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16/12/2016

L’homme de fer

 

  
J’ai, depuis très longtemps, dans ma clientèle, un patient de 75 ans atteint d’une Maladie de Vaquez.

Cette pathologie se traduit par une Polyglobulie (une augmentation, dans le sang, du nombre des hématies, les globules rouges).

Cette pathologie peut, entre autre, vu l’augmentation des globules rouges, donner des Thromboses pouvant être à l’origine d’AVC (Accidents Vasculaires Cérébraux).

Un traitement facile à mettre en œuvre est de faire des saignées dans le but, très efficace, de faire baisser le nombre des globules rouges.

Lors de son dernier bilan sanguin, j’ai eu une surprise de taille.

Dans mes bilans systématiques, je demande toujours la ferritine (une protéine permettant le stockage du fer). Son taux permet de mesurer les réserves en fer de l’organisme.

La ferritine de ce patient était effondrée.

Pourquoi me direz-vous ?

Bonne question.

A force de saigner ce patient pour traiter sa pathologie, les hématologues ont piqué (c’est le cas de le dire) dans ses réserves en fer.

Le pire, c’est qu’aucun hématologue ne m’a dit de surveiller sa ferritine.

Comme quoi, parfois, un bilan systématique peut être bien utile.

09/12/2016

Un patient fantôme

 
« Je vous propose, dans ces conditions, pour lui éviter des transports et étant donné que vous le voyez régulièrement, ainsi que le Néphrologue, de poursuivre la surveillance en réalisant un bilan biologique tous les six mois ».

C’est en ces termes que reçois, dernièrement, une lettre venant d’un hémato-cancérologue concernant un de « mes » patients.

Enfin, il faut relativiser ce terme et vous comprendrez plus loin ce que j’entends par là.

Ce patient est atteint d’une insuffisance rénale terminale nécessitant, régulièrement, des séances de dialyse.

Je n’ai vu, en tout et pour tout, ce patient…

Qu’une fois.

Un patient fantôme.

Même la demande d’ALD (Affection Longue Durée), ce que l’on appelait, autre fois, le 100 %, avait été fait par le Néphrologue.

Dans ces conditions, je trouvais donc la lettre de l’hémato-cancérologue particulièrement savoureuse.

02/12/2016

De l’intérêt de faire une démonstration complète d’un dispositif médical : Deux bouffées ça va, une bouffée bonjours les dégâts

DUORESP SPIROMAX*.


Un nouveaux médicament a été mis, récemment, sur le marché, dans le traitement de la Maladie Asthmatique : le DUORESP SPIROMAX *. Ce nouveau médicament existe en deux dosages : le DUORESP SPIROMAX 160* et le DUORESP SPIROMAX 320*.

Dans le traitement de la Maladie Asthmatique, on utilise, couramment, le DUORESP SPIROMAX* dans sa forme 160 à raison de deux bouffées matin et soir avant les repas.

Ce médicament est présenté sous une forme galénique ingénieuse car très facile à utiliser.

En théorie, tout cela est bien beau.

Mais…

J’ai un exemple limitant l’efficacité de cette médication.

Un patient vient me consulter pour une toux qui ne cède pas depuis quinze jours trois semaines. Ce jour là, je ne vois pas trop ce qu’il a et botte en touche.

A sa deuxième consultation, je suis en forme, ce jour là, et je pose la question de savoir si cette toux qui perdure n’est pas le début d’une Maladie Asthmatique car il tousse toujurs.

Je lui prescris donc du DUORESP SPIROMAX 200* à raison de 2 bouffées matin et soir.

Quelque temps plus tard, sa femme vient pour un vaccin de la grippe (soit dit en passant je découvre qu’elle n’est pas à jour de ses vaccin et lui rédige une ordonnance en ce sens)

Ce patient est bien amélioré au niveau de sa toux, mais pas complètement.

Sa femme me me questionne, au décours de cette consultation, une question que me pose son mari : Faut-t-il deux bouffées ou une bouffée.

Moi qui pensais que ma prescription était assez explicative, je tombais de haut.

Comme quoi, il faut toujours faire une démonstration complète du dispositif médical.

Chose que, par flemme, je n’avais pas fait pour ce patient.

Pan sur le bec.

03/11/2016

Danger public

 


Dernièrement, j’ai été amené à circuler sur une route nationale.

Ce jour là la, visibilité était fortement réduite à cause d’un épais brouillard, un brouillard à couper au couteau.

Il était 9 h 30, quand, soudain, je vis apparaître, devant moi, sur le bas côté de la route, une sorte de tracteur.

Que faisait cet engin par un temps pareil ?

Vous ne devinerez jamais ce que c’était.

Un engin de travaux public en train de débroussailler le bas côté de la route !

Si tôt le matin, en automne et par un épais brouillard.

Quel est l’abruti qui a eu cet acte inconscient et dangereux ?

 

14/10/2016

Coup de pied

 

 

Je revenais du boulot, en tram, comme d’habitude.

Je revenais en tram, quand, soudain, à une station, un jeune avec une casquette à l’envers lui couvrant, ostensiblement, la nuque donna un violant coup de pied dans une poubelle en fer.

Heureusement celle-ci- était en métal épais et résista au choc sans broncher.

Dans les villes, les actes d’incivilités sont monnaies courantes, mais c’est la première fois que je suis témoin d’un acte d’une telle sauvagerie gratuite.

Cela me rappelle les propos que m’avais tenu, il y a fort longtemps, une jeune patiente qui me raconta que, lors de son séjour à Paris, pour ses études, avait reçu un violent coup de pid au niveau du ventre protégé, bien heureusement, par un sac en bandoulière.

 

Dans les villes, nous sommes de plus en plus agressés, dans la vie de tous les jours, tant par la vie trépidante, le bruit, et j'en passe. Cela a, à mon avis, un retentissement direct sur l’agressivité des habitants.

07/10/2016

Le Médecin Référent

 

Arrive à la consultation du matin un couple d’un certain âge à la Sancho Panza.

Elle, petite et mince, lui, de taille moyenne et ventripotent.

C’est elle qui le manage car il est un peu « out of order ». Il faut dire qu’il a un passif psy assez lourd. On peut dire qu’il a eu de la chance de tomber sur elle.

Ce ne sont pas des « clients » fidèles, c’est le moins que l’on puisse dire. Je ne les vois que quand ils ont besoin de moi.

Le motif de la consultation : Une demande de renouvellement d’ALD (Affection Longue Durée).

Ce patient est polypathologique.

Outre sa pathologie psychiatrique, il est atteint d’un Diabète Type II, d’une Hypertension Artérielle et d’une Hypercholestérolémie.

Je connais sa médication pour l’Hypertension et son Hypercholestérolémie puisque c’est moi qui suis le prescripteur. Mais, des médicaments pour l’affection psychiatrique et diabétologique, point. Ce sont les deux autres spécialistes qui prescrivent les médicaments, dans mon dos, chacun de leur côté. Je ne rédige pas les ordonnances et ne connais donc, bien évidemment, les médicaments prescrits.

Depuis déjà pas mal de temps, le Médecin Généraliste est devenu le « Médecin Référent ». Le Médecin Référent est censé être le chef d’orchestre des différents Médecins Spécialistes. Il a été, ainsi, instauré un parcours de soins. Si le patient ne le respecte pas, il est pénalisé en étant nettement moins remboursé.

Le plus comique, en l’espèce, c’est que c'est la Diabétologue qui me l’envoie pour son renouvellement. En effet, seul le Médecin Référent peut faire une telle démarche.

Je leur demande donc de retourner chez eux pour m’amener les ordonnances des deux spécialistes en question car il faut bien que je note tous les médicaments prescrits en ALD.

Parfois, Le Médecin Référent n’a ce terme que de nom.

03/10/2016

C’est l’heure du goûter

 

C’est l’heure du goûter.

Une grand-mère m’amène, pour une otite, une gamine de deux ans et demi.

La petite fille avance en tenant un gâteau dans sa petite main.

C’est ma hantise.

Pourquoi diable m’amène t on à la consultation, à l’heure du goûter, les enfants avec un gâteau dans les doigts.

Naturellement, quand tout le monde part, je peux balayer le sol.

Cela n’est certes pas fait méchamment.

Les parents n’y songent pas.

Mais il n’empêche que c’est, quand même, un manque d’éducation.

De grâce, si vous voulez respecter votre médecin, ne faites pas pareil.

Votre médecin vous en sera reconnaissant.

16/09/2016

De l’utilité des placebos

Depuis fort longtemps, déjà, les placébos ne sont plus remboursés par la Sécurité Sociale.

Le mot placébo vient du latin PLACERER qui veut dire je plairai.

Le placebo est un médicament n'ayant aucune efficacité pharmacologique. Son action se place à deux niveaux ; il joue sur l'aspect psychologique de la maladie mais, aussi, permet au Médecin de "sauver la face" et de ne pas prescrire des médicaments à effet pharmacologique avéré mais non adaptés aux aux affections bénignes ou aux maladies psychosomatiques.

Un produit chimique non remboursé, pour moi, n’est plus un médicament puisqu’il ne peut pas être décemment prescris par un Médecin. Le patient n’y trouvant pas son compte en fera grief au Médecin. Il se plaindra à lui, ou, carrément… changera de médecin.

D’où l’intérêt du placebo.

Le non remboursement arrive à une véritable stupidité.

Pour prendre un exemple concret : les recommandations nous demandent de ne pas prescrire d’antibiotiques en cas de bronchite simple.

Si le Médecin n’a pas de placébo dans sa besace, il se verra forcé de prescrire, dans ce cas, un antibiotique, sinon, comme je le disais plus haut, le malade ne serait pas content.

Il eut été plus intelligent de laisser un panel de quelques placébos, pas chers, tries sur le volet et remboursés en vignette bleue (bien mois remboursés qu’en vignette blanche). Cela ne coûtant pratiquement rien à la sécu et serait bien mois cher et bien moins dangereux que de prescrire des médicaments efficaces dans de bonnes indications mais inutiles dans ce cas.

En résumé, pour faire des économies de bout de chandelles, la sécu arrive donc à une impossibilité du respect des recommandations médicales.

Cherchez l’erreur.

13/09/2016

Vers la disparition des foires aux vins ?

 

Dernièrement, je suis rentré dans une grande surface.

C’était écris, en gros, à l’entée, « Foire aux Vins ».

Je me dirigeais, impatient, vers l’idoine rayon.

Et là, cruelle déception. Le linéaire était réduit à sa plus simple expression. Une longueur impressionnante par sa brièveté.

Déjà, l’an dernier, le rayon avait fondu. J’avais d’ailleurs noté cela année après année.

Décidément, les foires aux vins ne font plus recettes.

Pour moi, c’est une véritable catastrophe car on y trouve des vins exceptionnels à des prix battant toute concurrence. Bien sur, il reste les vins primeurs, mais cela est beaucoup plus difficile de se les procurer.

Pourquoi un tel phénomène ?

Si vous avez une réponse, je suis preneur.

09/09/2016

A propos des urgences médicales de Grandville

 

Dans Grandville, au niveau des urgences, il existe trois structures où je peux adresser mes patients.

- La première, bien sûr, c’est le CHU.
- La deuxième est un Hôpital militaire, qui, déjà depuis quelques temps, s’est ouverte aux non militaires.
- La troisième est une clinique de la mutualité qui, depuis très récemment, elle, accueille les urgences.

Ces trois structures ont la particularité suivante :

Du CHU, pas de nouvelle du patient que je lui adresse.

En ce qui concerne l’Hôpital militaire, je revois le patient avec une feuille d’observation succincte du résumé de l’hospitalisation munie d'un bilan biologique et, éventuellement, des radios, mais sans compte rendu de celles-ci.

Pour ce qui est de la clinique, je reçois, systématiquement, un courrier détallé de l’hospitalisation.

Cela illustre bien, s’il en était, le meilleur fonctionnement des cliniques vis-à-vis de l’Hôpital.

Dans cette conjoncture, cela devient tentant d’adresser, systématiquement, dans la mesure du possible, tous mes patients à cette clinique.

 

P. S. : Il faut noter à quel point ce sketch des inconnus est particulièrement réaliste dans ses moindres détails. En effet, dans les CHU parisiens, un grand nombre d’aides soignantes sont issus des pays d’outre-mer.

07/09/2016

Les essuie glace

 

 
Bon, je sais, peut-être que mes propos vont choquer certains, mais comprenez bien ce que peuvent ressentir et vivre certains riverains concernés par ce qui va suivre.

En me rendant à l’arrêt du tram, dans une rue tranquille, pratiquement toutes les voitures avaient les essui glaces relevés.

Une voiture, d’un coté, n’avait plus de balai. L’essuie glace étant rabattu sur le pare brise, et celui-ci était fissuré.

L’arrêt de tram desservait un des quartiers chauds de la banlieue de Grandville.

La jeunesse désœuvrée, après avoir cassé les caches des bouchons d’essence, avait encore frappée.

Si le tram donne de la plus valu à un quartier, celui-ci peut avoir, aussi, des effets pervers…

Et pourrir la vie du quartier.

02/09/2016

« Patientus Horribilus »

 

 
Par ce titre, en Latin de cuisine, je veux vous raconter une anecdote qui m’est arrivée pas plus tard qu’hier.

Hier, donc, vers onze heures trente coup de téléphone :

  - « Vous consultez jusqu’à midi ? »
  - « Oui »
  - « Je vais venir ce matin ».

Je reconnais cette voix. C’est un Professeur. Ce patient là, trouve toujours le moyen de venir, systématiquement, en fin de consultation.

Je flaire l’arnaque, s’il me téléphone, c’est que, cette fois, il veut que je l’attende.

Il se trouve que j’ai terminé, pour une fois, ma consultation à midi.

Je l’attends donc.

Midi cinq rien

Midi dix rien.

Midi et quart toujours rien.

Je me dis : Si dans cinq minutes il n’est pas là, je me casse ».

Effectivement, il débarque à midi vingt.

Il vient me voir pour une consultation filandreuse et qui traine en longueur. Fatigue, un enfant qui pose problème, difficultés de couple sans oublier des contrariétés au travail.

En d’autre temps, je l’aurais, volontiers, écouté. Mais, en l’occurrence, je ne pensai qu’à partir. Tant pis pour lui.

Un Médecin, ça se respecte.

Quand il faut me verser mes honoraires, il sort… un billet de… cinquante euros.

Un Médecin, ça se respecte !

Je ne sais s’il le fait exprès ou si c’est un acte manqué au sens Freudien du terme*.

 

*Acte manqué.

18/08/2016

Le pain de campagne

 

Pendant mes vacances, lors de mes pérégrinations, je voulus acheter du pain dans une vraie boulangerie. Je demandez don du pain de campagne, le seul qui, plié dans un torchon, se garde pendant tois ou quatre jours.

Eh bien non. Ils n'en font pas !

Je vois une boule dont l'aspect pourrait y ressembler. Le rustique que me dit la boulangère.

Rentré, pour le petit déjeuné, le pain est, pardonnez moi du peu, même frais, est dégueulasse. Du pain blanc horrible : sec et que l'on pourrait qualifier farineux.

Le lendemain, non loin de là, je me retournais vers une boulangerie industrielle et demandais du pain de campagne. Point.

Je demandais donc un pain s'y rapprochant le plus ; un pain à la mie foncée.

La boulangère me tendis un pain à l'aspect rustique.

Rentré au domicile, en le coupant, effectivement, la mie était foncée. Et il se garda... trois jours.

Boulangerie industrielle 1, boulangerie traditionnelle 0.

10/08/2016

Où va se nicher la malhonnêteté des gens

 

 
Je vous racontais, dans mon article : « Michel Morin », mon dégât des eaux

En fait, ce n’était pas la toiture mais c’était au niveau du chéneau que l’eau avait débordée, inondant le plafond.

Monsieur Michel Morin ayant bouché le tuyau d’évacuation des eaux de pluie, cela avait entrainé le débordement d’icelle dans le plafond.

Un plâtrier contacté ultérieurement nous précisa qu’il suffisait, tout simplement, d’attendre que le plâtre sèche. Il fallait attendre quinze jour pour cela.

Comme quoi, il ne faut jamais se précipiter, surtout quand on est décontenancé par un évènement pour le moins traumatisant et faire appel à un autre professionnel, idoine celui là.

Effectivement, le plafond sec, tout rentra dans l’ordre ad intégrum.

Le premier ouvrier, couvreur de son état, savait pertinemment ce qu’il nous racontait.

Où va se nicher, surtout maintenant, la malhonnêteté des gens.

08/08/2016

Quand le Docteur Sangsue fait des sports de glisse

 


Dernièrement, j’ai fait de la glisse.

En d’autre temps cela m’aurait donné une sensation très agréable comme si je volais.

Cette fois-ci, cela a bien faillit se terminer mal.

J’ai failli choir.

Vu mon âge, je n’en suis pas encore à la fracture du col du fémur mais une chute sur mon postérieur avec une fracture du coccyx et sa douleur bien gênante, en position assise, calmée, cependant, par un rond de cuir * et **, m’eût bien gêné dans mon travail.

Dernièrement, j’ai fait l’acquisition, de superbes chaussures d’été en daim de couleurs crème, d’une marque célèbre pour son confort de marche et de sa capacité de ventilation pour limiter la transpiration, entre autre, source de mauvaises odeurs.

Habituellement, je privilégie la fonctionnalité bien avant l’esthétique.

Eh bien, dans ce cas là, je fus servi.

A la première pluie, je fis du surf et faillit tomber.

En regardant de plus près la semelle, je vis des picots dont la matière ne permettant qu’une faible adhérence à la pluie.

Cette fois ci, je me suis laissé avoir. L’esthétique ayant privilégiè, pour une fois, la fonctionnalité.

 

*Rond de cuir

**Allusion au célèbre roman de Georges Courteline : « Messieurs les ronds de cuir ».

03/08/2016

Les tongs et le Docteur sangsue

Naturellement, elle arrive en fin de consultation, ce dont j’ai particulièrement horreur.

Cette patiente, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam vient consulter, en urgence, pour une filandreuse histoire d’IST (Infection Sexuellement Transmissible).

Elle se serait chopée, à la fois une infection à chlamydiae et une infection à Ureaplasma urealyticum. Toutes les deux auraient été traitées, il y a six mois, par un Médecin Généraliste de là où elle habite, la Réunion.

Un contrôle, il y a un mois, aurait montré, toujours là bas, une guérison de l’infection à chlamydiae mais pas de celle à Ureaplasma urealyticum.

Elle doit renter à la Réunion dans quinze jours.

Bref, une histoire filandreuse, car je lui dis d’aller consulter un Gynécologue à la Réunion, puisque, à la différence de la métropole où il faut compter six mois, la bas, un mois suffit.

Je lui prescris un bilan de recherche de Mycoplasme et chlamydiae et lui dit de montrer les résultats à un Gynécologue de la Réunion. Je la sens mécontente de ne pas la traiter. Moi de lui expliquer Qu’attendre un mois, dans ce cas, ne pose pas problème.

Par contre, je prescrit, aussi, une recherche de Ureaplasma urealyticum pour son partenaire.

La consultation terminée, je la fais ressortir par la salle d’attente où son ami l’attend.

En sortant, son copain s’entrave dans la marche avec sa tong, eh oui, en ville, maintenant, on va voir le médecin en tongs !

En fermant la porte, je lui coince le pied heureusement sans trop de bobo.

Lui de crier d'un ton très agressif « Merde, qu’elle saloperie » !

Certes, j’ai refermé la porte un peu trop rapidement, mais s’il n’était pas venu en tongs…

 

P.S. : Je regardais sur le Net et découvris que Ureaplasma urealyticum n'est pas toujours pathogène. Au gynécologue a décider de traiter s'il y a lieu.

01/08/2016

Le restaurant prometteur

 


Pendant mes dernières vacances, comme je vous avais parlé dans mon article : « Vacances de juillet 2016 » d’un restaurant prometteur.

J’ai donc testé ce restaurant prometteur.

C’était un nouveau restaurant qui avait ouvert il y a six mois.

Cruelle déception.

Dans les critiques alléchantes de ce restaurant il était précisé de réserver. Or nous y arrivâmes sans réserver, et on nous accepta.

Le cadre était magnifique, une mignonne terrasse  et superbement ombragée, certes minuscule, c’est là que l’on nous installa. Peu de tables étaient occupées.

Par contre, il y avait une grande salle totalement vide.

A mon avis, la réservation était purement à des fins publicitaires.

Le plus surprenant c’était qu’il y avait une carte plus que restreinte car réduite à sa plus simple expression. D’un autre côté, c’est plutôt bon signe, on est sûr que les produits sont frais et la cuisine faite maison, comme il était indiqué sur la pancarte à l’entrée du restaurant.

En apéritif, je pris une bière locale excellente. Cela augurait bien.

En entrée je pris six huitres du bassin d’Arcachon (Andernos) excellentes, servies très fraîches, laiteuse (j’aime, aussi les huitres comme cela) et il faut savoir que l’on est dans un mois sans R. Au moins ce ne sont pas des huitres triploïdes, huitres génétiquement modifiées, qui ne sont pas laiteuses quelque soit la saison.

Mais c’est ensuite que tout se gâta.

En plat principal : anneaux de seiches persillade. Une catastrophe. D’abord, pas d’odeur de persillade. Surprenant. Ensuite ce que l’on peut qualifier de persillade était presque caramélisé (cela ôte tout goût d’ail) et en plus je cherchais le persil. Cette « persillade » avait, dans sa composition, des échalotes (nouvelle cuisine avec persillade revisitée ?).

En accompagnement, sur la carte devaient être servies des pommes de terre au four.

La patronne précisa, cependant, qu’elle nous servirait une salade de pomme de terre, donc des pommes de terre bouillies en vinaigrette.

L’accompagnement était horrible. A la place de la vinaigrette, les pommes de terre étaient recouvertes d’une sauce infecte.

Je ne pris pas de dessert.

Cependant, ma femme pris une coupe de glaces. Celle-ci était purement succulente.

Cruelle déception.

Pour moi, ce qui est dans l’assiette est beaucoup plus important que le cadre.

Ce restaurant a, à mon avis, du soucis à se faire.

En tout cas, je n'y retournerais pas.

25/07/2016

Unhackme

 

 
On se chope, maintenant, tout un tas de saloperies avec de petits softs (logiciels).

 

Unhachme est un petit soft qui permet de virer les rootkits.

J'ai essayé d'installer un soft bien pratique du nom de HD YouTube Dowloader qui permet de télécharger des vidéos de YouTube.

Je n'y suis pas arrivé.

Comme, dans ma Logithèque, j'avais une vieille version de ce soft, je l'installais en désactivant, temporairement mon antivirus Antivir (je suis sous Windows 7. A ce propos, il n'y a pas besoin d'installer d'antivirus sous Windows 10 car celui-ci en possède déjà un qui est performant : Windows Defender).

Mal m'en a pris.

Je me suis retrouvé avec Yahoo comme page de démarrage dans Internet Explorer et dansFirefox.

Cela est facile à réparer. Il suffit d'aller, pour Internet Explorer, dans Outils options internet et d'y remettre www.google.com . pour ce qui est de Firefox, outils options et remettre en page de démarrage www.google.com.

Jusque là rien de bien folichon, je redémarre sur Google avec les deux navigateurs.

Mais en regardant programmes et fonctionnalité, dans le panneau de configuration, je trouvais un programme "yahoo powered". J'essayais bien de l'enlever. Impossible.

La réponse me fut donnée sur le Web. Et, grâce à unhackme, yahoo powered fut désinstallé avec une simplicité déconcertante.

Malheureusement ce logiciel est en version d'essai.

 

Un site sécurisé de téléchargement: sur ToolsLib.

Je n’arrive plus à ouvrir les fichiers exécutables (fichiers exe). Problème avec Windows Installer

 

Après les problèmes avec mon gros Ordi dont je vous ai parlé dans mon article précédant, avant que Windows 7 redémarre, je décidais de réinstallais Windows XP, au propre, sur un ancien Ordi, un Pentium 4 de 2 Ghz avec 2 Go de RAM.

Après une installation normale, Je me retrouvais dans l’impossibilité d’installer la majorité de mes logiciels. En double cliquant sur l’icône du soft.

Jusqu'à ce qu’une installation avortée me révéla qu’il y avait un problème avec Windows Intaller.

Je me précipitais alors, avidement, sur les forums de discutions.

Sur plusieurs, je trouvais la même méthode pour réparer Windows Intaller.

Je vous la donne (ceci est valable pour Windows XP).

Démarrer menu Démarrer, puis Exécuter et saisissez :
msiexec /unreg (en respectant bien l’espace entre msiexec et unreg. Validez (cela désinstalle Windows Installer).

Ensuite, cliquez sur menu Démarrer, puis sur Exécuter et saisissez:
msiexec /regserver. Validez (cela réinstalle Windows Installer).

Voilà, vous avez restauré Windows Installer.

Cela a très bien marché pour moi.

Si cela ne fonctionne toujours pas, placez le CD-ROM de Windows XP dans votre lecteur et cliquez sur le menu Démarrer puis Exécuter et saisissez :
SFC /Scannow (en respectant bien l’espace entre SFC et Scannow.

Ceci doit réparer les fichiers systèmes de Windows XP.

11/07/2016

Plus un chien est gros, plus il fait de grosses crottes

Dans mon lieu de vacances, je suis retourné là où j'allais dans le temps, une petite crique au cadre magnifique. Celle-ci est bien cachée, il faut connaître l'endroit. Dans les alentours, de vieilles maisons en bois déshabitées, ont été rachetée et remarquablement réhabilitées. Mais aussi, de nouvelles maisons ont été construites. La population locale a sensiblement augmentée. Le lac est fréquenté par les familles avec des enfants car il est moins dangereux que la mer. La surveillance des enfants étant assurée facilement pour les parents. De plus, le lac, sans les vagues permettent aux enfants de s'amuser tranquillement. En outre l'eau est plus chaude. Je suis effaré par le nombre de parents qui fument sur cette toute petite plage et qui jettent allègrement leurs mégots dans le sable. Celle-ci n'étant pas nettoyée devient un véritable dépotoir. La plage de la mer, elle, est ratissée, tous matins, par un tractopelle. Ainsi va la nature Humaine. Comme les chiens les plus gros qui font de plus grosses crottes, plus la population grossit, plus la saleté suit.