17/04/2012
Un enfant de trois ans qui a le bras rouge. Quelques considérations sur le métier de Médecin Généraliste d’une trentaine d’années de Médecine Praticienne
Pour ce qu'il en est de la Médecine générale, la dessinatrice et humoriste de BD, Claire Brétécher, a rendue célèbre la « Bobologie », à travers son personnage « Docteur Ventouse », « Spécialiste en Bobologie ». Bien plus tard, ce trait s’humour involontairement prémonitoire, se vérifia, puisque que l’Etat Français et le Conseil National de l’Ordre des médecins, reconnu, effectivement, le terme de « spécialiste en « médecine Générale » ce qui eut pour conséquence de passer le C de 22 € à 23 € soit une augmentation du C de 22 à 23 €, soit une augmentation de... 0,05 %. Je crois que les spécialiste, eu, n'ount pas eu d'aumentation, alors qu'ils ont 2 à 5 ans sde formation en plus, ils sont donc, euix de véritables Spécialistes, et je suis bien comptent d'avir à faira à eux plutô qu' au CHU, qui, parfois est mal coté par les revue "Le Point et le Nouvel Obs".
Il est de notoriété publique, que quand on n’est bon à tout, on est bon à rien. Pic de La Mirandole -,était multimillionnaire, de par ses parents, ce qui lui permis de beaucoup de voyager, bien qu’à l’époque Easy Get n’existait pas.
En effet, Pic de la Mirandole, a été la dernière personne à pouvoir posséder le savoir toute de son «époque, c’était aux au quinzième siècle, son fantasme : publier 500 Thèses. Cela lui joua des tours avec le Conseil Mondial de l’Ordre Catholique, le Vatican. En effet, ses théories n’étaient pas du tout du goût du pape et de son conseil d’administration, il n’y a pas plus conservateur que ce type d’institution
Pic de la Mirandole, eut "quelques soucis", avec le Pape Innocent VIII. Tout comme Galilée, qui renonça à sa thèse « astronomique », lui aussi,avec un autre PDG de l'Eglise, dont je me souviens plus le nom.
Ces deux intellectuels, sous la pression de l’Église, renoncèrent à leurs découvertes (enfin, politiquement).
L’Église Apostolique et Romaine, à toujours été en retard avec les découvertes scientifiques de l’époque. Cela perdure, encore, actuellement : « Femme, la pilule, tu ne prendras point ».
En effet le Médecin Généraliste est censé tout savoir, tout connaître.
Personnellement, en tant que « Spécialiste en Médecine Générale », j’estime qu’un « bon » MG est capable de connaitre, enfin d'avoir suffisamment entendu parler de 80 % des maladies% de toutes les spécialisées du savoir Médical, qui lui permet suffisamment pour faire un diagnostic. A mon humble avis, un « bons » spécialiste ne doit vraisemblablement, connaitre que 20% des connaissances médicales globales, mais il connaît 99 % des pathologies de sa spécialité. Chacun son métier.
Chaque MG, à un domaine de prédilection pour une Spécialité Médicale. Personnellement, c’est la Psychiatrie (qui m'a été plus que trés mal enseignée, un véritable scandale !). Par contre, je suis le "roi" de la bobologie : Les angines, les Sinusite, les vaccins. A moi, Les Gastro-entérites, qui sont parfois, des appendicites, ou, bien, plus grave, des Grossesses Extra Utérine.
il vaut mieux ne pas passer à côté des "pathologies vraies" sans les voir, cela sent l’erreur médicale et le procès se pointe à grand pas !
Ce qui fait la grande difficulté pour un MG, c’est de trier le bon grain de l’ivraie. Savoir discerner la Bobologie des pathologies sérieuses, nécessitant, parfois, l’Hospitalisation, ou, l’envoi vers le « Bon » spécialiste. Par exemple une consultation.
Ppour ce qui est de l'aspect économique, une angine est « Facturée » , à la sécu, (sans la TVA), 23 € chez le MG et 100€ aux Urgences Hospitalières ; la différence est de taille !
Il faut voir comment sont méprisés les MG, par les « News » internes hospitaliers.
En effet, comme je le disais plus haut, le métier de MG, n’est pas si facile que cela, il faut toujours être aux aguets, pour ne pas laisser passer une « vraie pathologie, ce qui peux, parfois avoir des conséquences grave, voire dramatique.
Un exemple :
C’était, il y a « quelques années, la mère d’un enfant de quatre ans, fait appel à, moi, car son gamin a « un bras rouge ».
J’arrive au domicile et, en examinant l’enfant, je diagnostique, de suite, une Lymphangite, il faut aller vite. Je dirige, tout naturellement, ce petit enfant, aux Urgences du CHU de « Grandville ».
J’écris donc une lettre à l’Interne des Urgences.
En réponse, pas de réponse, pas une lettre du CHU.
Pour plaisanter C’était peut la mère qui avait mis de rouge à lèvre sur le bras de son enfant (c’est ce
que l’on appelle un Syndrome de Münchhausen par procuration).
Le MG aime bien être, entre autre, être confirmé, ou infirmé, dans son diagnostic, pour da formation personnelle.
Ainsi va la vie, je fais de moins en moins de visites et n’écris, pratiquement plus, aux urgences du CHU.
Voila ce que l’on obtient en ne respectant les Médecins.
Eh bien, paradoxalement, cela me simplifie l’existence !
Par contre, j’aime mon métier, presque au dessus de tout, sauf, excepté, ma femme et mes enfants, ainsi que quelques amis d’enfance.
Au fait, quid des délais d'attente de Ophtalmos, Gynécos, Psychiatre, de 4mois à... 1 an !
Quid des déserts médicaux ?
Il ne faut pas oublier que la moyenne d'âge d'un MG est de... 50 ans !
Deux générations !
Quand on joue à l'apprenti sorcier (à ce propos, écoutez "l'apprenti sorcier" de Paul Dukas. La musique adoucis les moeurs, et fait oublier, un temps, les vrais problèmes).
Enfin, bientôt la retraite, je verrai certainement le délabrement, lent et inéluctable, de la médecine générale libérale avec l'apparition de la médecine à deux vitesse.
Un Pays à la médecine qu'il mérite, s'il veut le modèle Américain, il l'aura.
Vive les assurances privées, adieu la médecine "à papa".
Quand à l'Ostéopahtie payée entre 50 € et 100 €, non remboursées, ne fait elle pas partie, dans certainqs cas, de l'exercice illégal de la médecine, je veux, je le répète, parler des "Ostéos" non médecins.
Pour ce qui est de mon activité professionnelle :
Trente ans, déjà, Trente ans d'exercice professionnel,
Dieu que le temps passe vite !
Cela me rappelle l'Horloge.
Parole d'un poème de Charles Baudelaire,
interprété par Mylène Farmer.
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04/04/2012
Traitement Ostéopathique de la Maladie Migraineuse
Ce matin, à ma consultation, je reçois une jeune étudiante qui me dit avoir fait une crise de migraine importante. Elle me décrit très bien, en outre le fait que c’est une crise de migraine avec aura.
Cela fait trois jours qu’elle n’a pu aller à la fac.
Elle a vu un Ostéopathe (Kiné = Bac + 3) qui l’a gardé ½ h, lui a manipulé le cou, et l’a délestée de 50 €, non remboursé.
Je la vois donc après cet intermède magique.
La Migraine est une maladie, les maladies relèvent de la médcine, et la médecine, c'est un métier, ça s'apprend.
Je lui explique bien ce qu’est une crise de migraine et quand cela devient une Maladie Migraineuse. Qu’il ne faut pas confondre le traitement de la crise avec le traitement de fond.
Comme elle fait en moyenne 1 à 2 crises par semaine, il lui faut un traitement des crises et un traitement de fond.
Je lui prescris dons, en traitement de la crise, un Triptan, ALMOGRAN*, et comme traitement de fond, un Bétabloquant, AVLOCARDYL*.
Je l’ai gardée ½ h pour la bagatelle de 23.00€, elle perdra 1 euro sur ma consultation, non remboursé par la Sécu.
50 €, dans le budget d’une étudiante, ça compte non ? Peut-on parler de tact et mesure, ou tout simplement de commerce et… d’exercice illégal de la Médecine !
Je suis FURAX !
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31/03/2012
Quelques notions basiques d'économie de la santé, en 2012
Source : http://3.bp.blogspot.com/
En France, en 2012 :
- 80 % des dépenses de santé sont faites par les Hôpitaux (ces Gros Hôpitaux, les CHU, sont, d'ailleurs, les plus gros employeurs de la région, si la santé coûte, elle fait travailler un grand nombre de personne, c'est, d'ailleurs, un des plus gros employrur de la région. Et, comme dans ce cas, on ne peut externaliser, et vu les charges sociales, il vaut mieux employer un Médecin à Diplôme étranger sous tarifé, d'ailleurs, faut-il encore trouver un Médecin, ou une infirmière, pour cela on ferme des lits, voire des services, en été). L'instauration des 35 h n'a rien arrangé à l'affaire, l'hôpitail, travaillant 24 h sur 24 h, a une dette pharaonique en RTT vis a vis de ses employés.
- 10 % des dépenses de santé sont effectuées, seulement, par la médecine libérale - Généralistes - Spécialistes - Dentistes et les Para Médicaux.
- 10 % des dépenses de santé relèvent, seulement, des médicaments.
Pour ce qui est de l'aspect démographique :
- La moyenne d'âge des Médecins Généraliste, en France se situe entre 50 et 55 ans, ce doit être, à peu de chose près le cas des Spécialistes (mais je n'en suis pas sûr). Donc dans dix ans, va y avoir, peut-être, du souci à se faire.
- En 2010, moins de 9 % des nouveaux inscrits au tableau de l’Ordre ont choisi de s’installer en libéral… Ce qui est loin d'arranger les choses.
http://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/file...
- La profession se féminise, ce qui, en soi, n'est pas, forcément, une mauvaise chose, dans pas longtemps, un docteur sur deux sera une doctoresse. Ce qui est, plutôt, un bien pour la profession, car les femmes médecins ‘accepteront pas de vivre comme vivaient leurs ainés. Eh oui, si la société change, la profession de Médecin change aussi.
Au point de vue pratique :
- Les consultations chez le Rhumatologue sont à... 1 mois.
- Les consultations chez le Neurologue sont à... 2 mois.
- Les consultations chez le Gynécologue sont à... 4 mois.
- Les consultations chez le Psychiatre sont à... 4 mois
- Les consultations chez l'Ophtalmologiste sont à................ 1 an !
Pour ce qui est de ce que l’on appelle les « déserts médicaux », aux alentours de la « grande ville », où j’exerce, en banlieue, il suffit, simplement, de s’écarter de… 100 Kilomètres pour en trouver.
10:47 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Politique, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
16/02/2012
Trompe l’œil : Salvador Dali - "Jeune fille à la fenêtre" - 1925
Salvador Dali - "Jeune fille à la fenêtre" - 1925
Huile sur toile - 108 x 77 cm
Au bout de la rue ou j’habite, sur une maison, sur une fenêtre fermée (autrefois, il fut un temps où on murait des fenêtres, car il avait été crée par un politique zélé et imaginatif, un impôt… sur les fenêtres).
Sur cette fenêtre murée, grâce à cet impôt judicieux, le propriétaire fit peindre, en trompe l’œil, un tableau de Dali de 1925.
Salvador Dali : "Jeune fille à la fenêtre".
Dali aimait peindre le dos. Je vous incite à aller voir ce Blog :
http://rochambeau.blogs.sudouest.fr/
Deux exemples :
Gala de dos 1945
Dalí de dos peignant Gala de dos éternisée par six cornées virtuelles provisoirement réfléchies dans six vrais miroirs
1972-73
Huile sur toile
60.50 x 60.50 cm.
On pourrait, éventuellement, rapprocher ce tableau de Dali de celui de Van Eyck : "Les époux Arnolfin", où il y a, aussi, un jeu de miroir.
13:27 Publié dans Anecdote, Art, Culture, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (2)
14/02/2012
Saint Valentin : Le Baiser de l'hôtel de ville (Robert Doisneau)
Le Baiser de l'hôtel de ville (Robert Doisneau)
"Le Baiser de l'hôtel de ville est une célèbre photographie en noir et blanc du photographe français Robert Doisneau. Prise en 1950 à proximité de l'hôtel de ville de Paris." Source : Wikipédia
Actuellement 1/3 des couples s'entendent bien psychiquement et physiquement, 1/3 des couples cohabitent et/ou ont maitresse et amant (ce fut le cas de certains hommes politiques) et 1/3 des couples ont le courage de... divorcer ; et en plus... ça coûte cher de divorcer.
les sexologues disent que l'amour ne dure que 2 à 3 ans. Je ne suis pas tout à fait d'accord, tout est une question de communication dans le couple, et on ne peut aimer que quelqu'un qu'on admire.
En dépis de ces propos mitigés.
Bonne Saint Valentin
20:12 Publié dans Actualité, Culture, La pensée du jour, Médecine, Poesie, Rève, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
10/02/2012
Petites incivilités matutinales
Lever de soleil sur le Mont Vinaigriair
Source : http://patmurris.blogspot.com/
Ce matin, il devait être huit heure trente deux, en passant devant une école maternelle, bien sûr c’était un peu la cohue, cependant, un père qui amenait une petite fille de trois ou quatre ans, traversa la rue pour entrer dans l’école, quand un vélo survint et le cycliste de dire : « Attention petite fille », d’un ton réprobateur, le père, illico, de répondre, d’un ton ferme : « c’est plutôt à vous de faire attention ». Et bien, vous me croirez si vous voudrez, mais le cycliste se mit à injurier le père.
De nos jours, les cyclistes sont pires que les automobilistes…
Quoique…
Je quittais donc la maternelle, et m’engageais sur un passage clouté, ils ne sont plus du tout cloutés d’ailleurs, ils sont zébrés, de nos jours. Je m’engageais, quand, soudain, une voiture me frôle et tourne devant moi.
En terme juridique la "qualification" de ces deux actes (l’équivalent du diagnostic en médecine), correspondent à ce qu’on appelle la non maîtrise du véhicule, dans ces deux cas, si un accident était survenus, le cycliste et l’automobiliste, auraient pu être poursuivis pour ce motif : « Non maîtrise du véhicule »*.
En un mot, quand on conduit un engin, il faut s’arrêter, c'est-à-dire maîtriser son véhicule, pour céder la priorité.
Décidément, la journée commence bien mal avec ces deux incivilités matutinales**.
* L'Article R.413-17 du code de la route prévoit ainsi une contravention de quatrième classe pour celui ou celle qui s'est rendu coupable d'un défaut de maîtrise de son véhicule ou de réduction de la vitesse.
** Matutinal : Ce qui est relatif au matin.
21:07 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Honte, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
23/11/2011
Tu vaccineras quand tu le pourras : un refus de vaccination – Petite histoire de la vaccination
Petite histoire de la consultation :
C’est une jeune patiente la trentaine qui consulte pour la mise à jour de ses vaccinations.
Je lui demande si elle a son carnet de santé.
Non.
Je lui réponds, qu’à son âge, il est indispensable d’avoir un vaccin tétravalent : Diphtérie Tétanos Coqueluche acellulaire Polio. Et de préciser que la coqueluche ce n’est pas tellement pour elle (quoi que si elle se chope une coqueluche elle toussera pendant trois mois) mais, surtout, c’est pour protéger les nourrissons de 0 à 4 mois qui, eux, termineront à l’hôpital, la coqueluche, chez un nourrisson, peut poser de gros problèmes.
Mais, me précisa t elle, je n’ai pas d’enfants !
Certes, mais vous êtes amenée à côtoyer des nourrissons de 0 à 4 mois, et si vous développez une coqueluche…
Elle me répond que, si ce n’est pas indispensable elle préfère s’en passer.
Je lui rappelle, aussi, si elle se souvient d’avoir eue deux injections du vaccin Rougeole Oreillon Rubéole.
E n effet, actuellement, il y a une campagne massive de rappel de vaccination ROR, car on sait, maintenant, qu’une seule injection ne protège pas suffisamment
Elle n’est pas chaude non plus.
Elle repartira donc avec un seul vaccin trivalent : DTPolio.
Source : http://drgamin.blogspot.com/2010/06/les-vaccins-1-tetanos...
La mode est au retour à la Nature, dans ce monde pollué à Donf, au Bio, au naturel, et à l’évitement de la médecine scientifique pour les médecines douces, les « médecines » parallèles, appelées, aussi, non conventionnelles (je les appelle, moi, les médecines perpendiculaires) la naturopathie, l’homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise (acupuncture), sans compter les techniques de manipulations (chiropraxie, ostéopathie), et la phytothérapie, et l’aromathérapie qui utilise les huiles essentielles.
Au moins, les vrais rebouteux savaient réduire une luxation de l’épaule ou de la mâchoire, eux.
Mais ce problème de refus de vaccination date même du début de l’invention de la vaccination par Jenner (en fait, la technique de variolisation a été inventé, en Chine, il y a fort longtemps. Plus récemment sont apparues les ligues anti vaccinales.
Bref, c’est désolant.
Petite histoire de la vaccination :
Le 14 mai 1796, Edward Jenner, chirurgien, inocule, la picotteà James Phipps, un jeune garçon de huit ans, avec le contenu des vésicules de vaccine de la main de Sarah Nelmes, une trayeuse qui avait contracté la vaccine (surnommée picotte, une sorte de variole atténuée) transmise par une vache nommée Blossom.
En fait, un agriculteur du Dorset, Benjamin Jesty, a réussi à induire une immunité artificielle chez sa femme et ses deux enfants avec la vaccine au cours d'une épidémie de variole en 1774, mais ce n’est qu’après les travaux de Jenner, une vingtaine d'années plus tard, que le procédé a été largement compris. En effet, il est généralement admis que Jenner n'était pas au courant du succès de Jesty et est arrivé, indépendamment, aux mêmes conclusions.
C’est pour cela que cette méthode s’appelle Vaccination qui vient du mot latin vacca qui signifie vache.
Mais bien avant existait une méthode vaccinale que la vaccination, beaucoup plus dangereuse, la variolisation. Cette technique remonte de la Chine ancienne. Elle consisterait à inoculer, par le nez, avec un petit tube en cuivre, à partir des vésicules, une variole chez des malades présentant une forme atténuée de la variole. La petite histoire dit que c’était, surtout, pour protéger le visage et le corps des cicatrices de la petite vérole, chez les travailleuses du sexe qui travaillaient dans des maisons spécialisées.
La pratique s'est progressivement propagée le long de la route de la soie.
La technique est importée en Occident au début du XVIIIe siècle, par Lady Mary Wortley Montagu, la femme de l'ambassadeur d'Angleterre en Turquie, qui la fait pratiquer sur ses propres enfants.
La variole a été totalement éradiquée en... 1980 !
Références :
Vaccination : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccination
Variolisation : http://fr.wikipedia.org/wiki/Variolisation
Edward Jenner : http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Jenner
16:53 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
04/11/2011
Les corbeaux dans la ville
Dans la « Grande Ville » où j’habite, depuis quelques temps, un phénomène écologique (au sens biologique du terme) étonnant et inattendu s’est produit.
Outre, cela n’est pas récent, la colonisation ancienne par les pigeons (qui dégradent les belles pierres par leurs déjections et peuvent être porteur de l’Ornithose-Psittacose, une maladie transmissible à l’homme), l’invasion, à certaines périodes de l’année, quand il commence à faire froid, par une nuée d’étourneaux, les étourneaux étant attirés par la chaleur de la ville (pour une fois que la « Grande Ville » est chaleureuse), ce comportement des étourneaux est , ce que l'on appelle, en éthologie, un tropisme. Ces étourneaux créent une nuisance, inattendue, avec une importante la pollution, redoutable pour les voitures, due aux déjections de ces volatiles.
Est apparu, alors, la colonisation de la « Grande Ville » par des corbeaux, rajoutant, ainsi, par leur cris une ambiance macabre et renforçant, ainsi, l’aspect, inhumain, parfois, de la « Grande Ville ».
S’y sont rajoutés, l’acclimatation des merles qui farfouillent la terre de la « Grande Ville », eh oui, les oiseaux survivent, et même vivent, grâce aux espaces verts résistants encore à la pression des promoteurs, mais aussi au fait qu'ils n'ont aucun prédateurs.
Phénomène plus intéressant, sur la pelouse qui entoure la résidence où est situé mon cabinet, de nombreuses pies viennent becqueter (au sens non argotique du mot).
Les oiseaux s’adaptent particulièrement bien au biotope urbain.
Cela confirme bien les théories du naturaliste anglais Charles Darwin, au siècle dernier, la théorie de l'évolution et la sélection naturelle, publiées, dans son livre de 1859, "De l'origine des espèces".
Mais, commence à se poser, de facto, un problème préoccupant, le problème démographique des espèces aviaires urbaines.
Je ne vois plus qu’une seule et unique solution, pour résoudre ces problèmes de nuisances préoccupants… En tapant sur la démographie des volatiles urbains, pour cela...
Supprimer tout les espaces verts de la « Grande Ville ».
Sinon pourrait se réaliser, un jour, ce film prémonitoire :
Les Oiseaux (The Birds) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti sur les écrans américains en mars 1963. Il est inspiré d'une nouvelle de la romancière britannique Daphné du Maurier publiée en 1952.
15:18 Publié dans Anecdote, Cinéma, Culture, Ecologie, Histoire, La pensée du jour, Mots, Politique, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
30/10/2011
Utilisation de l’échelle EVA dans l’évaluation de la douleur en psychiatrie
Dans son Blog Borée (le vent du nord) a publié, récemment, un article : Pardon Alfonse.
Dans cet article, il aborde la façon déconcertante dont sont perçus, par le Médecin Généraliste, les patients plus ou moins Psys, mais plutôt plus Psys que moins.
Je me permis de faire un commentaire.
Commentaire Dr Sangsue
"La Psychiatrie, tout au moins de mon temps, n’était pas le point fort de l’enseignement du Généraliste, contrairement à le Neurologie, alors que l’on voit plus de pathologies Psy que de pathologies Neuro.
Ces malades sont déroutants et encombrent les urgences, pour, effectivement, dans la majorité des cas, des Attaques de Panique.
Pourquoi ces patients ne sont-ils pas vus par des Psychiatres ? Après tout, on adresse bien au Cardio pour « une affaire de cœur ».
Il est vrai que convaincre un patient de consulter un Psy est chose difficile, surtout si c’est un homme de plus de 50 ans.
Il est vrai, aussi, que vu le nombre sans cesse décroissant des Psychiatres, avec, actuellement, des rendez-vous à 4 mois…
Ce manque de Spécialistes se fait cruellement sentir, aussi, en Gynéco et en Pédiatrie.
Il va peut être falloir que le Généraliste (de ville, je ne parle que de ce je connais) se remette à la Pédiatrie et à la Gynéco et se mette, sérieusement, à la Psychiatrie.
Je pense que l’on peut coter l’anxiété d’une Attaque de Panique grâce à l’échelle EVA, on a, parfois, des surprises."
Extrait réponse Borée
"...Quatrième point : coter une anxiété selon une échelle EVA ? Je déteste les échelles EVA. Je déteste les aides-soignantes qui entrent dans une chambre sans dire bonjour à un patient en fin de vie en lui demandant de coter sa douleur."
Un livre a changé ma vie dans l’abord du traitement des maladies psychiques : C’est le DSM IV.
Il faut dire, qu’avant, devant ma mise en échec par les malades Psys, un peu comme Borée, dans son article, nous comte Alphonse. J’ai, assez rapidement compris que la Psychiatrie ne m’avait, quasiment pas, été enseignée. Comme un Médecin ne peut diagnostiquer que les pathologies qu’il connaît, il ne me restait plus qu’à apprendre ce que l’on ne m’avait pas enseigné, les pathologies psychiatriques.
Ces livres de psychiatries furent les premiers livres qui changèrent, fondamentalement, ma vision de la Psychiatrie et des « Malades Mentaux ».
Schématiquement, le DSM IV (qui est en voie de remplacement par le DSM-5), permet avec des critères d’inclusion, de confirmer ou d’infirmer un diagnostic Psy.
Cet outil fabuleux permet une assez grande précision diagnostique.
Les principales pathologies psychiatriques, en Médecine Générale, sont les Etats Dépressifs et les Troubles Anxieux.
Ces deux types de pathologies sont, en fait, pour les patients Psys, l’équivalent d’une véritable (psychique, certes, mais une véritable souffrance, certains patients en arrivant à se suicider devant l’intensité de cette souffrance).
D’où me vint l’idée d’utiliser l’échelle EVA pour « coter » l’intensité de la douleur Psychique.
En fait, je n’avais rien inventé.
Je n’en veux pour preuve l’article suivant, publié en 2008 dans l'Information Psychiatrique :
« La douleur en santé mentale : première enquête nationale auprès des PH chefs de service de psychiatrie générale et de pharmacie ».
Cet article fait référence a une enquête réalisé, en 2005, auprès de chefs des services de psychiatrie générale des centres hospitaliers (CH) et des centres hospitaliers spécialisés (CHS) ainsi qu’à 203 chefs des services de pharmacie des CHS.
« La question 8 concernait l’utilisation de l’échelle visuelle analogique EVA : par le répondeur lui-même, dans son service, dans son établissement.
Question 8
Seuls 16 % des psychiatres utilisent l’EVA, 68 % ne l’utilisent pas et 16 % ignorent ce qu’est l’EVA. On utilise l’EVA dans 15 % des services de psychiatrie générale des CHS et dans 18 % des services de psychiatrie générale des CH et l’on ignore ce qu’est l’EVA dans 15 % des services de CHS contre 20 % des services de CH. L’âge du PH répondeur n’apparaît pas comme un facteur influençant l’utilisation de l’EVA. »
Etonnant non ?
Les enfants qui souffrent ont souvent du mal à le dire.
Alors, ils dessinent. Dépression, anorexie, autisme, abus sexuels... : leur douleur s'exprime à coups de défigurations, de corps mutilés, de couleurs criardes ou de confusion labyrinthiques. Témoignage bouleversant, ce livre est une plongée, à travers 130 œuvres, dans l'imaginaire visuel de ces enfants, prisonniers de leur silence. Dessins, collages, sculptures disent tous, souvent avec violence, la peur et la solitude, ainsi qu'un formidable désir de vivre.
Véritables lueurs d'espoir, ces œuvres sont autant de fenêtres entrouvertes sur ces mondes à part.
DSM IV : Manuel diagnostique et statistique de DSM IV ou de DSM4 - des troubles mentaux. En fait, ce manuel a été rédigé pour une meilleure prescription des médicaments.
Echelle EVA : Echelle visuelle analogique (EVA). Echelle permettant d’évaluer la douleur entre 0 et 10.
21:21 Publié dans Culture, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
25/10/2011
La pissotière de l'impératrice
Contrairement à ce que vous pourriez penser, ce titre ne désigne pas quelque vespasienne impériale.
Il s’agit, en réalité, d’un vin de Bordeaux, dans l’appellation Bordeaux Supérieur.
Ce vignoble se situe au nord ouest de Saint-Emilion.
Pourquoi porte-t-il ce nom pour le moins original.
La petite histoire raconte que l’Impératrice Joséphine de Beauharnais, dont le mariage fut dissout très peu de temps après, accompagnait Napoléon vers les guerres d’Espagne fut prise, subitement, d’un besoin pressant, justement devant cette parcelle, d’où le nom qui immortalisa l’endroit de l’impérial (et impérieux) besoin.
Cette histoire me fait penser à un autre empereur, l'empereur Vespasien.
L'argent n'a pas d'odeur, l'impôt sur l'urine et les vespasiennes :
Une vespasienne est un urinoir public pour hommes, placé sur les trottoirs ou dans des aires publiques.
La vespasienne doit son nom à l'empereur romain Vespasien, qui a crée un impôt spécial atteignant la collecte de l'urine, utilisée par les teinturiers pour préparer les étoffes avant de les mettre en couleur ou, quelquefois, pour dégraisser les laines, les étoffes.
Moqué pour cet impôt, il aurait répondu : « L'argent n'a pas d'odeur » (« pecunia non olet »), phrase devenue proverbiale.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vespasienne
Source: http://blogs.ionis-group.com/iseg/bordeaux/
Référence :
http://lenaweb.voila.net/Josephine.htm
http://www.journalepicurien.com/tag/uriner/
12:52 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Economie, Gastronomie, Histoire, Humour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2011
Cris de Femmes, la fin d’un amour
Ces deux chanson sur un amour finissant ont ceci de fascinant, c’est qu’à « quelques années » d’intervalles, le cri de désespoir est toujours le même, toujours aussi fort, c’est un cri viscéral qui sort des tripes.
Demain tu te marie - Patricia Carli - 1963
Un año de amor - Luz Casal - 1992
Par contre la vision de l’homme, dans cette chanson, « Désormais », d’Aznavour est, à mon avis, plus plate, bien que ce soit une chanson remarquable et remarquablement interprétée. Il y a comme une discordance entre les paroles et la musique et, de plus, on dirait que l’émotion est vécue de l’extérieur, alors que chez les femme le cri sort de l'intérieur (comportement masculin opposé au comportement féminin ?).
Désormais - Charles Aznavour - 1969
00:39 Publié dans Culture, Musique, Poesie, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
02/10/2011
La méthode Ogino : La petite histoire d’une méthode contraceptive écologique mais peu fiable
Source : http://beaujarret.fiftiz.fr/
Tout le monde a entendu parler de la Méthode Ogino.
Tout le monde croit que c’est une méthode contraceptive.
Eh bien, ce n’est pas du tout ça.
Le pauvre Ogino ne doit pas arrêter de se retourner dans sa tombe, déjà de son vivant…
Kyusaku Ogino était un gynécologue japonais qui, en 1924, découvrit la loi qui porte son nom : La « Loi Ogino ». D’après la physiologie du cycle menstruel, découvert par lui, il donnait la période de fécondité du cycle menstruel, ce qui permettait aux couples désirant un enfant, de gérer l'acte procréatif avec un maximum de chance de succès (on est ici dans la statistique).
Cette méthode, au début, n’était pas du tout une méthode contraceptive, elle était tout à fait à l’opposé.
En 1928, un gynécologue autrichien, Hermann Knaus, confirma la loi Ogino, et rajouta son nom à la loi qui s’appela, désormais : La « Loi Ogino-Knaus ». Mais, lui, déforma la loi Ogino en disant que la Loi Ogino-Knaus pouvait être utilisée comme méthode contraceptive.
Ogino s’opposa à cette dérive, disant qu’il y aurait trop d’échec et que ça conduirait à un nombre importent de grossesses non désiré, avec un risque, important, d’avortements.
Le taux d'échec, avec la méthode Ogino Knaus, est de… 28 % !*
Alors que le taux d’échec du bon vieux préservatif est, seulement, de… 4 % !*
La méthode Ogino fut utilisée larga manu dans les années 50, elle fut d’ailleurs reconnue, comme méthode contraceptive, par l’Eglise Catholique, en 1951.
Comme Ogino l'avait prédit, On ne compte plus les grossesse non désirées qui ont données le jour aux "bébés Ogino", on devrait dire, plutôt, aux "bébés Knaus".
La pilule contraceptive fut mise au point, en 1958, par Grégory Pincus. Elle fut commercialisée en Amérique à partir de 1960, elle ne fut autorisée, en France, qu’en 1967, grâce à la Loi Neuwirth. Le taux d’échec de la contraception orale, lors d’une bonne utilisation (pas d’oubli) est de 0,3 %*. Mais, là, c’est une autre histoire.
* Efficacité des méthodes contraceptives :
http://fr.wikipedia.org/
Témoignage : http://www.ciao.fr/Par_D__Avis_556080
Pour ceux que cela intéresse, calculette Ogino :
http://www.aly-abbara.com/
A lire :
http://beaujarret.fiftiz.fr/
"L'Œuvre de Dieu, la part du Diable" (titre original : The Cider House Rules), roman de l'écrivain américain John Irving publié en 1985.
22:53 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Livre, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
24/09/2011
Le Pendule et la Boule de Cristal : Une nouvelle façon de porter un diagnostic médical
Source : http://www.gothique-boutique.eu/
Qui se souvient de Madame Soleil, égérie de la voyance, pardon de l’astrologie, de 1970 à 1980, immortalisée par le Président Pompidou, par cette réplique célèbre, « je ne suis pas Madame Soleil ». Elle animait, dans les années 1970, une émission, qui la rendue célèbre, sur l’antenne d’Europe 1.
Le Médecin Généraliste, pour peu qu’il ait une bonne écoute, peut faire un très bon voyant, même s’il porte des lunettes.
En effet, en Médecine Générale, le diagnostic médical, se fait, à 80 % par l’interrogatoire (10 % relève de l’examen clinique et 10 % des examens para cliniques que sont la Biologie et la Radiologie ou l’Échographie).
Pour les consultations qui relèvent de la Psychiatrie, eh oui, le généraliste fait bien de la cardiologie (30% de son activité) pourquoi ne ferait-il pas correctement de la Psychiatrie (je veux dire traiter les Troubles Anxieux et les États Dépressifs, tout en envoyant judicieusement au spécialiste).
Pour les consultations qui relèvent de la Psychiatrie, c’est beaucoup mieux, le diagnostic relève, à 100 %, de l’interrogatoire.
C’est pour cela que, bien souvent, je me prend à rêver, d’acquérir un pendule et une boule de cristal. Je pense que ces instruments impressionneraient beaucoup plus les gens que le stéthoscope et l’appareil à tension, trop galvaudés de nos jours.
Ne vous y trompez pas, actuellement, fleurissent, depuis un certain temps, des pratique médicales relevant de la Magie (cela a toujours existé depuis que l’homme et homme et que la femme et femme, un bon nombre de remèdes de bonnes femmes en sont l’illustration).
Qui se souvient de la laser thérapie des années 90 ?
Maintenant, la mode est à l'Ostéopathie. On se dirige, tout droit, vers le tout ostéopathique, du mal de dent au cor au pied.
Je crois savoir, que l’interrogatoire en homéopathie est assez surprenant, quand aux différents pouls des acupuncteurs cela doit interpeller, quelque peu, les cardiologues.
Si, maintenant, le Médecin Généraliste veut, à nouveau, le respect de ses patients, il doit, pour cela savoir les impressionner comme du temps de Molière : « Clysterium donare, Postea seignare, Enuita purgare » (lire le malade imaginaire).
Et si le reouveau de la Médecine Générale était dans le Pendule et la Boule de Cristal... j’allais oublier les Runes !
Source : http://le.monde.de.momo.free.fr/Accueil.htm
Quelques notions fondamentales sur les principales Patamédecines :
Acupuncture : médecine traditionnelle chinoise se base sur des concepts pré-scientifiques et vitalistes. L'acupuncture a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO le 16 novembre 2010.
Homéopathie : inventée par Samuel Hahnemann, en 1796, Médecin Allemand plus exactement, il était Saxon repose sur trois principes : la similitude, l'individualisation des cas et l'infinitésimal
Ostéopathie : Créée en 1874 par le médecin américain Andrew Taylor Still, l'ostéopathie est fondée sur des techniques manuelles visant à la conservation ou la restauration de la mobilité des différentes structures de l'organisme.
A lire avec intérêt un article qui passe en revue un nombre assez fascinant des médecines perpendiculaires:
http://et-pourtant-elle-tourne.blogspot.com/search/label/patam%C3%A9decine
Référence :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Acupuncture
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hom%C3%A9opathie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ost%C3%A9opathie
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17/09/2011
Vers un Accouchement Moderne Démesuré : Les excès de l'Accouchement Programmé et de la Péridurale
J'ai comme habitude, cela m'arrive, rarement, de publier dans mon blog, un commentaire que j'ai laissé sur un autre blog et concernant un article qui m'a beaucoup plu, car très pertinent.
Le blog est celui de "Péripéties d'un 7nain en Tchéquie" et cet article s'intitule "Et la liberté d'accoucher?".
Je vous conseille vivement de lire cet article.
Commentaire (un peu remanié) de cet article
J'emploierai plutôt le terme de "Poule en Batterie" pour désigner la future maman. Là où, effectivement, il y a excès, c'est sur la "Péridurale" et l'"Accouchement Programmé", un peu moins pour la "Césarienne".
Tout acte médical est potentiellement responsable d'effets iatrogènes : par exemple, histoire vécue, récemment, par une de mes patiente ; péridurale trop poussée, la patiente ne ressent plus rien et ne peut pas pousser, pose de spatules, atteinte du plancher pelvien => Incontinence Urinaire d'Effort.
Par contre, l'Accouchement à Domicile (AAD), me pose question, il peut y avoir soucis si, par exemple, il y a un problème hémorragique ou un problème néonatal pour le nouveau né.
A l'époque de Semmelweis*, l'inventeur de l'Aseptie, il valait mieux, effectivement, accoucher chez soi plutôt qu'à l'hôpital, tout au moins dans la partie octroyée aux médecins (par opposition à celle des sages femmes), et ce, à cause de la Fièvre Puerpérale (qui est une Infection Nosocomiale), certes, de nos jours, la "Pourriture d'Hôpital"** (Infections Nosocomiales) existe toujours, mais, heureusement, exceptionnellement.
Tout au plus peut on se poser question sur la fermeture généralisée, pour des raisons de rentabilité, mais aussi de sécurité, de toutes les maternités de proximité, pour ne laisser que des maternités mammouth à haut rendement, mais plus sures car prés de la banque du sang et du néo natal, mais à risque potentiel, plus élevé, d'Infections Nosocomiales.
Cela est dans la continuité de l'histoire récente des hôpitaux, au XIX siècle est apparu, pour des raisons d'hygiène***, l'hôpital pavillonnaire, ce type de conception hospitalière a été remplacé, en 1930 par l'hôpital bloc avec une augmentation des maladies nosocomiales, en voie de régression, maintenant (on redécouvre les règles d'asepsie) ; l'histoire est un éternel recommencement, on regroupe les malades avec l'épée de damoclès de la pourriture d'hôpital.
C'est vrai, qu'actuellement, Péridurale (confort pour la mère : ne pas souffrir) et Accouchements Programmés (confort pour l'accoucheur : diminuer les riques) sont légions, comme il fut un temps, pas si lointain, pour la césarienne (confort pour l'accoucheur : plus de sécurité).
Mais je pense, sincèrement, qu'il il ne faut pas tomber d'un excès dans l'autre.
Ignace Philippe Semmelweis
A lire : "Semmelweis" de Louis-Ferdinand Céline (sa thèse en medecine de 1924) que l'on trouve dans toutes les bonnes librairies.
* Il semblerait que Semmelweis a souffert, toute sa vie, d'un Trouble Bipolaire. Il est mort, vraisemblablement, atteint d’une Maladie d’Alzheimer, d’une sorte de septicémie, à la suite des coups administrés par le personnel soignant de l’asile psychiatrique où il avait été interné, car, du fait de sa démence, il était devenu très violent.
** Ce terme vient du temps, au milieu du XVIIIe siècle, où l'on couchait, tête-bêche, au nombre de trois à six, les malades sur le même lit. On peut lire, à ce propos, "Le nosocomium et la matrice du retiolus" d'Eytan Ellenberg".
*** D'après les théories hygiènistes de l'époque, il fallait que l'air circule.
20:07 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le site du jour, Livre, Médecine, Mots, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (16)
10/09/2011
La Passion du Vin (LPV) : Un site pour choisir son vin
LPV : La Passion du Vin
Si vous voulez développer vos connaissances en œnologie de dégustation pratique, je vous conseille le site suivant :
http://lapassionduvin.com/
Vous y trouverez des forums de discussions, ma fois, forts intéressants et de bon aloi.
Un exemple :
http://lapassionduvin.com/phorum/list.php?3
Une page au hasard sur le château Chantegrive (en rouge)et Chantegrive Cuvée Caroline en blanc) :
http://lapassionduvin.com/phorum/read.php?3,6659,page=4
14:48 Publié dans Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Internet, Le site du jour, Loisirs, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
05/09/2011
Symphonie inachevée
Parfois, l’exercice de la médecine réserve quelques surprises, laissant, parfois, un arrière goût amer.
Une jeune fille de 15 ans est amenée par sa mère pour une asthénie (fatigue) intense. Elle est suivie par un autre médecin. Vous lui faite passer un bilan biologique sanguin et urinaire plus que complet et préciser de revenir avec les résultats. Le bilan vous est envoyé par le labo et bingo la cause est évidente : C’est une MNI (Mononucléose Infectieuse). Depuis, pas de nouvelle.
Une patiente de 28 ans, enceinte, de son troisième enfant, vient vous voit car elle a mal sur le côté du dos et des brûlures en urinant ; cela sent la pyélonéphrite. Vous lui prescrivez un bilan sanguin et urinaire et un antibiotique compatible avec sa grossesse, tout en la prévenant qu’il pouvait y avoir une résistance à cet antibiotique, vous lui précisez donc que l’on se revoie dés qu’elle aura les résultats. Depuis, pas de nouvelle. Malheureusement la bactérie est résistante à antibiotique prescrit, il y en avait deux principaux prescriptibles et comme le choix est probabiliste, je suis tombé sur le mauvais.
J’imagine la tête des confrères voyant les analyse biologiques avec le diagnostic leur tombant tout rôti dans la gorge.
Qu’ais je ai pu dire ou faire pour que ces patientes ne reviennent pas me voir en consultation avec leurs analyses ?
Voila une question digne d’un groupe Balint*.
Et si, tout simplement, ces patientes portaient, elles aussi, une grosse part de responsabilité, quand un médecin vous dit de revenir, c’est impoli de ne pas le faire, point barre.
*Un groupe Balint est un groupe de médecins généralistes encadrée par un "superviseur", un psychiatre, discutant autour de la relation médecin malade, chaque médecin racontant une histoire frustrante, ce "cas clinique" étant décortiqué par l'assemblée et managé par le "superviseur.
La relation médecin malade est une chose, la psychiatrie en est une autre.
18:58 Publié dans Anecdote, Culture, Médecine, Musique, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
27/08/2011
Deux tours de clé et puis s’en vont : Une illustration de l'Injonction Paradoxale
Cette petite histoire illustre bien la théorie de l’Injonction Paradoxale bien connue des comportementalistes.
Cette théorie se résume en une phrase : si l’on veut que quelqu’un fasse quelque chose, il faut l’autoriser à ne pas le faire.
L’inverse est vrai : si l’on oblige quelqu’un à faire quelque chose, il y a de fortes chances qu’il ne le fasse pas (hors contrainte imposée par le travail).
Dans la Résidence ou j’exerce, j’étais excédé, chaque fois que j’allais dans le local poubelle de trouver fermée la porte à double tour (quel intérêt à voler les ordures, les poubelles à la rigueur, et encore…).
Je fermais donc systématiquement à un tour cette porte fatidique. Jusqu’au jour ou le mouvement s’inversa, la porte restait de plus en plus fermée à simple tour.
J’usqu’au jour, où le Syndicat des copropriétaires ferma la résidence avec un superbe portail coulissant vert, un feu clignotant jaune et une lampe halogène.
Mon esprit tordu se vengea de façon potache : je décidais de fermer la porte des poubelles à double tour (des fois qu’on nous volerait nos poubelles… Non mais !).
Quelques temps plus tard, une résidente me fis la remarque : »Il y a quelqu’un qui ferme la porte du local à poubelle à double tour, et de rajouter, ce n’est pas vous ? Moi de répondre illico Non bien sûr.
Moi de pouffer de rire intérieurement.
L’Injonction Paradoxale, c’est ça !
P. S. : Le comportementalisme a une démarche sensiblement différente de la psychanalyse, quoique…
21:02 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Humour, Jeux, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
25/08/2011
Radioactivité au cimetière d’Escoublac
Source : http://www.unesourisetmoi.info/
Trouvé sur internet dans le Blog « La vie à La Baule »
Un article récent daté du 1 avril 2011.
"Pourquoi le cimetière d'Escoublac a une radioactivité anormalement élevée ? Les experts sont perplexes. C'est pourtant simple : un certain nombre d'ouvriers de la mine d'uranium de Piriac étaient contaminés et certains habitaient La Baule. Donc, ils furent enterrés à Escoublac. Ce sont leurs ossements qui émettent cette radioactivité un peu élevée (mais sans danger) : et cela va encore durer 3500 ans !!!!"
13:31 Publié dans Anecdote, Blog, Culture, Ecologie, Humour, Médecine, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/08/2011
Médecin d’Etat Civil
Source : http://art-maniac.over-blog.com/article-2953514.html
Au début de ma carrière, je fus, pendant quelques années, "Médecin d'Etat Civil" adjoint d'une commune de l'agglomération prés la Grande Ville.
Concrètement, cela consistait a établir les constats de décès et essayer, dans la mesure du possible, de s'approcher le plus possible du diagnostic du décès (c'est très loin du métier du Médecin Légiste, spécialité hospitalière presque plus légale que médicale), tout cela à des fins statistiques.
La façon la plus simple de constater le décès est de vérifier le réflexe pupillaire, avec une lampe, à la mort la pupille ne réagit plus à la lumière le mort est en mydriase bilatérale (les yeux dilatés), le test de la glace que l'on place sous le nez est beaucoup moins pratique.
D'ailleurs autrefois, le croque mort, pour vérifier la mort de la personne, croquait littéralement un orteil.
Une hantise humaine, être enterré de son vivant, cela évoque les "contes extraordinaires" d'Edgard Allan Poe. Pour cela il existe un délai d'inhumation de 24 h c'est l'article R.361-13 du Code des communes (Les dimanches et jours fériés ne sont pas pris en compte dans le calcul de ces délais).
Cela m'a permis de voir quelques réalités troublantes et crues qui permettent de toucher la vraie vie, la réalité, pas l’illusion, les fausses valeurs, dans laquelle vivent un bon nombre de gens.
Quelques exemples frappants :
- Suicide chez une fille de douze ans autopsiée sur la demande des parents.
- Demande, par la famille, de briser la rigidité cadavérique car le corps était recroquevillé sur lui même.
- Deux ruptures de varices œsophagiennes le même jour l'un, chez lui, dans un lit médicalisé, d'un cancer du foie, l'autre, chez lui, avec l'hématémèse et les bouteilles autour du corps (diagnostic cirrhose du foie).
- Lors du décès d'un malade sa femme me demande si on meurt à l'heure de sa naissance.
- sur réquisition de la police, en garde, une dame de 80 ans trouvée morte dans sa douche, le nez déformé, le décès n’étant pas récent (comment le dater : au pif, cela n’a aucune importance dans ce cas et permet de délivrer le permis d’inhumer, de toutes les façons la dame est bien morte et de mort naturelle.
- Sur réquisition de la police, en garde, une dame de 80 ans retrouvée morte allongée dans sa cuisine (jour du décès probable la veille ou le jour même, heure du décès inconnu).
- Sur réquisition, décès d’une jeune fille de 20 ans écrasée par un bus.
La mort fait peur, la maladie aussi, il est dit qu'un bon nombre de médecins ont fait des études de médecine pour conjurer cette peur, cette phobie, cette nosophobie. Mais, heureusement, toutes les maladies ne sont pas mortelles, la grosse majorité d’ailleurs ne l’est pas, mais il existe des pathologies qui sont de véritables saloperies.
Le Médecin de Ville est beaucoup moins confronté à la mort, de nos jours, qu’autrefois, car on meurt beaucoup plus à l’hôpital ou en Maison de Retraite.
Illustration VARANDA : http://petitpierrot.vefblog.net/7.html
Il y a peu de chance que l'on amène quelque chose dans l'autre monde (s'il existe).
La seule égalité qui existe pour les êtres humains, c'est l'égalité devant la mort. Le reste n'est que poudre aux yeux.
19:12 Publié dans Anecdote, Culture, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
THANATOFRANCE – Ecoles et Préparation au Diplôme National de THANATOPRACTEUR.
Image issue de l'en tête du site Thanatofrance
Dans la série le site du jour, je vous propose aujourd’hui Thanatofrance.
L’intitulé lu sur le site :
"Souhaitant promouvoir la profession de thanatopracteur et d'élaborer également une aide aux étudiants thanatopracteurs, des thanatopracteurs professionnels ainsi qu'un collège de thanatopracteurs avons souhaité mettre en ligne ce site qui nous l'espérons vous apportera toutes les aides en vue de la préparation au diplôme National de Thanatopracteur. Toutes suggestions étant bien venues ! – Le Président THANATOFRANCE. 21, Rue Hôtel des Postes 06000 NICE. Siret : 50778661400010 – APE : 9499Z."
http://thanatofrance.wordpress.com/
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