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05/09/2012

Médecine Générale 2.0

Crédit Photo : http://www.lecarnetdemadrid.com/


 

Ce texte est publié simultanément sur 24 blogs de médecins généralistes.

Je me suis permis d’en faire un résumé, en espérant avoir respecté, le plus fidèlement possible l’esprit du texte. Je n’ai fait que supprimer quelques passages pour alléger le texte et faciliter ainsi sa lecture.

Si voulez lire l’article, en entier, vous pouvez le télécharger, en fichier PDF, ICI.




Résumé du texte :

Médecine générale 2.0
Les propositions des médecins généralistes blogueurs
pour faire renaître la médecine générale

Comment sauver la médecine générale en France et assurer des soins primaires de qualité répartis sur le territoire. Chacun semble avoir un avis sur ce sujet, d’autant plus tranché qu’il est éloigné des réalités du terrain.

Nous, médecins généralistes blogueurs, acteurs d’un « monde de la santé 2.0 », nous nous reconnaissons mal dans les positions émanant des diverses structures officielles.

À l’heure où les discussions concernant l’avenir de la médecine générale font la une des médias, nous avons souhaité prendre position.

Notre ambition est de délivrer à nos patients des soins primaires de qualité, dans le respect de l’éthique qui doit guider notre exercice, et au meilleur coût pour les budgets sociaux.

Sortir du modèle centré sur l’hôpital

La réforme de 1958 a lancé l’hôpital universitaire moderne. C’était une bonne chose qui a permis à la médecine française d’atteindre l’excellence, reconnue internationalement.

Pour autant, l’exercice libéral s’est trouvé marginalisé.

L’exercice hospitalier et salarié est ainsi devenu une norme, un modèle unique pour les étudiants en médecine, conduisant les nouvelles promotions de diplômés à délaisser de plus en plus un exercice libéral qu’ils n’ont jamais rencontré pendant leurs études.

Il nous semble nécessaire de réformer profondément la formation initiale des étudiants en médecine.

Cette réforme aura un double effet :
  Rendre ses lettres de noblesse à la médecine « de ville » et attirer les étudiants vers ce mode d’exercice.
  Apporter des effectifs importants de médecins immédiatement opérationnels dans les zones sous-médicalisées.

Il n’est pas question dans ces propositions de mesures coercitives aussi injustes qu’inapplicables contraignant de jeunes médecins à s’installer dans des secteurs déterminés par une tutelle sanitaire. Toute mesure visant à obliger les jeunes MG à s’installer en zone déficitaire aurait un effet majeur de repoussoir, poussant les jeunes générations vers des offres salariées (nombreuses).

C’est au contraire une véritable réflexion sur l’avenir de notre système de santé solidaire que nous souhaitons mener.

Idées-forces

1) Construction par les collectivités locales ou les ARS de 1000 maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) qui deviennent aussi des maisons médicales de garde pour la permanence des soins, en étroite collaboration avec les professionnels de santé locaux.
2) Décentralisation universitaire qui rééquilibre la ville par rapport à l’hôpital : les MSP se voient attribuer un statut universitaire et hébergent des externes, des internes et des chefs de clinique. Elles deviennent des MUSt : Maisons Universitaires de Santé qui constituent l’équivalent du CHU pour la médecine de ville.
3) Attractivité de ces MUSt pour les médecins seniors qui acceptent de s’y installer et d’y enseigner : statut d’enseignant universitaire avec rémunération spécifique fondée sur une part salariée majoritaire et une part proportionnelle à l’activité.
4) Création d’un nouveau métier de la santé : « Agent de gestion et d’interfaçage de MUSt » (AGI). Ces agents polyvalents assurent la gestion de la MUSt, les rapports avec les ARS et l’Université, la facturation des actes et les tiers payants. De façon générale, les AGI gèrent toute l’activité administrative liée à la MUSt et à son activité de soin. Ce métier est distinct de celui de la secrétaire médicale de la MUSt.

Aspects financiers : un budget très raisonnable

La construction de 1000 MUSt coûtera moins cher que 5 ans de médicaments anti-Alzheimer ou qu’une vaccination antigrippale comme celle engagée contre la pandémie de 2009.
Les internes étaient rémunérés par l’hôpital, ils le seront par l’ARS. Les honoraires générés par leur activité de soin devraient compenser les frais que l’hôpital devra engager pour les remplacer par des FFI, permettant une opération neutre sur le plan financier, comme ce sera le cas pour les externes.
Il nous semble que le retour des médecins dans les campagnes est un objectif sanitaire, qui justifie lui aussi un « Plan » et non des mesures hâtives dépourvues de vision à long terme.
N’oublions pas non plus qu’une médecine de qualité dans un environnement universitaire est réputée moins coûteuse, notamment en prescriptions médicamenteuses. Or, un médecin « coûte » à l’assurance-maladie le double de ses honoraires en médicaments

Les secrétaires médicales seront rémunérées en partie par la masse d’honoraires générée, y compris par les « libéro-universitaires », en partie par la commune ou l’intercommunalité candidate à l’implantation d’une MUSt.

Et quoi d’autre  ?

Dans ce document, déjà bien long, nous avons souhaité cibler des propositions simples et originales. Nous n’avons pas voulu l’alourdir en reprenant de nombreuses autres propositions déjà exprimées ailleurs ou qui nous paraissent dorénavant des évidences, par exemple :

  L’indépendance de notre formation initiale et continue vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique ou de tout autre intérêt particulier.
  La nécessité d’assurer une protection sociale satisfaisante des médecins (maternité, accidents du travail…).
  La nécessaire diversification des modes de rémunération. Si nous ne rejetons pas forcément le principe du paiement à l’acte – qui a ses propres avantages – il ne nous semble plus pouvoir constituer le seul socle de notre rémunération. Il s’agit donc de :
— Augmenter la part de revenus forfaitaires, actuellement marginale.
— Ouvrir la possibilité de systèmes de rémunération mixtes associant capitation et paiement à l’acte ou salariat et paiement à l’acte.
— Surtout, inventer un cadre flexible, car nous pensons qu’il devrait être possible d’exercer la « médecine de famille » ambulatoire en choisissant son mode de rémunération.
  La fin de la logique mortifère de la rémunération à la performance fondée sur d’hypothétiques critères « objectifs », constat déjà fait par d’autres pays qui ont tenté ces expériences. En revanche, il est possible d’inventer une évaluation qualitative intelligente à condition de faire preuve de courage et d’imagination.
  La nécessité de viser globalement une revalorisation des revenus des généralistes français qui sont aujourd’hui au bas de l’échelle des revenus parmi les médecins français, mais aussi en comparaison des autres médecins généralistes européens. lorsque les généralistes sont mieux rémunérés, les dépenses globales de santé baissent  !
Riche de notre diversité d’âges, d’origines géographiques ou de mode d’exercice, et partageant pourtant la même vision des fondamentaux de notre métier, notre communauté informelle est prête à prendre part aux débats à venir.
Dotés de nos propres outils de communication (blogs, forums, listes de diffusion et d’échanges, réseaux sociaux), nous ambitionnons de contribuer à la fondation d’une médecine générale 2.0.


P.S. :

Si vous avez un Blog Médical et si vous voulez publier cet article dans votre Blog, vous pouvez aussi signer cet article à l’URL suivante :

http://www.atoute.org/n/Medecine-Generale-2-0.html#sp271

Comment remplir une cafetière sans mettre de l'eau partout

Puisqu'on est dans le café, restons y, puisque mon antépénultième article n'a pas eu le succès escompté.

Penchons nous, maintenant, après la conservation du café, à la cafetière. Question crutiale : comment  remplir la cafetière sans mettre de l'eau partout ?

Les ingénieurs portent, parfois, même, assez souvent, mal leur nom. Ils ne sont, assez souvent, pas ingénieux du tout…

Et l’on se retrouve, ainsi, avec une cafetière électrique à lixiviation, impossible à remplir en utilisant le réceptacle à café, car, très souvent, on met de l'eau partout.

On est bien obligé, alors, d’être ingénieux à leur place.

La soluce :

Remplir la cafetière avec…

Une bouteille d’eau d’un litre, en plastique.

C’est tout bête, mais ça marche.






Une femme ingénieuse avec une cafetière écologique

03/09/2012

L'île de Götland

Le « Ringmuren » - Visby
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Visby



Le Gotland, en mer Baltique, est la plus grande île de la Suède. La seule ville de Gotland est Visby, ancienne ville située sur la côte ouest, dont la vieille ville est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. L'île de Gotland comptait 57 039 habitants au 31 mars 2008.

Dans les années 70, l’île de Götland comptait 56 000 habitants. Le nombre de patients souffrants de maladies Psychiatriques avaient un taux de prescription d’anxiolytiques et d’hypnotiques supérieure à la moyenne nationale. Le taux de suicide était, lui aussi, supérieur à la moyenne nationale.

Un programme d’éducation des médecins généralistes à la Psychiatrie basique concernant, uniquement, les troubles anxieux et dépressifs, fut mis en place.

Cela fut mis en place par une suite de cours Il y eut deux session une en 1983 et une autre en 1984. Il fut crée, aussi, des groupes de discussion.

Une évaluation fut faite en 1985, elle mit en évidence le fait suivant, le nombre de suicides diminua fortement et le nombre de patients hospitalisés, en milieu Psychiatrique, pour Etat Dépressif Majeur, avait nettement baissé et était, cette fois, inférieur à celui de la moyenne nationale.

Comme quoi, un enseignement de la Psychiatrie délivré aux médecins généraliste, concernant les Troubles Anxieux et les Etats Dépressif, est réalisable et rentable du point de vue des économies de santé.

Je ne sais si les choses ont changées, mais « de mon temps », l’enseignement de la Psychiatrie était quasiment nul, alors, qu’environ 20 % des consultations d’un Médecin Généraliste « tout venant » relèvent de la Psychiatrie, à égalité avec la cardiologie.

 

Moralité :

Un Médecin ne peut diagnostiquer que ce qu'il connaït.


Référence :
 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Gotland
 - www.hcsp.fr/explore.cgi/ad452626.pdf


22/08/2012

Cette nuit, j’ai fait un cauchemar horrible

Paravent Japonais

Crédit Photo : www.art-memoires.com/


Préambule :


Dans les vrais blogs médicaux, je veux dire par là, des blogs qui, dans plus de 90% des « post » ne parlent QUE de Médecine (mon modeste blog est, hélas, plus diversifié (Hight-Tech, informatique, 18%, Economie, 24%, Loisirs, dont cuisine et vins, 12%, Science, 6%, Internationnal, 6%, et, seulement, 35% pour la Santé).

Il est de bon ton, dans ces vrais blogs médicaux de « poster », d’un ton idéaliste, sur la relation Médecin-Malade (remarquez, au passage, qu’il ya une nuance entre la relation Médecin-Malade et la relation Malade-Médecin), et du respect de la dignité du patient. En général le blog permet d'écrire un livre.

Je nuancerai ces propos, si « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (François Rabelais), Bien sûr, le respect du patient, c’est très important et, évite, dans un certain nombre de cas des procès au médecin, cela n’empêche pas les procès pour faute médicale.

Pour moi, en tant que Professionnel de Santé, je demande la connaissance Médicale et une bonne pratique médicale, un Médecin est responsable de ses actes et doit assumer ses erreurs, comme monsieur tout le monde.

Tout ces propos bien pensants, m’ont déclenché, un horrible cauchemar.


« Ambule » :


Cette nuit, j’ai fait un cauchemar horrible. J’ai rêvé que ma femme était enceinte, et elle atteignait la date fatidique de l'ccouchement. Jusque là, ce ne pourrait pas être un cauchemar, mais un rêve merveilleux.

J'amenais, alors, ma femme à la maternité du CHU. Je ne jurai que par le CHU, car toute ma formation avait eu lieu, là, au CHU.

Entre temps, depuis mes «études, les choses avaient bien changées. Dès qu’elle est arrivée, on l’a fait se déshabillée derrière un paravent japonais (délicate attention), puis on lui a fourni une longue blouse avec plein de boutons pression, comme cela sa pudeur était respectée, elle ne montrait pas ses fesses au personnel soignant, c’est vrai, c’est humiliant. Si vous ne le prenez pas au deuxième degré, arrêtez, mais ce serait dommage de rater la suite.

Car le cauchemar commença, quand l’interne décida de déclencher le travail, « par précaution ».

Ma femme, contre mon avis, avait décidé de « prendre la péridurale » pour « plus de confort ». Pourtant j’avais eu beau lui expliquer que tout acte médical est dangereux, en soi, elle n’en fis qu’à sa tête et ne m’écouta pas.

L’anesthésiste vint, et me jeta dehors.

La péridurale fut donc pratiquée, mais…

L’accouchement, commençant, au bout d’un certain temps, la sage femme n’arrivant pas à la faire pousser, car l’anesthésiste avait trop poussé la péridurale, et ma femme ne sentait plus rien.

La sage femme, pour la calmer, lui mit un casque sur les oreilles diffusant de la musique Zen, et… appela le chef de clinique qui arriva avec une autre interne et lui laissa poser les spatules pour un BB, une fille de… 3 Kg !!!

Résulta des courses, après cet accouchement musclé, ma femme se retrouvait avec un Incontinence Urinaire d’Effort, et un léger trouble du sphincter anal.

Malheureusement, les choses ne s’améliorèrent pas à la rééducation périnéale. La Kiné dit, d’ailleurs à ma femme, à cette occasion, qu’à Grandville, elle voyait beaucoup de patientes venant d’une Clinique Privée Bien connue pour sa « réputation, et… la maternité du CHU.

Je m’étais trompé de boutique, il fallait aller ailleurs dans le privé, mais bon dieu, pourquoi n’avalise pas acheté le numéro de la revue « Le Point » concernant la classification des cliniques et des Hôpitaux. Choix facile avec le nombre de bistouri et d’écarteurs de Faraboeuf, le choix était facile.

Pourtant, l’accueil, à la maternité, avait été parfait, paravent japonais ou chinois je ne me souviens plus, longue blouse avec plein de pressions pour préserver son intimité,

Mais…

Elle se retrouvait handicapée !

Je me réveillais en sursaut, plein de transpiration. Ma femme, réveillée par mon cris, me dis : « Mais que t’arrives-t-il ? ».

J'ai fait un cauchemar horrible !



"Postambule" :

 

Préserver la pudeur, c’est bien, bien soigner les gens, c’est mieux.
Avant d’être « humain », un bon médecin doit être un bon praticien, c'est-à-dire un bon technicien, et, surtout être responsable de ses actes.

Petit aparté, ce n’était qu’un cauchemar, horrible, certes, mais qu'un cauchemar, c'est à dire, virtuel.

Il se trouve que ma femme est juriste, si un cas pareil lui arrivait avec un confrère, je pense qu’elle le poursuivrai devant les juges.



            Crédit Photo : http://ripostelaique.com/

18/08/2012

A propos de l’incendie de la forêt de Lacanau de 2012 : Souvenirs d’enfance Canaulaise, Histoire de Lacanau Océan, de la Forêt Landaise et quelques réflexions sur les incendies de la côte aquitaine

Photographie des allées Ortal- Lacanau-Océan dans les années 1970/1980
Crédit Photo : http://oceanik.canalblog.com/archives/p10-10.html




Souvenirs d’enfance

Quand j’étais gamin, j’ai passé toutes mes vacances dans une station balnéaire, familiale et totalement inconnue, à l’époque, Lacanau-Océan.


Je faisais, avec mon père, de longues balades en forêt (il avait, par précaution, toujours sur lui, une boussole), il avait, aussi deux vieilles cartes d’état major, avec, au dos, une autre carte avec la mention « CANCELLED », à la fin de la guerre on manquait de papier.

Les pistes cyclables avaient été crées sur les voie ferrées du Decauville, sorte de locomotive qui servait à charrier le bois. Les pare feu avaient des noms mythiques pour moi, par exemple, le garde feu central nouveau , le garde feu central ancien. près de là où je passais mes vacances, un chemin en terre avait été baptisé le muletier, car une mule attelée à une charrette l'empruntait. Bien entendu, moi et mon ami d'enfance montions dans la carriole avec un plaisir indicible.

Je n'oublie pas le cinéma de Lacanau-Océan, le "Familia Ciné" au décor des années 60.

La gare de Lacanau-Océan existait encore et fonctionnait avec sa micheline qui venait de Bordeaux.



Gare de Lacanau-Océan

J’ai connu l’ancienne église : « notre dame des flots »,


Ancienne église de lacanau-Océan "Notre Dame des flots"

Elle était en bois et située sur la dune nord. Elle a été rasée pour être remplacé, vers 1970, par une église à l’architecture d’un hangars.

L’automne arrivant on cueillait des Bidaous, on n’en consommait au maximum une fois par semaine, ce qui était raisonnable, car on sait, maintenant, que consommé en assez grosse quantité, il peut être toxique. On évitant les amanites phalloïdes qui y ressemblaient un peu, des catalans, des cèps de pins (pas trop mauvais tout compte fait).

J’ai même connu l’arrivée du surf à Lacanau, dans les années 60, ramené, à Lacanau, de Biarritz, par Francis Maugard. J’ai même été, avec une autre personne, et mon ami d’enfance, mois aussi, a être un des premier à pratiquer le surf avec un surf qui appartenait à mon ami d’enfance qu’il avait ramené de Biarritz de l’entrepris Barland.

sur la plage et sur les dunes restait quelques vestiges du mur de l'atlantique...

Blockhaus peints sur la plage de Lacanau-Océan dans les années 1970/1980

Des Blockhaus tout en béton et une route en béton (les allemands, en 40, étaient bons en béton) longeait les dunes au nord et au sud de Lacanau-Océan.

En 1970 est arrivé l’hélicoptère de la Protection civile, qui, outre ses missions de sauvetage, le 15 août, lors de la fête de la mer, à la mémoire de marins disparus en mer, allait jeter une gerbe de fleur à la mer. Il était basé à Lacanau-océan, pour couvrir la côte aquitaine, en effet, il était juste au milieu de la côte réputée dangereuse pour ses baïnes.

En 1979, la première compétition de surf, le premier Lacanau Pro.

Depuis 1980, après le passage du tour de France en 1976, la station s’est mise à démarrer.

Un golf vit le jour (le golf du Baganais). Tout à coté du premier golf, fut construit un centre de remise en forme avec thalassothérapie. Des lotissements se développèrent.


Petite histoire de la forêt Landaise

Au début, l’apparition du pin maritime apparu sur la côte landaise, pour la fixation des dunes landaise (oyats, encore appelés, localement, gourbets, et plantation du pin maritime), en 1786, par un ingénieur des ponts et chaussés, Nicolas Brémontier. Assainissement des marécages Landais par le pin maritime qui absorbe l’eau (un hectare de pins maritimes aspire 45 tonnes d'eau de la nappe phréatique par 24 heures), en fait un prétexte en utilisant intensivement la technique du gemmage, pour extraire la résine (l’or blanc) qui servait à produire l’essence de térébenthine et la colophane. Cela fut à l’origine d’une période de richesse très importante pour les Landes.

Cela a eu pour conséquence la disparition de la lande au profit d’une forêt de pin maritime qui fit disparaître le système agro-pastoral et la disparition du mythique Landais sur son échasse suivant un troupeau de moutons. Cette disparition fut pressentie par personnage à la fois linguiste, folkloriste, historien, ethnologue, photographe et écrivain. Un photographe qui parcouru la Haute Lande, laissant, en guise de témoignage, le recueil de chants contes locaux et de nombreuses photo de cette période de mutation, cet homme, c’est Félix Arnaudin.

L’écomusée de Marquèze fait revivre cette époque là.
Dans un premier temps, la forêt fut plantée de façon anarchique, avec des risques importants d’incendies. Puis l’exploitation de la résine continuant, on remplaça cette forêt par une forêt industrielle, pins alignés coupés de pare feu conséquents (une pigne de pin enflammée pouvant être Projetée à 50 mètres).

Puis l’industrie pétrolière rendit caduque l’exploitation de la résine.

Celle-ci fut alors exploitée pour le bois, avec la Sylviculture. Mais aussi, vu un certain manque de rentabilité, par le début de la culture intensive du maïs.

La tempête Klaus (24 janvier 2009) mit pratiquement un terme à l’exploitation de la forêt landaise, il faut, en effet, 40 ans pour qu’un pin soit exploitable (pratiquement deux générations).

La culture du maïs ne fit que s’accroitre.


Quelques raisons possibles sur la cause de l’incendie de Lacanau en 2012


Outre la chaleur et le vent, la forêt landaise n'avait pas pu être entretenue comme il l'aurait fallu suite à la tempête Klaus.

Une autre cause a été invoquée d'après les Syndicats de sylviculteurs et de sapeurs-pompiers, l'incendie aurait pu être circonscrit s'il y avait eu davantage de canadairs prépositionnés en Gironde.

Il semblerait que le feu ait démarré au niveau de la route de Lacanau (voir la dernière photo et les vidéos) nécessitant l'évacuation d'un camping.

De l'endroit ou pris le feu, à Lacanau, il s’est propagé vers la réserve naturelle de l’étang du Cousseau, sans l'atteindre. Dans cette zone, la forêt est touffue, tout particulièrement au niveau de la starte arbustive, et, surtout est présent un sol marécageux, par endroits et composé, dans d’autres endroits, de tourbe (un combustible fait de la décomposition de végétaux), la tourbe se consume lentement et provoque propagation et reprises de feu.




Crédit Photo : Le Figaro

 Il faut admirer le travail de précision des pilotes de Canadairs. Un véritable largage "Chirurgical".

 

 

A lire :

Le secours héliporté à Lacanau-Océan de Francis Delafosse.

Secours Héliportés à LACANAU-OCEAN avec l'hélicoptère de la Sécurité civile en été 1976

A consulter Le site Lacanau ocean.com.

 

06/08/2012

J’ai été violé, pendant une semaine, par le meilleur ami de mon père


 

Ceci pourrait être le titre d'un article d'une revue à sensation, mais, malheureusement, c'est une histoire vécue.

Les viols d’enfants, pudiquement appelés agressions sexuelles, sont beaucoup plus fréquents que l’on se l’imagine.

Ce soir, à la consultation, j’ai vu un patient qui a été, il y a deux jours, quitté par sa copine avec qui il vivait depuis deux ans. La séparation fut plus que houleuse.

Elle le plaqua, son « beau père » s’en mêla, llei menaçant de lui casser la G***.

Il vint me voir, car il se sentait très mal, était angoissé, dormait très mal et envie de pleurer, ce qui est rare chez un homme, (l’explication viendra après). Avec réticence, je lui prescris un antidépresseur sérotoninergique, un anxiolytique et un hypnotique, bref la totale. Etais utile, l’avenir nous le dira.

Brusquement, suite à une intervention de ma part, il me lâcha : A onze ans, pendant dix jours,  j’ai été violé pa le meilleur ami de mon père.

Cela équivaut à un Etat de Stress Post Traumatique, un trouble anxieux. Cela fragilise passablement la personne « agressée ».

La chose la plus utile que j’ai fais, à mon avis, c’est de l’arrêter jusqu’a mon retour de vacances, dans huit jours, (cette année j’ai pris des vacances fractionné es).

Je le dis et je le répète, les viols d’enfants, sont beaucoup plus fréquent qu’on se l’imagine. En général, c’est l’entourage, père, oncle, proche de la famille. Comment ne peut-on pas respecter les enfants, j’avoue manquer de connaissance sur ce sujet là. En tout cas, cela crée beaucoup de dégâts pour le sujets victime de ça.

Cuisine traditionnelle authentique contre toque étoilée véritable toc

Bidart: point de vue. Souce http://www.tripadvisor.fr/




Mon dernier Week end s’est déroulé, culinairement, en deux spots (endroit, terme de surf).

L’un à Bayonne, l’autre à Bidart.

Si j’ai atterri au pays Basque, c’est grâce à une Box que j’avais offerte à ma Mie, pour son anniversaire, et qui proposait un week end dans une ferme auberge. Nous le changeâmes, d’un commun accord, en un repas gastronomique. Le choix de la région fut, un peu, un hasard, le pays basque.

Le hasard provoque, parfois, bien des surprises.

Le resto de la Box était à Bayonne : la feuillantine (la feuillantine est un gâteau au chocolat), un resto étoilé et ayant les honneurs de Gault et Millau.

Grandes et très assiettes originales, belles présentations, belles assiettes, peu remplies et service guindé, un demi verre de jurançon sec, bon, mais sans plus. Bref, tout dans l’apparence.

Le deuxième à Bidart, place de la Mairie, le Restaurant ETXEAN (ce qui veut dire maison en basque). Ce super restaurant est répertorié dans le petit futé : nous avons dégustés le repas sur une table en extérieur, sur une estrade allongée, à l’ombre et très originale.

Repas très sympa, service simple efficace et plus que gentil, attentionné est le mot et copieux, pas besoin d’entrée, plat, dessert, il restait quand même une petite place pour le dessert, un autantique gâteau basque exceptionnel fait par un pâtissier local.

Le plat : deux pieds de cochon d’une saveur exceptionnelle, avec un pichet de vraie sangria plus que savoureuse. Aucune comparaison avec le premier

Quand à la différence de prix : quatre fois plus cher pour le restaurant dit « gastronomique ».

Incompréhensible qu’un restau gastro soit moins bon et bien plus cher qu’un restaurant simple, a prix plus que raisonnable avec un service attentionné et gentil et avec une cuisine savoureuse, authentique irréprochable.

Un bon tuyau pour reconnaître un bon restaurant simple : repérer des « locaux » attablés.

 

Photos de etxean, Bidart

 

 

Photos de etxean, Bidart
Restaurant EXTEAN (chez Pascal et Nadine) - Bidart

Cette photo de etxean est fournie gracieusement par TripAdvisor

31/07/2012

Le VIDAL nouveau est arrivé ! Ses nouvelles méthodes de vente aussi

VIDAL Expert, le vidal payant, 228 € TTC, pour 2013

Crédit Photo : http://zupimages.net

 

Avec la dernière réception, pour l’année du DVD du VIDAL Expert, version payante désormais pour les médecins, il était joint, à ce DVD, la facture.

Et là, stupéfaction, il était dit texto que la seule façon de payer était le prélèvement automatique. Ce qui est totalement illégal. Je n’en veux pour preuve la possibilité de payer par TIP, l’eau le gaz l’électricité…

La meilleure des preuves est la suivante.

Je prends mon téléphone et téléphone à VIDAL. Je tombe, au second coup, sur une commerciale qui, dans un premier temps, me dis que cela a changé et que maintenant c’est comme cela. Je lui réponds, "savez vous que c’est illégal, si vous voulez, je peux écrire à la DGCCRF (répression des fraudes) avec une photocopie de votre lettre".

Elle me répond, alors : si vous voulez payer par chèque, eh bien, envoyez un chèque.

Dont acte.

25/07/2012

Les problèmes des Médicaments Génériques



Les médicaments sont découverts par l’industrie pharmaceutique parmi les créneaux les plus porteurs de maladies (HTA, Cholestérol, Diabète). Les médicaments sont affublés de deux noms : un nom commercial donné par le laboratoire, encore appelé princeps, et un nom DCI (Dénomination Commune Internationale).

Par exemple, DAFFALGAN 1g nom commercial et PARACETAMOL nom DCI. Le nom DCI est le nom du médicament générique (pas de chance le DAFALGAN n’est pas génériqué, même s’il existe du PARACETAMOL en vente en pharmacie).

Certains ont accusés les médicaments génériques d’une moins bonne efficacité, ce n’est pas tout à fait exact.

En fait, il y a deux problèmes pour les génériques :

 - D’une part l’excipient (ce avec quoi est fait le comprimé, colorant, sulfites, ou la solution),

 - D’autre part, et c’est la le point le plus important, c’est le fait que si la molécule est la même, le sel, lui, n’est pas forcément le même (un peu comme le chlorure de sodium, le sel de cuisine, et le chlorure de potassium, qui sale moins) d’où une variation d’efficacité entre les génériques et les princeps.

Cela a pour conséquences :

 - L’excipient peut donner, lui, des réactions allergiques.

 - La molécule générique, ou plutôt son sel, donne, lui, une diminution tolérée d’efficacité de 20%.

Se pose ensuite la question sur la forme et la couleur d’un comprimé, ce qui peut désarçonner une personne âgée. Il faut savoir qu’une règle en médecine dit : un homme jeune 3 signe 1 maladie, un homme âgé 3 signes, 3 maladies. Effectivement à 80 ans, il n’est pas rare d’être atteint de 3 pathologie, et comme il faut compter trois ligne par pathologie (une ligne sur l’ordonnance représente un médicament), une personne de 80 ans a des chances de se retrouver avec 3x3=9 médicament, on peut arrondir à 10. Le risque d’erreur de médicament est loin d’être nul.

On nous dit que le médicament générique fait faire des économies, certes, oui, mais combien ?

Le médicament représente 10 % des dépenses de santé, les médecins représentent eux aussi 10 % des dépenses de santé, il reste quand même 80 % restant. A qui revient cette part royale… Aux hôpitaux, aux CHU, qui sont, il ne faut pas l’oublier les plus gros employeurs d’une région. La santé coûte mais génère aussi. D’autre part, de par la nature de « l’objet traité », il n’y a pas de délocalisation possible.

Donc, le générique fait 30 % d’économie par rapport au princeps, mais il ne représente que… 10 % des dépenses de santé, alors que l’hôpital mange 80 % du budget santé.

Les Bilans de Santé de la Sécurité Sociale, Mythe et Réalité



Tous les cinq ans, en général, la Sécu propose un bilan de santé systématique.

Cela fait 31 ans que je sévis( déja !).

En 31 ans d’exercice professionnel de la Médecine Générale, je n’ai vu que deux anomalies dans ces bilans de santé :

 - Le premier cas est une jeune patiente qui prenait la pilule et qui fumait 5 cigarettes par jours. Quelle est l’utilité de ce bilan ?
 
 - Le deuxième cas est plus significatif, c’est une patiente de 40 ans, infirmière, en exercice, chez qui la sécu a découvert des Gamma GT élevées. Je fais un bilan de contrôle en demandant, en plus, la sérologies des Hépatites, et qui revient avec les Gamma GT toujours élevées, mais avec toutes les sérologies des hépatites négatives alors qu’elle avait «été vaccinée pour l’Hépatite B, de par son métier, ou elle est pas mal exposée, c’est fâcheux.

Deux dépistages significatifs, dont un douteux, cela fait bien peu comme résultat pour ces examens systématiques de la Sécu.

En fait, j’ai une théorie qui vaut ce qu’elle vaut, c’est l’aspect primordial de l’interrogatoire et de l’examen clinique en Médecine.

Un médecin généraliste diagnostique une maladie, quand un patient vient pour une symptomatologie qui évoque une pathologie.

Qui irait voir son garagiste alors que sa voiture roule bien ?

C’est exactement le cas pour la Médecine Générale,  hormis le cas de la Tension Artérielle et le cholestérol, mais qui irait doser le cholestérol a un individu de 20 ans sans antécédents familiaux de dyslipidémie.

Voila donc un mythe qui tombe face à la réalité des choses.

N’y a-t-il pas des économies à faire plutôt qu’emm* les Médecins ?

23/07/2012

Un arrêt de travail qui n’en est pas un



Coup de téléphone d’une patiente que je vois épisodiquement depuis qu’elle a quittée son mec et qu’elle a quittée la banlieue de GRANDVILLE pour aller se loger en centre ville.

Coup de téléphone de cette patient me demandant un arrêt de travail car ils se sont trompés à l’hôpital ou elle a été hospitalisée pour Lumbago aigu.

Elle veut donc que je lui envoie par la poste un arrêt de travail, ce que je fais de mauvaise grâce.

Deux jours après, elle me téléphone à nouveau, car ce n’est pas un arrêt de travail qu’il lui faut, c’est un arrêt en accident du travail. Cela change tout, l'imprimé n'est pas du tout le même. Je lui dis de passer car ces feuilles sont assez difficiles à remplir vu le nombre importants de renseignements demandés.

C’est elle qui passe…

De mauvaise grâce.

20/07/2012

La mort d’un restaurant



Comme toutes les morts, la mort d’un bon restaurant, fait partie des choses tristes de la vie.

C’est surtout dommage quand un bon restaurant est remplacé par un mauvais qui plus est se veut grand style.

J’aimais bien, quand j’allais dans le centre de Grandville, sur le coup de midi, en particulier quand on se donnait rendez-vous, avec ma mie, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, J’aimais bien aller dans un restaurant, une brasserie ; « Chez Vincent ».

On pouvait, quand il faisait beau manger dehors sur le trottoir, les portes étaient grandes ouvertes, bref ce restaurant était vinant et, il y avait du monde, beaucoup de monde.

La déco était classique et de bon aloi, sur ton rouge, sans fioriture, bref, on se sentait chez soi.

Comme dans, presque toutes les brasseries, les plats étaient bon, simples mais bons, très bon, avec un choix de vin sérieux.

Dernièrement, de passage près de Hôtel de Ville, comme il était midi, nous décidâmes d’aller « Chez Vincent »…

Plus de Vincent, il était remplacé par un restaurant aux tons gris, sombre, une sorte de restaurant longe, morne. Il y avait peu de monde. Pas de monde attablé dehors. La porte était fermée. Comme nous étions rentrés nous restâmes.

Le repas fut calamiteux.

Ce pauvre Vincent était bien mort.

09/06/2012

Le conseiller informatique de la sécurité sociale : Monsieur je ne sais pas


La semaine dernière, j’ai reçu, suite à une D.A.M. (Délégué à l’Assurance Maladie), qui était bien une dame (en général je ne le reçois plus mais il y avait, cette fois une donne nouvelle : le changement de convention médicale), après cette dame, j’ai donc reçu, « un conseiller informatique » pour me présenter Espace Pro, un nouveau site, où j’avais pris mon login et mon password, pensant pouvoir commander, facilement, tous les formulaires de la sécu. Déception je ne pouvais avoir certain formulaire avec mes coordonnés pré imprimées.

Il se trouve que dans la commune où je sévis, sur les trente médecins généralistes en exercice, nous sommes deux médecins à « tâter » un peu de micro informatique, lui, c’est plutôt le hardware, moi, plutôt le software.

La micro informatique ne supporte pas l’imprécision.

Or, il se trouve que son site, enfin celui de la sécu,  il y avait de nombreuses imperfections. A chaque erreur que je lui montrais, il répondait : « je ne sais pas », au moins avait-il l’honnêteté de le dire.

On abordait à ce site réservés aux professionnels de santé directement avec notre carte professionnelle (l’analogue de la carte vitale qu’à le patient d’où le nom de lecteur bi fente, du lecteur que vous voyez sur le bureau de votre Médecin).

Et là, oh surprise ! Il y avait l’historique de tous les médicaments que vous prenez et, aussi, l’historique de tous les médecins que vous avez consulté. Cela commence à craindre sec ! Si une mutuelle ou une banque peut accéder à ce site, bonjours les dégâts. Les R.G. (Renseignements Généraux), qui s'appellent maintenant la DCRI  ont, bien évidemment, un accés direct et royal. Quand on prend un médicament en chronique, un médecin connait votre pathologie, cela est conforté par le ou les spécialistes que vous consultez. Un exemple de ce fait est explicité dans un film de... 1969 : "dernier domicile connu".

Du temps d'Hitler et de la Stasi, les services de renseignements ttravaillaient avec un système mécano graphique (des fiches en carton), c'était, déjà, assez efficace. Avec l'informatique et les ordinateurs en réseau (mutualisation des informations), on a franchi un cap énorme, on atteint, presque, la quasi perfection, en un temps... record.

Bref, pour en revenir à Monsieur je ne sais pas, au bout de trois quart d’heure de prestation, il m'a semblé un peu fatigué, il était mûr pour la suite.

Quant on sort de mon cabinet, tout le monde à tendance à tourner à droite, là où une des deux portes est fermée, si on tourne à gauche, on prend la bonne porte et… on sort.

Je préviens toujours les patients et les V.M. (Visiteurs Médicaux). En l’espèce, le voyant partir sur la droite, là, je ne dis rien, fermais la porte du cabinet et fis rentrer le prochain patient, quand retentit la sonnette, c’était Monsieur je ne sais pas qui me demanda : « mais par où on sort », et moi, plié de rire à l’intérieur, de répondre la sortie, c’est sur la gauche.

C’est bizarre, il avait le teint un peu vert, l'avais je déstabilisé ?

Suite au prochain numéro, après la D.A.M., le monsieur je ne sais pas, je vais bientôt avoir l’insigne honneur de recevoir un Médecin Conseil. Décidemment, je suis très courtisé par la sécu, ces temps-ci.

Je suis resté très joueur avec une petite touche de malice, c’est mon coté enfantin qui ressort de temps en temps.

Quand on me titille, j'use de ce trésor caché en moi, ça déstabilise et ça me fait marrer intérieurement,  en quelque sorte, çela extériorise mes sentiments, bref, ça me détend.

 

07/06/2012

La chambre

Source : http://www.les-ateliers-de-langres.fr/


Une chambre, ça peut servir à ventiler, à condition qu’elle soit prévue pour cela, et qu’elle soit fonctionnelle.

Dans une chambre, quand il y a des fuites par la fenêtre, en hiver, il y a des déperditions de chaleur.

Ce petit aparté sur le bâtiment, pour vous démontrer l’importance de la forme galénique dans la prescription médicamenteuse.

Il se trouve que, récemment, j’ai soigné un bambin de trois ans qui présentait une toux d’irritation à la suite de trois rhino pharyngites, coup sur coup.

Je lui prescris donc de la VENTOLINE* et du BECOTIDE*, a prendre, vu l’âge, dans une chambre d’inhalation, une BABYHALER*, très pratique et fonctionnelle.

Je le revois, quinze jours plus tard, avec sa mère, en colère, car il n’y avait pas d’amélioration, et même un début d’aggravation.

Je lui demandais s’il n’y avais pas un problème avec la prises des médicaments, parfois les chambres d’inhalations sont mal utilisé, ce n’est pas évident avec des enfants de trois ans.

Elle me dit incidemment que le pharmacien ne lui à pas délivré la chambre BABYHALER*, pour une autre qu’elle avait « en rayon ». Elle rajoute, aussi, qu’elle avait remarqué des fuites au niveau de la chambre qu’avait délivré le pharmacien.

Je prescrit, à nouveau, la chambre BABYHALER* et je dis à la mère de revenir dans une semaine.

Eh bien, il y avait une très nette amélioration.

Etonnant, non ?

La forme galénique d’un médicament ou d’un dispositif médical (la chambre en l’occurrence), la forme galénique est la présentation du médicament : comprimés secs ou effervescents, sirop, gouttes, suppositoire (tombé en désuétude), injection musculaire ou intra veineuse, patch, crème lotion, inhalation (c’est le cas de la VENTOLINE* et du BECOTIDE*)…

Dans ce cas précis, ce n’était pas la bonne chambre.

Si le médicament est important, la forme galénique est quelque chose de prépondérant dans la rédaction d’une ordonnance. Si la forme galénique n’est pas adaptée, le médicament sera mal et, surtout, pas pris par le malade.

Ce ci dit, je suis fatigué, et je vais faire une petite sieste dans… ma chambre.

 

 

Chambre d'inhalation BAYBYHALER*

05/06/2012

Mixité sociale et écocitoyenneté

Source : http://www.mich.fr/



Voici un effet imprévu de la mixité sociale et de l’écocitoyenneté.

Dans la rue ou je vis, de moins en moins bien, d'ailleurs ; dans le temps, le quartier, plutôt la circonscription était acquise à la droite.

Puis, pour une politique de la ville pour transformer, délibérément, Grandville en Mégalopole, on entassa les gens. Et puis, aussi, se greffa dessus, pour des raisons, louables, de mixité sociale, on rajouta de nouveaux citoyens. Cela accru, encore, le nombre d’habitant, mais, plutôt des habitants de gauche.

Aux dernières législatives, c’est une candidate socialiste qui remporta les élections, un député socialiste, dans la circonscription, du jamais vu.

Ce que n’avais pas prévu le Maire de Grandville c’est que cette circonscription, comptait, désormais, 20 % de RSA, acquis, eux, à la gauche, d’où ce résultat imprévus, mais prévisible.

Une autre décision dans la politique urbaine de la ville irrita, passablement, les citoyens de la circonscription. En effet, sous des prétextes plus ou moins écologique, le Maire de Grandville, décida de pourrir la vie de habitants, faisant en sorte que le simple citoyen ait beaucoup de mal à garer sa voiture, qui je mets de places handicapés, (je n’ai rien contre les handicapés, il est normal de leur faciliter l’accès), mais, visiblement, là, il y a assez souvent abus, qui j’agrandis l’espace au coin des ruses (et hop, une place en moins), qui je crée des emplacements vélos parfois entièrement inoccupés. Ceux qui ont un garage ne s’en servent que pour se garer devant chez eux, sur leur bateau, c’est pratique (pour eux). Tout cela, mélangé, crée, dans ma rue, et dans les autres rues de l’arrondissement, un climat pestilentiel, déclenchant des idées de vote sanction.

Avec l’approche de l’été et, bientôt le début des épreuves du BAC, se précise, aussi, cette année, l’échéance des législatives.

Hier, on sonne à la porte, c’était le candidat UMP, accompagné de  sa suppléante, qui faisait du prte à porte. Il me vanta les mérites de l’UMP. Il précisa, avec insistance : "Je démissionnerai, si je suis élu, de tous mes mandats, pour être votre député à plein temps".

C’est la première fois, depuis que j’habite dans cette rue, que je serre la main d’un élu.

Pour en arriver là, à faire du porte à porte, il faut, vraiment, que les affaires aillent mal.

A vouloir jouer au feu, à la fin, on se brûle.

 

* Je ne peux résister à la tentation de vous donner le niveau d'étude de ce canditat : Une maîtrise en droit de la Fac de Grandville, seulement 4 ans d'études après le BAC, dans une ville de province. Même pas science Po Grandville, quand à Science Po Paris, là, n'en parlons pas, on en est loin, trés loin.

 

31/05/2012

Une rue éco citoyenne


A Grandville, j’habite dans une rue, qui est en train, d’années en années, de devenir, de plus en plus, éco citoyenne.

Tous les moyens sont bons pour faire en sorte que le riverain moyen, ne puisse plus, ou très difficilement, garer sa voiture dans sa propre rue, mais, aussi, dans les rues adjacentes.

Dans Grandville, j’habite une rue qui ne compte pas moins de Trois places handicapés et quartes places devant des garages, garages  qui ne sont jamais occupés, car des socialistes caviars, s’en servent, uniquement  pour se garer devant leur bateau. Sans compter les coins de rues aménagés de façon a perdre une place de parking et sans oublier, non plus, les places perdues car équipées d’un emplacement à vélo, qui… ne sert pas.

En termes juridique, la qualification des faits s’appelle « rupture d’égalité ».

Vive le pseudo prétexte écologique.

Vive le Grenelle de l’Environnement.

Vive l’Ecologie Caviar.

Vive l’écocitoyenneté qui ne touche que le citoyen vulgum pecus.

 



20/05/2012

Docteur ça me bûrle le vagin : une erreur de communication médecin malade



Il n’y a que les histoires vraies pour être les plus surprenantes et les plus coquasses.

C’est une patiente, la quarantaine, BAC+5 (au minimum) et très intelligente, qui, la quarantaine, a des fuites urinaires depuis son dernier accouchement, suite à un accouchement, aux spatules, "un peu musclé".

Elle a consulté, à mon initiative, une spécialiste de Rééducation Fonctionnelle spécialisée dans la sphère uro -génitale.

Celle-ci, entre autre, lui prescrit un test au Bleu de Méthylène, elle lui fait une ordonnance avec des gélules de… Bleu de Méthylène. Le Bleu de Méthylène colore les urines en bleu. Tout cela, pour savoir, sil y a une fistule vésico- vaginale (une communication entre la vessie et le vagin), si celle-ci existe il y aura un écoulement bleu par le vagin. La praticienne n’est pas très expansive sur le mode d’administration.

Elle vient me voir, quelques temps plus tard, en me disant : les gélules de Bleu de Méthylène ça me brûle dans le vagin.

Et moi de lui expliquer, correctement, que le Bleu de Méthylène, dans ce test, se prenait par… voie orale.

Cette histoire plutôt comique et coquasse, heureusement sans retentissement médical notoire, illustre bien un trouble de communication médecin malade

La responsabilité, en l’espèce, est celle de la spécialiste en Rééducation Fonctionnelle.

ERRARE HUMANUM EST PERSEVERARE DIABOLICUM.


16/05/2012

La dame de la Sécu

 

 
Aujourd’hui,

J’ai reçu

La D.A.M. de la Sécu.

C’était une Déléguée de l’Assurance Maladie. D’ailleurs les DAM peuvent, aussi, être des hommes…

Elle est venue me voir pour m’expliquer que si j’étais sage et que je me serve bien mon gentil ordi, je pourrais,ainsi, gagner des bons points et que, si j’étais bien sage, je pourrai ainsi gagner des bons points et toucher, itou, 1700,00 € sur une année ; LE pactole !

Elle m’a dis, aussi, comment soigner mes patients diabétiques, par contre, rien sur les dépressifs. Le fou n’a plus la cote, de nos jours.

Je lui ai demandé, incidemment l’âge moyen des médecins qu’elle visitait. Comme vous, mon brave docteur : entre 50 et 60 ans. Moi de lui rétorquer : Et cela ne vous fait pas peur ?

Moi, au point ou j’en suis, à 59 ans, ce n’est quand même pas la sécu qui va m’apprendre à soigner.

Ah, au fait, cerise sur le gâteau, elle m’a montrée mon profil, figurez vous il est parfait, cela m’a remonté mon estime de moi.

Etonnant, non ?

12/05/2012

De l’éducation des enfants

Crédit Photo : http://www.tarnouille.com/index.php/2009/05/29/enfant-roi/

 

 

Cela m’arrive, parfois, de reprendre et remanier un commentaire que j’ai déposé dans un blog. En l’occurrence, il s’agit du blog de kinia.


Chaque génération a son propre "gourou" pour l’éducation des enfants :

Sans oublier Jean Jacques Rousseau, avec  « l’Emile, ou de l'éducation », publié en 1762, alors qu’il ne s’occupa jamais de ses enfants.

Il y eut dans les années 50, Laurence Pernoud,

Dans les années 80, Françoise Dolto,

Puis, maintenant, Aldo Naouri.

Françoise Dolto préconisait de tout expliquer à l’enfant, l’enfant devenait le centre de la famille, il était autocentré, c’était l’enfant roi, en gros, cela aboutissait à des enfants totalement égoïstes.

Aldo Naouri est beaucoup plus pragmatique : respect des parents et respect des autres, enseigner la frustration sans tomber dans l’excès inverse qui  peut engendrer la timidité. Schématiquement, il ne faut pas tomber d’un excès dans l’autre.

« Les Femmes et les enfants d’abord » : dis-t-on dans les naufrages, la mère passe avant l’enfant. Sans sa mère, l’enfant ne peut pas vivre sans traumatisme. Quand au père...

C’es très difficile d’élever ses enfants, mais, après tout, les parents d’abord, les enfants après, me semble assez cohérent. A condition, bien sûr, de donner de l’amour à ses enfants et de les éduquer ex ducere, conduire au dehors au sens étymologique du terme, en faire un adulte responsable.

En éthologie, on dirait que les parents sont les chefs de meute.

Sans oublier d’inculquer aux enfants les règles de savoir vivre.

Mais, surtout, de se faire respecter, avant de respecter les autres, ce qui est fondamental dans la société ou nous vivons, une société égoïste.

Heureusement qu’il y a le code civil et le code pénal, pour défendre, le moins mal possible, le citoyen.

 

08/05/2012

Sangria Sévillane : recette locale observée par le Docteur Sangsue

Qui dit sangria, évoque inéluctablement l’Espagne.

J’étais, à Séville, dans un restaurant  qui servait des tapas.

Et, opportunité, étaient offerts trois tapas, avec une sangria.

Je saisis ma chance. Et pendant que je dégustais ma sangria, pas mauvaise du tout, d’ailleurs, j’aperçus un serveur en train de verser de la sangria toute faite contenue dans un pack d’un litre.

Il ne suffit plus que de rajouter un quart de rondelle d’orange et de citron, et beaucoup de glaçons, pour faire volume (et augmenter le bénéfice).

Mes rêves s’envolèrent un peu.


Je vous rappelle la recette de la Sangria express du docteur Sangsue.