15/12/2015
Poulet au vin façon Docteur Sangsue
Les fêtes de fin d’années approchent à grand pas. Je vais donc vous livrer une recette pour le réveillon de Noël.
Cette recette est une adaptation revisitée de la célèbre recette du coq au vin.
L’idée m’en est venue pour que chaque invité ait la même part sans faire de jaloux, et, d’autre part, car cela évite de commander un coq au boucher, enfin, et surtout, le prix et bien moins cher. Ce qui, par ces temps de restrictions budgétaires, est loin d’être inutile.
Ingrédients pour 6 personnes :
- 6 hauts de cuisse de poulet
- 2 carottes
- 2 oignons
- 1 l de vin rouge
- 6 brins de persil
- 2 gousses d'ail
- 200 g de lardons
- 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
- 1 verre de Cognac
- 1 bouquet garni (Thym, Laurier)
- 200 g de champignons de Paris
- 1 cuillère à soupe de farine
- sel
- poivre
- 4 grains de poivre
Préparation :
Faire une marinade avec 1 litre de vin (un vin aux environ de 5 €), l'huile d’olive, les carottes, le poivre concassé, le persil haché, le laurier, le thym et l'ail écrasé. Rajoutez les hauts de cuisse de poulet. Épluchez les oignons et l'ail, écrasez ce dernier puis mettez les dans la marinade.
Faites mariner 12 heures. La cuisine est l’endroit idéal, car la chaleur permettra une meilleure infusion.
Faites chauffez deux cuillères à soupe d'huile dans la cocotte minute. Faites dorer les lardons, réservez puis faites dorer les hauts de cuisse. Retournez-les jusqu'à ce qu'ils soient dorés, salez et poivrez chaque face (surtout ne forcer pas la dorure, le poulet serait cuit et donnerait une viande trop sèche.
Ajoutez aux cuisses de poulet, les lardons et Jetez la cuillère de farine, mélangez, puis, flambez au Cognac.
Petite astuce du Docteur Sangsue pour flamber, versez le cognac dans une petite casserole, chauffez et penchez la casserole du feu. Il ne vous reste plus qu’à verser et a remuez la préparation jusque la belle flamme bleue s’éteigne.
Filtrez la marinade, pressez bien pour en extraire le maximum de jus, puis versez le jus dans la cocotte.
Rajoutez le bouquet garni de la marinade ainsi que le persil. Écrasez une gousse d’ail et rajoutez les quatre grains de poivre.
Rajouter les champignons de Paris et les quatre grains de poivre.
Fermer la cocotte et laisser cuire quinze minutes à partir du moment où tourne le « bidochon ».
Goûter et rectifier la sauce.
Accompagnement :
Une purée maison, des pommes de terre bouillies ou des tagliatelles fraîches voire du riz collant.
Vin d’accompagnement :
Un vin rouge tannique et corsé, par exemple un Médoc.
Bon appétit et joyeux Noël !
17:27 Publié dans Actualité, Cuisine, Fête, Gastronomie, Loisirs, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
14/12/2015
Soupe de légume façon Docteur Sangsue
L’hiver est là avec ses frimas. Rien de tel qu’une bonne soupe pour se réchauffer.
Cette recette est pauvre en calories et est très adaptée à un éventuel régime en prévision des agapes de la Noël et du jour de l’an. Mais, aussi, pour les lendemains de fêtes qui déchantent.
Pour Quatre personnes :
Ingrédients :
- 2 Poireaux
- 4 Pommes de terre
- 2 Carottes
- 1 Litre d’eau
- 2 Morceaux de KUB OR* (un emballage doré)
- Poivre fin
Préparation :
Enlevez les parties vertes du poireau qui sont abimées, puis gardez une bonne partie du vert. Rincez les poireaux.
Coupez les poireaux en petit tronçons.
Pelez les carottes et coupez-les en petit tronçons.
Pelez les pommes de terre et coupes les en cubes de petites tailles.
Mettez la préparation dans une cocotte minute, versez le litre d’eau, rajoutez-y le KUB OR.
Quand tourne le « Bidochon », laissez cuire vingt minutes.
Mixez bien la préparation.
Servir chaud.
Vous pouvez rajouter du fromage rappé à la soupe si vous ne faîtes pas régime.
Rien ne vous empêche, aussi, de faire chabrot.
Bonnes fêtes de la Noël et du premier de l’an.
17:33 Publié dans Cuisine, Fête, Histoire, Loisirs, Musique, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
03/12/2015
L'Amanite tue mouche ou fausse oronge
Amanite tue-mouches ou fausse oronge (Amanita muscaria)
Photo : Archives Personnelles
Je sais bien que la saison de la chasse aux champignons est terminée, mais, en triant mes photos, je suis retombé sur cette photo oubliée.
L'amanite tue-mouches (Amanita muscaria) est un champignon vénéneux.
Son ingestion est rarement mortelle, mais il possède une action hallucinogène due à la muscarine. Ce terme étant due a son scientifique de la "classification linnéenne"* de ce champignon : Amanita muscaria.
Pour la petite histoire, l'amanite tue mouche est ce magnifique champignon que l'on retrouve dans les dessins animées, notamment ceux de Walt Disney, mais, aussi, dans les BD : les schtroumpf, sans oublier Tintin dans "L’île mystérieuse".
Le clip original
10:06 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Science, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
27/11/2015
Comment cuisiner les lentilles , une recette du Docteur Sangsue
Parfois, nous n'avons pas tous les ingrédients pour cuisiner. cela ne nous empêche pas de faire, quand même, une recette qui se tient.
En voici une illustration,
Ingrédients :
- 500 g de lentilles vertes du Puy ou de Cilaos (la Rolls).
- 2 l d'eau
- 4 Kub or (à la place des lardons)
- 1 oignon
- 2 clous de girofle
- Ail surgelé (à la place d'une gousse d''ail frais)
- Persil surgelé (à la place du persil frais)
- Thym
- Laurier
- Poivre fin
Préparation :
Versez 2 litres d'eau dans la cocotte minute. Prélevez un peu d'eau que vous ferez chauffer dans une petite casserole pour faire fondre les 4 Kub or.
Une fois les Kub or dissous, versez la préparation dans la cocote minute puis rajoutez un oignon piqué de deux clous de girofle.
Mettez la gousse d'ail écrasée (ou l'ail surgelé), deux branches de persil ou le persil surgelé, le Thyn, deux feuilles de laurier le poivre fin.
Fermez la cocotte et faites cuire dix minutes à partir du moment ou tourne le "bitoniau".
L'astuce :du Docteur Sangsue :
Il vaut mieux préparer la veille la cuisson des lentilles, celles-ci absorberont toute l'eau et donneront deu moelleux à vos lentilles.
Dégustation :
Avec une saucisse de Toulouse par personne. En accompagnement pour le vin, un blanc ou un rouge.
Bon appétit
04:36 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/11/2015
Le préfou, une spécialité Vendéenne
Lors d'un bref séjour à La Rochelle, dans un hypermarché, je découvris, bien au froid, une sorte de pain.
Sur l'emballage, on pouvait lire les mots suivants : "Préfou - spécialité vendéenne".
Trois parfums étaient déclinés : ail, fromage et chorizo.
Sur l'emballage, était précisé le mode de dégustation.
"Faire chauffer au four avant dégustation".
Parfait pour l'apéro.
Attiré par l'attrait de nouvelles spécialités culinaires, vous me connaissez bien, je saisis l'occasion et me jetais dessus.
Je jetais mon dévolu sur le préfou à l'ail.
Je découvris sur Wikipédia, que le préfou à l'ail était la spécialité traditionnelle.
Traditionnellement, la composition de ce met est faite d'une pâte à pain fourré de beurre et d'ail. Le même principe que la frottée à l'ail, mais l'huile d'olive étant remplacée par le beurre. Il s'apparente à un gros sandwich fourré d'un mélange ail beurre, qui chauffé relevait du principe qui chaud s'apparente, un peu, au panini.
Après passage au four je découvris un nouveau goût culinaire se rapprochant, un peu, u niveau gustatif de la frottée à l'ail dont je parlais dans mon article précédant "Deux recettes du patrimoine Grandvillien : la frottée à l'ail et le chabrot", mais en version chaude, ce qui exhalait la saveur alliacée de ce met.
La dégustation fût fort intéressante.
21:04 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Shopping, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
14/11/2015
Deux recettes du patrimoine Grandvillien : la frottée à l'ail et le chabrot
Je vais aborder aujourd'hui, deux grandes recettes traditionnelles incontournables du patrimoine Grandvillien.
La frottée à l'ail :
C'est la saison des vendanges, la saison du magnifique chasselas, c'est l'occasion de réaliser cette première recette.
Pour cette recette très simple à réaliser, il vous faudra :
- Du chasselas bien mûr
- Du bon pain bien croustillant
- De l'huile d'olive
- Une gousse d'ail
- Du sel
- Du poivre
Une fois ces ingrédients réunis, frottez le pain avec la gousse d'ail en commençant par le dessus du pain, puis frottez la partie inférieure du pain.
Disposez le pain frotté dans une assiette, puis versez l'huile d'olive sur la mie, salez et poivrez des deux côtés, imbibez bien la mie.
Dégustez les grains de raisin avec le pain frotté à l'ail.
Le mélange sucré du raisin avec la salé du pain mais avec le goût très prononcé de l'ail et de l'huile d'olive donne à ce plat rustique une saveur incomparable.
Le chabrot :
Dernièrement, ma tendre et douce m'a fait un bouilli de boeuf avec un os à moelle.
Après avoir dégusté la moelle en l'étendant sur une tranche de pain moutardés je fis chabrot.
C'est à dire qu'avec le divin bouillon chaud je versai un peu du vin d'accompagnement du bouilli, et je buvais la potion. Le dosage du vin est subtil, il faut juste le nécessaire de vin, ni trop ni trop peu.
Un délice, un mélange du chaud du bouillon rafraîchi par le froid du vin et avec le mélange du sel et de l'acidité et l'âpreté des tannins du vin.
Lui aussi est un plat campagnard typiquement Grandvillien.
Ces deux plats rustiques mettent bien en évidence, en cuisine, l'intérêt l'opposition des goûts.
20:17 Publié dans Cuisine, Culture, Gastronomie, Le mot du jour, Mots, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (15)
03/11/2015
Cuisses de poulet à l’oignon façon Docteur Sangsue
Crédit Photo : http://www.nature-regions.com
Ingrédients pour quatre personnes :
- 4 Avants cuisses de poulet
- 8 Beaux oignons
- Huile d’olive
- Thym
- Laurier
- Piment d’Espelette
- Sel
- Poivre
Préparation :
Faites dorer à feux vif les cuisses de poulet dans l’huile d’olive le côté peau en premier. Salez et poivrez les deux faces. Réservez.
Faites revenir les oignons jusqu’à ce qu’ils aient un belle couleur dorée.
Rajoutez à l’appareil les cuisses de poulet, le thym, le laurier et le piment dosé avec le bout d’une cuillère à café, deux doses en occurrence.
Déglacez avec un quart de litre de vin blanc de table (il en existe dans le commerce).
Faites cuire à la cocotte minute pendant vingt minutes.
Dégustation :
Ce plat se suffit à lui-même, le légume "vert" étant l’oignon.
Pour ce qui est du vin, un vin souple et fruité type un vin blanc de graves ou un muscadet sur lie.
17:41 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
28/10/2015
Salade de cabillaud façon Docteur Sangsue
Ingrédients pour quatre personnes :
- 1 Kg de cabillaud surgelé
- 8 belles pommes de terre
- Huile d’olive
- vinaigre de vin
- Vinaigre balsamique
- Persil (ou persil surgelé)
- ail (ou ail surgelé)
- Sel fin
- Poivre du moulin
Préparation :
La veille, faites décongelez le cabillaud au réfrigérateur.
Faites bouillir les pommes de terres à la cocotte minute (il faut compter 20 minutes). Contrôler la cuison des pommes de terre en les piquant avec la pointe d'un couteau.
Pelez les pommes de terre et coupez les en gros morceaux.
Pochez le cabillaud dans de l'eau bouillante pendant cinq minutes.
Enlevez la peau du cabillaud, puis émiettez le et mettez ceux-ci avec les pommes de terre.
Rajoutez l'ail et le persil.
Préparez une vinaigrette avec vinaigre de vin et vinaigre balsamique (à part égale) et de l'huile d'olive.
Salez poivrez, rajuster le goût.
Accompagnement :
Ce plat se suffit à lui même.
En vin : Un vin blanc sec (entre deux mer) bien frais servi dans un sceau à champagne rempli d'eau et des glaçons.
13:03 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
27/10/2015
La cantine du Docteur Sangsue
Quand je rentre de travailler, Sur le trajet, il y a un arrêt de tram situé juste à côté d'une brasserie.
La première fois que je découvris cet endroit, ce fut un véritable coup de foudre.
Enfin une vraie brasserie.
Sans assiettes carrées ni cuisine moderne bien colorée de plats revisité mais en petite quantités.
Non, il s'agit là d'une cuisine classique excellente, et de fort bon aloi , copieuse et avec laquelle on ne sort pas en ayant encore faim.
Oui, une vraie brasserie, avec le plat du jour à 10 € à midi (malheureusement elle est fermée le soir, car c'est une petite brasserie).
Pour 5 € de plus vous avez droit à un verre de bon Médoc.
Quoi rêver de mieux quand un patient vous a passablement irrité.
C'est ma cantine.
14:48 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Le mot du jour, Mots, Potins, Rève, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
18/10/2015
Le catalan, ce champignon commun qui envahis, maintenant, la table des grands chefs Parisiens
Catalan
C'est, l'automne, la saison des champignons.
L'autre jour, en regardant l'émission culinaire du dimanche matin, celle de Petitrenaut, pour ne pas le citer, une émission que, en tant que gastronome averti, que je regarde, pendant que le poulet, la pintade, le canard, le gigot raccourci de mouton ou l'épaule d'agneau rôtissent gentiment au four.
Soi dit en passant, cette émision culte, a connue un grand "passage" à vide. Je dois reconnaître, qu'avec un relookage,elle n'arrive pas vraiment a remonter, entièrement, la pente.
Petitrenaut et son équipe, dans cette tourmente, ont appris qu'il ne fallait pas se cantonner à Paris avec ses grands chefs étoilés.
Ils oublient, encore, les bonnes tables de province qui font de l'excellente cuisine "rustique".
Dans cette émission, je vis un grand chef préparer une recette de champignons.
Il utilisait, dans sa recette, un champignon que je n'ai encore jamais vu, à la télévision, dans les émissions culinaires.
Ce champignon, c'est, de son nom vernaculaire, le catalan, ou Lactaire Délicieux. Son nom botanique étant Lactarius Dliciosus.
Je me souviens, quand j'étais gamin, j'allais, avec ma mère, tous les samedis, dans la forêt, à la chasse aux champignon. Une balade excitante avec cette fragrance d'humus dans ce cadre magique.
Nous cueillons surtout des bidaous, car point de cèpes là ou nous chassions.
Poussaient, aussi, des catalans et des cèpes de pin.
Tout compte fait, le cèpes étant la Rolls des champignon, j'aimais bien, je l'avoue, en premier, le bidaou, le catalan venant bien après. Un autre champignon que ma mère délissait, allez savoir pourquoi, était le cèpes de pin.
Le bidaou, de nom vernaculaire, par son nom botanique - Tricholoma equestre , est, depuis peu, secoué par une polémique, disant qu'il n'était pas comestible.
Les Médocains ont l'habitude d'en consommer de façon raisonnée, sans aucun problème. Bien évidemment ils ne forcent pas la dose.
Depuis mes pérégrination chasseraises. Une polémique secoue le Bidaou. L'accusant d'être toxique.
Effectivement, à dose assez importante, il peut le devenir.
Dans le milieu familial nous en consommions, tous les dimanches, à la persillade en "sarladaise", en soupe, en sauce voire au barbecue, salé poivré et avec un filet d'huile d'olive, accompagné d'un lapin au four,un pur régal.
Je n'en suis pas mort, sinon je ne vous écrirais pas.
Ce n'est que bien plus tard que me fut donné l'occasion de gôuter au cèpes de pin. Eh bien, il s'en sorti plutôt bien. Je le situe bien avant le catalan.
Si on lit l'article réservé au catalan sur wikipédia, on découvre cette phrase surprenante :
"Comestible apprécié (consommé en grande quantité dans les Landes de Gascogne, notamment dans la préparation des salmis de palombe ), il est classé, depuis 2001, dans la catégorie des champignons toxiques".
Que ne seraient on pas inventer pour se croire un génie.
Le catalan, ce champignon que je n'aime pas, gustativement parlant...
Et qui, en plus, serait toxique !
Ces chefs là, "inventifs" qui le décline, je dis...
Qu'ils sont toqués.
16:22 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2015
Les étourneaux sont de retour
Vol d'étourneaux : Crédit Photo - NUNDA FOTO
Comme chaque année reviens un sujet propre à la saison oùaux événements d'une date précise. C'est pain béni pour un journal, cela lui perment de faire le bouche trou.
C'est ce que l'on appelle, en terme journalistique, un marronnier.
Ce matin, en allant au travail, j'entendis un bruit caractéristique d'une nuée d'oiseaux.
Cela y est, comme à la même époque, les étourneaux sont de retour.
Je vous renvoi à mon article : "Vol d’étourneaux".
Chaque année, cette nuée d'étourneaux qui envahit Grandville, me fait immanquablement songer à un autre de mes articles : "Les corbeaux dans la ville".
Dans les villes, les étourneaux ne sont pas sans inconvénients. Sans compter le bruit, les déjection sont bien plus importantes
L'étourneau des villes n'est pas commestible, alors que celui des champs, ou plutôt, celui des vignes, gorgé de sucre, est ma fois fort bon.
23:24 Publié dans Actualité, Cuisine, Culture, Gastronomie, Le mot du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Nous n'irons plus au bois chasser les champignons, les sangliers ont vraiment tout mangé
Crédit Photo : FNSEA
Crédit Photo : FNSEA
Comme je vous le racontai dans un de mes articles précédant : "La chasse aux champignons".
Cette année, l'automne arrivant, celle-ci se devait d'être prometteuse pour la chasse aux champignons.
Je me rendis donc à l'endroit que j'avais repéré l'an dernier.
Cruelle déception, le sol était tout retourné, les sangliers étaient passés et avaient tout dévasté. Pas l'ombre d'un champignon, naturellement, ils les avaient trouvés à leur goût.
Il restait bien trois catalans et deux cèpes de pins, mais de bidaous, point.
Le pire, le lieux de chasse se trouvait non loin des habitations.
Cela illustre bien mon article "La palombe et le sanglier".
Événement paradoxal, un sanglier égaré fut tué, il n'a pas si longtemps de cela, en plein centre ville de... Grandville.
Les rues de Grandville ne sont plus sûres.
22:30 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
09/10/2015
Thon à l'escabèche façon Docteur Sangsue
Le thon est un poissons océaniques de la famille des scombridés. Il ne faut pas le confondre avec le thon , qui désigne, en argot, une personne au visage ingrat.
Je vous propose aujourd'hui, ma recette du thon à l'escabèche.
Ingrédients pour quatre personnes :
- Quatre tranches épaisses de thon rouge*, l'épaisseur a son importance dans l'onctuosité du poisson.
- 1 boite de 425 ml de pulpe de tomate
- 2 gros oignons
- 1/4 de litre de vin blanc de cuisine
- 2 cuillère à café de vinaigre de vin
- 2 cuillères à café de vinaigre balsamique
- 1 cuillère à soupe de vinaigre
- Huile d'olive
- 2 feuilles de laurier
- 2 branches de thym
- Sel
- Poivre du moulin
- une belle queue de petite cuillère de piment d'Espelette
Préparation :
Coupez les oignons en lamelles. pour ne pas pleurer, un tuyau du Docteur Sangsue, mettez des lunettes.
Dans une cocotte minute, faites revenir les oignon à feu vif. Déglacez avec le vin blanc. Versez la le cuillère de vinaigre (pour avoir l'équivalent d'une cuillère à soupe de bon vinaigre mélangez deux cuillères à café de vinaigre de vin et deux cuillères de vinaigre balsamique), le thym le laurier, mélangez, réservez.
Faites revenir les tranches de saumon, à feu très vif les faces de façon à ce que celles-ci soient colorées, salez et poivrez les deux. Attention, il ne faut surtout pas faire une cuisson entière, il faut faire une cuisson partielle. D'où l'intérêt, aussi, comme nous l'avons dit plus haut, d'avoir des tranches épaisses. Tout cela donnera une onctuosité au thon une fois la cuisson terminée.
Déposez le thon sur les oignons, versez la pulpe de tomate, salez poivrez, saupoudrez avec le piment d'Espelette.
Fermez la cocotte minute, quand le bitoniau tourne, réduisez le feux de façon a à ce que celui-ci tourne lentement et laissez cuire vingt minutes.
Dégustation :
A déguster avec un vin basque, un Irouléguy blanc, pas trop froid, aux alentours de 8°C. Pourquoi un Irouléguy ? Tout simplement parce que, dans la région de Grandville, le thon était péché au pays basque.
Et du riz thaï. pour cela laissez cuire le riz environ dix minutes, rajoutez, en goûtant,
le temps de cuisson. Il faut que le riz soit bien cuit pour qu'il soit bien collant.
Autrement, à l'italienne, avec un risotto.
Bonne dégustation.
*On peut utiliser, aussi du thon surgelé (moins cher) il faut le décongeler au réfrigérateur puis bien pomper l'eau (il faut presser délicatement les tranches pour en extraire le maximum de jus.
00:26 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Mots, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
04/10/2015
Les secrets Pour qu'un poisson soit succulent
Dans un de mes article précédent, je donne la recette de la "Daurade au four sur son lit d'oignons façon Docteur Sangsue".
Je vais vous donner, aujourd'hui, la méthode de pour faire déguster, à ses invités, un poisson succulent.
D'abord, avant tout, le choix du poisson. Il est évident qu'il faut acheter un poisson extrêmement frais (œil bombés et bien transparents).
Pourquoi, souvent, les poissons ne sont pas appréciés ?
Cela est lié, d'abord, à la cuisson. Celle-ci-ci de doit pas être trop longue. Cela évitera de servir une chair trop sèche.
Autrefois, la cuisine était plus ou moins empirique.
Puis Hervé This https://fr.wikipedia.org/wiki/Herv%C3%A9_This - - créateur de la physico-chimie de la cuisine, plus connu comme étant à l'origine de la cuisine moléculaire donne un abord carrément scientifique de la cuisine.
Celui-ci a démontré que si l'on protège une chair à cuire en l'enduisant d'un corps gras, celle-ci garde plus facilement son eau en l'empêchant de s'évaporer, et, de se fait, donne une chair plus onctueuse.
Il existe quatre façon de cuire le poisson :
- au four.
- au barbecue ou à la plancha.
- En papillote.
- Au micro onde.
Seule la première nécessite une protection du poisson en le badigeonnant par un corps gras.
Pour ce qui est de l'utilisation des condiments, seul le sel doit être utilisé en le servant. Un très bon poisson devant être dégusté nature. Tout autre condiment parasitant la dégustation.
Pour la même raison, en accompagnement, il vaut mieux le servir avec un un aliment le le plus neutre possible.
Pour ce qui est du vin, un vin blanc. qui ne doit pas être top acide comparé aux vins très secs utilisés pour la dégustation des fruits de mer.
On dégustera ce poisson avec des vins plus délicats, plus arrondis, comme, par exemple, un Graves blanc .
Voilà, à mon avis, la meilleure façon de faire déguster un poisson de façon parfaite.
10:53 Publié dans Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Loisirs, Mots, Science, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
03/10/2015
Daurade au four sur son lit d'oignons façon Docteur Sangsue
Choisissez deux belles daurades.
Pour connaitre la fraîcheur d'un poisson, regardez bien les yeux. Ceux-ci doivent être bien bombés et bien clairs.
L'avantage de la daurade, c'est qu'elle n'a que de grosses arêtes, ce qui fait qu'elles sont très facile à enlever.
Pour quatre personnes :
- 2 Daurade
- 1/4 de litre de vin branc de cuisine
- Quelques pulvérisations d'huile d'olive
- 4 Oignons
- 2 Branches de thym
- 2 Feuille de laurier
- Sel fin
- Poivre fin
Préparation :
Faites écailler vider couper la tête, la queue et les nageoires par votre poissonnier.
Complétez minutieusement l'écaillage des daurades, le poissonier en laisse toujours.
Rincez l'intérieur des daurades.
Coupez les oignos en lamelles. Etalez-les dans un grand plat rectangulaire en pyrex.
Versez le vin blanc, salez, poivrez. Ne rajoutez pas de reondelles de citron. Le vin blanc est sifisament acide. De plus, en cuisine, moins on rajoute d'ingrédient, meilleure est la dégustation.
Essuyez une face des daurade avec du sopalin.
Disposez les daurades tête bècheles la face sèche le dos en l'air
Dans le plat en pyrex, dispozez les branches de thym et de laurier de chaque côté des poissons.
Pulvérisez abondament la peau des daurades avec l'huile d'olive, ou bien avec un pinceau trempé dans de l'huile d'olive. Salez poivrez.
Enfournez et laissez cuire vingt cinq minutes, four à 200 °C.
Dégustation :
Avec une purée de pomme de terre à l'huile d'olive à ma façon.
Un Entre Deux Mer. Ou bien le Château Lesparre blanc, un Graves de Vayres, vin boisé à 5 €.
Ne mettez pas un filet de citron, ne poivrez pas. un très bon poisson se déguste, uniquement, avec du sel.
13:08 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
26/09/2015
Purée de pommes de terre à l'huile d'olive et au jus de citron façon Docteur Sangsue
Ingrédients pour quatre personnes :
- Huit belles pommes de terre
- Huile d'olive première pression à froid
- Jus de citons tout préparé
- Une gousse d'ail
- Sel fin
- Poivre concassé du moulin
Préparation :
Épluchez les pommes de terre.
Faites les cuire pendant vingt minutes. à la cocotte minute.
Encrassez les pommes de terre.
Versez l'huile d'olive, le jus de citron, l'ail écrasé. Salez et poivrez.Rajustez le sel et le poivre.
Mélangez bien l'appareil. Vous allez obtenir la purée à ma façon.
Accompagnement :
Bien évidemment, du poisson. Mais cela va très bien, aussi, avec un rôti de boeuf ou de porc, une épaule d'agneau ou un gigot de mouton.
Vin :
Un côtes-du-rhône.
*Si vous rajoutez du formage (cantal), vous obtiendrez un aligot à ma façon.
23:03 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Mots, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
Le communard, le cocktail du jour du Docteur Sangsue
Je vous propose, aujourd'hui, un cocktail méconnu , le communard.
Le kir, lui, est un cocktail bien connu.
Il se fait en mettant, dans un verre, du vin blanc dans lequel on rajoute un fond de crème de cassis. C'est pour cela qu on l'appelle, aussi, vin blanc cassis.
On peut utiliser une autre crème (crème de mûre) ou bien du sirop, par exemple du sirop de pamplemousse. Dans ce dernier cas ce cocktail est surnommé : vin blanc pamplemousse.
C’est le chanoine Kir qui inventa ce cocktail.
En tant que député-maire de Dijon, il eut cette idée pour utiliser la grosse quantité de vin blanc moyen qui était vinifié dans sa région.
Il existe, dans la région de Grandville, une autre déclinaison du Kir.
Toujours pour la même raison, mais cette fois, pour écouler du vin rouge de qualité moyenne.
Le communard était né.
Il est à base de vin rouge et de crème de mûre.
Personnellement, tout chauvinisme mis à part, je préfère le communard.
Essayez le et dites moi ce que vous en pensez.
16:28 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Economie, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
24/09/2015
Pomme de terre en robe des champs sauce à la ciboulette façon Docteur Sangsue
Pour quatre personnes :
Ingrédients :
- Quatre pommes de terre grosses et de même calibre
- Crème fraîche épaisse non allégée (un petit pot)
- Ciboulette
- Sel fin
- Poivre du moulin
Préparation de la sauce ciboulette :
Dans un bol, versez la crème fraîche avec une petite cuillère. Salez poivrez avec le poivre du moulin (poivre concassé).
Ciselez, avec un ciseau, les brins de ciboulette en tenant fermement dans la main la botte de ciboulette (un peu comme un coiffeur fait quand il coupe les cheveux).
Mélangez-le tout lentement. Pour éviter de transformer la préparation en chantilly.
La sauce doit contenir suffisamment de ciboulette. Cela se voit d’une part à l’oeil mais aussi au goût.
Rajuster la sauce si nécessaire.
Préparation des pommes de terre en robe des champs :
Enrobez les pommes de terre avec du papier aluminium.
Enfournez four 200°C.
Laissez cuire minimum une demie heure (pour vérifier la cuisson, piquez les pommes de terre avec un couteau pointu).
Coupez les pommes de terre en deux, nappez avec la sauce ciboulette.
A tomber par terre.
Dégustation :
Royal avec une entrecôte à la Bordelaise et un bon Médoc chambré. Par exemple "château La Tour Prignac" à la date de parution de cet article c'est le millésime 2012 (autrement sélectionnez ce vin trois ans avant l'année en cours) ; un rapport qualité prix exceptionnel, aux alentour de 7 € en grande surface ! A ce prix là, ne prenez pas le La Tour Prignac la grande réserve.
P. S. Le terme chambré vient du fait que le vin se déguste à température de la chambre soit 18° C.
09:46 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Le mot du jour, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
20/09/2015
Eclade revisitée fast cooking façon Docteur Sangsue
L'éclade - - est un plat typique de la Charente-Maritime.
On dispose, en spirale, les moules sur une planche en bois le coté qui s’ouvre vers le bas. Puis on fait brûler, sur cette préparation, une bonne couche d'aiguilles de pin.
On déguste les moules ainsi ouvertes avec des pommes de terre bouillies.
Je vous propose, aujourd'hui, une recette qui essaye de s'approcher le plus possible de cette recette, mais réalisable dans votre cuisine.
Ingrédients pour quatre personnes en plat unique :
- 3 Kg de moules
- 8 Pommes de terre
- Et c'est tout !
Préparation :
Enlevez le byssus et lavez les moules. Vous pouvez acheter aussi, des moules toutes lavée, sous plastique, mais je vous conseille la première solution.
Dans un fait tout chauffé, versez les moules et faites les ouvrir avec une spatule en bois.
Versez les moules cuites, en les filtrant, dans un un grand saladier.
Servez les moules natures dans une grande assiette creuse. Il faut un récipient pour jeter les coquilles.
Dégustation :
Avec les doigts.
En accompagnement :
- Pommes de terre bouillies ou en robe des champs.
- Comme vin : Un vin blanc très sec : Un Muscadet-sèvre-et-maine (vin légèrement perlant).
Prévoir des rince doigts. Le raffinement consiste en un petit bol rempli d'eau dans lequel on aura disposé une tranche de citron. En fin de repas on pressera le citron en se rinçant les doigt avec l'eau. Cette préparation n'est pas faite pour être bue, contrairement à ce que l'ont fait certaines personnes totalement étrangères à la dégustation des fruits de mer.
P.S. : La meilleure façon de se rapprocher le plus de l’éclade, ce sont les moules sur la plancha.
13:57 Publié dans Cuisine, Culture, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2015
Rôti de porc au four entouré de ses pommes de terre en cube et de de son oignon en tranche façon Docteur Sangsue
Cette recette à une histoire qui permet, comme la madeleine de Proust, d'avoir un souvenir impérissable.
La première fois que j'ai dégusté ce plat, c'était dans un restaurant qui servait de cantine à mon frère qui préparait sa thèse de physique théorique, c'était il y a de cela... Quelques années. J'avais alors dix huit ans.
Bref, j'ai encore le souvenir du rôti de porc, pomme de terre et oignon passés au four, qui donne, avec les pommes de terre, le sucré avec l'association, acide, d'une salade verte.
Association fabuleuse qui, encore aujourd'hui, me fait frémir des papilles.
Ingrédients pour quatre personnes :
- 1 rôti de porc de 1 Kg
- pommes de terre
- 1 gros oignons
- 3 gousses d'ail
- Sel fin
- Poivre fin
- Piment d'Espelette
Préparation :
Faites six entailles profondes que vous élargirez avec le doigt.
Mettez y un mélange poivre et sel à l'aide du bout d'une petite cuillère.
Épluchez les gousses d'ail, coupez les en deux, puis enfoncez les profondément dans les fentes du rôti.
Saupoudrez de poivre et de sel toutes les faces du rôti de porc.
Dans un grand plat rectangulaire en pyrex, disposez le rôti de porc saupoudré de sel de poivre et de piment d'Espelette.
Versez de l'eau dans le plat saupoudrez de piment d'Espelette.
Autour du rôti, disposez les pommes de terre épluchées et coupez en cubes de grosses taille.
Salez poivrez saupoudrez d'un peu de piment d’Espelette.
Puis étalez l'oignon coupé en lamelles.
Saupoudrez le tout d'un peu de set et de poivre.
Faites cuire 45 à 50 minutes*, en fonction du poids, four 200°C.
Une fois la cuisson terminée, coupez le rôti en tranches, mettez le jus sur les pommes de terre et remuez bien.
Accompagnement :
Une belle salade verte avec une vinaigrette maison faite avec moutarde de Dijon, sel, poivre, moit moit vinaigre de vin vinaigre balsamique et de deux fois le volume d'huile d'olive (pour les gens pressés, une vinaigrette toute faîte avec de l'huile d'olive et du vinaigre balsamique). Perso je rajoute un peu de Maggi qui relève le goût.
Comme vin, un Fronton (vin puissant accompagnant très bien cette cuisine rustique.
Voire un Médoc puissant.
*Comptez 47 minutes pour 800g.
23:13 Publié dans Anecdote, Cuisine, Gastronomie, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0)