04/09/2015
La cuisson des petits légumes
Les enfants n'aiment pas les légumes verts, c'est bien connu.
Moi non plus.
Serais-je un grand enfant ?
Eh bien, oui et non.
Si vous allez dans un restaurant, les "petits légumes" sont délicieux.
Quand ma mie fait des légumes verts, pour être franc, cela ne rappelle pas du tout celui des "petits légumes" des restaurants.
Pourquoi ?
Quel est le secret ?
La réponse me fut apporté" en regardant une vidéo d'une interview de jean-pierre COFFE sur YouTube.
Il nous raconte, de façon truculente, quelques anecdotes sur le restaurant qu'il tenait en son temps.
Le secret est dans le bouillon de volaille.
Si vous voulez avoir des "petits légumes" aussi succulents qu'au restaurant : utilisez du bouillon de KubOr.
20:19 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
26/08/2015
Les émissions de télévision préférées du Docteur Sangsue
Site official de Gueluck : http://www.geluck.com/
Comme je vous le disais dans mon article « Séméiologie Médicale et séméiologie Boulangère, une démarche comparable selon le Docteur Sangsue », quand je rentre chez moi, le soir, pour ma divertir et me laver le cerveau, j’aime regarder, à la télévision, dans l’ordre, les émissions suivantes qui enchaines parfaitement :
- « Bienvenu à l’Hôtel » sur TF 1 ». Cette chaîne, diffuse, à la même heure, aussi, ce même type d’émission, sur les chambres d’hôtes et les campings,
- « Le meilleur boulanger de France » sur M 6,
- « Silence ça pousse » sur France 5.
Pourquoi, je regarde ce type d’émissions ?
- D’abord car elles sont distrayantes.
- Pour deux émissions, elles ont trait à la cuisine, très peu de temps pour la première.
Je suis particulièrement comblé par la seconde.
- Dans la première émission, il est fascinant, même si la partie « Bouffe » est très courte, de voir l’intérieur des hôtels, des chambres d’hôtes et des campings, ceux-ci nécessitant un investissement colossal.
Dans la seconde émission l’aspect culinaire est particulièrement détaillé, je vous rapporte, pour cela, à l’article dont je vous en parlais au début.
La troisième étant particulièrement intéressante par ce que l’on y apprend et par le goût de Stéphane Marie.
Voila pour mes émissions d’avant les infos.
Outre les films proposés par toutes les chaînes, Deux chaines sont très intéressantes par leurs émissions de fond, où l’on apprend vraiment quelque chose, ce sont Arte et France 5.
Pour les films l’après midi, mais que je ne peux, qu'exceptionnellement suivre, et encore qu’en partie, qui sont diffusés sur Arte, ce sont des films cultes. Une autre chaîne, qui peut paraitre surprenante, car on la croit réservée aux enfants, diffuse, le soir, des films anciens de très bonne tenue.
Une émission à par tout à fait fabuleuse, est « J’irais dormir chez vous » d’Antoine de Maximy sur France 5 qui nous fais voyager partout dans le monde nous montrant l’intimité des gens dans ces pays différents.
J’adore, tout particulièrement l’émission culinaire de Sarah Wiener: « Les aventures culinaires de Sarah Wiener » sur Arte, dont le concept a été littéralement copié par celle de Julie Andrieux dans son émission : « Les carnet de julie andrieux » sur France 3.
Je ne fais que citer « Top chef » sur M6 et « un dîner presque parfait », diffusé, aussi, sur M6.
Bien évidemment, toujours pour son aspect culinaire, je déguste, mais, ceci dit avec de plus en plus de retenue l’émission de Petitrenaud : « Les escapades de Petitrenaud sur France 5.
De plus en plus de réticence car, à mon goût, c’est le cas de le dire, il s’attarde trop, maintenant, aux grands restaurants parisiens qui font de très baux plats ultra top coloré et ultra top mis en scène. J’emploie le mot top, car ils, actuellement, à la mode, en cuisine, pour désigner un plat « hyper bon ».
Petitrenaud délessant, trop souvent, les chefs de province qui, hélas, se mettent, eux aussi, au goût parisien.
On a, actuellement, une cuisine qui est en traint de perdre toute son authenticité.
Je regrette, tout particulièrement, l’émission du si décrié Jean-Pierre Coffe, une forte personnalité théâtrale, qui avait crée un concept original, celui de faire une émission où le but était d’aller sur un marché pour faire les course dans le but de composer un repas et ce en faisant un budget très compétitif, et fixé à l’avance. Avant de faire les emplettes, le tour du marché était rigueur, et se terminait par un petit verre.
Je regrette tout particulièrement cette émission.
Il serait judicieux, à mon avis, de reprendre ce concept.
Bien sûr, il y a les sempiternelles informations que je regarde sur iTELE.
Plus les écrans sont plats, plus les programmes aussi, comme le dit si bien le chat de Gueluck.
Voilà les émissions qui, à mon goût, hormis les émissions politiques, que je survole, ont de l’intérêt pour moi.
20:13 Publié dans Anecdote, Ce soir à la Télé, Cinéma, Cuisine, Culture, Film, Gastronomie, Potins, Société, Télévision, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2015
La salade du jardin du Docteur Sangsue
j'ai la chance d'avoir un cour dans la maison où j'habite, certes ce n'est pas un jardin, mais il est fort agréable de manger de hors quand les beaux jours sont là.
Ma cour est cimentée tout naturellement et au milieu se trouve une petite rigole pour l'écoulement des eaux. De chaque côté de la rigole deux pans de ciment disposent d'une pente pour une bonne évacuation de l'eau.
Ce n'était pas le cas dans l'article que j'ai écrit, à propos de la construction de ma maison secondaire qui nous permet d'en profiter nous même et de la louer pour avoir une source complémentaire de revenus en complément de notre retraite.
On savait construire dans le temps, le maçon aimait le travail bienfait dans les règles de l'art, pourtant il n'y avait pas, à l'époque les DTU.
Un jour dans cette rigole je trouve trois pieds de pissenlit - .
Je décidais donc, sous les yeux ébahis et inquiet de ma mie, de les cueillir.
Cette salade s'appelle salade de barbarans.
Elle de me dire
"tu ne manger ça" !
Moi de lui répondre : "si, c'est merveilleux de pouvoir manger, en pleine ville, la salade du jardin ".
Elle fut délicieuse.
18:24 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Science, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Séméiologie Médicale et séméiologie Boulangère, une démarche comparable selon le Docteur Sangsue
Comme vous le savez, j’aime tout ce qui a trait à l’art culinaire.
Je regarde une émission, pratiquement tout les soirs, quand j’arrive du travail, c’est l’émission de télévision sur la chaine M6 : « La meilleure boulangerie de France ».
Ce qui me frappe dans cette émission, hormis le fait qu’elle a trait à la cuisine, c’est le fait que l’analyse et le jugement des produits finis du Boulanger s’apparente, à mon avis, furieusement, à la démarche dans l’exercice professionnel du Médecin.
On peut dire qu’il existe une séméiologie Médicale et une séméiologie Boulangère. Tout à fait comparable dans ces deux professions.
La séméiologie est l’étude des signes pour l’examen clinique du patient et la sémiologie boulangère celle qui permet de juger un produit.
D’ailleurs j’étendrai cette démarche séméiologique à tous les métiers de bouche.
Je me souviens toujours de mon premier cours de séméiologie médicale. Il concernait la façon d’examiner un patient dans le déroulement de l’observation pour rechercher, par l’examen clinique, les signes de la maladie. C'est cet examen clinique , que débouchera le diagnostic, et, par conséquence, une thérapeutique adaptée.
Cela se fait en quatre étapes : Inspection, palpation, auscultation, mesure. J’en rajoute une autre, fondamentale, a mon avis, l’interrogatoire.
Si vous regardez vous verrez comment les deux examinateurs de cette émission jugent le travail des concurrents, il saute aux yeux la similitude de recherche des signes pour analyser le produit fini.
Dans un premier temps, les examinateurs vont chercher du signe le plus proche pour aller vers le signe le plus éloigné.
1°) – L’interrogatoire sur la fabrication du produit
2°) – l’inspection, l’aspect du produit fini avec sa décoration
3°) - son odeur une fois le produit coupé
4°) – Son goût, la palatabilité, et sa texture
3°) – Et, pour finir, par sa longueur en bouche.
Voila la similitude séméiologique entre celle de la Médecine et celle de la Boulangerie telle que je la conçois.
16:26 Publié dans Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé | Lien permanent | Commentaires (0)
19/08/2015
La recette des maquereaux au vin blanc du Docteur Sangsue
Pour quatre personnes :
Ingrédients :
- 4 maquereaux
- 1 échalote
- 2 branches de thym
- 2 feuilles de laurier
- 2 branches de persil
- sel fin
- poivre fin
- 4 verres de vin blanc de cuisine
Préparation :
Videz les maquereaux. Coupez la tête et la queue. Dans un plat en pyrex, versez deux verres de vin blanc, disposez les maquereaux tête bêche déposes de chaque côté l l’échalote, le thym, le laurier, le persil. Salez et poivrez le vin blanc et les maquereaux.
Dans ma recette, je ne préfère pas rajouter des rondelles de citron, je trouve que l'acidité du vin blanc se suffit à elle même.
Cuisson :
Mettez les maquereaux 20 minutes au four.
Dégustation :
Servez avec des pommes de terre bouillies ou avec des pâtes. Il est à noter que la peau des poissons est riches en oméga trois et, de plus, succulente, à mon goût, n'hésitez pas à la manger.
En vin d’accompagnement : Bien évidemment, un vin blanc sec, par exemple un muscadet.
Un peu de culture sur le maquereau au vin blanc.
L’astuce du Docteur Sangsue :
Pour reconnaitre un poisson frais, regardez si les yeux sont bien bombés. En effet, quand un poisson péché vieillit, l’œil se déshydrate et de bombé, devient creux.
09:45 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0)
13/08/2015
Coustilles de porc braisée et déglacée au vin blanc avec son piment d’Espelette : recette inédite du Docteur Sangsue
La coustille de porc, où travers de porc est découpée dans la côte. Son prix est très attractif pour peu que l’on n’ait pas peur de se salir les mains en la dégustant.
Pour deux personnes :
Ingrédients :
1 coustille de 500 g
½ petite bouteille (de 25 cl de vin blanc de cuisine)
Sel de Guérande
Poivre du moulin
Piment d’Espelette
Préparation :
Déposez la coustille dans une cocote en fonte** dont aurez au préalable versé un peu d’huile d’olive Salez poivrez la face creuse de la coustille. Faites bien dorer la partie charnue (le dos de la coustille). Il faut faire dorer la viande pour que l’on puisse caraméliser les protéines selon la réaction de Maillard.
Cette réaction de Maillard est responsable de la couleur brune et des arômes intenses qui s’en dégagent.
J'ai déjà abordé ce sujet dans mon article : "Pour s'amuser, un brin de culture ne nuit pas".
Quand la coustille est bien dorée, Retournez celle-ci.
Salez et poivrez le dos de la coustille.
Déglacez au vin blanc.
Laissez braiser vingt minutes. Un minuteur est indispensable en cuisine.
Une fois la cuisson terminée, saupoudrez de piment d’Espelette à la fois le dos de la coustille mais, aussi, le jus.
Dégustation :
Des pâtes fraîches ou des spaghettis arrosés du jus de cuisson. Où une salade de tomates avec des anchois au sel et des olives à la grecque dans lequel vous aurez, aussi, versé le jus.
Bien entendu la coustille se déguste avec les doigts comme l’homme des cavernes. Mais il faut avoir un certain coup de main pour la découper*.
Vin d’accompagnement :
Un vin blanc sec type Bordeaux blanc sec ou un muscadet de Sèvre et Maine servi frais (10°C).
Ou bien, pourquoi pas, tout simplement, un bon pastis, bien frais, avec des glaçons.
*Pour cela, il faut trancher avec un bon couteau, la coustille entre les côtes, puis tordre la côte isolée pour la désarticuler.
**Cocotte ovale Le Creuset.
23:46 Publié dans Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots | Lien permanent | Commentaires (0)
L’art d’accommoder les restes de nourriture, une interprétation écologique du Docteur Sangsue
Crédit Photo : http://www.babelio.com/
Dans trois de mes précedants articles, J’aborde ce sujet important et méconnu.
- Moules à la Bordelaise façon Docteur Sangsue.
- Moules aux pommes de terre rissolées façon Docteur Sangsue.
- Moules en salade et à la persillade : une recette du Docteur Sangsue.
Certes, il y avait des méthodes pour conserver les aliments (le séchage – la dessiccation, la salaison – le sel, le sucre – la confiserie et la stérilisation – la conserve inventée par Nicolas Appert).
De nos jours, pourtant dans cette vague écologique qui nous submerge, le « recyclage » des aliments ou l’art de d’accommoder les restes est souvent méconnu.
Autre fois, la nourriture était un bien précieux. Il n’était pas question de jeter les restes des aliments qui étaient, le plus souvent, celles du matin ou celles de la veille. En effet, si l’on ne jetait pas la nourriture par la fenêtre.
Il y avait très peu de moyen pour conserver les aliments.
Une révolution est apparue avec l’arrivée des glacières (une sorte de petit meuble avec un pain de glace comme réfrigération) celui de la livraison, à domicile, de gros pains de glaces par le glacier. Cela se faisait, de préférence, avec des véhicules hippomobiles. Il ne faut pas confondre ce glacier avec celui qui vend des glaces, l’été, en borts de mer.
Il existait des recettes, fort délicieuses, basées sur cet art.
L’art d’accommoder les restes.
Une démarche écologique, comme je le disais plu haut, bien avant la déferlante qui revient de nos jours à la mode.
Nos ancêtres faisant ainsi, sans le savoir, de « l’écologie » sauvage, raisonnée mais indispensable.
11:52 Publié dans Anecdote, Comfort, Cuisine, Culture, Ecologie, Economie, Gastronomie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Moules en salade et à la persillade : une recette du Docteur Sangsue
Cette recette permets d’accommoder les restes. Cette recette permet de recycler des restes de moules marinières.
Pour quatre personnes :
Ingrédients :
- 2 Kg de moules
- Vinaigrette
- Persil
- Une gousse d’ail
- Sel si nécessaire
- Poivre
Préparation :
Préparez les moules en marinière. Dans un fait tout, faites dorer dans l’huile d’olive trois échalotes et la gousse d’ail écrasée puis déglacez avec un grand verre de vin blanc sec. Rajoutez deux branches de persil. Faites ouvrir les moules.
Une fois que les moules sont ouvertes, filtrez les. Enlevez une coquille sur deux.
Dans la préparation, versez la vinaigrette (il en existe de toutes faites à l’huile d’olive et au vinaigre balsamique).
Goûtez et rajustez le sel si nécessaire, poivrez, rajoutez le persil et l’ail émincé.
Servez les moules froides avec des spaghettis ou des pâtes fraiches.
Dégustation :
Avec les mains et un bon blanc sec : Bordeaux ou Muscadet sur lie.
09:14 Publié dans Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Loisirs, Potins | Lien permanent | Commentaires (0)
Elle est sale la salade
Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/.
Réflexion de ma fille de 6 ans et demi, dans un marché, lors de mes dernières vacances dans le Médoc : « Mais elle est sale la salade ! ».
Une pure illustration de que racontais dans un de mes articles.
Écologie, quand tu nous tiens.
08:55 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Economie, Gastronomie, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2015
Le site du jour : « Le patrimoine du Médoc »
17:56 Publié dans Blog, Cuisine, Ecologie, Economie, Fête, Gastronomie, Le site du jour, Loisirs, Shopping, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
Vous avez réservé ? Souvenirs de vacances bien triste cette année
Cabanes de pêcheurs authentiques d'antan.
Lors de ma dernière semaine de vacances, j’ai voulu préparer des gambas crues comme je vous l’avais dit. Pour cela, je me rendis à la ferme aquacole que j’avais découverte en son temps.
En arrivant sur les lieux, surprise, stationnait un bus. On se demande bien comment il avait pu arriver pour rouler sur l’étroite route qui menait à la ferme.
Juste devant la ferme, des gens, amassés, dégustaient des gambas en buvant un « verre » de blanc dans un gobelet en plastique. C’étaient, cela était inscrit en lettres flamboyantes sur le bus, un camping quatre étoiles qui les avaient amenés en villégiature.
Comparé à avant, cela devenait inquiétant.
La suite me donna raison.
Au comptoir, je demandais si je pouvais acheter des gambas. On me rétorqua : « avez-vous réservés » ?. Moi de dire non. La réponse fusa catégorique ment : « désolé mais nous n’en avons plus ».
Décidément, il y avait du changement, mais pas en bien cette fois.
Les campeurs venaient donc voir le lieu de culture, perdu au bout de cette route étroite, comme on visite un zoo.
Il faut dire que lors de ma dernière visite dans cette petite ville «au fin fond du Médoc», déjà, le village des pêcheurs n’avait plus de pêcheurs que de nom.
Les cabanes de pêcheurs étaient, désormais, occupées par des restaurants « couleur locale » et quelques artistes peintre.
L’aspect sauvage des lieux avait totalement disparu remplacé par une exploitation mercantile des lieux.
Autre chose dramatique, cette année, un centre commercial avait poussé non loin de ma maison de location. Fort pratique, s’il en est, mais qui, par voie de conséquence, avait fait fermer, aux alentours, la majorité des petits commerces.
Heureusement la fête au village conservait encore une certaine authenticité, avec ses cagouilles à la Bordelaise et ses cailles au raisin.
Ce fut bien là un aspect bien mitigé de mes vacances cette année.
Heureusement la mer n’avait pas changée, et, aussi, son sympathique restaurant en partie sur le sable avec sa vue magnifique sur l’estuaire.
En rentrant de vacances, en regardant la météo des plages, avec stupéfaction, je découvris, sur l’écran de ma télévision, le nom de petite cette ville perdue «au fin fond du Médoc»… Qui ne l’était plus!
L’office de tourisme avait bien joué sur ce coup. La campagne de presse était bien réussie.
Où faut-t-il donc aller, de nos jours, pour avoir un coin et authentique et sauvage ?
16:46 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Economie, Fête, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2015
Blog en vacances août 2015
Phare de Cordouan
Mon blog est en vacances pour quelques jours.
Je suis de retour le 10 août.
Je passe mes vacances à l'extrême pointe du Médoc.
C'est un endroit que j'ai découvert il y a deux ans. J’y ai donc mes repaires.
Les points de vue sur la mer sont magnifiques, le phare de cordouan et l'estuaire de la Gironde sont majestueux. Pour peu que l'on s'enfonce vers l'estuaire en quittant la civilisation, on arrive dans des endroits sauvages, plats, désertiques, avec des tamaris au bord d'étroites routes.
J'avais déjà exploré ce coin il y a quelques années et avait été conquis par une « guinguette », en fait, un tout petit restaurant qui sert des plats typiques de la cuisine Bordelaise : anguilles persillades, escargots à la bordelaise et, en apéro, les « santés », comme on le dit ici, ces toutes petites crevettes blanches de l'estuaire. Le tout accompagné de son pichet de blanc sec. J’avais découvert cette guinguette tout à fait par hasard, elle était isolée, dans une grande étendue désertique au bord d’un canal vaseux quasiment sec au bout d’une de ces étroites route.
Il est prévu une nouvelle visite au Phare de cordouan et une autre intrusion à Soulac pour voir, encore, Notre Dame de la Fin des Terres*.
Au niveau programme culinaire : restaurant et fêtes de villages avec repas festifs. Je me suis prévu en cuisine personnelle : Deux basses côte, une à la Bordelaise, l'autre sauce marchand de vin - et Gambas en court bouillon, car il y a une ferme aquacole qui élève des gambas à quelques encablures de mon point de chute.
Heureusement, cette année, les poux ne sont pas du voyage.
Je pars cette après-midi.
A la rentrée.
Carrelets.
10:24 Publié dans Actualité, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Histoire, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
29/07/2015
Cuisson des fruits de mer en court bouillon façon Docteur Sangsue
En cette période de vacances, lors de la fréquentation des marchés et devant l’étal du poissonnier, il est très tentant d’acheter des fruits mer.
Mais comment cuire crevettes, gambas, langoustines, tourteaux, bigorneaux et bulots.
Le principe est très simple.
Ingrédients :
- Eau : 3 litres
- Sel fin 125 g
- poivre
- 2 piments de Cayenne ou une cuillère à café rase de poudre
Cuisson :
Faire un court bouillon de 3 litres d'eau avec 125 sel de sel fin (40 g de sel/l), poivre du moulin, piment de Cayenne, thym, laurier. Pour la petite histoire, l'eau de mer ne contient que 30 g de sel/l, ce qui est insuffisant pour la cuisson des fruits de mer.
Mettre les fruits de mer dans le court bouillon bouillant. Enlever les fruits de mer à partir du moment où le cout bouillon bout à nouveau après les avoir laissé le temps de cuisson indiqué ci-dessous :
- Pour les crevettes grises : 1 minute
- Pour les gambas : 5 minutes
- Pour les langoustines : 4 minutes
- Pour les bigorneaux : 3 minutes - forcer sur le piment de cayenne
- Pour les étrilles : 10 minutes
- Pour les tourteaux (dormeurs) : 20 minutes pattes vers le bas - Les femelles (elles ont une grosse queue) sont plus pleines
- Pour les bulots : 20 minutes
- Pour les homards : 12 minutes pour 500 grammes. Ajouter 1 minute par 125 grammes supplémentaires
Si vous y rajoutez des huitres, vous aurez un très bon plateau de fruit de mer.
Dégustation :
Avec un blanc sec bien frais, du type entre deux mers, un muscadet sur lie, un bordeaux clairet ou un rosé.
Bonne dégustation.
Et bonnes vacances si c’est le cas.
09:14 Publié dans Actualité, Cuisine, Fête, Gastronomie, Loisirs, Musique, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
28/07/2015
Moules aux pommes de terre rissolées façon Docteur Sangsue
Pour rester dans les recettes de la moule, je vous propose une autre recette originale.
Cette recette permets d’accommoder les restes. Cette recette permet de recycler des restes de moules marinières.
C'est un plat de Charente-Maritime.
Il s'agit d'une variante des célèbres moules frites. mais c'est un plat bien plus élaboré et sans commune mesure gustativement parlant. Bien que la moule frite soit une valeur sûre.
Je rappelle que La saison des moules de bouchot s’étend de juillet à mars.
Pour quatre personnes.
Ingrédients :
- 3 kg de moules de bouchot (4 litres)
- 1 Kg de pomme de terre (6 pommes de terre)
- 4 échalotes
- persil
- ail
- pour la marinière : 1 bouquet garni (1 feuille de laurier1 brin de thym 6 tiges de persil), 4 échalotes, 1 gousse d’ail, 1/2l de vin blanc sec, huile d’olive
- poivre du moulin
Préparation :
Commencez par préparer des moules marinières. Pour cela, dans un fait tout, faites revenir les échalotes dans de l’huile d’olive. Puis versez-y les moules, le vin blanc, l’ail, les branches de persil et le thym. Laissez ouvrir les moules.
Récupérez les moules dans une passoire. Gardez le jus de cuisson.
Enlevez une coquille aux moules.
Réservez.
Dans une cocotte minute, faites bouillir les pommes de terre pour les cuire à moitié (pendant 10 minutes). Pelez-les, puis coupez-les en rondelles.
Faites sauter les pommes de terre dans un peu d’huile d’olive. Quand elles sont bien dorées rajoutez y les moules mettez la persillade, poivrez avec le poivre du moulin, remuez bien, en dehors du feu, pour que la persillade garde tout son arôme.
Mouillez la préparation avec le jus de cuisson de la marinière jusqu'à ce que les pommes de terre soient salées à point, tout en sachant que les pommes de terres pompent le jus.
Dégustation :
Avec les doigts. Prévoyez un rince doigt.
Et avec un Bordeaux blanc sec bien frais (surtout pas un graves), la bouteille dans un seau à glace et le vin servi dans des verres INAO.
19:19 Publié dans Cuisine, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Shopping, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
Moules à la Bordelaise façon Docteur Sangsue
Moules à la Bordelaise
Cette recette permets d’accommoder les restes. Cette recette permet de recycler des restes de moules marinières.
La saison des moules de bouchot s’étend de juillet à mars.
C’est la recette d'un plat typique de la cuisine bordelaise. C'est la recette la plus authentique, à mon avis, que je vous propose aujourd’hui.
Pour quatre personnes :
- Quatre kilos de moules de bouchot (pas les espagnoles qui sont plus grosses et bien moins bonnes)
- ail
- persil
- Poivre
- Une demi-baguette de pain carton
- Pour la marinière : huit échalotes, quatre gousses d’ail, six branches de persil, une branche de thym, poivre et une petite bouteille d’1/4 de l de vin blanc spécial cuisine.
Préparation :
Il faut commencer par préparer des moules marinières. Pour cela, dans un fait tout, faites revenir les échalotes dans de l’huile d’olive. Puis versez-y les moules, le vin blanc, l’ail, les branches de persil et le thym. Laissez ouvrir les moules.
Récupérez les moules dans une passoire tout en gardant précieusement le jus dans un saladier.
Versez le jus dans une casserole.
Pour les moules, enlevez une coquille sur deux. Réserver.
Émiettez le pain. Pour cela prendre la moitié du pain carton en évitant d’utiliser le dessus du pain (utiliser les parties latérales, le dessous et la mie de pain).
Dans le fait tout que vous aurez rincé, jetez le pain et mouillez-le avec le jus pour en faire une purée, tout cela à feu doux. Quand vous aurez obtenu une pâte homogène, versez y les moules, touillez, poivrez (surtout ne salez pas !), jetez l’ail et le persil ciselés. Touillez à nouveau hors du feu.
Dégustation :
Avec les doigts, prévoyez un rince doigt.
Et avec un Bordeaux blanc sec bien frais (surtout pas un graves), la bouteille dans un seau à glace et le vin servi dans des verres INAO.
Bonne dégustation.
00:05 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2015
Une salade bio
Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/
Il y a quelques jours, j’ai acheté, chez un marchand de primeurs, une salade, une batavia.
Cela changeait des salades toutes prêtes, sous plastiques, vendues en supermarchés.
Une vraie salade, bien verte, bien fraiche, bien dure.
Rentré chez moi, je la lavai.
Et, oh stupéfaction, je tombais sur…
Une loche !
Comme autrefois, au bon vieux temps.
Avant la vague écolo, pas besoin de produits bio.
A l’époque, tous les fruits et légumes étaient frais, succulents, sains et non trafiqués.
A l’époque, il était dans la norme, outre de la terre, de tomber, sur des loches.
Enfin une salade bio en ce monde de perdition.
11:18 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (13)
25/06/2015
Cuisse de dindonneau sur son lit d’échalote façon Docteur Sangsue
Je me suis inspiré, pour cette recette simple, de la cuisson de la dorade au four.
Ce plat a l'avantage d'être très économique.
Ingrédients pour 4 personnes :
-1 cuisse de dindonneau de 1 Kg
-2 gousses d’ail
-4 échalotes
-2 verres de vin blanc
-1 pulvérisateur d’huile d’olive
-1 fiole de citron liquide
- Sel
- Poivre
Préparation :
Sur la face chair, faites deux entailles profondes au couteau puis, sur la même face, deux entailles sur le pilon, de chaque côté de l’os.
Dans un bol, préparer un mélange poivre et sel que vous enfoncerez, deux fois, dans les entailles.
Coupez les deux gousses d’ail en deux, insérez les profondément dans les entailles jusqu' a a ce qu’elles disparaissent totalement.
Avec le reste de poivre et sel, saupoudrez la cuisse. Pulvérisez d'huile d'olive et de citron.
Napper le plat du vin et des échalotes ciselées puis déposez la cuisse, salez, poivrez, pulvérisez d’huile d’olive et de citron.
Retournez la cuisse coté peau salez, poivrez, pulvérisez d'huile d'olive et de citron.
Cuisson :
45 minutes au four.
Dégustation :
Avec des tagliatelles fraîches ou des pâtes. Napper avec le jus de cuisson sans oublier les échalotes.
En boissons : Je vous conseille un vin blanc sec, type Entre-deux-mer ou Muscadet-sèvre-et-maine.
Régalez vous.
08:52 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (11)
23/06/2015
Un pâté halal
Il m’arrive, les soirs d’insomnie, de regarder des documentaires.
Comme je m’intéresse plus particulièrement à la cuisine, je regarde, avec attention, tout ceux ayant trait aux aliments et à leurs assemblages dans les différents mets industriels servis dans les étalages de nos supermarchés qui terminent dans notre assiette.
Ce type d’émissions, apprend à décrypter avec attention ce qui est caché derrière le produit, sa vraie composition derrière le nom ronflant de la belle étiquette.
Dernièrement, ma tendre et douce, ramena à la maison, un assortiment de petites boites de pâtés de canard de fort bon aloi.
Gustativement parlant, ce n’étêtait pas mauvais du tout.
Aussitôt, ma curiosité me taraudant, je me jetais derrière l’étiquette du joli canard.
Et là, surprise, certes il y avait du canard, mais vingt pour cent seulement, le reste étant composé de viande de porc, de foie de porc, de liant mais aussi, naturellement, du condiment l’accompagnant, peu certes.
Je comprends, maintenant, l’existence des boutiques et des magasins halal.
10:00 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, La pensée du jour | Lien permanent | Commentaires (12)
22/05/2015
Rougail de saucisses façon Docteur Sangsue
Un plat typique de la Réunion.
Ingrédients pour six personnes:
- 7 saucisses de Toulouse
- 2 gros oignons émincés
- 2 gousses d'ail
- Un petit morceau de gingembre ou une pincée de gingembre en poudre
- 5 tomates hachées finement
- 1 branche de thym
- 1 cuillerée à café de curcuma
- 2 pincées de safran en poudre
- 1 piment fort ou 1 pincée de piment de Cayenne en poudre
Préparation
Piquez les saucisses.
Dans une cocotte, faîtes revenir les saucisses.
Réservez.
Dorez les oignons dans le jus des saucisses.
Coupez les saucisses en rondelles d’environ quatre centimètres. Réservez
Faites réduire les tomates en rajoutant l'oignon, l’ail émincé, dont vous aurez préalablement enlevé le germe (cela évitera la mauvaise haleine), le gingembre. Mélangez bien. Ajoutez le thym, le curcuma, le safran, le piment. Une fois la préparation à moitié réduite rajoutez les saucisses. Couvrez et laissez mijoter à feu doux en remuant de temps en temps.
La sauce devra être très rouge et épaisse, ce qui indiquera la fin de la cuisson.
Dégustation:
En accompagnement : 500 g riz, 15 minutes de cuisson.
En boisson : un planteur, plus originalement, un rhum agricole adouci par du sucre de canne et dilué par de l'eau très fraîche avec des glaçons (attention, soyez très prudents !), ou, plus classiquement, un rosé.
Je vous vous souhaite un bon frémissement des papilles.
P.S. : A ne pas confondre avec le rougail, condiment très épicé d'origine Malgache. Il se compose de tomates coupées en petits dés, de gingembre pilé, d'oignons émincés et de piments oiseau. Du combava ou du kaloupilé peut y être ajouté.
11:17 Publié dans Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
19/05/2015
Le pont du canal du Moutchic commune de Lacanau
Le pont de canal au Moutchic - Lacanau
Quand j’étais gosse, je passai sur une route qui longeait un tout petit pont Eiffel surplombant un canal, le canal de jonction (le craste Cabiron ou craste Louley) joignant le lac de Lacanau avec celui d’Hourtin-Carcan, en passant par l'étang du Cousseau et se jetant ensuite dans le Bassin d'Arcachon. Ce pont servait au passage du train Bordeaux Lacanau. Cette ligne fût crée en 1904*. Au début il y eut un arrêt au pont du canal.
Pour cela, sur les berges de ce pont fut construit, pour le confort des voyageurs, un Hôtel-restaurant. Dans un cadre idyllique, ombragé, sous les pins, avec vue sur le craste.
La ligne ferma. La dernière micheline y passa au le début des années 60.
J’ai toujours rêvé, un jour, d’y venir manger.
Des concours de pêches étaient régulièrement organisés au mois de juillet et au mois d’août. Ils avaient beaucoup de succès. On y péchait le gardon, le brochet le sandre et le poisson chat.
Mais arriva le temps, fin 68, où tout se dégrada. L’Hôtel-Restaurant ferma. Il résista debout avant d'être tagué et détruit en 2014.
Adieu le pont du canal.
De nos jours, le pont existe toujours, mais sert pour supporter, qu'elle déchéance, la piste cyclable qui longe la route Lacanau-Océan, Lacanau Médoc, pour continuer vers Bordeaux.
Moralité : Il faut réaliser ses fantasmes pendant qu’il en est encore temps.
10:31 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Fête, Gastronomie, Honte, Le mot du jour, Mots, Photographie | Lien permanent | Commentaires (7)