Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/09/2016

Vers la disparition des foires aux vins ?

 

Dernièrement, je suis rentré dans une grande surface.

C’était écris, en gros, à l’entée, « Foire aux Vins ».

Je me dirigeais, impatient, vers l’idoine rayon.

Et là, cruelle déception. Le linéaire était réduit à sa plus simple expression. Une longueur impressionnante par sa brièveté.

Déjà, l’an dernier, le rayon avait fondu. J’avais d’ailleurs noté cela année après année.

Décidément, les foires aux vins ne font plus recettes.

Pour moi, c’est une véritable catastrophe car on y trouve des vins exceptionnels à des prix battant toute concurrence. Bien sur, il reste les vins primeurs, mais cela est beaucoup plus difficile de se les procurer.

Pourquoi un tel phénomène ?

Si vous avez une réponse, je suis preneur.

18/08/2016

Le pain de campagne

 

Pendant mes vacances, lors de mes pérégrinations, je voulus acheter du pain dans une vraie boulangerie. Je demandez don du pain de campagne, le seul qui, plié dans un torchon, se garde pendant tois ou quatre jours.

Eh bien non. Ils n'en font pas !

Je vois une boule dont l'aspect pourrait y ressembler. Le rustique que me dit la boulangère.

Rentré, pour le petit déjeuné, le pain est, pardonnez moi du peu, même frais, est dégueulasse. Du pain blanc horrible : sec et que l'on pourrait qualifier farineux.

Le lendemain, non loin de là, je me retournais vers une boulangerie industrielle et demandais du pain de campagne. Point.

Je demandais donc un pain s'y rapprochant le plus ; un pain à la mie foncée.

La boulangère me tendis un pain à l'aspect rustique.

Rentré au domicile, en le coupant, effectivement, la mie était foncée. Et il se garda... trois jours.

Boulangerie industrielle 1, boulangerie traditionnelle 0.

17/08/2016

Avant cuisses de Poulet avec ses pommes de terre accompagnées de sa salade verte façon Docteur Sangsue

 

Ingrédients pour 4 personnes :
- 4 avant cuisses de poulet
- 8 pommes de terre
- 1 oignon

- Sel

- Poivre
- 4 verres d'eau

Préparation :
Coupez l'oignon en dés.

Coupez les pommes de terre en gros cubes.

Faites dorer, avec un peu d'huile, dans une cocote minute, les avant cuisses, en les salant et poivrant sur chaque face.  Réservez.

Faites revenir l'oignon.

Quand il est doré, rajoutez les pommes de terre et faites les revenir.

Rajoutez l'eau.

Cuisson :

Faites cuire pendant 20 minutes.

Dégustation :

Avec une salade verte et un vin blanc sec, un rosé ou une bière blanche. Vu l'acidité de la salade, un vin rouge n'est pas trop recommandé.

11/08/2016

Cuisson des crevettes blanches de l'estuaire et des crevettes grises

 

 

Pour rester dans les plats d'été, je vous propose, aujourd'hui, un plat de vacances, une recette de fruits de mer.

Cet article complète celui du 27/07/2015 "Cuisson des fruits de mer en court bouillon façon Docteur Sangsue".

Malheureusement, les crevettes blanches sont très difficiles à trouver ; elles ne se trouvent que sur place, auprès des pêcheurs de l'estuaire.

 

Ingrédients :
- Crevettes blanches
- 3 litre d'eau
- 125 g de sel fin
- 2 feuilles de laurier

- Anis étoilé

Cuisson :
Faire une infusion avec le sel et le laurier. Quand l'infusion bout, jetez y les crevettes.
Quand cela bout à nouveau, enlevez les et étalés les.

Dégustation :
Elles se servent à l'apéritif avec un petit pastis ou un petit blanc sec servis bien frais.

Variante : on peut aussi y rajouter deux grains d'anis étoilé ou bien une pointe de pastis.


Référence : La crevette blanche Palaemon longirostris.

 

Une autre recette :

Cuisson des crevettes grises

Dans le même ordre d'idée, je vous propose la recette des crevettes grises.

Au lieu de retirer les crevettes dès que cela bout à nouveau, il faut laisser les crevette grises trois minutes avant de les retirer.


Bon appétit.

01/08/2016

Le restaurant prometteur

 


Pendant mes dernières vacances, comme je vous avais parlé dans mon article : « Vacances de juillet 2016 » d’un restaurant prometteur.

J’ai donc testé ce restaurant prometteur.

C’était un nouveau restaurant qui avait ouvert il y a six mois.

Cruelle déception.

Dans les critiques alléchantes de ce restaurant il était précisé de réserver. Or nous y arrivâmes sans réserver, et on nous accepta.

Le cadre était magnifique, une mignonne terrasse  et superbement ombragée, certes minuscule, c’est là que l’on nous installa. Peu de tables étaient occupées.

Par contre, il y avait une grande salle totalement vide.

A mon avis, la réservation était purement à des fins publicitaires.

Le plus surprenant c’était qu’il y avait une carte plus que restreinte car réduite à sa plus simple expression. D’un autre côté, c’est plutôt bon signe, on est sûr que les produits sont frais et la cuisine faite maison, comme il était indiqué sur la pancarte à l’entrée du restaurant.

En apéritif, je pris une bière locale excellente. Cela augurait bien.

En entrée je pris six huitres du bassin d’Arcachon (Andernos) excellentes, servies très fraîches, laiteuse (j’aime, aussi les huitres comme cela) et il faut savoir que l’on est dans un mois sans R. Au moins ce ne sont pas des huitres triploïdes, huitres génétiquement modifiées, qui ne sont pas laiteuses quelque soit la saison.

Mais c’est ensuite que tout se gâta.

En plat principal : anneaux de seiches persillade. Une catastrophe. D’abord, pas d’odeur de persillade. Surprenant. Ensuite ce que l’on peut qualifier de persillade était presque caramélisé (cela ôte tout goût d’ail) et en plus je cherchais le persil. Cette « persillade » avait, dans sa composition, des échalotes (nouvelle cuisine avec persillade revisitée ?).

En accompagnement, sur la carte devaient être servies des pommes de terre au four.

La patronne précisa, cependant, qu’elle nous servirait une salade de pomme de terre, donc des pommes de terre bouillies en vinaigrette.

L’accompagnement était horrible. A la place de la vinaigrette, les pommes de terre étaient recouvertes d’une sauce infecte.

Je ne pris pas de dessert.

Cependant, ma femme pris une coupe de glaces. Celle-ci était purement succulente.

Cruelle déception.

Pour moi, ce qui est dans l’assiette est beaucoup plus important que le cadre.

Ce restaurant a, à mon avis, du soucis à se faire.

En tout cas, je n'y retournerais pas.

06/07/2016

Aziz

Je vous parlai de ma déconvenue dans mon article précédant : "un restaurant poussiéreux". Dans cette même station balnéaire où je passai mes vacances estudiantines, il m'était arrivé d'y retourner, un été, peu après ma déconvenue avec le restaurant poussiéreux. Sur le marché du mercredi je dénichai le stand d'un marchand de couscous : "Aziz". Son couscous était succulent, à tomber raide ! Cette année, sur ce même marché, je retrouvai Aziz au même endroit. Avec son couscous aussi fabuleux. Il faut dire qu'il n'y avait que trois ans entre mes deux escapades dans mon lieux de vacances. C'est rassurant de trouver une bonne table, constante, sur un marché.

05/07/2016

Un restaurant poussiéreux

Quand j'étais jeune, pendant mes vacances d'été, j'allais souvent dans un restaurant. C'est là, pour le folklore, que j'ai dégusté ma première bière et ceci à la botte. Dans ce restaurant, nous étions une bande. Nous dégustions des fondues bourguignonnes arrosées d'un rosé de fort bon aloi, parfois avec excès, nous étions, alors, étudiants. A l'époque, la salle était bondée. Un brouhaha signait la vie du restaurant. Il me fut donné l'opportunité, bien plus tard, cette année, de passer, pendant mes vacance ci, devant ce restaurant. Extérieurement, le restaurant n'avait pas changé. Même le nom était resté le même. L'idée me prit d'y retourner. Pour y déguster ma fondue d'antan. et la faire découvrir à ma moitié Intérieurement la décoration, elle aussi, était comme dans le bon vieux temps. Mais cette idée loufoque se transforma, rapidement, en une véritable catastrophe. En effet, en pénétrant dans le restaurant, un sentiment bizarre m’envahis. Il me donna l'effet d'un restaurant poussiéreux. Le restaurant était presque vide. Deux couples de clients se battaient en duel. Point de brouhaha. Un silence sépulcral régnait dans les lieux. Le restaurant était mort. Le serveur, grand, maigre, au visage cadavérique et peu gracieux, nous présenta la carte. Point de fondue au menu. En apéritif, je pris le vin en direct selon mon habitude. Comme j'avais choisi un pavé de saumon avec des tagliatelles au pesto et ma moitié, un autre plat de poisson, je sélectionnai un bon Pessac Léognan que je connaissait bien. Pour débuter le repas, il nous amena des amuse gueules un peu nouvelles cuisine car servis dans des verrines. Pour ce qui est de la nouvelle cuisine, la suite me donna raison. Le plat me fut servi dans une assiette immense, rectangulaire, en porcelaine blanche ; le plat bien coloré à la décoration soignée, mais avec juste ce qu'il faut pour contenter la faim. Le dessert fut servi dans des verrines, comme il fallait s'y attendre. Définitivement, le charme était brisé. Il ne faut jamais revenir sur son passé.

12/06/2016

Les archives du Blog du Docteur Sangsue

 


Si le cœur vous en dit de lire mes vieux articles : mes archives, c'est

 

ICI.

 

Mon premier article (simplissime) date, déjà, du 7 août 2007.

Neuf ans déjà !

Comme le temps passe !

Depuis ce premier article, mon Blog est resté fidèle à lui même Médecine, peut-être moins, Gastronomie, Œnologie, autant. S'y est rajouté des phénomènes de société des anecdotes et des observations de la vie de tout les jours.

Un Blog évolue avec le temps, Bien évidemment le mien ne fait pas exception à la règle.

03/06/2016

Mignon de porc à la bière et aux brocolis

Ingrédients pour quatre personnes :

- 1 mignon de porc de 800 g
- 1 petit bol d'oignons surgelés
- 1 brocoli
- Une demie canette de bière
- Huile de Tournesol
- Sel
- Poivre

Préparation :

Dans une cocote minute, faites dorer à feu vif le mignon de porc dans de l'huile de tournesol. Réservez.

Puis faites revenir l'oignon en déglaçant le fond de la cocotte.

Déglacez l'oignon avec la moitié d'une canette de bière.

Remettez le mignon de porc.

A l'étage au dessus de la cocotte minute, disposez le brocoli coupé pour le faire cuire à la vapeur.

Refermez la cocotte minute et faites cuire dix huit minutes à partir du moment ou tourne le "bidochon".

Dégustation:

A servir avec une bière ambrée.

02/06/2016

Château Bel Air Haut-Médoc Cru Bourgeois

 


Le domaine Château Bel Air est rattaché au groupe « Domaines Henri Martin ».

En lisière de Saint-Julien Beychevelle, en bordure de la Gironde, c'est à Cussac que se situe le Château Bel Air. Ce cru bourgeois Haut-Médoc a été acquis par la famille Martin en 1980.

Les vendanges sont manuelles et la vinification est conduite par la même équipe que celle des châteaux Gloria et Saint-Pierre (deux crus réputés de Saint Julien).

La superficie est de 34 hectares. Le Vignoble a une moyenne d’âge de 30 ans. L’Encépagement est fait de 75% Cabernet Sauvignon, 23% Merlot, 2% Cabernet Franc. Les vendanges sont manuelles. Les cuves sont en inox avec thermo-régulation. La vinification est traditionnelle avec macération finale longue. L’élevage est fait en fûts de chêne pendant 12 mois. Les barriques sont renouvelées à 25% tous les ans.

Le château Bel Air possède une robe très élégante, d'une couleur pourpre intense. C‘est un vin qui a du corps avec des tannins bien extraits. Il est assez long en bouche.

Un excellent vin pour 12 €.

Idéal sur une entrecôte bordelaise.

 

Site Internet : Chateau Bel Air

25/04/2016

Château Coufran : Le vin du dimanche sélectionné par le Docteur Sangsue

 

 
Le Château Coufran est un grand classique du Haut-Médoc.

Pour la petite histoire, c’est le premier vrai bon vin que j’ai dégusté avant de passer, mon palais , étant, alors, affiné, à un vin de graves, le Château Carbonnieux (en rouge, puis, plus tard, en blanc).

Le Château Coufran est implanté à Saint Seurin de Cadourne, c'est un Haut-Médoc.

Pour la petite histoire, Saint Seurin de Cadourne sépare le Médoc du Haut Médoc.

Paradoxalement, le haut Médoc de situe, géographiquement, en dessous du Médoc.

Le Château Coufran est un vin atypique pour le Médoc car il a un encépagement particulier.

Le Château Coufran est surnommé le Pomerol du Médoc car son assemblage est fait principalement de Merlot (son encépagement est original car fait de 85% de merlot).

Rappelons que les Pomerols sont des vins de cépages. Ils sont vinifiés avec 100 % de Merlot).

Le Château Coufran est un vin bien extrait avec une belle robe sombre. A l’odorat et au goût, il montre une qualité digne de sa robe.

Comme tout les Médoc, c’est un vin tannique, c’est un vin masculin.

Voilà, à mon avis, les principales caractéristiques de ce vin que je vous conseille à la dégustation.

Je vous le recommande, tout particulièrement, en apéritif. C’est là qu’on peut l’apprécier le plus car sa dégustation n’est pas perturbée par d’autres sollicitations gustatives.

A consommer avec modération.

 

Site Web : Château Coufran.

 

Pour ceux qui sont intéressés, je vous renvoi à mon article : La Petite sélection du Docteur Sangsue pour des vins à prix moyen (entre 10 et 15 €).

 Attention, le cours d'un ou des vins a pu changer depuis mon article de 2010.

14/04/2016

Le Pipotron œnologique

 

 
Le Pipotron est un instrument redoutablement efficace pour se moquer des phrases alambiquées et pompeuses imitant, à merveille, certaines critiques œnologiques. On s’y croirait.

Un exemple pour les vins blanc :

- Très réussi avec son nez subtil et délicat, tout en arômes. L'attaque est souple et la bouche paraît grasse, au grain très fin. Du potentiel.


Et une autre pour les vins rouges :

- Une robe profonde, un nez droit et intense, avec des touches délicatement fumées. La bouche apparaît dense, ses tanins sont fins et élégants. Un vin joliment vinifié.


Site Web : Le Pipotron de la Dégustation.

08/04/2016

La méthode orléanaise

Au vinaigre de François Boucher

 

Je pense, honnêtement, que cet article n’aurait pas été renié par Jean-Pierre Coffe récemment disparu. Voir mon article : "Hommage à Jean-Pierre Coffe" et aurait pu être un sujet dans une de ses émission : "Comment c'est fait ?".

La méthode orléanaise n'est pas une méthode pour apprendre à lire, comme la méthode Boscher*.

Non, c'est une technique qui a été découverte, de façon fortuite, lors du transport en bateaux, sur la Loire, des vins de Loire.

Bien que cette observation fut connue connu bien avant cela.

En effet, une partie du vin le vin transporté sur la Loire qui, sous l'effet d'une bactérie appelée Acinetobacter, se transformait en vinaigre.

l'Acinetobacter est transmis, de fût en fût, par une mouche, la Drosophile (Drosophila melanogaster), encore appelée mouche du vinaigre.

Le vinaigre de vin élaboré par la méthode orléanaise "est obtenu par transformation, d'un vin malade, en vinaigre naturel. La fermentation acétique se développant en fût de chêne non ouillé dans un chai aéré. A l'issue de trois semaines d'acescence, la moitié du fût originel est reversée dans autre plus petit, le fût originel étant complété et ainsi de suite durant un élevage minimum d'un an concentrant le vinaigre et développant ses caractéristiques organoleptiques". Source Wikipedia : Vinaigre d'Orléans.

La méthode orléanaise est la méthode la plus réputée pour faire un vinaigre de vin, par opposition au vinaigre d'alcool (Vinaigre blanc de ménage), de qualité exceptionnelle.

Un article à lire : Les 3 méthodes de fabrication du vinaigre.


* Méthode Boscher.

07/04/2016

Le site du jour : "La Passion du vin L'incontournable forum du vin"

 

 Un site incontournable pour les vrais amateurs de vin : "La Passion du vin L'incontournable forum du vin".

Je vous recommande, plus particulièrement leur forum où l'on trouve une foultitude de commentaires de dégustation de vins ; des vins très abordables aux vins les plus prestigieux.

31/03/2016

Château Carbonnieux, pessac-léognan, grand cru classé de graves

   Château Carbonnieux blanc

 

Pour rester dans le domaine œnologique et suite à mon précédant article : Le vin de la semaine : Château «Larose trintaudon», je vous propose, cette fois, un vin prestigieux, le château Carbonnieux.

Le château Carbonnieux est situé près de Léognan, en plein cœur de l'appellation Pessac-Léognan dans le vignoble des Graves.

C'est un cru de grande renommée parmi les crus classés des Graves.

Ce sont les moines bénédictins qui lui ont assuré une notoriété solide en vinifiant déjà un rouge typé puis un blanc sec, clair comme de l'eau de roche, la fameuse "eau minérale de Carbonnieux" très appréciée du Sultan de Constantinople.

Cette appellation "eau minérale de Carbonnieux"était un très bon argument de vente, il était fort pratique et permettait, aux personness qui ne pouvaient consommer de l'alcool, d'avoir un très bon prétexte de pouvoir consommer le château carbonnieux.

 Le Carbonnieux blanc est plus prestigieux que le Carbonnieux rouge.

Le Carbonnieux blanc est un vin cher, entre 25 et 30 €, mais quand on aime, on ne compte pas !

Il faut reconnaître, cependant, que pour un grand cru classé, ce n'est pas excessif. Les grand crus classés peuvent atteindre les 100€. Le plus cher étant château Pétrus, un pomerol, qui, du fait de la petite superficie de son vignoble, atteint, allégrement, les... 1500€ !

Le vin de la semaine : Château «Larose trintaudon»

Cette semaine, pour rendre homage à Jean-pierre Coffe, récemment disparu, confer mon article précédant : « Hommage à Jean-Pierre Coffe », je vous propose un vin, comme il l’aurait aimé.

C’est un excellent vin avec un remarquable rapport qualité prix.

Il s’agit d’un Haut-Médoc, c'est un  Cru Bourgeois : le château « Larose Trindaudon ».

Ce vin est Issu, depuis 1999, des principes de la viticulture responsable et durable. C’est le premier vignoble européen à obtenir ce niveau de reconnaissance.

Le château Larose trintaudon est implanté, sur des graves de l’ère tertiaire et quaternaire, entre les communes de Saint-Julien-de-Beychevelle et de Pauillac, de Moulis et de Margaux.

C’est un vin bien extrait avec une robe rouge intense et avec des saveurs de fruits rouges. Il est assez long en bouche.

Il possède un excellent rapport qualité prix avec un prix moyen aux alentours de 12 €.


Caractéristiques techniques :

 - Origine :
   Bordeaux (Saint-Laurent du Médoc/France).

 - Température de service :
   18°C

 - Garde :
   5 à 12 ans.

 - Terroir :
   - 190 hectares de vignes.
   - Sols : Graves fines, sables de graves et argilo calcaire.
   - Densité de plantation : 100% à 6 600 pieds par hectare.
   - L’âge moyen des vignes est de 28 ans.

 - Encépagement :
   -60% Cabernet Sauvignon qui offre de la structure, des parfums et du fruit.
   -40% de Merlot* qui offre de la rondeur et du gras.

 

Site web : « château La rose trintodon ».

 

*Le Merlot est le premier cépage à mûrir. Il est très sucré, ce qui en fait un raisin très apprécié des merles, d'où son nom.

30/03/2016

Hommage à Jean-Pierre Coffe

  

"Jean-Pierre Coffe était un animateur de radio et de télévision, critique gastronomique, écrivain, cuisinier et comédien français, né le 24 mars 1938 à Lunéville et mort le 29 mars 2016, à l'âge de 78 ans, à Lanneray". Source Wikipédia.

C'était un remarquable défenseur de la cuisine authentique Française. Il défendait les produits frais, locaux et de saison privilégiant les petits producteurs et les commerces de proximité.

Un autre de ses conseils : Cuisiner des plats simples , des plats maison, plutôt que de consommer des plats industriels.

Il préconisait de cuisiner les restes du repas précédant, comme on le faisait dans l’ancien temps, pour ne pas gaspiller la nourriture, c’est l’art d‘utiliser les restes.

J’ai d’ailleurs écrit des articles sur ce sujet, voir mon article de 2015 : « L’art d’accommoder les restes de nourriture, une interprétation écologique du Docteur Sangsue » .

Il se battait, avec véhémence, contre la malbouffe.

Il écrivit plusieurs livres, notamment des livres de cuisines où il se fixait comme but d'atteindre des pris très abordables.

Dans cette même problématique, il s'associa, démarche fort décriée à l'époque, à Leader Price, une enseigne de hard-discount française.

Il était connu pour ses coup de gueules, son leitmotiv : "c'est de la merde", sa verve et ses tenues excentriques.

En 1976, il ouvrit un restaurant "La ciboulette", rue Saint-honoré, puis Le Modeste où se pressait le tout Paris. Mais il fit faillite, escroqué par un homme d’affaires Libanais.

Il raconte, dans cette vidéo, avec sa truculence habituelle, quelques anecdotes croustillantes concernant cette période.

Jean-Pierre Coffe avait réalisé une série de 52 émissions pour enfants appelées "Comment c'est fait ?".

Ces émissions étaient de véritables cours "d'histoire naturelle" comme on le disait, il y a bien longtemps, dans les écoles primaires.

Chaque émission, cerise sur le gâteau, se terminait, toujours, par une recette de cuisine très simple à réaliser et à la portée des enfants.

En hommage à ce personnage hors du commun, je vous invite à voir une vidéo où, avec sa verve habituelle, il pousse un cri d'alarme en ce qui concerne nos enfants.


Deux vidéos de son émission pour les enfants : "Comment c'est fait ?". La première sur le chocolat.


La seconde sur le sel.


 

Site Web officiel de Jean-Pierre Coffe : Jean-pierre Coffe.

28/03/2016

Le marronnier

 

Le marronnier, marronnier commun, marronnier d'Inde ou marronnier blanc (Aesculus hippocastanum L.) est un arbre de la famille des Hippocastanaceae.

Le marronnier est très répandu dans les parcs publics et le long des avenues.

Le fruit du marronnier d'inde, le marron d'inde, n'est pas comestible, contrairement à ce que l'on pourrait croire en évoquant cette délicieuse friandise de Noël qu'est le marron glacé. En fait, les marron glacés sont réalisé avec des châtaignes.

Pour l'anecdote, il existe une vertu méconnue du marron. Une une recette de bonne femme nous dit que le marron soulage les douleurs de l'arthrose.

Eh bien non, aujourd'hui, je ne vous parlerai pas de cet arbre, mais d'un autre marronnier, une autre signification méconnue de ce mot: le marronnier en terme journalistique.

Le marronnier, en terme journalistique, désigne un événement qui revient tout les ans à la même époque.

C'est pain béni pour les journalistes.

Le marronnier journalistique, est un article qui couvre un évènement de peu d'intérêt récurrent, tout les ans, à la même période, et qui permet, à peu de frais, d'écrire un article facile, mais, aussi, de boucher un trou dans un journal.

L'origine du marronnier journalistique vient du fait que "tous les ans, aux premiers jours du printemps, un marronnier rose fleurissait sur la tombe des Gardes suisses tués lors de la journée du 10 août 1792, dans les jardins des Tuileries à Paris ; et tous les ans un article paraissait dans la presse pour s'en faire l'écho". Wikipédia.

Pour illustrer mon propos de ce jour, je vais évoquer, un marronnier de mise : le passage à l'heure d'été.

Pour cela, je vous renvoi à mon article de 2007 : "L'histoire de l'heure d'été/hiver".

18/03/2016

Couscous au poulet fast cooking façon docteur sangsue

 

Le fast cooking, de cette recette, vient du fait de l'utilisation de légumes surgelés "spécial couscous".

Le couscous a été importé en France suite à la fin de la guerre d'Algérie. Il fut ramené par les "pieds noirs" rapatriés d'Algérie ou du Maroc ; tout comme la cuisine vietnamienne fut ramenée en France lors de la guerre d’Indochine.

Ingrédients pour quatre personnes :

- 2 cuisses de poulet coupées en deux
- 1 poche de 500 g de légumes surgelé "spécial couscous"

- 1 boite de 250 g de tomates pelées
- 1 Kg de semoule grain moyen
- 1 cuillère à soupe de ras el hanout
- 1 l d'eau
- Beurre
- Harissa

Préparation :
Dans une cocotte minute faites revenir dans de l'huile d'olive les cuisses de poulet, à feu vif, jusqu’à ce quelles soient dorées.

Rajouter un oignon émincé et deux gousses d'ail et une boite de 250 g de tomates pelées avec le jus (le secret de la recette est le mélange des saveurs de la tomate avec celui du ras el hanout).

Rajouter une cuillère à soupe de ras el hanout.

Versez 1 litre d'eau, les légumes. Fermer la cocotte.

Laisser cuire 30 mn.

Ouvrir la cocotte, sortir tout. Versez 75 cl d'eau mettre la semoule dans le panier vapeur après l'avoir mouillé avec 1 verre d'eau dans un plat pour la faire gonfler.

Faire cuire la semoule 5 mn.

Sortir la semoule, l'étaler dans un plat, mettez deux beaux morceaux de beurre et malaxerez à la main.

Dégustation :
Disposez dans une assiette creuse un morceaux de poulet, de la semoule et les légumes.

Préparer la sauce piquante en diluant la harissa dans le bouillon.

Mouiller la semoule et versez la sauce piquante.

Il ne vous reste plus qu'à vous régaler.

A déguster avec un rosé bien frais : un Guérrouane ou un Boulaouane ou un bon rosé de Provence.

03/03/2016

Salade de harengs fumés : harengs pomme à l'huile façon Docteur Sangsue

 

 
Ingrédients pour 4 personnes :

- 6 grosses pommes de terre : cuisson cocotte minute 35 minutes
- 1 oignon
- Poivre du moulin
- Huile d’olive
- 2 sachets de 250 g de harengs fumés doux

Préparation :
Faire cuire les pommes de terre à la vapeur, dans une cocotte minute, prendant 35 minutes.

Pendant ce temps, dans un grand saladier, versez les harengs coupés en morceaux de 4 cm sur 4 cm, l’oignon coupé en lamelles et l’huile d’olive.Poivrez.

Remuez plusieurs fois le mélange de façon à ce que l’oignon commence à cuire à l’huile d’olive et s’imprègne bien des saveurs du hareng.

Une fois les pommes de terre cuites, coupez celles-ci en gros morceaux et versez les bien chaudes dans le saladier.

Mélangez l’appareil.

Rajoutez, si besoin est, de l’huile d’olive.

Surtout ne salez pas, le hareng s’en charge amplement.

Dégustation :
Ce plat est à déguster chaud avec, soit un vin blanc sec ou une bière blonde. Les deux servis très froid de façon à faire une opposition chaud-froid du meilleur goût.

Lancer de harengs au Carnaval de Dunkerque