25/01/2013
De nos jours, la politesse se perd
Oui, je vous le dis, mes bons amis, de nos jour, la politesse se perd.
Pas plus tard que ce matin, j’allais me faire faire une prise de sang. Il faut bien, de temps en temps, surveiller la machine.
Dans une rue étroite, tournante, mal aisée, trois forts chevaux tiraient un coche*… Euh, non, là c’est Jean De La Fontaine.
Dans une rue étroite, Je reculais un peu difficilement pour ne pas accrocher les véhicules garés des deux côtés et pour laisser passer deux voitures. Il se trouve que les deux véhicules en question, étaient conduites par des femmes (le hasard fait parfois mal les choses) et, cerise sur le gâteau, une avait le téléphone portable vissé à l’oreille.
Et bien, croyez le si vous voulez, aucune des deux ne m’a remercié de mon geste chevaleresque.
S...
*
11:48 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (21)
21/01/2013
Le guérisseur
Dans Grandville, il ya des voyants, cela est assez courant.
Dans Grand ville, il y a, aussi, des guérisseurs, cela et moins fréquent. Il y a des guérisseurs blancs et des guérisseurs de couleur, du type "Docteur Mamadou qui guéri l'impuissance et fait venir ou revenir l'être cher".
Dans Grandville, les voyants sont nettement plus nombreux que les guérisseurs.
Un guérisseur (un blanc, en l'espèce), fit, il y a quelques temps de cela une erreur monumentale.
Une nounou de 63 ans, agrée par la DDASS, une femme bien, responsable, s'occupant très bien des enfants qui lui étaient confiés, avait un seul défaut, elle consultait un guérisseur, assez régulièrement pour des petits soucis de la vie quotidienne que n'écoutent pas les médecins.
Ce guérisseur exerçait sa profession dans la banlieue de Grandville.
Depuis... pas mal de temps, elle consultait ce guérisseur, pour un écoulement du mamelon à un sein. A chaque consultation, outre l'argent qu'il lui prenait, il lui répétait que, avec ses soins, cet écoulement allait se tarir.
Au bout... D'UN AN ! Elle consulta un médecin qui l'adressa, illico, au centre anti cancéreux de Grandville.
Il s'agissait bien d'un cancer du sein NON TRAITE DEPUIS... UN AN !
Source : http://patricklarme.com/blog/wp-content/uploads/2012/02/G...
20:02 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (7)
18/01/2013
L'Ostéopathe
Radiographie du rachis dans son entier
Cette histoire est véridique, elle m'est arrivée, à consulte, hier soir.
Une jeune patiente de 25 ans, que j'avais vu pour un Accident de la voie Publique (AVP) et qui avait été bilantée correctement au Urgences de l'Hôpital de Grandville, avec notamment des radios du rachis lombaire comprenant le bassin, radios normales, bien entendu.
Cela faisait une semaine que l'accident s'était produit. Elle a, alors consulté un autre médecin qui devant l'amélioration lente des douleurs lui avait prescrit de la Kiné.
Une de ses copines lui a alors parlé de l'efficacité miraculeuse de l'Ostéopathie.
Cela tombait bien, le kiné choisi était Ostéopathe.
Il lui sort, après quelques manipulations et quelques craquements impressionnants, qu'elle avait :
- Un tassement vertébral
- Un déplacement du bassin, et
- Une légère atteinte d'une côte.
Cela tombait bien, la jeune patient, plutôt inquiète, on le serait à moins, avait amenée ses radios.
Je repris point par point les "diagnostics" de mon brillant "con" "frère" et expliquait soigneusement les choses.
- Sur la radio point de tassement vertébral
- Sur la radio, point de déplacement du bassin
- A l'examen clinique respiration forcée, toux et pression de la cage thoracique dans les quatre côtés
Naturellement il n'avait pas regardé lées radios (ne sachant pas les interprétées) et n' avais pas fait, médicalement, un examen costal (n'étant pas médecin).
Tout cela pour la modique somme de 80 €.
Au fait, cela ne s'apparenterait-il pas de l'exercice illégal de la médecine ?
Je t'en foutrais moi du tassement vertébral, une vertèbre, c'est costaud entourée de muscle (comme la côte de porc) sans compter des ligaments pour renforcer le tout : NON, ON NE PEUT PAS SE DEPLACER UNE VERTEBRE LOMBAIRE !
Par contre, on peut se tasser une vertébre lombaire lors d'un saut en parachute un peu "hard".
Et pour cloturer le tout !
15:36 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Mots, Photographie, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Sport, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (36)
15/01/2013
Le Poulet
Ames sensibles s'abstenir, sautez la première ligne.
J'ai connu le temps ou le poulet n'était pas vidé. Même celui où on le tuait vider de son sang pour faire la sanquette, le plumer et le vider.
J'ai, donc, connu le temps ou l'on se vidait le poulet soi même. Je l'ai fait, personnellement, et sans dégoût.
Quand j'étais bambins Je pouvais jouer avec les tendons des pattes qui se recroquevillaient, puis, plus tard, je les passait au feu, dieu que cela sentait bon, tout cela pour les mettre dans une soupe, les pattes ainsi préparées étaient un pur régal.
En vidant le poulet on récupérait le foie la rate le gésier et... le cœur. Le plus difficile consistait en ne pas crever la vésicule biliaire qui adhérait bien au foie.
La récompense : manger le foie le rate le gésier et le cœur, revenus à la poêle.
De nos jours, le poulet vidé et effilé n'a plus de rate de foie de gésier, exit le cœur, aussi.
Un de mes derniers plaisir était de manger les poumons. Dans mon dernier poulet, ils avaient réussi a aspirer les poumons. Tout cela pour faire des croquettes.
Il ne me reste plus, quand je cure la carcasse, un de mes plaisirs favoris, que les reins, mais pour combien de temps encore...
Par contre, ils laissent, toujours, un morceau de graisse, ce qui rajoute du poids.
Qu'elle époque épique !*
* "Yolaine de la Bigne, journaliste de presse écrite et de radio depuis plus de vingt ans, se fait connaître avec ses chroniques sur France Info (« Quelle époque épique ! ») de 1988 à 2001, où elle suit les tendances de société."
Source : http://editions.flammarion.com/Peoples_Detail.cfm?ID=1476...
A ce propos, un vidéo pleine d'anecdotes sur la restauration par...
15:27 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Culture, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (23)
12/01/2013
Petite cause grands effets
Une jeune patiente est venue me consulter il y a de cela quelques temps déjà.
Elle était venue à consulte à la suite d’une hospitalisation dans une clinique psy pour état dépressif.
Il faut dire qu’elle était télé opératrice chez un opérateur téléphonique, elle avait beaucoup de pression de la part de son superviseur, comme tout ses coreligionnaires, il faut le dire par ailleurs. Qui plus est, elle abhorrait ce métier.
Elle tint quatre ans, puis fit un burn out salvateur.
Le seul hic c’est qu’elle fut transportée aux urgences psychiatriques de Grandville où l’on la rejeta, au motif qu’elle n’était, « pas assez folle ». Elle fut donc transéatée dans une clinique privée psy.
Elle vint me noir au sortir de ce séjour un peu disproportionné vu sa pathologie somme tout assez légère et qui aurait put, fort bien, être traitée en ambulatoire par un psychiatre de ville, voire un généraliste connaissant, tant soi peut, la psychiatrie.
Elle vit un médecin conseil qui lui remit un papier de longue maladie à remplir, par mes soins, au motif d’état dépressif. Je trouvais cette démarche démesurée, et lui expliquer que, si un jour, elle demandait un prêt, on lui poserait des questions sur son passé médical. Je lui déconseillais de remplir ce type de papier.
Là, le médecin conseil se comporta comme un… enfoiré (excusez moi du mot), il écrivit à la patiente que si ce ne remplissait pas ce formulaire, il lui sucrait ses indemnités journalières.
La main forcée, je remplis le papier.
Lors d’une soirée de FMC (Formation Médicale Continue) fort intéressante, un psychiatre atypique, les meilleurs) dit qu’un bon psychiatre est un médecin qui change le mode de vie de son patient.
Le rêve de cette patiente, était d’être esthéticienne.
La boite de téléphonie lui paya cette formation.
Mais lord ‘un stage en parfumerie, ou elle restait debout toute la journée elle revint me voir pour une gonalgie (douleur au genou) le droit en l’occurrence. Hélas pour elle c’est à ce genou qu’elle avait fait, étant adolescente, une arthrite septique (une infection du genou) et avait "bénéficiée" d’une intervention chirurgicale, l’IRM mit en évidence une atteinte du cartilage.
Je l’adressais à mon rhumatologue préféré qui préconisa, dans son genou, des injections d’acide hyaluronique.
La station debout devenant problématique, il fallait envisager « une reconvention professionnelle »
Décidément, comme le disait Coluche : « Il y a des gens qui sont plus égaux que d’autres ».
10:54 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (18)
17/12/2012
Docteur Sangsue KO contre son Logiciel Médical.
Source : http://static.solutionsmedicales.fr/
Assez régulièrement, je met à jour mon Logiciel Médical.
Hier, par malheur, j'ai eu l'idée saugrenue d'installer la dernière MAJ (Mise A Jour) de ce foutu logiciel.
Tout à fait à la fin de la MAJ, il me dit que c'est une MAJ majeure pour les prescription.
Ouille me dis-je, faisons machine arrière, impossible. Ben, euh... Continuons.
La MAJ se passe très bien, trop bien, par contre en ouvrant la mise en forme d'une ordonnance sur un dossier médical, je tombe sur une nouvelle ergonomie totalement inconnue, soit disant ergonomique, mais totalement inexploitable pour moi.
Cela ressemble un peu à de l'Office 2010, mais en pire !
Ou est le VIDAL dans tout ça ?
Joyeux Noël et Bonnes Vacances Dorteur Sangue !
19:38 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Informatique, Informatique Médicale, Médecine, Potins, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (6)
12/12/2012
La cafetière hantée
Cafetière Krups YY8304FD
10 tasses programmables - Carafe isotherme
Fonction Aroma : café aux arômes prononcés
Ecran LCD - Système anti-gouttes
Arrêt programmable jusqu'à 3 heures
+ le Bitoniau
Quoi de plus agréable, le matin, de se réveiller avec une bonne odeur de café flottant dans la maison.
Quoi de plus agréable, la matin, de se réveiller et d'entrer dans la cuisine avec le café tout prêt.
C'est pour cela que j'ai sélectionné une belle cafetière programmable, une Krups (Cafetière Krups YY8304FD), bonne marque, s'il en est.
Quoi de plus désagréable, le matin, de voir que la cafetière a débordée.
Non, pas régulièrement, mais, comme cela, assez souvent, pas tous les jours. Elle avait de bons jours et de mauvais jours.
Bref, la cafetière était hantée.
Le matin, je rentait toujours avec appréhension dans la cuisine, et avec l'éternelle question : A-t-elle débordée ou n'a-t-elle pas débordée aujord'huii ?
Un jour, excédé, je résolu de regarder son anatomie. En effet, je me dis, ce n'est pas possible qu'une cafetière soit hantée.
Je soulevais le couvercle et regardais avec attention un clapet, un bitoniau, que je connaissais je versais de l'eau sur le couvercle et, EUREKA ! La soluce le clapet, certes servait quand on versait le café, mais, s'il était fermé, il empêchait le café de rentrer dans la cafetière.
Je programmais donc instantanément l'opération de la cafetière : la bitoniectomie, j'enlevais ce foutu clapet, cette Put*** de pièce, un tout petit bout de plastique.
Le lendemain, pas de débordement, le versement du café impec : La pièce était superflue, un peu comme l'appendice.
Quel est le C** d'ingénieur, à la mort moi le, qui a eu l'idée farfelue de foutre ce Put*** de bitoniau.
12:49 Publié dans Anecdote, Bricolage, Comfort, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Pub, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (17)
07/12/2012
Vie et mort d'une amicale
Crédit Photo : http://lespapiersdumoulin.com/
Je suis conscient que j'aborde un sujet délicat.
Je suis conscient que je risque de m'attirer les foudres de mes lecteurs, des patients ou des futurs patients.
Je suis conscient que je risque de m'attirer l'opprobre sur moi et la profession de médicale.
Je risque, je le sais, de me faire traiter de pourri, d'acheté, de vendu, de prescripteur perverti et je ne sais quel autre nom d'oiseau.
En effet, autrefois, avant la loi anti cadeaux, les médecins, assez régulièrement, recevaient, de la part des Laboratoires Pharmaceutique des petits cadeaux : stylos, mais aussi des invitations de laboratoires, pour des réunions de FMC (Formation Médicale Continue), avec, à la clé, une réunion dans un restaurant, un motif simple, à la foi la conviviale et de formation avec un spécialiste où, assez souvent un Prof de Médecine, un Universitaire, d'où la qualité de l'intervention de formation que l'on ne peut certainement pas classer de réunion bidon.
Il faut dire, cependant, qu'il y eut quelques dérapages, mais ce fut loin d'être la majorité.
Personnellement, je m'étais fixé comme règle de refuser l'achat thérapeutique au profit de l'incitation de prescription : Pour un bon médicament, je privilégiait le Visiteur Médical (VM) qui était le plus commercial.
Cela permis aux MG de se rencontrer et d'apprendre quelque chose sur une pathologie médicale et d'aborder, aussi, l'évolution du savoir Médical.
Ce que les Syndicats Médicaux étaient infoutus de faire, les praticiens de Médecine Libérale et les Labos, le faisaient.
Je sais que je vais me faire traité d'acheté, mais il est arrivé que certains Laboratoires Pharmaceutiques me délivrent des livres médicaux, souvent l'œuvre de certains laboratoires qui "offraient" des livres de médecine de haute tenue, sponsorisés par ces susdits laboratoires avant que ces livres ne soient mis en vente dans les bonnes librairies universitaires, au rayon Médecine.
Voila comment fonctionnait "le Machin*".
Il y a une vingtaine d'année, sous l'impulsion de deux Médecins Généralistes de la commune prés Grandville. Ces deux médecins eurent la très bonne idée de la création d'une Amicale de Médecins d'une même caste, celle de Médecins Généralistes Croyants et Pratiquants ; et, ce, dans le but de prévenir une FMC gérée, dans sa grande mansuétude, par l'Etat. Il faut dire que cette idée existait déjà dans Grandville et dans certaine banlieues.
La mayonnaise prit. Ces réunions étaient sponsorisée, donc par les Laboratoires Pharmaceutiques, mais avec une cotisation annuelle d'un montant d'un C.
Cela marcha si bien que fut décidé, comme dans les autres Amicales de Médecin, la création d'une Tontine. Le principe est simple, il suffit qu'un certains nombres de Médecins Généralistes se réunissent et s'engage à verser 1/2 de C, en cas de maladie d'un confrère.
Il faut dire, qu'en cas de Maladie, le cordonnier est le plus mal chaussé, en effet, le "délai de carence" date du début de la Maladie et de la date de versement des Indemnités journalières. Actuellement, les salariés touchent Leurs IJ avec un délai de carence de quatre jours, alors que, pour les Médecins libéraux, ce délai de carence est de...
TROIS MOIS !
Le "machin", Amicale et Tontine, fonctionna très bien pendant vingt ans, tant du point de vue de l'Amicale que de celui de la Tontine. Puis sous l'impulsion de la démographie médicale et du fait, aussi, que les jeunes médecins qui s'installaient ne venait ni à l'Amicale, ni à la tontine. Il suffisait de rajouter la loi anti cadeaux, pour programmer la mort des amicales médicales.
Dernièrement, voyant arriver à grand pas la mort du "Machin", je donnais ma démission et de l'Amicale et de la Tontine.
Le trésorier, au passage, me demanda la cotisation de cette susdite "amicale" bien que n'ayant pas assisté aux séances de "l'Amicale" moribonde. Je m'exécutais, dans la foulée, avec une certaine rancœur.
Dernièrement, je reçus une lettre me conviant à assister à une réunion de la dite "Amicale" sur cette invitation était écrit texto que si le bureau, n'arrivait pas à se constituer, ce serait la fin de l'amicale et, par voie de conséquence, de la Tontine.
Vexé comme un vieux rat, je ne m'y rendit pas.
Cela me conforta mon analyse, ma démarche était prémonitoire.
C'est la fin d'une époque et le début d'une autre avec l'apparition grandissante de déserts Médicaux et de la non installation des jeunes médecins en Médecine libérale (seulement 10 % des Médecins thèsès s'installent en libéral.
Pour la Médecine Libérale, la pages est tournée.
* "De manière péjorative. Cette utilisation a pour origine une citation de Charles de Gaulle le 10 septembre 1960 à Nantes à propos du Congo : « Le machin qu'on appelle l'ONU ».
Source Wikipédia.
02:45 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
30/11/2012
Urgence différée, quand la relation Généraliste Urgentiste se dégrade
Source : http://www.leblogfinance.com/
De nos jours, je vous le dis, la confraternité se perd.
Cette année, pour la première fois de ma carrière (trente ans, quand même), je me suis fait "engueulé" par deux Urgentiste, car j’avais un peu trop ouvert le parapluie, mais, quand je doute, moi, je bote en touche, j’ouvre le parapluie. Et après tout, l’erreur est humaine.
Le premier, ce fut un « Urgentiste » de l’hôpital Psy de Grandville. Ce fut très désagréable, car je n’eu point l’esprit de répartie.
Le second fût un Urgentiste du CHU de Grandville. Effectivement, je m’étais planté, mais là il y eu changement de donne. Après ses propos peu amènes, je lui demandais son statut, il fut décontenancé. Je rajoutais : « donc vous être salarié, eh bien je vous déconseille de vous installer en libéral, car si vous tenez des propos pareils aux confrères, vous n’aurez plus qu’à dévisser votre plaque ».
Long silence.
"Au revoir mon cher confrère".
Depuis, j’ai modifié le courrier d’envoi aux Urgence, ma correspondance tient en une phrase. Ce qui fait une lettre du style:
Monsieur,
Je vous adresse Mme Mr, pour suspicion de (motif de l’envoi).
Bien confraternellement.
Pas plus tard qu’hier, j’adresse un patiente ayant un Cholécystite aigue. Celle-ci avait débuté lors d’un séjour à la montagne, où avait été fait un bilan biologique, montrant une infection patente de sa vésicule. Une sorte « d’Urgence différée » Urgente.
Curieusement pas de coup de fil de l’Urgentiste.
Cela illustre bien l’adage pas de nouvelle, bonne nouvelle.
De nos jours, je vous le dis, la confraternité se perd.
10:50 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (23)
19/11/2012
La question du jour : Ecolo ou pas écolo ?
J’ai une fâcheuse tendance à associer un bon comportement social avec un bon comportement écologique.
Un exemple. Ce matin,
« Je m'baladais sur l'avenue
Le cœur ouvert à l'inconnu
J'avais envie de dire bonjour
À n'importe qui
N'importe qui ce fut toi
Je t'ai dit n'importe quoi
Il suffisait de te parler
Pour t'apprivoiser. »
Aux Champs Elysée (Joe Dassin)
Ce fut Toi, une mini cooper 4x4, comme on sait si bien les faire, de nos jour.
Non, je n’affabule pas : une mini cooper 4x4, un signe ostentatoire de richesse et de… culot
En effet, la conductrice (qui dit mini cooper, dit femme), mais un homme eu pu faire tout aussi bien (ou mal, à vous de juger) dans un autre véhicule (un gros 4x4, évidement).
Madame remonte la rue, en sens interdit, obligeant une autre voiture à s'arrêter.
Vous le croirez si vous voulez, Madame rentre, sans aucun complexe, ni merci, dans le jardin de sa maison.
C’est manifestement un comportement anti social.
Peut-on le qualifier, aussi, de comportement anti écologique ?
« L'écologie, entendue au sens large, désigne le domaine de réflexion qui prend pour objet l'étude des interactions, et de leurs conséquences, entre individus (pris isolément et/ou en groupe constitué) et milieu biotique et abiotique qui les entoure et dont ils font eux-mêmes partie ; les conséquences sont celles qui affectent le milieu, mais aussi, en retour, les individus eux-mêmes. »
Wikipédia - http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cologie
Alors, on en revient à la question du jour : un comportement anti social est-il anti écologiste ?
A vous de jouer.
Question subsidiaire : La ville sest-elle une biocénose* ?
LE CONCEPT "BIOTOPE CITY"
LA VILLE COMME NATURE. Réflexions sur un avenir urbain
Elisabeth Wertmann : Biotope City - was heisst das ?
Helga Fassbinder: Le concept Biotope-City – la ville comme nature - est un concept englobant, plus étendu que les concepts de la ville durable (au sens de développement durable) et de la ville verte.
Source : http://www.biotope-city.net/article/le-concept-biotope-ci...
* En écologie, une biocénose (ou biocœnose) est l'ensemble des êtres vivants coexistant dans un espace défini (le biotope).
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bioc%C3%A9nose
Cette vidéo peut peut-être fair avancer le Schmiblick.
09:48 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Politique, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (35)
10/11/2012
Quand l’élève dépasse le Maître
Pour faire suite au « postage » précédant sur le pourriel téléphonique, le petit jeux que je pratique de temps en temps, dure depuis quelques temps, déjà. Pour pratiquer ce type de jeux, il faut une certaine imagination un peu déjantée et savoir improviser, en un mot, c’est rigolo.
Je le racontais donc à ma tendre et douce.
Que croyais vous qu’il arriva.
Un jour, le téléphone sonne, ma mie décroche, elle écoute puis dit qu’elle est aveugle, petit temps de silence (un ange passe) elle raccroche et part d’un éclat de rire.
« Qui c’était » lui demandais-je ?
Un démarchage téléphonique pour…
Des produits de maquillage.
20:30 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Humour, Pub, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (15)
09/11/2012
La plateforme téléphonique
Source : http://www.francesoir.fr/
S’il y a bien une chose qui m’agace, ce sont les coups de téléphones intempestifs pour me vendre telle ou telle mayonnaise miracle mal relevée.
Parfois, je raccroche, parfois, j’invente un scénario le plus farfelu possible.
Dernièrement une plateforme téléphonique par l’intermédiaire d’une charmante jeune fille me demande quel âge j’ai. Moi de répondre 90 ans. Puis elle me demande si mes enfants viennent me voir. Non, à mon grand regret.
Vous n’avez personne chez-vous ?
Si un jeune homme de 20 ans (j’espère bien qu’elle va croire que c’est un gigolo), je lui répond avec une voix tremblo-chevrottante.
Je vous propose, quand il n’est pas là un boitier d’appel qui vous permettra d’appeler les pompiers, le SAMU, en cas d’urgence.
Oui répondis-je, quand il fait les courses.
Je raccrochais, dans la foulée, et partis d’un éclat de rire salvateur.
17:56 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, Loisirs, Potins, Pub, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (12)
02/11/2012
Cinq mois plus tard
La dépression – Vincent Van Gogh
Cette fois ci, cette histoire se passe dans la famille.
Cette histoire touche un oncle, la soixantaine, retraité.
Il a commencé à se sentir pas bien cela fait cinq mois. Le moral. Il n’avait plus goût à rien.
Puis les choses se dégradèrent très progressivement. Pas d’antidépresseur. Ah, si, j'oubliais, la prescription d'un anxiolytique, du XANAX*. Les mois passent, toujours pas d'antidépresseurs.
Les vacances arrivent, un remplaçant aussi. Il parle d’antidépresseur mais dit de voir avec le médecin traitant à son retour de vacances.
Le médecin rentre, et prescrit, enfin, un antidépresseur, pas forcément le meilleur, du DEROXAT* (c’est l’antidépresseur sérotoninergique qui a le plus d’effets secondaires).
Quelques jours passent et le patient ne peut plus pisser et développe un globe vésical ; l'adénome de la prostate n’a pas supporté le choc.
Le patient est hospitalisé, sondé, on arrête le DEROXAT*.
Puis le patient est transéaté à l'hôpital psychiatrique de Grandville, devant un état mélancolique manifeste.
Dans l’ordre, il faut l’opérer l'adénome de sa prostate, puis, enfin, lui traiter son état mélancolique.
Le patient a une résection de son adénome de la prostate par les voies naturelles.
On peut ainsi s’attaquer à son état mélancolique, après un mois de traitement correctement donné en milieu psychiatrique, le malade commence à émerger.
Il est triste à dire que ce patient ait attendu cinq mois avant d’être traité.
On ne peut pas dire que la Psychiatrie est le cheval de bataille des Médecins Généralistes. Il faut dire aussi, à sa décharge, que l'enseignement de la Psychiatrie est loin d'être à la hauteur, tant s'en faut.
Ainsi, un dépressif sur deux est correctement soigné, et un antidépresseur sur deux est prescrit à bon escient.
A partir d’un certain âge, la comorbidité est quasi systématique. Ce qui n’est pas fait pour arranger les choses.
23:17 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
30/10/2012
On purge bébé : Suite
Source : www.monveto.net/
Purger les enfants est une tradition qui a la peau dure, je le découvre avec stupéfaction chez des gens qui débarquent, dans mon cabinet, car ils viennent de déménager d’une autre contrée.
Dernièrement un monsieur vient me voir pour un accident du travail (chute et fracture de côte) prescription : un arrêt de travail, une ceinture et un traitement antalgique (Paracétamol et Anti inflammatoire), ainsi que son renouvellement d’ordonnance.
A la fin de la consultation la question qui tue : « pourriez vous prescrire à mes deux enfants une ordonnance pour les vers, c’est ma femme qui me l’a demandée »
Je suis bien obligé de m’exécuter, il y a des choses qui ne se refusent pas.
Grand dieu, nous sommes envahis par les vers fantômes !
09:11 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (25)
29/10/2012
Ne pas prendre ses médicaments est une façon de nier sa maladie
Une femme enceinte viens me consulter car elle s’est « chopé la crève ».
Elle mouche jaune et crache jaune.
En plus, elle est enceinte de huit mois, cela n’arrange pas les choses et peut limiter la prescription.
La toux la gène beaucoup, et vlan : « je pourrait pas avoir un sirop ? »
Je l’examine, y a d’la vie dans les poumons, ça siffle à tout va ; ça va, j’ai compris, elle fait une crise d’asthme.
"Vous n’avez jamais fait des crises d’asthme ?"
"Si, mais comme cela allait mieux, j’ai arrêté."
Je vous conseille de reprendre votre traitement avec le broncho dilatateur et le corticoïde inhalé, en continu, il n’y a pas de contre indication chez la femme enceinte, et je vais vous prescrire un antibiotique qui est compatible avec votre état de grossesse.
J’ai remarqué que dans l’asthme, les patient qui ont un asthme chronique ont tendance a négliger leur traitement, un peu comme si le fait de ne pas prendre le médicament faisait qu’il n’étaient plus malades du tout.
Une façon de nier la maladie.
17:41 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Médecine, Santé | Lien permanent | Commentaires (11)
27/10/2012
L’automne est là, les marronniers aussi : A propos de l'heure d'hiver
Un marronnier, en terme journalistique est un évènement qui revient périodiquement, annuellement, le plus souvent.
Nous sommes, ici, en présence d’un gros marronnier bi annuel. Le changement d’heure, dans ce cas on et gâté, car il revient donc deux fois par an, comme les équinoxes et les solstices (d’hiver et d’été) On est gâté, car, il ya l’heure d’été et l’heure d’hiver*.
Le marronnier permet, aussi de meubler dans un journal, voire de délayer, pour remplir de l’espace, dans le journal, ou quand on est à cors d’articles beaucoup plus important, cela permet, ainsi, facilement de boucler le journal facilement
Voici un article que j’ai pondu il ya quelques temps : sur le changement d’heure, une vaste bêtise devant l’éternel. Merci Monsieur Benjamin Franklin (l’inventeur du Paratonnerre, et ambassadeur en Europe).
Voici mon article, voilà, je n’ai plus rien à faire, place au marronnier qui date du… 27/10/2007 (déjà !).
L'histoire de l'heure d'été/hiver
« Cette idée de l'heure d'été/hiver, date de 1784. Elle est de Benjamin Franklin et exposée de manière un peu fantaisiste sous forme de lettre envoyée par Franklin au Journal de Paris qui la publie le 26 avril 1784.
Il commence en décrivant la démonstration à laquelle il avait assisté la veille d'une nouvelle lampe à huile. Il relate la discussion qui s'en était suivie à propos du rapport huile consommée/lumière produite.
Le sujet en tête, il entre chez lui et s'endort vers 3-4 heures du matin. Un bruit le réveille vers 6 heures et il s'étonne d'une grande clarté dans sa chambre. Il pense d'abord à ces fameuses lampes éclairant sa chambre mais constate, en fait, que ce sont les rayons du Soleil levant qui pénètrent dans la pièce. La lecture d'un almanach lui confirme que le Soleil se lèvera encore de plus en plus tôt jusqu'à fin juin.
"Cet événement me fit penser à des choses plus importantes et plus sérieuses. Si je n'avais pas été éveillé si tôt le matin, j'aurais dormi six heures de plus à la lumière du Soleil, et, par contre, aurait passé six heures la nuit suivante à la lumière des chandelles."
Et il poursuit : " En partant du principe qu'il y a 100 000 familles à Paris et que ces familles consomment la nuit 1/2 livre de bougies et chandelles par jour... En estimant de 6 à 8 heures la durée moyenne entre l'heure de lever du soleil et la nôtre... il y a donc 7 heures par nuit pendant lesquelles nous brûlons des bougies, on en arrive au décompte suivant :
En six mois entre le 20 mars et le 20 septembre, il y a 183 nuits. 7 heures par nuit d'utilisation de bougie. La multiplication donne 1 281 heures. Ces 1 281 heures multipliées par 100 000 donnent 128 100 000.
Chaque bougie exige 1/2 livre de suif et de cire, soit un total de 64.050.000 livres. À un prix de trente sols par livre de suif et de cire on en arrive à 96.075.000 tournois de livre." Euh... un tournoi de livre, c'est combien d'euros ?
Bref, Franklin conclut par "...une immense somme que la ville de Paris pourrait sauver chaque année !"
Cependant, tout le monde n'est pas d'accord avec cette idée lumineuse. Une association contre l'heure d'été s'est formée et Eléonore Gabarain est présidente de l'Association française contre l'heure d'été double, elle a succédée a son créateur, le professeur Boris Sandler, professeur de pédiatrie qui avait noté des troubles chez ses petits patients lors du passage à l'heure d'été.
Un rapport du Sénat dit en conclusion : "Il ressort de l'ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l'heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations. En conséquence, la logique conduit à souhaiter l'abandon de ce dispositif artificiel et de revenir à un déroulement plus naturel du temps."
Pour la petite histoire, les parents de Benjamin Franklin tenaient un magasin d'artisan en bougies et savons, il n'y a qu'un pas pour penser que Benjamin Franklin nous fait économiser des bouts de chandelles. »
Dans le cas de l’heure d’été, c’est l’hiver qui frappe à notre porte (un beau marronnier, de… 1969). Un marron glacé, en cette période préhivernale.
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25/10/2012
Voilà comment une patiente tente de se faire rembourser une prescription
Un coup de fil intempestif :
Voila la suite d'un de mes précédants articles : « Le médecin généraliste La Prophylaxie du paludisme et l’agent immobilier » :
Une patiente la quarantaine est donc venue, à consulte, pour une prévention anti palustre en zone trois ; Une prescription donnée, par le Centre Santé-Voyage, est le DOXYPALU*. Elle a consulté plusieurs fois au Centre Santé-Voyage de mon CHU préféré de Grandville, et, à chaque fois, on lui a prescrit cette thérapeutique préventive contre le paludisme.
Elle va au Bénin pour une adoption.
Là, cette après midi, elle me téléphone, en pleine consultation, car le pharmacien lui aurait parlée de la DOXYCICLINE* qui, elle, est remboursée.
Je lui réponds que cela n’est pas possible car la prévention du Paludisme n’est pas prise en charge par la collectivité avec la Sécurité Sociale comme intermédiaire, et que si je faisais une ordonnance pour trois mois, avec de la DOXYCICLINE*, la sécu nous tomberait sur le râble (surtout moi).
Et de lui citer les Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) qui précisent que seul le DOXYPALU* a l’AMM dans la prévention du Paludisme, donc je ne pouvais pas lui prescrire la DOXYCICLINE* dans cette indication là.
Les gens, tu leur donne ça, ils veulent plus, toujours plus.
Et M… !
Les deux sites du jour (pour les voyageurs) :
Santé-Voyage : http://www.astrium.com/
Minstère des affaires Etrangères - conseils aux voyageurs : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/
13:33 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, La pensée du jour, Le site du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (12)
24/10/2012
La rue de Grandville a bien changée depuis quelques années
Dans la rue de Grandville, où j’habite, un phénomène étrange s’y déroule, depuis un couple d’années.
La rue de Grandville n’est plus sûre.
Ma rue est envahie, périodiquement, par des charognards, des vautours qui tournent autour des personnes âgées, en attendant qu’elles veuillent bien crever.
Il faut dire que la rue commence, depuis un couple d’années, à se rajeunir progressivement, du fait, justement, de la mort de quelques habitants âgés.
Il faut dire que les vieux crèvent les uns après les autres, parfois, certains font de la résitance, mais, in fine, il y passent tous, avec plus ou moins d’attente.
L’autre jour, un de ces vautour me vola dans les plumes (ou plutôt, plus exactement, dans les poils).
C’était un Agent Immobilier qui prospectait pour savoir quelles étaient les maisons où des vieux allaient crever.
Il y a toujours eu des vautours, mais, autrefois ils le cachaient sous un vernis éducationnel, si le résultat était le même, la bonne éducation faisait, un peu mieux supporter cette démarche de prospection qui était, me semble t-il, un peu moins prospectrice, plus discrète et un peu plus respectueuse de l'humain, quoi que.
Les Agents Immobiliers, de nos jours, sont, avant tout, des commerciaux sans foi ni loi.
Les Agents Immobiliers sont des charognards, des vautours, sauf à de rares exceptions près.
A mon avis, un grand nombre de Notaires sont eux aussi, des vautours
De nos jours, les rues de Granville, ne sont plus sûres.
08:55 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
23/10/2012
Harcèlement au travail
Source : http://batinote.files.wordpress.com/
Je soigne, depuis plus d’un an, une immigrée d’origine Irlandaise.
Celle-ci, m’avais dit, à sa première consultation quand je lui adresser la note : « 23 €, c’est pas cher, en Irlande, c’est trois fois plus cher ».
Elle s’est très bien adaptée, et après avoir terminée ses études, elle a trouvée un CDD.
Elle vient me voir, car elle n’en peu plus.
C’est au travail que cela se passe. Elle fait le métier de commerciale dans une petite boite, une micro-entreprise de moins de 10 salariés, entreprise, plus ou moins familiale, qui monte des sites Internet clé en main.
Ces dernier temps, cela commençait à déparer. On lui demandait toujours plus, jusqu’au jour, ou n’en pouvant plus, après une attaque de panique, elle vint me voir.
Je l’arrêtais quinze jours.
Croyez-vous ce qui arriva : le lendemain, quand il eut l’arrêt de travail entre les mains, il m’appela. Moi de lui dire que j’étais tenu au serait professionnel et que je ne pouvais répondre au motif qu’il trouvait cet arrêt de travail abusif.
C'est la première fois, en trente ans d'activité libérale, je suis confrontéà un patron qui me téléphone.
Devant son agressivité, je lui dit, de façon un peu sèche s’il était médecin, et que s’il trouvait cet arrêt de travail abusif, il n’avait cas téléphoner à la Sécu.
Et zut, je vais avoir la sécu qui va me tomber sur le dos.
Et je conseillais, à la patiente, d’aller voir une structure médico-légale qui s’occupe des gens agressés. Cette structure se trouvant au CHU de Grandville.
09:23 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Informatique, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (9)
19/10/2012
Cinq en un !
Leeloo (Milla Jovovich) : Le cinquième élément – Luc Besson
Je vais finir par croire que j'accumule ces temps-ci, ce type de consultation.
Ce matin à consulte, une jeune patiente est cachée par la porte de la salle d’attente qui donne sur le couloir ou l’on arrive à mon bureau.
La jeune fille s’assoie, comme je l’y invite. Elle vient pour un « bilan ».
« Un bilan ? »
« Oui pour la pilule et pour le fer. » (1)
« Oui, et puis j’aimerais que vous jetiez un œil à mes vaccins sur mon carnet de santé. » (2)
Puis vient la tirade : « Les vaccins sont-ils sans dangers ? »...
Moi, bon prince lui vantant, avec prudence, les avantages bien supérieurs aux inconvénients que procurent les vaccins. Pour en venir, à : "il faudrait vous faire un rappel, si vous êtes d'accord". (3)
« Et puis j’entends mal, je fais souvent répéter les gens… Vous pouvez me regarder les oreilles pour voir si je n’ai pas un bouchon ? » (4)
« Non, vous n’avez pas de bouchons. »
Alors là, la parole qui tue : « Vous pourriez me faire une lettre pour un ORL ? » (5)
Moi de lui expliquer que cela faisait beaucoup en une consultation, elle de me répondre que cela lui faisait dépenser moins.
5 en 1 : cinq actes en une consultation...
un record !
Booum, Badabooum, Booum, Big Badabooum !
15:24 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (14)