Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/01/2017

Quand le Docteur Sangsue examine Doudou

 

Arrive à la consultation, une jeune fille de quatre ans.

Elle est timide.

Dans ces situation là, je fais très attention à ne pas être trop invasif, tout au moins le moins invasif possible.

Voyant qu’elle me regardait avec circonspection mêlée d’inquiétude, je décidai de la mettre en confiance.

Comme elle serrait, contre elle, son Doudou, il me vint à l’idée de lui montrer ce que j’allais lui pratiquer comme examen.

Je lui montrai, sur son Doudou, comment j’allais l’ausculter.

Je pus procéder, alors, à un examen clinique en toute quiétude.

Et, ainsi, chacun y trouva son compte.

Comme quoi, le respect de l’autre est toujours bénéfique.

18/12/2016

Arnaque au 118 515, une expérience vécue par le Docteur Sangsue

 
Je reçois ma dernière facture d'Orange et je trouve une note salée.

Au lieu des habituels d'environ 50 €, je me retrouve avec cette note salée de 50 € en plus.

J'imprime ma facture et, oh surprise, je vois deux appels du 118 515, numéro que je n'ai jamais appelé.

Dans un premier temps, en allant sur le site d'Orange, je bloque tous les numéros commençant par 118.

Je vérifie, cela marche.

Tel était mon erreur de n'avoir fait cette manip.

Dans un deuxième temps, désirant recevoir par courrier ma facture internet, j'envoie un mail à Orange leur demandant d'arrêter la dématérialisation de ma facturation. sur laquelle sur mon compte

Désormais, je n'aurais plus besoin d'imprimer moi-même ces fichues factures dématérialisées.

Saleté de technologies modernes.

Je plains les personne âgées, personnes fragilisée. Si elles ne se font pas aider, elle sont des proies faciles aux arnaques.

Même moi, je me suis fait arnaqué de 50 €.

C'est tout dire.

16/12/2016

L’homme de fer

 

  
J’ai, depuis très longtemps, dans ma clientèle, un patient de 75 ans atteint d’une Maladie de Vaquez.

Cette pathologie se traduit par une Polyglobulie (une augmentation, dans le sang, du nombre des hématies, les globules rouges).

Cette pathologie peut, entre autre, vu l’augmentation des globules rouges, donner des Thromboses pouvant être à l’origine d’AVC (Accidents Vasculaires Cérébraux).

Un traitement facile à mettre en œuvre est de faire des saignées dans le but, très efficace, de faire baisser le nombre des globules rouges.

Lors de son dernier bilan sanguin, j’ai eu une surprise de taille.

Dans mes bilans systématiques, je demande toujours la ferritine (une protéine permettant le stockage du fer). Son taux permet de mesurer les réserves en fer de l’organisme.

La ferritine de ce patient était effondrée.

Pourquoi me direz-vous ?

Bonne question.

A force de saigner ce patient pour traiter sa pathologie, les hématologues ont piqué (c’est le cas de le dire) dans ses réserves en fer.

Le pire, c’est qu’aucun hématologue ne m’a dit de surveiller sa ferritine.

Comme quoi, parfois, un bilan systématique peut être bien utile.

13/12/2016

La vache !

  

Dernièrement, arrive à mon cabinet médical, une jeune fille de vingt ans qui me dit, inquiète : « j’ai un écoulement au niveau des seins ».

Moi de penser en mon fort intérieur, comme je l’ai appris pendant mes études, ce liquide est une sorte de lait.

Presque comme les vaches.

C’est ce que l’on appelle, en terme technique médical, une Galactorhée.

Nous dénommons, nous médecin, ce liquide, le lait de sorcière.

Pour faire simple, de façon schématique, il y a trois principales causes à la Galactorhée : la Tumeur de l’Hypophyse, la prise de médicaments, Neuroleptiques (ou dérivés) et, enfin, une cause mécanique, l’irritation du mamelon par « trituration » du mamelon. Ce sont des femmes qui ont pris la mauvaise habitude de presser leur mamelon.

Elle est très inquiète.

Avant de cherche compliqué, il faut chercher simple.

Je lui pose, alors la question de savoir si elle prend des médicaments.

Non me répondit-elle.

A la question de savoir si elle presse ses mamelons, elle me dit que, tous les soirs, elle caresse le bout de ses mamelons et que, dernièrement, après les avoir pressés, elle a eu un écoulement de ceux-ci.

Je lui dis alors qu’il va falloir arrêter cette mauvaise habitude et, pour imager mes propos, je lui dis : « prenez un doudou ».

J’en ai un me répondit-elle du tac au tac.

Je restai sans voix.

05/12/2016

De l'utilité des anciennes versions logicielles

 


Dans mon article : "Le site du jour du Docteur sangsue : "The PORTABLE FREEWARE Collection", je vous parlai d'un petit soft qui permet d'écouter en streaming des chaine diffusées sur le Net. Il s'agit de "Screamer Radio".

Il se trouve qu'il existe deux versions de ce soft illustrant parfaitement mon propos

la dernière version, à ce jour, la 2016-11-19 à la présentation et l'ergonomie excellente.

Il se trouve qu'il existe une ancienne version, la 0.4.4 à la présentation et l'ergonomie plus qu'aride.

Mais, cette ancienne version a un avantage non négligeable par rapport à la dernière, c'est qu'elle permet d'enregistrer les chaînes sur le disque dur.

Ces deux versions sont téléchargeables sur le site "Download Screamer Radio". Je vous recommande les versions portables (fichiers zip).

On voit bien, a travers cet exemple, l'intérêt d'avoir plusieurs versions de logiciels.

 

P. S. : Cela s'apparente, aussi, de l'intérêt d'avoir plusieurs Navigateurs Internet. si on a le moindre problème avec un, on peut toujours en utiliser un autre. A ce propos , j'aime bien Firefox, je découvre avec intérêt Opéra. Bien sûr l'éternel Internet Exploreur (remplacé par Edge sur Windows 10), et celui qui est en train de les supplanter tous : Chrome.

02/12/2016

De l’intérêt de faire une démonstration complète d’un dispositif médical : Deux bouffées ça va, une bouffée bonjours les dégâts

DUORESP SPIROMAX*.


Un nouveaux médicament a été mis, récemment, sur le marché, dans le traitement de la Maladie Asthmatique : le DUORESP SPIROMAX *. Ce nouveau médicament existe en deux dosages : le DUORESP SPIROMAX 160* et le DUORESP SPIROMAX 320*.

Dans le traitement de la Maladie Asthmatique, on utilise, couramment, le DUORESP SPIROMAX* dans sa forme 160 à raison de deux bouffées matin et soir avant les repas.

Ce médicament est présenté sous une forme galénique ingénieuse car très facile à utiliser.

En théorie, tout cela est bien beau.

Mais…

J’ai un exemple limitant l’efficacité de cette médication.

Un patient vient me consulter pour une toux qui ne cède pas depuis quinze jours trois semaines. Ce jour là, je ne vois pas trop ce qu’il a et botte en touche.

A sa deuxième consultation, je suis en forme, ce jour là, et je pose la question de savoir si cette toux qui perdure n’est pas le début d’une Maladie Asthmatique car il tousse toujurs.

Je lui prescris donc du DUORESP SPIROMAX 200* à raison de 2 bouffées matin et soir.

Quelque temps plus tard, sa femme vient pour un vaccin de la grippe (soit dit en passant je découvre qu’elle n’est pas à jour de ses vaccin et lui rédige une ordonnance en ce sens)

Ce patient est bien amélioré au niveau de sa toux, mais pas complètement.

Sa femme me me questionne, au décours de cette consultation, une question que me pose son mari : Faut-t-il deux bouffées ou une bouffée.

Moi qui pensais que ma prescription était assez explicative, je tombais de haut.

Comme quoi, il faut toujours faire une démonstration complète du dispositif médical.

Chose que, par flemme, je n’avais pas fait pour ce patient.

Pan sur le bec.

25/11/2016

Un malade revendicatif

 

 
J’emploie, en l’espèce, le terme de malade et non celui de patient sciemment, car ce patient est plus que malade que patient, il est revendicatif et relève plus de la Psychiatrie que de la Médecine Générale « classique » bien que je considère, personnellement, la Psychiatrie comme faisant partie intégrante de la Médecine.

Il a quarante ans.

Ce patient a été mis en Arrêt de Travail pendant… un an pour un AVP (Accident de la Voie Publique) (coup du lapin).

Au début, ce n’est pas moi qui l’ai vu. Il est venu me consulter avec des examens complémentaires : Radio Simples et Scanner.

Original, non.

L’arrêt de travail a duré un an, et, au fil du temps, le malade devint de plus en plus en plus revendicatif.

Il en vint au stade où il prit un avocat.

Il reprit son travail. Je le déclarai apte à sa reprise avec possibilité de rechute ultérieure.

Vous me dirais, alors, tout va rentrer dans l’ordre.

Eh bien non.

Voila t-il pas qu'il revient me voir en me demandant un arrêt de travail en Accident de Travail, car me dit-il, « J’ai eu un clash avec son supérieur hiérarchique » : « Je ne l’ai pas touché » me précisa-t-il.

Mais il continua en me racontant qu’il avait été convoqué par le Procureur de la République sur plainte de son chef car son supérieur hiérarchique avait eu une ITT (Incapacité Temporaire de Travail) de trois jours.

Pour ne pas avoir touché son chef, cela me paru bizarre.

Je lui demandé ce qui s’était passé. « Je l’ai poussé » me rétorqua t-il.

Pousser sans toucher, original non.

Être convoqué par le Procureur de la République pour si peu de chose était purement impossible.

Le Procureur de la République avait d’autres chats à fouetter car s’occupant d’affaires très importantes.

Il avait dû être convoqué par un juge du Tribunal Correctionnel.

Le « Procureur de la République » lui aurait, alors, interdit, de s’approcher du bâtiment de son lieu de travail et lui enjoins d’aller consulter un Psychologue.

Visiblement, il mentait comme il respirait, et il respirait très fort.

Cela commençait à craindre vraiment.

Je lui expliquais donc que son arrêt de travail n’était pas du tout justifié et qui plus est en AT.

Sinon, lui expliquais-que si j’accédais à sa demande, risquai, outre une convocation par la Sécurité Sociale, de me retrouver devant le Conseil de l’Ordre des Médecins, ce qui serait, pour le moins, fort déplaisant.

A mon avis, a moins que je me trompe, ce patient est atteint d’un Délire Paranoïaque de Revendication.

Je rédigeais, alors, une lettre pour un Psychiatre.

Démarche la plus logique en l’espèce.

Ouf !

15/11/2016

Soudain l’ordinateur du docteur sangsue s’arrête brutalement : Software contre Hardware – Problème résolu

 


Dans mon article : « Quelques notions de Software et de Hardware. Trois exemples : le processeur, les systèmes d’exploitations et les logiciels portables », j’abordais la différence entre Software et Hardware et l’utilité d’avoir quelques notions concernant ces deux terminologies.

Dernièrement, sur mon ordinateur Ultra Portable*, (un ordi de plus me dirais-vous), j’ai installé Windows 10, qui, somme toute, n’est pas si mal que cela.

Le seul inconvénient, avec Windows 10, c’est, qu’au début, celui-ci installe, très souvent, des mises à jour. Ce la sature le processeur de mon Ultra Portable qui n’est pas véloce, un Atom @ 1,66 GHz.

Je me retrouve avec un processeur tournant à 99 % de sa capacité!

Cela ralenti, passablement, mon ordinateur d’autant plus que je n’ai que 2 Go de mémoire RAM. (Je n’ai qu’un slot pour une barrette SODIM).

Le fait que mon ordi s’arrête brutalement me fit penser, dans un premier temps, à une température excessive du processeur (Windows arrêtant l’ordi pour protéger celui-ci).

Mais ce que je trouvais bizarre, c’est que je puisse le faire redémarrer ausitôt.

Cela me fut confirmé par un petit soft portable très pratique Perfmonitor 2 (Fichier ZIP). Celui-ci permet de connaître, à la fois, l’utilisation du processeur et sa température.

Certes, le processeur était saturé à 99 %, mais sa température était tolérable, limite haute, à 50°C.

Étais-ce le fait que le processeur tournait à pleine vitesse ce qui augmentait sa température ?

Pour c’est deux items alain me confirmera cela. Car il connaît le Hard bien plus que moi surtout quand il s’agit de la chaleur d’un processeur.

Je me plongeais dans les forums de discussions et je trouvais une indication mettant en évidence la possible responsabilité de Java par manque de mise à jour.

En effet, comme ce foutu Windows 10 installe constamment des mises à jour, et que j’avais une vieille version de Java, il y avait de fortes chances que la panne vienne de là.

J’installais donc la dernière MAJ de Java.

Et croyez vous ce qui arriva ?

Mon Ultra Portable ne s’arrêta plus du tout.

Le pouvoir du Software sur le Hardware (n’est-ce pas alain).

Voili voila.

Elle est pas belle la vie ?

 


*Ultra Portable.

28/10/2016

Quelques notions de Software et de Hardware. Trois exemples : le processeur,les systèmes d’exploitations et les logiciels portables



Je vais aborder, aujourd'hui, un sujet un peu ardu et rébarbatif.

C’est un sujet réservé aux gens intéressés par la micro informatique.

Il concerne le Software et le Hardware. Ces deux sujets vont, il va sans dire intéresser, plus particulièrement, un de mes fidèles lecteur, alain, pour ne pas le citer.

Tout ce que je dis est sujet à vérification, surtout à ce qui à trait au Hardware, qui n’est pas, particulièrement, ma tasse de thé comme alain le sais très bien.

Hardware :

Sujet sensible, me concernant, car je risque de dire quelques erreurs. Je demande, donc, si c’est le cas, un correctif de la part d’alain.

L’exemple du processeur. J’ai upgradé mon ordinateur pour installer un processeur iCore 3 ; pour de malheureuses notions d’économie je n’ai pas installé un iCore 5. Malheureusement, j’ai découvert ultérieurement que mon logiciel médical était trop lourd pour ce processeur et nécessitait un icore 5. Cela a comme conséquence d’avoir un logiciel médical qui rame lamentablement à l’ouverture du Vidal quand je veux effectuer mes ordonnances. Inutile de vous dire que cela me contrarie profondément.

Il faut donc que je change de processeur.

Mon processeur actuel est un Intel Core i3 socket 1151 LGA. Si je veux changer mon processeur pour un iCore 7, il me faut un iCore7 socket 1155 LGA. En effet, si je changeais de socket, cela impliquerait un changement des pilotes de la carte mère ce qui aurait comme conséquence de m’obligerait à réinstaller Windows. Ce que je veux éviter à tout prix, vu l'usine à gaz logicielle que j'ai dans mon ordi.

On voit bien, ici, l’intérêt d’avoir quelques notions de Hardware.

Software :

Le software à trait à la programmation, ce sont es programmes qui font fonctionner l’ordinateur basés sur le Hardware.

Il concerne deux catégories. D’une part, les systèmes d’exploitation (en Anglais, Opérating Systems ou OS en abrégé), d’autre part, les Logiciels qui permettent eux de faire fonctionner les programmes comme le traitement de texte par exemple (Word ou OpenOffice).

Pour information, il existe trois systèmes d’exploitation : Windows, Mac Os et Linux.

Je pense, personnellement, qu’il ne faut pas se précipiter sur le nouveau système exploitation qui vient de sortir et d’attendre que celui-ci ait essuyé les plâtres.

Il faut donc attendre une seconde mouture, une sorte de version 2.0 de ce nouveau bébé.

Je n’en veux pour preuve que :

- Windows Millenium servant de transition de Window 98 avec Windows XP
- Windows Vista servant de transition de XP avec 7
- Windows 8 servant de transition de Window 7 avec Windows 10

En ce qui concerne les logiciels portables, ceux-ci ont, comme avantage, de ne pas s’installer dans le Registre, ce qui permet une désinstallation propre qui n’est pas délétère pour celui-ci.

Il suffit de supprimer le dossier du logiciel portable et le tour est joué.

Comme pour le Hardware, quelques notions de software ne sont pas superflues.

07/10/2016

Le Médecin Référent

 

Arrive à la consultation du matin un couple d’un certain âge à la Sancho Panza.

Elle, petite et mince, lui, de taille moyenne et ventripotent.

C’est elle qui le manage car il est un peu « out of order ». Il faut dire qu’il a un passif psy assez lourd. On peut dire qu’il a eu de la chance de tomber sur elle.

Ce ne sont pas des « clients » fidèles, c’est le moins que l’on puisse dire. Je ne les vois que quand ils ont besoin de moi.

Le motif de la consultation : Une demande de renouvellement d’ALD (Affection Longue Durée).

Ce patient est polypathologique.

Outre sa pathologie psychiatrique, il est atteint d’un Diabète Type II, d’une Hypertension Artérielle et d’une Hypercholestérolémie.

Je connais sa médication pour l’Hypertension et son Hypercholestérolémie puisque c’est moi qui suis le prescripteur. Mais, des médicaments pour l’affection psychiatrique et diabétologique, point. Ce sont les deux autres spécialistes qui prescrivent les médicaments, dans mon dos, chacun de leur côté. Je ne rédige pas les ordonnances et ne connais donc, bien évidemment, les médicaments prescrits.

Depuis déjà pas mal de temps, le Médecin Généraliste est devenu le « Médecin Référent ». Le Médecin Référent est censé être le chef d’orchestre des différents Médecins Spécialistes. Il a été, ainsi, instauré un parcours de soins. Si le patient ne le respecte pas, il est pénalisé en étant nettement moins remboursé.

Le plus comique, en l’espèce, c’est que c'est la Diabétologue qui me l’envoie pour son renouvellement. En effet, seul le Médecin Référent peut faire une telle démarche.

Je leur demande donc de retourner chez eux pour m’amener les ordonnances des deux spécialistes en question car il faut bien que je note tous les médicaments prescrits en ALD.

Parfois, Le Médecin Référent n’a ce terme que de nom.

26/09/2016

Le chien chaud

 

 
L’autre jour, en prenant les boulevards de Grandville, je passai devant le vieux stade. Un nouveau stade tout neuf ayant été construit dans la banlieue nord de Grand ville. Ce nouveau stade étant réservé au football.

Le vieux stade servant, lui, à disputer les matchs de rugby.

En passant donc devant ce stade, étaient alignées plusieurs baraques. De la fumée s’en élevait. Une bonne odeur de grillade me caressa les narines.

C'était la fin du match.

Les supportes, affamés par leurs émotions, s’en allient se restaurer dans une ambiance festive tout en profitant pour refaire le match.

Je ne sais pourquoi me revint en mémoire les hot-dogs de ma jeunesse que l’on trouvait, l’été, dans les baraques à frites des stations balnéaires.

Une envie irrépressible de hot-dog m’envahis soudainement.

Je me fis, alors, la remarque que, maintenant, on n’en trouvait plus.

Peut être que, près du stade, on pouvait en déguster.

Ah nostalgie de ma jeunesse.

16/09/2016

De l’utilité des placebos

Depuis fort longtemps, déjà, les placébos ne sont plus remboursés par la Sécurité Sociale.

Le mot placébo vient du latin PLACERER qui veut dire je plairai.

Le placebo est un médicament n'ayant aucune efficacité pharmacologique. Son action se place à deux niveaux ; il joue sur l'aspect psychologique de la maladie mais, aussi, permet au Médecin de "sauver la face" et de ne pas prescrire des médicaments à effet pharmacologique avéré mais non adaptés aux aux affections bénignes ou aux maladies psychosomatiques.

Un produit chimique non remboursé, pour moi, n’est plus un médicament puisqu’il ne peut pas être décemment prescris par un Médecin. Le patient n’y trouvant pas son compte en fera grief au Médecin. Il se plaindra à lui, ou, carrément… changera de médecin.

D’où l’intérêt du placebo.

Le non remboursement arrive à une véritable stupidité.

Pour prendre un exemple concret : les recommandations nous demandent de ne pas prescrire d’antibiotiques en cas de bronchite simple.

Si le Médecin n’a pas de placébo dans sa besace, il se verra forcé de prescrire, dans ce cas, un antibiotique, sinon, comme je le disais plus haut, le malade ne serait pas content.

Il eut été plus intelligent de laisser un panel de quelques placébos, pas chers, tries sur le volet et remboursés en vignette bleue (bien mois remboursés qu’en vignette blanche). Cela ne coûtant pratiquement rien à la sécu et serait bien mois cher et bien moins dangereux que de prescrire des médicaments efficaces dans de bonnes indications mais inutiles dans ce cas.

En résumé, pour faire des économies de bout de chandelles, la sécu arrive donc à une impossibilité du respect des recommandations médicales.

Cherchez l’erreur.

09/09/2016

A propos des urgences médicales de Grandville

 

Dans Grandville, au niveau des urgences, il existe trois structures où je peux adresser mes patients.

- La première, bien sûr, c’est le CHU.
- La deuxième est un Hôpital militaire, qui, déjà depuis quelques temps, s’est ouverte aux non militaires.
- La troisième est une clinique de la mutualité qui, depuis très récemment, elle, accueille les urgences.

Ces trois structures ont la particularité suivante :

Du CHU, pas de nouvelle du patient que je lui adresse.

En ce qui concerne l’Hôpital militaire, je revois le patient avec une feuille d’observation succincte du résumé de l’hospitalisation munie d'un bilan biologique et, éventuellement, des radios, mais sans compte rendu de celles-ci.

Pour ce qui est de la clinique, je reçois, systématiquement, un courrier détallé de l’hospitalisation.

Cela illustre bien, s’il en était, le meilleur fonctionnement des cliniques vis-à-vis de l’Hôpital.

Dans cette conjoncture, cela devient tentant d’adresser, systématiquement, dans la mesure du possible, tous mes patients à cette clinique.

 

P. S. : Il faut noter à quel point ce sketch des inconnus est particulièrement réaliste dans ses moindres détails. En effet, dans les CHU parisiens, un grand nombre d’aides soignantes sont issus des pays d’outre-mer.

11/08/2016

Cuisson des crevettes blanches de l'estuaire et des crevettes grises

 

 

Pour rester dans les plats d'été, je vous propose, aujourd'hui, un plat de vacances, une recette de fruits de mer.

Cet article complète celui du 27/07/2015 "Cuisson des fruits de mer en court bouillon façon Docteur Sangsue".

Malheureusement, les crevettes blanches sont très difficiles à trouver ; elles ne se trouvent que sur place, auprès des pêcheurs de l'estuaire.

 

Ingrédients :
- Crevettes blanches
- 3 litre d'eau
- 125 g de sel fin
- 2 feuilles de laurier

- Anis étoilé

Cuisson :
Faire une infusion avec le sel et le laurier. Quand l'infusion bout, jetez y les crevettes.
Quand cela bout à nouveau, enlevez les et étalés les.

Dégustation :
Elles se servent à l'apéritif avec un petit pastis ou un petit blanc sec servis bien frais.

Variante : on peut aussi y rajouter deux grains d'anis étoilé ou bien une pointe de pastis.


Référence : La crevette blanche Palaemon longirostris.

 

Une autre recette :

Cuisson des crevettes grises

Dans le même ordre d'idée, je vous propose la recette des crevettes grises.

Au lieu de retirer les crevettes dès que cela bout à nouveau, il faut laisser les crevette grises trois minutes avant de les retirer.


Bon appétit.

20/07/2016

Trouble de Stress Post Traumatique (TSPT)

 


Suite à l’attentat du 14 juillet dernier à Nice, je tiens à aborder une pathologie qui concerne ce tragique évènement.


Le Trouble de Stress Post Traumatique (TSPT) est une pathologie qui survient lors d’évènements particulièrement traumatisants.

Au départ, le Trouble de Stress Post Traumatique a été nommé Railway Spine à la suite des premiers accidents de trains. Puis il a été dénommé Névrose de Guerre lors de la guerre de 1914. Cette Névrose de Guerre a été particulièrement étudiée par les Psychiatres américains lors de la guerre du Vietnam.

Le Trouble de Stress Post Traumatique survient lorsque le sujet a été exposé a un évènement traumatique, par exemple quand des individus ont pu mourir ou être très gravement blessés ou bien ont été menacés de mort ou bien durant lesquelles son intégrité physique ou celle d’autrui a pu être menacé.

Il se caractérise par le fait que l’évènement traumatisant est revécu par les façons suivantes :
 - Souvenirs répétitifs
 - Rêves répétitifs
 - Impression comme si l’évènement allait se reproduire
 - Évitement lors de l’exposition à des évènements pouvant évoquer les évènements traumatique (télévision retransmettant attentats, accidents d’avion, accident automobile…)

En outre, sont présents des difficultées d’endormissements, une difficulté de concentration, une hypervigilance et une réaction de sursaut exagéré.

La perturbation entraîne une souffrance ou une altération du fonctionnement social ou professionnel.

Cette pathologie survient chez des personnes fragilisées donc prédisposées à la développer.

Voila ce qu’éprouvent et vont éprouver certains survivants de l’attentat de Nice.

27/06/2016

CMU malgré elle

 

J’ai, dans ma clientèle, une patiente de 25 ans chez qui, la dermatologue qu’elle a consultée récemment, lui a appris qu’elle avait la CMU (Couverture Maladie Universelle)*.

Elle n’a jamais été prévenue d’une telle situation.

Je vois cette patiente en consultation, elle me raconte cette anecdote.

Effectivement, en regardant la FSE (Feuille de Soin Électronique) je vois, qu’elle bénéficie bien de la CMU.

Elle me dit, alors, avoir fait une demandée de CMU il y a… onze mois.

Elle est restée sans nouvelle depuis.

Qu’elle réactivité de la part de la Sécurité Sociale.

Qu’elle efficacité dans la communication.

Mon brave monsieur, l’administration n’est plus ce qu’elle était.

 

*La CMU est une prestation sociale française permettant l'accès au soin à toute personne résidant en France qui n'a pas les moyens financiers pour cela.

22/06/2016

Faites du boucan

 

Hier, 21 juin, c’était la fête de la musique.

La fête de la musique est une idée fort intelligente inventée, il y a trente cinq ans, (trente cinq ans déjà !), en France, par Monsieur Jack Lang alors ministre de la culture.

Le but étant de célébrer l’été.

Cette fête se traduisant, dans les grandes villes, par des concerts disséminées un peu partout.

La veille de la fête de la musique, j’entendis un bruit de tam tam à cinq cent mètre d’un parc jusque là très calme parcouru par les joggeurs et peuplé par les oiseaux dont on endentait l’agréable gazouillis.

Et là, du boucan !

Ils répétaient pour la fête de la musique.

En effet, au milieu du parc, était implanté un barnum blanc.

Le pire, c’est que, même dans le tram, passait le bruit de tam tam.

Il ne manquait plus que les signaux de fumés pour rameuter le peuple.

Moralité, maintenant, pour la fête de la musique, faites du boucan, pas de la musique.

16/06/2016

Les oreilles point tu ne lavera : du danger des cotons tiges tu évitera

 

 

Une jeune femme de vingt cinq ans arrive à la consultation sur le motif d’une douleur excessivement violente de l’oreille droite lui faisant songer à une otite. Cette douleur l’a empêchée de dormir la nuit dernière.

La première question que je lui pose, c’est de savoir si elle utilise les cotons tiges.

Il est exceptionnel de voir, chez l’adulte, une « otite », ce que, nous médecins, appelons une Otite Interne.

Par contre dans la quasi totalité des cas, il s’agit d’un Eczéma du Conduit Auditif ou Otite Externe.

Cela est dù à l’utilisation intempestive des cotons tiges qui récurent le conduit, décapant celui-ci et enlevant toute trace du cérumen mettant, à nu, sans protection, ce conduit.

A l’examen de l’otoscope, je vois un tympan très propre, sans cérumen, mais rouge et je déclenche, avec l’otoscope, une douleur violente.

Cette douleur est réveillée aussi, mais dans une moindre mesure, quand je tire sur le lobe de l’oreille.

Le cérumen est une sécrétion grasse qui a pour but de protéger le conduit auditif de l’eau.

C’est pour cela que je dis que la médecine est saisonnière, en effet, les eczémas du conduits se voient principalement l’été quand les gens se baignent. Mais on voit des Eczémas du Conduit tout au long de l’année par l’utilisation forcenée des cotons tiges qui irritent le conduit auditif.

Je dis toujours, à mes patients, que l’oreille est faite pour contenir de l’air, pas des cotons tiges.

Tout au plus peut on se « laver » les oreilles avec un doigt dédié à cela : l’auriculaire, qui, lui au moins, est dénué de tout danger.

Je ne sais pourquoi il est de bon ton que tout le monde veut avoir « les oreilles propres ». Cela doit être éducationnel. L’invention du coton tige a été redoutable pour cela.

Il est quasi impossible de faire cesser l’utilisation néfaste de cette habitude, sauf quand la douleur est très violente. On a, alors, une chance dans ce cas.

Pour cette jeune fille, vu la douleur, ce fut fort aisé.

Elle me dit abandonner, définitivement, cette mauvaise habitude qu’est l’utilisation des cotons tiges.

Je la crois, bien volontiers, dans ce cas.

07/06/2016

Le TDA/H vu par le Docteur Sangsue

 

J’ai, dans ma patientèle, deux patients atteint de TDA/H (Trouble de Déficit de l'Attention Hyperactivité). Un de 18 ans, l’autre, une gamine de 7 ans.

C’est une pathologie très difficile à vivre pour les parents ; "seuls ceux qui l’ont vécu peuvent le comprendre pleinement". C'est ce que m'ont dit les parent de la jeune patiente. Mais c’est une souffrance, aussi, pour le patient qui peut, sérieusement, handicaper dans ses études.

Cette pathologie s’apparente à l’Hyperkinésie  avec maladresse passage à l’acte (impulsivité) agressivité et dyslexie (cela faisant beaucoup pour un petit bout).

Le TDA/H touche 3 % de la population. Soit un enfant par classe. Cela donne une idée de la fréquence qui est nettement significative.

Je me pencherai, surtout, sur le TDA/H de l’enfant. Cette pathologie commençant à être problématique dès la fin de la maternelle.

Cette pathologie se traduit, pour les jeunes enfants et les enfants plus âgés

 - Dès le matin, par une lenteur à l’habillement. Ce qui fatigue particulièrement les parents. D’autant plus que cela persiste pour le petit déjeuner. Puis, le médicament commençant à faire effet, le comportement devient normal pour aller à l’école.

 - Une hyperactivité, aussi, et surtout dans le milieu scolaire scolaire. A ce propos, les enseignants étant mal informés sur cette pathologie, il y a un retentissement scolaire préjudiciable pour le petit patient. Ce qui donne un retard scolaire. Cet enfant étant classé : « Mauvais élève » et, qui plus est, il dérange la classe.

 - Une impulsivité.

Fort heureusement, un mécanisme biologique, sur les neuro transmetteurs, à permis de mettre au point sur un neuro transmetteur en cause de cette maladie, la Dopamine.

Depuis ce traitement, la vie d’un patient TDA/H et celui de son entourage, a été transformée.

Enfin, transformée, c’est vite dit, car cela n’est valable que de 8 h à 17 h. Car, après, bien que le médicament soit une forme LP (Libération Prolongée), celui-ci perd progressivement son activité. Mais il y a la possibilité de donner une demi-dose le soir en cas d’activités prévues dans la soirée.

Comme je l’ai dit plus haut, le TDA/H est une maladie difficile à vivre et à gérer. Mais elle est nettement améliorée grâce aux progrès thérapeutiques.

 

Référence : Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité.

27/05/2016

Michel Morin

 

 
Dernièrement, il m’est arrive une tuile. Au sens propre et au sens figuré.

Vous aurez l’explication plus loin.

Dernièrement, j’ai eu le malheur de faire appel à un Michel Morin. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce nom, un homme à tout faire.

C’était pour nettoyer un petit toit.

Malheur m’en a pris !

Il m’affirma, que, pour cela, il suffisait d’employer un Kärcher*.

Malheureusement, il eut la mauvaise idée de monter sur le toit pour « arranger » quelques tuiles canal.

A la première pluie, naturellement un dimanche, le compteur disjoncta.

Forcément, il y avait une énorme gouttière au niveau d’un plafonier.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Je remarquais, très rapidement qu’une canalisation d’évacuation était bouchée. Merci l’utilisation du Kärcher*.

Moralité : Je fus obligé de faire appel, en urgence, un dimanche, à un camion de débouchage en déboursant la coquette somme de 1000 €.

Et un dégât des eaux, fort heureusement pris en charge par l’assurance, de 2000 € (remaniage de la toiture, démolition, pose d’un nouveau plafond en placoplâtre et réfection de l’électricité, sans compter la peinture.

Ne faites jamais appel à un Michel Morin pour tout travaux sortant, un tant soi peu de l’ordinaire. Laisser lui, uniquement, des tâches très légères.

Sinon, il vous en cuirait.