09/10/2011
Carré d’agneau cuit au four et piqué de romarin
Avant, Je ne comprenais pas pourquoi les carrés d’agneau étaient présentés les côtes apparentes au bout de la pièce (cette préparation que fait le boucher s’appelle « manchonner »), jusqu’au jour ou j’ai cuisiné deux carrés d’agneau.
L’explication est dans le texte
Ingrédients :
Carré d'agneau rôti pour 4 personnes :
- 2 carrés d'agneau (comptez 2 ou 3 côtes par personne) de 550 à 600 g. Les carrés d’agneau doivent être manchonnées (bouts des côtes apparentes).
- du romarin.
- sel poivre du moulin
Préparation :
- Piquer des feuilles de romarin dans le carré d’agneau.
- Préchauffez votre four.
- Mettez votre carré sur un plat en entrelaçant le bout des côtes entres elles pour que les carrés tiennent debout (d’où l’intérêt que les carrés soient manchonnés), salez poivrez, installez les carrés au four.
Cuisson :
10 à 12 minutes. Ce temps est indicatif, les carrés doivent être « rosés » (terme consacré, équivalent du saignant pour le bœuf).
Service :
Découpez votre carré d'agneau et sur chaque assiette mettez 2 ou 3 côtes.
Régalez vous les papilles.
Vin :
En allant au Monop(rix)* du centre de la grande ville je suis tombé, par hasard, sur les carrés d'agneau, ce fut l'idée du repas. En poussant plus loin mes investigation au rayon vin, je tombais sur une affaire, pour 13 €, un Château Couffran 2001, un Haut Médoc que je connais bien, ce fut le premier bon vin que j'ai dégusté et apprécié dans ma, déjà longue, carrière oenophile.
Ce vin avait 10 ans, le nez (l'odeur) pas trés développé, la robe, la couleur, bien tuilée, cela est typique des vins vieux. En bouche, les tannins étaient bien fondus (les tannins c'est ce qui donne l'astringeance, l'âpreté du vin), avec l'âge, les tannins ont tendance à diminuer en âpreté on dit que le vin s'arrondit en bouche. La longueur en bouche était moyenne (ce n'est pas un trés grand cru).
Bref, un trés bon vin, vu le prix, une trés bonne affaire.
Dans les magasins, les vins qui commencent a viellir sont moins cher que les jeunes.
Un vin jeune est entre 2 et 5 ans et un vin vieux entre 10 à 15 ans, au delà, il y a de fortes chances qu'il soit dépassé, je parle là des vins dits de garde.
* Jusqu'à présent, je n'ai jamais été déçu par les MONOPRIX.
17:09 Publié dans Anecdote, Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Mots, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
04/10/2011
Petites incivilités
L’autre jour, en rentrant chez moi, à pied, on est écolo ou on ne l’est pas (faut-il, encore, en avoir l’opportunité), je rejoignais mon doux foyer, quand, soudain, un vélo, remonte, en sens interdit, la rue où je flânais et faillit se faire emplafonné par une voiture qui, elle, respectait le code de la route.
Quelques pas plus loin, je m’approchais d’une dame de 35 - 40 ans, accompagnée d’un chien, c’était une dame charmante, au demeurant, bien habillée et bien parfumée, quand, soudain, le chien fit caca, sur le trottoir, à deux pas de moi.
J’arrivais, enfin, en face de chez moi, une belle voiture noire, une Audi, je crois, m’empêche d’accéder à la porte de mon domicile, la portière, ouverte, occupait tout le trottoir, eh bien, vous le croirez si vous voulez, le propriétaire du véhicule, ne ferma pas sa portière, m’ignorant royalement.
Dans la Grande Ville où je réside, il y a une politique d’urbanisation croissante et intense en application du grenelle de l'environnement, c’est à la mode, actuellement dans toutes les grandes villes, d’où l’utilisation du pseudo argument écologique, toujours dû au Grenelle de l'environnement, pour interdire l’accès au centre ville, à empêcher le stationnement, même dans les quartiers assez éloignés du centre de la ville. Une autre tactique consiste à rogner les places de stationnement en rognant sur l’angle des intersections de rues et au niveau des passages cloutés. On multiplie, aussi, le nombre des places handicapés.
Ne serions nous pas en train de devenir trop nombreux, dans les grandes villes, sur un espace qui, lui, n'est pas extensible ?
Logiquement, plus on est nombreux, plus la vie en cohabitation devient difficile, il faudrait donc, logiquement, adopter un comportement de plus en plus civique, or, c’est l’inverse qui se produit.
Un jour, les habitants des grandes villes, en viendront aux mains.
Pourquoi, avec cette politique d'urbanisation à outrance, pourrit-on la vie des, honnêtes, citoyens urbains.
Deux mouvements écologiques s'opposent actuellement : Le développement durable (une croissance économique raisonnée est possible) et la décroissance (il faut maintenir le taux de croissance voire le diminuer).
13:01 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, La pensée du jour, Politique, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
02/10/2011
La méthode Ogino : La petite histoire d’une méthode contraceptive écologique mais peu fiable
Source : http://beaujarret.fiftiz.fr/
Tout le monde a entendu parler de la Méthode Ogino.
Tout le monde croit que c’est une méthode contraceptive.
Eh bien, ce n’est pas du tout ça.
Le pauvre Ogino ne doit pas arrêter de se retourner dans sa tombe, déjà de son vivant…
Kyusaku Ogino était un gynécologue japonais qui, en 1924, découvrit la loi qui porte son nom : La « Loi Ogino ». D’après la physiologie du cycle menstruel, découvert par lui, il donnait la période de fécondité du cycle menstruel, ce qui permettait aux couples désirant un enfant, de gérer l'acte procréatif avec un maximum de chance de succès (on est ici dans la statistique).
Cette méthode, au début, n’était pas du tout une méthode contraceptive, elle était tout à fait à l’opposé.
En 1928, un gynécologue autrichien, Hermann Knaus, confirma la loi Ogino, et rajouta son nom à la loi qui s’appela, désormais : La « Loi Ogino-Knaus ». Mais, lui, déforma la loi Ogino en disant que la Loi Ogino-Knaus pouvait être utilisée comme méthode contraceptive.
Ogino s’opposa à cette dérive, disant qu’il y aurait trop d’échec et que ça conduirait à un nombre importent de grossesses non désiré, avec un risque, important, d’avortements.
Le taux d'échec, avec la méthode Ogino Knaus, est de… 28 % !*
Alors que le taux d’échec du bon vieux préservatif est, seulement, de… 4 % !*
La méthode Ogino fut utilisée larga manu dans les années 50, elle fut d’ailleurs reconnue, comme méthode contraceptive, par l’Eglise Catholique, en 1951.
Comme Ogino l'avait prédit, On ne compte plus les grossesse non désirées qui ont données le jour aux "bébés Ogino", on devrait dire, plutôt, aux "bébés Knaus".
La pilule contraceptive fut mise au point, en 1958, par Grégory Pincus. Elle fut commercialisée en Amérique à partir de 1960, elle ne fut autorisée, en France, qu’en 1967, grâce à la Loi Neuwirth. Le taux d’échec de la contraception orale, lors d’une bonne utilisation (pas d’oubli) est de 0,3 %*. Mais, là, c’est une autre histoire.
* Efficacité des méthodes contraceptives :
http://fr.wikipedia.org/
Témoignage : http://www.ciao.fr/Par_D__Avis_556080
Pour ceux que cela intéresse, calculette Ogino :
http://www.aly-abbara.com/
A lire :
http://beaujarret.fiftiz.fr/
"L'Œuvre de Dieu, la part du Diable" (titre original : The Cider House Rules), roman de l'écrivain américain John Irving publié en 1985.
22:53 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Livre, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
26/09/2011
La Mouche
Source : http://www.robertcasanova.fr/
J’ai, parfois, c’est assez rare, des patients intelligents, suffisamment sensibles pour être observateurs et, à l’esprit, un peu farfelu, pour saisir le comique de certaines situations de vie.
Une patiente de 40 ans, sa première fille et vraisemblablement son dernier enfant, longues études, mariage tardif, après un long échec sentimental, le père divorcé, l’a épousé, l’amour mieux vaut tard que jamais. Bref, les hasards de la vie ; on ne fait pas toujours ce que l’on voudrait faire, seuls les privilégiés : les enseignants, les ingénieurs et les gens « hauts placés » sont « un peu » plus avantagés ; les études, c’est bien beau, encore faut-il rentrer dans un « réseau ». Comme le disait Coluche, ancien candidat à la candidature de la présidence de la République en 1981, « Il y a des gens plus égaux que d’autres ».
Après cette diversion psychologique, sociale, pardon sociétale, économique donc politique, revenons-en à nos moutons, où, plutôt à la Mouche.
La petite a trois ans, visiblement, intelligente, comme ses parents (qui s’assemble se ressemble ? En tour cas ces deux là, je parle des parents, se sont bien trouvés).
La petite est vive et malicieuse, et ne l’oublions pas, c’est une enfant de 3 ans, qui n’a pas la retenue « sociétale » des gens bien élevés.
Le papa avait inventé un jeu, en fait il n’avait rien inventé du tout, c’est un jeu vieux comme le monde.
Il jouait à la Mouche.
Cela consistait, pour le papa, à dire « la mouche » et à faire « bizz » dans l’oreille de la petite.
La mère, me raconta donc, à la consultation, qu’une fois, en entrant dans une boucherie avec son mari et la petite, après un petit moment de calme…
La petite crie tout fort…
La Mouche !
13:33 Publié dans Anecdote, Ecologie, Gastronomie, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
17/09/2011
Vers un Accouchement Moderne Démesuré : Les excès de l'Accouchement Programmé et de la Péridurale
J'ai comme habitude, cela m'arrive, rarement, de publier dans mon blog, un commentaire que j'ai laissé sur un autre blog et concernant un article qui m'a beaucoup plu, car très pertinent.
Le blog est celui de "Péripéties d'un 7nain en Tchéquie" et cet article s'intitule "Et la liberté d'accoucher?".
Je vous conseille vivement de lire cet article.
Commentaire (un peu remanié) de cet article
J'emploierai plutôt le terme de "Poule en Batterie" pour désigner la future maman. Là où, effectivement, il y a excès, c'est sur la "Péridurale" et l'"Accouchement Programmé", un peu moins pour la "Césarienne".
Tout acte médical est potentiellement responsable d'effets iatrogènes : par exemple, histoire vécue, récemment, par une de mes patiente ; péridurale trop poussée, la patiente ne ressent plus rien et ne peut pas pousser, pose de spatules, atteinte du plancher pelvien => Incontinence Urinaire d'Effort.
Par contre, l'Accouchement à Domicile (AAD), me pose question, il peut y avoir soucis si, par exemple, il y a un problème hémorragique ou un problème néonatal pour le nouveau né.
A l'époque de Semmelweis*, l'inventeur de l'Aseptie, il valait mieux, effectivement, accoucher chez soi plutôt qu'à l'hôpital, tout au moins dans la partie octroyée aux médecins (par opposition à celle des sages femmes), et ce, à cause de la Fièvre Puerpérale (qui est une Infection Nosocomiale), certes, de nos jours, la "Pourriture d'Hôpital"** (Infections Nosocomiales) existe toujours, mais, heureusement, exceptionnellement.
Tout au plus peut on se poser question sur la fermeture généralisée, pour des raisons de rentabilité, mais aussi de sécurité, de toutes les maternités de proximité, pour ne laisser que des maternités mammouth à haut rendement, mais plus sures car prés de la banque du sang et du néo natal, mais à risque potentiel, plus élevé, d'Infections Nosocomiales.
Cela est dans la continuité de l'histoire récente des hôpitaux, au XIX siècle est apparu, pour des raisons d'hygiène***, l'hôpital pavillonnaire, ce type de conception hospitalière a été remplacé, en 1930 par l'hôpital bloc avec une augmentation des maladies nosocomiales, en voie de régression, maintenant (on redécouvre les règles d'asepsie) ; l'histoire est un éternel recommencement, on regroupe les malades avec l'épée de damoclès de la pourriture d'hôpital.
C'est vrai, qu'actuellement, Péridurale (confort pour la mère : ne pas souffrir) et Accouchements Programmés (confort pour l'accoucheur : diminuer les riques) sont légions, comme il fut un temps, pas si lointain, pour la césarienne (confort pour l'accoucheur : plus de sécurité).
Mais je pense, sincèrement, qu'il il ne faut pas tomber d'un excès dans l'autre.
Ignace Philippe Semmelweis
A lire : "Semmelweis" de Louis-Ferdinand Céline (sa thèse en medecine de 1924) que l'on trouve dans toutes les bonnes librairies.
* Il semblerait que Semmelweis a souffert, toute sa vie, d'un Trouble Bipolaire. Il est mort, vraisemblablement, atteint d’une Maladie d’Alzheimer, d’une sorte de septicémie, à la suite des coups administrés par le personnel soignant de l’asile psychiatrique où il avait été interné, car, du fait de sa démence, il était devenu très violent.
** Ce terme vient du temps, au milieu du XVIIIe siècle, où l'on couchait, tête-bêche, au nombre de trois à six, les malades sur le même lit. On peut lire, à ce propos, "Le nosocomium et la matrice du retiolus" d'Eytan Ellenberg".
*** D'après les théories hygiènistes de l'époque, il fallait que l'air circule.
20:07 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le site du jour, Livre, Médecine, Mots, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (16)
15/09/2011
L’institutrice de ma fille pense que celle-ci a un autisme
Source : http://www.securikids.fr/parents/maison/sante/911-epileps...
Un site à voir
Là ou ma tendre et douce exerce ses activités professionnelles, une de ses collègues de travail arrive en pleurant et lui raconte que, pour sa fille de quatre ans, la maitresse a notée un comportement bizarre lui faisant évoquer un autisme.
En effet, cet enfant de quatre ans a, par moments, un repli sur soi, ne bouge pas, suspend son geste puis, brutalement, tout reviens à la normale.
Quand ma tendre et douce me raconte ça, je pense illico, je ne sais pourquoi, à ce que l’on appelle, en médecine, une Absence, ou « Petit mal », une sorte d’épilepsie (il n'y a pas UNE épilepsie, mais DES épilepsies). Les Absences se soignent très bien et, le plus souvent, disparaisent à l’adolescence.
La pédiatre de la petite négligeant ce problème (« elle est sensible » dit-elle), moi de conseiller un pédiatre que je connais bien, un médecin hyper compétant, ancien chef de clinique et attaché au CHU, on verra bien ce qu’il en pense, lui, de cet Autisme.
Les instituteurs manquent, parfois, de connaissances basiques en médecine.
Je ne dis pas l'angoisse des parents !
Quelques mots qui peuvent faire peur : Grand Mal, Petit Mal, tomber du Haut Mal.
Les Epilespsies se soignent trés bien de nos jours.
Chacun son métier, les vaches seront bien gardées.
23:49 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
J’ai un Coach
Gregory Capra
Crédit Photo : http://tele.premiere.fr/
Hier matin, à la consultation, une jeune fille de 25 ans, une nouvelle patiente que j’avais vue avant les vacances pour une entorse du poignet au travail (travail d’été chez une grande enseigne de sport (elle est fondue de vélo qu’elle pratique, elle est très sportive), elle travaille dans cette grande enseigne sur fond de harcèlement moral, elle n’avait pas fait la déclaration d’accident du travail, comme elle aurait dû le faire.
Je viens vous voir pour plusieurs choses (aïe, ça recommence !)
- D’abord en remplissant la Feuille de Soin Electronique (FSE) vous avez coché la case « Médecin Traitant » au lieu de cocher la case « Hors résidence habituelle » c’est ce que m’a dis la sécu, car sur les 32 € ils ne m’ont remboursés que 5 €. Il me faut une feuille de soin papier (FSP) en cochant la bonne case cette fois.
- J’ai beaucoup moins mal au poignet, grâce à l’attelle que vous m’avez fait porter, mais j’ai toujours un peu mal lors de certains mouvements latéraux.
- Je dors très mal depuis très longtemps.
- J’ai très mal au ventre, de façon continue, depuis que j’ai terminée mon travail.
Je n’invente rien quatre actes dans la même consultation, je n’invente rien !
Dans l’ordre :
- Je rédige une FSP.
- Je rédige une lettre à la Clinique du Sport, après examen clinique, et hop une échographie (tendinite ?).
- Pour les troubles du sommeil (troubles de l’endormissement) ? à voir.
- Pour les douleurs abdominales : la palpation de l’abdomen (tiens un piercing du nombril) révèle très peu de douleurs. La durée des douleurs abdominales semble écarter une Grossesse Extra Utérine (GEU), mais…, elle a fait un test de grossesse en pharmacie qui est négatif. Moi de rédiger un « bon » d’échographie abdominale et une prise de sang, avec, quand même, un test de grossesse. Puis…
Enfin, le vrai motif de la consultation : un problème Psy. Je résume.
Je suis végétarienne, mon père, quand j’étais encore gamine, et qui était alcoolique est parti avec une prostituée, une pute. La dernière fois que j’ai vue mon père, c’est toujours moi qui ai toujours fait la démarche de le rencontrer, il a failli me tuer. Je suis (en concubinage, quel joli mot !) il est mormon, c’est sans avenir, cela ne pourra jamais marcher. Au fait, sa méthode contraceptive : le préservatif et… la méthode du retrait, Monsieur saute en route, quand on sait le taux d’échec de cette « méthode » contraceptive ! Je suis anxieuse surtout le soir quand je rentre à la maison, la journée, je n’ai pas le temps de souffler entre les études (elle termine des études pour être maître d’oeuvre dans le BTP, un métier de Mec) et le reste je me débrouille pour n’avoir aucun moment de repos, cela m’évite de penser. Le soir, par contre… Je n'ai rien pour lutter contre mon anxiété…
J’ai un Coach.
- Combien vous le payez ?
- 50 €.
Moi, avec mes 23 € ! Sans compter mes connaissances. Et en plus ma consultation est remboursés par la sécu !
En résumé : cette patiente présente, effectivement, Une comorbidité intéressante : un Trouble Anxieux avec mauvaise estime de soi, un Trouble d’Anxiété Sociale sur personnalité extraverti et, cerise sur le gâteau, ce qui est tout à fait logique avec les pathologies qui précèdent, une conduite d’échec répétitive (« Névrose d’Echec si cher à René Laforgue (cf son ouvrage "Psychopatologie de l'échec") le Psychiatre Psychanalyste de Françoise Dolto).
09:56 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (16)
14/09/2011
Un exemple de comorbidité : Erésipèle de jambe et zona intercostal, rechercher un Diabète
Source : http://www.linternaute.com/
Souvent je peste contre les patients qui viennent me voir pour des consultations à rallonges pour la bonne et simple raison qu’ils viennent pour trois ou quatre motifs dan la même consultation. Une phrase me hérisse le poil : « Vous voyez Docteur, je ne suis pas venue pour rien ».
Cette histoire fait exception à la règle.
Une patiente, que je connais ni d’Eve ni d’Adam, consulte sur les conseils de son pharmacien. Elle dit avoir été piquée par un insecte et s’être grattée, elle est donc allée voir son pharmacien pour une pommade. Devant l’étendue de la lésion cutanée, celui-ci me l’adresse à juste raison.
Il y a une croûte et, autour, une très grosse plaque rouge : c’est un magnifique Erésipèle de jambe (une infection cutanée soit à staphylocoque soit à streptocoque à la suite d’une lésion cutanée même minime, regarder une fissure entre les orteils. Cette pathologie se voit plus fréquemment chez les patients diabétiques).
Je prescris donc un traitement antibiotique (Macrolide).
La patiente me dit en outre avoir été piquée, dans le dos, par une autre bestiole ; elle s’est passée, sans succès, de l’eau vinaigrée.
Je lui inspecte le dos, stupéfaction ! Une lésion intercostale rouge avec des coûtes, pas de doute il s’agit d’un Zona intercostal finissant. Une prescription d’antiviral s’impose car au-delà de 50 ans peut apparaitre des douleurs post zostériennes, qui sont des neuropathies périphériques, il faut agir dans les 72 h, dans ce cas, le délai est un peu dépassé. Il est à noter que le Zona se voit souvent chez les gens aux défenses immunitaires diminuées (chez les personnes âgées, corticoïdes, immunosuppresseurs, infection à HIV ou… Diabète).
Cette patiente repart donc avec une ordonnance comprenant un antibiotique et un antiviral (bien que le délai soit "limite") et un ordonnance pour un bilan sanguin comprenant, entre autre, une recherche d’un éventuel diabète.
Cette petite histoire résume bien les deux types de traitements en Médecine : les traitements symptomatiques (les signes) et les traitements étiologiques (la cause).
La Médecine, c’est un métier, ça s’apprend.
15:40 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
13/09/2011
Tir groupé
L'Hydre de Lerne
Souce : http://club.ados.fr/heryn-amlug/galerie-creatures-1994/
S’il y a bien une chose que je redoute le plus, c’est bien quand un patient me demande plusieurs actes médicaux dans la même consultation, dans ce cas, c’est la prise de tête et cela me met, tout bonnement, la tête au carré, d’où d’éventuelles erreurs, car l’attention faiblit, le cerveau se brouille dans la masse d’informations délivrées, je ne suis pas l'Hydre de Lerne, ce serpent-dragon mythologique aquatique nanti de plusieurs têtes.
Premier exemple
Juste à la fin de la consultation, au moment où j’allais fermer boutique : la sonnette.
Bonjour madame, que vous arrive t-il ?
Je viens pour un tir groupé.
Ah, bon ?
Oui, il me faut un certificat pour moi, deux pour ma fille aînée et un pour ma fille cadette.
Vous voyez, je ne viens pas pour rien.
Deuxième exemple
Docteur, je dois partir à Madagascar et je viens pour la prévention anti-palustre.
Oui.
Mais, j’ai quelque chose à vous demander.
Oui, quoi ? (moi de penser : que va-t-il encore se passer, que va-t-il me demander ?)
Je voudrais un médicament pour ma sinusite.
Votre sinusite ?
Oui, j’ai vus deux ORL, un dans le privé, l’autre à l’Hôpital, il m’ont fait, chacun, passer un scanner et m’ont dis de voir avec mon généraliste.
Ces deux ORL vous ont dit d’aller voir votre généraliste ?
Oui.
En général c’est l’inverse qui se passe : c’est le généraliste qui envoie au spécialiste.
Et en plus, je n’ai reçu aucune lettre de ces deux spécialistes… et les scanners… vous les avez ?
Non.
Ce genre de situation, je ne le voyais jamais au début de mon installation, certes les conditions de vie des généralistes des villes se sont fort améliorées par rapport aux généralistes des champs (cf la fable de La Fontaine, le rat des villes et le rat des champs), en ce qui concerne, surtout, les visites de nuit qui sont très bien prises en charge par SOS Médecin. SOS Médecins a même ouvert une Maison Médicale prés du CHU de la Grande Ville où il assurent des consultations. Les patients se déplacent, à la Maison Médicale, pour les petites urgences : du jamais vu !
Certes les conditions de vie des généralistes des villes se sont fort améliorées par rapport aux généralistes des champs, mais pas en ce qui concerne les conditions de l’exercice médical des Médecins des Villes.
O TEMPORA O MORES (Autre temps autre mœurs).
13:51 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/09/2011
Surtout ne lui dites pas que je vous l'ai dit
S’il y a bien une phrase qui me gène et me dérange le plus dans mon exercice professionnel, c’est bien cette phrase : « Et surtout ne lui dites pas ce que je vous ai dit ».
Cette phrase me fait froid dans le dos.
Cela me fait penser, un peu, souvent, au secret de famille, c'est-à-dire au secret de polichinelle.
Deux exemples :
Une dame de 65 ans, retraitée, qui viens jute d’être traitée par radiothérapie pour un cancer du sein, à la fin de la consultation, me confie : « vous savez, mon mari a des troubles de la mémoire, qui s’aggravent de plus en plus, ne pourriez vous pas aborder le sujet avec lui lors de sa dernière consultation, j’ai essayé de lui en parler, mais vous savez comment il est, il plaisante et évite le sujet ».
« Mais, surtout ne lui dites pas que je vous en ai parlé ».
A la fin de la consultation du matin, deux messieurs sont dans la salle d’attente. De prime abord je ne les reconnais pas, puis ils se présentent, ce sont les enfants d’une patiente que je suis pour une maladie d’Alzheimer, et qui est gardée, à domicile, par le troisième enfant. Il y a un conflit de frères. Les deux qui sont dans mon cabinet me disent que le maintient à domicile semble tirer sur la fin, en effet un des frère l’a gardé le temps des vacances et a eu de gros problèmes, un chute de cette vieille patiente en particulier. Vous voudriez la placer en maison de retraite ? Moi de leur demander ce qu’en pense leur frère. Il s’y oppose. Pourquoi ? Il ne veut pas payer la maison de retraite. Que puis je faire?
Et là, à la fin de la consultation, la petite phrase assassine :
« Mais, surtout ne lui dites pas que je vous en ai parlé ».
19:38 Publié dans Anecdote, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
05/09/2011
Symphonie inachevée
Parfois, l’exercice de la médecine réserve quelques surprises, laissant, parfois, un arrière goût amer.
Une jeune fille de 15 ans est amenée par sa mère pour une asthénie (fatigue) intense. Elle est suivie par un autre médecin. Vous lui faite passer un bilan biologique sanguin et urinaire plus que complet et préciser de revenir avec les résultats. Le bilan vous est envoyé par le labo et bingo la cause est évidente : C’est une MNI (Mononucléose Infectieuse). Depuis, pas de nouvelle.
Une patiente de 28 ans, enceinte, de son troisième enfant, vient vous voit car elle a mal sur le côté du dos et des brûlures en urinant ; cela sent la pyélonéphrite. Vous lui prescrivez un bilan sanguin et urinaire et un antibiotique compatible avec sa grossesse, tout en la prévenant qu’il pouvait y avoir une résistance à cet antibiotique, vous lui précisez donc que l’on se revoie dés qu’elle aura les résultats. Depuis, pas de nouvelle. Malheureusement la bactérie est résistante à antibiotique prescrit, il y en avait deux principaux prescriptibles et comme le choix est probabiliste, je suis tombé sur le mauvais.
J’imagine la tête des confrères voyant les analyse biologiques avec le diagnostic leur tombant tout rôti dans la gorge.
Qu’ais je ai pu dire ou faire pour que ces patientes ne reviennent pas me voir en consultation avec leurs analyses ?
Voila une question digne d’un groupe Balint*.
Et si, tout simplement, ces patientes portaient, elles aussi, une grosse part de responsabilité, quand un médecin vous dit de revenir, c’est impoli de ne pas le faire, point barre.
*Un groupe Balint est un groupe de médecins généralistes encadrée par un "superviseur", un psychiatre, discutant autour de la relation médecin malade, chaque médecin racontant une histoire frustrante, ce "cas clinique" étant décortiqué par l'assemblée et managé par le "superviseur.
La relation médecin malade est une chose, la psychiatrie en est une autre.
18:58 Publié dans Anecdote, Culture, Médecine, Musique, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
04/09/2011
Un mal de tête accompagnée d’un trouble important de la parole : Une Migraine Basilaire
Source : http://img.over-blog.com/
Une femme de 40 ans est trouvée par son mari à la rentrée du travail, il devient très inquiet quand il constate d’emblée que sa femme avec d’importants troubles de la parole et de l’élocution (dysarthrie). Le mari téléphone au Médecin Traitant qui conseille de l’amener aux Urgence de l’l’Hôpital Secondaire Local.
Aux urgences une IRM est pratiquée qui écarte le spectre d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral).
Il s’agit donc, fort heureusement d’une Migraine Accompagnée (plus exactement une Migraine Basilaire, ce qui est une contre indication aux TRIPTANS).
En médecine, dans la plus part des cas les pathologies ne sont pas trop préoccupantes, mais, hélas, cependant, assez souvent, il y a, ce que j’appelle, des saloperies.
13:29 Publié dans Anecdote, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2011
Des techniques de vente musclées
Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/
Les super marchés ont adoptés, de nos jours, de plus en plus, des techniques de vente musclées qui augmentent en intensité, au fil des temps, sous l’impulsion, certainement, de l’industrie agro alimentaire.
J’aime bien, de temps en temps, m’offrir un chocolat Poulain* en poudre avec un verre de lait froid, c’est un petit plaisir solitaire fort agréable ma fois.
Dernièrement, au super marché le plus proche de mon cabinet, j’allais faire de petites courses complémentaires, et voulant acheter une petite boite de Poulain, déception, il n’y en avait qu’en trés grand modèle et encore en petit nombre, par contre, à côté, par contre, un monceau de petites boites de "NEW" Poulain, un nouveau modèle Poulinique en « promotion forcée et musclée.
J’aimais bien, de temps en temps, m’offrir un chocolat Poulain*. Et si je me dirigeais, désormais, vers les produits no name ?
*Publicité gratuite et désintéressée.
Nota : On est loin de la promotion d’antan des Usines Poulain.
09:28 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Economie, Gastronomie, Pub, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
29/08/2011
Les corbeaux
Dans la rue de la Grande Ville où je réside, pendant les vacances, c’est le calme, on peut, enfin se garer, il y a tellement peu de voitures, comparé au reste de l’année.
Dans la rue de la Grande Ville où je réside, pendant les vacances, deux voisins ont dénoncées trois voitures qui n’ont pas bougées de plus de huit jours, comme le règlement l’impose.
Dans la rue de la Grande Ville où je réside, pendant les vacances, la fourrière est venue et a embarquée les susdits véhicules, en citant, malencontreusement, le nom des dénonciateurs aux riverains présents.
Dans la rue de la Grande Ville où je réside, pendant les vacances, bonjour l’ambiance.
On se croirait revenu au temps peu glorieux de la guerre de 40, avec ses collabos, son marché noir et ses résistants de la dernière heure*.
Dans la rue de la Grande Ville où je réside, pendant les vacances, quelle mouche a donc pu piquer ces deux zigotos, certainement pas le manque de place !
Alors quoi ?
Si vous avez une idée, je suis preneur.
*Sur ce sujet, le livre de Jean Dutourd : "Au bon beurre" sur la vie d'un BOF, pas un beau frère, un Beurre Oeuf Fromage, une des catégories sociales qui a gagnée le plus d'argent pendant la guerre de 40.
Un téléfilm a été réalisé en 1981 par Edouard Molinaro, d'après ce livre, avec Roger Hannin et Andréa Ferréol. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Au_bon_beurre).
20:08 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire, Honte, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (7)
27/08/2011
Deux tours de clé et puis s’en vont : Une illustration de l'Injonction Paradoxale
Cette petite histoire illustre bien la théorie de l’Injonction Paradoxale bien connue des comportementalistes.
Cette théorie se résume en une phrase : si l’on veut que quelqu’un fasse quelque chose, il faut l’autoriser à ne pas le faire.
L’inverse est vrai : si l’on oblige quelqu’un à faire quelque chose, il y a de fortes chances qu’il ne le fasse pas (hors contrainte imposée par le travail).
Dans la Résidence ou j’exerce, j’étais excédé, chaque fois que j’allais dans le local poubelle de trouver fermée la porte à double tour (quel intérêt à voler les ordures, les poubelles à la rigueur, et encore…).
Je fermais donc systématiquement à un tour cette porte fatidique. Jusqu’au jour ou le mouvement s’inversa, la porte restait de plus en plus fermée à simple tour.
J’usqu’au jour, où le Syndicat des copropriétaires ferma la résidence avec un superbe portail coulissant vert, un feu clignotant jaune et une lampe halogène.
Mon esprit tordu se vengea de façon potache : je décidais de fermer la porte des poubelles à double tour (des fois qu’on nous volerait nos poubelles… Non mais !).
Quelques temps plus tard, une résidente me fis la remarque : »Il y a quelqu’un qui ferme la porte du local à poubelle à double tour, et de rajouter, ce n’est pas vous ? Moi de répondre illico Non bien sûr.
Moi de pouffer de rire intérieurement.
L’Injonction Paradoxale, c’est ça !
P. S. : Le comportementalisme a une démarche sensiblement différente de la psychanalyse, quoique…
21:02 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Humour, Jeux, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
25/08/2011
Radioactivité au cimetière d’Escoublac
Source : http://www.unesourisetmoi.info/
Trouvé sur internet dans le Blog « La vie à La Baule »
Un article récent daté du 1 avril 2011.
"Pourquoi le cimetière d'Escoublac a une radioactivité anormalement élevée ? Les experts sont perplexes. C'est pourtant simple : un certain nombre d'ouvriers de la mine d'uranium de Piriac étaient contaminés et certains habitaient La Baule. Donc, ils furent enterrés à Escoublac. Ce sont leurs ossements qui émettent cette radioactivité un peu élevée (mais sans danger) : et cela va encore durer 3500 ans !!!!"
13:31 Publié dans Anecdote, Blog, Culture, Ecologie, Humour, Médecine, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/08/2011
Médecin d’Etat Civil
Source : http://art-maniac.over-blog.com/article-2953514.html
Au début de ma carrière, je fus, pendant quelques années, "Médecin d'Etat Civil" adjoint d'une commune de l'agglomération prés la Grande Ville.
Concrètement, cela consistait a établir les constats de décès et essayer, dans la mesure du possible, de s'approcher le plus possible du diagnostic du décès (c'est très loin du métier du Médecin Légiste, spécialité hospitalière presque plus légale que médicale), tout cela à des fins statistiques.
La façon la plus simple de constater le décès est de vérifier le réflexe pupillaire, avec une lampe, à la mort la pupille ne réagit plus à la lumière le mort est en mydriase bilatérale (les yeux dilatés), le test de la glace que l'on place sous le nez est beaucoup moins pratique.
D'ailleurs autrefois, le croque mort, pour vérifier la mort de la personne, croquait littéralement un orteil.
Une hantise humaine, être enterré de son vivant, cela évoque les "contes extraordinaires" d'Edgard Allan Poe. Pour cela il existe un délai d'inhumation de 24 h c'est l'article R.361-13 du Code des communes (Les dimanches et jours fériés ne sont pas pris en compte dans le calcul de ces délais).
Cela m'a permis de voir quelques réalités troublantes et crues qui permettent de toucher la vraie vie, la réalité, pas l’illusion, les fausses valeurs, dans laquelle vivent un bon nombre de gens.
Quelques exemples frappants :
- Suicide chez une fille de douze ans autopsiée sur la demande des parents.
- Demande, par la famille, de briser la rigidité cadavérique car le corps était recroquevillé sur lui même.
- Deux ruptures de varices œsophagiennes le même jour l'un, chez lui, dans un lit médicalisé, d'un cancer du foie, l'autre, chez lui, avec l'hématémèse et les bouteilles autour du corps (diagnostic cirrhose du foie).
- Lors du décès d'un malade sa femme me demande si on meurt à l'heure de sa naissance.
- sur réquisition de la police, en garde, une dame de 80 ans trouvée morte dans sa douche, le nez déformé, le décès n’étant pas récent (comment le dater : au pif, cela n’a aucune importance dans ce cas et permet de délivrer le permis d’inhumer, de toutes les façons la dame est bien morte et de mort naturelle.
- Sur réquisition de la police, en garde, une dame de 80 ans retrouvée morte allongée dans sa cuisine (jour du décès probable la veille ou le jour même, heure du décès inconnu).
- Sur réquisition, décès d’une jeune fille de 20 ans écrasée par un bus.
La mort fait peur, la maladie aussi, il est dit qu'un bon nombre de médecins ont fait des études de médecine pour conjurer cette peur, cette phobie, cette nosophobie. Mais, heureusement, toutes les maladies ne sont pas mortelles, la grosse majorité d’ailleurs ne l’est pas, mais il existe des pathologies qui sont de véritables saloperies.
Le Médecin de Ville est beaucoup moins confronté à la mort, de nos jours, qu’autrefois, car on meurt beaucoup plus à l’hôpital ou en Maison de Retraite.
Illustration VARANDA : http://petitpierrot.vefblog.net/7.html
Il y a peu de chance que l'on amène quelque chose dans l'autre monde (s'il existe).
La seule égalité qui existe pour les êtres humains, c'est l'égalité devant la mort. Le reste n'est que poudre aux yeux.
19:12 Publié dans Anecdote, Culture, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
23/08/2011
Myr et Myroska
Myr et Myroska
Myr et Myroska est un couple de vedettes internationales du music-hall des années 1960.
Ils se sont produits avec un grand succès un peu partout dans le monde durant les années 1950 à 1970.
Leur numéro inspira à Pierre Dac son sketch fameux avec Francis Blanche : Le Sâr Rabindranath Duval (1957).
Myr et Miroska terminaient invariablement leur spectacle par la formule : « S’il n’y a pas de truc c’est formidable, mais s’il y a un truc, reconnaissez que c’est encore plus formidable. »
D’après Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Myr_et_Myroska
A leur retraite, ils se retirèrent dans leur maison à Castets en Dorthe, en Gironde, à 53 km au sud-est de Bordeaux.
Le spectacle est aujourd’hui repris par Edouard et Sarah.
Le SIXIEME SENS Show Fort Insolite Insolent par tabarin41
Il parait que l’enregistrement le plus célèbre du sketch de Pierre Dac et Francis Blanche eut lieu après un repas… bien arrosé.
Référence :
http://www.parano.be/bbs/propa/ESO/2010/624265.php
http://edouard.et.sarah.free.fr/myr.myroska.htm
http://culture-ruquier.over-blog.com/article-le-jeu-des-v...
http://edouard.et.sarah.free.fr/transmissionmedias.htm
Choc Thermique
Choc thermique :
"Lors d'un refroidissement rapide, le cœur est encore chaud et la peau qui elle se refroidit, se rétracte, ce qui peut provoquer des fissures."
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Choc#Choc_thermique
Pyrex :
"Inventé par E.C. Sullivan et W.C. Taylor aux laboratoires Corning Glass Works aux États-Unis en enrichissant une composition de borosilicate. Le verre obtenu supporte des chocs thermiques. Il fut commercialisé dès 1915 sous le nom de Pyrex, aujourd'hui entré dans le langage courant. Le nom « Pyrex » est en fait une marque déposée. Les articles sont produits par la société Newell (rachetée en 2006 par Arc International (ex-Verrerie Cristallerie d'Arques)). Le pyrex se prête au travail au chalumeau."
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyrex
Histoire vécue :
Il n’y a pas si longtemps que cela, ma tendre et douce, a oubliée un plat en Pyrex dans le four et, lors du préchauffage, le four se mit à fumer, ce qui ,attira mon attention. J’ouvris le four et constatais l’étendu du « désastre ».
La suite est intéressante et instructive.
Je retirais prestement le plat du four, versai un peu de ptroduit à vaisselle et…
De l’eau froide.
Le plat claqua instantanément.
Comme quoi, le pyrex résiste au choc thermique …
Dans une certaine limite.
09:26 Publié dans Anecdote, Bricolage, Cuisine, Culture, Gastronomie, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
20/08/2011
La petite histoire de la ville de Listrac Médoc
Au fin fond du Médoc se trouve un petit village du nom de Listrac Médoc.
Je me propose de vous conter brièvement l’étonnante histoire de ce petit village de LISTRAC en Médoc.
Au départ ce village s’appelait TRAC, jusqu'au jour ou Sa Majesté le Roi Louis XIV vint à Bordeaux, on lui construisit, spécialement pour lui, à cette occasion la place Royale qui est maintenant la Place de la Bourse. A cette occasion un Château en Médoc pris le nom de Château Beychevelle (Baisse voile) car il baissa une voile en l'honneur du Roi qui descendait la Garonne.
Le Roi Louis XIV décida de serrer quelques mains de Médocains profonds, on choisi, pour lui, TRAC en Médoc.
En récompense le village s'appela LISTRAC MEDOC (LIS pour Lys et TRAC pour TRAC).
Etonnant non ?
Un lieu dit de Listrac s’appelle le Fourcas (fourcas en patois veut dire en hauteur ce qui donne de bonnes croupes graveleuses pour le vin, car il y a une bonne exposition au soleil), de cette appellation Listrac sont nés les deux très bons châteaux Fourcas Dupré et Fourcas Hosten.