19/08/2013
L e barbecue
Crédit Photo : http://www.boite-a-fete.com/feu-de-camp.html
Mon brave barbecue ayant rendu l'âme après "quelques années de bons et loyaux services", il fallut bien procéder, avec regret, à son changement. Il n'avait jamais démérité et nous avais servi sans faille jusqu'à sa fin.
J'appréhendais un peu son remplacement, mon pressentiment, hélas, n'étais pas, infondé.
Dans une jardinerie, grave erreur, je tombais en arrêt devant un barbecue bien sur ses pattes (non bancal) avec la particularité, ô suprême délicatesse, d'être doté d'un réceptacle pour ôter les cendres et de trous modulables pour faire appel d'air.
Le pied quoi !
Marché conclu.
Sitôt dis sitôt fait, enfin... après quatre heures de constructions avec deux schémas sommaires.
Vint enfin le temps d'essayer la machine.
Une belle côte de bœuf.
Horreur, du début à la fin de la cuisson, le feu est trop vif, le gras qui tombe sur les braises, flamme. Je suis obligé, par intermittence, de retirer la côte du barbecue, c'est très barbant, voire ch...
Très mauvaise idée (une idée à la c...) que de percer le fond en fonte du barbecue pour foutre ce foutu réceptacle à centre et cette aération à la mord moi le nœud.
C'est à se demander si ceux qui ont conçus ce machin l'ont essayé avec de la viande grasse type saucisses, merguez, magret de canard !
La réponse : NON ! Quelle époque !
Oui, je le reconnais avec amertume, sur cet achat, je me suis planté !
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14/08/2013
Huile aromatisée pour grillade au barbecue
Ingrédients :
- 6 gousses d’ail
- Quelques gouttes de Tabasco*
- 2 à 3 tours de sel de Guérande au moulin
- 4 à 6 tours de poivre au moulin réglé gros
- Huile d’olive
Préparation :
Presser l’ail avec un presse ail, faute de mieux, on peut les écraser, c’est très efficace avec une fourchette, (c’est « un peu plus » fatiguant tout simplement).
Moulinez 2 tours de gros sel de Guérande
Moulinez 4 tours de poivre
Déposez quelques gouttes de Tabasco*
Versez l’huile d’olive jusqu’à dépasser le niveau de l’ail de 2 cm.
Bien touiller*.
Laisser infuser 1 jour, puis faites-vous plaisir.
Utilisation :
Avec un pinceau, (cette méthode est nettement plus efficace que les pulvérisateurs en vogues actuellement)**, badigeonnez, copieusement, au pinceau, avec l'huile aromatisée, les pièces à griller.
Bon appétit
P.S. : Cette huile aromatique est remarquable avec le poulet, le porc, les poissons.
*http://www.cnrtl.fr/definition/touiller
**Comme quoi, les choses les plus simples sont encore les meilleures.
14:59 Publié dans Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Loisirs, Mots | Lien permanent | Commentaires (2)
03/08/2013
VACANCES
Après une année bien fatigante, il faut bien reconnaître que les conditions d'execice du métier de Médecin Généraliste se dégradent de plus en plus, d'années en années, de mois en mois, de jours en jours en jours, lentement mais sûrement. Après les turpitudes administrati-voinformativo-médicales (enfin uun peu de médecine !), votre serviteur, mérite, ou ne mérite pas selon certains patient ("toujours en vacances ces Médecins !"), votre serviteur mérite bien un peu de repos.
Oui, votre serviteur part en villégiature jusqu'au 18 août.
Je ne posterai pas. Sauf si l'inspiration vient avec les "nombreuses" aventures palpitantes que je vivrai (y compris culinaires), et si dieu le veut, je dispose d'une connexion Internet.
Portez vous bien.
Et à la rentrée des classes.
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30/07/2013
Cocktail : vin rosé et sirop de pamplemousse rose
Ingrédients :
- Vin rosé de qualité moyenne, plutôt du qualité trés moyenne, mais pas mauvais non plus, disons dans les 2 à 4 €.
- Sirop de pamplemousse rose. Je préfère personnellement la marque Tesseire*.
Mettez, bien évidemment le rosé au frais bien avant de servir l'apéro.
Dans un beau verre allongé ou un beau, grand verre à vin comme l'on fait maintenant. Dans un grand récipient, versez le sirop de pamplemousse rose puis le rosé bien frais goutez et rectifiez, si besoin est, avec le sirop de pamplemousse. Attention il faut que se soit légèrement sucré, mais pas trop, sinon cela tue le gout du rosé.
Bonne dégustation.
Avec modération.
06:55 Publié dans Cuisine, Fête, Gastronomie, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (5)
09/07/2013
Pour s'amuser, un brin de culture ne nuit pas
Professeur Louis-Camille Maillard
GROUIKKK !
Une visiteuse médicale me présente le tout nouvel anticoagulant, le XARELTO*, qui n'a pas l'inconvénient de faire une surveillance du contrôle du taux d'anticoagulation par prise de sang (PREVISCAN*), celui-ci fluctuant tout le temps. LE médicament le plus dangereux de tous (celui utilisé dans la mort au rats).
Ce médicament à l'indication dans la phlébite et la FA (un trouble du rythme cardiaque qui peut provoquer des caillots qui peuvent remonter au cerveau). Mais pas dans le remplacements des valves cardiaques métalliques.
Je lui raconte qu'un de mes patients qui avait une FA et un remplacement valvulaire aortique et précisait que son cardiologue lui avait remplacé le PREVISCAN* par la médication qu'elle présente, je vois son œil interloqué, voire inquiet, je lui précise alors que sa valve aortique n'est pas une valve métallique, mais une valve de cochon, je rajoutais d'ailleurs que, toutes les nuit, depuis son opération, il se réveillait en poussant des GROUIKKK retentissants, d'où sa réputation de gros cochon. Regard éffaré de la visiteuse. En effet suite aux travaux, à la fin des années 60, d'Alain Carpentier, un chirurgien cardiaque français, furent découvertes les bioprothèses valvulaires issues du porc.
La visiteuse manquait un peu de culture, elle ne savait pas que cela existait, et, en plus manquait totallement d'humour.
Ce qui est admirable c'est que cette courte histoire confirme bien l'expression "tout est bon dans le cochon", même ses valves !
pauvre mignonne petite bête
GROUIKKK !
La réaction de Maillard :
Un médecin conseil de Dame Sécu vint me porter la bonne parole.
Plus sérieusement, il vint me montrer mes résultats en tant que prescripteur. Il aborda tout naturellement le sujet épineux du Diabète et, bien sûr, sa surveillance par la bonne vieille Hémoglobine Glyquée HbA1C) , pas moins d'un dosage tous les trois mois.
Vous savez que la cuisine est une de mes passion, eh bien, justement, cela m'a permis de m'amuser un peu.
Un chimiste, Louis-Camille Maillard, découvre un peu par hasard, dans les années 10, la réaction (elle se passe à température élevée) réaction qui porte son nom. Il publie cette découverte en 1911 : "L'action des sucres sur les acides aminés".
Pour faire simple :
- Cette réaction est très connue des cuisiniers professionnels et des amateurs confirmés, très schématiquement sous l'action d'une température élevée, il y a une sorte de caramélisation des protéines qui donne ce si bon goût à la viande grillée au four ou au barbecue.
- Je suis d'esprit curieux. Un jour de spleen, je regardais, lors d'un surf sans motivation, une idée culinaire me traversa la tête et je me fixais sur : réaction de Maillard. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir que le marqueur sur trois mois de la Glycémie (taux de sucre dans le sang), la fameuse Hémoglobine Glyquée (HbA1C), devait son existence aux travaux de Maillard. Le dosage tous les trois mois étant dû à la durée de vie des globules rouges dans le sang (3 mois).
Et moi de demander à mon médecin conseil : "Savez-vous qui est à l'origine de la découverte de l'Hémoglobine Glyquée ?" Silence sépulcral, je pense qu'il n'a même pas compris que je me moquais un peu de lui.
Le Médecin Conseil manquait un peut de culture, et en plus ce ne devait pas être un bon vivant, il ne connaissait pas l'existence de ce pauvre Maillard.
Il faut, parfois, sortir de la médecine et rêver comme on savait le faire quand on était enfant.
Je dois avoir encore avoirune part enfantine dans un recoin perdu de moncerveau tordu.
Cela me permet, parfois, de m'amuser dans ce monde de brute.
Gigôt d'agneau
P.S. : Je sais, vous allez me dire, la "vraie" culture c'est la littérature, la musique, la peinture, l'histoire, la Philisophie ;quand à la science...
Disons que je parle, ici, de curiosité. Mes propos me rappellent l'histoire de la création d'SOS Médecins à un Urgentiste qui, tout naturellent ne la connaissait pas. Curiosité, vous dis-je, curiosité.
Surtout de nos jours avec ce Wikipédia si décrié, mais qui rend bien service.
Texte remanié version 1.1
22:52 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Culture, Gastronomie, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (20)
09/06/2013
Sauce Verte façon Docteur Sangsue
Persil Plat (Le Meilleur)
Ma recette se différencie nettement des autres recettes de sauce verte, c'est ce qui fait toute son originalité. En fait, on pourrait dire que ce n'est pas une sauce verte, ce qui n'enlève rien à sa qualité gustative. Cette sauce est, en outre, succulente.
Ingrédients :
Vinaigre de vin
Vinaigre balsamique
Huile d'olive
Échalotes
Persil plat
Sel
Poivre
Préparation :
Dans un bol, versez six cuillerées à soupe de vinaigre de vin, six cuillerées à soupe de vinaigre balsamique saler poivrer, goûter pour ajuster le sel. Ajoutez six cuillères à soupes d'huiles d'olive mélangez. Versez trois belles échalotes hachées dans la préparation. Laissez reposer de façon à ce que la sauce prenne le goût des échalotes. Au dernier moment, ciselez le persil dans la l'appareil, remuez et servez.
Dégustation :
Essentiellement avec des poissons chauds ou froids.
Ma préférence va vers un merluchon tout chaud sorti de son court bouillon et accompagné d'un bon blanc : château Thieuley.
Bon appétit.
Château Thieuley blanc - 70% merlot, 30% cabernet-sauvignon -
Marie et Sylvie Courselle
Source : http://www.chateauloisel.com/degustation/bx-bordeaux.htm
19:27 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
08/06/2013
Friture d'Eperlans
Nous abordons, aujourd'hui, ce que l'on appelle un plat de "Guiguette". Les Gunguettes de nos jours n'ont rien à voir avec les Guinguettes d'antan (adieu les bals sauf dans quelque lieux). Maintenant, les "vraies Guinguette" sont des restaurants un peu sommaires en bord de fleuve servant des mets simples mais goûteux, tels que, en entrée, bigorneaux, bulots, crevette grises crevettes roses. En plat, anguilles, escargots. Le tout arrosé de vin blanc bien frais au pichet. Bien sur, pur les gens qui n'aime pas le poisson, ils peuvent se rattraper sur la viande et le vin rouge.
Ingrédients :
Eperlans (on s'en serait douté)
Farine
Huile pour friture marque Frial* (sans huile de palme)
Sopalin*
Sel au moulin
Poivre au moulin
Cuisson :
Dans une assiette creuse verser une bonne dose de farine.
Fariner les éperlans tels quels sans les vider (tout est bon dans l'éperlan).
Réserver dans une autre assiette.
Une fois les éperlans farinés, dans une poêle, faire monter en température l'huile de friture, tester la température de friture en faisant tomber une goutte d'eau froide sur huile si cela crépite, c'est que l'huile est à la bonne température de friture (180°). Déposer, alors les éperlans. Il est capital de déposer les éperlans a 180° pour que la réaction de Maillard se réalise correctement.
Quand ceux-ci sont bien dorés, les retirer et les mettre dans un plat recouvert de trois couches de Sopalin* (pour absorber l'huile).
Saler copieusement (l'éperlan est un poisson fade, c'est le sel qui relève le goût), et poivrer avec parcimonie.
Certains les servent avec un filet de citron, chacun voit midi à sa porte. Perso j'aime bien déguster dans la majorité des cas les bons produits nature, mais ce peut-être une trés bonne idée pour changer.
Dégustation :
Bien que l'éperlan peut faire un repas à lui tout seul, sa principale utilisation, une utilisation Royale, est d'être servi en "amuse-gueule ", à l'apéritif. Alors, l'accompagnement peut être une boisson anisée, un perroquet voire carrément un Blanc Sec. Ce met de Roi, mérite d'être accompagné d'un bon vin blanc, pas forcément très cher, par exemple, un Châteaux Thieuley Blanc servi frais à 8° dans un rafraichisseur, par ces temps chauds. A consommer avec modération.
Bonne dégustation.
17:55 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Mots, Société | Lien permanent | Commentaires (4)
02/06/2013
Pieds de porcs pannés au four façon Docteur Sangsue
Le blog de Gilles Pudlowski : http://www.gillespudlowski.com/
Aujourd'hui, je vous propose un plat de brasserie, ce sont les plats les plus simples et les plus goûteux à la fois.
Ingrédients:
2 demi-pieds de porcs panés par personne
Des gousses d’ail
Du vinaigre de vin
Du vinaigre balsamique
Préparation :
Prenez un bol, versez à quantité égale vinaigre de vin et vinaigre balsamique, mélangez.
Pressez l’ail, avec le presse ail, sur les pieds. Personnellement, je ne pêle plus les gousses d’ail, je les presse tel quel, en gros faignant, et cela marche aussi bien, sinon mieux.
Arrosez la préparation avec le mélange des deux vinaigre en utilisant une petite cuillère. Arrosez copieusement, le panage ayant tendance à absorber le vinaigre.
Mettez au four sur une grille, en disposant au milieu du four.
Attention, surtout ne salez pas les pieds de porc ! Ils le sont déjà.
Cuisson :
20 minutes, four 200 °C
Sentez la bonne odeur qui se dégage du four, un mélange d’ail et de vinaigre, c’est divin et présage d'un met succulent.
Dégustation :
Avec une salade verte et...
Un bon vin blanc, plutôt bien sec (Bordeaux, Entre Deux Mer, Muscadet, Vin de Touraine…)
18:11 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
21/04/2013
Comment faire une sauce à l’italienne pour les raviolis à l'arrache
A midi, le samedi, c’est raviolis.
Catastrophe, plus de sauce bolognaise toute faite. Heureusement, il y a une boite de tomates au jus. Ni une ni deux, j’ouvre la boite, mets les tomates dans une casserole, je les écrase en les réchauffants, je rajoute du VIANDOX*, du thym, des fines herbes et du persil tout cela lyophilisé.
Je fais réduire, je suis sauvé, la petite famille s’est régalée.
Merci qui ?
Merci Docteur Sangsue.
08:57 Publié dans Anecdote, Bricolage, Cuisine, Gastronomie, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
31/03/2013
La petite histoire de la commune de Listrac Médoc
Source : http://www.caruso33.net/
En son temps, en août 2011, suite à certaines interventions acerbes d’un lecteur passager de mon blog, j’avais publié, une petite histoire, certes, succincte, mais étonnante, de cette petite commune viticole situé au cœur du Médoc Rouge (par différentiation avec le Médoc Vert et le Médoc Bleu).
Je me permets, deux ans après, de reprendre ce petit post, dont je suis particulièrement fier.
Au fin fond du Médoc se trouve un petit village du nom de Listrac Médoc.
Je me propose de vous conter brièvement l’étonnante histoire de ce petit village de LISTRAC en Médoc.
Au départ ce village s’appelait TRAC, jusqu'au jour ou Sa Majesté le Roi Louis XIV vint à Bordeaux, on lui construisit, spécialement pour lui, à cette occasion la place Royale qui est maintenant la Place de la Bourse. A cette occasion un Château en Médoc pris le nom de Château Beychevelle (Baisse voile) car il baissa une voile en l'honneur du Roi qui descendait la Garonne.
Le Roi Louis XIV décida de serrer quelques mains de Médocains profonds, on choisi, pour lui, TRAC en Médoc.
En récompense le village s'appela LYSTRAC MEDOC (LYS pour Lys et TRAC pour TRAC).
A la révolution française, le nom fut débaptisé pour être renommé Listac Médoc.
Un lieu dit de Listrac s’appelle le Fourcas (fourcas en patois veut dire en hauteur ce qui donne de bonnes croupes graveleuses pour le vin, car il y a une bonne exposition au soleil), de cette appellation Listrac sont nés les deux très bons châteaux Fourcas Dupré et Fourcas Hosten.
Sans oublier d’autres appellations de Listrac que le nombre m’empêche de citer toutes.
A boire avec modération, cela va s’en dire.
16:02 Publié dans Actualité, Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Humour, Jeux, Le mot du jour, Mots, Potins, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
13/02/2013
Sodas, Hypertriglicéridémie et Pancréatite
Dans un pays lointain, une femme a eu de gros problèmes de santé* (elle en est morte), car elle buvait, depuis plusieurs années, un soda très sucrés (20 morceaux de sucre par litre).
Cela me rappelle une histoire de chasse, qui m'a été rapportée:
Il y a quelques années, une biologiste d'une Clinique bien connue à Grandville, a fait le tour de la clinique avec un tube a essai, en demandant au personnel spectateurs, ce que cela pouvait bien être.
Toutes les personnes répondaient immédiatement... du lait.
Eh bien non répondait-elle, c'est du sang !
mais avec.. plus de 10 g de Triglycérides !
A ce taux là on risque une pancréatite aigue**.
La couleur du sang n'était pas rouge mais blanche grâce à l'effet Tyndall***, dû a la dispersion de la lumière incidente sur les molécules de Triglycérides en excès.
Le patient était un maçon, qui travaillait en plein été (en plein cagnard comme on dit par chez nous). Naturellement, dans un cas comme cela, il faut s'hydrater. Pour s'hydrater, ce patient avait consommé, dans la journée,... cinq bouteilles d'un litre et demi de soda, soit sept litre et demi, un peu la quantité d'eau que boivent les coureurs du tour de France en une étape (minimum 10 litres).
L'excès en tout est un défaut (proverbe de Jean Hardouin, Sentences et proverbes - 1683).
*Référence 1 - http://www.20minutes.fr/societe/1099625-nouvelle-zelande-mort-femme-liee-a-consommation-excessive-coca-cola#xtor=EPR-159-[morning]-20130213-[article_societe]-756671463@3-
**Référence 2 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Pancr%C3%A9atite_aigu%C3%AB
**Référence 2 - http://www.em-consulte.com/article/197149/hypertriglyceridemiec-le-risque-de-pancreatite-aig
***Référence 3 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Tyndall
*http://www.20minutes.fr/societe/1099625-nouvelle-zelande-mort-femme-liee-a-consommation-excessive-coca-cola#xtor=EPR-159-[morning]-20130213-[article_societe]-756671463@3-
11:13 Publié dans Anecdote, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (36)
27/01/2013
Navarrin d'agneau façon Docteur Sangsue
Poitrine d'agneau pour navarrin
Ingrédients :
- 1 Kg de poitrine d'agneau
- 2 oignons
- 4 pommes de terres
- 4 navets
- 2 carottes
Préparation :
Faire revenir les poitrines d'agneau, de façon à développer la réaction de Maillard, saler, poivrer, dès que c'est dorer, réserver (il ne faut pas faire cuire mais simplement dorer sinon la viande serait cuite et pas onctueuse).
Une fois réservé, faites revenir les oignons, pour qu'ils soient bien dorés (ah Maillard que ne feraient-on sans toi !).
Déglacer avec 1/2 litre d'eau, rajouter le bouquet garni.
Laisser mijoter 10 mn à la cocotte minute.
Puis rajouter les 2 carottes, les 4 navets et les 4 pommes de terres (vers la fin de cuisson, de façon à ce que ce beaux monde ne se désagrège pas).
Laisser cuire 20 mn.
Dégustation :
Servir avec un blanc sec fruité. Par exemple un Léo de La Gaffelière blanc entre... 5 et 6 € !
"Le comte de Malet Roquefort, propriétaire du célèbre Château la Gaffelière, SaintEmilion Premier Grand Cru Classé B offre une version blanche de son délicieux Léo la Gaffelière. Il s’agit d’un Bordeaux blanc sec fin et délicat, floral et fruité, riche et désaltérant. Très rafraîchissant au palais, il se développe avec rondeur, persistance, sensualité grâce à l’assemblage équilibré du sauvignon et du sémillon. Délicieux et croquant !"
Source : http://chateauonline.fr/F-1001-vin/P-26567-Leo-de-La-Gaff...
Bob App !
16:42 Publié dans Cuisine, Fête, Gastronomie, Loisirs, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
15/01/2013
Le Poulet
Ames sensibles s'abstenir, sautez la première ligne.
J'ai connu le temps ou le poulet n'était pas vidé. Même celui où on le tuait vider de son sang pour faire la sanquette, le plumer et le vider.
J'ai, donc, connu le temps ou l'on se vidait le poulet soi même. Je l'ai fait, personnellement, et sans dégoût.
Quand j'étais bambins Je pouvais jouer avec les tendons des pattes qui se recroquevillaient, puis, plus tard, je les passait au feu, dieu que cela sentait bon, tout cela pour les mettre dans une soupe, les pattes ainsi préparées étaient un pur régal.
En vidant le poulet on récupérait le foie la rate le gésier et... le cœur. Le plus difficile consistait en ne pas crever la vésicule biliaire qui adhérait bien au foie.
La récompense : manger le foie le rate le gésier et le cœur, revenus à la poêle.
De nos jours, le poulet vidé et effilé n'a plus de rate de foie de gésier, exit le cœur, aussi.
Un de mes derniers plaisir était de manger les poumons. Dans mon dernier poulet, ils avaient réussi a aspirer les poumons. Tout cela pour faire des croquettes.
Il ne me reste plus, quand je cure la carcasse, un de mes plaisirs favoris, que les reins, mais pour combien de temps encore...
Par contre, ils laissent, toujours, un morceau de graisse, ce qui rajoute du poids.
Qu'elle époque épique !*
* "Yolaine de la Bigne, journaliste de presse écrite et de radio depuis plus de vingt ans, se fait connaître avec ses chroniques sur France Info (« Quelle époque épique ! ») de 1988 à 2001, où elle suit les tendances de société."
Source : http://editions.flammarion.com/Peoples_Detail.cfm?ID=1476...
A ce propos, un vidéo pleine d'anecdotes sur la restauration par...
15:27 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Culture, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (23)
28/12/2012
La crème au beure
Au moment de Noël, outre certains incontournables, comme une belle dinde, l’huitre et ses crépinettes, le foie gras et son verre de Sauternes, un autre incontournable : le dessert, la bûche, LA bûche de Noël.
De nos jours, tout s’allège, comme le porte monnaie. Il faut aller loin pour trouver la bûche traditionnelle. On ne trouve pratiquement que des bûches glacées, ou des bûches déstructurée restructurées « New Kitchen ».
De nos jours, on mange léger. C’est pour cela, que la bûche traditionnelle, la vraie, à la crème au beure, a quasi disparue de l’étal des pâtissiers.
Or c’est, et de loin, celle que je préfère, tant qu’à s’intoxiquer, s’intoxiquer de préférence avec quelque chose qui a du goût.
Le goût (la petite minute éducative du Docteur Sangsue), encore appelé « Palatabilité » est donné grâce à trois éléments le sucré, le salé et le gras. La bûche traditionnelle a cet avantage énorme de regrouper en un seul dessert, outre un peu de sel, en mordançage, beaucoup de sucre et, surtout, beaucoup de gras.
Disons qu’après les huitres avec ses crépinettes et son vinaigre maison à l’échalote, le boudain blanc, le foie gras et son verre de sauternes, le coq au vin arrosé de quelques verres de rouge, la salade et le plateau de fromage, il ne restait guère de place pour la sempiternelle bûche.
C’est ce qui s’appelle avoir les yeux plus gros que le ventre.
Il restait donc, pour moi, une bûche entière.
Ce que j’en fis, alors, fut énorme, j’ai un peu honte.
Le lendemain, je l’attaquais au petit déjeuner, la continuais au déjeuner et la terminais au dîner.
Le seul effet indésirable fût un Reflux Gastro Oesophagien, bien corrigé par un IPP.
La gourmandise est un vilain défaut.
Mais, dieu que c'était bon.
20:20 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Humour, Le mot du jour, Mots, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
22/12/2012
Coq au vin façon Docteur Sangsue
Voila une recette de Maître Coq ès Sangsue. Une recette un peu atypique, sans mise en marinade
Dans une cocotte minute,
Faites revenir des tranches de ventrèche coupées en morceaux. Une fois dorées, les réserver.
Faites revenir des oignons tranchés. Réserver.
Faites revenir des carottes coupées en tranche. Réserver.
Faites dorer les morceaux de coq.
Remettez le tout dans la cocotte.
Saupoudrer d’un peu de farine (une cuillère à soupe). Mélanger rajouter un demi verre de cognac, et faites flamber.
Verser le vin, rajouter le bouquet garni (thym laurier persil ail écrasé) saler poivrer jeter des grains de poivre et des champignons de Paris emincès.
Couvrir la cocotte minute, sans visser, avec le bitoniau
Faites cuire à l’étouffée pendant deux heures.
Question piège, quel vin en accompagnement ?
Bon réveillon de Noël à tous (et à toutes).
16:22 Publié dans Actualité, Cuisine, Fête, Gastronomie, Loisirs, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
20/12/2012
Une cuisson de foie gras mouvementée, ou comment récupérer un foie en perdition
Comme tous les ans, je prépare des foies gras, rien de plus facile que cela. J'entends par là (façon de parler), la réalisation d'une semi-conserve d'un foie gras mi cuit qui peut se six mois au réfrigérateur. De façon idéale il faudrait faire bson foie gras 1 mois avant de le déguster pour Noël (ou le jour de l'an).
Comment préparer un foie gras :
Prendre un foie gras, cru, extra de 500 g. Sortez le du réfrigérateur pour le mettre dans de l'eau tiède et salée. Le but étant de le rendre "tout mou". Sortez le précautionneusement , déposez-le sur plusieurs feuilles de SOPALIN*. Saler et poivrer, comme un beefsteak, avec du sel et du poivre au moulin. mettre dans un bocal (Le Parfait*) muni de son joint. Enfournez la bête dans le bocal bien propre. Mettre dans une cocotte minute avec un fond d'eau froide, et laisser cuire 12 mn pour un foie gras de 500 g.
La cata :
J'en arrive donc à ma cuisson.
Dans la cocotte il y avait deux bocaux, quand soudain j'entends "clac" ; mauvais signe.
A la fin des 12 mn fatidique, je ne peux que constater qu'un bocal s'est cassé, le fond s'est détaché, le foie gras cuit flottant dans son jus coupé d'eau.
Je fais ni une, ni deux, je le récupère dans une boite en plastique, direction le frigo.
le lendemain, le foie gras était à point.
Ce fut Noël avant Noël? il était parfait, mi cuit, légèrement rosé à la coupe, onctueux, sans amertume prédominante, et... long en bouche.
Une pure merveille.
Le mot de la fin :
Voilà comment on arrive, en cuisine, à retomber sur ses papattes.
Bocal "Le Parfait*"
00:53 Publié dans Anecdote, Bricolage, Cuisine, Fête, Gastronomie, Humour, Loisirs, Potins, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (31)
12/12/2012
La cafetière hantée
Cafetière Krups YY8304FD
10 tasses programmables - Carafe isotherme
Fonction Aroma : café aux arômes prononcés
Ecran LCD - Système anti-gouttes
Arrêt programmable jusqu'à 3 heures
+ le Bitoniau
Quoi de plus agréable, le matin, de se réveiller avec une bonne odeur de café flottant dans la maison.
Quoi de plus agréable, la matin, de se réveiller et d'entrer dans la cuisine avec le café tout prêt.
C'est pour cela que j'ai sélectionné une belle cafetière programmable, une Krups (Cafetière Krups YY8304FD), bonne marque, s'il en est.
Quoi de plus désagréable, le matin, de voir que la cafetière a débordée.
Non, pas régulièrement, mais, comme cela, assez souvent, pas tous les jours. Elle avait de bons jours et de mauvais jours.
Bref, la cafetière était hantée.
Le matin, je rentait toujours avec appréhension dans la cuisine, et avec l'éternelle question : A-t-elle débordée ou n'a-t-elle pas débordée aujord'huii ?
Un jour, excédé, je résolu de regarder son anatomie. En effet, je me dis, ce n'est pas possible qu'une cafetière soit hantée.
Je soulevais le couvercle et regardais avec attention un clapet, un bitoniau, que je connaissais je versais de l'eau sur le couvercle et, EUREKA ! La soluce le clapet, certes servait quand on verait le café, mais, s'il était fermé, il empêchait le café de rentrer dans la cafetière.
Je programmais donc instantanément l'opération de la cafetière : la bitoniectomie, j'enlevais ce foutu clapet, cette Put*** de pièce, un tout petit bout de plastique.
Le lendemain, pas de débordement, le versement du café impec : La pièce était superflue, un peu comme l'appendice.
Quel est le C** d'ingénieur, à la mort moi le, qui a eu l'idée farfelue de foutre ce Put*** de bitoniau.
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25/11/2012
Comment choisir son vin : les caractéristiques d'un bon vin
Crédit Photo : http://devasselotamandine.escenblog.fr/
Vous êtes au super marché dans le rayon vin. Vous n'y connaissez rien en vin. Devant vous s’étale un alignement de bouteilles décourageant.
Comment pourriez vous faire pour choisir un vin qui ne devrait plaire à vos invité, ou charité bien ordonnée, pour vous-même, ce que j’appelle le vin du dimanche, en regardant l’émission culinaire du moment, l’émission de Petitrenaud sur la 5.
Tout d’abord le prix, il n’y a pas de secret, un vin à 2 € ne sera jamais un bon vin. Pour avoir du bon, il faut y mettre le prix, ceci dit, le but du jeux est d’acheter avec un bon qualité prix.
Pour les vins rouges, il faut taper entre 8 € et 15 € (a 15 €, on a une très bonne qualité, mais, c’est cher, alors qu’entre 8 € et 13, voire 13 €, c’est là que se situe le bon rapport qualité prix).
Une autre caractéristique, le cul de la bouteille doit être bien creux, autrefois, cela permettait en mettant la bouteille debout pendant plusieurs hure de faire tomber les impuretés du vin (la lie), ce qui fait qu’and servant le vin on pouvait eviter au maximum le vin sans verser la lie, tout en versant presque toute la bouteille.
Un autre caractéristique, si vous n’y connaissez absolument rien en vin, c’est d’acheter des flacons (des bouteilles) primés au concours agricole de paris (médaille d’or ou médaille d’argent).
Enfin, vous regarderez la capsule congé, la capsule qui recouvre la bouteille, si celle-ci est recouverte d’un plastique avec le tampon du congé, vous pouvez y aller, c’est, à peu près une très bonne bouteille, mais, le prix doit aller avec e, vraisemblablement dépasser notre forfait.
Pour confirmer votre choix, une fois chez vous quand vous ouvrirez la bouteille vous plierez en deux la capsule congé pour voir sa qualité. Une fois la bouteille débouchée, vous regarderez la qualité du bouchon, si celui-ci est est fait de liège reconstitué voire de plastique, méfiance, quoique, mais c’est rare.
Un bon bouchon est lisse, le liège de bonne qualité et recouvert de paraffine.
Enfin vous sentirez le bouchon.
Il ne vous reste plus qu’a mirer le vin, il doit être foncé, le sentir, puis le déguster.
A votre santé.
Tchin.
14:30 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (21)
30/10/2012
On purge bébé : Suite
Source : www.monveto.net/
Purger les enfants est une tradition qui a la peau dure, je le découvre avec stupéfaction chez des gens qui débarquent, dans mon cabinet, car ils viennent de déménager d’une autre contrée.
Dernièrement un monsieur vient me voir pour un accident du travail (chute et fracture de côte) prescription : un arrêt de travail, une ceinture et un traitement antalgique (Paracétamol et Anti inflammatoire), ainsi que son renouvellement d’ordonnance.
A la fin de la consultation la question qui tue : « pourriez vous prescrire à mes deux enfants une ordonnance pour les vers, c’est ma femme qui me l’a demandée »
Je suis bien obligé de m’exécuter, il y a des choses qui ne se refusent pas.
Grand dieu, nous sommes envahis par les vers fantômes !
09:11 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (25)
22/10/2012
Rupture de la chaîne du froid
Patient de 70 ans, viens me voir pour une confirmation, à la radio de la main, d'une Rhizarthrose du pouce droit (une arthrose de la base du ouce) et d’un écho doppler couleur des artères cervicales quasi normales, suite à l’exploration de sensations vertigineuses.
Il me sort, à la fin de la consultation, un vaccin antigrippal, je me lève prêt à officier, quand il me dit, vous pouvez vous assoir, docteur, j’ai mon frigo qui a rendu l’âme, pourriez-vous me faire une ordonnance pour un nouveau vaccin antigrippal, pour mon réfrigérateur tout neuf.
Vaccin chauffé, vaccin foutu*.
C’est ce que l’on appelle une rupture de la chaîne du froid.
* Caffé bouillu, caffé foutu : http://forum.wordreference.com/
16:19 Publié dans Anecdote, Citation, Cuisine, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (21)