07/09/2016
Les essuie glace
Bon, je sais, peut-être que mes propos vont choquer certains, mais comprenez bien ce que peuvent ressentir et vivre certains riverains concernés par ce qui va suivre.
En me rendant à l’arrêt du tram, dans une rue tranquille, pratiquement toutes les voitures avaient les essui glaces relevés.
Une voiture, d’un coté, n’avait plus de balai. L’essuie glace étant rabattu sur le pare brise, et celui-ci était fissuré.
L’arrêt de tram desservait un des quartiers chauds de la banlieue de Grandville.
La jeunesse désœuvrée, après avoir cassé les caches des bouchons d’essence, avait encore frappée.
Si le tram donne de la plus valu à un quartier, celui-ci peut avoir, aussi, des effets pervers…
Et pourrir la vie du quartier.
09:54 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2016
« Patientus Horribilus »
Par ce titre, en Latin de cuisine, je veux vous raconter une anecdote qui m’est arrivée pas plus tard qu’hier.
Hier, donc, vers onze heures trente coup de téléphone :
- « Vous consultez jusqu’à midi ? »
- « Oui »
- « Je vais venir ce matin ».
Je reconnais cette voix. C’est un Professeur. Ce patient là, trouve toujours le moyen de venir, systématiquement, en fin de consultation.
Je flaire l’arnaque, s’il me téléphone, c’est que, cette fois, il veut que je l’attende.
Il se trouve que j’ai terminé, pour une fois, ma consultation à midi.
Je l’attends donc.
Midi cinq rien
Midi dix rien.
Midi et quart toujours rien.
Je me dis : Si dans cinq minutes il n’est pas là, je me casse ».
Effectivement, il débarque à midi vingt.
Il vient me voir pour une consultation filandreuse et qui traine en longueur. Fatigue, un enfant qui pose problème, difficultés de couple sans oublier des contrariétés au travail.
En d’autre temps, je l’aurais, volontiers, écouté. Mais, en l’occurrence, je ne pensai qu’à partir. Tant pis pour lui.
Un Médecin, ça se respecte.
Quand il faut me verser mes honoraires, il sort… un billet de… cinquante euros.
Un Médecin, ça se respecte !
Je ne sais s’il le fait exprès ou si c’est un acte manqué au sens Freudien du terme*.
10:39 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
18/08/2016
Le pain de campagne
Pendant mes vacances, lors de mes pérégrinations, je voulus acheter du pain dans une vraie boulangerie. Je demandez don du pain de campagne, le seul qui, plié dans un torchon, se garde pendant tois ou quatre jours.
Eh bien non. Ils n'en font pas !
Je vois une boule dont l'aspect pourrait y ressembler. Le rustique que me dit la boulangère.
Rentré, pour le petit déjeuné, le pain est, pardonnez moi du peu, même frais, est dégueulasse. Du pain blanc horrible : sec et que l'on pourrait qualifier farineux.
Le lendemain, non loin de là, je me retournais vers une boulangerie industrielle et demandais du pain de campagne. Point.
Je demandais donc un pain s'y rapprochant le plus ; un pain à la mie foncée.
La boulangère me tendis un pain à l'aspect rustique.
Rentré au domicile, en le coupant, effectivement, la mie était foncée. Et il se garda... trois jours.
Boulangerie industrielle 1, boulangerie traditionnelle 0.
12:24 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2016
Où va se nicher la malhonnêteté des gens
Je vous racontais, dans mon article : « Michel Morin », mon dégât des eaux
En fait, ce n’était pas la toiture mais c’était au niveau du chéneau que l’eau avait débordée, inondant le plafond.
Monsieur Michel Morin ayant bouché le tuyau d’évacuation des eaux de pluie, cela avait entrainé le débordement d’icelle dans le plafond.
Un plâtrier contacté ultérieurement nous précisa qu’il suffisait, tout simplement, d’attendre que le plâtre sèche. Il fallait attendre quinze jour pour cela.
Comme quoi, il ne faut jamais se précipiter, surtout quand on est décontenancé par un évènement pour le moins traumatisant et faire appel à un autre professionnel, idoine celui là.
Effectivement, le plafond sec, tout rentra dans l’ordre ad intégrum.
Le premier ouvrier, couvreur de son état, savait pertinemment ce qu’il nous racontait.
Où va se nicher, surtout maintenant, la malhonnêteté des gens.
09:07 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
08/08/2016
Quand le Docteur Sangsue fait des sports de glisse
Dernièrement, j’ai fait de la glisse.
En d’autre temps cela m’aurait donné une sensation très agréable comme si je volais.
Cette fois-ci, cela a bien faillit se terminer mal.
J’ai failli choir.
Vu mon âge, je n’en suis pas encore à la fracture du col du fémur mais une chute sur mon postérieur avec une fracture du coccyx et sa douleur bien gênante, en position assise, calmée, cependant, par un rond de cuir * et **, m’eût bien gêné dans mon travail.
Dernièrement, j’ai fait l’acquisition, de superbes chaussures d’été en daim de couleurs crème, d’une marque célèbre pour son confort de marche et de sa capacité de ventilation pour limiter la transpiration, entre autre, source de mauvaises odeurs.
Habituellement, je privilégie la fonctionnalité bien avant l’esthétique.
Eh bien, dans ce cas là, je fus servi.
A la première pluie, je fis du surf et faillit tomber.
En regardant de plus près la semelle, je vis des picots dont la matière ne permettant qu’une faible adhérence à la pluie.
Cette fois ci, je me suis laissé avoir. L’esthétique ayant privilégiè, pour une fois, la fonctionnalité.
**Allusion au célèbre roman de Georges Courteline : « Messieurs les ronds de cuir ».
08:53 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Pub, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
03/08/2016
Les tongs et le Docteur sangsue
Naturellement, elle arrive en fin de consultation, ce dont j’ai particulièrement horreur.
Cette patiente, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam vient consulter, en urgence, pour une filandreuse histoire d’IST (Infection Sexuellement Transmissible).
Elle se serait chopée, à la fois une infection à chlamydiae et une infection à Ureaplasma urealyticum. Toutes les deux auraient été traitées, il y a six mois, par un Médecin Généraliste de là où elle habite, la Réunion.
Un contrôle, il y a un mois, aurait montré, toujours là bas, une guérison de l’infection à chlamydiae mais pas de celle à Ureaplasma urealyticum.
Elle doit renter à la Réunion dans quinze jours.
Bref, une histoire filandreuse, car je lui dis d’aller consulter un Gynécologue à la Réunion, puisque, à la différence de la métropole où il faut compter six mois, la bas, un mois suffit.
Je lui prescris un bilan de recherche de Mycoplasme et chlamydiae et lui dit de montrer les résultats à un Gynécologue de la Réunion. Je la sens mécontente de ne pas la traiter. Moi de lui expliquer Qu’attendre un mois, dans ce cas, ne pose pas problème.
Par contre, je prescrit, aussi, une recherche de Ureaplasma urealyticum pour son partenaire.
La consultation terminée, je la fais ressortir par la salle d’attente où son ami l’attend.
En sortant, son copain s’entrave dans la marche avec sa tong, eh oui, en ville, maintenant, on va voir le médecin en tongs !
En fermant la porte, je lui coince le pied heureusement sans trop de bobo.
Lui de crier d'un ton très agressif « Merde, qu’elle saloperie » !
Certes, j’ai refermé la porte un peu trop rapidement, mais s’il n’était pas venu en tongs…
P.S. : Je regardais sur le Net et découvris que Ureaplasma urealyticum n'est pas toujours pathogène. Au gynécologue a décider de traiter s'il y a lieu.
09:34 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Médecine, Santé, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (8)
01/08/2016
Le restaurant prometteur
Pendant mes dernières vacances, comme je vous avais parlé dans mon article : « Vacances de juillet 2016 » d’un restaurant prometteur.
J’ai donc testé ce restaurant prometteur.
C’était un nouveau restaurant qui avait ouvert il y a six mois.
Cruelle déception.
Dans les critiques alléchantes de ce restaurant il était précisé de réserver. Or nous y arrivâmes sans réserver, et on nous accepta.
Le cadre était magnifique, une mignonne terrasse et superbement ombragée, certes minuscule, c’est là que l’on nous installa. Peu de tables étaient occupées.
Par contre, il y avait une grande salle totalement vide.
A mon avis, la réservation était purement à des fins publicitaires.
Le plus surprenant c’était qu’il y avait une carte plus que restreinte car réduite à sa plus simple expression. D’un autre côté, c’est plutôt bon signe, on est sûr que les produits sont frais et la cuisine faite maison, comme il était indiqué sur la pancarte à l’entrée du restaurant.
En apéritif, je pris une bière locale excellente. Cela augurait bien.
En entrée je pris six huitres du bassin d’Arcachon (Andernos) excellentes, servies très fraîches, laiteuse (j’aime, aussi les huitres comme cela) et il faut savoir que l’on est dans un mois sans R. Au moins ce ne sont pas des huitres triploïdes, huitres génétiquement modifiées, qui ne sont pas laiteuses quelque soit la saison.
Mais c’est ensuite que tout se gâta.
En plat principal : anneaux de seiches persillade. Une catastrophe. D’abord, pas d’odeur de persillade. Surprenant. Ensuite ce que l’on peut qualifier de persillade était presque caramélisé (cela ôte tout goût d’ail) et en plus je cherchais le persil. Cette « persillade » avait, dans sa composition, des échalotes (nouvelle cuisine avec persillade revisitée ?).
En accompagnement, sur la carte devaient être servies des pommes de terre au four.
La patronne précisa, cependant, qu’elle nous servirait une salade de pomme de terre, donc des pommes de terre bouillies en vinaigrette.
L’accompagnement était horrible. A la place de la vinaigrette, les pommes de terre étaient recouvertes d’une sauce infecte.
Je ne pris pas de dessert.
Cependant, ma femme pris une coupe de glaces. Celle-ci était purement succulente.
Cruelle déception.
Pour moi, ce qui est dans l’assiette est beaucoup plus important que le cadre.
Ce restaurant a, à mon avis, du soucis à se faire.
En tout cas, je n'y retournerais pas.
09:37 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Fête, Gastronomie, Honte, Potins, Shopping | Lien permanent | Commentaires (1)
25/07/2016
Unhackme
On se chope, maintenant, tout un tas de saloperies avec de petits softs (logiciels).
Unhachme est un petit soft qui permet de virer les rootkits.
J'ai essayé d'installer un soft bien pratique du nom de HD YouTube Dowloader qui permet de télécharger des vidéos de YouTube.
Je n'y suis pas arrivé.
Comme, dans ma Logithèque, j'avais une vieille version de ce soft, je l'installais en désactivant, temporairement mon antivirus Antivir (je suis sous Windows 7. A ce propos, il n'y a pas besoin d'installer d'antivirus sous Windows 10 car celui-ci en possède déjà un qui est performant : Windows Defender).
Mal m'en a pris.
Je me suis retrouvé avec Yahoo comme page de démarrage dans Internet Explorer et dansFirefox.
Cela est facile à réparer. Il suffit d'aller, pour Internet Explorer, dans Outils options internet et d'y remettre www.google.com . pour ce qui est de Firefox, outils options et remettre en page de démarrage www.google.com.
Jusque là rien de bien folichon, je redémarre sur Google avec les deux navigateurs.
Mais en regardant programmes et fonctionnalité, dans le panneau de configuration, je trouvais un programme "yahoo powered". J'essayais bien de l'enlever. Impossible.
La réponse me fut donnée sur le Web. Et, grâce à unhackme, yahoo powered fut désinstallé avec une simplicité déconcertante.
Malheureusement ce logiciel est en version d'essai.
Un site sécurisé de téléchargement: sur ToolsLib.
15:19 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Informatique, Internet, Loisirs, Société, Web | Lien permanent | Commentaires (11)
Je n’arrive plus à ouvrir les fichiers exécutables (fichiers exe). Problème avec Windows Installer
Après les problèmes avec mon gros Ordi dont je vous ai parlé dans mon article précédant, avant que Windows 7 redémarre, je décidais de réinstallais Windows XP, au propre, sur un ancien Ordi, un Pentium 4 de 2 Ghz avec 2 Go de RAM.
Après une installation normale, Je me retrouvais dans l’impossibilité d’installer la majorité de mes logiciels. En double cliquant sur l’icône du soft.
Jusqu'à ce qu’une installation avortée me révéla qu’il y avait un problème avec Windows Intaller.
Je me précipitais alors, avidement, sur les forums de discutions.
Sur plusieurs, je trouvais la même méthode pour réparer Windows Intaller.
Je vous la donne (ceci est valable pour Windows XP).
Démarrer menu Démarrer, puis Exécuter et saisissez :
msiexec /unreg (en respectant bien l’espace entre msiexec et unreg. Validez (cela désinstalle Windows Installer).
Ensuite, cliquez sur menu Démarrer, puis sur Exécuter et saisissez:
msiexec /regserver. Validez (cela réinstalle Windows Installer).
Voilà, vous avez restauré Windows Installer.
Cela a très bien marché pour moi.
Si cela ne fonctionne toujours pas, placez le CD-ROM de Windows XP dans votre lecteur et cliquez sur le menu Démarrer puis Exécuter et saisissez :
SFC /Scannow (en respectant bien l’espace entre SFC et Scannow.
Ceci doit réparer les fichiers systèmes de Windows XP.
08:53 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Informatique, Loisirs, Mots, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/07/2016
Plus un chien est gros, plus il fait de grosses crottes
Dans mon lieu de vacances, je suis retourné là où j'allais dans le temps, une petite crique au cadre magnifique. Celle-ci est bien cachée, il faut connaître l'endroit. Dans les alentours, de vieilles maisons en bois déshabitées, ont été rachetée et remarquablement réhabilitées. Mais aussi, de nouvelles maisons ont été construites. La population locale a sensiblement augmentée. Le lac est fréquenté par les familles avec des enfants car il est moins dangereux que la mer. La surveillance des enfants étant assurée facilement pour les parents. De plus, le lac, sans les vagues permettent aux enfants de s'amuser tranquillement. En outre l'eau est plus chaude. Je suis effaré par le nombre de parents qui fument sur cette toute petite plage et qui jettent allègrement leurs mégots dans le sable. Celle-ci n'étant pas nettoyée devient un véritable dépotoir. La plage de la mer, elle, est ratissée, tous matins, par un tractopelle. Ainsi va la nature Humaine. Comme les chiens les plus gros qui font de plus grosses crottes, plus la population grossit, plus la saleté suit.
12:11 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Honte, La pensée du jour, Politique, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (12)
09/07/2016
La piscine
Là ou je passe mes vacances, si vous regardez sur cet outil fascinant qu'est Google Earth, vous seriez fasciné par le nombre de maisons qui sont dotées d'une piscine. Vu du satellite, dans un nouveau lotissement, tel une grappe de raisin, les maisons qui s'accrochent à la rafle, sont toutes dotées d'un rectangle bleu :une piscine. Pourtant, dans ce milieu paradisiaque se trouvent une mer de sable fin et un superbe étang tout ceci entouré d'une superbe forêt de pins. Mais les plages sont saturée de monde. Le lac un peu moins. La mer a une eau, certes, un peu froide et, bien que l'eau du lac le soit un peu moins, ceux qui possèdent une piscine, d'une part ne se mélangent pas avec le peuple et bénéficient, en outre, d'une eau bien plus chaude. Ce que l'on pourrait qualifier de luxe. Cela pourrait prêter, cependant, à sourire de voir dans un tel lieu naturel aussi extraordinaire autant de petits lieux artificiels. Ainsi va la nature humaine.
12:35 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Honte, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
08/07/2016
La Pelouse
Là ou je passe mes vacances ne poussent, en majorité, que des pins. Je suis fasciné par les gens qui ont planté de magnifiques pelouse. Le sol ne s'y adapte pas forcément car sur ce sol ne poussent, entre autre, que des pins. Les aiguilles de pins qui tombent donnent un sol acide peu propice à la pousse d'une pelouse. Il faut donc, qu'à cet endroit, les pins soient abattus et que l'on ait amendé ce sol avec de la bonne terre. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi arroser à donf pour que la pelouse soit bien verte. Une hérésie dans un tel lieu de lande de Gascogne !
21:51 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2016
Un restaurant poussiéreux
Quand j'étais jeune, pendant mes vacances d'été, j'allais souvent dans un restaurant. C'est là, pour le folklore, que j'ai dégusté ma première bière et ceci à la botte. Dans ce restaurant, nous étions une bande. Nous dégustions des fondues bourguignonnes arrosées d'un rosé de fort bon aloi, parfois avec excès, nous étions, alors, étudiants. A l'époque, la salle était bondée. Un brouhaha signait la vie du restaurant. Il me fut donné l'opportunité, bien plus tard, cette année, de passer, pendant mes vacance ci, devant ce restaurant. Extérieurement, le restaurant n'avait pas changé. Même le nom était resté le même. L'idée me prit d'y retourner. Pour y déguster ma fondue d'antan. et la faire découvrir à ma moitié Intérieurement la décoration, elle aussi, était comme dans le bon vieux temps. Mais cette idée loufoque se transforma, rapidement, en une véritable catastrophe. En effet, en pénétrant dans le restaurant, un sentiment bizarre m’envahis. Il me donna l'effet d'un restaurant poussiéreux. Le restaurant était presque vide. Deux couples de clients se battaient en duel. Point de brouhaha. Un silence sépulcral régnait dans les lieux. Le restaurant était mort. Le serveur, grand, maigre, au visage cadavérique et peu gracieux, nous présenta la carte. Point de fondue au menu. En apéritif, je pris le vin en direct selon mon habitude. Comme j'avais choisi un pavé de saumon avec des tagliatelles au pesto et ma moitié, un autre plat de poisson, je sélectionnai un bon Pessac Léognan que je connaissait bien. Pour débuter le repas, il nous amena des amuse gueules un peu nouvelles cuisine car servis dans des verrines. Pour ce qui est de la nouvelle cuisine, la suite me donna raison. Le plat me fut servi dans une assiette immense, rectangulaire, en porcelaine blanche ; le plat bien coloré à la décoration soignée, mais avec juste ce qu'il faut pour contenter la faim. Le dessert fut servi dans des verrines, comme il fallait s'y attendre. Définitivement, le charme était brisé. Il ne faut jamais revenir sur son passé.
14:07 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Loisirs, Potins, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
01/07/2016
Le Château
Par derrière chez moi, il y a un « château ». Enfin, une grande bâtisse des années 1800 ressemblant à un château d'antan.
Par derrière chez moi, il est arrivé bien des misères à ce pauvre château.
Au départ, le châtelain l’avait cédé, à son décès, au conseil général de l'époque, pour en faire un établissement scolaire.
Pendant longtemps, en effet, il hébergea un collège.
Mais, les années aidant, il fut cédé à un syndicat dont je tairai le nom.
Malheureusement deux circonstances vinrent aggraver sa peine.
D’abord un mouvement social qui entraina un profond mécontentement envers ce syndicat.
Mais, malencontreusement, aussi, une grève des éboueurs acheva son malheur.
Les poubelles débordèrent de façon cataclysmique. L'odeur dégagée devint pestilentielle. Bientôt les rats envahirent le navire.
Des mécontents mirent le feu aux poubelles accumulées et débordant devant le château.
Le feux se propageant au château l’endommagea sérieusement.
Pauvre châtelain, décidément tu dois te retourner dans ta tombe en voyant l’irrespect des hommes concernant ton château.
09:24 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Musique, Politique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
27/06/2016
CMU malgré elle
J’ai, dans ma clientèle, une patiente de 25 ans chez qui, la dermatologue qu’elle a consultée récemment, lui a appris qu’elle avait la CMU (Couverture Maladie Universelle)*.
Elle n’a jamais été prévenue d’une telle situation.
Je vois cette patiente en consultation, elle me raconte cette anecdote.
Effectivement, en regardant la FSE (Feuille de Soin Électronique) je vois, qu’elle bénéficie bien de la CMU.
Elle me dit, alors, avoir fait une demandée de CMU il y a… onze mois.
Elle est restée sans nouvelle depuis.
Qu’elle réactivité de la part de la Sécurité Sociale.
Qu’elle efficacité dans la communication.
Mon brave monsieur, l’administration n’est plus ce qu’elle était.
*La CMU est une prestation sociale française permettant l'accès au soin à toute personne résidant en France qui n'a pas les moyens financiers pour cela.
09:43 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
22/06/2016
Faites du boucan
Hier, 21 juin, c’était la fête de la musique.
La fête de la musique est une idée fort intelligente inventée, il y a trente cinq ans, (trente cinq ans déjà !), en France, par Monsieur Jack Lang alors ministre de la culture.
Le but étant de célébrer l’été.
Cette fête se traduisant, dans les grandes villes, par des concerts disséminées un peu partout.
La veille de la fête de la musique, j’entendis un bruit de tam tam à cinq cent mètre d’un parc jusque là très calme parcouru par les joggeurs et peuplé par les oiseaux dont on endentait l’agréable gazouillis.
Et là, du boucan !
Ils répétaient pour la fête de la musique.
En effet, au milieu du parc, était implanté un barnum blanc.
Le pire, c’est que, même dans le tram, passait le bruit de tam tam.
Il ne manquait plus que les signaux de fumés pour rameuter le peuple.
Moralité, maintenant, pour la fête de la musique, faites du boucan, pas de la musique.
09:29 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Musique, Politique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (15)
20/06/2016
Une prof de sport responsable
Collégien assis
Pas plus tard que ce matin, en prenant le tram, une horde de collégiens l’attendaient, eux aussi. Ils allaient rejoindre le stade pour suivre leur cour d’éducation physique.
A leur tète, une femme prof de sport dynamique.
Brutalement, celle-ci se dirige vers le mur d’une maison et dit d’un ton sec à trois collégiens : « ne vous asseyez pas sur les marches. Vous aimeriez que l’on s’assoie sur les vôtres ? »
Un acte citoyen pour une femme professeur d’éducation physique responsable.
11:44 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
16/06/2016
Les oreilles point tu ne lavera : du danger des cotons tiges tu évitera
Une jeune femme de vingt cinq ans arrive à la consultation sur le motif d’une douleur excessivement violente de l’oreille droite lui faisant songer à une otite. Cette douleur l’a empêchée de dormir la nuit dernière.
La première question que je lui pose, c’est de savoir si elle utilise les cotons tiges.
Il est exceptionnel de voir, chez l’adulte, une « otite », ce que, nous médecins, appelons une Otite Interne.
Par contre dans la quasi totalité des cas, il s’agit d’un Eczéma du Conduit Auditif ou Otite Externe.
Cela est dù à l’utilisation intempestive des cotons tiges qui récurent le conduit, décapant celui-ci et enlevant toute trace du cérumen mettant, à nu, sans protection, ce conduit.
A l’examen de l’otoscope, je vois un tympan très propre, sans cérumen, mais rouge et je déclenche, avec l’otoscope, une douleur violente.
Cette douleur est réveillée aussi, mais dans une moindre mesure, quand je tire sur le lobe de l’oreille.
Le cérumen est une sécrétion grasse qui a pour but de protéger le conduit auditif de l’eau.
C’est pour cela que je dis que la médecine est saisonnière, en effet, les eczémas du conduits se voient principalement l’été quand les gens se baignent. Mais on voit des Eczémas du Conduit tout au long de l’année par l’utilisation forcenée des cotons tiges qui irritent le conduit auditif.
Je dis toujours, à mes patients, que l’oreille est faite pour contenir de l’air, pas des cotons tiges.
Tout au plus peut on se « laver » les oreilles avec un doigt dédié à cela : l’auriculaire, qui, lui au moins, est dénué de tout danger.
Je ne sais pourquoi il est de bon ton que tout le monde veut avoir « les oreilles propres ». Cela doit être éducationnel. L’invention du coton tige a été redoutable pour cela.
Il est quasi impossible de faire cesser l’utilisation néfaste de cette habitude, sauf quand la douleur est très violente. On a, alors, une chance dans ce cas.
Pour cette jeune fille, vu la douleur, ce fut fort aisé.
Elle me dit abandonner, définitivement, cette mauvaise habitude qu’est l’utilisation des cotons tiges.
Je la crois, bien volontiers, dans ce cas.
14:29 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
13/06/2016
Une cystite différée
Coup de fil à la consultation du matin :
- « Pourriez vous recevoir ma fille car elle a mal au ventre et a des brulures quand elle va aux toilette ? ».
- « Oui, quand voulez-vous venir ? »
- « Demain après-midi ».
Je fus un peu intrigué par cette date différée pour ce qui, visiblement, était une une cystite.
Ce genre de pathologie devant être traité rapidement.
Je le dis donc à la mère de la jeune patiente.
Cette jeune patiente vint dans l’après midi accompagnée de son père.
C’est bien la première fois que je vois une cystite différée.
Il est vrai, en l’espèce, que c’est la douleur qui rend la consultation impérative.
Mais quand même…
Aujourd'hui peut-être - (Paul Durand / Marcel Sicard) par Fernand Sardou
15:48 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Médecine, Musique, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (10)
10/06/2016
La retraite forcée du Docteur Sangsue
L’heure de la retraite approche.
J’adore mon métier, mais les conditions de l’exercice de la Médecine Générale Libérale deviennent, pour différentes raisons, de plus en plus difficiles à vivre.
Pour ces raisons, voyant, parfois, un certain découragement, ma femme décida de téléphoner à ma caisse de retraite, la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins français), pour connaître les modalités à envisager lors du passage à la retraite.
A près ce coup de fil, pas de nouvelle, pas de courrier de plan de retraite.
A près deux mails à trois mois d’intervalle pas de nouvelle non plus.
Puis, brutalement, ce matin, je reçois un courrier de la CARMF.
Je me dis, dans mon fort intérieur, enfin les informations que j’ai demandées.
J’ouvre la lettre, et, oh stupéfaction ! Il m’est écrit dans ce courrier, qu’ils prennent en compte ma mise à la retraite à partir du 1° avril.
Non, ce n’est pas un poisson d’avril.
Il a fallut téléphoner pour corriger cette erreur.
Sinon, je me serai trouvé à la retraite bien malgré moi.
Il faut dire que cela aurait pu être tentant.
09:17 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (0)