avec de bons produits, donnant, sans prétention, une cuisine savoureuse faisant vibrer les papilles… avec une longueur en bouche).
Ingrédients :
Il faut compter deux à trois demi-pieds de cochon panés par personne. On trouve les pieds, ou commande, de préférence, chez son charcutier, on en trouve, parfois, au pire, dans certaines grandes surfaces.
Préparation :
Du vin du vinaigrier (le must) sinon, ce qui s’y rapproche le plus, un mélange à part égale vinaigre de vin vieilli en fût de chêne et vinaigre balsamique (ce qui adoucit la trop grande acidité du vinaigre du commerce, le vinaigrier donne, de nature, un vinaigre plus adoucis).
Prendre des gousses d’ail (un certain nombre permettant de recouvrir la face plate des pieds de porc). Extrudez le avec un « bon » presse ail, j’ai eu du mal à en trouver, comme on en faisait « dans le temps », on en trouve, parfois dans les super marchés.
Recouvrez les pieds d’une couche généreuse avec l’ail pressé.
Versez le vinaigre sur l’ail, salez légèrement pour extraire « les sucs ».
Cuisson :
A four chaud, enfournez vingt minutes.
Régalez vous de l’odeur, pendant la cuisson.
Vins d’accompagnement :
Personnellement, je préfère, en accompagnement, un blanc sec, type Muscadet sur lie, un Bourgogne Aligoté ou un vin des Pays Charentais ; un bordeaux blanc, simple, sec fera, aussi, l’affaire.
Bonne dégustation.
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21/02/2012
Docteur, « ça me troue le cul » : Une Proctalgie Fugace : Suite
Avoir la tête sur les épaules
Pour lire la suite de cette histoire, mieux vaut avoir... la tête sur les épaules.
Pour faire suite a ma dernière intervention sur mon blog sur le très sujet : intéressant : Docteur, « ça me troue le cul » : Une Proctalgie Fugace, pas plus tard qu’hier, je recevais une VM (Visiteuse Médicale) du laboratoire Méda. Ce laboratoire présente, outre la BETADINE*, que l'on connait bien, deux médicaments très intéressants dans le traitement de la maladie asthmatique : Le VENTILASTIN* et l’ASMELOR*, le premier est un bronchodilatateur comme la VENTOLINE*, le deuxième, un corticoïde inhalé, c’est surtout le dispositif qui est très intéressant vu sa facilité d’utilisation (ce qui augmente l’efficacité et l’observance).
La VM me présente, aussi, un médicament tombé en désuétude, le CORDIPATCH* (une trinitrine en patch, ce qui est abandonné, depuis pas mal de temps, dans le traitement de l’angine de poitrine).
Pour en revenir à mon article, dans la référence, http://www.med.univ-rennes1.fr/, que je cite à la fin, le traitement de la crise dans la Proctalgie Fugace, bien qu’aléatoire, est fondé sur :
- Le salbutamol en inhalation a fait l’objet de son efficacité dans cette indication.
Il a été démontré la supériorité du salbutamol sur le placébo.
- D’autres molécules ayant, pour la plus part, un effet relaxant sur le muscle lisse digestif, pourraient également raccourcir la durée des crises : la clonidine, les inhibiteurs calciques comme la nifédipine ou le diltiazem, et…
- la trinitrine en applications locales ou en… patchs.
ces deux derniers modes d’administration ayant l’avantage de leur rapidité d’action.
Or, la VM me présente deux molécules dans le traitement de la crise dans la Proctalgie Fugace :
- Le VENTILASTIN* (salbutamol)
- Le CORDIPATCH* (patch de trinitrine)
Je ne vous dis pas la tête de la VM, quand je lui ai raconté ça !
P.S. : Pour la petite histoire, "ça me troue le cul" est une expression triviale qui signifie "cela m'étonne".
Source : Wiktionnaire : http://fr.wiktionary.org/wiki/trouer_le_cul
15:04 Publié dans Anecdote, Humour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
10/02/2012
Petites incivilités matutinales
Lever de soleil sur le Mont Vinaigriair
Source : http://patmurris.blogspot.com/
Ce matin, il devait être huit heure trente deux, en passant devant une école maternelle, bien sûr c’était un peu la cohue, cependant, un père qui amenait une petite fille de trois ou quatre ans, traversa la rue pour entrer dans l’école, quand un vélo survint et le cycliste de dire : « Attention petite fille », d’un ton réprobateur, le père, illico, de répondre, d’un ton ferme : « c’est plutôt à vous de faire attention ». Et bien, vous me croirez si vous voudrez, mais le cycliste se mit à injurier le père.
De nos jours, les cyclistes sont pires que les automobilistes…
Quoique…
Je quittais donc la maternelle, et m’engageais sur un passage clouté, ils ne sont plus du tout cloutés d’ailleurs, ils sont zébrés, de nos jours. Je m’engageais, quand, soudain, une voiture me frôle et tourne devant moi.
En terme juridique la "qualification" de ces deux actes (l’équivalent du diagnostic en médecine), correspondent à ce qu’on appelle la non maîtrise du véhicule, dans ces deux cas, si un accident était survenus, le cycliste et l’automobiliste, auraient pu être poursuivis pour ce motif : « Non maîtrise du véhicule »*.
En un mot, quand on conduit un engin, il faut s’arrêter, c'est-à-dire maîtriser son véhicule, pour céder la priorité.
Décidément, la journée commence bien mal avec ces deux incivilités matutinales**.
* L'Article R.413-17 du code de la route prévoit ainsi une contravention de quatrième classe pour celui ou celle qui s'est rendu coupable d'un défaut de maîtrise de son véhicule ou de réduction de la vitesse.
** Matutinal : Ce qui est relatif au matin.
21:07 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Honte, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
18/01/2012
Dénoncé à la Sécurité Sociale : Suite
A la consultation ce matin, je vois, dans la salle d’attente, une jeune fille fluette accompagné d’un mec costaud.
Le motif de sa consultation : La prescription de sa première pilule. Elle a rendez-vous avec une Gynéco dans une semaine, mais elle ne peut attendre. Certes, je comprends bien, certes je n’ai plus tellement l’habitude de prescrire des pilules De Novo, mais, bon, j’arrive à en trouver une bonne faiblement dosée ; je lui ai donné le choix entre une pilule continue discontinue, elle a choisie une pilule continue, le bon choix à son âge ; je lui précise, que quand on ne connaît pas « bien » le partenaire l’utilisation du préservatif est plus que judicieux.
Les problèmes techniques étant réglés, je lui demande sa Carte Vitale : « Je ne l’ai pas ».
- « Bon , je vous ferais une feuille ; Et pour l’ordonnance, quel est votre nom ? »
- « Mademoiselle X ».
Moi de répondre illico : « Je suis vraiment désolé, mais je ne peux vous soigner, car votre père m’a dénoncé, concernant votre sœur, à la Sécurité Sociale, j’ai d’ailleurs rompu le Contrat de Médecin Traitant par lettre recommandé Accusé Réception. Comme vous le savez, je ne suis pas tenu de soigner un patient, sauf urgence, ce qui n’est pas le cas. Je ne vois plus pour vous que deux solutions, aller voir un confrère, où aller au dispensaire de Planification Familiale dont dispose la commune où j’exerce ».
Moralité ? Il n’y a pas de morale.
Ou bien l’information circule bien mal dans cette famille, ou bien je n’ose immaginer la suite…
Il faut d’abord se faire respecter, et, ensuite, et seulement ensuite, respecter les autres. Voilà, de nos jours, ce qu’il faut enseigner à nos enfants, dans cette société qui ne respecte plus rien.
13:51 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
15/09/2011
L’institutrice de ma fille pense que celle-ci a un autisme
Source : http://www.securikids.fr/parents/maison/sante/911-epileps...
Un site à voir
Là ou ma tendre et douce exerce ses activités professionnelles, une de ses collègues de travail arrive en pleurant et lui raconte que, pour sa fille de quatre ans, la maitresse a notée un comportement bizarre lui faisant évoquer un autisme.
En effet, cet enfant de quatre ans a, par moments, un repli sur soi, ne bouge pas, suspend son geste puis, brutalement, tout reviens à la normale.
Quand ma tendre et douce me raconte ça, je pense illico, je ne sais pourquoi, à ce que l’on appelle, en médecine, une Absence, ou « Petit mal », une sorte d’épilepsie (il n'y a pas UNE épilepsie, mais DES épilepsies). Les Absences se soignent très bien et, le plus souvent, disparaisent à l’adolescence.
La pédiatre de la petite négligeant ce problème (« elle est sensible » dit-elle), moi de conseiller un pédiatre que je connais bien, un médecin hyper compétant, ancien chef de clinique et attaché au CHU, on verra bien ce qu’il en pense, lui, de cet Autisme.
Les instituteurs manquent, parfois, de connaissances basiques en médecine.
Je ne dis pas l'angoisse des parents !
Quelques mots qui peuvent faire peur : Grand Mal, Petit Mal, tomber du Haut Mal.
Les Epilespsies se soignent trés bien de nos jours.
Chacun son métier, les vaches seront bien gardées.
23:49 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)