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06/09/2010

C'est la rentrée

 

Les vacances se sont bien passées, bien que trop de monde en certains endroits, en fait, la pollution ne tient pas tant de la façon dont on consomme mais plutôt du nombre de consommateurs, à moi Malthus !

Il s'agissait donc de reprendre.

Ce que je fis ce matin.

La reprise du blog s'annonce plus difficile.

 

09/08/2010

Le droit de l'enfant, de nos jours, a évolué

Dessin de Maëster.

Sans commentaire.

 

30/07/2010

Un mélange détonnant : Une association médicamenteuse surréaliste

 

Un patient, que je connais depuis toujours, enfin, depuis que je suis installé dans la banlieue de « La Grande Ville », m’emmène, à la consultation, sa mère de quatre vingt ans, elle est en vacances chez lui ; il me l’emmène pour un motif quelconque (une chute avec un choc sur la malléole externe gauche), c’est une vieille dame «bien « conservée », elle a un peu mal (la radio reviendra normale).

Mais, oh surprise, au décours de la consultation, elle m’apprend qu’elle « mange » deux médicaments conjointement : BRUFEN 400 et MOBIC.

BRUFEN passe encore, bien que ce soit un anti inflammatoire, mais, MOBIC, je ne suis pas d’accord, mais pas d’accord du tout, et ce pour deux raisons : D’abord, il s’agit d’une association de deux AINS (Anti inflammatoire Non Stéroïdiens), là « ça craint grave », et, deuxième raison, le MOBIC est un AINS à demi-vie d’élimination longue, ce qui n’est pas bon du tout, mais pas bon du tout en gériatrie.

Deux AINS conjointement, c’est surréaliste ! Bonjour l’automédication.

Les anti inflammatoires sont des médicaments fabuleux, mais font, à mon avis, partie des médicaments le plus dangereux après les anti coagulants.

Les anti inflammatoires, outre le risque d’hémorragie digestive (dans cette « ordonnance », il n’y a pas de protecteur gastrique), et les risques d’interactions médicamenteuses, créent une insuffisance rénale fonctionnelle, ce qui est gênant chez une personne âgée à la fonction rénale diminuée, ceci peut la plonger en insuffisance rénale avérée. Quand la demi-vie d’élimination est longue, le « produit » met plus de temps à être éliminé, laissant le patient plus longtemps en situation critique.

Pour calmer la douleur et traiter la fièvre, « compte tenu des données acquises de la science », le PARACETAMOL est, actuellement, la molécule avec le meilleur rapport efficacité tolérance.

Rappelons nous l’aphorisme latin : « PRIMUN NON NOCERE » (d’abord ne pas nuire).

19/04/2010

Il est interdit de prendre des risque de nos jours



En mai 68, période bénie où il était interdit d’interdire, fleurissait une formule : « sous les pavés la plage ».

« ON » pourrait s’amuser à transmuter cette citation en : sous le nuage de fumée la plage.

« ON » vis dans une société sécuritaire régie par le principe de précaution, déjà que « l’affaire » de la Grippe A ce n’était pas triste, mais là, paralyser tout un pan de l’économie, au niveau européen, pendant cinq jours, soit vraisemblablement quatre jours de trop (ON aurait dû faire des test avec des avions vides plus tôt). Au fait, où sont les Drones ? Réservés aux militaires ?.

« ON » ne prend plus de risque du tout, cela se voit au niveau artistique, dans le domaine de la chanson aucune vraie nouveauté, aucun son nouveau, ON préfère faire des compils des Années 20, pardon des Années 80.

Mais ce qui m’a fait bondir le plus, c’est cette présentatrice de France 5, ce soir, belle dans son corps et dans son petit bonheur de présenter sa petite émission, où le peuple français voit des gens dans un bocal discuter de leur petite vie riche d’argent mais vide de sens se goberger et rire entre eux, « ON » aurait envie de leur jeter des brioches (- Q’ ON t ils - Sire ils n’ont pas de pain - eh bien qu’ON leur donne de la brioche – Louis XVI)

Le comble du comble, c’est quant cette présentatrice toute prise dans le bonheur de son émission riait des gens bloqués à l’étranger sans se rendre compte de la mini catastrophe économique cachée derrière l’écran de fumée, due à la carence des gens qui nous gouvernent, sont-ils eux aussi, coupé de la réalité, du quotidien que vis le peuple.

Cette présentatrice, totalement à côté de la réalité, « ON » peut dire que c’est une sorte de Louis XVI en jupon.

Ah, j’oubliais, une de mes tantes disait : « ON » est un con…

04/03/2010

Encore un cycliste bon pour la contravention

 



Eh allez, une fois de plus, ce matin, un cycliste remonte en sens interdit la rue ou je circule dans le bon sens, et, summum du rafinement il téléphone sur son portable en circulant !

Moi de lui dire :

- Vous avez tout faux, vous êttes en sens interdit et vous téléphonez sur votre portable, si vous vous faites arréteé par la maréchaussée, vous êtes bon pour un PV.

Lui, de me répondre :

- Vous avez raison, je vais prendre le trottoir.

Et de prendre le trottoir... à vélo.

C'est désarmant ! Comme si le trottoir n'était pas fait pour les piètons.

24/12/2009

Le médecin et le plombier

 



Une chasse d’eau sentant sa fin prochaine

Obligea son médecin, propriétaire, à faire venir un plombier.

Icelui, changea donc tout l’intérieur de la machine.

Une fois le plombier parti,

La chasse d'eau,  de marcher, refusa.

Bloquée.

Le médecin bien em…bêté,

De démonter la bestiole,

Et de remarquer, première erreur, un montage inversé.

Mais la machine, toujours de fonctionner, refusa.

Ce n’est que deux heures après que la bête céda,

Et, de nouveau, fonctionna.


Moralité, de ton intelligence, plus que de tes connaissances, te servira.

12/06/2008

Un peut de respect, les Médecins sont "déshonorés"!

Caducée

 
 
Avant-hier soir se présente à la consultation un jeune homme se plaignant de son ventre et plus particulièrement de douleurs abdominales accompagnées de fièvre et d'une inappétence (il n'a pas mangé à midi). Il n'a pas de nausées ni de vomissements.

A l'examen clinique, en levant la jambe droite, il fait un grimace, Hummm, ça lui fait mal... Rien à la toux, pas de douleurs. Qui a-dis que les Généralistes n'examinaient pas leurs patients ?

A la palpation, c'est évident, c'est une appendicite. Une urgence médicale. Enfin, un cadeau de dieu pour cloturer la consultation du soir, une "vraie" pathologie.

Je lui fais une lettre d'admission pour les Urgences de la clinique Mutualiste toute proche.

Et... Au moment de payer :
 
- "je ne peux vous régler, je n'ai pas mon chéquier, vous ne prenez pas la carte bleue" ?
 
Avec la commission banquaire et vu le prix dérisoire de la consultation, j'ai toujours refusé, en dépit des sollicitations, désintéressées des banquiers.
 
- "Mon amie vous paiera demain".

Le landemain, dans la boite au lettre , une lettre avec le chèque de mes "deshonoraires", 22 € pour une appendicite, c'est pas cher !

Dans cette lettre, il m'est demandé expressément de porter l'arrêt de travail à telle adresse. Heureusement, il y a un numéro de portable, j'appelle pour signifier que si l'"on" veut l'arrêt de travail "on" peut venir le chercher... au cabinet médical.

Où est le respect, où est la reconnaissance ?

Décidément, tout se perd de nos jours !

Ne vous étonnez pas, demain, si vous ne trouvez plus de médecins !
 
La vocation,aussi, se perd, de nos jours.

28/05/2008

Faites du bien à Bertrand

Il ne Faut Pas Pétér à Table

 

Cette petite histoire illustre très bien l’aphorisme : « faites du bien à Bertrand, il vous le rend en chiant ».

 

 

 

Mon cabinet médical est situé au rez-de-chaussée d’une résidence dans une banlieue de la « grande ville ».

 

Cela fait vingt deux ans que j’exerce ma profession de Médecin Généraliste en « bon père de famille ».

 

Dernièrement,  il est décidé de repeindre les parties communes. D’après le règlement de la copropriété les résidents habitant le rez-de-chaussée n’ont pas à y participer, c’est dans le règlement. Or le syndic me demande de payer ma quotte part aux travaux de ravalement de ces fameuses parties communes. Ma compagne me dit de contester, ce que je fais avec cependant une certaine réticence, l’avenir ne me donnera pas entièrement tort.

 

Ne voila t-il pas que je reçois par lettre recommandé, procédure normale,  le dernier compte rendu de l’assemblée des copropriétaires. Je n’ai jamais assisté à ces réunions, car je soigne certains résidents et, dans ces conditions, y assister ça me gonfle.  Et là surprise on me demande de bien vouloir ne pas faire sortir mes patients par les parties communes, en représailles du fait que je n’avais pas participé aux frais de peinture (pour un montant de 100 € que leur réclame le syndic, soit, pour 25 résidents pour le bâtiment,  la coquette somme de … 4 € !).

 

Le pire de cette histoire, c’est qu’il y a des gens que j’ai soigné, passe encore, ils m’ont quitté parce que je suis, c’est bien connu, un très mauvais médecin, non le pire, c’est ce couple dont je soigne les parents de monsieur et dont la mère est alzheimérienne, oui vous avez bien lu, je soigne toujours ses parents !

 

Il ya du psychanalytique dans tout ça, ça s’appelle, je crois la cristallisation…

 

Du point de vue juridique, ma mie, qui est juriste et chef du contentieux dans l’administration, me dit qu’une affaire comme cela, devant le juge judiciaire, ne posera pas de problème, et qu’en faisant, un peu, traîner les affaires en longueur (la justice est lente), je serais à la retraite avant la fin de cette affaire.

 

Mais pour 100 €, es-ce bien raisonnable.

 

Je crois qu’un grand philosophe a dis que ce qui peut donner une idée de l’immensité, c’est la connerie humaine.