18/06/2008
Une femme amoureuse (suite)
Elle avait « oublié » son dernier rendez-vous.
Il faut dire qu’à l’avant dernière consultation, croyant la situation suffisamment mûre, je lui avais dis en gros : « arrêtez de faire souffrir votre mari, la prochaine fois qu’il vient, proposez lui le divorce ».
C’était sans oublier la règle, en comportementalisme, de l’injonction paradoxale. Si vous autorisez quelqu’un à ne pas faire quelque chose, il le fera. Si vous lui conseillez de le faire il ne le fera pas. Essayez cette technique et dites m’en des nouvelles (aux dernières nouvelles, ça pourrait marcher avec les enfants).
Fort heureusement, entre temps, c’est son mari, qui lui, a demandé le divorce.
Quand à son amant, me direz-vous ? Eh bien, grâce à sa « maman », elle a repris contact avec son amant. Elle va partir dix jours avec lui, mais pour vivre avec, elle se donne le temps…
N’est-ce pas de la procrastination, ça ?
09:16 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : médecine, malade, blabla de fille, blabla de femme, femme
12/06/2008
Un peut de respect, les Médecins sont "déshonorés"!
A l'examen clinique, en levant la jambe droite, il fait un grimace, Hummm, ça lui fait mal... Rien à la toux, pas de douleurs. Qui a-dis que les Généralistes n'examinaient pas leurs patients ?
A la palpation, c'est évident, c'est une appendicite. Une urgence médicale. Enfin, un cadeau de dieu pour cloturer la consultation du soir, une "vraie" pathologie.
Je lui fais une lettre d'admission pour les Urgences de la clinique Mutualiste toute proche.
Et... Au moment de payer :
Le landemain, dans la boite au lettre , une lettre avec le chèque de mes "deshonoraires", 22 € pour une appendicite, c'est pas cher !
Dans cette lettre, il m'est demandé expressément de porter l'arrêt de travail à telle adresse. Heureusement, il y a un numéro de portable, j'appelle pour signifier que si l'"on" veut l'arrêt de travail "on" peut venir le chercher... au cabinet médical.
Où est le respect, où est la reconnaissance ?
Décidément, tout se perd de nos jours !
Ne vous étonnez pas, demain, si vous ne trouvez plus de médecins !
20:17 Publié dans Coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : socité, malade, maladie, médecin, médecine
03/04/2008
Les tarifs des Gynécos
Regardez bien la date, le problème est le même, voire s'est aggravé...
Trouvé sur forum.doctissimo.fr
je suis gyneco ancien interne, ancien chef de clinique et praticien hospitalier de chirurgie dans un gran d CHU de province
mes CS sont à 50 euros, parfois 22 si c'est une CMU ou une indigente (on les soigne gratuitement) car nous sommes opposés à la médecine à deux vitesses
60 à 80 heures par semaine de travail (qui dit mieux) 70% de taxes et impots divers
il y a la possibilités de prendre ces CS gratuites en public
en conclusion renseignez avant avec vos mutuelles pour connaitre la part qu'elles prennent en fonction du contrat que vous avez
rappellez vos bien qu'il n'y a pas eu d'éudiants ayant choisi cette spécialité depuis 2 ans en France (dermato c'et plus pépère)
rappellez vous que les 150 premiers Actes chir ou accouchements servent à payer l'assurance professionnelle et encore que nous n'avons eu aucune augmentation des tarifs secu depuis 14 ans et l'inflation est un poil plus haute que 0% en 18 ans
bref nous ne souhaitons pas votre ruine mais ne sommes pas bénévoles
nous prenons qques risques et possédons certaines compétences
mais c'est vrai c'est cher, d'aprés ce que j'entends ces derniers je ne vois pas la situation évoluer du bon coté
---------------
hugeo
P.S. : Je dois humlement reconnaître que j'ai déjà vu l'illustation en début de clavardage dans le Blog de Zeclarr, où, je ne sais plus.
09:30 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : médecine, santé, malade, argent, femme, salaires, blabla de fille
02/04/2008
L'arbre qui cache la forêt
Un patient, fin de trentaine, viens me voir avec sa femme :
- "Bonjouuu Docteuuu, j'ai du mal à paaaaleee".
Magnifique laryngite, il me dit qu'il a pris froid et qu'il tousse depuis une semaine, la laryngite est apparue après. Je commence à l'ausculter, auscultation normale la toux est sèche. la tension est à 150/90 au bras droit et 130/90 au bras gauche. Je lui demande s'il dors bien.
- non, car j'ai le nez bouché
- depuis combien de temps
- plus d'un an.
C'est donc vraissemblablement une rhinite allergique per annuelle
- vous n'avez jamais fait de crises d'asthme ?
-Si, quand j'étais jeune, j'ai été traité pour cela, désensibilisé, alors que j'avais six anns.
Au total, ce patient présentait une laryngite suite à un état de mal asthmatique non traité.
Question subsidiaire :
- vous n'êtes pas essoufflé ?
- Si quand je monte deux étages, à partir du dexième étage...
- Et quand vous courrez ?
- Si
Ce patient présente, en plus un asthme d'effort.
C'est fou ce que les patients atteints d'un état de mal astmatique peuvent s'adapter à leur maladie.
Je rédige une "ordonnance type pour asthme" et l'adresse a un pneumologue, muni d'une lettre détaillée.
Il me dit alors "C'est pas tout docteur, j'ai mal au dos. j'ai été opéré pour poser deux tiges de Harrington pour une scoliose à 45 ° quand j'avais 20 ans".Et en plus... j'ai une douleur qui descend dans la jambe droite.
Rebelotte, re examen, prescription standard pour "lombosciatalgie" et re lettre, cette fois pour le rhumato.
- C'est combien ?
- 22 €.
-C'est pas cher.
Et de rajouter :
- Vous prenez la carte bleue ?
Histoire strictement vraie
12:59 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : médecine, santé, malade
01/04/2008
Technopathies de l'ordinateur
Je tiens à faire remarquer que ce petit article est à la jonction de deux matières que je connais bien l’une pour laquelle j’ai fais les études et dont j’ai les diplômes : la médecine du sport, l’autre, pour laquelle je suis un pur autodidacte : l’informatique.
Une page HTML (internet) de la Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique nous dis, je cite :
"Plus éloignées de la pathologie aigüe mais totalement spécifiques du vélo, les technopathies, terme résumant les pathologies engendrées par le corps à corps homme -machine sont dominées par les tendinites. Elles sont favorisées par la fatigue, le surmenage des tendons et articulations, le manque d’hydratation et l’interaction de conditions climatiques défavorables. C’est donc l’usure, l’hyper sollicitation de certains muscles et de certains tendons, l’avancée en âge qui expliquent leur recrudescence au fil des étapes…
Elles siègent majoritairement chez le cycliste au niveau du genou, et du canal carpien. Proportionnelles au nombre de sollicitations sur les tendons, elles se multiplient après plusieurs jours de course, plus volontiers dans des courses comme celles du Tour de France qui s’étalent sur trois semaines".
Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique
Les technopathies sont des microtraumatismes répétés dus à l'utilisation intensive d'une machine, qui use et rend malade, la mécanique humaine, un peu comme les fractures de contraintes des métaux (ailes d'avion par exemple, c'est pour cela qu'elles sont régulièrement surveillées avec soin).
Les technopathies de l'ordinateurs sont donc les pathologies microtraumatiques induites par l'utilisation intensive et quasi "sportive" de l'ordinateur.
Parmis ces technopathies liées à une activitée intensive de l'ordinateur, on peut citer :
cervicalgies :
Douleurs au niveau du cou liées à une mauvaise position face à l'écran.
Névralgie cervico brachiale :
Douleur de l'épaule irradiant dans le bras pouvant aller dans la main accompagnées de fourmillements dans les doigts, c'est la sciatique au niveau du bras traduisant un début d'atteinte d'un disque intervertébral (cela peut nécessiter le port transitoire d'une minerve). Le traitement en est les anti inflammatoires (AINS). Elle est liée à une mauvaise position devant l'écran. La prévention consiste a avoir une position ergonomique devant l'écran. Il faut utiliser un sièges ergonomique réglable en hauteur de façon à ce que le regard porte sur le dessus de l'écran, en aucun cas on ne doit relever la tête vers l'écran.
Lombalgies :
Douleurs au niveau du dos lié a à une mauvaise position sur le siège la prévention : utiliser un sièges ergonomique réglable en hauteur respectant la lordose lombaire, s'assoir au fond du siège de façon à avoir le dos bien droit et faire de la marche par ailleur.
Sciatiques et Cruralgies :
Suites logique de la lombalgie la prévention siège ergonomique et position ergonomique. Le traitement en est les anti inflammatoires (AINS), la kinésithérapie, la marche.
Syndrome du canal carpien :
Douleurs et fourmillements dans les doigts innervés par le nerf médian. Cela est du à la compression du nerf médian dans le canal carpien (canal inextensible). La douleur peut survenir la nuit et irradier dans l'avant bras. à un stade plus avancé le patient peut lâcher les objets par diminution de la force de préhension pouce index. Autrefois le syndrome du canal carpien était l'appanages des femmes occupées par les tâches ménagères mais aussi les travailleus manuels, un classique, déjà, cependant les sténo-dactylos. Bien entendu restent de mise, comme facteurs favorisants, l'hypothyroïdie et la grossesse (les temps changent la séméiologie aussi). le traitement : l'utilisation d'un Tapis souris avec repose-poignet en gel souple où l'utilisation d'un paquet de mouchoir en papier pour reposer son poignet (aussi efficace mais moins esthétique). quand au clavier, reposer les poignets sur le clavier et ne pas relever l'avant du clavier. En fait c'est la dorsiflexion du poignet qui est dangereuse. Le traitement peut être l'infiltration où... L'opération.
Hygroma du coude :
Grosseur fluctante avec empatement du coude lié à une bursite rétro olécranienne. Prévention et traitement : ne pas s'appuyer sur le coude.
Epicondylite ou PC elbow :
Douleurs au niveau de la face externe du coude liée à lhypersollicitation des tendons épicondyliens liée au fait de serrer et manipuler la souris. Prévention : utilisation d'une souris ergonomique. Si la souris est à boule ne pas oublier d'ouvrir la souris et de... nettoyer l'intérieur de la souris ou d'utiliser une souris infra rouge.
Tendinite de la coiffe des rotateurs :
Douleur de l'épaule insomniante avec gène ou impossibilitée à relever le bras. Il est dû à un conflit sous achromial avec rétrécissement de l'espace ou passent les tendons de la coiffe des rotateurs (muscles permettant la rotation de l'épaule). La prévention : ne pas appuyer le coude sur le bureau.
Kyste pilo nidal :
Inflammation d'un kyste congénital pouvant contenir des cheveux, c'était l'appanages des étudiant (jeunes gens longtemps assis pour leurs études) ou des appelés du contingeant appelés à faire des transport en camion. La position assise est là en cause. Le traitement : l'opération.
Furoncle et Abscès de la fesse :
Bonne hygiène. Les cyclistes utilisent une peau de chamois... Plus sérieusement l'utilisation d'un siège ergonomique répartissant bien les pressions et évitant la transpiration peut améliorer les chose, mais encore, l'acné est avant tout un affaire de peau.
Des crises d'épilepsies ont été décrites chez les gens prédisposée et la SLI (Stimulation Lumineuse Intermittante) est bien évidemment prohibée chez les gens souffrant de crises d'épilepsies ou ayant un seuil épileptogène bas.
Pour les technopathies de l'ordinateur, tout comme dans tout domaine de la médecine, avant le traitement rien ne vaut la prévention qui passe par une bonne "ergonomie positionnelle".
L'Ergonomie dans l'activité informatique rappelle de façon étonnante cette nouvelle spécialité qu'est l'Ergonomie logicielle.
Références Internetiennes intéressantes :
http://www.sofcot.com.fr/03-espace-grand-public/publicati...
http://www.linternaute.com/sante/maux-quotidien/conseils/...
http://www.vivrefemme.net/Bien-se-mettre-devant-un-ordina...
14:35 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : informatique, médecine, santé, malade, détente, passion, pc
Mes expérimentations Médicamenteuses
J’ai la mâchoire qui tremble
Un matin, je suis pris de frissons, de tremblements des bras, des jambes et des mâchoires. Diable que m'arrives-t-il ? Je pars faire ma consultation. Je n'ai pas tenu une heure. Rentré chez moi, je me couche et me « tourne autour ». Bon qu'est-ce que cela peut être ? Une prostatite ? Tu pisserais des lames de rasoirs, ce n'est pas le cas, donc ce n'est pas ça. Reprenons « les fondamentaux », si tu as des frissons c'est que tu a des décharges bactérièmiques (brusquement, un nombre très important de bactéries sont libérées dans le sang à partir du lieu infecté). Ce n'est pas une salpingite, ou alors… Mais oui, c'est cela : c'est une Pneumonie Franche Lobaire Aigue. En fait, pour en arriver là, il m’a fallu un peu plus de temps, on est moins bon quand on se soigne soi même. Je passais en revue les « diagnostics différentiels des fièvres chez l’adulte ». Je faisais, sans le savoir, le Dr House, lui qui est le roi des diagnostics différentiels.
Le diagnostic établi, le traitement suit :
AUGMENTIN *500 (2,2,2) en fait les deux premiers jours (2,2,2,2), on bidouille quand on est son médecin.
PARACETAMOL* 1 g (1,1,1,1)
Deux jours après nickel.
Le troisième jour, patatras, des douleurs costales gauche continues et très gênantes ; bref, une scissurite (une sorte de pleurésie). Si c’est une scissurite, c’est inflammatoire, donc un anti-inflammatoire devrait marcher. Vite du BI–PROFENID* !
Une demi-heure plus tard, j’étais toujours vivant et … n’avais plus aucune douleur.
Le pouvoir du bon diagnostic, le poids des bons médicaments bien adaptés.
Une douleur de l’épaule insomniante
Une fois, j’avais une douleur chronique de l’épaule très invalidante, bref une tendinite de la coiffe des rotateurs. J’avais dû faire trop d’Ordi (règle numéro un : ne jamais appuyer son coude devant l’Ordi, car tendinite de l’épaule et hygroma du coude sont les deux « technopathies les plus fréquentes de l’Ordi » sans compter les lombalgies, les cervicalgies et le syndrome du canal carpien). Devant cette douleur insomniante, je décide de passer à l’action. J’avais, en échantillon, du TOPALGIC* LP 200, hop, j’en prends un. Miracle ! Une demi-heure après, je n’avais plus mal. Mais, hélas, ça na pas duré. Car ont suivi des nausées, des vertiges et des sueurs (très désagréables les sueurs).
En clientèle, jamais je n’aurais ordonné, d’emblé, la dose Maximale du TOPALGIC.
Le poids des effets secondaires.
Il était une fois, une Visiteuse Médicale qui vint me présenter un tout nouvel antibiotique qui fait, d’après la plaquette de son laboratoire, des ravages dans les pneumopathies des adultes ; c’était une fluoro-quinolone de dernière génération, une révolution !
En son temps, devant la pression redoutable de la Visite Médicale, je m’étais fixé comme règle de ne jamais prescrire, sauf exception, toute nouvelle molécule de moins d’un an. Au moins mes confrères essuieront les plâtres sur leurs propres patient (je fais déjà suffisamment de bétises comme ça, c’est pas la peine d’en rajouter).
Bien m’en avais pris, car ce tout nouvel antibiotique avait été testé à l’hôpital, mais en clientèle les gens vont au soleil, et sont alors exposés aux photosensibilisations, la règle pour les fluoro-quinolones.
Et une brûlure au second degré, pour une simple bronchite… ça fait désordre !
Le poids des précautions d’emploi.
Publicité Pfizer* pour le TAHOR*
Le Syndrome Métabolique
Récemment le Laboratoire Sanofi Synthélabo, premier laboratoire français, sort une nouvelle molécule l’ACOMPLIA* dans le Syndrome Métabolique. Ce concept n’est pas nouveau. Déjà, il y a quelques années, le laboratoire Fournier, ancien Laboratoire français, car racheté depuis par Solvay Pharma, avait lancé cette nouvelle maladie, mais la mayonnaise n’avait pas pris. Le marché n’était pas prêt.
Maintenant, tout le monde sait qu’aux Etats Unis, le principal fléau, c’est l’obésité, nous y sommes préparés. Le Syndrome Métabolique est donc considéré comme la maladie du siècle avec un gros marché en perspective.
Le marketing de l'industrie pharmaceutique s’adapte à la société, il crée de nouvelles maladies.
Pour un médicament écologiquement durable
Le marketing de l'industrie pharmaceutique s’adapte à la société, il crée de nouvelles maladies. Maintenant, avant de vendre, il faut créer le marché. On est dans une société de marché où l'offre crée la demande et non la demande qui crée l'offre.
Un sujet important de nos jours, c’est la préservation de la nature, bien que le sujet ne date pas d’hier. Les grosses entreprises inter mondialistes ne s’en servent-elles pas pour vendre ?
On pourrait inventer un nouveau concept, celui de médicament écologiquement durable.
08:56 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : médecine, santé, sante, malade, développement durable
26/03/2008
La Maladie peut-elle être un bienfait ?
Trouvé sur psychobranche.free.fr
INTRODUCTION
On considère généralement la maladie comme une souffrance. En psychologie, il convient déjà de relativiser : pour qu'il y ait souffrance, encore faut-il que la maladie soit reconnue en tant que telle par la personne. Mais une personne peut-elle apprécier sa maladie ? Certains psychotiques aiment leurs hallucinations ! Un maniaque (au sens psychologique du terme) ne se sent pas le moins du monde souffrant pendant une crise, bien au contraire !
On peut aller plus loin encore et s'interroger : est-ce que la santé est toujours préférable à la maladie ? La "normalité" est-elle synonyme de bien-être ?
TROIS EXEMPLES, TROIS HISTOIRES
Oliver Sacks est un neurologue anglais. En 1988, dans "l’homme qui prenait sa femme pour un chapeau" il rapporte plusieurs cas de patients atteints d’une maladie neurologique, ayant des répercussions sur leur comportement.Natascha K.
A l'âge de 18 ans, Natascha K. contracta la syphilis. Appelée aussi "maladie de Cupidon", cette maladie comprend une première infection, puis une période de latence, qui précède la mise en place de la neurosyphilis, une atteinte neurologique. Ainsi, c'est plus de 70 ans plus tard, à l'âge de 90 ans, que Natascha vint trouver O. SACKS.
A l'âge de 88 ans, elle s'était soudain sentie changée : euphorique, énergique, plein de vie, en somme : extrêmement bien. Mais ses amis lui firent remarquer que son attitude n'était pas correcte. Elle hésitait à se faire soigner, car après tout elle éprouvait un sentiment de bien-être, mais elle craignait dans le même temps que la maladie ne s'aggrave. Elle demanda donc à Oliver Sacks s’il était possible de maintenir la maladie dans son état actuel.
Oliver Sacks accéda à sa demande, et empêcha la maladie de progresser : Natascha K. continua ainsi à se sentir dans un état de bien-être, grâce à la maladie.
Miguel O.
Miguel O. était lui aussi atteint de neurosyphilis, ce qui entraînait chez lui des troubles de la parole et de l’ouïe. Il était plein d’énergie, très excité, et utilisait beaucoup le dessin pour s’exprimer. Afin d’atténuer ses troubles, on lui prescrivit de l'haldol (l’haldol permet de diminuer l’excès de dopamine à l'origine des troubles).
Mais quand Miguel O. était sous haldol, il trouvait que ses dessins manquaient terriblement d’imagination, tout lui semblait mort.
Ray
Ray, était atteint du syndrome de Gilles de La Tourette. Pour atténuer les symptômes, il fallut également diminuer son taux de dopamine. Il fut donc mis sous haldol, tout comme Miguel O. L’haldol permit de supprimer les tics de Ray, ce qui lui permettait de mener une vie épanouie. Mais Ray avait perdu son inspiration, sa spontanéité et ses rêves. Le musicien qu’il était, était devenu très mauvais. Ray décida donc de suivre le traitement pendant sa semaine de travail, et de l’arrêter le week-end, pour faire de la musique. Il y avait en quelque sorte deux Ray : celui avec haldol et celui sans haldol.
Tout comme pour Miguel O. le paradoxe est important : la maladie était nécessaire pour réveiller l’imagination et permettre l'épanouissement personnel.
CONCLUSION
Au-delà du problème de la définition de la "santé" ou de la "normalité", ces trois cas amènent à s'interroger : est-ce que la maladie peut être plus agréable à vivre que la normalité ? Dans le cas de Miguel O., on peut même dire que c'est la normalité qui est vécue comme une maladie. La "normalité" est socialement plus acceptable, plus désirable, bien entendu, mais individuellement, elle n'est pas nécessairement synonyme de bien-être. Si l'on s'adjuge le devoir de guérir chaque personne, on satisfait donc la société, mais pas nécessairement les "malades". Quelle attitude adopter ? Peut-on encore se contenter d'être rationnel quand on est "dans le royaume de Cupidon et de Dionysos" ? (O. Sacks).Pour aller plus loin...
Oliver SACKS L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau Ed. du Seuil, collection Points, séries Essais, 1988. Un recueil de cas pathologiques émouvant et drôle. Et parce qu’il se centre plus sur le coté humain de la maladie que les détails des lésions neurologiques, il est à mettre en toute les mains.
L'article sur la "NORMALITE" Pour réfléchir à cette notion finalement bien obscure...
09:24 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : médecine, santé, malade
La Maladie des Tics de Gilles de la Tourette
L'empereur romain Claude, le tsar Pierre Le Grand, le musicien Mozart, l'écrivain André Malraux ne sont que quelques-uns de ceux qui auraient été atteints. En effet, grâce aux nombreuses biographies écrites sur eux, il devient possible d'identifier certains symptômes du syndrome de la Tourette. Beaucoup plus près de nous, Jim Eisenreich, le joueur de base-ball pour les Royals de Kansas City est lui aussi atteint. cf pages.videotron.com
08:36 Publié dans Maladies des Hommes Célèbres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, santé, malade, femme, femmes, blabla de fille, blabla
15/03/2008
Peut on soigner les allergies aux pollens par les plantes ?
Je ne peux résister au plaisir de répondre à la question pertinente de Lénia :
Peut on soigner les allergies aux pollens par les plantes ?
J'ai deux méthodes infaillibles que j'utilise indifféremment, en tirant à la courte paille :
- L'imposition des mains
- Je suis en train de tester, pour le diagnostic uniquement, la boule de cristal.
- Mais je n'ai pas l'expérience des plantes.
Il est vrai, cependant, que l'allergie aux pollens se soigne par les pollens (désensibilisation).
Mais comme le pollen n'est pas une plante...
;-)
Donc la réponse, pour moi, c'est...
NON.
12:57 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : médecine, santé, malade, blabla de filles, blabla de femmes, femmes
29/02/2008
Face à la dépression, le Prozac est un placebo : c'est fou !
Un article pour le moins surprenant du figaro.fr
- Un "dépressif" (vrai) sur deux, actuellement, est correctement soigné en France, pourquoi ?
- Certains diagnostics Psychiatriques sont faits avec... 10 ans de retard (Troubles Bipolaires, certains Troubles Anxieux).
- La Psychiatrie n'est pratiquement pas enseignée aux Médecins Généralistes lors de leur cursus médical chargé (lors de mes études, je sais ça date un peu, j'ai eu 40 h de Psychiatrie contre un cours de Neurologie et de Neuro-Chirurgie trois fois plus "épais". S'il est important pour un Généraliste de ne pas passer à coté d'une pathologie Neurologique, celui-ci, pendant son exercice professionnel, rencontrera beaucoup plus de pathologies Psychiatriques. Comme on ne peu diagnostiquer que ce que l'on connaît...
- 10 % de la population est atteinte d'un EDM (Etat Dépressif Majeur), 2 à 5 % d'un Trouble Bipolaire (rangés par le DSM IV dans les Troubles de l'Humeur), 12 % d'un Trouble Anxieux (Phobie Sociale, Attaques de Panique, Troubles Panique (avec ou sans Agoraphobie), Etat de Stress Post Traumatique sans oublier les TOC (Trouble Obsessionnel Compulsif) - pathologie assez rare heureusement).
- La Psychiatrie est-elle une spécialité à part entière de la Médecine ou une spécialité entièrement à part ? C'est fou (c'est le cas de le dire) le manque de communication entre Généraliste et Psychiatre. Depuis l'instauration du parcours de soin, pour un bon remboursement du patient, (4 € par consultation, si mes souvenirs sont bon, ça chiffre vite en Psychiatrie !) le Généraliste est tenu d'envoyer un courrier à son confrère Psychiatre... Sans aucune réponse de la part de ce Spécialiste et néanmoins confrère.
- Le DSM IV pourrait être un outil utile de communication Généraliste-Psychiatre avec l'utilisation d'une "langue" psychiatrique commune.
- Il faut savoir que la France, actuellement, manque cruellement de Psychiatres : Il faut attendre 4 mois pour avoir un rendez-vous de consultation (il est vrai que ce n'est guère mieux pour une consultation chez le Gynécoloque ou le... Neurologue).
- La Schizophrénie, qui ne représente, fort heureusement, que 1% de la population, échappe totalement au suivi par le Généraliste, qui à mon avis pourrait, peut être jouer un rôle dans l'observance du traitement par Anti Psychotique (nouvelle dénomination des Neuroleptiques) et notament de leur conséquences métaboliques (AP2G, Anti Psychotiques de 2° Génération) : prise de poids, Hypertension Artérielle, Dyslipidémie, Diabète, Pathologies cardiaques. Là aussi, il n'y a aucun lien entre les "Hôpitaux Spécialisés" et les Généralistes. C'est fou, vous dis-je.
- Peut-on faire décemment, en Médecine Générale, des consultation régulières d'une demie heure pour 22 € ? Les médecines douces ne sont-elles pas plus rentables, moins fatiguantes et, surtout,... moins fatiguantes.
Le Prozac est-il inefficace ?
26/02/2008 | Mise à jour : 18:06 | Commentaires 29
Réa/De Oliveira Crédits photo : H. DE OLIVEIRA/EXPANSION-REA
INTERVIEW - «Le Prozac ne marche pas», titre le quotidien britannique Guardian, après une nouvelle étude sur les antidépresseurs. Pour Sophie Fornairon, docteur et chef du Département de l'Evaluation Thérapeutique des Autorisations de mise sur le marché de l'Agence Française de Sécurité SAnitaire des Produits de Santé (Afssaps), ce raccourci est abusif.
Lefigaro.fr : La revue Plos Medecine publie une étude qui relativise l'efficacité du Prozac et d'autres antidépresseurs. Quels éléments nouveaux apporte-t-elle ?
Sophie Fornairon: Il n'y a pas d'éléments nouveaux. Les points que l'étude souligne sont déjà discutés depuis au moins dix ans. Les dépressions sont classées en deux catégories : sévères et mineures. Nous sommes tous d'accord qu'il ne faut pas traiter les dépressions mineures avec ces molécules. Elles sont souvent de courte durée ou liées à un évènement, tels qu'un décès ou un divorce. Il faut évidement les traiter en première intention par psychothérapie, et c'est ce que préconise déjà l'Afssaps.
Cette étude insiste sur le rôle de l'effet placebo. Les antidépresseurs ne servent-ils donc à rien ?
L'effet placebo est déjà très bien connu dans les dépressions, et là encore, l'étude n'apporte aucune nouveauté. De plus, elle semble souffrir de certains biais scientifiques, notamment en tenant compte de tests où des dépressions mineures et sévères ont été mélangées, ou encore d'autres dans lesquels les patients n'étaient pas tous hospitalisés. Or, le suivi thérapeutique des patients testés est primordial si l'on veut étudier ces effets.
La France fait une grosse consommation d'antidépresseurs. Cette étude n'est-elle pas un signal d'alarme ?
Il n'y a pas d'étude sur l'utilisation de ces médicaments en France ou sur un éventuel mésusage. C'est une vraie question de santé, qu'il faut traiter en s'adressant aux médecins prescripteurs et aux patients, qui ont parfois tendance à demander une petite pilule qui leur facilite la vie. L'Afssaps a récemment émis plusieurs recommandations à l'intention des médecins sur le bon usage de ces molécules, notamment chez les enfants. Il faudra voir dans quelques temps si ces recommandations ont modifié les usages. Quant aux patients et à leur famille, c'est au médecin lui-même d'expliquer les enjeux des traitements et de les informer sur les éventuels effets secondaires. La question se pose autant pour les enfants que pour les personnes âgées.
Les articles sur cette étude mettent en avant l'existence de tests négatifs qui sont passés sous silence…
Là encore, le fait que les études négatives ne soient pas publiées n'est pas nouveau, et n'est pas restreint aux antidépresseurs. L'interprétation de cette étude est exagérée. Si le message de la presse anglo-saxonne est de dire qu'il faut dialoguer avec les malades avant de les mettre sous antidépresseurs, nous sommes d'accord. Mais il y a vraiment des patients souffrant de dépressions très sévères qui sont sauvés par ces molécules.
04:41 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, santé, malade, femme, femmes, blabla, blabla de filles
25/02/2008
Image insolite de Venise
22:27 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : venise, médecine, santé, malade, humour, photographie, vacances
19/02/2008
Langue bifide
00:50 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : médecine, santé, malade, sante, blabla de fille, blabla
28/11/2007
Syndrome de Cotard
Trouvé cette image comique sur le site.
Explication de texte :
Le syndrome de Cotard est un syndrome délirant décrit par le neurologue français Jules Cotard (1840-1889), observé au cours de syndromes dépressifs graves appelés syndromes mélancoliques.
Le syndrome de Cotard est un état délirant dont la thèmatique hypocondriaque associe des idées :
- de négation d'organe (le sujet pense que certains de ses organes sont "pourris", "bouchés" ou "transformés en pierre", ou bien qu'il n'a plus de bouche, etc.).
Même la Psychiatrie, c'est un métier, ça s'apprend.
03:45 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, santé, malade
Dapoxetine pour éjaculation prématurée
Dapoxetine chlorhydrate
Je livre à votre sagacité, un article en anglais trouvé sur le site sciencebase.com, et traduit avec le traducteur Google de la Google Toolbar sous Firefox 2.0.0.10, (je crois que ça marche pour Internet Explorer 7 ;-). Si le français est parfois approximatif, somme toute on comprend l'essentiel.
Dapoxetine pour éjaculation prématurée
Dapoxetine chlorhydrate, était à l'origine un antidépresseur drogues, mais des chercheurs ont découvert qu'il avait un effet secondaire intéressant.
JnJ société ALZA Corporation a annoncé qu'elle a déposé une demande de drogue nouvelle de la US Food and Drug Administration (FDA) pour dapoxetine chlorhydrate (S - (+) - N, N - diméthyl - [2 - (naphthalenyloxy) éthyl] benzenemethanamine Chlorhydrate, de la structure de dapoxetine sans HCl indiqués à droite), un nouveau traitement de l'éjaculation prématurée (EP). Éjaculation prématurée est la plus fréquente des hommes les dysfonctions sexuelles, qui touche plus d'un tiers des hommes à travers le monde à un moment donné de leur vie.
"Éjaculation prématurée est une fréquente et distincte de santé qui peuvent influencer grandement la qualité de vie, affectant la santé physique et le bien-être émotionnel des patients et de leurs partenaires", explique James H. Barada, MD, urologue au Center for Male Sexual Health, Albany, NY, et membre du conseil d'administration de la Société de médecine sexuelle de l'Amérique du Nord (SMSNA).
S'il est approuvé par la FDA, dapoxetine chlorhydrate serait la première ordonnance de traitement spécialement conçu pour traiter les PE et seront commercialisés aux États-Unis - par Ortho McNeil Pharmaceutical, Inc
3 D structure de la dapoxetine
Depuis cet article a été écrit d'approbation réglementaire dapoxetine chlorhydrate a été refusée, de manière à lire pour découvrir comment guérir l'éjaculation prématurée, de façon permanente (visite (http://scibase.epremature.hop.clickbank.net)). Plus d'une pulvérisation d'éjaculation prématurée.
01:35 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, santé, malade, femme, femmes, blabla, blabla de filles
09/11/2007
Une vieille dame dépressive
A la consultation, une vieille dame 75 ans, elle en parait dix de moins tellement elle est "bien conservée", mince, bien habillée et démarche élégante (franchement je voudrais vieillir comme ça). Elle viens me voir car elle ne se sent pas bien.
- "le cerveau ne suit plus, je ne sais pas si c'est une dépression, vous savez on en parle actuellement à la radio, ou bien un début de démence, et puis j'ai un poids sur la poitrine et je tremble, regardez mes mains Docteur !".
Tout a commencé il y a trois mois, elle a fait un malaise et a chuté lourdement sur le sol se faisant une "brogne" à l'occiput.
Cette chute l'a sonnée dans le sens qu'elle a pris conscience soudainement que vraiment on n'est pas éternel, "vous savez Docteur, je ne suis pas croyante".
Malheureusement, il y a un mois, elle a perdu sa soeur qui avait une Leucémie Myéloïde Chronique (elle est certainement décédée d'autre chose que de sa leucémie), et là, rebelotte, la dame à la faux se précise.
- "Et puis Docteur la solitude".
Dans les critères du DSM IV, un item est la perte d'intérêt, elle me dit alors qu'elle ne se fait plus la cuisine, elle mange des conserves et puis le ménage elle ne le fait plus non plus.
Je lui dis que le traitement est un anti dépresseur, alors elle me dit que son précédant médecin lui avait prescrit du PROZAC* (FLUOXETINE). Aïe, je n'aime pas trop ce produit dans la mesure ou sa demi vie d'élimination est vraiment trop longue (6 jour pour son métabolite actif la NORFLUOXETINE) ce qui fait que ce médicament est totalement éliminé en... UN MOIS. Une règle en Gériatrie veux que l'on administre que des médicaments à demie-vie courte. Et, en plus, le PROZAC est fortement dosé et il est trés dynamisant pouvant donner des crises d'angoisse ; je comprends maintenant pourquoi elle n'est pas bien du tout, car le suicide... elle y a songé me dit-elle : "les médicaments, quelle dose ? Le poison, où l'acheter ?". Voilà à quoi peut conduire l'anxiété. C'est pour cela que les antidépresseurs sont a utiliser, chez les adolescents, avec parcimonie et entre des mains expertes.
Il ne reste plus qu'une solution, sevrer cette patiente de son PROZAC (elle en prend 20 mg) donc diminuer de 5 mg par semaine (un arrêt brutal serait trés néfaste avec syndrome de manque : vertiges, sueurs) et introduire, après, un autre antidépresseur sérotoninergique légèrement anxiolytique et à demie vie courte, SEROPRAM* (CITALOPRAM), et après seulement, sinon on s'expose (enfin la patiente) à un syndrome sérotoninergique. Quelle jonglerie !
Moralité : La Gériatrie n'est pas enseignée au Médecin Généraliste, ça craint pour les "vieux". La Psychiatrie est enseignée, au Médecins Généralistes, lors de leur long cursus universitaire, vraiment par dessus la tête.
- Alors il ne faut pas s'étonner que 40% des hospitalisations en Gériatrie soit de la faute du Médecin Traitant et que la première mesure adoptée, dans les services de Gériatrie, soit un "wash out" (on arrète tout, enfin presque).
- Il ne faut pas s'étonner non plus si la dépression est sous diagnostiquée et trés mal traitée ; un dépressif sur deux est correctement traité par antidépresseur (à bonne dose et suffisament longtemps).
- Après tout, un Généraliste ne peut pas diagnostiquer, et a fortiori traiter, une maladie qu'il ne connaît pas !
Heureusement, la prochaine fois que vous irez chez votre médecin traitant vous ne serez pas une personne agée et vous ne serez pas atteint d'un état dépressif, sinon... rasez les murs, brûlez un cierge à la prochaine église et allez plutôt à Lourdes, c'est peut être inefficace (certes, parfois il y a des miracles !) mais, au moins, vous n'aurez pas d'effet iatrogène.
Cette petite nouvelle aurait pu s'intituler PRIMUM NON NOCERE.
Ah ! j'oubliais, dans le Vidal, il est répertorié comme effet secondaire du PROZAC* (FLUOXETINE) tremblements.
Comment il disait l'autre NOCERE ?
Décidemment, comme je le dis parfois : La médecine c'est un métier, ça s'apprend !
03:25 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, santé, malade