01/10/2015
Parfois, n’explique pas au malade tu fera
Coup de fil en pleine consultation.
- « pourrais-je vous voir en consultation ».
- « Bien sûr ».
Je vois arriver à la consultation un doublon mère-Fille.
C’est, naturellement la fille qui est malade.
Je ne la connais ni d’Eve ni d’Adam.
La fille est étudiante, et sa mère est venue, directement, pour s’occuper de sa fille toute fraîche étudiante, d’une ville comparable à Grandville, mais, cependant, à une heure de train.
Fifille se plaint de sa gorge, a le nez qui coule jaune et présente une toux sèche. Pour cette toux, elle a pris un antitussif, du TOPLEXIL*.
Maintenant, devant une toux sèche, je pose, systématiquement, la sempiternelle question : « Avez-vous eu des crises d’Asthme ». La réponse fuse, très souvent, oui.
Devant sa réponse positive, je lui réponds, que c’est une récidive
Les crises d’Asthme récidivent quand il y a une infection.
Je lui explique cela.
Visiblement, le couple mère et fifille s’en foutent.
Elle me dit prendre, en cas de crise, de la VENTOLINE*.
Je lui explique qu’il y a mieux, que cela, maintenant,car il y a, des dispositifs plus facile d’emploi.
Elle n’en démord pas.
Bon, va pour la VENTOLNE* et tant pis pour elle.
Je sentais la mère devenir un peu agressive de ces explications.
Je lui explique, alors, qu’il faut, en plus, un corticoïde inhalé pendant un mois pour cicatriser l’épithélium bronchique (en fait, il en faudrait plus).
Silence radio.
Je lui propose, donc, un seul dispositif sur les trois que j’ai en démo. Je lui prescris en lui montrant, quant même, le fonctionnement, avec mon échantillon de démo.
Je me fais régler la consultation.
J’avais perdu mon temps avec toutes ces explications, dont, visiblement, elle se foutait.
Je n’aurai du rien dire, lui prescrire sa VENTOLINE*, un corticoïde inhalé en lui disant d’utiliser celui-ci pendant un mois un mois.
Et me faire payer rapidement
Et basta.
Je n’aurai pas dû me lancer dans toutes ces explications. Cela m’a fis perdre du temps et me frustra passablement.
11:24 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé | Lien permanent | Commentaires (4)
30/09/2015
Le cèdre
Comme je vous l’ai déjà raconté précédemment, je ne suis pas en odeur de sainteté dans le résidence où j’exerce mon activité professionnelle.
Depuis déjà pas mal de temps, ils ont décidés de m’embêter à propos de la haie qui délimite mon jardin privatif avec la magnifique et immense pelouse qui entoure la résidence.
Cela grève, notablement, le prix des charges.
Par période, j’ai droit à de petites manifestations mesquines qui sont, pour moi, à la longue, du harcèlement.
La dernière en date, fût du papier hygiénique, rose, non usagé, déposé dans mon jardin privatif.
Une autre fois, en rentant par ma porte, je n’avais plus de lumière.
Une idée lumineuse me vint, et s’ils avaient dévissés l’ampoule ?
C’était cela : Fiat lux, et lux fuit !
Dans un coin de cette pelouse, juste au dessus de plusieurs places de parking, cela son importance, vous allez comprendre pourquoi, est situé un majestueux cèdre.
Hier matin, j’arrive devant le portillon de la résidence, et je vois une grosse branche du cèdre par terre tombée sur une voiture.
Manifestement, une étude phytosanitaire du cèdre va s’imposer. Visiblement le cèdre est malade, car ce jour là, il n’y avait pas de tempête.
On est bien loin de mes petites mesquineries.
11:50 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Médecine, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
29/09/2015
Audioprothésiste, un métier d’avenir
De nos jours, il est pratiquement systématique de voir les jeunes avec des écouteurs branchés sur leur smartphones.
Il est alors possible d’entendre un fond musical de batterie.
Pour entendre ce « bruit », il faut que le son suffisamment élevé.
Il faut que le son soit suffisamment élevé pour entendre ce «bruit».
A tel point que cela abime, à la longue, l’œille interne*.
La jeune génération fera une classe d’âge ayant un déficit auditif important, nécessitant un appareillage bien plus fréquent qu’avant, mais, surtout, plus précoce.
Le métier d’audioprothésiste fait que, dans pas longtemps, sera un métier d’avenir.
Le DE d’audioprothésiste se prépare en 3 ans.
Le salaire brut mensuel d’un audioprothésiste va, du SMIC (1458 € brut mensuel) à 2 000 € pour un salarié débutant (puis, plus tard, avec un intéressement sur les ventes de 2 300 € à 3 000 € voire plus, ceci en libéral).
Sources : Audioprothésiste.
D’ailleurs, Afflelou, toujours sur un bon coup, ne s’y est pas trompé en créant sa branche «Alain Afflelou acousticien ».
*les ORL estiment que le risque apparait dès 90 dB pour une écoute prolongée de plusieurs heures.
09:33 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Pub, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
28/09/2015
Les courriers hospitaliers impersonnels, voire incompréhensibles
De façons quasi systématiques Je reçois maintenant, depuis peu, des lettres des services hospitaliers donnant un compte rendu impersonnel, long et indigeste avec, quand même, une conclusion laconique en une ligne.
La dernière lettre que j’ai reçue de l’hôpital cardiologique bat tous les records. Elle se terminait par cette abréviation laconique : «P M».
Il m’a fallut un certain temps pour comprendre que cela voulait dire : Pace Maker.
L’abus d’abréviations pourrissent les courriers médicaux. Elles demandant un effort de lecture voire une incompréhension totale.
09:19 Publié dans Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (15)
24/09/2015
Dépistage par mammographies sans examen gynécologique
C'est une patiente de 60 ans que je vois pour métrorragie depuis quatre jours. Celle-ci ont disparues très rapidement avant de prendre un coloration foncée.
Cela fait bientôt dix ans qu'elle n'a pas vue de Gynécologue !
Je lui conseille d'aller voir un Gynécologue-Obstétricien qui, par chance, vient de s’installer. Il pourra la prendre rapidement.
Il faut dire que les rendez-vous pour un Gynécologue, sont à plus de six mois.
Madame fait la fine bouche.
Elle préfère un Gynécologue femme.
Je lui donne, donc, les coordonnées d'une gynécologue qui est dans la petite ville de banlieue où je sévis. Je lui précise qu'il faudra, peut être, qu'elle attende six mois pour avoir un rendez-vous.
Elle me téléphone le lendemain pour m'annoncer quelque chose de stupéfiant :
Cette Gynécologue... ne prend plus de nouvelles patientes !
Mais cette métrorragie, me fit songer que si 'on fait des mammographies régulièrement programmées et gratuites pour le dépistage du cancer du sein, il n'est prévu aucun examen gynécologique, comme le font les femmes qui prennent la pilule.
Il faut bien constater que comme les Gynécologues ne prennent plus de nouvelles patientes, la mammographie ne pourra jamais être complétée par un examen gynécologique.
13:51 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (20)
21/09/2015
Le questionnaire de l’A.R.S
Je reçois, au courrier, ce matin, une lettre de l’A.R.S. (Agence Régionale de Santé) me demandant de remplir un formulaire.
Il y a, quand même une enveloppe T pour la réponse.
Ce questionnaire me prendra la bagatelle de cinq minutes de mon temps ; et de rajouter la précision, un peu comminatoire, suivante:
A retourner sous quinze jours (souligné et…en gras) !
Je trouve ce procédé, pour le moins, cavalier.
15:58 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, Le mot du jour, Médecine, Politique, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
16/09/2015
Un aspect méconnu de Guy Béart décédé aujourd'hui: l'ingénieur
Guy Béart, né Guy Béhart-Hasson (orthographié à l'origine Béhar-Hassan1) au Caire (Égypte)2 le 16 juillet 1930 et mort le 16 septembre 2015 à Garches (Hauts-de-Seine), est un auteur-compositeur-interprète français.
Parallèlement à ses études musicales, Guy béart a été reçu à l’École nationale des ponts et chaussées) il en est ressorti ingénieur et a dirigé, ainsi, la construction de ponts (le rêve de tout ingénieur pont).
Ce que j'aime dans sa chanson, "la vérité", c'est qu'elle décrit parfaitement bien le risque que peut prendre quelqu'un quand il dit la vérité.
Toute vérité n'est pas bonne à dire, c'est une litote.
Celui qui la dit risque sa vie* et **.
Mais cela est applicable, aussi, de façon différente, à la médecine. Il faut savoir tenir sa langue, le meilleur des mensonges étant le mensonge par omission.
D'ailleurs les Psychanalyste ne disent jamais la vérité à leur patient, il font en sorte que celui-ci trouve sa vérité par lui même.
En effet, en Médecine, si on dit la vérité à quelqu'un, sa première réaction sera la fuite.
*Confer : La censure de la thèse copernicienne (1616) concernant la thèse de Gallilée qui met en évidence que la terre tourne autour du soleil, contrairement à celle de Copernic qui enseigne que le soleil tourne autour de la terre
Taquiné par la réquisition, Gallilée fut prié d'aller enseigner ailleurs,
**Semmelweis qui découvre l’asepsie en se lavant les main (dans son cas en évitant la "fièvre puerpérale", qui n'est autre qu'un sepsis ou septicémie. Il fut rejeté par la communauté médicale. Rendu quasiment fou, lors d'une dissection il se piqua et mourut, lui même, de "fièvre puerpérale", un comble pour un obstétricien.
23:38 Publié dans Actualité, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Musique, Politique, Santé, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2015
Une nouvelle mode dans le courrier médical, les lettres non signées
Il existe, depuis déjà quelques temps, une nouvelle mode, dans le courrier médical, c’est celui des lettres non signées.
La première me fut envoyée par un de mes correspondants.
Puis, peu a peu, maintenant, cette mode est en train de se généraliser.
Il y a une gradation dans la « non signature » :
-Au pire, la lettre n’est pas signée tout simplement.
-la lettre se termine par le tampon laconique : « lettre non signée ».
-Dans le meilleur des cas, la fin de lettre est ornée du tampon « Lettre relue mais non signée ».
Quel est le justificatif à cela ?
Je ne vois pas.
Les scripteurs penseraient-il ne pas engager, de cette façon, leur responsabilité ?
Cela ne tient pas la route quand on sait maintenant, la valeur juridique des EMails.
Personnellement, je trouve cela, pour le moins, impoli.
Cordialement.
Docteur Sangsue.
Lettre non signée.
15:52 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
11/09/2015
Cauchemar en cuisine
Le Grand Chef Philippe Etchebest
A Grandville, une révolution culinaire est en cours.
A Grandville, un Grand chef, Meilleur Ouvrier de France ,vient d'ouvrir une nouvelle "Brasserie".
C'est la huitième "Brasserie",en franchise, sous la houlette de ce Grand Chef Meilleur Ouvrier de France en l'an 2000, Philippe Etchebest.
Il a en franchising huit "Brasseries" à Grandville intra muros et, en plus, deux "Brasseries "extra muros.
C'est le début, en France, d'une chaine de " New French Brasseries", avec une cuisine honnête certes, mais sans plus. Cela ne me semble pas à la hauteur d'un Grand Chef tocqué.
Son concept prolifère comme des lapins et se répand comme une trainée de poudre dans toute la France et commence, même, à toucher la Belgique et la Suisse.
On assiste impuissant face à une invasion de sa chaine de "New French Brasserie".
Bref ce MOF a crée un concept de "Brasseries" en franchise tout comme l'est la chaîne Macdonald's
concernant le Fast Food.
Pour résumer mon propos ce MOF a crée une cuisine BOF.
Cela n'est pas sans rappeler un film paru en son temps, en 2004, "Mondovino" qui met en exergue une uniformisation du vin, dans le monde, sous la houlette de Robert Parker, le célèbre dégustateur de vin. et de Michel Roland, le WineMaker. L'un goûtant le vin de l'autre. Cette uniformisation du vin crée une dégustation facile mais faisant perdre, au vin, toute typicité. Cette typicité donne ne dégustation plus difficile à aborder hormis les connaisseurs.
Pour déguster un vin difficile, il faut avoir un abord du vin qui se mérite par une certaine connaissance œnologique minimale et beaucoup de dégustations.
Comme je l'ai dit plus haut, le concept des brasseries Etchebestestiennes, est, ni plus ni moins, inspirée de celui de Macdo.
Une sorte de Macdo de luxe hormis le prix.
C’est triste de voir maintenant, ce sont les privilégiés qui ont droit aux bons produits et au produits dérivés.
Cela est bien triste pour les bonnes Brasseries à la Française, et qui débouche une vers une chute drastique de la qualité de la prestation.
Critique d'une mort avancée des Brasserie à la Française ?
Quand le MOF fait le BOF...
C'est cauchemar en cuisine* !
*L'émission l'émission d'Etchebest est littéralement pompée à celle de Gordon Ramsay,
01:58 Publié dans Actualité, Coup de gueule, Cuisine, Culture, Economie, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
08/09/2015
Le Docteur Sangsue est privé de ses produits favoris dans les rayons des super marchés
Quand je vais dans les grandes surfaces, assez souvent, brutalement, je ne puis acheter certains produits fétiches, puis ils réapparaissent aussi mystérieusement qu’ils ont disparus.
Trois exemples :
- Vinaigrette toute préparée : J’aime bien celle à l’huile d’olive et au vinaigre balsamique. Remplacé par des vinaigrettes aromatisées : Pfuit !
- Rouleaux pour papier ménager : re Pfuit !!!
- Gaspacho rouge à la tomate remplacée par gaspacho vert : re re pfuit !!!
Cela pourrait il venir d’une manque d’approvisionnement ? Mais on verrait l’affichette originale « JE REVIENS LE PRODUIT »
Je penserais plutôt, pour du forçage à la vente, et cela, dans le but, inavoué, de faire découvrir un nouveau produit.
Or il se trouve ne pas avoir aimé, gustativement parlant, pour l’instant, après les avoir goûtés, ces changements.
Encore les nouvelle commerciales de vente dont je parlais dans mon article : « Et soudain, une commerciale, pas commerçante, me raccroche au nez ».
Je n’ai jamais aimé me forcer, quand ce qui est d'être forcé...
Tant pis le produit.
« JE REVIENS, l’ACHETEUR ».
23:03 Publié dans Anecdote, Citation, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Economie, Gastronomie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Musique, Potins, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
04/09/2015
Quand le Docteur Sangsue songe à sa retraite
L'heure de la retraite sonnera bien un jour.
Comme je le dis souvent, à mes patients privilégiés, j'ai trouvé une occupation pour ma retraite.
"Ah bon", me disent-ils ?
"Oui, voyant".
Et devant leur air médusés, je leur explique que je suis particulièrement bien formé à ce nouveau métier, qui soit dis en passant, me rapportera beaucoup plus.
En raison de mon passage en voyant secteur II, low cost, mes "consultations" iront de 50 € à 100 €.
Je serai bien formé pour ce métier, car les voyants ont un canevas à quatre axes
- Amour
- Sexe
- Santé
- Argent
Pour ce qui est de la santé, je suis top.
Ayant un D.U. de Psychologie Médicale, je serai aidé, d'une part, au niveau écoute et perception des gens, ainsi que l'abord nécessaire pour traiter de l'amour et du sexe.
Pour ce qui est de l'argent, un peu de bon sens et de prudence à donner aux "patient" devrait faire l'affaire.
Il est bien évident que, dans cette nouvelle profession, il faut remplacer le stéthoscope par un instrument aussi magique.
La boule de cristal.
Uniquement pour impressionner les gens.
Pour le décorum, derrière moi, une tenture noire et un corbeau me surplombant et posé sur une branche.
En fait, un bon voyant (il faut écarter les mal voyant – jeu de mot horrible et de mauvais goût) est une personne profondément honnête, humaniste qui sait écouter les gens et a une bonne perception d'eux.
Il suffit à un bon voyant, en écoutant bien le "patient" à cerner très rapidement la personnalité de celui-ci.
En fonction de sa demande, le voyant sait, alors, conseiller le "patient".
En un mot le voyant est un coach.
Voila ce que j'envisage pour ma refaite.
J'ai du boulot.
18:36 Publié dans Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
Un vélo fou
Ce matin, en allant bosser, je marchai à un train de sénateur tout en admirant les belles pierres de Grandvilles illuminées par le soleil automnal du matin.
Quand soudain, à l’angle d’une rue, un vélo fou, allant à toute berzingue, faillit m’emboutir.
Décidément, de nos jours, les vélos se mettent, de plus en plus, a avoir une mauvaise conduite.
09:33 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Politique, Société, Sport, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2015
L’évolution écologique de Grandville, sa mutation cosmopolite. Une analyse personnelle du Docteur Sangsue
De plus en plus, en se promenant, le « Grandvillien » est frappé par le nombre de langues qu’il lui arrive d’écouter.
En outre, y a, de façon d’une concomitante et dramatique, une disparition progressive de l’accent typique à Grandville et, pire, de la disparition totale de son patois local par la « New Génération ».
Grand ville devient, de plus en plus, une ville cosmopolite.
Ceci étant voulu, délibérément, par nos politiques.
Il est logique, alors, que Grandville, depuis peu classée au patrimoine mondial de l’humanité, devienne, de facto, une mégalopole.
Une mégalopole implique un entassement des « Grandvilliens ».
Cela implique, aussi, une « Pariniasisialisation » de Grand ville, avec tous ses inconvénients que cela représente pour les « Grandvilliens ». Plus de déplacements personnels en voiture au profit des déplacements en communs si inconfortables voire inhumains aux heures de pointe.
Le centre de Grandville devenant de plus en plus inabordable aux voitures.
Pire, il y a une volonté de faire disparaître de plus en plus le places de parking pour forcer le « Grandvillien » à avoir un garage où à vendre sa voiture.
Bref, la qualité de vie des « Grandvilliens »chutant de façon drastique, l’agressivité ne cesse de monter.
Plus la population s’accroit, plus la pollution augmente inexorablement
Ce phénomène illustre bien, pour moi, « l’écologie malthusienne ».
En économie, on parle de décroissance.
L’idéal , bien évidemment, si on s'en tient à cette théorie, serait une une décroissance de la population (comme en Chine qui est devenue, avec cette politique là, très rapidement la deuxième puissance économique mondiale.
Le malthusianisme, dont les détracteurs avancent comme argument le fait que l’homme s'adapte toujours aux changements écologiques
Mais la terre, elle, étant inextensible...
A moins de coloniser la mer, nous sommes bien mal partis.
P.S. : Il ne faut pas confondre l'écologie (science) avec l'écologie politique.
"L'écologie scientifique (oikos (maison, habitat) et logos (science)), est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux".
14:20 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Paris, Politique, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
01/09/2015
Et soudain, une commerciale, pas commerçante, me raccroche au nez
Pas plus tard qu’aujourd’hui, coup de fil d’Orange qui assure ma téléphonie professionnelle.
La commerciale me propose un tarif préférentiel au niveau du téléphone.
Elle me demande :
- Qu’elle est votre box ?
- Ma box n'est pas chez vous.
- Au niveau de la téléphonie ?
- Jj’envisage de me mette en dégroupage total avec mon F.A.I., qui, lui aussi, assure une téléphonie, qui, elle, est gratuite.
- Je ne vous le conseille pas, il peut y avoir des bugs.
- oui mais je peux revenir chez Orange.
- C'est beaucoup plus difficile.
- Je vais réfléchir.
Et elle, de me raccrocher au nez.
C’est ça le nouveau commerce.
15:21 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, Informatique, Internet, La pensée du jour, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (12)
28/08/2015
Pemphigoïde Bulleuse, de l’utilité et du rôle du Médecin Traitant
Pemphigoïde Bulleuse
La Pemphigoïde bulleuse est une maladie rare, c’est ce que l’on appelle une maladie maladie orpheline.
Elle atteint les personnes âgées de plus de 80 ans et se traduis par le tableau clinique que je schématise : des bulles sur la peau et des démangeaisons très importantes. Ceci pour le diagnostic positif (les signes de la cause de la maladie pour ce qui est du diagnostic différentiel.
On peut confondre cette pathologie avec la Gale. Ceci pour les diagnostics différentiels (les signes qui permettent d’éliminer toutes les autres maladies qui pourraient y ressembler).
Il est bien évident que le traitement ne peut être efficace que si l’on a trouvé le diagnostic positif (le bon diagnostic).
Exemple, le cas clinique suivant :
Une patiente de 85 ans, qui a un ulcère variqueux, est vue par son médecin traitant, pour des bulles autour de la plaie avec des démangeaisons intenses.
Pour les bulle, le médecin pense que celles-ci sont dues à l’Ulcère Variqueux . Il fait crever donc crever ces bulles par l’infirmière qui traite l’ulcère variqueux.
Pour les démangeaisons, il pense à une éventuelle Gale sans y croire. Il donne, alors, un traitement symptomatique, un anti histaminique.
Devant l’inefficacité de sa thérapeutique, il envoie, enfin, beaucoup trop tardivement, la patiente à une Dermatologue qui évoque, elle, de suite, le diagnostic : une Pemphigoïde Bulleuse. Ce diagnostic est confirmé par la biopsie cutanée qu’elle fait dès sa première consultation.
Moralité : quand un médecin se trouve devant une pathologie qui échappe à son traitement, il se doit, illico, de passer la main :
- Au bon, spécialiste,
- Et de ne pas faire un acharnement thérapeutique sauvage.
10:05 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
21/08/2015
Le crachat : aspect médical, écologique, sociétal et éducationnel
Cracher sur la voie publique n’est pas, seulement, un acte contre l’hygiène, c’est, aussi, un acte d’incivilité, un acte de non respect de l'environnement et un signe de mauvaise éducation.
Mais, paradoxalement, le fait de cracher, facilite le travail du médecin. L’étude sémiologique du crachat étant indispensable au bon déroulement d’une consultation médicale.
Ce matin, en prenant le tram pour aller à mon cabinet médical, je vis un monsieur, d’un certain âge, envoyer, avec vigueur, un crachat qui tomba, loin de lui, sur le trottoir.
Une méthode de cracher bien différente de celle que savent si bien faire les jeunes de maintenant. Ceux-ci envoyant, juste devant eux, un jet de salive. J’appelle cela le « crachat filé ».
Eh oui, il y a des modes dans le fait de cracher. Chaque génération se distinguant de l’autre.
L’interdiction de cracher, par terre, sur la voie publique date d’une loi du 22 mars 1942 et modifié en 1992 . La loi de 1942 fût promulguée en pleine épidémie de tuberculose.
Quant au crachat, tel le lama, dirigé vers autrui, il est évidemment considéré comme une agression et est donc condamnable. La victime étant en droit de porter plainte.
Si cracher n’est pas un acte citoyen, pour le médecin, ce n’est pas hygiénique. Cracher est, en outre, un signe de mauvaise éducation.
Autrefois, la bonne éducation voulait que les femmes ne crachent pas. Ce qui gainait, passablement, le médecin dans son exercice professionnel. Il est important, en effet, de savoir l’aspect sémiologique du crachat (abondant et coloré dans la Bronchite simple ou la surinfection de BPCO. Peu abondant, translucide et collant dans la crise d’Asthme).
Il est étonnant de constater que l’évolution de la société peut se voir dans ce qui peut paître insignifiant, le crachat.
Il est à noter, en effet, qu’avec l’évolution de la société, les femmes deviennent, vraiment, l’égale des hommes, car les jeunes lycéennes crachent, maintenant, comme leurs homologues masculins. Cela facilitera d’autant le travail du médecin, mais n’arrangera ni l’hygiène ni la citoyenneté ni la bonne éducation.
A ce propos, je vous rapporte, sur ce sujet, à un article précédant « Le crachat et la fenêtre ».
13:53 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
20/08/2015
Une « patiente raton laveur ». L’excès en tout est un vilain un défaut
L’excès en tout est un vilain défaut, nous allons le montrer tout à l’heure.
Une patiente de quarante cinq ans, vient consulter car son Médecin Traitant habite dans une autre ville.
Je ne suis là qu’en dépannage.
Elle est artiste peintre, mais à la CMU, c’est pleinement justifié car il est très difficile, dans ce métier là, de vivre de son travail.
Je la vois, d’abord, lors d’une première consultation, pour des troubles du sommeil. Elle me demande du STILNOX*, à dose filées, quand elle n’arrive pas à dormir. Elle est à cour de munitions.
Consultation simple et totalement adaptée.
Je la revois, quelques temps plus tard, car, me dit elle, elle est atteinte d’une mycose.
Elle me raconte que cette pathologie est récurrente, et que sa Gynéco, lui prescrit des cures d’anti mycosique. C’est ce que me raconte cette patiente. Mais elle précise, aussi, que sa Gynéco lui prescrit, beaucoup plus fréquemment, par plusieurs cure d’un mois, de la COLPOTROPHINE* en ovule et en crème.
Derrière ces « mycoses à répétition », la Gynéco avait donc flairée quelque chose*.
La consultation prend, alors, une tournure beaucoup plus logique maintenant.
Question due au métier : Je lui demande comment elle fait sa toilette intime :
- « Trois fois par jour avec du savon de Marseille ».
Je lui demande si son ami fait pareil.
Et elle de préciser :
- « Mon ami, lui, se douche tous les jours, une fois par jour, avec du gel douche ».
Quand on connait le pouvoir détergent du savon de Marseille, sa pathologie n’a rien d’étonnante d'autant plus que le savon de Marseille est, aussi, un remarquable exfoliant chimique qu'il faut utiliser correctement pour se laver. Il ne faut pas se laver deux fois par jour avec le savon de Marseille.
Le savon de Marseille est, aussi, un remarquable exfoliant chimique qu' il faut utiliser correctement pour se laver. Avec le savon de Marseille, Il ne faut pas se laver deux fois par jour sous peine d'irriter l'épiderme.
On se lavait, dans le temps, beaucoup moins souvent que maintenant.
Les gels douche ont été inventés pour ne pas irriter la peau car, maintenant, les gens se douchent plusieurs fois par jour depuis cette mode du jogging et des salles de sport.
Pour l'anecdote, Il faut noter que le gant de crin a un rôle exfoliant mécanique de façon naturelle. mais c'est un usage détournée et inefficace, Le gant de crin est aussi promu dans le traitement de la cellulite. Il faut être très prudent dans son utilisation et l’utiliser, lui aussi, avec modération sous peine d’avoir des irritations cutanées.
Les gels douche ont été inventés pour ne pas irriter la peau car, maintenant, les gens se douchent plusieurs fois par jour depuis cette mode du jogging et des salles de sport.
Cette patiente décapait ses muqueuses, « elle les exfoliaient ».
Sa pathologie n’était pas due à une Mycose récidivante mais bien au pouvoir exfoliant du savon de Marseille.
Il faut bien avouer que cette patiente avait un profil psychologique bien particulier
A la fin elle termine la consultation avec ces paroles :
- « N’y a-t-il pas des gens qui ont des corporelles plus importantes que d’autres, car je ne supporte pas ces odeur là ».
Cela confirme bien, chez cette « patiente raton laveur », l’aspect pathologique de cette propreté excessive.
Savon de Marseille.
Gant de crin.
*Comme moi, sa Gynéco avait bien vu et expliqué, tout comme son Médecin Traitant, les conséquences néfastes de son excès de propreté.
16:15 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
14/08/2015
La vérité économique sur le trou de la Sécurité Sociale
Dans un blog, un confrère publie une série d'articles sur ses démêles avec la sécurité sociale.
Actuellement, la sécurité sociale fait un forcing envers les médecins.
Pour nous défendre et nous déculpabiliser, il serait utile, à mon avis de comprendre la vraie nature du "trou de la sécu".
La vraie explication économique est donnée dans cet article de Wikipédia : « Déficit de la Sécurité sociale en France ».
En conclusion, il faut, dans ce cas, avoir de bonnes sources, mais, aussi, de bonnes bases d’économie pour décrypter la vérité.
L’économie n’est jamais enseignées, ni dans le secondaire, ni dans le cursus des études médicales, seuls les étudiants en droit et, bien sur, les étudiants en économie, sans parler des énarques, ont ces connaissances là.
Inutile de dire que pratiquement toute la population française est tenue à l’écart, ce qui ne lui permet pas d’avoir des jugements critique et raisonnés dans le domaine de l’économie mais aussi de la vie politique.
La politique est avant tout dirigée par l'argent, c'est à dire l'économie.
"L'argent est le nerf de la guerre" (Cicéron).
On peut se demander, parfois, si cela n’est pas voulu délibérément.
Mais, là, je suis mauvaise langue.
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13/08/2015
Une consultation pour avis médical, un exemple de l’application du code de déontologie médical
Crédit Photo : http://www.snarf.org/.
Trois jours à peine après mon retour de vacances, coup de téléphone à la consultation du matin :
« Jusqu’à qu’elle heure consultez-vous ? »
« Jusqu'à midi ».
« Je vous adresse mon amie ».
« C’est pourquoi ? »
« Elle a mal à la gorge ».
Quelque temps plus tard, « une belle femme » entre dans mon bureau. Par « belle femme », je veux dire, une grande femme au physique agréable.
Il n’y a pas que des choses désagréables dans le métier de médecin, en tout bien tout honneur, de plus, heureusement, le code de déontologie est la pour ça.
D’emblée, elle précise :
« je viens vous consulter car mon médecin traitant est en vacances J’ai comme une gêne dans la gorge ».
Elle me précise :
«Celui-ci m’a fait faire une fibroscopie qui a montée une défaillance de la « valve de l’estomac ».
Quand cette « valve » est défaillante, elle est à l’origine d’un RGO (Reflux Gastro Œsophagien, c’est, comme son nom l’indique, un reflux du liquide gastrique de l’estomac dans l’œsophage, pouvant être, lui-même, à l’origine de sa gêne au niveau de la gorge.
Je lui demande
« Avez vous mal aux oreilles » ?
« Si cela me le fait depuis quinze jours ».
Il faut savoir que les RGO, de par les sécrétions acides peut donner des brûles à l’estomac mais aussi des régurgitations et, outre une gêne dans la gorge, une toux et des otalgies (douleurs dans les oreilles).
Je connais bien son Médecin Traitant, il a une grosse clientèle, mais il a su rester un très bon médecin.
Là, aussi, intervient la déontologie. Il faut toujours faire très attention quand un patient vient consulter un autre médecin et se méfier si on flaire que celui-ci montre des velléités d’avoir un autre avis médical.
Dans ce cas, cela y ressemblait fort.
Tout avait été fait, le diagnostic l’avait été, le traitement était parfaitement adapté et il marchait, en grande partie, lors de ses crises.
Je lui expliquai cela et lui recommandai de reprendre traitement et de reprendre contact avec son Médecin Traitant dès son retour de vacances.
Je lui fis, en ce sens, une ordonnance pour ses médicaments et lui posait, alors cette question :
« il revient quand votre Médecin Traitant ? »
« Dans quinze jours ».
Cette patiente ne pouvait-elle attendre jusque là ?
Déontologie vous dis-je, déontologie.
18:20 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2015
Vous avez réservé ? Souvenirs de vacances bien triste cette année
Cabanes de pêcheurs authentiques d'antan.
Lors de ma dernière semaine de vacances, j’ai voulu préparer des gambas crues comme je vous l’avais dit. Pour cela, je me rendis à la ferme aquacole que j’avais découverte en son temps.
En arrivant sur les lieux, surprise, stationnait un bus. On se demande bien comment il avait pu arriver pour rouler sur l’étroite route qui menait à la ferme.
Juste devant la ferme, des gens, amassés, dégustaient des gambas en buvant un « verre » de blanc dans un gobelet en plastique. C’étaient, cela était inscrit en lettres flamboyantes sur le bus, un camping quatre étoiles qui les avaient amenés en villégiature.
Comparé à avant, cela devenait inquiétant.
La suite me donna raison.
Au comptoir, je demandais si je pouvais acheter des gambas. On me rétorqua : « avez-vous réservés » ?. Moi de dire non. La réponse fusa catégorique ment : « désolé mais nous n’en avons plus ».
Décidément, il y avait du changement, mais pas en bien cette fois.
Les campeurs venaient donc voir le lieu de culture, perdu au bout de cette route étroite, comme on visite un zoo.
Il faut dire que lors de ma dernière visite dans cette petite ville «au fin fond du Médoc», déjà, le village des pêcheurs n’avait plus de pêcheurs que de nom.
Les cabanes de pêcheurs étaient, désormais, occupées par des restaurants « couleur locale » et quelques artistes peintre.
L’aspect sauvage des lieux avait totalement disparu remplacé par une exploitation mercantile des lieux.
Autre chose dramatique, cette année, un centre commercial avait poussé non loin de ma maison de location. Fort pratique, s’il en est, mais qui, par voie de conséquence, avait fait fermer, aux alentours, la majorité des petits commerces.
Heureusement la fête au village conservait encore une certaine authenticité, avec ses cagouilles à la Bordelaise et ses cailles au raisin.
Ce fut bien là un aspect bien mitigé de mes vacances cette année.
Heureusement la mer n’avait pas changée, et, aussi, son sympathique restaurant en partie sur le sable avec sa vue magnifique sur l’estuaire.
En rentrant de vacances, en regardant la météo des plages, avec stupéfaction, je découvris, sur l’écran de ma télévision, le nom de petite cette ville perdue «au fin fond du Médoc»… Qui ne l’était plus!
L’office de tourisme avait bien joué sur ce coup. La campagne de presse était bien réussie.
Où faut-t-il donc aller, de nos jours, pour avoir un coin et authentique et sauvage ?
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