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27/05/2016

Michel Morin

 

 
Dernièrement, il m’est arrive une tuile. Au sens propre et au sens figuré.

Vous aurez l’explication plus loin.

Dernièrement, j’ai eu le malheur de faire appel à un Michel Morin. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce nom, un homme à tout faire.

C’était pour nettoyer un petit toit.

Malheur m’en a pris !

Il m’affirma, que, pour cela, il suffisait d’employer un Kärcher*.

Malheureusement, il eut la mauvaise idée de monter sur le toit pour « arranger » quelques tuiles canal.

A la première pluie, naturellement un dimanche, le compteur disjoncta.

Forcément, il y avait une énorme gouttière au niveau d’un plafonier.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Je remarquais, très rapidement qu’une canalisation d’évacuation était bouchée. Merci l’utilisation du Kärcher*.

Moralité : Je fus obligé de faire appel, en urgence, un dimanche, à un camion de débouchage en déboursant la coquette somme de 1000 €.

Et un dégât des eaux, fort heureusement pris en charge par l’assurance, de 2000 € (remaniage de la toiture, démolition, pose d’un nouveau plafond en placoplâtre et réfection de l’électricité, sans compter la peinture.

Ne faites jamais appel à un Michel Morin pour tout travaux sortant, un tant soi peu de l’ordinaire. Laisser lui, uniquement, des tâches très légères.

Sinon, il vous en cuirait.

19/05/2016

Le puits et le gruyère

Ceci pourrait fort bien être le sujet d’une fable de La Fontaine.

Grandville est une superbe ville du XVIII° siècle. C’est une ville magnifique aux vieilles pierres superbes.

Mais, pour cela, pour ces belles pierres, il fallut bien trouver la matière première : le calcaire tertiaire.

Il a fallu extraire ces pierres du sous sol.

Pour cela, il fallut faire des galeries, des carrières.

Et Grandville se trouve, maintenant, comme à Paris, avec des catacombes.

Ces carrières existent aux alentours proches, lointains et très lointains de Grandville.

Les banlieues de Grandville se retrouvent, ainsi, truffées de galeries, de carrières et de trous comme dans du gruyère.

Aux alentours lointains, certains furent, même, utilisés comme champignonnières pour faire pousser des champignons de Paris.

Sur ce gruyère, des habitations furent construites. Certains anciennes, d’autres récentes.

D’où l’intérêt du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières qui recense toutes ces carrières.

Un jour, dans un lotissement, un habitant décida, sans autorisation, de construire un puits.

Que croyez vous qu’il arriva… Tout le lotissement s’affaissa et toutes les maisons se fissurèrent.

Mais il ne faut pas croire que les maisons anciennes sont à l’abri de ce phénomène Avec le ruissellement des eaux, le calcaire se dissout, les cavités s’agrandissent et les maisons se fissurent.

Moralité : petites causes grands effets.

10/05/2016

Les fourmis

 

Mon pont de l'ascension fut particulièrement bien occupé entre activité de bricolage et activité de loisirs.

Une catastrophe me préoccupa fortement.

Le devant de ma maison est recouvert de dalles. Celles-ci, comme toutes les dalles, sont posées sur du sable (comme les pavés, d'où l'expression de mai 68* : "Sous les pavés, la plage").

Quant j'avais réceptionné les travaux, il m'avait été laissé le soin de combler, avec du sable, l'espace entre les dalles.

Or, cette année, je vis, avec stupeur, que cet espace était recouvert d'un monticule de sable avec un trou au milieu. de ce trou sortaient, rentraient et s'activaient, avec frénésie, de petites fourmis.

Des fourmilières !

Ces sales bêtes étaient en train de défaire mon travail, et, pire, avec le risque de déstabiliser mon dallage.

Il fallait agir au plus vite.

Je me rendis, donc à un Bricomachin pour demander un produit anti fourmis.

Il me fut proposé une boite en plastique de 250 ml avec le conseil de poudrer les trous.

Vu la superficie, et la toxicité du produit, je décidais, plutôt que de poudrer de diluer, selon la notice, le produit et de le pulvériser dans les fourmilières.

Je diluais précautionneusement la poudre selon la notice, et, avec un pulvérisateur, je m'attaquais aux fourmis.

Le lendemain, plus âme qui vive.

Mission accomplie.

Mais il me faudra reboucher les trous, parfois importants, avec du sable.

Il ne me restera, en plus, qu'a désherber entre les dalles.

Mais cela est une autre histoire.

Et ce sera un autre jour.

 

*Mai 68

03/05/2016

Le Docteur Sangsue victime de la violation du principe de l'égalité devant la loi

 

"L’égalité devant la loi ou égalité en droit est le principe selon lequel tout individu doit être traité de la même façon par la loi (principe d’isonomie). Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi". – Wikipédia.

Dans la résidence où je sévis depuis "quelques années" déjà, je suis victime d’une "violation du principe de l'égalité devant la loi".

Depuis mon installation, je bénéficiais, gratuitement, de la tonte de ma pelouse.

Puis une tempête déracina un certain nombre de me mes sapinettes.

Je continuai, comme mon voisin, de bénéficier, toujours, de cette tonte gratuite.

Sous la pression du conseil syndical, je replantai, moi-même, à mes frais, (je ma transformai, alors, en jardinier, portant deux arrosoirs pour planter mes sapinettes).

Puis les relations, avec le voisinage, se dégradant, je fus privé de la tonte gratuite.

Alors que le voisin, qui n’avait pas replanté sa haie, bénéficie toujours, à ce jour, de ce privilège.

Je suis donc victime, hélas, devant le nombre de mes opposants, d’une violation du principe de l'égalité de traitement.

Ainsi est faite la nature humaine.

02/05/2016

Mauvaise éducation

 

 

Il n’y a pas un jour, quand, en prenant le tram pour aller travailler.

Il n’y a pas un jour ou je trouve des jeunes mal élevés.

La bonne éducation, cela s’apprend.

Ces adolescents sont assis sur les marches des maisons ou bien, le must, carrément assis par terre fumant et écoutant de la musique « à fond la caisse ».

Bref, le summum de l’incorrection sur la voie publique.

Oui, excusez ce mot grossier, je vous le dis, je vire vieux con face à un tel comportement sans aucune tenue.

De mon temps…

27/04/2016

La date de péremption des médicaments et le Docteur Sangsue

Médicaments périmés, un geste à ne pas faire

 


Dernièrement, j’ai été faire l’emplette d’un médicament pour mon cabinet médical.

Il s’agit d’un médicament que j’utilise, en urgence, pour traiter la crise d’asthme.

Or, quelle ne fut pas ma surprise quand je regardais, par hasard, avec stupéfaction, la date de péremption de celui-ci.

05 – 2016 !

On croit rêver !

Heureusement, pour ce type de médicament, on peut l’utiliser au-delà de la date de péremption. Le médicament, s’il est conservé normalement, ne perd que peu d’activité avec le temps. A condition de ne pas abuser, bien sûr.

Je savais que les laboratoires travaillent en flux tendu au point que, assez souvent, il y a des ruptures de stock.

Là, quand même cela touche une gestion du stock pour le moins bizarre car touchant une pathologie fréquente.

Étonnant non ?

 

Pierre Desproges - La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède.

18/04/2016

Depuis longtemps le Docteur Sangsue ne se fait plus guère d’allusions sur la reconnaissance de ses patients

 

Il y a longtemps que je ne me fait plus trop d’illusion sur la race humaine.

Il y a longtemps déjà que je ne me fais plus trop d’illusion sur la reconnaissance de mes patients envers les soins attentifs que je leur prodigue.

La race humaine est ainsi faite.

J’ai une théorie très schématique ,et qui vaut ce qu’elle vaut, en ce qui concerne la race humaine. Je classe cette race en trois catégories :

- Les salauds (1 % de la population), la racaille qui n’hésite pas a écraser l’autre ou a utiliser son prochain à des fins personnelles
- les indifférents (10 % de la population) qui nuisent car ils laissent tout faire y compris les pires saletés que l’Homme peut inventer.
- Les gens exceptionnels (1 %) de la population. Ce sont des gens dévoués et désintéressés qui n’hésitent pas à aider leurs prochains. C'est ce que j’appelle le Syndrome de Mère Teresa et de l'Abbé Pierre.

Comme je l’ai dit plus haut, cette classification est caricaturale et sujette à caution.

Une petite anecdote pour illustrer mes propos.

Dans la résidence où je sévis, il se trouve que, dans le temps, j’ai soigné une patiente de 55 ans pour un cancer du sein qui s’est métastasé aux os. Après des soins attentifs et pertinents, notamment l’administration de morphine pour traiter, efficacement, ses douleurs (les métastases osseuses ont la particularité d’être particulièrement douloureuses) celle-ci décéda.

Cette patiente avait une sœur, vieille fille.

Celle-ci hérita de son appartement et vint habiter dans MA résidence.

Au lieu de m’être reconnaissante des bons soins prodigués à sa sœur, celle-ci ne sut quoi inventer pour, excusez moi ce mot vulgaire, m’emmerder à chaque fois que cela lui était possible.

Cela étant aggravé par le fait que cela venait d’une vieille fille irascible.

Cela m’a, au moins, appris une chose : la Médecine n’est pas un sacerdoce. Fini de me dévouer. Je fais mon métier le peux que je peux, j’y prends plaisir, mais c’est tout. Bien sûr il y a des gens privilégiés, ils sont rares et se comptent sur les doigts de la main. Dans ce cas, il est normal que la relation dépasse la norme. Et, eux, sont les seuls à être reconnaissants. Ceux-ci bénéficient, de ma part, d’une attention toute particulière.

 

Aphorisme célèbre : « Fait du bien à Bertrand, il te le rendra en chiant ».

13/04/2016

Tiers payant généralisé : des mesures concrètes pour réduire les rejets de paiement

 Reçu, récemment, ce mail de l’Assurance Maladie

« La généralisation progressive du tiers payant permettra aux assurés de bénéficier d’une dispense d’avance de frais sur la part obligatoire chez tous les professionnels de santé. En février 2016, l’Assurance Maladie et les organismes complémentaires ont présenté un rapport sur les modalités techniques de sa mise en œuvre. Avec un engagement fort de l’Assurance Maladie dès juillet 2016 : limiter les rejets de factures (actuellement 1 %), améliorer le suivi des paiements et offrir un service inter-régime d’appui au médecin »…

En outre, l’assurance Maladie précise :

« L'Assurance Maladie s'engage par ailleurs à régler les feuilles de soins électroniques dans un délai maximum de 7 jours ouvrés. Le délai moyen actuel est inférieur à 4 jours ».

Voilà à quelle sauce nous allons être mangés.

Nous serons pieds et poings liés vis-à-vis de l’Assurance Maladie. Si celle–ci, pour une raison pour une autre, se trompe ou décide de ne pas nous régler nos honoraires, ce sera pour notre pomme.

11/04/2016

Une jeune fille raton laveur

 

Je vois, à la consultation du matin, une jeune fille, infirmière, qui vient me voir pour des brûlures vulvaires. Elle me dit avoir une mycose vaginale.

Elle a déjà pris deux traitements pour cette mycose, Elle a pratiquée cette auto médication car elle est infirmière.

Je suis dubitatif devant cette mycose rebelle. Je lui dis qu’un troisième traitement serait, à mon avis, inutile.

Pourquoi cette résistance à cette mycose, il faut bien le dire, aux signes atypiques,à deux traitements anti mycosique ?

La réponse m’est donnée quand je lui demande comment elle procède pour sa toilette intime. Elle de me répondre qu’elle la fait deux fois par jour, matin et soir.

Je lui réponds que c’est trop : « une seule fois cela suffit, d’autant plus que vous gagerez du temps ».

Pour une infirmière, cela pourrait paraître surprenant de voir cette erreur de comportement en ce qui concerne l’hygiène.

Mais, il y a des gens qui ont une personnalité ne supportant pas la saleté ; ils veulent, à tout prix, être propres. Ce sont, en général, des gens méticuleux et perfectionnistes qui sont, de part ce trait de caractère, très appréciés dans leur travail.

30/03/2016

Hommage à Jean-Pierre Coffe

  

"Jean-Pierre Coffe était un animateur de radio et de télévision, critique gastronomique, écrivain, cuisinier et comédien français, né le 24 mars 1938 à Lunéville et mort le 29 mars 2016, à l'âge de 78 ans, à Lanneray". Source Wikipédia.

C'était un remarquable défenseur de la cuisine authentique Française. Il défendait les produits frais, locaux et de saison privilégiant les petits producteurs et les commerces de proximité.

Un autre de ses conseils : Cuisiner des plats simples , des plats maison, plutôt que de consommer des plats industriels.

Il préconisait de cuisiner les restes du repas précédant, comme on le faisait dans l’ancien temps, pour ne pas gaspiller la nourriture, c’est l’art d‘utiliser les restes.

J’ai d’ailleurs écrit des articles sur ce sujet, voir mon article de 2015 : « L’art d’accommoder les restes de nourriture, une interprétation écologique du Docteur Sangsue » .

Il se battait, avec véhémence, contre la malbouffe.

Il écrivit plusieurs livres, notamment des livres de cuisines où il se fixait comme but d'atteindre des pris très abordables.

Dans cette même problématique, il s'associa, démarche fort décriée à l'époque, à Leader Price, une enseigne de hard-discount française.

Il était connu pour ses coup de gueules, son leitmotiv : "c'est de la merde", sa verve et ses tenues excentriques.

En 1976, il ouvrit un restaurant "La ciboulette", rue Saint-honoré, puis Le Modeste où se pressait le tout Paris. Mais il fit faillite, escroqué par un homme d’affaires Libanais.

Il raconte, dans cette vidéo, avec sa truculence habituelle, quelques anecdotes croustillantes concernant cette période.

Jean-Pierre Coffe avait réalisé une série de 52 émissions pour enfants appelées "Comment c'est fait ?".

Ces émissions étaient de véritables cours "d'histoire naturelle" comme on le disait, il y a bien longtemps, dans les écoles primaires.

Chaque émission, cerise sur le gâteau, se terminait, toujours, par une recette de cuisine très simple à réaliser et à la portée des enfants.

En hommage à ce personnage hors du commun, je vous invite à voir une vidéo où, avec sa verve habituelle, il pousse un cri d'alarme en ce qui concerne nos enfants.


Deux vidéos de son émission pour les enfants : "Comment c'est fait ?". La première sur le chocolat.


La seconde sur le sel.


 

Site Web officiel de Jean-Pierre Coffe : Jean-pierre Coffe.

24/03/2016

Est ce la mort annoncée des blogs ? Le blues du Docteur Sangsue

 

 
Je constate, progressivement, mais inexorablement, une certaine désaffection en ce qui concerne les Blogs.

Cela est-il dû à l’apparition de Facebook et autres Twitter ?

je ne sais si les Blogs souffrent, aussi, de cette désaffection pour la lecture au profit d’articles courts et faciles à lire, car demandant peu d'efforts.

En effet, j’ai connu la brillante époque de la naissance puis de la croissance exponentielle de la catégorie de Blog où je me situais : « Les Blogs Médicaux ».

Mon Blog était atypique avec, certes des articles médicaux, mais des articles totalement étrangers comme une rubrique gastronomique ou des hautes considérations sur la vie de tous les jours. Où, parfois, des articles farfelus et un peu déjantés.

Puis Progressivement, après, cependant, une longue période de suivi intense, les commentaires se raréfient.

Dans la foulée mon hébergeur, Hautetfort, cessa de tenir les statistiques de mon Blog me faisant perdre, ainsi, mes repères. Cela accentua le phénomène.

Puis les Blogs Médicaux perdirent de leur prégnance A tel point que certains Blogs fermèrent leur porte ou bien faillirent le faire. Je vous renvoie à mon article de 2014 : "Je vous annonce la mort d'un Blog".

Heureusement, j’ai un petit outil que j’ai installé sur mon Blog : « Géovisite » qui me permet de localiser mes lecteurs partout dans le monde.

Sans cela, je me sentirais bien isolé, et je pense que j’aurais cessé toute activité bloguesque.

Les temps deviennent durs pour le modeste blogueur que je suis.

Une certaine lassitude, parfois, m’envahis.

Dans ce contexte morose, je me pose, parfois, la question : et si l’inspiration ne venait plus ?

Nous verrons bien.

Advienne que pourra.

16/03/2016

Ce qui a bien faillit être la mort du Blog du Docteur Sangsue

 

Cela fait bien, maintenant, une dizaine de jours, treize jours pour être plus précis, que je n'ai scribouillé sur mon Blog.

Pourquoi une si longue absence ?

Parce que j'ai bien failli passer l'arme à gauche.

Oui, j'ai, vraiment, failli tout simplement claquer.

Tout simplement mourir de ma bêtise, voire de ma connerie tout simplement.

Il suffit de se reporter à mon article précédant : "Une colique tenace".

Eh bien non ! Ce n'était pas une sévère Gastro Entérite Aiguë (GEA), mais bien d'une appendicite abcédée dont il s'agissait.

Une appendicite négligée par un Médecin, un comble !

Pour les connaisseurs, au bilan sanguin j'avais une CRP à 350 (normale < 5) les globules blancs à 13700 (normale = 6000)

Au Scanner : "appendicite aigüe avec une collection en cours dans de formation et un épanchement du douglas".

Dans les suite la malchance se poursuit : A près un deuxième Scanner (et de deux) "lâchage de suture compliqué de deux abcès dans la fosse iliaque droite et pelvienne" heureusement drainés par échographie radioguidée.

A la pose du drain, j'entendis un crac quand le frocard franchit le péritoine, alors, une odeur putride envahis instantanément la pièce. Le drain retira, aussitôt, un tiers de litre d'un liquide rougeâtre.

Ainsi, je me retrouvais avec trois fil à la patte : une perfusion, une sonde urinaire et un drain.

Sur ce coup là, j'ai été lamentable, j'aurais pu me... T U E R !

Les troubles, ma fameuse Gastro Entérite, ont commencés le jeudi dans l'après-midi et je ne me décidais d'aller aux urgences du C.H.U que le... samedi à minuit, alors qu'en toute logique, devant la persistance de la douleur, j'aurais dû me faire hospitaliser le vendredi matin. Ce qu'aurait fait tout médecin tant soit peu raisonnable.

Il faut dire, à ma décharge, qu'il s'agissait d'une appendicite rétro cæcale, celles les plus difficiles à diagnostiquer, car les plus vicieuse. Elles ne donnent que des douleurs "modérées" et un peu atypiques, comparées aux formes normales qui, elles, donnent des douleurs violentes dans la F.I.D (Fosse Iliaque Droite).

Résultat des courses DIX jours d'hospitalisation, avec des douleurs atroces cotées, parfois, à dix, sur l'échelle EVA, pour une appendicite négligée. Pour traiter ces douleurs, j'étais devenu une véritable usine à médicaments ! De nos jours, correctement diagnostiquée et traitée, le traitement se traduit par un à deux jours d'hospitalisation. Une appendicectomie sous Céliochirurgie, et ce, qui plus est, sans souffrance particulièrement notable.

Inutile de vous dire que pour ce qui est de manger, l'appétit n'y était plus du tout.

Un seul mot pour qualifier tout ce qui précède :

L. A M.E. N T.A.B.L.E !

Pour les plus curieux (les professionnels... Ou autres), de très belles images de scanner abdomino-pelvien :


Scanner - Appendicite - Complications


Cœliochirurgie
 
 
P. S. : Pour la petite histoire, Léon Gambetta (1838 - 1882), l'une des principale personnalités politiques du début de la troisième république Française, est décédé des suite d'une appendicite rétro cæcale. Celle-ci fut diagnostiquée mais, malheureusement, non opérée.
 

15/02/2016

Un lecteur presbyte

 

Ce matin, grosse cata au cabinet médical.

Je ne puis accéder à mon lecteur de CPS (Carte Professionnel de Santé).

Et me voilà revenu aux bonnes vieilles feuilles de soins papier.

Il faut dire que, depuis une semaine, le lecteur avait besoin de lunettes. Avec l’âge, il était, brusquement, devenu presbyte.

Puis, ce matin, plus rien.

Je contacte ma boite de logiciel, et un technicien arriva dans les trois heures.

Avant de devenir presbyte, ce lecteur me fut resté fidèle depuis son achat en 1999, dix sept ans déjà.

Il me fit faux bon une fois, le changement de pile me le fit vivre jusqu’à aujourd’hui.

Dire qu’en téléphonant à ma boite de logiciel, ce matin, il me fut répondu qu’un lecteur devait être changé tous les cinq ans !

Les lecteurs seraient-ils presbytes bien plus tôt de nos jours.

Mazette, cinq ans au lieu de dix sept ans, cela fait quand même une sacrée différence !

08/02/2016

Une jeune patiente médicalement inintéressante mais au papa irritant

 

A la consultation, le père, diplômé en ethnologie mais à la CMU (la sociologie ne nourrit pas son homme) m’amène sa fillette de 11 ans car elle a mal à l’épaule droite.

Cela pourait faire penser à une tendinite de la coiffe des rotateurs, mais à son âge, cela parait fort peu probable. En effet, cette pathologie survient chez la femme de plus de 50 ans. Les tendons viellistes.

Et elle, elle a onze ans. Un peu tôt quand même pour ce type de pathologie.

Bon, va pour une échographie.

Mais, je ne sais pourquoi, j’examine son dos en lui disant de faire le dos rond. Une gibbosité évidente me saute aux yeux.

Bon, va pour une radio du rachis dans son entier.

La grand-mère, que je vois régulièrement pour le renouvellement de son ordonnance (tous les trois mois) m’amènent le bilan radiologique qui confirme mes deux diagnostics.

A savoir une tendinite de la coiffe des rotateurs (les sacs d’écoliers sont lourds de nos jours), mais aussi, une angulation du rachis de 10°.

Ce que je n’ai pas apprécié, c’est que le papa de la fillette ne me la ramène pas, pourtant, il est à la CMU.

Mais, papa est coutumier du fait. Il m‘a déjà fait des coups pendables. Disons qu’il ment « un peu » et va voir des spécialistes dans mon dos.

Lors des consultations, qui sont bien rares, il me flatte d’un ton mielleux.

Je me souviens plus particulièrement, quand je fis le brillant diagnostic d’un Osgood Schlateur sur le parking de la résidence, alors que la pédiatre qui la suivait, n’avait pas posé le diagnostic et avait dit d’aller consulter un Médecin du Sport, ce que je suis.

Je lui fais une lettre pour un orthopédiste, qui confirma le diagnostic, enfin presque, car comme elle était trop jeune pour cela, c’était un Sinding Larsen.

Puis pas de nouvelles.

C’est fou ce que certaines personnes peuvent être irritantes.

Mais après tout quand je vois Papa et Fifille, j’encaisse, un point c’est tout.

Vous avez dit un métier de dévouement ?

02/02/2016

Économie de bout d’aiguilles ?

Brève de comptoir


Sauf erreur ou omission, cette année, la Caisse d’Assurance Maladie, ne m’a pas envoyée le bon me permettant de bénéficier, gratuitement, du vaccin antigrippal.

Cela ne représenterait, si je ne suis l’exception, que des économies de bouts d’aiguilles.

BLACK NADIA - VACCINATION

27/01/2016

La boulange

 

 
Comme tous les matins, en prenant le tram pour aller bosser, je passe devant une « Boulangerie ».

Vous le savez, une de ces boulangeries modernes qui n’ont de boulangerie que de nom et, qui sont, en général, des chaines. Elles proposent, aussi, viennoiseries et pâtisseries.


Ces boulangeries vendent un « assez » grand nombre de pains avec ou sans graines. Actuellement, le sésame est à la mode mais le pavot, aussi, est mis en valeur Il est proposé plusieurs types de farines l’épeautre, cette vieille farine, se vend bien.

Il et de bon ton si l’on veut un pain à peu prêt correct (et encore) de demander du « pain traditionnel ».

Ce matin, en passant devant cette boulangerie, je vis garé un camion livrant, non pas de la farine, mais des viennoiseries et autres petits toasts tout prêt à l’emploi et des gâteaux, naturellement.

Cela me rappela une émission à la télé précisant que le terme de « boulanger artisan » était réservé aux boulangeries qui fabriquaient, sur place, leurs propres pains. Mais, leurs viennoiseries et gâteaux, étaient, purement et simplement, livrées par une entreprise.

C’était une démonstration évidente, dans ce cas, de la véracité de cette émission de télé.

Comme quoi, on ne voit pas que des jeux à la télé.

Pour mémoire, quand je rentre du tram, à la station où je descends pour me rendre chez moi, sont situées, côte à côte, ce type d’ « artisan boulanger » et un petit supermarché de quartier. Eh bien, vous allez me croirez si vous vous voulez, le meilleur pain est vendu… à la supérette.

Étonnant, non ?


20/01/2016

Une Pub surprenante : L'interprétation du Docteur Sangsue


Vous devez être surpris par cette pub qui passe actuellement à la télé vantant un dispositif ingénieux contre les petites fuites urinaires.

Le plus surprenant, c'est que l'"héroïne" est une femme jeune : la femme de 35 ans.

Ces jeunes femme qui ont ces fuites urinaires l'on eues après un accouchement difficile. Pourtant les femmes ont moins d'enfant qu'avant (deux en moyenne). Le nombre de grosses étant, autrefois pourvoyeuse de ce type de problème. Sans tenir compte des progrès de l'obstétrique.

Si l'on voit ce dispositif astucieux, c'est qu'il doit y avoir beaucoup de femmes jeunes dans ce cas.

Alors pourquoi ce nombre important me dire- vous ?

J'ai une explication qui vaut ce qu'elle vaut, bien qu'elle soit purement personnelle.

La mode actuelle est de faire des péridurales à tour de bras.

Je sais, Je m'attends a un tonnerre de critiques fulminantes. Ce l'on va me dire sera un peu comme cela :"Tu n'est pas une femme, on te verrait bien souffrir comme une femme qui accouche".

Je n'aime pas du tout la souffrance chez les patients et je comprend bien cet argument, mais il faut bien savoir que tout acte médical est dangereux en lui même. Et c'est bête d'avoir des fuites urinaire à vie après une péridurale trop "forcée" où le produit anesthésiant a été trop fortement dosé ce qui fait que la femme n'a plus aucune sensation et ne peut donc accoucher normalement. Cela nécessite, alors, l'utilisation des spatules qui sont la cause de tout les maux dans un certain nombre de cas. Ces cas sont rares en pourcentage pour une grossesse, mais vu le nombre de péridurales, ceci explique le nombre important de femmes jeunes ayant des fuites urinaires. Cela explique, à mon avis, l'intérêt des entreprise à s'intéresser à ce problème et à inventer un produit juteux, si j'ose m'exprimer ainsi.

D'où cette Pub surprenante.

19/01/2016

Un patient informaticien en herbe : le pire cauchemar du Docteur Sangsue

 

 
Pas plus tard qu’hier, il m’est arrivé trois pannes informatiques dans... la même journée pratiquement... coup sur coup !

La première était assez simple : je ne pouvais plus utiliser mon clavier. Il faut dire que c’était un vieux clavier branché en PS2.

Comme j’avais un clavier tout neuf en USB, et que, prudemment, j’en avais acheté un en prévision, je le changeais et tout rentra dans l’ordre.

Beaucoup plus préoccupant, un plus tard, je ne pus accéder à ma carte CPS (Carte Professionnel de Santé) sans laquelle je ne peux accéder à mon logiciel médical, et ceci en présence d’un patient informaticien en herbe qui était tout fier de travailler, sur sa bécane, avec Linux*.
Je téléphonais à la Hot Line, toujours en présence de ce patient « informaticien », pour explorer mon lecteur de carte verte. Le dépannage tourna court quand mon ordinateur s’éteint et que la Hot Line qui pouvais accéder à mon ordinateur à distance, me dit au bout du fil, "je n’accède plus à votre ordinateur". Et pour cause, l’écran était tout noir. J’avais beau avoir dit à l’ « informaticien » : « ne touchez à rien ».

Il me dit, alors, vous avez, ici, un interrupteur. Cet abruti avait trouvé le moyen de m’éteindre l'ordi.

On ne se méfiera jamais assez des « informaticiens » en herbe.

Du coup, il ne toucha plus rien, et, comme par hasard, je trouvais, enfin, la panne.

Puis une autre panne, la troisième : je n’accédais pratiquement plus au clic droit, jusque à ce que je comprenne que c’était une clé USB fichue qui était cause de mon malheur.

Une fois retirée, je pus enfin me servir de mon ordinateur professionnel en toute sérénité.

Moralité : On n’est jamais si bien servi que par soi même.


*Linux est un Système d’exploitation (en anglais Opérating System ou OS, en abréviation) tout comme Windows, mais, lui, étant totalement gratuit et qui, cerise sur le gâteux, est muni, toujours gratuitement, d’une suite bureautique complète.

12/01/2016

Vers une disparition de l’obligation vaccinale : Une analyse du Docteur Sangsue

 


J’ai appris, ce matin, en écoutant, la radio, sur France Info, une nouvelle pitoyable : notre Ministre de la santé Madame Marisol Touraine, la volonté de ne plus rendre obligatoire le vaccin Diphtérie Tétanos Polio (vaccin DTP).

Certes, la Poliomyélite a disparue des pays développés grâce à l’hygiène due aux progrès de l'assainissement, mais ce risque persiste toujours lors de voyages à l’étranger vers les pays du tiers monde.

Le risque de la Poliomyélite, lui aussi, existe toujours lors d’une blessure par effraction cutanée.

Cette mesure frise totalement l’inconscience.

Je me souviens, lors de mon stage de FFI (Faisant Fonction d’Interne) au SAMU avoir vu, dans une salle du service de réanimation, l’un des derniers poumons d’acier, le précurseur des appareils de réanimation pour la respiration lors des opérations. Mise à part que le poumon d’acier était, lui, à vie.

Le Tétanos peut se soigner grâce aux progrès de la réanimation après, parfois, pour une durée d’un mois avec des risques d’ankyloses articulaires résiduelles.

A l’époque, une façon intelligente pour obliger les parents à faire vacciner leurs enfants avait été d’être à jours de leurs vaccinations les enfants dont les parents inscrivaient leurs enfants en, colonie de vacances.


C’est le Professeur Robert Debré, dont un hôpital Parisien porte son nom, le créateur du carnet de santé (le père de Michel Debré, le célèbre homme politique ancien premier ministre sous la cinquième) qui doit se retourner dans sa tombe.

Je ne vois qu’une seule explication à cette mesure, c’est qu’au cas rarissime d’accident vaccinal l’état soit retenu responsable et soit obligé d’indemniser les familles.

Cette mesure est à cours terme économique et purement démagogique comme le tiers payant généralisé ce qui déconsidèrera encore une fois de plus le respect du patient envers le Médecin Traitant.

Mais c’est, aussi, une mesure purement démagogique visant à diminuer l’influence du médecin renforçant, aussi cette autre meure qu’est le tiers payant généralisé.

A force de tirer sur la corde, celle-ci finira par péter. Jusqu’à ce qu’un autre gouvernement revienne, éventuellement, en arrière.



Poumon d’acier

 

P. S. : Le président des États Unis Franklin Roosevelt avait contracté la poliomyélite et se déplaçait en fauteuil roulant.

11/01/2016

« Avec moi vous ne devez pas gagner votre vie

 

 
Pas plus tard que ce matin, cette réflexion me fut faite par un patient bénéficiaire de la CMU (Couverture Maladie Universelle. Elle ouvre le droit pour tous d'accéder à une prise en charge de ses soins).

 

Ce patient dont je vous parlai dans mon article : « Docteur, « ça me troue le cul » : Une Proctalgie Fugace ».

Et dans mon article : « Un patient brut de décoffrage ».

Moi de lui répondre naïvement : « mais je suis payé par la sécu et je suis donc payé comme un patient lambda ».

Sur ce, il sort fièrement le dernier smartphone à la mode : « Le » Iphone 6 et de rajouter : « Avec ça, on peut tout faire »*.

Et moi qui ai un vieux smartphone ! (oui, mais un Samsung).


*Oui, mais cela n’empêche pas de dire des c... Pardon, de grosses bêtises.