Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/03/2010

Encore un cycliste bon pour la contravention

 



Eh allez, une fois de plus, ce matin, un cycliste remonte en sens interdit la rue ou je circule dans le bon sens, et, summum du rafinement il téléphone sur son portable en circulant !

Moi de lui dire :

- Vous avez tout faux, vous êttes en sens interdit et vous téléphonez sur votre portable, si vous vous faites arréteé par la maréchaussée, vous êtes bon pour un PV.

Lui, de me répondre :

- Vous avez raison, je vais prendre le trottoir.

Et de prendre le trottoir... à vélo.

C'est désarmant ! Comme si le trottoir n'était pas fait pour les piètons.

24/12/2009

Le médecin et le plombier

 



Une chasse d’eau sentant sa fin prochaine

Obligea son médecin, propriétaire, à faire venir un plombier.

Icelui, changea donc tout l’intérieur de la machine.

Une fois le plombier parti,

La chasse d'eau,  de marcher, refusa.

Bloquée.

Le médecin bien em…bêté,

De démonter la bestiole,

Et de remarquer, première erreur, un montage inversé.

Mais la machine, toujours de fonctionner, refusa.

Ce n’est que deux heures après que la bête céda,

Et, de nouveau, fonctionna.


Moralité, de ton intelligence, plus que de tes connaissances, te servira.

12/06/2008

Un peut de respect, les Médecins sont "déshonorés"!

Caducée

 
 
Avant-hier soir se présente à la consultation un jeune homme se plaignant de son ventre et plus particulièrement de douleurs abdominales accompagnées de fièvre et d'une inappétence (il n'a pas mangé à midi). Il n'a pas de nausées ni de vomissements.

A l'examen clinique, en levant la jambe droite, il fait un grimace, Hummm, ça lui fait mal... Rien à la toux, pas de douleurs. Qui a-dis que les Généralistes n'examinaient pas leurs patients ?

A la palpation, c'est évident, c'est une appendicite. Une urgence médicale. Enfin, un cadeau de dieu pour cloturer la consultation du soir, une "vraie" pathologie.

Je lui fais une lettre d'admission pour les Urgences de la clinique Mutualiste toute proche.

Et... Au moment de payer :
 
- "je ne peux vous régler, je n'ai pas mon chéquier, vous ne prenez pas la carte bleue" ?
 
Avec la commission banquaire et vu le prix dérisoire de la consultation, j'ai toujours refusé, en dépit des sollicitations, désintéressées des banquiers.
 
- "Mon amie vous paiera demain".

Le landemain, dans la boite au lettre , une lettre avec le chèque de mes "deshonoraires", 22 € pour une appendicite, c'est pas cher !

Dans cette lettre, il m'est demandé expressément de porter l'arrêt de travail à telle adresse. Heureusement, il y a un numéro de portable, j'appelle pour signifier que si l'"on" veut l'arrêt de travail "on" peut venir le chercher... au cabinet médical.

Où est le respect, où est la reconnaissance ?

Décidément, tout se perd de nos jours !

Ne vous étonnez pas, demain, si vous ne trouvez plus de médecins !
 
La vocation,aussi, se perd, de nos jours.

28/05/2008

Faites du bien à Bertrand

Il ne Faut Pas Pétér à Table

 

Cette petite histoire illustre très bien l’aphorisme : « faites du bien à Bertrand, il vous le rend en chiant ».

 

 

 

Mon cabinet médical est situé au rez-de-chaussée d’une résidence dans une banlieue de la « grande ville ».

 

Cela fait vingt deux ans que j’exerce ma profession de Médecin Généraliste en « bon père de famille ».

 

Dernièrement,  il est décidé de repeindre les parties communes. D’après le règlement de la copropriété les résidents habitant le rez-de-chaussée n’ont pas à y participer, c’est dans le règlement. Or le syndic me demande de payer ma quotte part aux travaux de ravalement de ces fameuses parties communes. Ma compagne me dit de contester, ce que je fais avec cependant une certaine réticence, l’avenir ne me donnera pas entièrement tort.

 

Ne voila t-il pas que je reçois par lettre recommandé, procédure normale,  le dernier compte rendu de l’assemblée des copropriétaires. Je n’ai jamais assisté à ces réunions, car je soigne certains résidents et, dans ces conditions, y assister ça me gonfle.  Et là surprise on me demande de bien vouloir ne pas faire sortir mes patients par les parties communes, en représailles du fait que je n’avais pas participé aux frais de peinture (pour un montant de 100 € que leur réclame le syndic, soit, pour 25 résidents pour le bâtiment,  la coquette somme de … 4 € !).

 

Le pire de cette histoire, c’est qu’il y a des gens que j’ai soigné, passe encore, ils m’ont quitté parce que je suis, c’est bien connu, un très mauvais médecin, non le pire, c’est ce couple dont je soigne les parents de monsieur et dont la mère est alzheimérienne, oui vous avez bien lu, je soigne toujours ses parents !

 

Il ya du psychanalytique dans tout ça, ça s’appelle, je crois la cristallisation…

 

Du point de vue juridique, ma mie, qui est juriste et chef du contentieux dans l’administration, me dit qu’une affaire comme cela, devant le juge judiciaire, ne posera pas de problème, et qu’en faisant, un peu, traîner les affaires en longueur (la justice est lente), je serais à la retraite avant la fin de cette affaire.

 

Mais pour 100 €, es-ce bien raisonnable.

 

Je crois qu’un grand philosophe a dis que ce qui peut donner une idée de l’immensité, c’est la connerie humaine.