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09/07/2016

La piscine

Là ou je passe mes vacances, si vous regardez sur cet outil fascinant qu'est Google Earth, vous seriez fasciné par le nombre de maisons qui sont dotées d'une piscine. Vu du satellite, dans un nouveau lotissement, tel une grappe de raisin, les maisons qui s'accrochent à la rafle, sont toutes dotées d'un rectangle bleu :une piscine. Pourtant, dans ce milieu paradisiaque se trouvent une mer de sable fin et un superbe étang tout ceci entouré d'une superbe forêt de pins. Mais les plages sont saturée de monde. Le lac un peu moins. La mer a une eau, certes, un peu froide et, bien que l'eau du lac le soit un peu moins, ceux qui possèdent une piscine, d'une part ne se mélangent pas avec le peuple et bénéficient, en outre, d'une eau bien plus chaude. Ce que l'on pourrait qualifier de luxe. Cela pourrait prêter, cependant, à sourire de voir dans un tel lieu naturel aussi extraordinaire autant de petits lieux artificiels. Ainsi va la nature humaine.

08/07/2016

La Pelouse

Là ou je passe mes vacances ne poussent, en majorité, que des pins. Je suis fasciné par les gens qui ont planté de magnifiques pelouse. Le sol ne s'y adapte pas forcément car sur ce sol ne poussent, entre autre, que des pins. Les aiguilles de pins qui tombent donnent un sol acide peu propice à la pousse d'une pelouse. Il faut donc, qu'à cet endroit, les pins soient abattus et que l'on ait amendé ce sol avec de la bonne terre. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi arroser à donf pour que la pelouse soit bien verte. Une hérésie dans un tel lieu de lande de Gascogne !

05/07/2016

Un restaurant poussiéreux

Quand j'étais jeune, pendant mes vacances d'été, j'allais souvent dans un restaurant. C'est là, pour le folklore, que j'ai dégusté ma première bière et ceci à la botte. Dans ce restaurant, nous étions une bande. Nous dégustions des fondues bourguignonnes arrosées d'un rosé de fort bon aloi, parfois avec excès, nous étions, alors, étudiants. A l'époque, la salle était bondée. Un brouhaha signait la vie du restaurant. Il me fut donné l'opportunité, bien plus tard, cette année, de passer, pendant mes vacance ci, devant ce restaurant. Extérieurement, le restaurant n'avait pas changé. Même le nom était resté le même. L'idée me prit d'y retourner. Pour y déguster ma fondue d'antan. et la faire découvrir à ma moitié Intérieurement la décoration, elle aussi, était comme dans le bon vieux temps. Mais cette idée loufoque se transforma, rapidement, en une véritable catastrophe. En effet, en pénétrant dans le restaurant, un sentiment bizarre m’envahis. Il me donna l'effet d'un restaurant poussiéreux. Le restaurant était presque vide. Deux couples de clients se battaient en duel. Point de brouhaha. Un silence sépulcral régnait dans les lieux. Le restaurant était mort. Le serveur, grand, maigre, au visage cadavérique et peu gracieux, nous présenta la carte. Point de fondue au menu. En apéritif, je pris le vin en direct selon mon habitude. Comme j'avais choisi un pavé de saumon avec des tagliatelles au pesto et ma moitié, un autre plat de poisson, je sélectionnai un bon Pessac Léognan que je connaissait bien. Pour débuter le repas, il nous amena des amuse gueules un peu nouvelles cuisine car servis dans des verrines. Pour ce qui est de la nouvelle cuisine, la suite me donna raison. Le plat me fut servi dans une assiette immense, rectangulaire, en porcelaine blanche ; le plat bien coloré à la décoration soignée, mais avec juste ce qu'il faut pour contenter la faim. Le dessert fut servi dans des verrines, comme il fallait s'y attendre. Définitivement, le charme était brisé. Il ne faut jamais revenir sur son passé.

01/07/2016

Le Château

 


Par derrière chez moi, il y a un « château ». Enfin, une grande bâtisse des années 1800 ressemblant à un château d'antan.

Par derrière chez moi, il est arrivé bien des misères à ce pauvre château.

Au départ, le châtelain l’avait cédé, à son décès, au conseil général de l'époque, pour en faire un établissement scolaire.

Pendant longtemps, en effet, il hébergea un collège.

Mais, les années aidant, il fut cédé à un syndicat dont je tairai le nom.

Malheureusement deux circonstances vinrent aggraver sa peine.

D’abord un mouvement social qui entraina un profond mécontentement envers ce syndicat.

Mais, malencontreusement, aussi, une grève des éboueurs acheva son malheur.

Les poubelles débordèrent de façon  cataclysmique. L'odeur dégagée devint pestilentielle. Bientôt les rats envahirent le navire.

Des mécontents mirent le feu aux poubelles accumulées et débordant devant le château.

Le feux se propageant au château l’endommagea sérieusement.

Pauvre châtelain, décidément tu dois te retourner dans ta tombe en voyant l’irrespect des hommes concernant ton château.

27/06/2016

CMU malgré elle

 

J’ai, dans ma clientèle, une patiente de 25 ans chez qui, la dermatologue qu’elle a consultée récemment, lui a appris qu’elle avait la CMU (Couverture Maladie Universelle)*.

Elle n’a jamais été prévenue d’une telle situation.

Je vois cette patiente en consultation, elle me raconte cette anecdote.

Effectivement, en regardant la FSE (Feuille de Soin Électronique) je vois, qu’elle bénéficie bien de la CMU.

Elle me dit, alors, avoir fait une demandée de CMU il y a… onze mois.

Elle est restée sans nouvelle depuis.

Qu’elle réactivité de la part de la Sécurité Sociale.

Qu’elle efficacité dans la communication.

Mon brave monsieur, l’administration n’est plus ce qu’elle était.

 

*La CMU est une prestation sociale française permettant l'accès au soin à toute personne résidant en France qui n'a pas les moyens financiers pour cela.

22/06/2016

Faites du boucan

 

Hier, 21 juin, c’était la fête de la musique.

La fête de la musique est une idée fort intelligente inventée, il y a trente cinq ans, (trente cinq ans déjà !), en France, par Monsieur Jack Lang alors ministre de la culture.

Le but étant de célébrer l’été.

Cette fête se traduisant, dans les grandes villes, par des concerts disséminées un peu partout.

La veille de la fête de la musique, j’entendis un bruit de tam tam à cinq cent mètre d’un parc jusque là très calme parcouru par les joggeurs et peuplé par les oiseaux dont on endentait l’agréable gazouillis.

Et là, du boucan !

Ils répétaient pour la fête de la musique.

En effet, au milieu du parc, était implanté un barnum blanc.

Le pire, c’est que, même dans le tram, passait le bruit de tam tam.

Il ne manquait plus que les signaux de fumés pour rameuter le peuple.

Moralité, maintenant, pour la fête de la musique, faites du boucan, pas de la musique.

20/06/2016

Une prof de sport responsable

Collégien assis


Pas plus tard que ce matin, en prenant le tram, une horde de collégiens l’attendaient, eux aussi. Ils allaient rejoindre le stade pour suivre leur cour d’éducation physique.

A leur tète, une femme prof de sport dynamique.

Brutalement, celle-ci se dirige vers le mur d’une maison et dit d’un ton sec à trois collégiens : « ne vous asseyez pas sur les marches. Vous aimeriez que l’on s’assoie sur les vôtres ? »

Un acte citoyen pour une femme professeur d’éducation physique responsable.

16/06/2016

Les oreilles point tu ne lavera : du danger des cotons tiges tu évitera

 

 

Une jeune femme de vingt cinq ans arrive à la consultation sur le motif d’une douleur excessivement violente de l’oreille droite lui faisant songer à une otite. Cette douleur l’a empêchée de dormir la nuit dernière.

La première question que je lui pose, c’est de savoir si elle utilise les cotons tiges.

Il est exceptionnel de voir, chez l’adulte, une « otite », ce que, nous médecins, appelons une Otite Interne.

Par contre dans la quasi totalité des cas, il s’agit d’un Eczéma du Conduit Auditif ou Otite Externe.

Cela est dù à l’utilisation intempestive des cotons tiges qui récurent le conduit, décapant celui-ci et enlevant toute trace du cérumen mettant, à nu, sans protection, ce conduit.

A l’examen de l’otoscope, je vois un tympan très propre, sans cérumen, mais rouge et je déclenche, avec l’otoscope, une douleur violente.

Cette douleur est réveillée aussi, mais dans une moindre mesure, quand je tire sur le lobe de l’oreille.

Le cérumen est une sécrétion grasse qui a pour but de protéger le conduit auditif de l’eau.

C’est pour cela que je dis que la médecine est saisonnière, en effet, les eczémas du conduits se voient principalement l’été quand les gens se baignent. Mais on voit des Eczémas du Conduit tout au long de l’année par l’utilisation forcenée des cotons tiges qui irritent le conduit auditif.

Je dis toujours, à mes patients, que l’oreille est faite pour contenir de l’air, pas des cotons tiges.

Tout au plus peut on se « laver » les oreilles avec un doigt dédié à cela : l’auriculaire, qui, lui au moins, est dénué de tout danger.

Je ne sais pourquoi il est de bon ton que tout le monde veut avoir « les oreilles propres ». Cela doit être éducationnel. L’invention du coton tige a été redoutable pour cela.

Il est quasi impossible de faire cesser l’utilisation néfaste de cette habitude, sauf quand la douleur est très violente. On a, alors, une chance dans ce cas.

Pour cette jeune fille, vu la douleur, ce fut fort aisé.

Elle me dit abandonner, définitivement, cette mauvaise habitude qu’est l’utilisation des cotons tiges.

Je la crois, bien volontiers, dans ce cas.

13/06/2016

Une cystite différée

 
Coup de fil à la consultation du matin :

- « Pourriez vous recevoir ma fille car elle a mal au ventre et a des brulures quand elle va aux toilette ? ».

- « Oui, quand voulez-vous venir ? »

- « Demain après-midi ».

Je fus un peu intrigué par cette date différée pour ce qui, visiblement, était une une cystite.

Ce genre de pathologie devant être traité rapidement.

Je le dis donc à la mère de la jeune patiente.

Cette jeune patiente vint dans l’après midi accompagnée de son père.

C’est bien la première fois que je vois une cystite différée.

Il est vrai, en l’espèce, que c’est la douleur qui rend la consultation impérative.

Mais quand même…

Aujourd'hui peut-être - (Paul Durand / Marcel Sicard) par Fernand Sardou

10/06/2016

La retraite forcée du Docteur Sangsue

 

 
L’heure de la retraite approche.

J’adore mon métier, mais les conditions de l’exercice de la Médecine Générale Libérale deviennent, pour différentes raisons, de plus en plus difficiles à vivre.

Pour ces raisons, voyant, parfois, un certain découragement, ma femme décida de téléphoner à ma caisse de retraite, la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins français), pour connaître les modalités à envisager lors du passage à la retraite.

A près ce coup de fil, pas de nouvelle, pas de courrier de plan de retraite.

A près deux mails à trois mois d’intervalle pas de nouvelle non plus.

Puis, brutalement, ce matin, je reçois un courrier de la CARMF.

Je me dis, dans mon fort intérieur, enfin les informations que j’ai demandées.

J’ouvre la lettre, et, oh stupéfaction ! Il m’est écrit dans ce courrier, qu’ils prennent en compte ma mise à la retraite à partir du 1° avril.

Non, ce n’est pas un poisson d’avril.

Il a fallut téléphoner pour corriger cette erreur.

Sinon, je me serai trouvé à la retraite bien malgré moi.

Il faut dire que cela aurait pu être tentant.

27/05/2016

Michel Morin

 

 
Dernièrement, il m’est arrive une tuile. Au sens propre et au sens figuré.

Vous aurez l’explication plus loin.

Dernièrement, j’ai eu le malheur de faire appel à un Michel Morin. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce nom, un homme à tout faire.

C’était pour nettoyer un petit toit.

Malheur m’en a pris !

Il m’affirma, que, pour cela, il suffisait d’employer un Kärcher*.

Malheureusement, il eut la mauvaise idée de monter sur le toit pour « arranger » quelques tuiles canal.

A la première pluie, naturellement un dimanche, le compteur disjoncta.

Forcément, il y avait une énorme gouttière au niveau d’un plafonier.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Je remarquais, très rapidement qu’une canalisation d’évacuation était bouchée. Merci l’utilisation du Kärcher*.

Moralité : Je fus obligé de faire appel, en urgence, un dimanche, à un camion de débouchage en déboursant la coquette somme de 1000 €.

Et un dégât des eaux, fort heureusement pris en charge par l’assurance, de 2000 € (remaniage de la toiture, démolition, pose d’un nouveau plafond en placoplâtre et réfection de l’électricité, sans compter la peinture.

Ne faites jamais appel à un Michel Morin pour tout travaux sortant, un tant soi peu de l’ordinaire. Laisser lui, uniquement, des tâches très légères.

Sinon, il vous en cuirait.

19/05/2016

Le puits et le gruyère

Ceci pourrait fort bien être le sujet d’une fable de La Fontaine.

Grandville est une superbe ville du XVIII° siècle. C’est une ville magnifique aux vieilles pierres superbes.

Mais, pour cela, pour ces belles pierres, il fallut bien trouver la matière première : le calcaire tertiaire.

Il a fallu extraire ces pierres du sous sol.

Pour cela, il fallut faire des galeries, des carrières.

Et Grandville se trouve, maintenant, comme à Paris, avec des catacombes.

Ces carrières existent aux alentours proches, lointains et très lointains de Grandville.

Les banlieues de Grandville se retrouvent, ainsi, truffées de galeries, de carrières et de trous comme dans du gruyère.

Aux alentours lointains, certains furent, même, utilisés comme champignonnières pour faire pousser des champignons de Paris.

Sur ce gruyère, des habitations furent construites. Certains anciennes, d’autres récentes.

D’où l’intérêt du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières qui recense toutes ces carrières.

Un jour, dans un lotissement, un habitant décida, sans autorisation, de construire un puits.

Que croyez vous qu’il arriva… Tout le lotissement s’affaissa et toutes les maisons se fissurèrent.

Mais il ne faut pas croire que les maisons anciennes sont à l’abri de ce phénomène Avec le ruissellement des eaux, le calcaire se dissout, les cavités s’agrandissent et les maisons se fissurent.

Moralité : petites causes grands effets.

10/05/2016

Les fourmis

 

Mon pont de l'ascension fut particulièrement bien occupé entre activité de bricolage et activité de loisirs.

Une catastrophe me préoccupa fortement.

Le devant de ma maison est recouvert de dalles. Celles-ci, comme toutes les dalles, sont posées sur du sable (comme les pavés, d'où l'expression de mai 68* : "Sous les pavés, la plage").

Quant j'avais réceptionné les travaux, il m'avait été laissé le soin de combler, avec du sable, l'espace entre les dalles.

Or, cette année, je vis, avec stupeur, que cet espace était recouvert d'un monticule de sable avec un trou au milieu. de ce trou sortaient, rentraient et s'activaient, avec frénésie, de petites fourmis.

Des fourmilières !

Ces sales bêtes étaient en train de défaire mon travail, et, pire, avec le risque de déstabiliser mon dallage.

Il fallait agir au plus vite.

Je me rendis, donc à un Bricomachin pour demander un produit anti fourmis.

Il me fut proposé une boite en plastique de 250 ml avec le conseil de poudrer les trous.

Vu la superficie, et la toxicité du produit, je décidais, plutôt que de poudrer de diluer, selon la notice, le produit et de le pulvériser dans les fourmilières.

Je diluais précautionneusement la poudre selon la notice, et, avec un pulvérisateur, je m'attaquais aux fourmis.

Le lendemain, plus âme qui vive.

Mission accomplie.

Mais il me faudra reboucher les trous, parfois importants, avec du sable.

Il ne me restera, en plus, qu'a désherber entre les dalles.

Mais cela est une autre histoire.

Et ce sera un autre jour.

 

*Mai 68

03/05/2016

Le Docteur Sangsue victime de la violation du principe de l'égalité devant la loi

 

"L’égalité devant la loi ou égalité en droit est le principe selon lequel tout individu doit être traité de la même façon par la loi (principe d’isonomie). Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi". – Wikipédia.

Dans la résidence où je sévis depuis "quelques années" déjà, je suis victime d’une "violation du principe de l'égalité devant la loi".

Depuis mon installation, je bénéficiais, gratuitement, de la tonte de ma pelouse.

Puis une tempête déracina un certain nombre de me mes sapinettes.

Je continuai, comme mon voisin, de bénéficier, toujours, de cette tonte gratuite.

Sous la pression du conseil syndical, je replantai, moi-même, à mes frais, (je ma transformai, alors, en jardinier, portant deux arrosoirs pour planter mes sapinettes).

Puis les relations, avec le voisinage, se dégradant, je fus privé de la tonte gratuite.

Alors que le voisin, qui n’avait pas replanté sa haie, bénéficie toujours, à ce jour, de ce privilège.

Je suis donc victime, hélas, devant le nombre de mes opposants, d’une violation du principe de l'égalité de traitement.

Ainsi est faite la nature humaine.

02/05/2016

Mauvaise éducation

 

 

Il n’y a pas un jour, quand, en prenant le tram pour aller travailler.

Il n’y a pas un jour ou je trouve des jeunes mal élevés.

La bonne éducation, cela s’apprend.

Ces adolescents sont assis sur les marches des maisons ou bien, le must, carrément assis par terre fumant et écoutant de la musique « à fond la caisse ».

Bref, le summum de l’incorrection sur la voie publique.

Oui, excusez ce mot grossier, je vous le dis, je vire vieux con face à un tel comportement sans aucune tenue.

De mon temps…

27/04/2016

La date de péremption des médicaments et le Docteur Sangsue

Médicaments périmés, un geste à ne pas faire

 


Dernièrement, j’ai été faire l’emplette d’un médicament pour mon cabinet médical.

Il s’agit d’un médicament que j’utilise, en urgence, pour traiter la crise d’asthme.

Or, quelle ne fut pas ma surprise quand je regardais, par hasard, avec stupéfaction, la date de péremption de celui-ci.

05 – 2016 !

On croit rêver !

Heureusement, pour ce type de médicament, on peut l’utiliser au-delà de la date de péremption. Le médicament, s’il est conservé normalement, ne perd que peu d’activité avec le temps. A condition de ne pas abuser, bien sûr.

Je savais que les laboratoires travaillent en flux tendu au point que, assez souvent, il y a des ruptures de stock.

Là, quand même cela touche une gestion du stock pour le moins bizarre car touchant une pathologie fréquente.

Étonnant non ?

 

Pierre Desproges - La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède.

18/04/2016

Depuis longtemps le Docteur Sangsue ne se fait plus guère d’allusions sur la reconnaissance de ses patients

 

Il y a longtemps que je ne me fait plus trop d’illusion sur la race humaine.

Il y a longtemps déjà que je ne me fais plus trop d’illusion sur la reconnaissance de mes patients envers les soins attentifs que je leur prodigue.

La race humaine est ainsi faite.

J’ai une théorie très schématique ,et qui vaut ce qu’elle vaut, en ce qui concerne la race humaine. Je classe cette race en trois catégories :

- Les salauds (1 % de la population), la racaille qui n’hésite pas a écraser l’autre ou a utiliser son prochain à des fins personnelles
- les indifférents (10 % de la population) qui nuisent car ils laissent tout faire y compris les pires saletés que l’Homme peut inventer.
- Les gens exceptionnels (1 %) de la population. Ce sont des gens dévoués et désintéressés qui n’hésitent pas à aider leurs prochains. C'est ce que j’appelle le Syndrome de Mère Teresa et de l'Abbé Pierre.

Comme je l’ai dit plus haut, cette classification est caricaturale et sujette à caution.

Une petite anecdote pour illustrer mes propos.

Dans la résidence où je sévis, il se trouve que, dans le temps, j’ai soigné une patiente de 55 ans pour un cancer du sein qui s’est métastasé aux os. Après des soins attentifs et pertinents, notamment l’administration de morphine pour traiter, efficacement, ses douleurs (les métastases osseuses ont la particularité d’être particulièrement douloureuses) celle-ci décéda.

Cette patiente avait une sœur, vieille fille.

Celle-ci hérita de son appartement et vint habiter dans MA résidence.

Au lieu de m’être reconnaissante des bons soins prodigués à sa sœur, celle-ci ne sut quoi inventer pour, excusez moi ce mot vulgaire, m’emmerder à chaque fois que cela lui était possible.

Cela étant aggravé par le fait que cela venait d’une vieille fille irascible.

Cela m’a, au moins, appris une chose : la Médecine n’est pas un sacerdoce. Fini de me dévouer. Je fais mon métier le peux que je peux, j’y prends plaisir, mais c’est tout. Bien sûr il y a des gens privilégiés, ils sont rares et se comptent sur les doigts de la main. Dans ce cas, il est normal que la relation dépasse la norme. Et, eux, sont les seuls à être reconnaissants. Ceux-ci bénéficient, de ma part, d’une attention toute particulière.

 

Aphorisme célèbre : « Fait du bien à Bertrand, il te le rendra en chiant ».

13/04/2016

Tiers payant généralisé : des mesures concrètes pour réduire les rejets de paiement

 Reçu, récemment, ce mail de l’Assurance Maladie

« La généralisation progressive du tiers payant permettra aux assurés de bénéficier d’une dispense d’avance de frais sur la part obligatoire chez tous les professionnels de santé. En février 2016, l’Assurance Maladie et les organismes complémentaires ont présenté un rapport sur les modalités techniques de sa mise en œuvre. Avec un engagement fort de l’Assurance Maladie dès juillet 2016 : limiter les rejets de factures (actuellement 1 %), améliorer le suivi des paiements et offrir un service inter-régime d’appui au médecin »…

En outre, l’assurance Maladie précise :

« L'Assurance Maladie s'engage par ailleurs à régler les feuilles de soins électroniques dans un délai maximum de 7 jours ouvrés. Le délai moyen actuel est inférieur à 4 jours ».

Voilà à quelle sauce nous allons être mangés.

Nous serons pieds et poings liés vis-à-vis de l’Assurance Maladie. Si celle–ci, pour une raison pour une autre, se trompe ou décide de ne pas nous régler nos honoraires, ce sera pour notre pomme.

11/04/2016

Une jeune fille raton laveur

 

Je vois, à la consultation du matin, une jeune fille, infirmière, qui vient me voir pour des brûlures vulvaires. Elle me dit avoir une mycose vaginale.

Elle a déjà pris deux traitements pour cette mycose, Elle a pratiquée cette auto médication car elle est infirmière.

Je suis dubitatif devant cette mycose rebelle. Je lui dis qu’un troisième traitement serait, à mon avis, inutile.

Pourquoi cette résistance à cette mycose, il faut bien le dire, aux signes atypiques,à deux traitements anti mycosique ?

La réponse m’est donnée quand je lui demande comment elle procède pour sa toilette intime. Elle de me répondre qu’elle la fait deux fois par jour, matin et soir.

Je lui réponds que c’est trop : « une seule fois cela suffit, d’autant plus que vous gagerez du temps ».

Pour une infirmière, cela pourrait paraître surprenant de voir cette erreur de comportement en ce qui concerne l’hygiène.

Mais, il y a des gens qui ont une personnalité ne supportant pas la saleté ; ils veulent, à tout prix, être propres. Ce sont, en général, des gens méticuleux et perfectionnistes qui sont, de part ce trait de caractère, très appréciés dans leur travail.

30/03/2016

Hommage à Jean-Pierre Coffe

  

"Jean-Pierre Coffe était un animateur de radio et de télévision, critique gastronomique, écrivain, cuisinier et comédien français, né le 24 mars 1938 à Lunéville et mort le 29 mars 2016, à l'âge de 78 ans, à Lanneray". Source Wikipédia.

C'était un remarquable défenseur de la cuisine authentique Française. Il défendait les produits frais, locaux et de saison privilégiant les petits producteurs et les commerces de proximité.

Un autre de ses conseils : Cuisiner des plats simples , des plats maison, plutôt que de consommer des plats industriels.

Il préconisait de cuisiner les restes du repas précédant, comme on le faisait dans l’ancien temps, pour ne pas gaspiller la nourriture, c’est l’art d‘utiliser les restes.

J’ai d’ailleurs écrit des articles sur ce sujet, voir mon article de 2015 : « L’art d’accommoder les restes de nourriture, une interprétation écologique du Docteur Sangsue » .

Il se battait, avec véhémence, contre la malbouffe.

Il écrivit plusieurs livres, notamment des livres de cuisines où il se fixait comme but d'atteindre des pris très abordables.

Dans cette même problématique, il s'associa, démarche fort décriée à l'époque, à Leader Price, une enseigne de hard-discount française.

Il était connu pour ses coup de gueules, son leitmotiv : "c'est de la merde", sa verve et ses tenues excentriques.

En 1976, il ouvrit un restaurant "La ciboulette", rue Saint-honoré, puis Le Modeste où se pressait le tout Paris. Mais il fit faillite, escroqué par un homme d’affaires Libanais.

Il raconte, dans cette vidéo, avec sa truculence habituelle, quelques anecdotes croustillantes concernant cette période.

Jean-Pierre Coffe avait réalisé une série de 52 émissions pour enfants appelées "Comment c'est fait ?".

Ces émissions étaient de véritables cours "d'histoire naturelle" comme on le disait, il y a bien longtemps, dans les écoles primaires.

Chaque émission, cerise sur le gâteau, se terminait, toujours, par une recette de cuisine très simple à réaliser et à la portée des enfants.

En hommage à ce personnage hors du commun, je vous invite à voir une vidéo où, avec sa verve habituelle, il pousse un cri d'alarme en ce qui concerne nos enfants.


Deux vidéos de son émission pour les enfants : "Comment c'est fait ?". La première sur le chocolat.


La seconde sur le sel.


 

Site Web officiel de Jean-Pierre Coffe : Jean-pierre Coffe.