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19/08/2013

L e barbecue

Crédit Photo : http://www.boite-a-fete.com/feu-de-camp.html

 

Mon brave barbecue ayant rendu l'âme après "quelques années de bons et loyaux services", il fallut bien procéder, avec regret, à son changement. Il n'avait jamais démérité et nous avais servi sans faille jusqu'à sa fin.

J'appréhendais un peu son remplacement, mon pressentiment, hélas, n'étais pas, infondé.

Dans une jardinerie, grave erreur, je tombais en arrêt devant un barbecue bien sur ses pattes (non bancal) avec la particularité, ô suprême délicatesse, d'être doté d'un réceptacle pour ôter les cendres et de trous modulables pour faire appel d'air.

Le pied quoi !

Marché conclu.

Sitôt dis sitôt fait, enfin... après quatre heures de constructions avec deux schémas sommaires.

Vint enfin le temps d'essayer la machine.

Une belle côte de bœuf.

Horreur, du début à la fin de la cuisson, le feu est trop vif, le gras qui tombe sur les braises, flamme. Je suis obligé, par intermittence, de retirer la côte du barbecue, c'est très barbant, voire ch...

Très mauvaise idée (une idée à la c...) que de percer le fond en fonte du barbecue pour foutre ce foutu réceptacle à centre et cette aération à la mord moi le nœud.

C'est à se demander si ceux qui ont conçus ce machin l'ont essayé avec de la viande grasse type saucisses, merguez, magret de canard !

La réponse : NON ! Quelle époque !

Oui, je le reconnais avec amertume, sur cet achat, je me suis planté !

29/07/2013

Quand mesquin rime avec radin


J'ai, dans ma patientèle, joli mot pour éviter d'employer le vilain mot de clientèle par trop rattaché à l'argent : qui dit client, dit argent. Comme s'il ne fallait pas de l'argent pour gagner sa vie et nourrir sa famille

J'ai, dans ma patientèle, un jeune couple, la trentaine avec une paire de jumelles (munies de la courroie et de l'étui*) qui s'ai fait bâtir une maison. Vint la partie cruciale, la délimitation de la propriété, la clôture. Une clôture mitoyenne, forcément. Un des voisins, un couple d'ingénieurs, plus âgés et, gagnant bien sa vie, répondit... aux abonnés absents, pour un devis de clôture se montant à 2000 € TTC. C'est mon jeune couple qui dû supporter le coût de la clôture dans sa totalité, eux qui ne roulent pas sur l'or.

Détail émouvant, nos cher voisins Cloturophobiques, élèvent deux poules pour la production familiale des œufs mais, aussi, en bon écolos, pour recycler les détritus biodégradables "bouffables" par nos amis gallinacées.

Elle est pas belle la vie !


* Pierre Dacq : Le Sar Rabin Dranath Duval.




Pierre Dac - Le Fakir Rabindranath Duval par AtouTJohnny

"Enregistré en 1964 par Europe N°1 lors de l'émission " Musicorama " le célébrissime sketch de Francis Blanche et Pierre Dac, le Sar Rabin Dranath Duval a surement bénéficié de l'état d'ébriété avancé des deux compère qui venaient de faire un mémorable repas. Il reste un grand classique du genre".

http://cinquantaine.actifforum.com/t3232-le-sar-rabin-dra...

 

Le sketch de Pierre Dac et Francis Blanche est directement inspiré d'un spectacle de télépathie, un spectacle de cabaret, celui de Myr et Myroska créé dans les années 40. Ce couple produisit leur spectacle jusqu'en 1980. ils terminaient toujours leur prestation par la phrase suivante : " S’il n’y a pas de truc c’est formidable, mais s’il y a un truc, reconnaissez que c’est encore plus formidable".

http://fr.wikipedia.org/wiki/Myr_et_Myroska

 

Référence Bibliographique : http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2011/08/2...

20/07/2013

Qui ne tente rien n'a rien

Espace Pro - CPAM



Une patiente, infirmière, originaire de Madagascar, viens à consulte, car le Centre Santé Voyage de Grandville, lui a prescrit, en prévention anti palustre, DOXYPALU* (tétracycline non remboursée, car dans l'indication, AMM, prévention du Paludisme), elle souhaiterait que je lui prescrive, à la place, DOXYCYCLINE* (la même tétracycline, mais remboursée cette fois, car prescrite dans l'indication, AMM, antibiotique).

Je lui dis que, malheureusement, c'est impossible.

Je lui montre, sur ces entrefaites, grâce à un petit logiciel, un peu inquiétant et redoutablement efficace fourni par Dame Sécu, qui permet d'accéder à un site dénommé Espace Pro sur lequel on peut accéder, grâce à la carte vitale du patient, aux différents spécialistes consultés avec les dates de consultations ainsi qu'à toutes les prescriptions médicamenteuses délivrées, avec, aussi, leurs dates naturellement.

La patiente n'a pas insistée.

C'est quand même triste d'en arriver là.

09/07/2013

Pour s'amuser, un brin de culture ne nuit pas

Professeur Louis-Camille Maillard


GROUIKKK !

Une visiteuse médicale me présente le tout nouvel anticoagulant, le XARELTO*, qui n'a pas l'inconvénient de faire une surveillance du contrôle du taux d'anticoagulation par prise de sang (PREVISCAN*), celui-ci fluctuant tout le temps. LE médicament le plus dangereux de tous (celui utilisé dans la mort au rats).

Ce médicament à l'indication dans la phlébite et la FA (un trouble du rythme cardiaque qui peut provoquer des caillots qui peuvent remonter au cerveau). Mais pas dans le remplacements des valves cardiaques métalliques.

Je lui raconte qu'un de mes patients qui avait une FA et un remplacement valvulaire aortique et précisait que son cardiologue lui avait remplacé le PREVISCAN* par la médication qu'elle présente, je vois son œil interloqué, voire inquiet, je lui précise alors que sa valve aortique n'est pas une valve métallique, mais une valve de cochon, je rajoutais d'ailleurs que, toutes les nuit, depuis son opération, il se réveillait en poussant des GROUIKKK retentissants, d'où sa réputation de gros cochon. Regard éffaré de la visiteuse. En effet suite aux travaux, à la fin des années 60, d'Alain Carpentier, un chirurgien cardiaque français, furent découvertes les bioprothèses valvulaires issues du porc.

La visiteuse manquait un peu de culture, elle ne savait pas que cela existait, et, en plus manquait totallement d'humour.

Ce qui est admirable c'est que cette courte histoire confirme bien l'expression "tout est bon dans le cochon", même ses valves !

 

pauvre mignonne petite bête

 
                                    GROUIKKK !

La réaction de Maillard :

Un médecin conseil de Dame Sécu vint me porter la bonne parole.

Plus sérieusement, il vint me montrer mes résultats en tant que prescripteur. Il aborda tout naturellement le sujet épineux du Diabète et, bien sûr, sa surveillance par la bonne vieille Hémoglobine Glyquée HbA1C) , pas moins d'un dosage tous les trois mois.

Vous savez que la cuisine est une de mes passion, eh bien, justement, cela m'a permis de m'amuser un peu.

Un chimiste, Louis-Camille Maillard, découvre un peu par hasard, dans les années 10, la réaction (elle se passe à température élevée) réaction qui porte son nom. Il publie cette découverte en 1911 : "L'action des sucres sur les acides aminés".

Pour faire simple :

 - Cette réaction est très connue des cuisiniers professionnels et des amateurs confirmés, très schématiquement sous l'action d'une température élevée, il y a une sorte de caramélisation des protéines qui donne ce si bon goût à la viande grillée au four ou au barbecue.

 - Je suis d'esprit curieux. Un jour de spleen, je regardais, lors d'un surf sans motivation, une idée culinaire me traversa la tête et je me fixais sur : réaction de Maillard. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir que le marqueur sur trois mois de la Glycémie (taux de sucre dans le sang), la fameuse Hémoglobine Glyquée (HbA1C), devait son existence aux travaux de Maillard. Le dosage tous les trois mois étant dû à la durée de vie des globules rouges dans le sang (3 mois).

Et moi de demander à mon médecin conseil : "Savez-vous qui est à l'origine de la découverte de l'Hémoglobine Glyquée ?" Silence sépulcral, je pense qu'il n'a même pas compris que je me moquais un peu de lui.

Le Médecin Conseil manquait un peut de culture, et en plus ce ne devait pas être un bon vivant, il ne connaissait pas l'existence de ce pauvre Maillard.


Il faut, parfois, sortir de la médecine et rêver comme on savait le faire quand on était enfant.

Je dois avoir encore avoirune part enfantine dans un recoin perdu de moncerveau tordu.

Cela me permet, parfois, de m'amuser dans ce monde de brute.



Gigôt d'agneau

 

P.S. : Je sais, vous allez me dire, la "vraie" culture c'est la littérature, la musique, la peinture, l'histoire, la Philisophie ;quand à la science...

 

Disons que je parle, ici, de curiosité. Mes propos me rappellent l'histoire de la création d'SOS Médecins à un Urgentiste qui, tout naturellent ne la connaissait pas. Curiosité, vous dis-je, curiosité.

Surtout de nos jours avec ce Wikipédia si décrié, mais qui rend bien service.

 

Texte remanié version 1.1

02/07/2013

Le sang et le boudin

 
Je roulais tranquillement sur les boulevards (à 50 Km/h) quand un scooter se faufilant entre les voitures arrive, enfin, à me doubler. Sur le casier du scooter est écrit en rouge URGENT SANG. Le scootériste reconnait alors un de ses copains dans la voiture qui est à coté de lui, vitre ouverte. Tout ce beau monde s’arrête au feu rouge, puis redémarre, ils discutent toujours.

Ce comportement commençait à m’irriter passablement, un coup je te double, un coup je roule lentement et je discute sans savoir si je dérange.

J’en profite donc pour doubler, et, en passant, je dis au porteur de sang :

« Faites attention que votre sang ne se transforme en boudin. »

26/06/2013

Le Zona, le Guérisseur, le ZOVIRAX*, le patient et le médecin

Zona intercostal
Source : http://www.legeneraliste.fr/


Il y a de cela quelques années, un patient, ancien militaire, retraité de 55 ans, vint me consulter pour une lésion cutanée :
 - "je ne sais pas ce que j'ai".
 - C'est un Zona intercostal lui répondis-je. Cela se soigne très bien, maintenant. Car, à partir de 50 ans, il faut donner un antiviral dans les 72 heures après l'apparition des premiers symptômes (à l'époque le ZOVIRAX*, maintenant le ZELITREX*) pour éviter les "Douleurs post zostériennes", ce sont des "douleurs neuropathiques".qui persistent et qui peuvent être très douloureuses et très difficiles à soigner, d'où l'intérêt de les prévenir.

quinze jours plus tard, je croise le patient et lui demande comment il va.

 - Très bien me dis-t-il.
 - Ce traitement est très efficace lui répondis-je.
 - J'ai été voir un Guérisseur.
 - Vous avez au moins terminé votre ZOVIRAX* jusqu'au bout ?
 - Oui, le Guérisseur m'a dit de continuer.

 

Comme le disait si bien Frédéric Dard : "La connerie humaine est la seule chose au monde qui puisse donner une idée de l'infini".

23/06/2013

La politesse tu apprendras




La politesse n'a pas d'âge, ou plutôt, le manque de politesse. Exemples vécus.



Les vieux cons :


Dernièrement votre serviteur, pour se détendre, car il en avait grandement besoin, se rendit dans un restaurant, calme, demi saison, ambiance feutrée, comme je les aime.

Le repas s'annonçait bien.

En apéritif, le vin, en direct : La Tour Léognan Blanc, bien.

L'entrée arrive, quand soudain, à la table à côté, une vieille se met à crier. Moi de me retourner. Elle crie dans son portable : "Allo Dédé... !"

 




Les Jeunes Cons :

Je marchais, il y a peu, tranquillement sur le trottoir, en face de moi, moi, le vieux con, trois nanas, se dirigeais vers moi visiblement sans avoir l'intention de me laisser passer, moi itou, de continuer mon chemin et de bousculer une des trois donzelles et de me fendre d'un superbe "pardon".

18/06/2013

L'Homéopathie dans le traitement des Rhinopharyngites de l’enfant




Les enfants font, en moyenne, six rhinopharyngites par ans et ce pendant six ans, ce qui finit au bout d’un certain temps par lasser les parents.

Dans le temps, la conduite thérapeutique du médecin était relativement simple.

-Si l’écoulement nasal était blanc, pas d’antibiotique, mais du paracétamol en cas de fièvre au delà de 38° C, c’était viral, lavage de nez avec du sérum physiologique en unidose, et avant les repas ce qui faisait éternuer l’enfant et lui permettait du mieux manger avec le nez débouché.

-Si l’écoulement nasal était coloré (jaune ou vert excusez moi de la réalité), il y avait une surinfection, donc prescription d’antibiotique et du paracétamol en cas de fièvre au delà de 38°. Ce qui ne plaisait pas forcément aux parents. En fait ce n’était pas forcément la prescription d’antibiotique (quoique) mais surtout la récidive des rhinopharyngites.

Maintenant, les nouvelles Recos (recommandations) de l’HAS (Haute Autorité de Santé) conseillent de ne pas prescrire d’antibiotique dans les Rhinopharyngites avec écoulement purulent, mais du paracétamol en cas de fièvre au delà de 38° C.

Au bout de 5 ans, les parents lassés par la médecine conventionnelle et rationnelle, décident de se tourner vers les médecines « douces », non conventionnelles et irrationnelles, dans ce cas, l’Homéopathie.


Pourquoi irrationnelle me direz-vous. D’abord, pour être une médecine douce, on ne peut le nier, l’Homéopathie est une médecine douce. Pour ce qui est de l'irratationnalité, à partir de 9 CH, au niveau efficacité, pour l'Homéopathie, cela commence à devenir très problématique. En dessous de ce seuil là, on est en dessous du nombre d'Avogadro, ce qui veut dire qu'il n'y a plus de molécule de principe actif, et là, "ça craint grave". Quand à la mémoire de l’eau, l’expérience de la mémoire de l’eau effectuée par Jacques Benvéniste juste avant l’entrée en bourse du Laboratoire Boiron au second marché, cette expérience qui n’a jamais été reproduite par la suite.

Pour ce qui est des Rhinopharyngites, un an plus tard, à 6 ans, comme prévu, l’enfant, naturellement, arrête spontanément d'en faire.


Et l’Homéopathie de triompher.

A vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

 

Ceci-dit, malheureusement, les médecines douces, cela à trait aux croyances, et le rationnel ne peut rien contre les croyances

17/06/2013

Médecine à l'ancienne contre médecine moderne: Le cas de l'Aponévrosite Plantaire


De nos jours, les médecins négligent l'interrogatoire et l'examen clinique au profit des Scanners IRM Bilans biologique et autres Joyeusetés qui coûtent bien plus cher. Mais pour être un bon clinicien, cela demande, outre quelques connaissances, un petit peu de temps (interrogatoire correct et examen précis), ainsi qu'un peu d'intelligence, il faut avoir envie de réfléchir, c'est ce qui fait tout le charme de ce métier : chercher la panne.

C’est ce que j’appelle la Médecine à l'ancienne contre médecine moderne.

Je vais essayer de vous démontrer cela avec cette petite histoire.

Pour une fois, je vais me reposer. Vous allez prendre ma place, je vais vous regarder travailler de façon attentive mais avec indulgence, car vous débutez juste dans ce métier passionnant mais ingrat.

En fin de la consultation du soir, vous qui pensiez pouvoir rentrer tranquillement chez vous pour un repos bien mérité après une dure journée de labeur ; mais, aussi, pour passer à table, en fin de consultation, la sonnette vous appelle.

Vous faite un métier rare où, comme les gens de maisons, on vous sonne et vous venez.

En bon clinicien, vous procédez par ordre, d'abord l'interrogatoire quasi policier, un examen clinique minutieux accompagné, éventuellement, d'examens para cliniques (complémentaires, type biologie, radio, écho, scanner, IRM...), pour terminer, enfin, par le traitement. En médecine, comme dans tout les métiers il, il ne faut jamais mettre la charrue avant les bœufs.

 Interrogatoire :

Il s'agit d'une patiente de quarante cinq ans, coiffeuse, debout toute la journée, de part son métier. Elle se plaint de son talon droit depuis plus d'un mois.

 Examen clinique :

 Vous appuyez fortement sous le talon ce qui déclenche une douleur vive et le cri de la patiente.

Diagnostic :

 En fin clinicien, vous vous en arrêtez là. Vous portez le diagnostic d’aponévrosie plantaire.

Traitement :

Vous prescrivez une paire de semelles orthopédique à faire par un podologue, et, si cela ne va pas mieux dans deux mois, vous adressez le patient à votre correspondant Rhumatologue

On constate, en effet, que l’âge moyen d’apparition de l’aponévrosite plantaire se situe autour de 40 ans. Elle touche deux femmes pour un homme. La station debout prolongée, elle est coiffeuse, en est une cause fréquente.

Le symptôme quasi unique de l’aponévrosite plantaire est la douleur talonnière talalgie (douleur du talon). Elle est ressentie surtout lors de la mise en charge le matin.

C'est bien, je suis fier de vous, vous vous êtes comporté en bon médecin et en plus vous n'avez pas couté cher à la collectivité.

En effet, vous n'avez pas prescrit ces fameux examens complémentaires qui coûtent si cher. Vous avez évité :

Examens complémentaires :

Radio standard : peu d'intérêt. Montre une épine calcanéenne, surtout ne pas opérer.
Échographie : peu d'intérêt aussi.
IRM : confirme bien l'aponévrosite, le meilleur examen complémentaire, coûte cher.

J'oubliais les nombreux traitements proposés dans l'aponévrosite plantaire (il doit bien y en avoir dans le tas certains qui ne valent rien, peut-être dis-je des bêtises, il vaut mieux utiliser des traitements réversibles).

 Traitements :

 - Podologue : orthèse plantaire (semelles orthopédiques) remboursées.
 - Kinésithérapie : crochetage myo-aponévrotique
 - Mésothérapie
 - Infiltration
 - Cryothérapie
 - Onde de choc extra corporelle
 - Chirurgie pour les formes rebelles. Elle consiste à inciser l'aponévrose : aponévrectomie.

09/06/2013

Mise à niveau

J'ai dans ma patientèle un professeur de physique. C'est un patient sympathique large d'esprit, non dénué d'un certain humour, bref le patient idéal.

Il s'est lancé dans la périlleuse aventure de se faire bâtir une maison. C'est lui, d'ailleurs, qui me raconta le coup de la baignoire et du malin carreleur qui lui sorti que l'on ne prenait pas de bain dans une baignoire.

Cette fois, le problème c'est la terrasse  et le trottoir qui entoure la maison. tout simplement, il n'a pas été prévu de pente pour l'écoulement des eaux de pluie, c'est ballot !

D'autre part, au niveau de la terrasse le treillis soudé affleure la surface, ça sent le roussi.

Le maître d'œuvre est d'accord pour casser la terrasse mais il veut garder le trottoir. Son argument est de poids me raconte mon patient : un niveau !

En effet, comme un magicien, il sort un niveau de sa poche et procède à plusieurs mesures en affirmant : "regardez, il y a de la pente !"

Mon patient refit calmement les mesures les mesures devant le monsieur impétueux et lui dit calmement : "c'est très gênant, en tant que professeur de physique, je ne vois pas de pente".

L'autre de rester coi.

Il est toujours important de savoir à qui on a affaire, cela permet de ne pas minimiser l'adversaire.

03/06/2013

Les rues de Grandville ne sont pas sûres




Les rues de Grandville, ou plutôt ses trottoirs, ne sont pas sûrs du tout.

Monsieur Du Chien, s’en allait, ce matin, à la quête de son pain,

En sortant de la boulangerie, du haut de ses quatre vingt ans, Monsieur Du Chien chuta sur une crotte de chien.

Les clients du boulangers le relevèrent, appelèrent les pompiers qui l’amenèrent aux Urgences du CHU de Grandville. Il y fut diagnostiqué une fracture du col du fémur.

Heureusement, grâce aux progrés de la ghirurgie, monsieur Du Chien pouvait encore se déplacer correctement, mais il lui restait, cependant, une légère boiterie. Il portera celle-ci jusqu’à la fin de sa vie.

Les rues de Grand ville ne sont plus sûres.

31/05/2013

Ecologie politique mythe ou réalité



A deux portée de fusil, par derrière chez moi, dans la rue où je suis domicilié, la communauté de communes a décidée de frapper fort.

En accord au Grenelle de l'environnement et des directives européenne qui prévoient, en outre une prime écologique, aux gouvernements qui luttent contre le réchauffement climatique, c'est ce que j'appelle l'écologie politique, les grandes villes évoluent progressivement, insidieusement, en pourrissant la vie des gens. Cela a commencé par les rues piétonnières, puis les dimanches sans voitures, et cerise sur le gâteau, l'apparition des vélos de la ville, ce que j'appelle les "vélos vilains" (vilains de ville).

L'écologie politique n'à rien à voir avec la "vraie" écologie, l'écologie scientifique.
, est progressivement et insidieusement d'empêcher la circulation des véhicules automobiles dans le grandes ville
La dernière invention programmée de longue date, dans cette politique pseudo écologique  est, dans les grandes villes, de frapper fort, en pourrissant la vie des automobilistes, de les dissuader d'utiliser leurs véhicules automobiles, en ville intra muros, jusqu'au boulevards ceinturants la ville.

Naturellement, Grandville n'y fait pas exception.

A deux portées de fusil, derrière la rue où je suis domicilié, la communauté de commune a décidée de frapper fort.

Un rue assez longue, qui ne demandais rien à personnes, se vit envahir par les marteaux piqueurs, dans le but de rogner les places de parking en élargissant les coins de rue Au bout de cette rue, on rétrécis la chaussée en augmentant la largeur de trottoirs. Cela eu un effet immédiat, un bouchon se créa. Une idée géniale fut ensuite, de détourner une grande partie de la circulation, vers cette rue sinistrée, cela doubla l'embouteillage.

Ainsi, un certains nombre d'habitants de Grandville et des autre mégalopoles, voit, dans ses embouteillages, un nombres croissants de véhicules à l'arrêt déversant leur CO2

On peut espérer, au grand dam des automobiliste, ces pollueurs, mauvais éco citoyens, que cela cessera faute des combattants, par la mort de la circulation dans les grandes villes.

La fin de cette histoire est plutôt pathétique : Une fois les "travaux" terminés, le superbe nid de poule qui trônait dans la rue, se retrouva intact, comme il était avant.

Par derrière chez moi, dans la rue où je suis domicilié, savez vous ce qu'il y a ? L'écologie politique

Ecologie que peut-on faire en ton nom !

27/05/2013

La douche et la baignoire


Un artisan malfaisant attire bien souvent  la raillerie funeste.

Nous alons montrer cela dans cette histoire burelesque.

La douche et la baignoire venait d'être monté dans une maison neuve.

Celle-ci sortait de terre, étant en construction.

Un défaut de protection contre l'eau ennemie.

Déclencha une remarque acerbe des habitants futurs.

Avec stupéfaction, ceux-ci ouïrent le commentaire décoiffant du carreleur comique.

"On ne prend pas de douche dans icelle baignoire."

Il est vrai que se doucher dans une belle baignoire est beaucoup plus facile que de se baigner dans une belle douche.

Ceci évidemment n'appelle pas du tout le moindre commentaire.

Ceci ne vaut il pas un commentaire drôle.

 

Un grand merci à ce noble monsieur qu'est Jean de Lafontaine, sans oblier non plus son très grand  pote Esope.

21/04/2013

J’ai un problème d’hygiène




Un patient la trentaine viens me voir, d’abord, car il a des problèmes entre la cuisse droite et le testicule homologue, visiblement, il s’agit d’un Erythrasma, en effet, monsieur porte à droite, puis, il se plaint d’une douleur du sillon inter fessier, et ce depuis longtemps, depuis l'âge de vingt ans plus précisément. A l’examen, excusez moi du peux, le patient à quatre patte, je ne sais pas pourquoi, mais ça "sent" le kyste pilonidal à plein nez.

Le kyste pilonidal est une affection congénitale qui touche les étudiants qui restent assis longtemps et les militaires qui font du tape cul dans leurs véhicules aux amortissements sommaires, il s’agit de résidus embryonnaires comme des cheveux, par exemple, qui s’enflamme et donne une douleur importante du sillon inter fessier.

La solution : l’opération par un proctologue.

Enfin, ce cher monsieur, me demande, en raisons de ses problèmes d’hygiène, si l’on ne pourrait pas le faire bénéficier d’une… circoncision. Moi de tomber des nues, une circoncision à son âge sans ni motif religieux ni motif médical, c’est bien la première fois que cela m’arrive en trente ans de métier, il a fallu que ça tombe sur moi.

Et moi de faire une lettre pour la dermato de son choix et pour l’urologue pour mettre à nu son zizi.

Pour le kyste pilonidal, on verra plus tard.

Cerise sur le gâteau je le voyais de plus en plus pressé au fil de la consultation, sauf pour le zizi, moi qui ne penser qu'à l'aider: J’ai rendez-vous avec ma femme, je vous enverrai le chèque plus tard par la poste, j’ai oublié mon chéquier.

ET BOUM BADABOUM !

28/03/2013

Un marronnier de saison



Tous les ans, à la même période, j’aborde un sujet délicat, mais qui remplis agréablement, et qui, surtout, meuble, facilement, mon Blog ; je veux parler de celui des marronniers. « Tout comme le marronnier (l'arbre) qui invariablement, tous les ans, produit ses fruits ». En terme journalistique, un marronnier est un évènement qui se produit chaque année et qui permet de faire un article facile et bouche trou.


Un exemple sérieux, et documenté, voir le rapport du Sénat de 1976, qui n’a perdu aucune ride, sur le changement de l’heure d’été à l’heure d’hiver et inversement ; sensé faire des économies « pétrolifères », suite au choc pétrolier de 1973. Cette brillante invention est due à Benjamin Franklin (ancien ambassadeur des Etats Unis en France), cette idée lumineuse fit faire des économies de bouts de chandelles. Le plus comique, dans l’histoire, c’était que les parents de Benjamin Franklin vendaient, ô comble d’ironie, de… chandelles.

Quand au premier avril, « Une tradition veut que le 1er avril soit le jour des farces (voir l'article) ».


23/03/2013

Une Angine Urgente







Coup de fil, en pleine consultation, une magnifique prostatite.

Pour le coup, une vraie urgence qui n'aira pas aux Urgeces à l'hôpital, je sait encore soigner cela.

 - Docteur, venez vite, ma fille a une angine?
 - Je ne pourrai venir qu'après la fin de ma consultation, vous n'avez qu' à appeler SOS Médecins.
 - Mais je croyais que c'était pour les urgences.
 - Vous confondais, madame, avec le SAMU. Voulez vous que je vous donne leur numéro de téléphone ?
 - Non, je regarderai sur Internet.

Au revoir madame (ou plutôt adieu).

Véridique.

Nous, les généralistes, sommes tombés bien bas.

Pourtant la majorité de Médecins généraliste ont, environ, 60 ans d'années d'âge ( un très bon Wisky). Bientôt la quille Bordel !


Et, cerise sur le gâteau, seulement 10 % de jeunes médecins, justes thésés, s'installent en libéral (la majorité préfèrent s'installer en salariés : Médecins du travail, médecin dans une maison de retraite médecin conseil à la Sécu...).

Heureusement qu'il y a les Médecins étrangers qui vont venir colmater le gouffre.

La Médecine étant, fâcheusement, indélocalisable.

 

No comment.

13/03/2013

Le Professeur Chercheur

Source : http://carlierisabelle.files.wordpress.com/


Je soigne depuis de nombreuses années un patient qui est devenu Professeur Chercheur.

Au début je l'ai vu pour un gros testicule, qui fit tilt dans mon petit cerveau ceci fut confirmé, à l'échographie, un cancer du testicule, un bon cancer. Il eut droit à une orchidectomie après prélèvement de son liquide séminal, en vue d'une future paternité, d'une pose de prothèse avisée esthétique et d'une chimiothérapie par Cisplatine qui lui provoqua un polynévrite des membres inférieur qui régressa, mais cette chimiothérapie, le Cisplatine, lui lécha définitivement les deux oreilles lui laissant une baisse de l'acuité auditive irréversible, ce qui le gêne passablement dans son métier.

Ce patient, fort sympathique, au demeurant, quoi qu'un peu rigide sur les bords, catholique pratiquant, adepte des groupes de prière, essaya bien de me convertir, moi, affreux mécréant.





 

Il donna à sa femme un enfant, puis deux, puis trois, je ne sus jamais si cela fut fait par les voies naturelles ou surnaturelle, grâce à Dieu Insémination Artificielle avec sperme du Conjoint (IAC).

Il viens me voir, pour des envies de pisser fréquentes avec des brûlures à la miction. Comme il n'y a pas, sauf exception, de cystite aigue chez l'homme, tout comme des pyélonéphrites, et ce pour des raisons anatomiques (l'urètre de la femme est beaucoup plus petit que celui de l'homme).

Cela sentait la prostatite à plein nez. Je luis prescrit, dans l'ordre : une analyse d'urine avec recherche d'un germe, un analyse de sang avec VS, CRP et PSA (débrouillez vouz avec les termes techniques wikipédia est là pour ça), une prescription antibiotique probabiliste (en fonction de la probabilité de la présence du germe susceptible d'en être la cause.

Deux jour plus tard, de retour de Paris, il me dit que certainement mon diagnostic était bon il me lu les résultat des bilans VS, CRP et PSA au taquet, le germe était sensible à l'antibiotique, mais... Il ne l'avais pas pris.

Pourquoi, je cherche toujours.

Ah, si, je sais, c'est ma faute ! J'ai dû mal expliqué, à cet homme trop intelligent.

Pourtant, je n'ai jamais eu ce type de problèmes avec les autre patients.

Alors...

05/03/2013

M.D.P.H.




Elle est à la CMU, lui est en fin de droit.

Elle adresse son mari pour que je sois son médecin traitant, la connaissant, je n'était pas très chaud pour l'accepter comme patient.

Il avait mal au dos, le rhumato a trouvé un tassement vertébral (séquelle d'un accident du travail et une ostéoporose;

Le pneumologue un emphysème (il clope à mort des cigarettes roulées, c'est moins cher, là, je le comprend).

Son avant dernière consultation fut calamiteuse, la salle d'attente était pleine j'entendais la sonnette et lui était là pour quatre motifs différent et, on aborda enfin un papier à remplir celui de la MDPH (pour être reconnu comme handicapé, et grappiller quelques sous au frais de la société.

Comme j'avais la tête au carré, je remplis mal le dossier. Bien sur elle téléphona agressive, me disant qu'elle avait récupéré un dossier et qu'elle passerait quand il y aura moins de monde.

Pendant la rédaction du dossier, elle me dit tout de go, surtout remplissez le bien en notre faveur.

Suis-je encore leur médecin traitant, franchement, j'aimerai bien que non.

27/02/2013

Monsieur et Madame demi-dose


J’ai depuis quelque mois un couple de patients, un couple que j’appelle Monsieur et Madame demi-dose. C’est Madame qui porte la culotte. Depuis deux à trois mois, Madame demi-dose a diminuée par deux les doses de son copain, Monsieur Demi-dose pour deux médicaments (d’où le surnom demi-dose).

DEPAKOTE* et EFFEXOR*, deux médicaments pour traiter une rechute dépressive. Monsieur, à la chance (enfin, presque) de tomber sur une maitresse femme qui le manage comme un bébé ; d’ailleurs, elle lui dit toujours : « hein mon bébé ».

Dernièrement, madame demi-dose a décidée de diminuer les doses de ces deux médicaments, brutalement, par deux ; une seule prise le matin en lieu et place d’une dose matin et soir.

Trois possibilités s’offrent au couple demi -dose :

 - La première : me quitter, ma fois, me concernant, ce ne serait pas si mal que cela
 - La deuxième : me dire que le couple demi-dose est revenu à l’ancienne posologie et ne pas le faire
 - La troisième : me dire que le couple demi dose est revenu à l’ancienne posologie et le faire, mais le doute risque de subsister.

Ah ! ces médecins qui ne font pas confiance en leurs patients.

12/02/2013

Médecines douces et Chirurgie dure

Voila la Médecine comme je la conçois.
Source : http://www.humour.fr/media/images/14300/14266/14266.jpg




Une patiente reviens d’une station de ski réputée, dont je tairai le nom, car il lui avait été diagnostiqué une cholécystite, que confirmait l’écho, avec des calculs dans la vésicule mais, surtout, une paroi de la vésicule épaissie, en général, ça craint.

Le médecin de la station lui donne un traitement antibiotique, avec un antalgique associé, pour qu’elle puisse terminer son séjour à la neige.

La douleur augmenta progressivement, si bien que quand je la vis au cabinet, celle-ci était devenue dans l’ordre du difficilement tolérable.

Je la dirigeais illico vers ma clinique préférée dans le mou (chirurgie viscérale par opposition au dur, chirurgie orthopédique).

Lors de son arrivée aux urgences, elle fut, de suite, adressé à un chirurgien, qui à la cœlioscopie, non seulement vit la cholécystite, mais découvrit, aussi, une péritonite.

Des erreurs, j’en ai fait, moi aussi.

Mais, je trouve que cette histoire peut illustrer, éventuellement, le conflit entre les pendants des médecines dites « douces » avec les pendants des médecines « dures ».

Quand il n’y a pas de pathologie, ça marche très bien ! Les médecines douces jouent sur l’effet placébo.

Mais, comme dans ce cas, les médecines douces ne peuvent rien y faire, et sont, même, parfois dangereuses,  en faisant perdre du temps au patient.

En terme juridique cette perte de temps est qualifié par le terme de « perte de chance ».