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04/11/2011

Les corbeaux dans la ville



Dans la « Grande Ville » où j’habite, depuis quelques temps, un phénomène écologique (au sens biologique du terme) étonnant et inattendu s’est produit.

Outre, cela n’est pas récent, la colonisation ancienne par les pigeons (qui dégradent les belles pierres par leurs déjections et peuvent être porteur de l’Ornithose-Psittacose, une maladie transmissible à l’homme), l’invasion, à certaines périodes de l’année, quand il commence à faire froid, par une nuée d’étourneaux, les étourneaux étant attirés par la chaleur de la ville (pour une fois que la « Grande Ville » est chaleureuse), ce comportement des étourneaux est , ce que l'on appelle, en éthologie, un tropisme. Ces étourneaux créent une nuisance, inattendue, avec une importante la pollution, redoutable pour les voitures, due aux déjections de ces volatiles.

Est apparu, alors, la colonisation de la « Grande Ville » par des corbeaux, rajoutant, ainsi, par leur cris une ambiance macabre et renforçant, ainsi, l’aspect, inhumain, parfois, de la « Grande Ville ».

S’y sont rajoutés, l’acclimatation des merles qui farfouillent la terre de la « Grande Ville », eh oui, les oiseaux survivent, et même vivent, grâce aux espaces verts résistants encore à la pression des promoteurs, mais aussi au fait qu'ils n'ont aucun prédateurs.

Phénomène plus intéressant, sur la pelouse qui entoure la résidence où est situé mon cabinet, de nombreuses pies viennent becqueter (au sens non argotique du mot).

Les oiseaux s’adaptent particulièrement bien au biotope urbain.

Cela confirme bien les théories du naturaliste anglais Charles Darwin, au siècle dernier, la théorie de l'évolution et la sélection naturelle, publiées, dans son livre de 1859, "De l'origine des espèces".

Mais, commence à se poser, de facto, un problème préoccupant, le problème démographique des espèces aviaires urbaines.

Je ne vois plus qu’une seule et unique solution, pour résoudre ces problèmes de nuisances préoccupants… En tapant sur la démographie des volatiles urbains, pour cela...

Supprimer tout les espaces verts de la « Grande Ville ».


Sinon pourrait se réaliser, un jour, ce film prémonitoire :



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Oiseaux (The Birds) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti sur les écrans américains en mars 1963. Il est inspiré d'une nouvelle de la romancière britannique Daphné du Maurier publiée en 1952.

02/11/2011

Ostéopathie

Source : http://www.glenatbd.com/

Ce livre est réédité par les Editions Glénat.

Claude Serre, né le 10 novembre 1938 à Sucy-en-Brie et décédé le 13 novembre 1998, est un dessinateur français.




Après le pont de la Toussaint, je reprends, ce matin, le travail.

Je suis arrivé une heure avant le début de ma consultation car, outre le tri de mon courrier, j’avais, surtout un coup de téléphone à passer à la société qui commercialise mon Logiciel Médical, car j’ai un gros problème de sauvegarde, ce qui est le summum de la panne en informatique.

Mais ceci est une autre histoire, et j’en parlerai, peut-être en son temps.

Mon coup de fil passé, assez rapidement, cela commence à sonner, les consultations se succèdent, et puis, un patient passe du bureau dans mon bureau. A sa démarche, je vois immédiatement qu’il a soit un lumbago, soit une sciatique, en un mot, il a mal au dos.

Eh bien… Il ne vient pas consulter pour ça !

Il a un peu mal de gorge (une anginette vraisemblablement virale).

Il me narre que pour son dos il a pris rendez-vous chez un Ostéopathe.

Il me demande mon avis.

En fait son mal au dos date d’il y a 15 jours ou il a participé au transport d’un piano. Cela va mieux, mais il a encore, un peu, mal le matin.

Je l’examine. En fait il, a un Lumbago en train de, gentiment, guérir tout seul.

Je lui explique donc, que pour son Lumbago, il est en train de « guérir tout seul », un antalgique, sans anti inflammatoire pourrait être de mise, et, qu’il serait utile, surtout, vu qu’il exerce un travail qui sollicite son dos, de voir un Kinésithérapeute pour le rééduque pour la proprioceptivité et l’économie du dos.

Je lui donne, ensuite, mon point de vue sur l’Ostéopathie.

Je sais, cela ne sert à rien, même vis-à-vis de mes lecteurs, l’Ostéopathie, c’est comme la religion, ou on est croyant, ou on ne l’est pas.

Mais, après tout, ça soulage.

Si l’on prend un « Kiné-Ostéopathe », c’est la bonne moyenne, on est au niveau technicien : Bac + 3, On peut légitimement penser qu’un Médecin, niveau Ingénieur : Bac + 8, a certainement plus de connaissances, en fait, je ne veux pas comparer le métier de Kiné et celui de Médecin, ce sont deux métiers utiles, indispensables, complémentaires, et, différents.

Quand au tarif pratiqué, entre 40 € et 80 € (voire plus) et non remboursé, il y a de quoi tomber des nues !

L’Ostéopathie a été créée le 22 juin 1874 par le médecin américain Andrew Taylor Still. Visionnez cette vidéo historique de l'inventeur de l'Ostéopathie.



En automne 1874, pendant une épidémie, il guérit un enfant de la dysenterie puis dix-sept autres avec succès ; ce fut le premier traitement ostéopathique*.

On peut se poser la question du lien entre la dysenterie (une pathologie infectieuse) et l’Ostéopathie ?

Je sais, je suis partial.

Mais une chose m’interpelle bien plus, c’est quand j’entends les patients me dire que leur Ostéopathe leur a « remis une vertèbre en place », je sais, les Ostéopathes parlent de dysfonction vertébrale et qu’une vertèbre en dysfonction est une vertèbre à sa place. Mais les patients sont impressionnés par un éventuel claquement lors de la manipulation ostéopathique.

Ces bruits sont issus de la cavité articulaire ou plutôt du liquide synovial sécrété par la capsule qui l’entoure et dans lequel sont dissous des gaz : oxygène, azote et, surtout dioxyde de carbone.
"Lorsqu’on étire ses articulations, la pression de la cavité articulaire baisse, forçant les gaz dissous à revenir à l’état gazeux". Le fameux "pop" correspond en fait à une balle de gaz. Ces craquements des phalanges ou des vertèbres sont sans danger**.


Et puis, je le dis souvent, il n’y a pas DES Médecines, mais, UNE Médecine, valable dans tous les pays du monde !

Maintenant, vous avez le choix :

Aller consulter un Médecin Généraliste Conventionné Secteur I (comme votre serviteur) pour 23 € remboursés entièrement, enfin presque, puis que la Sécu retient, maintenant, 1 € par consultation dans le cadre de respect du « parcours de soin ».

Aller voir un Ostéopathe pour, arrondissons, 100 €, non remboursé, certes certaine mutuelles remboursent l’Ostéopathie, mais jusqu’à quelle limite.

Pour mémoire, pour 100 – 1 € = 99 €, on peut se payer, par exemple, un vin REMARQUABLE, un Château Léoville Poyferré 2010 (certes en primeur), le site de ce château ICI, mais pour 100 €, on ne va quand même pas chipoter pour 1 €. De façon plus pragmatique, cela peut bien aider pour faire les courses de la semaine.





Enfin, pour terminer, vu les tarifs et le non remboursement, on peut se poser la question de savoir si l’Ostéopathie n’est pas une « Médecine » de riches.



Bon dieu, mais essayons de faire fonctionner, un peu, notre esprit critique, c’est le principe de la Zététique.




Claude Serre

Source : http://www.pjf.org.uk/

 

 

 

 

* http://fr.wikipedia.org/wiki/Ost%C3%A9opathie

** http://www.medecine-des-arts.com/Craquement-des-articulat...

27/10/2011

Une douleur intolérable




En arrivant à mon cabinet médical, pour une fois, j’étais, relativement, en avance, j’eu la surprise de voir, déjà, un patient qui attendait devant la porte.
Mon cabinet ouvert, je le fis rentrer dans mon bureau et lui demandais ce qu’il avait.

Je me suis fais enlever, il y a trois jours, trois molaires, j’ai les dents très fragiles, et le Stomatologiste m’a donné du DOLIPRANE*.

Depuis hier, j’ai affreusement mal, le DOLIPRANE* ne me fait rien.

Sur l’échelle EVA (échelle Visuelle Analogique, qui permet de coter la douleur sur une réglette graduée de 1 à 10), il cotait, dans l'instant, sa douleur à 9.

Il avait vraiment "très mal".

Il était tout à fait normal que le DOLIPRANE* ne suffisait pas. Il fallait taper bien plus fort.

Je lui prescrivis donc un cocktail médicamenteux à base de BI PROFENID* et de DAFALGAN CODEINE*.

Le BI PROFENID* étant un anti inflammatoire doté d’une action antalgique, et le DAFALGAN CODEINE* une association de paracétamol et de codéine (la codéine étant un pré morphinique, ce mélange donnant un antalgique de pallier II, le DOLIPRANE* seul étant un antalgique de palier I).

Et... un arrêt de travail de trois jours.

J’ai horreur de souffrir et je ne supporte pas que les patients souffrent, alors que l’on dispose, de nos jours, d’un arsenal thérapeutique suffisant et efficace.



Echelle EVA

26/10/2011

Lettre




Vous voulez peut-être savoir ce qu’écris votre Médecin Traitant quand il vous adresse à un Spécialiste.

Pour vous donner un exemple, je vous livre un de mes derniers courriers.





Docteur SANGSUE

Médecine Générale

D.U. de Sangsologie

1, rue du Vampire - La Saignée



    
    mercredi 12 octobre 2011


Monsieur et cher confrère,


Je vous adresse Mademoiselle Séverine M (29 ans - contrôleur de gestion) qui a décompensée psychiquement suite à un échec sentimental un peu particulier (elle a déménagée de Paris pour, tout naturellement, rejoindre son copain de 2 ans. Tout cela pour s'entendre dire qu'elle était "trop effacée"). Elle a alors développée des Attaques de Paniques et un Etat Dépressif Majeur.

Effectivement, en concordance avec sa "personnalitée effacée", je pense que cette patiente est atteinte d'un Trouble d'Anxiété Sociale avec une personnalité introvertie et, avec, en plus, une mauvaise estime de soi.

Outre sa vie sentimentale, cela lui nuit, aussi, dans son milieu professionnel : elle a peur d'une promotion, car elle ne se sent pas capable d'assumer un poste à responsabilité.

Il est à noter, qu'elle en est à son troisième échec sentimental, échecs qui se sont tous déroulés, à peu prés, dans les mêmes conditions.

Elle est sous SEROPLEX 10 (1,0,0), XANAX 0,25 (1,0 1) et STILNOX (0,0,1).

Elle a vue, brièvement, une Psychiatre sur Marseille, ses parents résidant à Marseille, cette Psychiatre a débutée, certainement à cause de ses Attaques de Panique, le SEROPLEX à 5 mg. Je lui ai augmenté à 10 mg, elle a bien supporté ce dosage.

Elle est mûre pour une prise en charge spécialisée.


Je vous prie de croire, monsieur, à mes sentiments confraternels les meilleurs.

25/10/2011

La pissotière de l'impératrice

 


Contrairement à ce que vous pourriez penser, ce titre ne désigne pas quelque vespasienne impériale.

Il s’agit, en réalité, d’un vin de Bordeaux, dans l’appellation Bordeaux Supérieur.

Ce vignoble se situe au nord ouest de Saint-Emilion.

Pourquoi porte-t-il ce nom pour le moins original.

La petite histoire raconte que l’Impératrice Joséphine de Beauharnais, dont le mariage fut dissout très peu de temps après, accompagnait Napoléon vers les guerres d’Espagne fut prise, subitement, d’un besoin pressant, justement devant cette parcelle, d’où le nom qui immortalisa l’endroit de l’impérial (et impérieux) besoin.

Cette histoire me fait penser à un autre empereur, l'empereur Vespasien.

L'argent n'a pas d'odeur, l'impôt sur l'urine et les vespasiennes :

Une vespasienne est un urinoir public pour hommes, placé sur les trottoirs ou dans des aires publiques.

La vespasienne doit son nom à l'empereur romain Vespasien, qui a crée un impôt spécial atteignant la collecte de l'urine, utilisée par les teinturiers pour préparer les étoffes avant de les mettre en couleur ou, quelquefois, pour dégraisser les laines, les étoffes.

Moqué pour cet impôt, il aurait répondu : « L'argent n'a pas d'odeur » (« pecunia non olet »), phrase devenue proverbiale.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vespasienne

 

Source: http://blogs.ionis-group.com/iseg/bordeaux/

Référence :

http://lenaweb.voila.net/Josephine.htm
http://www.journalepicurien.com/tag/uriner/

24/10/2011

Placement



Je suis depuis plus de dix quinze ans une patiente qui a, maintenant, 89 ans.

Son état de santé s’est dégradé lentement et progressivement.

Assez rapidement, le diagnostic de Maladie d’Alzheimer a été porté, puis celui, comme c'est assez fréquent dans le cas de la maladie d'Alzheimer, de Maladie de Parkinson (c'est ce que l’on appelle une comorbidité), cette patiente à été mise sous EXELON, dans un premier temps, puis, pour sa Maladie de Parkinson, on lui adjoint du MODOPAR.

Ses pathologies se sont stabilisées pendant très longtemps, peut être cela fut il dû aux médicaments, mais plus certainement à l’évolution très lente de ses pathologies. Il faut savoir parfois être modeste dans l’exercice de la Médecine.

Tout ne se passait pas trop mal, quand soudain, elle fit une chute, et se fit un tassement vertébral (c’est, en fait, une fracture de côte) qui révéla une Maladie Ostéoporotique. A sa thérapeutique, le Rhumatologue, à qui je l’adressais, rajouta, outre du Calcium et de la Vitamine D3, du FOSAMAX.

Une mise en place d’une hospitalisation à domicile fut mise en place

Elle fit à nouveau une deuxième chute, avec de nouveau, un tassement vertébral. Le Rhumatologue changea le FOSAMAX pour du PROTELOS, on sait, maintenant, qu'après 80 ans, cela n’est pas très prudent, à cause du risque de Thrombose, souvent suivi de la redoutable Embolie Pulmonaire, les personnes agréées bougeant peu, ce qui est un facteur de risque de Thrombose.

Malheureusement, elle fit, selon l’adage, jamais deux sans trois, une troisième chute, avec, de nouveau, un Tassement Vertébral, mais, là, elle ne s’en remis pas, elle ne se déplaça quasiment plus, restant, la plus part de son temps, assisse dans on fauteuil, regardant la télévision. Le Rhumatologue changea le PROTELOS pour une injection annuelle, en Intra Veineux, d’ACLASTA.

Mais, entre temps, sa Maladie d’Alzheimer s’aggrava, progressivement, insidieusement. Cela commençait à poser problème au fils et à la belle fille qui l’hébergeait.

Un jour, je vis venir deux messieurs, à la consultation, c’étaient les deux autres fils de ma patiente. Ils me racontèrent que les choses se dégradaient de plus en plus à la maison, et que, si son autre frère et sa belle sœur, fermaient les yeux, ne voulant pas admettre la triste réalité des faits, la gestion de la situation devenant impossible, un placement devenait indispensable. Ils terminèrent l’entretien avec la formule que je redoute : « Surtout, ne leur sites rien ».

Cela tombait bien, elle devait, aller en consultation, dans le service de gériatrie où je l’avais adressée au début de sa Maladie d’Alzheimer. J’avais des affinités avec ce service depuis que j’avais passé le Diplôme Universitaire de Gériatrie. J’jusqu’à ce jour, je n’avais jamais eu à m’en plaindre. Dans la lettre de liaison, je précisais qu’un placement en Maison de Retraite me semblait devenir indispensable. La réponse fut surprenante, elle confirma la situation à la famille mais il ne fut pas remis à la famille la moindre liste de Maisons de Retraite,

Et la lettre que m'envoya du médecin hospitalier fut du même acabit,

En gros :

« Démerdez-vous ».

13/10/2011

Le médecin généraliste, le « fou » et le psychiatre : la Psychiatrie du Généraliste

 Dans de nombreux Blogs Médicaux, beaucoup plus sérieux que le mien, et beaucoup plus connus que le mien, jalousie quand tu nous tiens ;-), il est vrai que le mien est plutôt un "Blog Médical" atypique et n'a, presque plus, de médical que le nom. Dans ces Blogs Médicaux « Officiels » il est souvent question de la relation Médecin Malade, celle-ci est analysée, décortiquée, théorisée, c’est l’occasion de citer des philosophes connus ou, le must, inconnus, du moins, du commun des mortels. Il est, aussi, souvent question d’Ethique Médicale, avec, parfois, auto flagellation, je vous convie à lire le Blog de Borée, ou le Blog de, l’incontournable, Martin Winkler. Martin Winkler (Dr. Marc Zaffran de son vrai nom), n’exerce, d'ailleurs, plus la Médecine Générale, maintenant, il vit de sa plume, il ne vit plus des "maux", mais il vit des "mots".

Chers collègues, je terminerai, peut-être, le troll sur la Maltraitance, sujet à la mode actuellement. Certes, s’il y a des médecins maltraitants, il y a, aussi, des patients mal « traités », mais, parfois, non par éthique médicale, mais, souvent, tout simplement, par manque de connaissances.

Effectivement, Borée, il n’y a pas de médecine utopiste, n’oublions pas qu’outre l’aspect humain (la datte fourrée si chère à Claire Brétécher dans sa BD Docteur Ventouse), n’oublions pas que, avant tout, nous sommes des Techniciens de la médecine, les Spécialistes étant des Ingénieurs, ce qui implique, naturellement, un minimum de connaissances.

Certes, si "science sans conscience n'est que ruine de l'homme", la concience sans science est calamiteuse, et conduit, inévitablement, à la catastrophe.

Je nuance donc vos propos, certes pertinents, dans mon, modeste blog.

Mais, revenons à nos moutons, ou plutôt, au sujet du jour : La Psychiatrie du Médecin Généraliste.

Il fut un temps, quand je préparais le D.U. (Dis Plôme Universitaire) de Psychologie Médicale, il était obligatoire de soutenir un mémoire en fin de deuxième et dernière année du cursus.

Un sujet me fascinait, car je n’arrivais pas à comprendre pourquoi je ne pouvais "étiqueter" (quel vilain mot), il vaut mieux dire diagnostiquer, certaines pathologies (justement, les pathologies Psys) et que, forcément, j’étais mis en échec par ces patients « Psys ».

Un autre point m’interpellait : pourquoi le dialogue avec le Psychiatre était impossible, alors que cela se passait bien avec toutes les autres spécialitées médicales.

Je décidais, donc, d’intituler mon mémoire : « Le médecin généraliste et la Psychiatrie ».

Très rapidement, dans mes recherches bibliographiques, émergea un point capital :

Le manque de formation du médecin généraliste concernant la psychiatrie lors de son cursus universitaire.

Je ne pense pas que cela ait beaucoup évolué depuis.

En effet, autant les cours de Neurologie étaient complets et bien détaillés, autant les cours de psychiatrie étaient succincts et bâclés, uniquement par manque d’heures. Alors que durant sa carrière, le médecin généraliste voit beaucoup plus de cas Psys que de cas Neuros. Certes, il est capital de ne pas passer à côté d’une pathologie neurologique, mais, la non formation en Psychiatrie du généraliste conduit a des examens complémentaires abusifs et répétitifs, mais surtout a un retard diagnostic, fort déplorable, dans ce type de pathologie.

Un tiers des cas des consultations du généraliste concerne la Psychiatrie, tout comme la Cardiologie.

Au décours de ce D.U. de Psychologie Médicale, lors des Travaux Pratiques, outre la Relaxation, était organisé quelques séances d’initiation au Groupes Balint, en gros, sous le contrôle d’un psychiatre et d’un généraliste « superviseur », cela consiste a aborder la relation Médecin Malade, mais, en aucun cas, ne sont abordées ni la psychiatrie ni les pathologies psychiatriques.

Comme un médecin ne peut diagnostique que les pathologies qu’il connait, je me suis très vite rendu compte que le mieux, c’était d’apprendre ce que l’on ne m’avait pas appris : Les pathologies psychique, la Psychiatrie. D’abord dans des abrégés de psychiatrie, puis dans des précis de psychiatrie, je m’arrêtais là, je n’allais pas jusqu’au traités de psychiatrie, je ne suis pas Psychiatre, mais, j’en suis fier, et je le revendique, je suis Gé- né-ra–lis-te.

Petit aparté : La Psychiatrie est-elle une Spécialité Médicale à part entière de la Médecine ou une Spécialité Médicale entièrement à part de la Médecine ?

J’appris beaucoup de choses, me permettant d’aborder de façon pragmatique et technique les pathologies psychiatriques relevant du médecin généraliste : les Etats Dépressifs, Etats Dépressifs Réactionnels (anciens Etats Dépressifs exogènes), Troubles Bipolaires (anciens Etats Dépressifs endogènes) et les Troubles Anxieux : Attaques de Panique, Trouble Panique, Trouble d’Anxiété Sociale (timidité), Trouble de Stress Post-traumatique.

Cerise sur le gâteau, un visiteur médical m’offrit, un jour, un Mini DSM IV (livre permettant, très schématiquement, de confirmer ou d’infirmer un diagnostic psychiatrique), chose impossible maintenant (Loi anti "cadeaux" oblige), certes, autrefois, il y eut des dérapages, mais tout n’était pas pourri dans le système, la preuve.

Cela me permit d’accroitre mon efficacité et ma technicité de diagnostic.

Je pense, honnêtement que, environ, 10 % des Médecins Généralistes ont de bonnes notions de Psychiatrie, et encore je suis, certainement, très optimiste.

Comme conséquence, on sait, actuellement, qu’il y a un retard de diagnostic de 10 ans en ce qui concerne les Troubles Bipolaires.

Il m’est arrivé, plusieurs fois, devant un Etat Dépressif Majeur, de diagnostiquer un Trouble de Stress Post-traumatique datant de 10 voire de 20 ans. On sait, maintenant, que les troubles anxieux non traités évoluent dans la majorité des cas vers un Etat Dépressif, d’autant plus que, souvent, l’alcool, est utilisé, en chronique, pour calmer l’anxiété, l'alcool est un remarquable anxiolytique mais, outre les dégâts somatiques, à long terme, il déclenche, lui aussi, des Etats Dépressifs. Alcool et Trouble Anxieux sont un mélange détonnant avec un cordon Bickford assez long donnant un bon effet retard.

Certes, il est vrai, que les Thérapies Comportementales sont assez récentes, les thérapies d'immersion des troubles phobiques datent de 1970 (une critique des thérapie comportementales a été portée, en 1971, dans le film "Orange Mécanique", traitant celles-ci de manipulatrices), l'expérimentation dans le Trouble panique datant de 1980. Ce n'est qu'en 1990 que furent, définitivement, mises au point les TCC avec la bonne utilisation des nouveaux anti déprésseurs de la sérotonine ISRS) remarquablement bien tolérés. Dans la Grande Ville où je sévis, les premiers Psychiatre a pratiquer des TCC apparurent vers les années 2000.

Il faut dire, que, pour le généraliste, la pratique de la Psychiatrie n’est pas rentable : ½ h pour 23 €, c’est quasiment du bénévolat. Il vaut mieux pratiquer des Médecines Douces (l’Ostéopathie a le vent en poupe, actuellement. Il faut dire qu’entre 60 € à 80 € la séance, il n’y a pas photo. Qui se souvient de la Laserthérapie, avec le soft laser comme machine à sou, dans les années 80 ?).

Le titre de mon article est, volontairement, provocateur, car, si la psychiatrie n’est pas connue des Médecins Généralistes, elle ne risque pas, loin de là, d’être connue du grand public ; et comme on a peur de ce que l’on ne connaît pas, on le nie, on le rejette. Cela n’est pas fait pour aider les Malades « Manteaux ».

Pour clôturer, enfin presque, ce long article peu optimiste, une note de gaité :

Le névrosé construit des châteaux en Espagne, le psychotique les habite et le psychiatre empoche les loyers.

 

La vie est trop courte pour se prendre au sérieux, mais je n’ai pas dis qu’il ne fallait pas prendre son métier au sérieux, c’est une nuance de taille. Il est normal d’avoir une bonne estime de soi, mais une surestimation de soi est plus dangereuse, pour la société, qu’une sous estimation de soi.

Disons que les gens trop surs d’eux m’irritent profondément.

Un peu de simplicité et d’humilité, par pitié !

 

Je ne peux résister, en faisant comme mes collèguess Blogueurs, une citation philosophique pertinente, d’un philologue, philosophe et poète connu « Rien de bon n'est jamais sorti des reflets de l'esprit se mirant en lui-même. Ce n'est que depuis que l'on s'efforce de se renseigner sur tous les phénomènes de l'esprit en prenant le corps pour fil conducteur, que l'on commence à progresser ». (Friedrich Nietzsche).

Allez, une dernière, pour la route, une autre citation d'un écrivain connu : "L'humour ne peut exister que là où les gens discernent encore la frontière entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Aujourd'hui, cette frontière est indiscernable". (Milan Kundera).

Qu’est que l’on peut devenir cultivé avec Google.

 

;-)

 

Dans la ville où je sévis, , le nombre des psychiatres formés aux Thérapies Cognitivo Comportementales les TCC, (les jeunes) est "relativement" faible.

Sur un peu plus d'une centaine de Psychiatres conventionnels (mais pas tous conventionnés), seul une quinzaine sont formés aux TCC, (les jeunes), soit seulement 10 % ! Ce sont les seuls Psychiatres qui, à mon avis, sont les plus performants dans le traitement des Troubles Anxieux et des Troubles Dépréssifs.

Comment trouver les coordonnées de ces Psychiatres pratiquants les TCC ?

En se rendant sur le site de l'AFTCC, sur la carte des membres.

Là, on n'est plus dans la Théorisation Médicale, mais bien dans la Pratique Médicale. Les TCC relèvent du Pragmatisme, qui est une doctrine selon laquelle n'est vrai que ce qui fonctionne réellement. Le fondateur du courant pragmatiste est un sémiologue et philosophe américain, Charles Sanders Pierce.

 

P. S. : Le commentaire d'un article de Borée concernant une patiente souffrant, visiblement, d'Attaques de Panique non diagnostiquées par son généraliste.

Emmanuelle :

Je suis quelqu’un de très anxieux et qui dois aussi souvent embêter son médecin. En fait non, je ne l’embête pas, je ne le fais JAMAIS venir, même quand je fais des crises d’angoisse à la maison, je me bourre de Xanax et j’attends que ça passe. Parce que je me rends comte que je l’embête mon médecin, qu’il est surchargé de travail, alors je sais que sa seule solution c’est les anti-dépresseurs et tout le toutim. Dommage, je l’aime beaucoup mon médecin, j’aimerais qu’il ait le temps de m’écouter, peut-être qu’il me dirait des choses qui me ferait du bien, parce que je sens bien qu’il est comme ça. Mais il n’a pas le temps, alors je ne dis rien.
Je ne veux pas peser, et je ne sais pas s’il ne m’aime pas. Il est trop bien élevé pour que je me rende compte de ça.

http://boree.eu/?p=1918#comment-2101

 

 

On ne soigne pas la dépression avec de bons sentiments

 

 

Crée le vendredi 7 janvier 2011

 

le professeur Chantal Henry, psychiatre à l’hôpital Albert-Chenevier de Créteil, est spécialisée dans les Troubles Bipolaires.

11/10/2011

Une tendinite de la coiffe des rotateurs de l'épaule pas ordinaire


Une jeune fille de 20 ans, frêle, petite et mince, mais bien proportionnée, cela à son importance, étudiante, consulte pour des douleurs à l’épaule droite depuis la fin des vacances.

Ces douleurs ressemblent à une tendinite de la coiffe des rotateurs, pourtant elle est jeune.

En règle générale, les atteintes des tendons et des muscles ont lieu après 50 ans, c’est la dure loi de l’âge.

Or, elle n’a que 20 ans.

Interloqué, je demande une échographie de l’épaule.

Elle revient me voir et, effectivement, l’échographie confirme bien la tendinite de la coiffe des rotateurs de l’épaule droite. L’échographiste, curieux, a promené une sonde, furtive, sur l’épaule controlatérale qui met en évidence, aussi, de ce côté, une autre tendinite mais moins développée.

Pourquoi ces tendinites, bilatérales, de ces deux épaules, et à cet âge ?

Je la questionne si elle ne s’est pas servie de ses épaules de façon démesurée.

Elle me confie, alors, que, pendant ses vacances, comme job d’été, elle a travaillé dans une jardinerie et qu’elle a soulevé, assez souvent, des pots plutôt lourds.

Visiblement sa corpulence n’était pas adaptée à la charge de travail qu’on lui demandait.

Munie de son échographie, je l'adresse à un kiné pour de la kinésithérapie des deux épaules avec apprentissage de l'économie de l'épaule.

Comme quoi, il y a bien, parfois, des exceptions à la règle, la médecine n’y échappe pas.

Ce que j’aime bien, dans ce métier, c’est l’aspect Sherlock Holmes qui l'émaille, parfois.

09/10/2011

Carré d’agneau cuit au four et piqué de romarin



Avant, Je ne comprenais pas pourquoi les carrés d’agneau étaient présentés les côtes apparentes au bout de la pièce (cette préparation que fait le boucher s’appelle « manchonner »), jusqu’au jour ou j’ai cuisiné deux carrés d’agneau.

L’explication est dans le texte

Ingrédients :

Carré d'agneau rôti pour 4 personnes :
- 2 carrés d'agneau (comptez 2 ou 3 côtes par personne) de 550 à 600 g. Les carrés d’agneau doivent être manchonnées (bouts des côtes apparentes).
- du romarin.
- sel poivre du moulin

Préparation :

- Piquer des feuilles de romarin dans le carré d’agneau.
- Préchauffez votre four.
- Mettez votre carré sur un plat en entrelaçant le bout des côtes entres elles pour que les carrés tiennent debout (d’où l’intérêt que les carrés soient manchonnés), salez poivrez, installez les carrés au four.

Cuisson :

10 à 12 minutes. Ce temps est indicatif, les carrés doivent être « rosés » (terme consacré, équivalent du saignant pour le bœuf).

Service :

Découpez votre carré d'agneau et sur chaque assiette mettez 2 ou 3 côtes.


Régalez vous les papilles.

Vin :

En allant au Monop(rix)* du centre de la grande ville je suis tombé, par hasard, sur les carrés d'agneau, ce fut l'idée du repas. En poussant plus loin mes investigation au rayon vin, je tombais sur une affaire, pour 13 €, un Château Couffran 2001, un Haut Médoc que je connais bien, ce fut le premier bon vin que j'ai dégusté et apprécié dans ma, déjà longue, carrière oenophile.

Ce vin avait 10 ans, le nez (l'odeur) pas trés développé, la robe, la couleur, bien tuilée, cela est typique des vins vieux. En bouche, les tannins étaient bien fondus (les tannins c'est ce qui donne l'astringeance, l'âpreté du vin), avec l'âge, les tannins ont tendance à diminuer en âpreté on dit que le vin s'arrondit en bouche. La longueur en bouche était moyenne (ce n'est pas un trés grand cru).

Bref, un trés bon vin, vu le prix, une trés bonne affaire.

Dans les magasins, les vins qui commencent a viellir sont moins cher que les jeunes.

Un vin jeune est entre 2 et 5 ans et un vin vieux entre 10 à 15 ans, au delà, il y a de fortes chances qu'il soit dépassé, je parle là des vins dits de garde.

 

* Jusqu'à présent, je n'ai jamais été déçu par les MONOPRIX.

 

04/10/2011

Petites incivilités

L’autre jour, en rentrant chez moi, à pied, on est écolo ou on ne l’est pas (faut-il, encore, en avoir l’opportunité), je rejoignais mon doux foyer, quand, soudain, un vélo, remonte, en sens interdit, la rue où je flânais et faillit se faire emplafonné par une voiture qui, elle, respectait le code de la route.



Quelques pas plus loin, je m’approchais d’une dame de 35 - 40 ans, accompagnée d’un chien, c’était une dame charmante, au demeurant, bien habillée et bien parfumée, quand, soudain, le chien fit caca, sur le trottoir, à deux pas de moi.





J’arrivais, enfin, en face de chez moi, une belle voiture noire, une Audi, je crois, m’empêche d’accéder à la porte de mon domicile, la portière, ouverte, occupait tout le trottoir, eh bien, vous le croirez si vous voulez, le propriétaire du véhicule, ne ferma pas sa portière, m’ignorant royalement.

Dans la Grande Ville où je réside, il y a une politique d’urbanisation croissante et intense en application du grenelle de l'environnement, c’est à la mode, actuellement dans toutes les grandes villes, d’où l’utilisation du pseudo argument écologique, toujours dû au Grenelle de l'environnement, pour interdire l’accès au centre ville, à empêcher le stationnement, même dans les quartiers assez éloignés du centre de la ville. Une autre tactique consiste à rogner les places de stationnement en rognant sur l’angle des intersections de rues et au niveau des passages cloutés. On multiplie, aussi, le nombre des places handicapés.

Ne serions nous pas en train de devenir trop nombreux, dans les grandes villes, sur un espace qui, lui, n'est pas extensible ?

Logiquement, plus on est nombreux, plus la vie en cohabitation devient difficile, il faudrait donc, logiquement, adopter un comportement de plus en plus civique, or, c’est l’inverse qui se produit.

Un jour, les habitants des grandes villes, en viendront aux mains.

Pourquoi, avec cette politique d'urbanisation à outrance, pourrit-on la vie des, honnêtes, citoyens urbains.


 

Deux mouvements écologiques s'opposent actuellement : Le développement durable (une croissance économique raisonnée est possible) et la décroissance (il faut maintenir le taux de croissance voire le diminuer).

 

 

 

02/10/2011

La méthode Ogino : La petite histoire d’une méthode contraceptive écologique mais peu fiable

Source : http://beaujarret.fiftiz.fr/



Tout le monde a entendu parler de la Méthode Ogino.

Tout le monde croit que c’est une méthode contraceptive.

Eh bien, ce n’est pas du tout ça.

Le pauvre Ogino ne doit pas arrêter de se retourner dans sa tombe, déjà de son vivant…

Kyusaku Ogino était un gynécologue japonais qui, en 1924, découvrit la loi qui porte son nom : La « Loi Ogino ». D’après la physiologie du cycle menstruel, découvert par lui, il donnait la période de fécondité du cycle menstruel, ce qui permettait aux couples désirant un enfant, de gérer l'acte procréatif avec un maximum de chance de succès (on est ici dans la statistique).

Cette méthode, au début, n’était pas du tout une méthode contraceptive, elle était tout à fait à l’opposé.

En 1928, un gynécologue autrichien, Hermann Knaus, confirma la loi Ogino, et rajouta son nom à la loi qui s’appela, désormais : La « Loi Ogino-Knaus ». Mais, lui, déforma la loi Ogino en disant que la Loi Ogino-Knaus pouvait être utilisée comme méthode contraceptive.

Ogino s’opposa à cette dérive, disant qu’il y aurait trop d’échec et que ça conduirait à un nombre importent de grossesses non désiré, avec un risque, important, d’avortements.

Le taux d'échec, avec la méthode Ogino Knaus, est de… 28 % !*

Alors que le taux d’échec du bon vieux préservatif est, seulement, de… 4 % !*

La méthode Ogino fut utilisée larga manu dans les années 50, elle fut d’ailleurs reconnue, comme méthode contraceptive, par l’Eglise Catholique, en 1951.


Comme Ogino l'avait prédit, On ne compte plus les grossesse non désirées qui ont données le jour aux "bébés Ogino", on devrait dire, plutôt, aux "bébés Knaus".

La pilule contraceptive fut mise au point, en 1958, par Grégory Pincus. Elle fut commercialisée en Amérique à partir de 1960, elle ne fut autorisée, en France, qu’en 1967, grâce à la Loi Neuwirth. Le taux d’échec de la contraception orale, lors d’une bonne utilisation (pas d’oubli) est de 0,3 %*. Mais, là, c’est une autre histoire.



* Efficacité des méthodes contraceptives :
http://fr.wikipedia.org/

 

Témoignage : http://www.ciao.fr/Par_D__Avis_556080

 

Pour ceux que cela intéresse, calculette Ogino :
http://www.aly-abbara.com/

 

A lire :
http://beaujarret.fiftiz.fr/

http://fr.wikipedia.org/

"L'Œuvre de Dieu, la part du Diable" (titre original : The Cider House Rules), roman de l'écrivain américain John Irving publié en 1985.

http://fr.wikipedia.org/

26/09/2011

La Mouche

Source : http://www.robertcasanova.fr/


J’ai, parfois, c’est assez rare, des patients intelligents, suffisamment sensibles pour être observateurs et, à l’esprit, un peu farfelu, pour saisir le comique de certaines situations de vie.

Une patiente de 40 ans, sa première fille et vraisemblablement son dernier enfant, longues études, mariage tardif, après un long échec sentimental, le père divorcé, l’a épousé, l’amour mieux vaut tard que jamais. Bref, les hasards de la vie ; on ne fait pas toujours ce que l’on voudrait faire, seuls les privilégiés : les enseignants, les ingénieurs et les gens « hauts placés » sont « un peu » plus avantagés ; les études, c’est bien beau, encore faut-il rentrer dans un « réseau ». Comme le disait Coluche, ancien candidat à la candidature de la présidence de la République en 1981, « Il y a des gens plus égaux que d’autres ».

Après cette diversion psychologique, sociale, pardon sociétale, économique donc politique, revenons-en à nos moutons, où, plutôt à la Mouche.

La petite a trois ans, visiblement, intelligente, comme ses parents (qui s’assemble se ressemble ? En tour cas ces deux là, je parle des parents, se sont bien trouvés).

La petite est vive et malicieuse, et ne l’oublions pas, c’est une enfant de 3 ans, qui n’a pas la retenue « sociétale » des gens bien élevés.

Le papa avait inventé un jeu, en fait il n’avait rien inventé du tout, c’est un jeu vieux comme le monde.

Il jouait à la Mouche.

Cela consistait, pour le papa, à dire « la mouche » et à faire « bizz » dans l’oreille de la petite.

La mère, me raconta donc, à la consultation, qu’une fois, en entrant dans une boucherie avec son mari et la petite, après un petit moment de calme…

La petite crie tout fort…

La Mouche !

17/09/2011

Vers un Accouchement Moderne Démesuré : Les excès de l'Accouchement Programmé et de la Péridurale




J'ai comme habitude, cela m'arrive, rarement, de publier dans mon blog, un commentaire que j'ai laissé sur un autre blog et concernant un article qui m'a beaucoup plu, car très pertinent.

Le blog est celui de "Péripéties d'un 7nain en Tchéquie" et cet article s'intitule "Et la liberté d'accoucher?".

Je vous conseille vivement de lire cet article.




Commentaire (un peu remanié) de cet article

J'emploierai plutôt le terme de "Poule en Batterie" pour désigner la future maman. Là où, effectivement, il y a excès, c'est sur la "Péridurale" et l'"Accouchement Programmé", un peu moins pour la "Césarienne".

Tout acte médical est potentiellement responsable d'effets iatrogènes : par exemple, histoire vécue, récemment, par une de mes patiente ; péridurale trop poussée, la patiente ne ressent plus rien et ne peut pas pousser, pose de spatules, atteinte du plancher pelvien => Incontinence Urinaire d'Effort.

Par contre, l'Accouchement à Domicile (AAD), me pose question, il peut y avoir soucis si, par exemple, il y a un problème hémorragique ou un problème néonatal pour le nouveau né.

A l'époque de Semmelweis*, l'inventeur de l'Aseptie, il valait mieux, effectivement, accoucher chez soi plutôt qu'à l'hôpital, tout au moins dans la partie octroyée aux médecins (par opposition à celle des sages femmes), et ce, à cause de la Fièvre Puerpérale (qui est une Infection Nosocomiale), certes, de nos jours, la "Pourriture d'Hôpital"** (Infections Nosocomiales) existe toujours, mais, heureusement, exceptionnellement.
Tout au plus peut on se poser question sur la fermeture généralisée, pour des raisons de rentabilité, mais aussi de sécurité, de toutes les maternités de proximité, pour ne laisser que des maternités mammouth à haut rendement, mais plus sures car prés de la banque du sang et du néo natal, mais à risque potentiel, plus élevé, d'Infections Nosocomiales.

Cela est dans la continuité de l'histoire récente des hôpitaux, au XIX siècle est apparu, pour des raisons d'hygiène***, l'hôpital pavillonnaire, ce type de conception hospitalière a été remplacé, en 1930 par l'hôpital bloc avec une augmentation des maladies nosocomiales, en voie de régression, maintenant (on redécouvre les règles d'asepsie) ; l'histoire est un éternel recommencement, on regroupe les malades avec l'épée de damoclès de la pourriture d'hôpital.

C'est vrai, qu'actuellement, Péridurale (confort pour la mère : ne pas souffrir) et Accouchements Programmés (confort pour l'accoucheur : diminuer les riques) sont légions, comme il fut un temps, pas si lointain, pour la césarienne (confort pour l'accoucheur : plus de sécurité).

Mais je pense, sincèrement, qu'il il ne faut pas tomber d'un excès dans l'autre.






Ignace Philippe Semmelweis


A lire : "Semmelweis" de Louis-Ferdinand Céline (sa thèse en medecine de 1924) que l'on trouve dans toutes les bonnes librairies.

 

* Il semblerait que Semmelweis a souffert, toute sa vie, d'un Trouble Bipolaire. Il est mort, vraisemblablement, atteint d’une Maladie d’Alzheimer, d’une sorte de septicémie, à la suite des coups administrés par le personnel soignant de l’asile psychiatrique où il avait été interné, car, du fait de sa démence, il était devenu très violent.

** Ce terme vient du temps, au milieu du XVIIIe siècle, où l'on couchait,  tête-bêche, au nombre de trois à six, les malades sur le même lit. On peut lire, à ce propos, "Le nosocomium et la matrice du retiolus" d'Eytan Ellenberg".

*** D'après les théories hygiènistes de l'époque, il fallait que l'air circule.

15/09/2011

L’institutrice de ma fille pense que celle-ci a un autisme

Source : http://www.securikids.fr/parents/maison/sante/911-epileps...
Un site à voir



Là ou ma tendre et douce exerce ses activités professionnelles, une de ses collègues de travail arrive en pleurant et lui raconte que, pour sa fille de quatre ans, la maitresse a notée un comportement bizarre lui faisant évoquer un autisme.

En effet, cet enfant de quatre ans a, par moments, un repli sur soi, ne bouge pas, suspend son geste puis, brutalement, tout reviens à la normale.

Quand ma tendre et douce me raconte ça, je pense illico, je ne sais pourquoi, à ce que l’on appelle, en médecine, une Absence, ou « Petit mal », une sorte d’épilepsie (il n'y a pas UNE épilepsie, mais DES épilepsies). Les Absences se soignent très bien et, le plus souvent, disparaisent à l’adolescence.

La pédiatre de la petite négligeant ce problème (« elle est sensible » dit-elle), moi de conseiller un pédiatre que je connais bien, un médecin hyper compétant, ancien chef de clinique et attaché au CHU, on verra bien ce qu’il en pense, lui, de cet Autisme.

Les instituteurs manquent, parfois, de connaissances basiques en médecine.

Je ne dis pas l'angoisse des parents !



Quelques mots qui peuvent faire peur : Grand Mal, Petit Mal, tomber du Haut Mal.

Les Epilespsies se soignent trés bien de nos jours.

Chacun son métier, les vaches seront bien gardées.




J’ai un Coach

Gregory Capra

Crédit Photo : http://tele.premiere.fr/




Hier matin, à la consultation, une jeune fille de 25 ans, une nouvelle patiente que j’avais vue avant les vacances pour une entorse du poignet au travail (travail d’été chez une grande enseigne de sport (elle est fondue de vélo qu’elle pratique, elle est très sportive), elle travaille dans cette grande enseigne sur fond de harcèlement moral, elle n’avait pas fait la déclaration d’accident du travail, comme elle aurait dû le faire.

Je viens vous voir pour plusieurs choses (aïe, ça recommence !)

 - D’abord en remplissant la Feuille de Soin Electronique (FSE) vous avez coché la case « Médecin Traitant » au lieu de cocher la case « Hors résidence habituelle » c’est ce que m’a dis la sécu, car sur les 32 € ils ne m’ont remboursés que 5 €. Il me faut une feuille de soin papier (FSP) en cochant la bonne case cette fois.
 - J’ai beaucoup moins mal au poignet, grâce à l’attelle que vous m’avez fait porter, mais j’ai toujours un peu mal lors de certains mouvements latéraux.
 - Je dors très mal depuis très longtemps.
 - J’ai très mal au ventre, de façon continue, depuis que j’ai terminée mon travail.
Je n’invente rien quatre actes dans la même consultation, je n’invente rien !

Dans l’ordre :
 - Je rédige une FSP.
 - Je rédige une lettre à la Clinique du Sport, après examen clinique, et hop une échographie (tendinite ?).
 - Pour les troubles du sommeil (troubles de l’endormissement) ? à voir.
 - Pour les douleurs abdominales : la palpation de l’abdomen (tiens un piercing du nombril) révèle très peu de douleurs. La durée des douleurs abdominales semble écarter une Grossesse Extra Utérine (GEU), mais…, elle a fait un test de grossesse en pharmacie qui est négatif. Moi de rédiger un « bon » d’échographie abdominale et une prise de sang, avec, quand même, un test de grossesse. Puis…

Enfin, le vrai motif de la consultation : un problème Psy. Je résume.

Je suis végétarienne, mon père, quand j’étais encore gamine, et qui était alcoolique est parti avec une prostituée, une pute. La dernière fois que j’ai vue mon père, c’est toujours moi qui ai toujours fait la démarche de le rencontrer, il a failli me tuer. Je suis (en concubinage, quel joli mot !) il est mormon, c’est sans avenir, cela ne pourra jamais marcher. Au fait, sa méthode contraceptive : le préservatif et… la méthode du retrait, Monsieur saute en route, quand on sait le taux d’échec de cette « méthode » contraceptive ! Je suis anxieuse surtout le soir quand je rentre à la maison, la journée, je n’ai pas le temps de souffler entre les études (elle termine des études pour être maître d’oeuvre dans le BTP, un métier de Mec) et le reste je me débrouille pour n’avoir aucun moment de repos, cela m’évite de penser. Le soir, par contre… Je n'ai rien pour lutter contre mon anxiété…

J’ai un Coach.

 - Combien vous le payez ?
 - 50 €.

Moi, avec mes 23 € ! Sans compter mes connaissances. Et en plus ma consultation est remboursés par la sécu !

En résumé : cette patiente présente, effectivement, Une comorbidité intéressante : un Trouble Anxieux avec mauvaise estime de soi, un Trouble d’Anxiété Sociale sur personnalité extraverti et, cerise sur le gâteau, ce qui est tout à fait logique avec les pathologies qui précèdent, une conduite d’échec répétitive (« Névrose d’Echec si cher à René Laforgue (cf son ouvrage "Psychopatologie de l'échec") le Psychiatre Psychanalyste de Françoise Dolto).

14/09/2011

Un exemple de comorbidité : Erésipèle de jambe et zona intercostal, rechercher un Diabète

Source : http://www.linternaute.com/

 

Souvent je peste contre les patients qui viennent me voir pour des consultations à rallonges pour la bonne et simple raison qu’ils viennent pour trois ou quatre motifs dan la même consultation. Une phrase me hérisse le poil : « Vous voyez Docteur, je ne suis pas venue pour rien ».

Cette histoire fait exception à la règle.

Une patiente, que je connais ni d’Eve ni d’Adam, consulte sur les conseils de son pharmacien. Elle dit avoir été piquée par un insecte et s’être grattée, elle est donc allée voir son pharmacien pour une pommade. Devant l’étendue de la lésion cutanée, celui-ci me l’adresse à juste raison.

Il y a une croûte et, autour, une très grosse plaque rouge : c’est un magnifique Erésipèle de jambe (une infection cutanée soit à staphylocoque soit à streptocoque à la suite d’une lésion cutanée même minime, regarder une fissure entre les orteils. Cette pathologie se voit plus fréquemment chez les patients diabétiques).

Je prescris donc un traitement antibiotique (Macrolide).

La patiente me dit en outre avoir été piquée, dans le dos, par une autre bestiole ; elle s’est passée, sans succès, de l’eau vinaigrée.

Je lui inspecte le dos, stupéfaction ! Une lésion intercostale rouge avec des coûtes, pas de doute il s’agit d’un Zona intercostal finissant. Une prescription d’antiviral s’impose car au-delà de 50 ans peut apparaitre des douleurs post zostériennes, qui sont des neuropathies périphériques, il faut agir dans les 72 h, dans ce cas, le délai est un peu dépassé. Il est à noter que le Zona se voit souvent chez les gens aux défenses immunitaires diminuées (chez les personnes âgées, corticoïdes, immunosuppresseurs, infection à HIV ou… Diabète).


Cette patiente repart donc avec une ordonnance comprenant un antibiotique et un antiviral (bien que le délai soit "limite") et un ordonnance pour un bilan sanguin comprenant, entre autre, une recherche d’un éventuel diabète.

Cette petite histoire résume bien les deux types de traitements en Médecine : les traitements symptomatiques (les signes) et les traitements étiologiques (la cause).



La Médecine, c’est un métier, ça s’apprend.

13/09/2011

Tir groupé

L'Hydre de Lerne
Souce : http://club.ados.fr/heryn-amlug/galerie-creatures-1994/


 

S’il y a bien une chose que je redoute le plus, c’est bien quand un patient me demande plusieurs actes médicaux dans la même consultation, dans ce cas, c’est la prise de tête et cela me met, tout bonnement, la tête au carré, d’où d’éventuelles erreurs, car l’attention faiblit, le cerveau se brouille dans la masse d’informations délivrées, je ne suis pas l'Hydre de Lerne, ce serpent-dragon mythologique aquatique nanti de plusieurs têtes.



Premier exemple

Juste à la fin de la consultation, au moment où j’allais fermer boutique : la sonnette.

Bonjour madame, que vous arrive t-il ?

Je viens pour un tir groupé.

Ah, bon ?

Oui, il me faut un certificat pour moi, deux pour ma fille aînée et un pour ma fille cadette.

Vous voyez, je ne viens pas pour rien.



Deuxième exemple

Docteur, je dois partir à Madagascar et je viens pour la prévention anti-palustre.

Oui.

Mais, j’ai quelque chose à vous demander.

Oui, quoi ? (moi de penser : que va-t-il encore se passer, que va-t-il me demander ?)

Je voudrais un médicament pour ma sinusite.

Votre sinusite ?

Oui, j’ai vus deux ORL, un dans le privé, l’autre à l’Hôpital, il m’ont fait, chacun, passer un scanner et m’ont dis de voir avec mon généraliste.

Ces deux ORL vous ont dit d’aller voir votre généraliste ?

Oui.

En général c’est l’inverse qui se passe : c’est le généraliste qui envoie au spécialiste.


Et en plus, je n’ai reçu aucune lettre de ces deux spécialistes… et les scanners… vous les avez ?

Non.

Ce genre de situation, je ne le voyais jamais au début de mon installation, certes les conditions de vie des généralistes des villes se sont fort améliorées par rapport aux généralistes des champs (cf la fable de La Fontaine, le rat des villes et le rat des champs), en ce qui concerne, surtout, les visites de nuit qui sont très bien prises en charge par SOS Médecin. SOS Médecins a même ouvert une Maison Médicale prés du CHU de la Grande Ville où il assurent des consultations. Les patients se déplacent, à la Maison Médicale,  pour les petites urgences : du jamais vu !

Certes les conditions de vie des généralistes des villes se sont fort améliorées par rapport aux généralistes des champs, mais pas en ce qui concerne les conditions de l’exercice médical des Médecins des Villes.

O TEMPORA O MORES (Autre temps autre mœurs).

06/09/2011

Surtout ne lui dites pas que je vous l'ai dit




S’il y a bien une phrase qui me gène et me dérange le plus dans mon exercice professionnel, c’est bien cette phrase : « Et surtout ne lui dites pas ce que je vous ai dit ».

Cette phrase me fait froid dans le dos.

Cela me fait penser, un peu, souvent, au secret de famille, c'est-à-dire au secret de polichinelle.


Deux exemples :

Une dame de 65 ans, retraitée, qui viens jute d’être traitée par radiothérapie pour un cancer du sein, à la fin de la consultation, me confie : « vous savez, mon mari a des troubles de la mémoire, qui s’aggravent de plus en plus, ne pourriez vous pas aborder le sujet avec lui lors de sa dernière consultation, j’ai essayé de lui en parler, mais vous savez comment il est, il plaisante et évite le sujet ».

« Mais, surtout ne lui dites pas que je vous en ai parlé ».


A la fin de la consultation du matin, deux messieurs sont dans la salle d’attente. De prime abord je ne les reconnais pas, puis ils se présentent, ce sont les enfants d’une patiente que je suis pour une maladie d’Alzheimer, et qui est gardée, à domicile, par le troisième enfant. Il y a un conflit de frères. Les deux qui sont dans mon cabinet me disent que le maintient à domicile semble tirer sur la fin, en effet un des frère l’a gardé le temps des vacances et a eu de gros problèmes, un chute de cette vieille patiente en particulier. Vous voudriez la placer en maison de retraite ? Moi de leur demander ce qu’en pense leur frère. Il s’y oppose. Pourquoi ? Il ne veut pas payer la maison de retraite. Que puis je faire?

Et là, à la fin de la consultation, la petite phrase assassine :

« Mais, surtout ne lui dites pas que je vous en ai parlé ».

05/09/2011

Symphonie inachevée





Parfois, l’exercice de la médecine réserve quelques surprises, laissant, parfois, un arrière goût amer.

Une jeune fille de 15 ans est amenée par sa mère pour une asthénie (fatigue) intense. Elle est suivie par un autre médecin. Vous lui faite passer un bilan biologique sanguin et urinaire plus que complet et préciser de revenir avec les résultats. Le bilan vous est envoyé par le labo et bingo la cause est évidente : C’est une MNI (Mononucléose Infectieuse). Depuis, pas de nouvelle.

Une patiente de 28 ans, enceinte, de son troisième enfant, vient vous voit car elle a mal sur le côté du dos et des brûlures en urinant ; cela sent la pyélonéphrite. Vous lui prescrivez un bilan sanguin et urinaire et un antibiotique compatible avec sa grossesse, tout en la prévenant qu’il pouvait y avoir une résistance à cet antibiotique, vous lui précisez donc que l’on se revoie dés qu’elle aura les résultats. Depuis, pas de nouvelle. Malheureusement la bactérie est résistante à antibiotique prescrit, il y en avait deux principaux prescriptibles et comme le choix est probabiliste, je suis tombé sur le mauvais.

J’imagine la tête des confrères voyant les analyse biologiques avec le diagnostic leur tombant tout rôti dans la gorge.

Qu’ais je ai pu dire ou faire pour que ces patientes ne reviennent pas me voir en consultation avec leurs analyses ?

Voila une question digne d’un groupe Balint*.

Et si, tout simplement, ces patientes portaient, elles aussi, une grosse part de responsabilité, quand un médecin vous dit de revenir, c’est impoli de ne pas le faire, point barre.

 

*Un groupe Balint est un groupe de médecins généralistes encadrée par un "superviseur", un psychiatre, discutant autour de la relation médecin malade, chaque médecin racontant une histoire frustrante, ce "cas clinique" étant décortiqué par l'assemblée et managé par le "superviseur.

La relation médecin malade est une chose, la psychiatrie en est une autre.

 

04/09/2011

Un mal de tête accompagnée d’un trouble important de la parole : Une Migraine Basilaire

Source : http://img.over-blog.com/

 

 

Une femme de 40 ans est trouvée par son mari à la rentrée du travail, il devient très inquiet quand il constate d’emblée que sa femme avec d’importants troubles de la parole et de l’élocution (dysarthrie). Le mari téléphone au Médecin Traitant qui conseille de l’amener aux Urgence de l’l’Hôpital Secondaire Local.

Aux urgences une IRM est pratiquée qui écarte le spectre d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral).

Il s’agit donc, fort heureusement d’une Migraine Accompagnée (plus exactement une Migraine Basilaire, ce qui est une contre indication aux TRIPTANS).

En médecine, dans la plus part des cas les pathologies ne sont pas trop préoccupantes, mais, hélas, cependant, assez souvent, il y a, ce que j’appelle, des saloperies.