06/06/2012
Le défi de Lady Godyva
Il était une fois, dans les années 1000, en Angleterre, dans la ville de Coventry, une femme courageuse qui était très inquiète des impôts écrasants que levait son mari Léofric. Ces impôts étaient très élevés, car l’argent (ou plutôt l’or) récolté était utilisé pour financer les guerres de Léofric.
Lady Godyva, plaidât la cause des habitants de Coventry auprès de son mari Léofric (cela ne s’invente pas), pour une baisse d’impôts.
Celui-ci accepta de baisser les impôts, mais à une condition, c’est que, elle, Lady Godiva traverse la ville, nue, sur son cheval.
Elle releva le défii.
Les habitants furent prévenus de ce pari, et pour remercier Lady Godyva de son intervention auprès de Léofric, les habitants restèrent cloitrés chez eux, les volets clos. Lady Godyva traversa sur son cheval, la ville de Coventry, revêtue uniquement de sa longue chevelure.
Seul un curieux, jeta un œil, Tom était son nom. Il fut surnommé Peeping Tom, ce qui illustre le mot de voyeur en anglais.
Sa punition fut terrible, il fut, sur le champ, frappé de cécité.
Voila la belle légende du pari gagné de Lady Godiva.
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05/06/2012
Mixité sociale et écocitoyenneté
Source : http://www.mich.fr/
Voici un effet imprévu de la mixité sociale et de l’écocitoyenneté.
Dans la rue ou je vis, de moins en moins bien, d'ailleurs ; dans le temps, le quartier, plutôt la circonscription était acquise à la droite.
Puis, pour une politique de la ville pour transformer, délibérément, Grandville en Mégalopole, on entassa les gens. Et puis, aussi, se greffa dessus, pour des raisons, louables, de mixité sociale, on rajouta de nouveaux citoyens. Cela accru, encore, le nombre d’habitant, mais, plutôt des habitants de gauche.
Aux dernières législatives, c’est une candidate socialiste qui remporta les élections, un député socialiste, dans la circonscription, du jamais vu.
Ce que n’avais pas prévu le Maire de Grandville c’est que cette circonscription, comptait, désormais, 20 % de RSA, acquis, eux, à la gauche, d’où ce résultat imprévus, mais prévisible.
Une autre décision dans la politique urbaine de la ville irrita, passablement, les citoyens de la circonscription. En effet, sous des prétextes plus ou moins écologique, le Maire de Grandville, décida de pourrir la vie de habitants, faisant en sorte que le simple citoyen ait beaucoup de mal à garer sa voiture, qui je mets de places handicapés, (je n’ai rien contre les handicapés, il est normal de leur faciliter l’accès), mais, visiblement, là, il y a assez souvent abus, qui j’agrandis l’espace au coin des ruses (et hop, une place en moins), qui je crée des emplacements vélos parfois entièrement inoccupés. Ceux qui ont un garage ne s’en servent que pour se garer devant chez eux, sur leur bateau, c’est pratique (pour eux). Tout cela, mélangé, crée, dans ma rue, et dans les autres rues de l’arrondissement, un climat pestilentiel, déclenchant des idées de vote sanction.
Avec l’approche de l’été et, bientôt le début des épreuves du BAC, se précise, aussi, cette année, l’échéance des législatives.
Hier, on sonne à la porte, c’était le candidat UMP, accompagné de sa suppléante, qui faisait du prte à porte. Il me vanta les mérites de l’UMP. Il précisa, avec insistance : "Je démissionnerai, si je suis élu, de tous mes mandats, pour être votre député à plein temps".
C’est la première fois, depuis que j’habite dans cette rue, que je serre la main d’un élu.
Pour en arriver là, à faire du porte à porte, il faut, vraiment, que les affaires aillent mal.
A vouloir jouer au feu, à la fin, on se brûle.
* Je ne peux résister à la tentation de vous donner le niveau d'étude de ce canditat : Une maîtrise en droit de la Fac de Grandville, seulement 4 ans d'études après le BAC, dans une ville de province. Même pas science Po Grandville, quand à Science Po Paris, là, n'en parlons pas, on en est loin, trés loin.
11:06 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
02/06/2012
Le papier d’Arménie
Dernièrement, dans une quincaillerie "new style", j’ai découvert quelque chose dont j’avais entendu parler, il y a longtemps, le Papier d’Arménie.
C’est une feuille que l’on laisse se consumer et qui dégage des vapeurs désinfectantes et avec une délicate odeur de benjoin.
On doit cette invention au Docteur Auguste Ponsot, qui avait remarqué que les Arméniens faisaient bruler du benjoin pour désinfecter et parfumer leur intérieur. Il eu l’idée d’utiliser la résine de benjoin dans une feuille de papier.
Le papier d’Arménie était né.
Le papier d’Arménie, en outre est «écologique par rapport aux bombes odoriférantes ; il ne contient pas de gaz propulseur et dégage très peu de benzène et de formaldéhyde comparé à l’encens.
Alors, à vous d’utiliser le papier d’Arménie.
Pour survivre, les quincailleries qui restent, ont été obligées de se mettre au goût du jour et de présenter, à la vente, des produits que l’on ne trouvait pas, autre fois, dans ce commerce : des sacs, des foulards, de bijoux de pacotille, mais il reste, aussi encore les produits classiques des quincailleries d’antan. On y trouve, aussi, et surtout le conseil judicieux, avenant et personnalisé, avec, en plus, un contact chaleureux. On ne trouve pas cela dans les grandes surfaces généralistes type Auchan, Carrefour etc…
Je ne sais pourquoi j'ai toujours aimé flanner dans les quincailleries.
11:49 Publié dans Anecdote, Bricolage, Comfort, Culture, Ecologie, Le mot du jour, Mots, Pub, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2012
Une rue éco citoyenne
A Grandville, j’habite dans une rue, qui est en train, d’années en années, de devenir, de plus en plus, éco citoyenne.
Tous les moyens sont bons pour faire en sorte que le riverain moyen, ne puisse plus, ou très difficilement, garer sa voiture dans sa propre rue, mais, aussi, dans les rues adjacentes.
Dans Grandville, j’habite une rue qui ne compte pas moins de Trois places handicapés et quartes places devant des garages, garages qui ne sont jamais occupés, car des socialistes caviars, s’en servent, uniquement pour se garer devant leur bateau. Sans compter les coins de rues aménagés de façon a perdre une place de parking et sans oublier, non plus, les places perdues car équipées d’un emplacement à vélo, qui… ne sert pas.
En termes juridique, la qualification des faits s’appelle « rupture d’égalité ».
Vive le pseudo prétexte écologique.
Vive le Grenelle de l’Environnement.
Vive l’Ecologie Caviar.
Vive l’écocitoyenneté qui ne touche que le citoyen vulgum pecus.
14:41 Publié dans Actualité, Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Politique, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
26/05/2012
Ce soir là, je me suis encanaillé
Dernièrement, ma tendre et douce m’a invité, avec des amis, à un spectacle de music hall, dans un cabaret, c'est elle qui a tout organisée de main de maître.
J’avoue que je n’étais pas très chaud pour y aller.
D’abord, il y avait un repas, puis le spectacle. Le repas n’étais pas trop mal et le vin moyen plus.
Par contre le spectacle était top niveau.
Au niveau danse j’étais conquis, c’était, hormis le french cancan inévitable vers la fin, j’assistais à un très bon spectacle de modern Jazz par des danseuse professionnelles*, un spectacle de magie et un comique troupier dans le style d’Ouvrard.
Il y avait une chorégraphie (une chorée) qui rappelait l’ange bleu (avec Marlène Dietrich) film d’ont s’est inspiré le film Cabaret.
Et, en plus, le personnel était avenant, le service irréprochable et efficace.
Par contre, je fus étonné par le volume sonore. Je pensais aux serveuses, aux danseuses, au magicien, et au meneur de revue (qui s’est inspiré fortement de Michou), tout le personnel, jours après jour, étaient en train de s’abimer l’audition, à chaque représentation.
Le spectacle s’arrêta à une heure du matin.
En sortant, il faisait bon, une température douce.
Bref, une soirée réussie.
Merci ma mie.
* Le drame pour une danseuse, c'est de dépasser une certain taille, tout cela, entre autre, pour pouvoir être porté par les danseurs, et pour une harmonisation de taille. Les danseuses trop grandes, se reconvertissent, en général, vers les spectacles de cabaret, le must étant le Lido, le Moulin Rouge ou le Crazy Horse.
16:47 Publié dans Anecdote, Art, Danse, Loisirs, Magie, Musique, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/05/2012
Heureux évènement dans la famille du Docteur Sangsue
J’ai la joie de vous faire partager un heureux évènement dans la famille du Docteur Sangsue.
Un beau bébé est arrivé, il y a quelques jours à peine, dimanche dernier. Naturellement c’est le plus beau de tous les bébés.
En fait, j’ai la chance d’avoir un beau frère qui m’a bien aidé lors de la naissance. Moment difficile à vivre, pour un père.
Je vous annonce l’arrivée de…
Mon nouvel Ordinateur, c'est lui le beau bébé.
J’ai la chance d’avoir un beau frère qui s’y connait bien en micro informatique : autant en hardware qu’en software, mais, aussi, carrément en informatique, il a passé, récemment, un diplôme de webmestre.
Le beau bébé, est, actuellement, au dessus, des capacités d’un ordinateur « normal » pour l’usage que j’en fais.
Les points forts sur la configuration du bébé ORDI.
- Processeur, appelé encore CPU, un 64 Bits, iCore 5 2400, quadricoeur, tournant à 3,4 GHz et, avec, 8 Go de mémoire RAM.
- Le disque ou est installé Windows 64 Bits, fait 50 Go,c’ est un SSD, qui est, ni moins qu’un sorte de très gros Memory Stick. Cela pour un fonctionnement beaucoup plus rapide qu’un disque dur « normal » : le démarrage de Windows se fait ainsi en dix secondes !
- Un disque dur de données d’un To « Téra Octet » en SATA III qui a un taux de transfert des données beaucoup plus rapide que celui qu’on trouve dans les Ordis du commerce et chez la majorité des assembleurs, qui, eux, utilisent les disques en SATA II.
- Une carte graphique pour soulager le processeur, la carte graphique possédant, elle-même un processeur, un GPU.
- Un lecteur graveur de CD DVD Blu-Ray, en abrégé BD, où, autre dénomination, B-RD où BD-RE.
- Il a un indice de performance Windows à 6,9 !
- Enfin, il est ultra silencieux, il ne fait pas plus de bruit qu’un Ordi Portable.
- Sans oublier le look du boitier.
En résumé, pour être clair, c’est un Ordi très rapide, ultra silencieux et avec un look d’enfer.
Cerise sur le gâteau, je ne l’avais touché qu’un jour, et voilà que je le mets en rideau.
Heureusement après un moment, un peu stressant, j’ai réussi à réinstaller toute la configuration, et tout cela dans la même journée.
Je ne me referais, décidément, jamais, j’ai des conduites à risque avec les ordinateurs, mais ils me le rendent bien.
Boitier Topachat
13:18 Publié dans Actualité, Anecdote, Fête, Humour, Informatique, Internet, Potins, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (7)
20/05/2012
Docteur ça me bûrle le vagin : une erreur de communication médecin malade
Il n’y a que les histoires vraies pour être les plus surprenantes et les plus coquasses.
C’est une patiente, la quarantaine, BAC+5 (au minimum) et très intelligente, qui, la quarantaine, a des fuites urinaires depuis son dernier accouchement, suite à un accouchement, aux spatules, "un peu musclé".
Elle a consulté, à mon initiative, une spécialiste de Rééducation Fonctionnelle spécialisée dans la sphère uro -génitale.
Celle-ci, entre autre, lui prescrit un test au Bleu de Méthylène, elle lui fait une ordonnance avec des gélules de… Bleu de Méthylène. Le Bleu de Méthylène colore les urines en bleu. Tout cela, pour savoir, sil y a une fistule vésico- vaginale (une communication entre la vessie et le vagin), si celle-ci existe il y aura un écoulement bleu par le vagin. La praticienne n’est pas très expansive sur le mode d’administration.
Elle vient me voir, quelques temps plus tard, en me disant : les gélules de Bleu de Méthylène ça me brûle dans le vagin.
Et moi de lui expliquer, correctement, que le Bleu de Méthylène, dans ce test, se prenait par… voie orale.
Cette histoire plutôt comique et coquasse, heureusement sans retentissement médical notoire, illustre bien un trouble de communication médecin malade
La responsabilité, en l’espèce, est celle de la spécialiste en Rééducation Fonctionnelle.
11:30 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2012
Paroles d’enfant
J’ai, dans ma clientèle, des parents fort sympathiques, comme on aimerait avoir, comme cela, tout ses patients.
Dernièrement, sa mère, me raconta les deniers tours que lui joua sa fille de trois ans, qui commence a pas trop mal se servir de la langue de Molière.
Dans un premier temps, à peine arrivée dans une brasserie, elle se lève et va commander sa grenadine à la serveuse.
Une autre fois, chaque fois qu’elle faisait une grosse bêtise, son père lui disait, pour la responsabiliser et lui dire, entre autre, les règle de vie en société, son père lui disait : « regarde-moi dans les yeux ».
Une fois la gamine, comme son père l’écoutait distraitement la tête tournée, elle lui dit : « regarde-moi dans les yeux ».
Le plus intéressant dans l’histoire, c’est que les parents sont plutôt réservés voire un peu timides, monsieur plutôt introverti, madame plutôt extravertie, ça c’est des couples qui marchent, en général, l’un boostant l’autre, l’autre freinant l’un.
L’explication sur le comportement cette gamine, alors que ses parents sont plutôt réservés, c’est que, jusqu’à l’âge de trois ans (l’entrée en maternelle), elle est allée, et a, en grande partie, été élevée par une Nounou, qui, elle n’était pas timide du tout.
15:43 Publié dans Anecdote, Humour, Jeux, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
16/05/2012
La dame de la Sécu
Aujourd’hui,
J’ai reçu
La D.A.M. de la Sécu.
C’était une Déléguée de l’Assurance Maladie. D’ailleurs les DAM peuvent, aussi, être des hommes…
Elle est venue me voir pour m’expliquer que si j’étais sage et que je me serve bien mon gentil ordi, je pourrais,ainsi, gagner des bons points et que, si j’étais bien sage, je pourrai ainsi gagner des bons points et toucher, itou, 1700,00 € sur une année ; LE pactole !
Elle m’a dis, aussi, comment soigner mes patients diabétiques, par contre, rien sur les dépressifs. Le fou n’a plus la cote, de nos jours.
Je lui ai demandé, incidemment l’âge moyen des médecins qu’elle visitait. Comme vous, mon brave docteur : entre 50 et 60 ans. Moi de lui rétorquer : Et cela ne vous fait pas peur ?
Moi, au point ou j’en suis, à 59 ans, ce n’est quand même pas la sécu qui va m’apprendre à soigner.
Ah, au fait, cerise sur le gâteau, elle m’a montrée mon profil, figurez vous il est parfait, cela m’a remonté mon estime de moi.
Etonnant, non ?
06:16 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Economie, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (9)
15/05/2012
Une puce qui fait de la résistance
J’ai dans ma patientelle, un monsieur de 70 ans qui est atteint dune Maladie de Vaquez ou Polyglobulie Essentielle encore dénommée Polycythémie. C’est une maladie Orpheline (rare), sa fréquence est de 1 pour 100 000.
Cette maladie se traduit par un nombre de globules rouges en excès, avec les risques de thrombose que ça risque de causer. Outre les antimitotiques (médicaments qui agissent dans la formation des cellules en diminuant la prolifération de celles-ci), il y a en ajonction, une thérapeutique toute bête et trés efficace : la saignée, comme du temps de Molière.
Il se trouve que depuis quelques temps, déjà, la puce de sa Carte Vitale, part, lentement et surement, en morceaux.
A chaque consultation, dans mon Cabinet Médical, un morceau de paillette doré se détache de la puce.
Elle marchait encore, chez moi les deux dernières consultations.
Mais depuis, chez moi, c’est fini, ça passe plus. Curieusement, chez le pharmacien, elle fonctionne encore.
J’en suis moi-même fort surpris ; comment une puce, aussi « malade », puisse encore fonctionner ?
C'est Roland Moréno, l'inventeur de la carte à puce, lui qui était si facécieux, doit bien s'amuser, de ce clin d'oeil, dans sa tombe.
La puce de Moreno voir ICI et LA.
Photo Roland Moreno : l'inventeur de la carte à puce en 1974
09:33 Publié dans Anecdote, Bricolage, Humour, Informatique, Informatique Médicale, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
14/05/2012
Il vient pour une crise d’anxiété et repart avec une lettre pour un gastro entérologue
Patient de trente ans, militaire de carrière, parachutiste : il consulte car il a fait un malaise, ce midi, à la cantine.
C’était une attaque de panique (un crise d’anxiété aigue).
Pour lui démontrer le lien entre hyperventilation et attaque de panique, je lui fait pratiquer la respiration du petit chien si chère aux femmes qui accouchent.
Je l’arrête dès qu’il commence à se sentir mal.
S‘il récidive, il aura droit à une prescription d’antidépresseur sérotoninergique à visée anxiolytique.
Incidemment, il m’apprend qu’il est porteur d’une hépatite C chronique et de plusieurs tatouages.
Le rapport entre les deux est simple, il s’est chopé son hépatite à virus C, lors d’une séance de tatouage. Et cela fait longtemps qu’il n’a pas vu de gasto entéroloque.
Venu pour un problème Psy, il se retrouve dirigé vers un Gastro…
21:17 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
11/05/2012
Docteur, j’oublie, assez souvent, certains de mes médicaments, l’Observance Thérapeutique
Homme 60 ans, Trouble d’Anxiété sociale, et pas cuit, pas mûr pour son âge, une sorte d'adolescent tardif, quoique, ces derniers temps, ça a l’air de changer un peu
La prise du bon vieux PROZAC*, l’a certes, bien amélioré, tant du point de vue anxieux, que duTrouble d’Anxiété Sociale
Ce patient à un taux de mauvais cholestérol (LDL Cholestérol) élevé. Il oublie, assez souvent, son médicament contre le cholestérol.
En effet, il y a deux prises une le matin (PROZAC*), l’autre, le soir, (TAHOR*).
On a démontré que « l’observance » dépend du nombre de prises médicamenteuses : Une ça va, deux ça commence à craindre, trois bonjour les dégâts.
Je dis à ce patient de grouper, le matin, PROZAC* et TAHOR*.
J’attends le résultat.
Les troubles de l’observance médicamenteuse s’observent, aussi, dans d’autres circonstances : les maladies chroniques (Hypertension Artérielle, Diabète…), en début de traitement, car il faut faire le deuil de sa maladie, le fait de prendre des médicaments rappelant, sans cesse, la maladie.
23:28 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
09/05/2012
Docteur Sangsue contre Smartphone
Staraddict
Version 2 (améliorée)
Une de mes dernières acquisitions, c’était juste avant l’offre de Free : un Smartphone acheté trois francs six sous ; son nom est STARADDICT. L’opérateur étant SFR.
Eh bien, c’est pas moi, l’addict, c’est lui !
En l’espace d’un mois, il a trouvé le moyen de me faire deux bugs.
La première fois, il m’inscrivit, sur l’écran, des signes cabalistiques, on aurait qu’il avait été envouté par une quelconque secte.
Je téléphone, un peu inquiet, au phone shop d’SFR.
Très gentiment le vendeur d’SFR me dit d’ouvrir le capot et de réinitialiser le SMART, en enlevant et en remettant la batterie de l’engin récalcitrant.
Pas plus tard qu’hier, deuxième panne : impossible de le faire ouvrir : écran noir.
J’ai appliqué la manip du vendeur d’SFR.
Miraculeusement, il démarre !
En fait, les Smartphones sont des ordinateurs en miniature. Le mien à un processeur de 800 MHz, avec Androïd, comme Système d'Exploitation.
De ce fait, les bugs font partie intégrante des Smartphones.
10:28 Publié dans Anecdote, Humour, Informatique, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
08/05/2012
Sangria Sévillane : recette locale observée par le Docteur Sangsue
Qui dit sangria, évoque inéluctablement l’Espagne.
J’étais, à Séville, dans un restaurant qui servait des tapas.
Et, opportunité, étaient offerts trois tapas, avec une sangria.
Je saisis ma chance. Et pendant que je dégustais ma sangria, pas mauvaise du tout, d’ailleurs, j’aperçus un serveur en train de verser de la sangria toute faite contenue dans un pack d’un litre.
Il ne suffit plus que de rajouter un quart de rondelle d’orange et de citron, et beaucoup de glaçons, pour faire volume (et augmenter le bénéfice).
Mes rêves s’envolèrent un peu.
Je vous rappelle la recette de la Sangria express du docteur Sangsue.
19:27 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, Loisirs, Rève, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2012
Voyage, voyage
Pour le long pont, ou plutôt le long viaduc du 8 mai (fête de la victoire de 1945),
Je m'en vais visiter les terres abncestrales de ma Mie.
Je, ou plutôt nous,
Allons
A séville.
Hasta la vista.
23:06 Publié dans Anecdote, Culture, Gastronomie, Rève, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
Le malade sa femme et leur médecin
C’est un patient de 75 ans, que je suis depuis peu de temps. Il a dans ses antécédents un cancer de la prostate opéré puis radiothérapé.
Ce patient avait travaillé dans le commercial à très bon niveau. C’est un patient redoutable : on ne lui la fait pas : il est franc jeux, c’est un personnage dur, droit, foncièrement honnête.
Le fait le plus étonnant, c’est qu, pendant la guerred'Algérie, il avait reçus un coup de couteau dans un poumon, laissant, ainsi, une grade partie de son poumon. il a donc une insuffisance respiratoire restrictives par opposition aux insuffisances respiratoires obstructive comme dans la BPCO (Bronchite chronique) qui est l'appanage des fumeurs chronique depuis longtemps, un paquet jour pendant quarante ans de tabagisme.
Dernièrement sa pneumologue lui fait passer une radio simple, de routine, qui montre une image suspecte de l’apex (sommet) du poumon non atteint.
Il passe un scanner qui met en évidence un cancer du poumon ; c’était un gros fumeur.
Il vient me voir quelques temps plus tard pour son ordonnance et me raconte que l’on a évoqué une opération, mais que vu le peu de poumon restant c’était limite. Effectivement il fut décidé de ne pas l’opérer mais de le radiothérapé.
Quelques temps plus tard, sa femme arrive, elle me parle d’emblée de la mort, elle fait des cauchemars mais elle me dit aussi qu’elle prend conscience de sa propre mort.
Au niveau de ce que je dis, je fais très attention en particulier en évoquant le mauvais pronostic.
Ce type de pathologie, dans ce cas précis, sur une personnalité anxieuse s’appelle un Trouble de Stress Post Traumatique se traite avec un antidépresseur sérotoninergique type ZOLOFT* ou SEROPLEX* et aussi et surtout par une technique comportementale appelée Dédrifing.
Elle repart donc avec son traitement pour sa tension et son cholestérol, mais aussi de ZOLOFT.
Elle doit revenir dans quinze jours, pour « parler » en fait, se faire débrifer.
Toute la durée de la consultation j’étais sur des charbons ardents, certes elle parlait de la mort mais elle la rejetait, c’est un peu la période de déni décrite par Elisabeth Kübler-Ross.
Ce n’est pas parce que l’on parle de la mort qu’on l’accepte. Elisabeth Kübler-Ross a décris plusieurs stades du deuil, de sa propre mort avec des chevauchements de ces périodes.
Dans ce genre de situation il faut simplement aider à l’écoute le patient, la femme en l’occurrence, et ficher la paix au mari
Cette patient a pris, dans ces circonstances, conscience de sa propre mort, elle a 70 ans et très bien « conservée ».
Le plus étonnant dans cette ’histoire c’est qu’exerçant depuis trente ans, j’ai vu de tout comme maladie, des maladies graves curables aux saloperies.
J’ai 59 ans déjà !), eh bien, je crains mon soixantième anniversaire…
Ca commence à sentir le sapin.
02:31 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Livre, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
03/05/2012
Docteur Sangsue contre Smartphone
J’ai acquis récemment un Smartphone, à une phone boutique SFR, c’était juste avant l’offre alléchante de Free
Tout allait très bien, quand trois semaine plus tard il m’afficha de signes cabalistique, comme possédé par le démon.
Je téléphone a la Boutique SFR, ou l’on me dis de réinitialiser, en retirant la batterie, d’attendre un peu et de remettre lla batterie en place.
Ça marche !
Hier, phénomène nouveaux, Monsieur Smartphone refuse à démarrer.
Une idée e passe par a tête, et si je réinitialisais.
Ça marche !
C’est vrai qu’un Smartphoneest un petit ordinateur.Mon Staraddict à un processeur de 800 MHz et tourne avec comme système d'expoitation AndroÏd.
Ces engins-là sont comme tout ordinateur : imprévisibles
20:39 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Loisirs, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/05/2012
70 € toutes taxes comprises
Le Docteur Sangsue est bien embêté...
Il vient de perdre son Psychiatre.
Non, je vous rassure, il n'est pas mort, mais c'est tout comme.
J’avais dégotté la perle rare, le bon spécialiste, à pas cher, ancien interne de l’hôpital des fous de « Grandville ». II était Secteur I (tarif sécu : 40 € la demie heure) et était formé aux thérapies comportementales.
Et, en plus, il télétransmettait.
Dernièrement, je lui ai envoyé une jeune patiente, en fin de droits. Il lui annonce un tarif à 70 €.
Oups…Le prix d’un Ostéopathe.
Mis à part que l’on va chez l’Ostéo 1 à 2 fois, alors que chez le Psy, c’est, plutôt, tous les quinze jours, et le pire, c’est que c’est dans la durée.
Cela me laisse perplexe. En fait, je suis, excusez moi du peu, je suis bien emmerdé.
A ce propos il y a un aphorisme classique que j’adore, tant il est vrai :
"Les névrotiques construisent des châteaux en Espagne, les Psychotiques les habitent et les Psychiatres touchent les loyers."
Si cela continue comme cela, je vais garder un max Mes patients psy, après tout, je me suis formé à la Psychiatrie, en autodidacte, en lisant es abrégès, puis des précis de Psychiatrie, je n'ai as été jusqu'au traités (après tout, je ne suis pas psychiatre). Cependant, Je connais très bien les Troubles Anxieux et les Etats Dépressifs Majeurs. Il faut dire que, "de mon temps" l'enseignement de la Psychiatrie était particulièrent nul.
A mon humble avis, je pense que, actuellement, seulement 10% des Médecins Généralstes ont de bonnes connaissances en Psychiatrie.
Au fait, si vous voulez trouver un Psychiatre comportementaliste, allez sur le site de l'AFTCC :
http://www.aftcc.org/membres_carte.php?PHPSESSID=15527f0d...
Dans « Grandville » ils sont une dizaine, les comportementalistes.
21:52 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
27/04/2012
Une grippe qui n'en était pas une
C'était, il y a fort longtemps, je fus appelé, ce jour là, pour une femme, la quarantaine, qui avait de la température et des courbatures. En pleine période de grippe a quoi auriez-vous pensé ?
J'arrive sur « zone », devant sa maison.
Je l'examine : elle a de la fièvre, le pouls est rapide, des courbatures bref le tableau clinique d'une grippe banale et classique, je descend rédiger l'ordonnance quand, soudain, pas content de moi, mu je ne sais par quel instinct, je remonte et lui demande si, dans ses courbatures au dos, elle n'a pas mal plutôt d'un côté ? Si fait me répond-elle.
Bingo, c'était une Pyélonéphrite.
Cela changeait tout. Il fallait une prise de sang, une analyse d'urine, tout ca pour confirmer le diagnostic et, en attendant, un tacitement antibiotique probabiliste adapté.
Le bilan biologique confirma le diagnostic. Le traitement antibiotique s'allongea en durée pour trois semaines.
Pourquoi suis-je remonté ce jour là ?
Le Généraliste, c'est un peu ça, des connaissances (quoiqu'on en dise) et de l'instinct, du flair.
Cela ne veut pas dire qu'il faut soigner au pifomètre.
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25/04/2012
Du mal à l’âme aux maux de tête
Je soigne, depuis bientôt six mois, une jeune patiente trentenaire.
Je la soigne, ce n’est pas, vraiment, extraordinaire, pour une dépression. Son petit copain l’a quitté récemment.
Certains vont contester : « quoi ! Des antidépresseurs pour s’être fait quitter par son petit copain, bientôt on médicalisera la moindre contrariété ».
D’abord, il s’agissait, là, d’un Etat Dépressif Majeur (avérée) au terme du DSM-IV.
Ensuite c’était la troisième fois coup sur coup, que cela lui arrivait, et, toujours pour le même motif, on lui disait qu’elle était « trop effacée ».
Et puis son dernier « petit ami » lui porte le coup de Jarnac : la touche finale.
En effet, il fut parlé mariage et elle fut venue, de Paris, pour le rejoindre à "Grandville" et, lui, quelques temps plus tard, de lui dire qu’elle est trop effacée et, là, ensuite, de la quitter.
Le fait que trois mec de suite la traita « d’effacée », me mis la puce à l’oreille : « Vous n’êtes pas timide ? – Si ».
De toutes les façons, vu son Trouble d’Anxiété Sociale, tôt ou tard, elle aurait déprimé.
Depuis six mois, les choses ont changées, sa dépression est guérie, sa timidité s’estompe, reste son estime de soi, qui n’a pas encore régressé : Il faut poursuivre le traitement médicamenteux, et rehausser son estime d'elle, elle se trouve trop enrobée, elle est bien en cher sans plus, mais un petit régime ne serait, peut-être, pas superflu.
Dans la vie, et plus particulièrement en Psychiatrie, il n'y a pas que les médicaments. En Psyhiatrie, s'y adjoignent une Psychothérapie, comportementale, actuellement, ça marche, c'est efficace et validé, mais cela dépent et de beaucoup, du thérapeute : son intelligence, son savoir faire, en particulié sa façon de "coacher", manager, bouger les patients.
J'ai une théorie bien à moi : on ne frappe jamais un malade à terre, par contre, quand il va mieux, on peux commencer à lui "taper" dessus. on peut commencer le travail de psychothérapie. En thérapie comportementale, pour les troubles phobiques, c'est l'exposition.
Après ces diversion thérapeutiques, revenons en à cette patiente.
Elle m’avoue alors avoir, souvent, des maux de tête : en fait des hémicrânies pouvant durer de 3 h à 3 jours, de vraies crises de migraines, et cela plus d’une fois tout les quinze jours, c’est, de facto, une maladie migraineuse.
Je lui donne, outre son traitement antidépresseur, un TRIPTAN, un médicament qui soigne la crise.
Je la revois 15 jours plus tard : ça a marché, mais les crises sont à la même fréquence, normal, elle n'a pas de traitement de fond de sa maladie igraineuse. Je lui rajoute ce traitement de fond : de l’AVLOCARDIL*, qui, ironie du sort, traite, aussi, les manifestations physiques du stress : cœur qui bat et tremblement des mains.
Affaire à suivre…
Voilà comment on passe du mal à l’âme aux maux de tête.
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