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03/06/2013

Les rues de Grandville ne sont pas sûres




Les rues de Grandville, ou plutôt ses trottoirs, ne sont pas sûrs du tout.

Monsieur Du Chien, s’en allait, ce matin, à la quête de son pain,

En sortant de la boulangerie, du haut de ses quatre vingt ans, Monsieur Du Chien chuta sur une crotte de chien.

Les clients du boulangers le relevèrent, appelèrent les pompiers qui l’amenèrent aux Urgences du CHU de Grandville. Il y fut diagnostiqué une fracture du col du fémur.

Heureusement, grâce aux progrés de la ghirurgie, monsieur Du Chien pouvait encore se déplacer correctement, mais il lui restait, cependant, une légère boiterie. Il portera celle-ci jusqu’à la fin de sa vie.

Les rues de Grand ville ne sont plus sûres.

31/05/2013

Ecologie politique mythe ou réalité



A deux portée de fusil, par derrière chez moi, dans la rue où je suis domicilié, la communauté de communes a décidée de frapper fort.

En accord au Grenelle de l'environnement et des directives européenne qui prévoient, en outre une prime écologique, aux gouvernements qui luttent contre le réchauffement climatique, c'est ce que j'appelle l'écologie politique, les grandes villes évoluent progressivement, insidieusement, en pourrissant la vie des gens. Cela a commencé par les rues piétonnières, puis les dimanches sans voitures, et cerise sur le gâteau, l'apparition des vélos de la ville, ce que j'appelle les "vélos vilains" (vilains de ville).

L'écologie politique n'à rien à voir avec la "vraie" écologie, l'écologie scientifique.
, est progressivement et insidieusement d'empêcher la circulation des véhicules automobiles dans le grandes ville
La dernière invention programmée de longue date, dans cette politique pseudo écologique  est, dans les grandes villes, de frapper fort, en pourrissant la vie des automobilistes, de les dissuader d'utiliser leurs véhicules automobiles, en ville intra muros, jusqu'au boulevards ceinturants la ville.

Naturellement, Grandville n'y fait pas exception.

A deux portées de fusil, derrière la rue où je suis domicilié, la communauté de commune a décidée de frapper fort.

Un rue assez longue, qui ne demandais rien à personnes, se vit envahir par les marteaux piqueurs, dans le but de rogner les places de parking en élargissant les coins de rue Au bout de cette rue, on rétrécis la chaussée en augmentant la largeur de trottoirs. Cela eu un effet immédiat, un bouchon se créa. Une idée géniale fut ensuite, de détourner une grande partie de la circulation, vers cette rue sinistrée, cela doubla l'embouteillage.

Ainsi, un certains nombre d'habitants de Grandville et des autre mégalopoles, voit, dans ses embouteillages, un nombres croissants de véhicules à l'arrêt déversant leur CO2

On peut espérer, au grand dam des automobiliste, ces pollueurs, mauvais éco citoyens, que cela cessera faute des combattants, par la mort de la circulation dans les grandes villes.

La fin de cette histoire est plutôt pathétique : Une fois les "travaux" terminés, le superbe nid de poule qui trônait dans la rue, se retrouva intact, comme il était avant.

Par derrière chez moi, dans la rue où je suis domicilié, savez vous ce qu'il y a ? L'écologie politique

Ecologie que peut-on faire en ton nom !

27/05/2013

La douche et la baignoire


Un artisan malfaisant attire bien souvent  la raillerie funeste.

Nous alons montrer cela dans cette histoire burelesque.

La douche et la baignoire venait d'être monté dans une maison neuve.

Celle-ci sortait de terre, étant en construction.

Un défaut de protection contre l'eau ennemie.

Déclencha une remarque acerbe des habitants futurs.

Avec stupéfaction, ceux-ci ouïrent le commentaire décoiffant du carreleur comique.

"On ne prend pas de douche dans icelle baignoire."

Il est vrai que se doucher dans une belle baignoire est beaucoup plus facile que de se baigner dans une belle douche.

Ceci évidemment n'appelle pas du tout le moindre commentaire.

Ceci ne vaut il pas un commentaire drôle.

 

Un grand merci à ce noble monsieur qu'est Jean de Lafontaine, sans oblier non plus son très grand  pote Esope.

21/04/2013

J’ai un problème d’hygiène




Un patient la trentaine viens me voir, d’abord, car il a des problèmes entre la cuisse droite et le testicule homologue, visiblement, il s’agit d’un Erythrasma, en effet, monsieur porte à droite, puis, il se plaint d’une douleur du sillon inter fessier, et ce depuis longtemps, depuis l'âge de vingt ans plus précisément. A l’examen, excusez moi du peux, le patient à quatre patte, je ne sais pas pourquoi, mais ça "sent" le kyste pilonidal à plein nez.

Le kyste pilonidal est une affection congénitale qui touche les étudiants qui restent assis longtemps et les militaires qui font du tape cul dans leurs véhicules aux amortissements sommaires, il s’agit de résidus embryonnaires comme des cheveux, par exemple, qui s’enflamme et donne une douleur importante du sillon inter fessier.

La solution : l’opération par un proctologue.

Enfin, ce cher monsieur, me demande, en raisons de ses problèmes d’hygiène, si l’on ne pourrait pas le faire bénéficier d’une… circoncision. Moi de tomber des nues, une circoncision à son âge sans ni motif religieux ni motif médical, c’est bien la première fois que cela m’arrive en trente ans de métier, il a fallu que ça tombe sur moi.

Et moi de faire une lettre pour la dermato de son choix et pour l’urologue pour mettre à nu son zizi.

Pour le kyste pilonidal, on verra plus tard.

Cerise sur le gâteau je le voyais de plus en plus pressé au fil de la consultation, sauf pour le zizi, moi qui ne penser qu'à l'aider: J’ai rendez-vous avec ma femme, je vous enverrai le chèque plus tard par la poste, j’ai oublié mon chéquier.

ET BOUM BADABOUM !

28/03/2013

Un marronnier de saison



Tous les ans, à la même période, j’aborde un sujet délicat, mais qui remplis agréablement, et qui, surtout, meuble, facilement, mon Blog ; je veux parler de celui des marronniers. « Tout comme le marronnier (l'arbre) qui invariablement, tous les ans, produit ses fruits ». En terme journalistique, un marronnier est un évènement qui se produit chaque année et qui permet de faire un article facile et bouche trou.


Un exemple sérieux, et documenté, voir le rapport du Sénat de 1976, qui n’a perdu aucune ride, sur le changement de l’heure d’été à l’heure d’hiver et inversement ; sensé faire des économies « pétrolifères », suite au choc pétrolier de 1973. Cette brillante invention est due à Benjamin Franklin (ancien ambassadeur des Etats Unis en France), cette idée lumineuse fit faire des économies de bouts de chandelles. Le plus comique, dans l’histoire, c’était que les parents de Benjamin Franklin vendaient, ô comble d’ironie, de… chandelles.

Quand au premier avril, « Une tradition veut que le 1er avril soit le jour des farces (voir l'article) ».


23/03/2013

Une Angine Urgente







Coup de fil, en pleine consultation, une magnifique prostatite.

Pour le coup, une vraie urgence qui n'aira pas aux Urgeces à l'hôpital, je sait encore soigner cela.

 - Docteur, venez vite, ma fille a une angine?
 - Je ne pourrai venir qu'après la fin de ma consultation, vous n'avez qu' à appeler SOS Médecins.
 - Mais je croyais que c'était pour les urgences.
 - Vous confondais, madame, avec le SAMU. Voulez vous que je vous donne leur numéro de téléphone ?
 - Non, je regarderai sur Internet.

Au revoir madame (ou plutôt adieu).

Véridique.

Nous, les généralistes, sommes tombés bien bas.

Pourtant la majorité de Médecins généraliste ont, environ, 60 ans d'années d'âge ( un très bon Wisky). Bientôt la quille Bordel !


Et, cerise sur le gâteau, seulement 10 % de jeunes médecins, justes thésés, s'installent en libéral (la majorité préfèrent s'installer en salariés : Médecins du travail, médecin dans une maison de retraite médecin conseil à la Sécu...).

Heureusement qu'il y a les Médecins étrangers qui vont venir colmater le gouffre.

La Médecine étant, fâcheusement, indélocalisable.

 

No comment.

13/03/2013

Le Professeur Chercheur

Source : http://carlierisabelle.files.wordpress.com/


Je soigne depuis de nombreuses années un patient qui est devenu Professeur Chercheur.

Au début je l'ai vu pour un gros testicule, qui fit tilt dans mon petit cerveau ceci fut confirmé, à l'échographie, un cancer du testicule, un bon cancer. Il eut droit à une orchidectomie après prélèvement de son liquide séminal, en vue d'une future paternité, d'une pose de prothèse avisée esthétique et d'une chimiothérapie par Cisplatine qui lui provoqua un polynévrite des membres inférieur qui régressa, mais cette chimiothérapie, le Cisplatine, lui lécha définitivement les deux oreilles lui laissant une baisse de l'acuité auditive irréversible, ce qui le gêne passablement dans son métier.

Ce patient, fort sympathique, au demeurant, quoi qu'un peu rigide sur les bords, catholique pratiquant, adepte des groupes de prière, essaya bien de me convertir, moi, affreux mécréant.





 

Il donna à sa femme un enfant, puis deux, puis trois, je ne sus jamais si cela fut fait par les voies naturelles ou surnaturelle, grâce à Dieu Insémination Artificielle avec sperme du Conjoint (IAC).

Il viens me voir, pour des envies de pisser fréquentes avec des brûlures à la miction. Comme il n'y a pas, sauf exception, de cystite aigue chez l'homme, tout comme des pyélonéphrites, et ce pour des raisons anatomiques (l'urètre de la femme est beaucoup plus petit que celui de l'homme).

Cela sentait la prostatite à plein nez. Je luis prescrit, dans l'ordre : une analyse d'urine avec recherche d'un germe, un analyse de sang avec VS, CRP et PSA (débrouillez vouz avec les termes techniques wikipédia est là pour ça), une prescription antibiotique probabiliste (en fonction de la probabilité de la présence du germe susceptible d'en être la cause.

Deux jour plus tard, de retour de Paris, il me dit que certainement mon diagnostic était bon il me lu les résultat des bilans VS, CRP et PSA au taquet, le germe était sensible à l'antibiotique, mais... Il ne l'avais pas pris.

Pourquoi, je cherche toujours.

Ah, si, je sais, c'est ma faute ! J'ai dû mal expliqué, à cet homme trop intelligent.

Pourtant, je n'ai jamais eu ce type de problèmes avec les autre patients.

Alors...

05/03/2013

M.D.P.H.




Elle est à la CMU, lui est en fin de droit.

Elle adresse son mari pour que je sois son médecin traitant, la connaissant, je n'était pas très chaud pour l'accepter comme patient.

Il avait mal au dos, le rhumato a trouvé un tassement vertébral (séquelle d'un accident du travail et une ostéoporose;

Le pneumologue un emphysème (il clope à mort des cigarettes roulées, c'est moins cher, là, je le comprend).

Son avant dernière consultation fut calamiteuse, la salle d'attente était pleine j'entendais la sonnette et lui était là pour quatre motifs différent et, on aborda enfin un papier à remplir celui de la MDPH (pour être reconnu comme handicapé, et grappiller quelques sous au frais de la société.

Comme j'avais la tête au carré, je remplis mal le dossier. Bien sur elle téléphona agressive, me disant qu'elle avait récupéré un dossier et qu'elle passerait quand il y aura moins de monde.

Pendant la rédaction du dossier, elle me dit tout de go, surtout remplissez le bien en notre faveur.

Suis-je encore leur médecin traitant, franchement, j'aimerai bien que non.

27/02/2013

Monsieur et Madame demi-dose


J’ai depuis quelque mois un couple de patients, un couple que j’appelle Monsieur et Madame demi-dose. C’est Madame qui porte la culotte. Depuis deux à trois mois, Madame demi-dose a diminuée par deux les doses de son copain, Monsieur Demi-dose pour deux médicaments (d’où le surnom demi-dose).

DEPAKOTE* et EFFEXOR*, deux médicaments pour traiter une rechute dépressive. Monsieur, à la chance (enfin, presque) de tomber sur une maitresse femme qui le manage comme un bébé ; d’ailleurs, elle lui dit toujours : « hein mon bébé ».

Dernièrement, madame demi-dose a décidée de diminuer les doses de ces deux médicaments, brutalement, par deux ; une seule prise le matin en lieu et place d’une dose matin et soir.

Trois possibilités s’offrent au couple demi -dose :

 - La première : me quitter, ma fois, me concernant, ce ne serait pas si mal que cela
 - La deuxième : me dire que le couple demi-dose est revenu à l’ancienne posologie et ne pas le faire
 - La troisième : me dire que le couple demi dose est revenu à l’ancienne posologie et le faire, mais le doute risque de subsister.

Ah ! ces médecins qui ne font pas confiance en leurs patients.

12/02/2013

Médecines douces et Chirurgie dure

Voila la Médecine comme je la conçois.
Source : http://www.humour.fr/media/images/14300/14266/14266.jpg




Une patiente reviens d’une station de ski réputée, dont je tairai le nom, car il lui avait été diagnostiqué une cholécystite, que confirmait l’écho, avec des calculs dans la vésicule mais, surtout, une paroi de la vésicule épaissie, en général, ça craint.

Le médecin de la station lui donne un traitement antibiotique, avec un antalgique associé, pour qu’elle puisse terminer son séjour à la neige.

La douleur augmenta progressivement, si bien que quand je la vis au cabinet, celle-ci était devenue dans l’ordre du difficilement tolérable.

Je la dirigeais illico vers ma clinique préférée dans le mou (chirurgie viscérale par opposition au dur, chirurgie orthopédique).

Lors de son arrivée aux urgences, elle fut, de suite, adressé à un chirurgien, qui à la cœlioscopie, non seulement vit la cholécystite, mais découvrit, aussi, une péritonite.

Des erreurs, j’en ai fait, moi aussi.

Mais, je trouve que cette histoire peut illustrer, éventuellement, le conflit entre les pendants des médecines dites « douces » avec les pendants des médecines « dures ».

Quand il n’y a pas de pathologie, ça marche très bien ! Les médecines douces jouent sur l’effet placébo.

Mais, comme dans ce cas, les médecines douces ne peuvent rien y faire, et sont, même, parfois dangereuses,  en faisant perdre du temps au patient.

En terme juridique cette perte de temps est qualifié par le terme de « perte de chance ».

05/02/2013

Confraternité




Il n’y a rien de plus irritant pour un Médecin Généraliste que le non respect de la confraternité.

Un exemple :

J’ai l’habitude d’adresser mes patients diabétique à l’Hôpital de Grandville dans le service de diabétologie et d'endocrinologie. Car en ville vous envoyez le patient et vous ne le revoyez plus (bonjour la confraternité).

Mais là n’est pas le propos.

J’adressais au Patron du service, et plus le temps passait moins il passait de temps en consultation, si bien que deux de mes patients allèrent- voir dans une clinique, car ils ne supportaient plus cette situation.

Eh bien, je n’ai pas été déçu !

Je n’ai reçu aucun courrier je renouvelle, certes les ordonnances, mais je n’ai pas de justificatif, cela peut, éventuellement poser problème au niveau médico-légal s’il ya un « «accident ».

Depuis, j’ai changé mon fusil d’épaule, j’envoie toujours à l’hôpital, mais à un P.H. (Praticien Hospitalier) qui prend plus de temps et, en plus, j’ai mon courrier, ainsi…

Tout le monde est content.

02/02/2013

Le vaccin faillit être fait à l’arrache




¼ heure avant la fin de la consultation, un patient débarque au cabinet, j’allais m’appétais à partir, c’était une soirée calme, j’avais terminé dans ma tête. D’ailleurs, ce soir là, cela tombait bien, car je devais aller faire des courses au Super Market.

Donc, je m’appétais à partir, quand, Ding Dong, ou plutôt Buzzz : la sonnette.

Le patient arrive : « C’est pour un vaccin ».

Habituellement, dans ce cas, quand le patient arrive en début de consultation, je fais l’ordonnance et le patient reviens se faire vacciner, bien sûr je ne facture qu’une consultation ; bien que, le choix du vaccin ou de la date soit, parfois, un véritable casse tête digne d’une vrai consultation, mais, bon, cela fait partie du mauvais fonctionnement du métier.

« Parfois, l’ordonnance de l’aiguille est plus compliqué que la piqûre elle-même. » (Aphorisme Chinois millénaire concernant la cul puncture). Traduction : « Parfois, l’ordonnance du vaccin est plus compliqué que le vaccin lui-même. »

Le patient avait dans la tête qu’un quart d’heure avant la fin de la consultation, je pourrais attendre qu’il revienne dans ½ heure pour lui faire son vaccin à l'arrache. Eh bien non, ma « gentillesse » a, parfois, ses limites.

Moi de lui dire, vous reviendrais lundi.

 - Je ne peux pas je termine tard le travail.
 - Vous n’avais pas un autre jour ?
 - Si mercredi matin.
 - Eh bien, c’est parfait, à mercredi.

Ouf, je me suis sorti de cette situation avec un non affirmatif comme on dit en comportementalisme*.

Et… je pourrais manger avec ma mie, ce soir, le frigo… était vide !


*http://sites.rapidus.net/gdubucj/lectures/resume_28.htm

 

La pensée du jour : "penser d'abord à soi tout en tenant comte des autres. "

01/02/2013

Une drôle de consultation




On sonne.

Je fais un drôle de métier.

En effet,  j’ai ce privilège de faire un métier, ou l’on sonne et j’arrive comme un maître d’hôtel, ou plutôt comme un larbin.

La suite penche plutôt comme la seconde formulation.

On sonne, je vais vers la salle d’attente, c’était, le soir, en toute fin de consultation, je me préparait juste à partir.

Une femme avec son fils de 17 ans entre téléphone portable vissé à l’oreille et me dis, je suis à vous dans 5 minutes, prenez mon fils dans le bureau en attendant.

La consultation concernait le gamin. Samedi dernier, ils avaient appelé SOS Médecin, car il avait mal de gorge, mais surtout mal à l’oreille droite. Et voilà que je te mette un antibio pour la gorge, un corticoïde pout la gorge et l’oreille et, cerise sur le gâteau, un antibio local pour cette malheureuse oreille.

Je lui pose plusieurs questions qui sont un peu évasives, parfois totalement contradictoires.

Au bout de cinq minutes, la mère rentre dan le bureau, sans frapper. Cela tombait bien, cela faisait une minutes que j’avais fini mon « interrogatoire » peu fructueux, je meublais, heureusement peu de temps, la conversation.

Je passais donc à l’examen clinique, rien à la gorge, par contre, de l’oreille ne suintait une sorte de liquide verdâtre, ou l’examen otoscopique était totalement impossible a pratiquer.

La soluce, direction la case ORL.

La politesse, de nos jours, je vous le dis ma bonne dame, la politesse, de nos jours, se perd de façon inquiétante.

Il y a, aussi, des coups de pieds au cul qui se perdent… !

27/01/2013

Les "joies" et les risques du diagnostic par téléphone



Le téléphone sonne... Un samedi matin.

 - Est-ce vous travaillez le samedi ?

 - Il y a bien longtemps que je ne travaille plus le samedi matin, que vous arrives-t-il ?

 - C'est ma copine, elle est clouée au lit avec 39,5 de température et des courbatures.

 - En pleine épidémie de grippe ,cela semble évident : elle a la grippe. Mais...

 - C'est certainement la grippe. Donnez lui du DAFALGAN 1000 mg 4 fois par jour (1 cp toutes les 6 h) et qu'elle boive beaucoup, en particulier des boissons pétillantes qui sont riches en bicarbonates*, quand à l'alimentation, quelque chose de léger (yaourts, compote de pomme).

Mais, surtout, si cela ne va pas mieux...

Appelez S.O.S. Médecins...

(En effet, je pense dans ma tête (en général, je pense avec ma tête, ce qui ne m'empêche pas, parfois de penser comme un pied) ; des fois que ce serait autre chose... Une Pyélonéphrite par exemple.

Je me méfie toujours de "consultations" par téléphone" même les renseignements par téléphone, j'ne n'aime pas trop, déjà que je peux faire des conneries en consultation de visu, le tient à portée de vue, moi, bien au chaud dans mon cabinet, dans  mon élément, avec touts mes instruments et médicaments de démonstration (en particulier, les différents dispositifs, pour le traitement de la maladie asthmatique).

Elle vient me voir. Ouf, elle n'est pas morte !, Elle vient me voir, car comme j'ai expliqué à son copain, elle présente un V grippal (avec, seulement 38,5 de température, c'est pour cela qu'elle est venue à mon cabinet), dû a une belle superbe infection pulmonaire (un bronchite).

Je lui prescrit donc, un antibiotique basique (CLAMOXYL*, pardon AMOXICILLINE, sinon la Sécu va me tomber dessus à bras raccourci).

 - vous m'avez bien soigné, alors je viens vous voir.

 - Je lui donne, son traitement et un arrêt de travail bien mérité et, surtout justifié.

Signer le papier de Médecin Traitant je surnomme ce papier le "Pacte du Diable".

C'est alors qu'elle me dit que la grippe lui a déclenché un mal de tête, mais qu'il lui arrive, aussi qu'elle est sujette, très souvent d'avoir made tête mal de tête.

 - Comment se caractérise la douleur lors d'une crise Touche t elle la moitié du crane (douleur en hémi cranie) ?
 - Oui.

 - Qu'elle la durée, de 7 à 77 ans (zut, là c'est Tintin !) de 7 à 72 h (3 jours)?
 - Oui.

 - Toujours du même côté ?

 - Non.

Avez vous, lors des douleurs des douleurs avec ou sans aura ( scotomes scintillants visions colorées) avant l'apparition de la douleur?

 - votre mère a t'elle ce type de douleur ?

 - Oui.

Ce sont vraiment de crises de migraine.

 - Et a quelle fréquence avez vous ces crises ?

 - Environ deux fois par... semaine. Ah, j'oubliais, mon ancien Médecin Généraliste, avant que je déménage, m'avait donné ça (un médicament du laboratoire PFIZER, du RELPAX*), je lui dis que c'est exactement cette classe médicamenteuse qu'il faut donner. Mais comme je lui explique, "Chaque Médecin a ces dadas, moi, j'aime bien l'ALMOGRAN* qui a, un peu, moins de risque d'interactions médicamenteuses.

Mais cela est le traitement de la cris migraineuse, mais il y a, aussi le traitement de fond qui a pour but d'espacer les crises, voir de les faire disparaître totalement. Pour cela, je vais vous donner de l'AVLOCARDYL* (pardon le générique, le propranolol).

La maladie migraineuse, tout comme l'Asthme sont des maladies sous diagnostiquées et, par conséquences, sous traitées.

Trois maladies diagnostiquées (et traitées) pour 23,00 €.

J'ai ouï dire, qu'en Allemagne, tout conseil par téléphone est honoré.

* les eaux pétillantes sont des eaux minérales (qui contiennent des minéraux ce qui leur donnent du goût) par rapport aux eaux cristallines (inodores incolores et insipides, sans minéraux) que l'on peut mettre dans les batteries des voiture et donner aux nourrissons). D'ailleurs, ces deux types d'eaux sont rangées dans deux rayons différents dans les rayons des supermarchés.

25/01/2013

De nos jours, la politesse se perd



Oui, je vous le dis, mes bons amis, de nos jour, la politesse se perd.

Pas plus tard que ce matin, j’allais me faire faire une prise de sang. Il faut bien, de temps en temps, surveiller la machine.

Dans une rue étroite, tournante, mal aisée, trois forts chevaux tiraient un coche*… Euh, non, là c’est Jean De La Fontaine.

Dans une rue étroite, Je reculais un peu difficilement pour ne pas accrocher les véhicules garés des deux côtés et pour laisser passer deux voitures. Il se trouve que les deux véhicules en question, étaient conduites par des femmes (le hasard fait parfois mal les choses) et, cerise sur le gâteau, une avait le téléphone portable vissé à l’oreille.

Et bien, croyez le si vous voulez, aucune des deux ne m’a remercié de mon geste chevaleresque.

S...

 

*

21/01/2013

Le guérisseur



Dans Grandville, il ya des voyants, cela est assez courant.

Dans Grand ville, il y a, aussi, des guérisseurs, cela et moins fréquent. Il y a des guérisseurs blancs et des guérisseurs de couleur, du type "Docteur Mamadou qui guéri l'impuissance et fait venir ou revenir l'être cher".

Dans Grandville, les voyants sont nettement plus nombreux que les guérisseurs.

Un guérisseur (un blanc, en l'espèce), fit, il y a quelques temps de cela une erreur monumentale.

Une nounou de 63 ans, agrée par la DDASS, une femme bien, responsable, s'occupant très bien des enfants qui lui étaient confiés, avait un seul défaut, elle consultait un guérisseur, assez régulièrement pour des petits soucis de la vie quotidienne que n'écoutent pas les médecins.

Ce guérisseur exerçait sa profession dans la banlieue de Grandville.

Depuis... pas mal de temps, elle consultait ce guérisseur, pour un écoulement du mamelon à un sein. A chaque consultation, outre l'argent qu'il lui prenait, il lui répétait que, avec ses soins, cet écoulement allait se tarir.

Au bout... D'UN AN ! Elle consulta un médecin qui l'adressa, illico, au centre anti cancéreux de Grandville.

Il s'agissait bien d'un cancer du sein NON TRAITE DEPUIS... UN AN !


Source : http://patricklarme.com/blog/wp-content/uploads/2012/02/G...

18/01/2013

L'Ostéopathe

Radiographie du rachis dans son entier



Cette histoire est véridique, elle m'est arrivée, à consulte, hier soir.

Une jeune patiente de 25 ans, que j'avais vu pour un Accident de la voie Publique (AVP) et qui avait été bilantée correctement au Urgences de l'Hôpital de Grandville, avec notamment des radios du rachis lombaire comprenant le bassin, radios normales, bien entendu.

Cela faisait une semaine que l'accident s'était produit. Elle a, alors consulté un autre médecin qui devant l'amélioration lente des douleurs lui avait prescrit de la Kiné.

Une de ses copines lui a alors parlé de l'efficacité miraculeuse de l'Ostéopathie.

Cela tombait bien, le kiné choisi était Ostéopathe.

Il lui sort, après quelques manipulations et quelques craquements impressionnants, qu'elle avait :

 - Un tassement vertébral
 - Un déplacement du bassin, et
 - Une légère atteinte d'une côte.

Cela tombait bien, la jeune patient, plutôt inquiète, on le serait à moins, avait amenée ses radios.

Je repris point par point les "diagnostics" de mon brillant "con" "frère" et expliquait soigneusement les choses.

 - Sur la radio point de tassement vertébral
 - Sur la radio, point de déplacement du bassin
 - A l'examen clinique respiration forcée, toux et pression de la cage thoracique dans les quatre côtés

Naturellement il n'avait pas regardé lées radios (ne sachant pas les interprétées) et n' avais pas fait, médicalement, un examen costal (n'étant pas médecin).

Tout cela pour la modique somme de 80 €.


Au fait, cela ne s'apparenterait-il pas de l'exercice illégal de la médecine ?





 

Je t'en foutrais moi du tassement vertébral, une vertèbre, c'est costaud entourée de muscle (comme la côte de porc) sans compter des ligaments pour renforcer le tout : NON, ON NE PEUT PAS SE DEPLACER UNE VERTEBRE LOMBAIRE !

 

Par contre, on peut se tasser une vertébre lombaire lors d'un saut en parachute un peu "hard".

 

Et pour cloturer le tout !

 

15/01/2013

Le Poulet

 

Ames sensibles s'abstenir, sautez la première ligne.

 


J'ai connu le temps ou le poulet n'était pas vidé. Même celui où on le tuait vider de son sang pour faire la sanquette, le plumer et le vider.

J'ai, donc, connu le temps ou l'on se vidait le poulet soi même. Je l'ai fait, personnellement, et sans dégoût.

Quand j'étais bambins Je pouvais jouer avec les tendons des pattes qui se recroquevillaient, puis, plus tard, je les passait au feu, dieu que cela sentait bon, tout cela pour les mettre dans une soupe, les pattes ainsi préparées étaient un pur régal.

En vidant le poulet on récupérait le foie la rate le gésier et... le cœur. Le plus difficile consistait en ne pas crever la vésicule biliaire qui adhérait bien au foie.

La récompense : manger le foie le rate le gésier et le cœur, revenus à la poêle.

De nos jours, le poulet vidé et effilé n'a plus de rate de foie de gésier, exit le cœur, aussi.

Un de mes derniers plaisir était de manger les poumons. Dans mon dernier poulet, ils avaient réussi a aspirer les poumons. Tout cela pour faire des croquettes.

Il ne me reste plus, quand je cure la carcasse, un de mes plaisirs favoris, que les reins, mais pour combien de temps encore...

Par contre, ils laissent, toujours, un morceau de graisse, ce qui rajoute du poids.

Qu'elle époque épique !*



* "Yolaine de la Bigne, journaliste de presse écrite et de radio depuis plus de vingt ans, se fait connaître avec ses chroniques sur France Info (« Quelle époque épique ! ») de 1988 à 2001, où elle suit les tendances de société."
Source : http://editions.flammarion.com/Peoples_Detail.cfm?ID=1476...

 

A ce propos, un vidéo pleine d'anecdotes sur la restauration par...

12/01/2013

Petite cause grands effets

 

Une jeune patiente est venue me consulter il y a de cela quelques temps déjà.

Elle était venue à consulte à la suite d’une hospitalisation dans une clinique psy pour état dépressif.

Il faut dire qu’elle était télé opératrice chez un opérateur téléphonique, elle avait beaucoup de pression de la part de son superviseur, comme tout ses coreligionnaires, il faut le dire par ailleurs. Qui plus est, elle abhorrait ce métier.

Elle tint quatre ans, puis fit un burn out salvateur.

Le seul hic c’est qu’elle fut transportée aux urgences psychiatriques de Grandville où l’on la rejeta, au motif qu’elle n’était, « pas assez folle ». Elle fut donc transéatée dans une clinique privée psy.

Elle vint me noir au sortir de ce séjour un peu disproportionné vu sa pathologie somme tout assez légère et qui aurait put, fort bien, être traitée en ambulatoire par un psychiatre de ville, voire un généraliste connaissant, tant soi peut, la psychiatrie.

Elle vit un médecin conseil qui lui remit un papier de longue maladie à remplir, par mes soins, au motif d’état dépressif. Je trouvais cette démarche démesurée, et lui expliquer que, si un jour, elle demandait un prêt, on lui poserait des questions sur son passé médical. Je lui déconseillais de remplir ce type de papier.

Là, le médecin conseil se comporta comme un… enfoiré (excusez moi du mot), il écrivit à la patiente que si ce ne remplissait pas ce formulaire, il lui sucrait ses indemnités journalières.

La main forcée, je remplis le papier.

Lors d’une soirée de FMC (Formation Médicale Continue) fort intéressante, un psychiatre atypique, les meilleurs) dit qu’un bon psychiatre est un médecin qui change le mode de vie de son patient.

Le rêve de cette patiente, était d’être esthéticienne.

La boite de téléphonie lui paya cette formation.

Mais lord ‘un stage en parfumerie, ou elle restait debout toute la journée elle revint me voir pour une gonalgie (douleur au genou) le droit en l’occurrence. Hélas pour elle c’est à ce genou qu’elle avait fait, étant adolescente, une arthrite septique (une infection du genou) et avait "bénéficiée" d’une intervention chirurgicale, l’IRM mit en évidence une atteinte du cartilage.

Je l’adressais à mon rhumatologue préféré qui préconisa, dans son genou, des injections d’acide hyaluronique.

La station debout devenant problématique, il fallait envisager « une reconvention professionnelle »

Décidément, comme le disait Coluche : « Il y a des gens qui sont plus égaux que d’autres ».

17/12/2012

Docteur Sangsue KO contre son Logiciel Médical.

Source : http://static.solutionsmedicales.fr/


 

Assez régulièrement, je met à jour mon Logiciel Médical.

Hier, par malheur, j'ai eu l'idée saugrenue d'installer la dernière MAJ (Mise A Jour) de ce foutu logiciel.

Tout à fait à la fin de la MAJ, il me dit que c'est une MAJ majeure pour les prescription.

Ouille me dis-je, faisons machine arrière, impossible. Ben, euh... Continuons.

La MAJ se passe très bien, trop bien, par contre en ouvrant la mise en forme d'une ordonnance sur un dossier médical, je tombe sur une nouvelle ergonomie totalement inconnue, soit disant ergonomique, mais totalement inexploitable pour moi.

Cela ressemble un peu à de l'Office 2010, mais en pire !

Ou est le VIDAL dans tout ça ?

Joyeux Noël et Bonnes Vacances Dorteur Sangue !