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11/04/2017

Un patient fidèle

 

Quand j'exerçais encore, je voyais régulièrement un patient que j'avais bougrement aidé pour une mise en invalidité lors d'une blessure à la main suite à une agression.

Ce patient était un malin manipulateur et su bien se servir de moi pour sa mise en invalidité et je failli avoir, par sa faute un gros problème avec un Médecin de la Sécurité Sociale. Sur ce coup là, ma femme sut bien m'aider en ne répondit pas ouvertement à son courrier.

Ce patient avait une passion œnophile. Chaque fois que le voyais, nous discutions vin. Un moment, même il me fourni en vin moyennant finance et se moquent de moi car je ne sortait pas de mes classiques Médoc et Pessac-Léognan. Il faut dire que je trouvais ses vins "légers" (peut être que mes goûts étaient formaté pour les vins que je connais bien. Une fois, cependant, il m'apporta un blanc très intéressant.

Mais, assez rapidement, je sortais de ce comportement charmeur qui faussait notre relation avec un contact trop proche. Je remis, alors les pendules à l'heure en rétablissant une distance saine.

Je le voyais régulièrement pour sa prise de tension et la prescription de sa soupe anti hypertensive et une prise de VIAGRA générique (SILDENAFIL), tout en discutant vin.

Je lui prescrivait régulièrement un bilan biologique qu'il ne faisait pas.

Je me posais la question de savoir si j'étais encore son Médecin Référent. Cela ne chant rien pour moi, dans la mesure où je "facturai" la consultation.

Une fois à la retraite, je rencontrai son fils (que j'eus soigné dans le temps) à qui j'annonçais ma retraite et que je n'avais pas prévenu par manque de connaissance de ses coordonnées téléphoniques.

Il m'appris, alors, que son père était atteint d'une polikystose rénale qui, bien sûr, dans son cas, devait se voir dans son bilan biologique.

Sous ses airs sérieux et passionnés...

C'était un gentil petit "vilain" patient fidèle et manipulateur.

En un mot, un patient fidèle

01/04/2017

Les vélos de Villegrand

 

Il commence a y avoir, à Villegrand, une nouvelle mode qui a tendance à se répandre de façon quasi virale.

Je commence à remarquer, une attaque vile et gratuite, vis à vis des vélos attaché en prévention de voleurs potentiels

une attaque gratuite de vengeance peut être devant cette frustration intolérable pour d'éventuels voleurs non expérimenté ou tout simplement un acte gratuit, ce qui est le plus réel.

En effet, le vol des vélos augmente à vitesse grand V sur les vélos. Je pense que c'est comme ça dans toute les grandes villes.

La nouvelle mode, ici, consiste à s'attaque à la roue avant, en la voilant.

Près de chez moi, un vélo est en attente de son propriétaire avec sa roue avant voilée depuis plus de deux mois.

Pour quoi ces actes nuisibles ? Je ne sais.

L'autre jour, je vis une parade assez judicieuses plus compliquée à détourner. le propriétaire avait carrément enlevé de son vélo... la roue avant !

De nos jour, les temps sont durs pour les vélos Villegrandiens.

27/03/2017

Les pastilles

 


Vous n'êtes pas sans savoir que le pare-brise de nos automobiles s'adorne, de plus en plus, de pastilles.

Avec le temps celles-ci s'accumulent.

Cela a commencé avec celle de l'attestation d'assurance, puis du contrôle technique. Une autre vignette à trait, dans certains cas, pour accéder à une déchetterie.

A Villegrand, une nouvelle pastille vient de naître : Celle de résident. Celle-ci permet, moyennant finance (un prix à payer à la ville), pour un seul véhicule par famille, de bénéficier d'un parking "gratuit" dans sa rue.

En effet, de drôles de piliers ont poussés dernièrement, en périphérie du centre de Villegrand : des parcmètres.

Si cela continue, bientôt, notre pare-brise sera entièrement occupé par des pastilles.

Cela gênera bougrement la conduite.

22/03/2017

Le "fait maison" et le Docteur Sangsue

Comme vous le savez, le bien manger, la bonne dégustation d'un plat, fait partie d'un de mes centre d'intérêt.

Les grands Chefs n'arrêtent pas de nous rabâcher que "pour faire un bon plat, il faut de bons produits".

L'autre jour, en me promenant dans Villegrand, puis que depuis que je suis à la retraite (cf mes articles : "Le Cabinet Médical est fermé - La retraite du Docteur Sangsue"  et 
"La cessation d'activité du Docteur sangsue, une conduire responsable non récompensée par la très grande majorité de ses ex patients" je me force à faire une heure de marche tous les jours, et j'avoue que, de plus en plus, j'y trouve un goût certain.

En passant devant une "brasserie" enfin une chaine de brasserie sponsorisées par un grand chef MOF (Meilleur Ouvrier de France) dont les établissements poussent comme des champignons mon regard fut attiré par une grosse fourgonnette qui livrait... des frites sous vide.

Ce type de brasserie passait pour avoir une prestation à coût plus que raisonnable et délivrant entrecôte et côte de bœuf accompagnés de sa célèbre sauce et, bien évidemment, servi avecr ses incontournables frites.

Le plus étonnant, en l'espèce, est, qu'à coté de cette pseudo brasserie était implanté un petit restaurant la façade peinte en rouge, un restaurant de bon aloi qui me faisait frétiller des babine. A l'entrée de ce petit restaurant était écrit "Ici, tout est fait maison".

Maintenant, normalement, quand un restaurant indique "fait maison" tout doit être fait maison. Il faut reconnaître que cette chaîne respecte cette loi et c'est tout en son honneur.

Voici ce qu'inspire, pour moi, le "Fait maison".

09/03/2017

Les vacances mouvementées du Docteur Sangsue

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L'arrivée sur mon lieu de vacances (voir mon article :"Les vacances de février 2017") se passa remarquablement bien. les premiers jours furent particulièrement agréables. Ma fille de huit ans prenant ses leçons de ski avec un plaisir avide.

Jusqu' au moment, ou..., avec un malin plaisir, elle s'enferma dans la salle de bain.

Que croyez vous qu'il arriva ?

Eh bien oui, elle ne put en sortir.

Sans tournevis, impossible d'ouvrir la porte de l'extérieur.

Heureusement, une fenêtre donnait dans cette salle de bain.

Je décidais d'entrer par cette fenêtre et la mission fût accomplie, je réussi à ouvrir cette fichue porte.

Mais les choses ne s'arrêtèrent pas là.

Ma fille voulût essayer le pédiluve car l'eau sortant le la source était particulièrement chaude. Pour cela, elle retira son anorak, heureusement.

Car que croyez vous qu'il arriva... Elle tomba dans ce pédiluve.

Je lui retirai son tee shirt tout mouillé et la couvrit avec l'anorak, ma moitié faisant des courses, sur ce coup, j’assurai une fois de plus.

Et de deux.

Mais ce n'est pas fini.

Ma moitié perdit les clé de l'appartement. Il fallut appeler la personne qui le faisait visiter. Heureusement, celle-ci nous fournit un double. Ce qui nous permis de rentrer dans l'appartement.

Et de trois.

Enfin, cerise sur le gâteau, nous oubliâmes le sac de couchage de ma fille dans le train du retour.

Et de quatre.

Ceci clôtura, en panache,nos vacances bien mouvementées il faut le dire.

18/02/2017

Les odeurs de Villegrand

L'autre jour, à midi, en allant chercher ma fille à l'école, mes narines furent chatouillées par une délicieuse odeur de soupe.

Une odeur fabuleuse.

Cette odeur délicieuse me suivit jusqu' à un carrefour.

Quand soudain, une voiture tourna.

Une odeur pestilentielle balaya le fumet précédant le remplaçant par une horrible senteur de gaz pollué piquant le nez et prenant la gorge.

Cela interpella

A propos des odeurs de soupe. Qui fait encore de la soupe, à Villegrand ?

La soupe étant un met simple* mais totalement dépassé

Les odeurs de soupes sont surprenantes, alors que, normalement, on ne devrait sentir que l'odeur des gaz d'échappements.

D'autre part qui fait encore de la soupe à Villegrand


*Trois pommes de terre coupées en gros cubes, un poireau, deux carottes, un navet, un bouillon cube, trente minutes de cuisson à la cocotte minute. On mixe le tout. Eh hop. Un plat remarquable en hiver. Un plat pour se tenir chaud qui sert, le soir, et qui sert, à lui seul, comme plat principal.

Rien n'empêchant, d'ailleurs de faire chabrot.

13/02/2017

La cessation d'activité du Docteur sangsue, une conduire responsable non récompensée par la très grande majorité de ses ex patients

 

Suite a ma mise à la retraite (confer mon article "Le Cabinet Médical est fermé - La retraite du Docteur Sangsue"), j'ai fais la tournée de mes patients les plus fidèles, je veux dire par là ceux que je voyais le plus, pour leur annoncer la nouvelle, celle de ma cessation d'activité.

Mine de rien, cela prend du temps, un temps fou, pour faire cette sorte de véritable travail de porte à porte.

Heureusement que je tenais à jour tout les numéros de téléphone dans les dossier patients de mon logiciel médical.

Mon logiciel médical marche comme des roulette chez moi, après le rapatriement de ORDIBUREAU (le nom de mon PC de bureau). Pour mémoire, on donne un nom à un PC pour le reconnaître quand celui-ci est en réseau.

Ensuite, il va falloir que je remette, à mes patients qui me le demandent, leur dossier médical.

Car, de nos jours, on ne peu plus faire de "présentation de clientèle" est quasi inexistant, ce mot élégant de présentation de clientèle désigne la reprise de clientèle (le mot vendre est malvenu, hors de propos et malsain).

Pour cela, je fixerai un samedi après midi dans un créneau horaire de deux heures de façon que cela soit le moins fastidieux pour moi.

En annonçant, par téléphone, mon départ en retraite, j'eu trois type de réaction. : Le remerciement pour les bons soins prodigué. Je pense particulièrement à un couple de patient que je soigne de puis le début de mon activité, ce comportement fut exceptionnellement rare, ceux qui ne me remercièrent pas et demandèrent immédiatement, dans une indifférence totale et un égoïsme profond, leur dossier médical et, enfin, ce qui me peina le plus, les patient dont je ressentis une certaine agressivité ; bien que je pris la peine de leur téléphoner pour les tenir au courant de façon à qu'ils ne soient pas pris au dépourvu.

Un exemple, un ex patient me téléphone sur mon Smartphone ce jeudi pour récupérer son dossier le samedi suivant. J'avais dit à mes ex, que je donnerai les dossier un samedi un après midi mais pas dans l'immédiat, c'est à dire quand j'aurai réglé certaines affaires importante pour ma retraite.

A ce propos, je connais un cabinet de deux médecin, dans la même banlieue que moi, qui a fermé boutique et dont les deux médecins sont partis à la cloche de bois, sans en avertir leur patients. Pour eux, pas de problème de dossier médical !

Voila comment se termina une page de ma vie.

Démarche fastidieuse, quelques remerciements chaleureux, de l'indifférence teintée d'un intérêt profond et égoïste, et, enfin, une certaine agressivité.

31/01/2017

Le papier hygiénique du Docteur Sangsue

 

Ce titre peut vous paraître saugrenu.

Il ne s'agit pas de vanter tel ou telle marque de papier hygiénique sélectionnée par mes soins.

Lisez la suite et vous comprendrez ce titre pour le moins original.

Dans la Résidence où j'exerçais mon activité professionnelle de petit Médecin Généraliste de Banlieue, je n'était pas en odeur de sainteté. Vu le sujet, le mot odeur est parfaitement adapté.

Or donc, un jour, en déménageant mon PC et la Box de ma connexion Internet, je remarquais deux taches roses sur la pelouse de mon jardin.

En y regardant de plus près, je me rendis compte, excusez ma vulgarité, qu'il s'agissait de feuille de... PQ.

Cela faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé.

Décidément la méchanceté, la bassesse et la conn... humaine sont incommensurables.

La conduite à tenir devant ce comportement pour le moins scatologique est de ne pas répondre par, par exemple, un déplacement des feuilles litigieuses vers la pelouse à l'entrée de la résidence.

En effet, cela ne ferait qu'attiser ce comportement pour le moins malsain.


P. S. : Je ne sais, pardonnez mon humour scatologique, si le papier avait déjà servi ou non.

04/01/2017

Le jeune coq

  

Dans l’appartement qui jouxte mon cabinet médical réside un jeune étudiant qui doit être en première ou deuxième année de cursus universitaire et qui loue son appartement.

Un jour, je le vois, dès mon arrivé, se diriger vers moi, comme un jeune coq tout ergot dehors.

Il m’interpelle vivement tel le coq du poulailler (le poulailler étant la résidence et dont je suis le canard boiteux qui supporte toute la haine aigrie de ses habitants).

Ils ont dû le monter contre moi.

Le jeune coq de cocorricoter d'emblée : «vos patient passe sur mon terrain, ils n’ont pas le droit».

Moi de lui répondre : «Votre terrain n’est pas clôturé». Et moi de rajouter, «si on vous le clôture, votre pelouse ne sera plus tondue».

Le jeune coq de rétorqué : «je ne le ferai pas».

Cela n’a pas trainé, le lendemain sa parcelle était délimitée par un ruban rouge et blanc de chantier.

Les habitants de la résidence avaient encore frappé.

Dans un premier temps, sa pelouse fût tondue.

Puis, dernièrement, en passant devant son jardin quelque chose attira mon regard. Sa pelouse était plus haute que la pelouse de la résidence.

Ma prophétie s’était exécutée.

18/12/2016

Arnaque au 118 515, une expérience vécue par le Docteur Sangsue

 
Je reçois ma dernière facture d'Orange et je trouve une note salée.

Au lieu des habituels d'environ 50 €, je me retrouve avec cette note salée de 50 € en plus.

J'imprime ma facture et, oh surprise, je vois deux appels du 118 515, numéro que je n'ai jamais appelé.

Dans un premier temps, en allant sur le site d'Orange, je bloque tous les numéros commençant par 118.

Je vérifie, cela marche.

Tel était mon erreur de n'avoir fait cette manip.

Dans un deuxième temps, désirant recevoir par courrier ma facture internet, j'envoie un mail à Orange leur demandant d'arrêter la dématérialisation de ma facturation. sur laquelle sur mon compte

Désormais, je n'aurais plus besoin d'imprimer moi-même ces fichues factures dématérialisées.

Saleté de technologies modernes.

Je plains les personne âgées, personnes fragilisée. Si elles ne se font pas aider, elle sont des proies faciles aux arnaques.

Même moi, je me suis fait arnaqué de 50 €.

C'est tout dire.

16/12/2016

L’homme de fer

 

  
J’ai, depuis très longtemps, dans ma clientèle, un patient de 75 ans atteint d’une Maladie de Vaquez.

Cette pathologie se traduit par une Polyglobulie (une augmentation, dans le sang, du nombre des hématies, les globules rouges).

Cette pathologie peut, entre autre, vu l’augmentation des globules rouges, donner des Thromboses pouvant être à l’origine d’AVC (Accidents Vasculaires Cérébraux).

Un traitement facile à mettre en œuvre est de faire des saignées dans le but, très efficace, de faire baisser le nombre des globules rouges.

Lors de son dernier bilan sanguin, j’ai eu une surprise de taille.

Dans mes bilans systématiques, je demande toujours la ferritine (une protéine permettant le stockage du fer). Son taux permet de mesurer les réserves en fer de l’organisme.

La ferritine de ce patient était effondrée.

Pourquoi me direz-vous ?

Bonne question.

A force de saigner ce patient pour traiter sa pathologie, les hématologues ont piqué (c’est le cas de le dire) dans ses réserves en fer.

Le pire, c’est qu’aucun hématologue ne m’a dit de surveiller sa ferritine.

Comme quoi, parfois, un bilan systématique peut être bien utile.

09/12/2016

Un patient fantôme

 
« Je vous propose, dans ces conditions, pour lui éviter des transports et étant donné que vous le voyez régulièrement, ainsi que le Néphrologue, de poursuivre la surveillance en réalisant un bilan biologique tous les six mois ».

C’est en ces termes que reçois, dernièrement, une lettre venant d’un hémato-cancérologue concernant un de « mes » patients.

Enfin, il faut relativiser ce terme et vous comprendrez plus loin ce que j’entends par là.

Ce patient est atteint d’une insuffisance rénale terminale nécessitant, régulièrement, des séances de dialyse.

Je n’ai vu, en tout et pour tout, ce patient…

Qu’une fois.

Un patient fantôme.

Même la demande d’ALD (Affection Longue Durée), ce que l’on appelait, autre fois, le 100 %, avait été fait par le Néphrologue.

Dans ces conditions, je trouvais donc la lettre de l’hémato-cancérologue particulièrement savoureuse.

02/12/2016

De l’intérêt de faire une démonstration complète d’un dispositif médical : Deux bouffées ça va, une bouffée bonjours les dégâts

DUORESP SPIROMAX*.


Un nouveaux médicament a été mis, récemment, sur le marché, dans le traitement de la Maladie Asthmatique : le DUORESP SPIROMAX *. Ce nouveau médicament existe en deux dosages : le DUORESP SPIROMAX 160* et le DUORESP SPIROMAX 320*.

Dans le traitement de la Maladie Asthmatique, on utilise, couramment, le DUORESP SPIROMAX* dans sa forme 160 à raison de deux bouffées matin et soir avant les repas.

Ce médicament est présenté sous une forme galénique ingénieuse car très facile à utiliser.

En théorie, tout cela est bien beau.

Mais…

J’ai un exemple limitant l’efficacité de cette médication.

Un patient vient me consulter pour une toux qui ne cède pas depuis quinze jours trois semaines. Ce jour là, je ne vois pas trop ce qu’il a et botte en touche.

A sa deuxième consultation, je suis en forme, ce jour là, et je pose la question de savoir si cette toux qui perdure n’est pas le début d’une Maladie Asthmatique car il tousse toujurs.

Je lui prescris donc du DUORESP SPIROMAX 200* à raison de 2 bouffées matin et soir.

Quelque temps plus tard, sa femme vient pour un vaccin de la grippe (soit dit en passant je découvre qu’elle n’est pas à jour de ses vaccin et lui rédige une ordonnance en ce sens)

Ce patient est bien amélioré au niveau de sa toux, mais pas complètement.

Sa femme me me questionne, au décours de cette consultation, une question que me pose son mari : Faut-t-il deux bouffées ou une bouffée.

Moi qui pensais que ma prescription était assez explicative, je tombais de haut.

Comme quoi, il faut toujours faire une démonstration complète du dispositif médical.

Chose que, par flemme, je n’avais pas fait pour ce patient.

Pan sur le bec.

03/11/2016

Danger public

 


Dernièrement, j’ai été amené à circuler sur une route nationale.

Ce jour là la, visibilité était fortement réduite à cause d’un épais brouillard, un brouillard à couper au couteau.

Il était 9 h 30, quand, soudain, je vis apparaître, devant moi, sur le bas côté de la route, une sorte de tracteur.

Que faisait cet engin par un temps pareil ?

Vous ne devinerez jamais ce que c’était.

Un engin de travaux public en train de débroussailler le bas côté de la route !

Si tôt le matin, en automne et par un épais brouillard.

Quel est l’abruti qui a eu cet acte inconscient et dangereux ?

 

14/10/2016

Coup de pied

 

 

Je revenais du boulot, en tram, comme d’habitude.

Je revenais en tram, quand, soudain, à une station, un jeune avec une casquette à l’envers lui couvrant, ostensiblement, la nuque donna un violant coup de pied dans une poubelle en fer.

Heureusement celle-ci- était en métal épais et résista au choc sans broncher.

Dans les villes, les actes d’incivilités sont monnaies courantes, mais c’est la première fois que je suis témoin d’un acte d’une telle sauvagerie gratuite.

Cela me rappelle les propos que m’avais tenu, il y a fort longtemps, une jeune patiente qui me raconta que, lors de son séjour à Paris, pour ses études, avait reçu un violent coup de pid au niveau du ventre protégé, bien heureusement, par un sac en bandoulière.

 

Dans les villes, nous sommes de plus en plus agressés, dans la vie de tous les jours, tant par la vie trépidante, le bruit, et j'en passe. Cela a, à mon avis, un retentissement direct sur l’agressivité des habitants.

07/10/2016

Le Médecin Référent

 

Arrive à la consultation du matin un couple d’un certain âge à la Sancho Panza.

Elle, petite et mince, lui, de taille moyenne et ventripotent.

C’est elle qui le manage car il est un peu « out of order ». Il faut dire qu’il a un passif psy assez lourd. On peut dire qu’il a eu de la chance de tomber sur elle.

Ce ne sont pas des « clients » fidèles, c’est le moins que l’on puisse dire. Je ne les vois que quand ils ont besoin de moi.

Le motif de la consultation : Une demande de renouvellement d’ALD (Affection Longue Durée).

Ce patient est polypathologique.

Outre sa pathologie psychiatrique, il est atteint d’un Diabète Type II, d’une Hypertension Artérielle et d’une Hypercholestérolémie.

Je connais sa médication pour l’Hypertension et son Hypercholestérolémie puisque c’est moi qui suis le prescripteur. Mais, des médicaments pour l’affection psychiatrique et diabétologique, point. Ce sont les deux autres spécialistes qui prescrivent les médicaments, dans mon dos, chacun de leur côté. Je ne rédige pas les ordonnances et ne connais donc, bien évidemment, les médicaments prescrits.

Depuis déjà pas mal de temps, le Médecin Généraliste est devenu le « Médecin Référent ». Le Médecin Référent est censé être le chef d’orchestre des différents Médecins Spécialistes. Il a été, ainsi, instauré un parcours de soins. Si le patient ne le respecte pas, il est pénalisé en étant nettement moins remboursé.

Le plus comique, en l’espèce, c’est que c'est la Diabétologue qui me l’envoie pour son renouvellement. En effet, seul le Médecin Référent peut faire une telle démarche.

Je leur demande donc de retourner chez eux pour m’amener les ordonnances des deux spécialistes en question car il faut bien que je note tous les médicaments prescrits en ALD.

Parfois, Le Médecin Référent n’a ce terme que de nom.

03/10/2016

C’est l’heure du goûter

 

C’est l’heure du goûter.

Une grand-mère m’amène, pour une otite, une gamine de deux ans et demi.

La petite fille avance en tenant un gâteau dans sa petite main.

C’est ma hantise.

Pourquoi diable m’amène t on à la consultation, à l’heure du goûter, les enfants avec un gâteau dans les doigts.

Naturellement, quand tout le monde part, je peux balayer le sol.

Cela n’est certes pas fait méchamment.

Les parents n’y songent pas.

Mais il n’empêche que c’est, quand même, un manque d’éducation.

De grâce, si vous voulez respecter votre médecin, ne faites pas pareil.

Votre médecin vous en sera reconnaissant.

16/09/2016

De l’utilité des placebos

Depuis fort longtemps, déjà, les placébos ne sont plus remboursés par la Sécurité Sociale.

Le mot placébo vient du latin PLACERER qui veut dire je plairai.

Le placebo est un médicament n'ayant aucune efficacité pharmacologique. Son action se place à deux niveaux ; il joue sur l'aspect psychologique de la maladie mais, aussi, permet au Médecin de "sauver la face" et de ne pas prescrire des médicaments à effet pharmacologique avéré mais non adaptés aux aux affections bénignes ou aux maladies psychosomatiques.

Un produit chimique non remboursé, pour moi, n’est plus un médicament puisqu’il ne peut pas être décemment prescris par un Médecin. Le patient n’y trouvant pas son compte en fera grief au Médecin. Il se plaindra à lui, ou, carrément… changera de médecin.

D’où l’intérêt du placebo.

Le non remboursement arrive à une véritable stupidité.

Pour prendre un exemple concret : les recommandations nous demandent de ne pas prescrire d’antibiotiques en cas de bronchite simple.

Si le Médecin n’a pas de placébo dans sa besace, il se verra forcé de prescrire, dans ce cas, un antibiotique, sinon, comme je le disais plus haut, le malade ne serait pas content.

Il eut été plus intelligent de laisser un panel de quelques placébos, pas chers, tries sur le volet et remboursés en vignette bleue (bien mois remboursés qu’en vignette blanche). Cela ne coûtant pratiquement rien à la sécu et serait bien mois cher et bien moins dangereux que de prescrire des médicaments efficaces dans de bonnes indications mais inutiles dans ce cas.

En résumé, pour faire des économies de bout de chandelles, la sécu arrive donc à une impossibilité du respect des recommandations médicales.

Cherchez l’erreur.

13/09/2016

Vers la disparition des foires aux vins ?

 

Dernièrement, je suis rentré dans une grande surface.

C’était écris, en gros, à l’entée, « Foire aux Vins ».

Je me dirigeais, impatient, vers l’idoine rayon.

Et là, cruelle déception. Le linéaire était réduit à sa plus simple expression. Une longueur impressionnante par sa brièveté.

Déjà, l’an dernier, le rayon avait fondu. J’avais d’ailleurs noté cela année après année.

Décidément, les foires aux vins ne font plus recettes.

Pour moi, c’est une véritable catastrophe car on y trouve des vins exceptionnels à des prix battant toute concurrence. Bien sur, il reste les vins primeurs, mais cela est beaucoup plus difficile de se les procurer.

Pourquoi un tel phénomène ?

Si vous avez une réponse, je suis preneur.

09/09/2016

A propos des urgences médicales de Grandville

 

Dans Grandville, au niveau des urgences, il existe trois structures où je peux adresser mes patients.

- La première, bien sûr, c’est le CHU.
- La deuxième est un Hôpital militaire, qui, déjà depuis quelques temps, s’est ouverte aux non militaires.
- La troisième est une clinique de la mutualité qui, depuis très récemment, elle, accueille les urgences.

Ces trois structures ont la particularité suivante :

Du CHU, pas de nouvelle du patient que je lui adresse.

En ce qui concerne l’Hôpital militaire, je revois le patient avec une feuille d’observation succincte du résumé de l’hospitalisation munie d'un bilan biologique et, éventuellement, des radios, mais sans compte rendu de celles-ci.

Pour ce qui est de la clinique, je reçois, systématiquement, un courrier détallé de l’hospitalisation.

Cela illustre bien, s’il en était, le meilleur fonctionnement des cliniques vis-à-vis de l’Hôpital.

Dans cette conjoncture, cela devient tentant d’adresser, systématiquement, dans la mesure du possible, tous mes patients à cette clinique.

 

P. S. : Il faut noter à quel point ce sketch des inconnus est particulièrement réaliste dans ses moindres détails. En effet, dans les CHU parisiens, un grand nombre d’aides soignantes sont issus des pays d’outre-mer.