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03/05/2012

Docteur Sangsue contre Smartphone





J’ai acquis récemment un Smartphone, à une phone boutique SFR, c’était juste avant l’offre alléchante de Free
Tout allait très bien, quand trois semaine plus tard il m’afficha de signes cabalistique, comme possédé par le démon.

Je téléphone a la Boutique SFR, ou l’on me dis de réinitialiser, en retirant la batterie, d’attendre un peu et de remettre lla batterie en place.
Ça marche !

Hier, phénomène nouveaux, Monsieur Smartphone refuse à démarrer.

Une idée e passe par a tête, et si je réinitialisais.

Ça marche !


C’est vrai qu’un Smartphoneest un petit ordinateur.Mon Staraddict à un processeur de 800 MHz et tourne avec comme système d'expoitation AndroÏd.

Ces engins-là sont comme tout ordinateur : imprévisibles

02/05/2012

70 € toutes taxes comprises



Le Docteur Sangsue est bien embêté...

Il vient de perdre son Psychiatre.

Non, je vous rassure, il n'est pas mort, mais c'est tout comme.

J’avais dégotté la perle rare, le bon spécialiste, à pas cher, ancien interne de l’hôpital des fous de « Grandville ». II était Secteur I (tarif sécu : 40 € la demie heure) et était formé aux thérapies comportementales.

Et, en plus, il télétransmettait.

Dernièrement, je lui ai envoyé une jeune patiente, en fin de droits. Il lui annonce un tarif à 70 €.

Oups…Le prix d’un Ostéopathe.

Mis à part que l’on va chez l’Ostéo 1 à 2 fois, alors que chez le Psy, c’est, plutôt, tous les quinze jours, et le pire, c’est que c’est dans la durée.

Cela me laisse perplexe. En fait, je suis, excusez moi du peu, je suis bien emmerdé.


A ce propos il y a un aphorisme classique que j’adore, tant il est vrai :

"Les névrotiques construisent des châteaux en Espagne, les Psychotiques les habitent et les Psychiatres touchent les loyers."



Si cela continue comme cela, je vais garder un max Mes patients psy, après tout, je me suis formé à la Psychiatrie, en autodidacte, en lisant es abrégès, puis des précis de Psychiatrie, je n'ai as été jusqu'au traités (après tout, je ne suis pas psychiatre). Cependant, Je connais très bien les Troubles Anxieux et les Etats Dépressifs Majeurs. Il faut dire que, "de mon temps" l'enseignement de la Psychiatrie était particulièrent nul.

A mon humble avis, je pense que, actuellement, seulement 10% des Médecins Généralstes ont de bonnes connaissances en Psychiatrie.

Au fait, si vous voulez trouver un Psychiatre comportementaliste, allez sur le site de l'AFTCC :

http://www.aftcc.org/membres_carte.php?PHPSESSID=15527f0d...

 

Dans « Grandville » ils sont une dizaine, les comportementalistes.


17/04/2012

Un enfant de trois ans qui a le bras rouge. Quelques considérations sur le métier de Médecin Généraliste d’une trentaine d’années de Médecine Praticienne



Pour ce qu'il en est de la Médecine générale, la dessinatrice et humoriste de BD, Claire Brétécher, a rendue célèbre la « Bobologie », à travers son personnage « Docteur Ventouse », « Spécialiste en Bobologie ». Bien plus tard, ce trait s’humour involontairement prémonitoire, se vérifia, puisque que l’Etat Français et le Conseil National de l’Ordre des médecins, reconnu, effectivement, le terme de « spécialiste en « médecine Générale » ce qui eut pour conséquence de passer le C de 22 € à 23 € soit une augmentation du C de 22 à 23 €, soit une augmentation de... 0,05 %. Je crois que les spécialiste, eu, n'ount pas eu d'aumentation, alors qu'ils ont  2 à 5 ans sde formation en plus, ils sont donc, euix de véritables Spécialistes, et je suis bien comptent d'avir à faira à eux plutô qu' au CHU, qui, parfois est mal coté par les revue "Le Point et le Nouvel  Obs".

Il est de notoriété publique, que quand on n’est bon à tout, on est bon à rien. Pic de La Mirandole -,était multimillionnaire, de par ses parents, ce qui lui permis de beaucoup de voyager, bien qu’à l’époque Easy Get n’existait pas.

En effet, Pic de la Mirandole, a été la dernière personne à pouvoir posséder le savoir toute de son «époque, c’était aux au quinzième siècle, son fantasme : publier 500 Thèses. Cela lui joua des tours avec le Conseil Mondial de l’Ordre Catholique, le Vatican. En effet, ses théories n’étaient pas du tout du goût du pape et de son conseil d’administration, il n’y a pas plus conservateur que ce type d’institution

Pic de la Mirandole, eut "quelques soucis", avec le Pape Innocent VIII. Tout comme Galilée, qui renonça à sa thèse « astronomique », lui aussi,avec un autre PDG de l'Eglise, dont je me souviens plus le nom.

Ces deux intellectuels, sous la pression de l’Église, renoncèrent à leurs découvertes (enfin, politiquement).

L’Église Apostolique et Romaine, à toujours été en retard avec les découvertes scientifiques de l’époque. Cela perdure, encore, actuellement : « Femme, la pilule, tu ne prendras point ».

En effet le Médecin Généraliste est censé tout savoir, tout connaître.

Personnellement, en tant que « Spécialiste en Médecine Générale », j’estime qu’un « bon » MG est capable de connaitre, enfin d'avoir suffisamment entendu parler de 80 % des maladies% de toutes les spécialisées du savoir Médical, qui lui permet suffisamment pour faire un diagnostic. A mon humble avis, un « bons » spécialiste ne doit vraisemblablement, connaitre que 20% des connaissances médicales globales, mais il connaît 99 % des pathologies de sa spécialité. Chacun son métier.


Chaque MG, à un domaine de prédilection pour une Spécialité Médicale. Personnellement, c’est la Psychiatrie (qui m'a été plus que trés mal enseignée, un véritable scandale !). Par contre, je suis le "roi" de la bobologie : Les angines, les Sinusite, les vaccins. A moi, Les Gastro-entérites, qui sont parfois, des appendicites, ou, bien, plus grave, des Grossesses Extra Utérine.

il vaut mieux ne pas passer à côté des "pathologies vraies" sans les voir, cela sent l’erreur médicale et le procès se pointe à grand pas !

Ce qui fait la grande difficulté pour un MG, c’est de trier le bon grain de l’ivraie. Savoir discerner la Bobologie des pathologies sérieuses, nécessitant, parfois, l’Hospitalisation, ou, l’envoi vers le « Bon » spécialiste. Par exemple une consultation.

Ppour ce qui est de l'aspect économique, une angine est « Facturée » , à la sécu, (sans la TVA), 23 € chez le MG et 100€ aux Urgences Hospitalières ; la différence est de taille !

Il faut voir comment sont méprisés les MG, par les « News » internes hospitaliers.

En effet, comme je le disais plus haut, le métier de MG, n’est pas si facile que cela, il faut toujours être aux aguets, pour ne pas laisser passer une « vraie pathologie, ce qui peux, parfois avoir des conséquences grave, voire dramatique.

Un exemple :

C’était, il y a « quelques années, la mère d’un enfant de quatre ans, fait appel à, moi, car son gamin a « un bras rouge ».

J’arrive au domicile et, en examinant l’enfant, je diagnostique, de suite, une Lymphangite, il faut aller vite. Je dirige, tout naturellement, ce petit enfant, aux Urgences du CHU de « Grandville ».

J’écris donc une lettre à l’Interne des Urgences.

En réponse, pas de réponse, pas une lettre du CHU.

Pour plaisanter C’était peut la mère qui avait mis de rouge à lèvre sur le bras de son enfant (c’est ce

que l’on appelle un Syndrome de Münchhausen par procuration).

Le MG aime bien être, entre autre, être confirmé, ou infirmé, dans son diagnostic,  pour da formation personnelle.

Ainsi va la vie, je fais de moins en moins de visites et n’écris, pratiquement plus, aux urgences du CHU.

Voila ce que l’on obtient en ne respectant les Médecins.

Eh bien, paradoxalement, cela me simplifie l’existence !

Par contre, j’aime mon métier, presque au dessus de tout, sauf, excepté, ma femme et mes enfants, ainsi que quelques amis d’enfance.

Au fait, quid des délais d'attente de Ophtalmos, Gynécos, Psychiatre, de 4mois à... 1 an !

Quid des déserts médicaux ?

Il ne faut pas oublier que la moyenne d'âge d'un MG est de... 50 ans !

Deux générations !

Quand on joue à l'apprenti sorcier (à ce propos, écoutez "l'apprenti sorcier" de Paul Dukas. La musique adoucis les moeurs, et fait oublier, un temps, les vrais problèmes).

 

Fantasia

 

Enfin, bientôt la retraite, je verrai certainement le délabrement, lent et inéluctable, de la médecine générale libérale avec l'apparition de la médecine à deux vitesse.

Un Pays à la médecine qu'il mérite, s'il veut le modèle Américain, il l'aura.

Vive les assurances privées, adieu la médecine "à papa".

Quand à l'Ostéopahtie payée entre 50 € et 100 €, non remboursées, ne fait elle pas partie, dans certainqs cas, de l'exercice illégal de la médecine, je veux, je le répète, parler des "Ostéos" non médecins.

Pour ce qui est de mon activité professionnelle :

 

Trente ans, déjà, Trente ans d'exercice professionnel,

 

Dieu que le temps passe vite !

 

Cela me rappelle l'Horloge.

 

Parole d'un poème de Charles Baudelaire,

interprété par Mylène Farmer.

12/04/2012

Une patiente dépressive… Le couteau sous la gorge

Source : http://feteducouteau.typepad.fr/

 

J’ai, dans ma « patientèle », mot nouveaux depuis peu, soit disant plus respectueux que « clientèle », une jeune patiente qui se tape une dépression.

Elle travaille dans une grosse boite de téléphonie mobile comme "télé conseillère", métier épouvantable, s'il en est. Bien sûr, au bout de… trois ans, elle a craqué. C’est ce que l’on peut appeler développer un Etat Dépressif Majeur (avéré) sur un Trouble de Stress Post Traumatique.

Elle a même été hospitalisée en clinique psychiatrique, à tort, à mon humble avis, car elle avait des idées suicidaires. Il faut dire que les consultations de Psychiatre, en ville, étant à 4 mois, au moins les Ophtalmos prennent en urgence, peut-être certains « Psys » le font, et comme les Généralistes sont totalement, incompétents, en psychiatrie, du fait d’un cruel manque de formation Psychiatrique lors de leur cursus universitaire…

Or, donc, cette patiente viens car il lui manque un médicament, un neuroleptique , le TERCIAN*, pour une dépression, donner du TERCIAN*, plutôt qu’un anxiolytique type XANAX*, n’est-ce pas taper un peu fort, d’ailleurs elle a comme effet secondaire du TERCIAN*, un effet classique des neuroleptiques : un Syndrome Extra Parkinsonien, en l’occurrences des « tics dans l’œil », elle prend, pour cela, un correcteur, du PARKINANE LP*.

Quand on tape fort, on tape fort !

Elle vient, aussi, munie d’une feuille de Maladie Longue Durée, fournie gracieusement par le Médecin Conseil de la Sécurité Sociale.

Moi, de lui expliquer que l’on continue a taper fort et que, si l’on fait cela, elle sera marquée, et que quand elle voudra faire un prêt, au niveau des banques, elle sera taxée sur l’assurance.

Je ne lui remplis pas la susdite feuille.

Quelques temps pus tard, elle revient me coir car, la Sécu, lui a coupée les IJ (Indemnités Journalières) au motif qu’il n’y avait pas eu de déclaration d’ALD (Affection Longue Durée).

Me voila obligé, le couteau sous la gorge, de rédiger ce foutu papier d’ALD.

04/04/2012

Traitement Ostéopathique de la Maladie Migraineuse




Ce matin, à ma consultation, je reçois une jeune étudiante qui me dit avoir fait une crise de migraine importante. Elle me décrit très bien, en outre le fait que c’est une crise de migraine avec aura.

Cela fait trois jours qu’elle n’a pu aller à la fac.

Elle a vu un Ostéopathe (Kiné = Bac + 3) qui l’a gardé ½ h, lui a manipulé le cou, et l’a délestée de 50 €, non remboursé.

Je la vois donc après cet intermède magique.

La Migraine est une maladie, les maladies relèvent de la médcine, et la médecine, c'est un métier, ça s'apprend.

Je lui explique bien ce qu’est une crise de migraine et quand cela devient une Maladie Migraineuse. Qu’il ne faut pas confondre le traitement de la crise avec le traitement de fond.

Comme elle fait en moyenne 1 à 2 crises par semaine, il lui faut un traitement des crises et un traitement de fond.

Je lui prescris dons, en traitement de la crise, un Triptan, ALMOGRAN*, et comme traitement de fond, un Bétabloquant, AVLOCARDYL*.

Je l’ai gardée ½ h pour la bagatelle de 23.00€, elle perdra 1 euro sur ma consultation, non remboursé par la Sécu.

50 €, dans le budget d’une étudiante, ça compte non ? Peut-on parler de tact et mesure, ou tout simplement de commerce et… d’exercice illégal de la Médecine !

Je suis FURAX !

31/03/2012

Tondu par un rasoir

Source : http://www.glousseur.com/dessins/tondu.jpg

 

 

Dans une boutique bien achalandée spécialisée dans la vente de rasoirs électriques, dans une rue très passante de Grand Ville, en centre ville, pour être plus précis.

Dans cette boutique, il y a trois ans, j’ai acheté un nouveau rasoir, conseillé par le vendeur, je me suis dirigé, ou plutôt, il m’a dirigé vers un rasoir à grille, qui, m’a-t-il dit rase de plus prés : Un CASCADO, c’est la marque de ce superbe appareil.

Au bout d’un an, j’ai la peau irrité. Normal la grille est percée tellement elle est usée.

Je retourne chez le vendeur qui change grille et couteaux, total 40 €.

Les deux années suivantes, même panne brutale, même combat, même prix.

Cette année, la troisième année, je décidais donc de changer pour un PHILIPS, total, 50 €, et le changement de grille et de couteau se fait tous les deux ans.

A ce prix là, je peux, presque, me payer un rasoir neuf, tous les ans!

D'autant plus que mon nouveau PHILIPS rase trés bien.

Tondu par un rasoir, plutôt comique comme situation.

 

Se reporter à ma note ICI. Si se raser de près devient un plaisir... C'est un plaisir cher.

Quelques notions basiques d'économie de la santé, en 2012


Source : http://3.bp.blogspot.com/

 

En France, en 2012 :

- 80 % des dépenses de santé sont faites par les Hôpitaux (ces Gros Hôpitaux, les CHU, sont, d'ailleurs, les plus gros employeurs de la région, si la santé coûte, elle fait travailler un grand nombre de personne, c'est, d'ailleurs, un des plus gros employrur de la région. Et, comme dans ce cas, on ne peut externaliser, et vu les charges sociales, il vaut mieux employer un Médecin à Diplôme étranger sous tarifé, d'ailleurs, faut-il encore trouver un Médecin, ou une infirmière, pour cela on ferme des lits, voire des services, en été). L'instauration des 35 h n'a rien arrangé à l'affaire, l'hôpitail, travaillant 24 h sur 24 h, a une dette pharaonique en RTT vis a vis de ses employés.

- 10 % des dépenses de santé sont effectuées, seulement, par la médecine libérale - Généralistes - Spécialistes - Dentistes et les Para Médicaux.

- 10 % des dépenses de santé relèvent, seulement, des médicaments.

Pour ce qui est de l'aspect démographique :

- La moyenne d'âge des Médecins Généraliste, en France se situe entre 50 et 55 ans, ce doit être, à peu de chose près le cas des Spécialistes (mais je n'en suis pas sûr). Donc dans dix ans, va y avoir, peut-être, du souci à se faire.

- En 2010, moins de 9 % des nouveaux inscrits au tableau de l’Ordre ont choisi de s’installer en libéral… Ce qui est loin d'arranger les choses.

http://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/file...

- La profession se féminise, ce qui, en soi, n'est pas, forcément, une mauvaise chose, dans pas longtemps, un docteur sur deux sera une doctoresse. Ce qui est, plutôt, un bien pour la profession, car les femmes médecins ‘accepteront pas de vivre comme vivaient leurs ainés. Eh oui, si la société change, la profession de Médecin change aussi.

Au point de vue pratique :

- Les consultations chez le Rhumatologue sont à... 1 mois.
- Les consultations chez le Neurologue sont à... 2 mois.
- Les consultations chez le Gynécologue sont à... 4 mois.
- Les consultations chez le Psychiatre sont à... 4 mois
- Les consultations chez l'Ophtalmologiste sont à................ 1 an !

Pour ce qui est de ce que l’on appelle les « déserts médicaux », aux alentours de la « grande ville », où j’exerce, en banlieue, il suffit, simplement, de s’écarter de… 100 Kilomètres pour en trouver.

01/03/2012

Les dépassements des honoraires médicaux vus du côté du médecin honnête

Je me permets de reprendre une vidéo que j’ai trouvée sur le site de Zigmund : « Le rhinocéros regarde la lune ».

On entend tellement de choses sur les dépassements d’honoraires, qu’en voyant cette vidéo, Je me suis dis que je ne pouvais pas laisser passer cela, et essayer, à mon modeste niveau, de diffuser l’information, un peu comme la diffusion d'un virus informatique.

Cette vidéo est impartiale et reste purement descriptive des faits, elle adopte, à la fois un raisonnement juridique et un raisonnement scientifique, pour ne pas dire économique.

En 1971, Alain Peyrefitte, diplomate, homme politique, plusieurs fois ministre et écrivain Français, effectua, dans le cadre d’une mission parlementaire, un voyage en Chine. En 1973, il écrivis un livre prémonitoire  « quand la chine s’éveillera…Le monde tremblera ». Il écrit, 24 ans après, en 1997 : « La chine s’est éveillée ». Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Peyrefitte.

J’ai envie de dire, en parodie, que quand la population française s’éveillera, à propos de leurs médecins, il sera, peut-être, trop tard.

Il faut le dire : les « honoraires » médicaux sont des « deshonnoraires ».

Certes, nous avons de quoi à vivre, ne connaissons pas le chômage, il nous arrive, parfois, cependant, de tomber malade, une vraie maladie, une saloperie qui nous tiens éloigné « un certain temps » de notre stéthoscope, ce qui est plutôt fâcheux dans la tenue d’une clientèle libérale.

A ce propos, qui sait que le délai de carence, en cas d'arrêt maladie, (qui a été porté, pour le comun des mortels, récemment, de 3 à 4 jours) est, pour les médecins, de... TROIS MOIS !

Il faudrait que celui qui me lit, après avoir visionné cette vidéo, puisse me démontrer que les médecins « honnêtes » sont des nantis.

D’ailleurs, ces propos, peuvent, en grande partie, être exacts pour la majorité des professions para médicales.

Il est vrai que faire de l’Ostéopathie (je sais, l’exemple est peut-être mal choisi) entre 50 € à 100 € la séance, est une façon élégante de gagner son pain, surtout quand on n’est pas médecin (minimum 8 ans d’études), et comme ce n’est pas remboursé, sauf quelques séances par certaines mutuelles… Là, ce n’est plus du dépassement d’honoraire.

En Angleterre et en Allemagne, en équivalent euro, la consultation du généraliste est à… 60 €, 3 fois plus élevé (j’allais dire cher) qu’en France.

Pourquoi ?

Calez vous bien dans votre fauteuil, la séance va commencer (en espérant que ce ne soit pas la dernière séance si chère à Eddy Mitchell).



 

Et pourtant j'aime toujours autant mon métier, c'est un métier de détective (d'ailleurs Sir Arthur Conan Doyle, l'inventeur de Sherlock Holmes, le célèbre dédective, était Médecin, d'abord Généraliste puis Ophtalmologiste). Le métier de Médecin est un métier d'observation, de réflexion et d'investigation : chercher la panne et... comme le garagiste, si l'on trouve la panne, c'est de l'ordre du miracle (combien de voyages à Lourdes n'ais-je pas évité) ;-). C'est aussi, comme dans tous les métiers, un métier basé squr les connaissances, mais, là, les connaissances sont assez développées, d'où la durée des études.

Mais pour une pathologie "intéressante", combien de pathologie routinière. Il faut sans cesse être en éveil pour ne pas passer à côté d'une "vraie" pathologie (ne pas confondre Grippe et Pyélonéphrite, en période hivernale).

Outre l'aspect technique, c'est aussi un métier qui à trait à l'humain, mais quoi qu'on en pense les techniques de communication portent bien leur nom, ce sont, avant tout, des technique (qui ne sont pas enseignées aux généralistes, d'ailleurs).

Reste l'empathie...

Mais, si vous lisez bien les Blog médicaux, vous sentirez une certaine lassitude désabusée.

Il est vrai qu'avec l'expérience du métier, et surtout, de la vie, je ne me fais plus guère d'illusion sur l'espèce humaine.

Les gens bien se comptent sur les doigt de la main.

Allez, disons, 90 % de Salauds, 9 % de Gens Indifférents (au moins ils ne nuisent pas) et 1 % de Gens Exceptionnels, totalement désintéressés, à l'écoute des autres et prêt à les aider, le cas échéant. Ceci est, aussi, bien évidelmment, applicable au cops médical ; le Médecin, n'est, ni plus ni moins , qu'un homme. C'est pour cela qu'il y un Code de Déontologie, le Code Civil et le Code Pénal.

Les médecins pensent aux gens, les écoutent, les soignent.

Mais qui pense aux médecins ?

Qui les écoutent ?

 

Pour les personnes intéressées, un article, un peu ancien, de 2008, qui fait bien, de façon détaillée, le tour de la question :

http://urpsmla.org/IMG/pdf_Dep_d_hon___rapport_de_FC_avri...

22/02/2012

Capitaine abandonné : Un érysipèle bilatéral des membres inférieurs historique

Source : http://www.le-jardin-des-iris-du-barry.com/

 

Un patient me téléphone pour savoir quand il peut me voir, Cela tombe bien, je peux le voir rapidement, il a l’air un peu perdu au téléphone.


Je vois ce patient qui a entre quarante et cinquante ans.

Il me dit d’emblé, c’est grave, c’est les artères, je fume un paquet et demi par jour. J’ai mal aux deux jambes, j’ai l’impression qu’elles sont serrées comme avec une bande (de vieille peau ?), et que cela monte, progressivement, des chevilles au mollet et du mollet aux cuisses.

Je l’examine et je trouve un érysipèle bilatéral des membres inférieurs historique.

Il me dit avoir été sur Internet et avoir cru que c’était une artérite, surprenant, non ?

Il me raconte ensuite qu’il est sous SUBUTEX* (traitement de substitution pour l’héroïne) et qu’il a une hépatite C (des suites de ses piqures).

Comme il croyait à une pathologie artérielle, il avait pris 1 g d’ASPITRINE* par jour ( son raisonnement ne se tient pas trop mal)

Il n’est pas suivi par un Psychiatre.

Un Patient… abandonné par la société, qui va sur internet, donc qui a un certain niveau d’intelligence et de curiosité, certes, dépendant, (alcool tabac SUBUTEX*) qui développe un érysipèle historique, comme on n’en voit plus, d’ailleurs de nos jours, en médecine générale, c’est une maladie exceptionnelle (tout au moins là ou j’exerce).

Une HONTE. !

Laisser un patient intelligent et curieux ayant une pathologie psychiatrique grave mais pas désespérée.

Comme quoi, il faut frapper à la bonne porte pour se faire correctement soigner.

Malheureusement… Ce n’est pas son cas.

Il est classique, dans le milieu médical, de dire que les malades ayant des pathologies Psychiatriques « sérieuses » ont tendance à se faire moins suivre médicalement, et même par les Psychiatre, alors pour la médecine « tout venant »…. C'est ce que j'appelle la double peine, certains appellent ça une comorbidité et comme en pathologies "normales", il peut, déjà, y avoir des comorbidités, cela se voit aussi, bien évidemment, en pathologie "anormale" (Psy), là c'est plus que la quadruple peine, cela devient exponentiel.

Ce cas est parfaitement démonstratif.

Je lui ai posé une question : « Mais pourquoi n’êtes vous pas suivi par un psychiatre ? »

Et je le rassure sur sa pathologie, c’est un érysipèle, une cellulite, une infection qui se soigne très bien sous antibiotique.

Et je lui fais une lettre pour les urgences de l’hôpital de « la Grande Ville », car, là, le sujet me dépasse un peu, les deux jambes sont atteintes jusqu’en haut.

Quand au contexte social…

Pourvu, qu’un jour, il tombe entre les pattes d’un Psychiatre compétent.

Pauvre France !



 

Gold est un groupe de musique français essentiellement actif dans les années 1980, d'origine toulousaine.- http://fr.wikipedia.org/wiki/Gold_%28groupe%29 - Tout comme le groupe Images.

10/02/2012

Petites incivilités matutinales

Lever de soleil sur le Mont Vinaigriair

Source : http://patmurris.blogspot.com/


Ce matin, il devait être huit heure trente deux, en passant devant une école maternelle, bien sûr c’était un peu la cohue, cependant, un père qui amenait une petite fille de trois ou quatre ans, traversa la rue pour entrer dans l’école, quand un vélo survint et le cycliste de dire : « Attention petite fille », d’un ton réprobateur, le père, illico, de répondre, d’un ton ferme : « c’est plutôt à vous de faire attention ». Et bien, vous me croirez si vous voudrez,  mais le cycliste se mit à injurier le père.

De nos jours, les cyclistes sont pires que les automobilistes…

Quoique…

Je quittais donc la maternelle, et m’engageais sur un passage clouté, ils ne sont plus du tout cloutés d’ailleurs, ils sont zébrés, de nos jours. Je m’engageais, quand, soudain, une voiture me frôle et tourne devant moi.

En terme juridique la "qualification" de ces deux actes (l’équivalent du diagnostic en médecine), correspondent à ce qu’on appelle la non maîtrise du véhicule, dans ces deux cas, si un accident était survenus, le cycliste et l’automobiliste, auraient pu être poursuivis pour ce motif : « Non maîtrise du véhicule »*.

En un mot, quand on conduit un engin, il faut s’arrêter, c'est-à-dire maîtriser son véhicule, pour céder la priorité.

Décidément, la journée commence bien mal avec ces deux incivilités matutinales**.



* L'Article R.413-17 du code de la route prévoit ainsi une contravention de quatrième classe pour celui ou celle qui s'est rendu coupable d'un défaut de maîtrise de son véhicule ou de réduction de la vitesse.


** Matutinal : Ce qui est relatif au matin.

08/02/2012

De l’intérêt de voir fréquemment un patient qui consulte pour dépression

Source : http://lebypassdadeline.centerblog.net/

 

 

Dernièrement, je vois arriver un patient dont le visage me disait vaguement quelque chose.

Qu’est-ce qui vous amène ?

J’étais venu il y a un mois et vous m’aviez donné du SEROPLEX pour Dépression, je n’en ai plus depuis trois jours.

Lui faire la morale, aucun intérêt, par contre lui donner le choix entre se revoir soit dans une semaine ou bien deux semaines, c’est plus judicieux, et ça marche, il choisit deux semaines. Au moins je le reverrai et d’une part il ne sera pas à court de médicament, et d’autre part, je pourrai faire la sacro sainte « psychothérapie de soutien ». Chez moi, ce n’est pas tellement du soutient, c’est plutôt dynamique. J’ai une règle, ne jamais frapper un malade à terre (en pleine « déprime »), j’attends qu’il se remette, qu’il aille nettement mieux, et là, on s’explique, c’est alors, un peut, l’utilisation de ce que j’appelle la théorie du Tape Croupe. Dans ce cas précis, quand le patient va mieux, en amenant progressivement les choses, presque toute vérité est bonne à dire, à condition que cela fasse progressivement et que cela soit utile pour faire avancer la situation, il faut que cela booste le patient, car, là, il peut le supporter.

Dans le cas dont je vous parlai, j’avais, bien sûr oublié, ce qu’il m’avait confié un mois plus tôt. Il me fait un bref rappel de la situation : perte de son boulot de commercial, depuis il distribue des prospectus dans les boites à lettres. Sa copine de cinq ans l’a plaquée il y a six mois, il n’arrive pas à l’oublier, mais un ex amie de lycée, qu’il a rencontré, lui a fait des avances, ils se sont revus, elle lui a dis qu’il fallait qu’il oublie son ex, ils ont mis leur rencontres en stand by, mais elle lui envoie deux à trois texto par jour, entre autre, elle s’inquiète pour sa santé.

Lors de l’entretien, me vint une question anodine : Etes-vous timide ? Oui. Si je comprends bien, chaque fois ce sont vos copines qui ont fait le premier pas. C’est exact. Et ça ne vous gêne pas dans votre vie professionnelle ? Du temps ou j’étais commercial, pas trop, mais je n’aimais pas être confronté à des gens que je ne connaissais pas (c’est la définition même du Trouble d’Anxiété Sociale).

Elle peut s’inquiéter, car un des critères mineur du DSM IV-R, est l’item suivant, c’est le dernier dans la liste : Aves vous des idées suicidaires. Je réitère cette question que je lui avais posée, déjà, il y a un mois, sa réponse, beaucoup moins, mais ça ne m’est pas totalement passé.

Ma réponse dans ce cas, ce serait dommage de faire cela, surtout que dans un à deux mois, avec l’antidépresseur, votre humeur sera revenue à la normale.

Le suicide, il y a une autre formulation : « le passage à l’acte suicidaire », me fait bien moins peur qu’avant, en cas d’évaluation importante de ce risque : une seule solution, les Urgences Psychiatrique, ce qui est exceptionnel dans l’exercice de la médecine générale. Les malades à risques sont les Malades Bipolaires non équilibrés avec leur traitement et les Malades Schizophrènes. Ces patients, hormis les Bipolaires ne sont pas vus par les généralistes (car suivis par le Secteur Psychiatrique).

Pour résumer ce patients a trois préoccupations : le travail, le deuil de son ex copine et maintenir une relation avec sa nouvelle petite amie.

Je lui explique qu’il n’est pas bon de traiter plusieurs sujets à la fois, surtout quand on est dépressif.

Donc, dans l’ordre, sa nouvelle copine, son travail, le reste se fera tout seul, assez rapidement quand le traitement fera vraiment son effet.

Je dis souvent, à mes patients Psys que les antidépresseurs sérotoninergiques, empêchent de « dépenser », dans le sens de penser à côté, c'est-à-dire que, ce type de médicaments, empêchent d’avoir, tout le temps, des pensées négatives qui tournent dans la tête.

En résumé, il est important pour tout malade Psy (Etat Dépressif ou trouble anxieux de revoir le patient dans un délai d’un à deux semaines, ces patients sont rétifs à revenir toutes les semaines, il faut lâcher du lest et transiger à deux semaines.

Le médecin propose la conduite thérapeutique, si le malade ne l’accepte que partiellement, cez n’est pas la peine de prescrire un traitement médicamenteux.

Après tout, nul ne peut obliger quelqu’un à se traiter.

Mais, quand il existe des thérapeutiques efficaces… C’est dommage.

18/01/2012

Dénoncé à la Sécurité Sociale : Suite




A la consultation ce matin, je vois, dans la salle d’attente, une jeune fille fluette accompagné d’un mec costaud.

Le motif de sa consultation : La prescription de sa première pilule. Elle a rendez-vous avec une Gynéco dans une semaine, mais elle ne peut attendre. Certes, je comprends bien, certes je n’ai plus tellement l’habitude de prescrire des pilules De Novo, mais, bon, j’arrive à en trouver une bonne faiblement dosée ; je lui ai donné le choix entre une pilule continue discontinue, elle a choisie une pilule continue, le bon choix à son âge ; je lui précise, que quand on ne connaît pas « bien » le partenaire l’utilisation du préservatif est plus que judicieux.

Les problèmes techniques étant réglés, je lui demande sa Carte Vitale : « Je ne l’ai pas ».

 - « Bon , je vous ferais une feuille ; Et pour l’ordonnance, quel est votre nom ? »

 - « Mademoiselle X ».

Moi de répondre illico : « Je suis vraiment désolé, mais je ne peux vous soigner, car votre père m’a dénoncé, concernant votre sœur, à la Sécurité Sociale, j’ai d’ailleurs rompu le Contrat de Médecin Traitant par lettre recommandé Accusé Réception. Comme vous le savez, je ne suis pas tenu de soigner un patient, sauf urgence, ce qui n’est pas le cas. Je ne vois plus pour vous que deux solutions, aller voir un confrère, où aller au dispensaire de Planification Familiale dont dispose la commune où j’exerce ».

Moralité ? Il n’y a pas de morale.

Ou bien l’information circule bien mal dans cette famille, ou bien je n’ose immaginer la suite…

Il faut d’abord se faire respecter, et, ensuite, et seulement ensuite, respecter les autres. Voilà, de nos jours, ce qu’il faut enseigner à nos enfants, dans cette société qui ne respecte plus rien.

02/01/2012

Bonne Année : Un réveillon de la Saint Sylvestre hors du commun


La veille du réveillon de la Saint Sylvestre, J’ai eu un deuil dans la famille.

Vendredi, mon Ordi de dix ans (que j’avais upgradé il y a cinq ans : changement de  processeur, de carte mère et ajout de mémoire), a rendu l’âme, il a agonisé une demie journée.

Heureusement, chez moi, j’ai de la ressource, j’ai amené mon vieil Ordi préféré (j’y ai installé Windows 7 Starter, qui est aussi léger, comme Système d’exploitation, que Windows XP, c’est ce que l’on installe sur les eeePC : les ultras portables).

J’ai débranché  mon Ordi morts, et après la toilette mortuaire, j’ai installé mon Ordi préféré, tous les fils et tout et tout, le lecteur de carte sur le port parallèle, le câble Ethernet respectivement sur les ports Ethernets de la Box et de la carte mère de Monsieur Ordi

D’abord configurer la connexion Internet, après quelques tâtonnements dans les lectures des codes de login et de mots de passe, un point positif, ça marche.

Reste à installer mon Logiciel Médical, dont je tairai le nom, car je suis en froid avec lui, actuellement.

Pas facile, il faut installer différents petits logiciels (Visual C++ 2005 et MFC 80, entre autre), avant de procéder à l’installation proprement dite de ce maudit Logiciel Médical.

Miracle, du premier coup, je peux faire la Mise A Jour (MAJ) du Logiciel. Ouf, je reporte le reste à lundi, jour de reprise, me jurant d’être à huit heure, à mon cabinet médical, pour peaufiner l’installation..

C’est ainsi que j’ai passé tout mon samedi après-midi.

Heureusement, j’avais préparé le foie gras, bien à l’avance, (il fût excellent, heureusement). Heureusement, aussi, j’ai une épouse adorable, qui a gérée la préparation du réveillon, concrètement, je l’ai très peu aidé dans cette tâche.

J’avoue avoir eu un moment de flottement au début des agapes, mais finalement, l’ambiance aidant, ce fut un réveillon particulièrement réussi.






P. S. : Il y a une suite, le lundi matin, j’ai passé deux heures au téléphone avec la Hot Line du Logiciel Médical et celle du Fournisseur d’Accès Internet pour la télétransmission.


Bonne Année 2012 et, surtout, Bonne Santé, à toutes et à tous qui lisent ces écrits avec indulgence, je les remercie de leur fidélité.

Bonne Année !



 

29/12/2011

Confraternité





Depuis la disparition du service militaire obligatoire, et vu la diminution, sensible, du nombre d’effectifs, l’armée n’étant plus qu’une armée de métier, le Service de Santé des Armées a dû reconvertir les Hôpitaux Militaires qui ont dus ouvrir leur soins au public, qui, avant n’étaient, exclusivement, réservés qu’aux seuls militaires.

Il se trouve qu’un de mes patients Diabétique (Diabète Type II pour les initiés, encore appelé, autrefois DNID, car il ne nécessite pas, tout au moins au début des piqûres d’Insuline. Tout cela par opposition au Diabète Type I qui lui, dès le début, nécessite l’Insuline, cela touche essentiellement les gens jeunes, alors que le Diabète Type II touche les gens de la maturité – à partir de 50 ans).

Il se trouve qu’un de mes patients atteint d’un Diabète Type II était suivi, de par mon initiative, par mon correspondant Diabétologue, un Professeur de Diabétologie du CHU.

Or, le patient ne le trouvait de moins en moins à l’écoute et les consultations de plus en plus rapides : cinq minutes montre en main me dit le patient impatient.

De son propre chef il me fit l’adresser dans un service de Médecine à l’Hôpital Militaire de la Grande Ville.

Et là, plus de nouvelles, plus de lettres, prescriptions faites sans confraternité.

Le plus fort fut quand, la Tension du patient ayant tendance à monter un peu, il changea, brutalement, le traitement antihypertenseur, je l’appris par le patient et l’ordonnance qu’il me tendit.

Disons que, intérieurement, je devins écarlate ; dans le privé les choses ne se passent pas ainsi, si un Médecin à un comportement de ce type, il est vite exclu du réseau des autres Médecins « fournisseurs » (les généralistes), on appelle cela la confraternité, disons que c’est tout simplement le respect de l’autre, c’est avoir une bonne éducation. D’autant plus que cela peut avoir des effets néfastes au niveau Médico-Légal ; le juriste ne travaille qu’avec l’écris (les paroles s’en vont lent, écrits restent), pas de courrier, pas de preuve en cas de « pépin » médical.

Je me « vengeais » de la façon suivante :

 - Je fis faire au patient un bilan biologique complet avec Glycémie à Jeun et HbA1c, avec Microalbuminurie des 24 et demandais au Laboratoire d’Analyse Médicale d’envoyer un double au Médecin Général, Chef de Service, récalcitrant.
 - J’adressais le patient à ma Cardiologue, il s’avère que sa TA s’est normalisée au bout de trois jours avec le nouveau traitement, or quand on instaure un traitement anti hypertenseur, il faut compter un mois avant d’avoir une efficacité. Et je demandais, à ma Cardiologue… d’envoyer un double de la lettre au Médecin Général, Chef de Service.

Ce n’est pas de la confraternité ça !

Et tout cela sur le dos du patient !

Il y a des moments, parfois, le métier d'exercer la médecine ne me satisfait pas, mais pas du tout !

 

23/12/2011

Sécurité Sociale, toi, mon meilleur ennemi



Cas numéro un :

Patiente de 60 ans, atteinte d’une maladie asthmatique (un Asthme Chronique). Cette année, à la différence des autres, elle ne reçoit pas le bon pour le vaccin anti grippal. Elle téléphone à la Sécu qui lui dit qu’il faut un imprimé à remplir par le Médecin Traitant.

Je passe un quart d’heure au téléphone, devant la patiente, pour commander les précieux imprimés. Incidemment, je demande pourquoi je n’ai pas reçu de courrier de la Sécu m’informant de la nouvelle procédure.

On me répond : Cette information a été divulguée par les DAM (Délégués de l’Assurance Maladie), vous ne les recevez pas ? Moi de répondre, non. Cela ne sert à rien, si ce n’est perdre son temps. Je dois, cependant, reconnaitre que sur ce coup là, ils ont marqué un point. Voudraient-ils m’obliger à recevoir Les DAM (qui peuvent être des messieurs).

Cas numéro deux :

Lettre de Dame Sécu : Refus de paiement d’un Acte en CMU.

Je téléphone, pour une fois, un numéro est indiqué.

On me répond que j’ai facturé deux actes le même jour. Effectivement c’est ce que je vois sur mon Ordi, mais, le hic, je me souviens que j’ai vu ce patient, effectivement, deux fois, le même jour, mais une fois le matin et une fois le soir, donc deux actes séparés. La Dame de la Sécu me dit qu’ils ont cru que je m’étais trompé et qu’ils croyaient que j’avais fait, dans un seul acte, dans la foulée, une double facturation. En effet, le lecteur et le logiciel ne permettent pas d’insérer l’heure dans la Feuille de Soin Electronique (FSE). Elle me donne comme soluce : envoyer une lettre de contestation.

Quinze jours plus tard, je reçois une lettre de la Sécu me disant que mon cas sera examiné, en commission, dans… TROIS MOIS !

21/12/2011

Dénoncé à la Sécu

 

 

En trente ans de métier, cela ne m’était jamais arrivé !

J’ai été dénoncé, par un patient à la Sécurité Sociale.

Les Faits :
Une jeune fille de 13 ans accompagnée de sa mère vient me voir, car il y a 1 mois elle a été victime d’un traumatisme au niveau de la face externe d’un genou. Quinze jour plus tard, elle se re cogne au même endroit, ce qui ravive la douleur.

Elle consulte donc, pour la première fois.

Après un examen clinique, plutôt rassurant, je lui fais passe, par prudence, une échographie.

Elle vient seule à la deuxième consultation : l’échographie met en évidence une très légère atteinte du ligament externe du genou en question. Par prudence, je l’adresse à un Chirurgien Orthopédiste Infantile (pour enfant, pas débile).

Elle vient seule à la troisième consultation, me disant que son Infirmière Scolaire lui conseille le port d’une attelle. Elle précise que sa consultation avec le chirurgien est dans quinze jours (il y avait un désistement). Je lui réponds que l’on pourrait peut-être attendre d’avoir l’avis du chirurgien, après tout, ce n’est que dans quinze jours, et son premier traumatisme, lui, date… d’un mois. D’autre part, il n’est pas sûr que celui-ci en prescrive une et que, s’il le fait, et que je prescrive une attelle qui ne correspond pas, le chirurgien risque d’en prescrire une autre et que cela ferait des frais, inutiles, à la Sécurité Sociale (mon dieu, si j’avais su ! Vous allez voir ce que va me couter le fait de vouloir faire des économies à la sécu).

Le lendemain, à la fin de la consultation du matin, la mère me téléphone me disant, avec « vigueur » et « virulence » son mécontentement du fait de la non prescription de l’attelle concernant sa fille. Le coup de fil dura une demi-heure ! J’essayais sans succès d’éteindre le feu. A la fin, je lui dis que si la confiance n’était plus là, le mieux, c’était de changer de Médecin Traitant, d’ailleurs, moi de rajouter, que le la relation Médecin Malade était régi, juridiquement, par un contrat synallagmatique engageant les deux partis : le Médecin, « à soigner, en fonction des données acquises de la science », et au Malade à le payer pour son travail (autrefois, on appelait cela honorer, d’où le terme honoraires).

Elle furax, de rajouter : « je vais vous dénoncer à la Sécu ».

Moi, pour essayer, une fois de plus de calmer le jeu : Bon, puis que vous y tenez tant, si votre fille passe demain, à la consultation, je lui ferai son ordonnance pour son attelle.

Effectivement, le lendemain, à la fin de la consultation du matin, j’allais partir, la jeune fille se présente seule, je lui fis son ordonnance, et, comme elle est à la CMU, comme toute la famille, je facture, tout naturellement une consultation, car, d’abord, c’est une consultation, et qu’en plus, il y a eu prescription d’une ordonnance.


Trois semaines plus tard, je reçois de la Sécu, une lettre me disant que sur « signalement » téléphonique du père de la jeune patiente, il m’était demandé de me justifier sur trois consultations que j’avais facturé pour prescrire une attelle.

Moi, j’appelle ça une dénonciation.

Je rappelle qu’un patient à la CMU ne paie pas TOUS les Actes Médicaux, ayant la Sécurité sociale la mutuelle gratuite mutuelle gratuite payé par la société, je n’ai absolument rien contre ce système que je trouve parfaitement juste, il est normal que la société vienne en aide aux citoyens en difficultés, mais en l’occurrence, cela montre, à mon avis, la mentalité de ce patient qui, pour un motif plus que fallacieux, a bricolé un montagegrossier qui, jurudiqument, ne tient pas la route, tout celà pour se venger, se « taper un Médecin ».

Avant, il me semble que l’on respectait plus le Médecin.

Méfiance !


10/12/2011

De retour parmi les vivants

 Source :  http://pierrotlezygo2.hautetfort.com/
 

 

 

J’ai été absent de mon blog pendant… un certain temps, pour, en gros, deux raisons, je passe sur les autres.

 D’abord, je me suis chopé, qui sait où, depuis plus de quinze jours, une rhinite, banale, au début, un léger mouchage jaune, je me mis sous une céphalosporine de deuxième génération, de l’ORELOX* (que je prescris rarement, vu son efficacité légère). Bien évidemment, comme tout bon médecin et tout mauvais malade qui se respecte, je pris le traitement de façon un peu… aléatoire. Devant l’aggravation des symptômes, le début d’une bonne bronchite, je décidais, d’une part, de passer à un bon antibiotique, l’AUGMENTIN* et, d’autre part, cette fois ci, de respecter le traitement à la lettre. La bronchite s’aggrava, visiblement la bébête était résistante. Je me mis donc, cette fois, sous un antibiotique à très large spectre (je ne l’ai prescris que trois ou quatre fois en trente ans de carrière), la PYOSTACINE*, un antibiotique de cheval, que j’avalais à dose de cheval.

Cela commence tout juste à aller mieux.

Cela fait, quand même, un drôle d’effet, de soigner des patients bien moins malades que moi et, qu’en plus, je mets en arrêt de travail.

La seconde raison, fut un gros problème informatique à mon Cabinet Médical.

Voilà-t-il pas que mon Logiciel Médical, dont je tairais le nom, passa à la vitesse supérieure en sortant sa nouvelle version, jusque-là, rien de banal, mais, j’accumulais pannes sur pannes : d’abord une impossibilité de mise à jour, puis, ce qui est INADMISSIBLE en informatique, une impossibilité de sauvegarde, et, enfin, cerise sur le gâteau, un bug dans la télétransmission, impossibilité de faire certaines Feuille de Soins Electronique (FSE), ce qui rendait impossible certaines télétransmission.

A chaque fois les techniciens me dépannaient à moitié, me laissant, si j'ose dire, me démerder pour le reste. La raison invoquée, comme j’ai une connexion bas débit (RTC), il leur était impossible d’entrer dans mon Ordinateur pour réparer rapidement la panne, en gros, sans haut débit (ADSL), va te faire foutre !

Déjà que j’avais apprécié moyennement le fait que le passage à la nouvelle version de mon Logiciel Médical, m’obligeais à payer le VIDAL, désormais, pour des, soit disant, raisons d’interface ;  300 €, la bagatelle !

Là, c’était me forcer, une fois de plus, à passer à l’ADSL, ce qui va doubler l’abonnement à mon Fournisseur d’Accès Internet (FAI), la bagatelle d’une augmentation de 200 € par an.

Deux pannes concomitantes : panne du corps et multiples pannes Informatiques, cela faisait trop pour moi.

Mais, une lueur d’espoir, je pense avoir trouvé la solution pour résoudre mon problème Informatique, d’abord dissocier la Télétransmission du Logiciel Médical, et puis essayer de faire du bricolage informatique. Pourvu que ça marche, je croise les doigts.

Après ces turpitudes, je n’ai pas encore récupéré et je me traine lamentablement.

J’espère être remis pour les fêtes de Noël.

Et dire que je n’ai toujours pas fais mes foies gras !*

 

Petit clin d'oeil à kinia ;-)

 

 

 

 Source : http://bric-a-brac.org/

23/11/2011

Tu vaccineras quand tu le pourras : un refus de vaccination – Petite histoire de la vaccination



Petite histoire de la consultation :

C’est une jeune patiente la trentaine qui consulte pour la mise à jour de ses vaccinations.

Je lui demande si elle a son carnet de santé.

Non.

Je lui réponds, qu’à son âge, il est indispensable d’avoir un vaccin tétravalent : Diphtérie Tétanos Coqueluche acellulaire Polio. Et de préciser que la coqueluche ce n’est pas tellement pour elle (quoi que si elle se chope une coqueluche elle toussera pendant trois mois) mais, surtout, c’est pour protéger les nourrissons de 0 à 4 mois qui, eux, termineront à l’hôpital, la coqueluche, chez un nourrisson, peut poser de gros problèmes.
Mais, me précisa t elle, je n’ai pas d’enfants !

Certes, mais vous êtes amenée à côtoyer des nourrissons de 0 à 4 mois, et si vous développez une coqueluche…

Elle me répond que, si ce n’est pas indispensable elle préfère s’en passer.

Je lui rappelle, aussi, si elle se souvient d’avoir eue deux injections du vaccin Rougeole Oreillon Rubéole.

E n effet, actuellement, il y a une campagne massive de rappel de vaccination ROR, car on sait, maintenant, qu’une seule injection ne protège pas suffisamment

Elle n’est pas chaude non plus.

Elle repartira donc avec un seul vaccin trivalent : DTPolio.



Source : http://drgamin.blogspot.com/2010/06/les-vaccins-1-tetanos...


La mode est au retour à la Nature, dans ce monde pollué à Donf, au Bio, au naturel, et à l’évitement de la médecine  scientifique pour les médecines douces, les « médecines » parallèles, appelées, aussi, non conventionnelles (je les appelle, moi, les médecines perpendiculaires) la naturopathie, l’homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise (acupuncture), sans compter les techniques de manipulations (chiropraxie, ostéopathie), et la phytothérapie, et l’aromathérapie qui utilise les huiles essentielles.

Au moins, les vrais rebouteux savaient réduire une luxation de l’épaule ou de la mâchoire, eux.

Mais ce problème de refus de vaccination date même du début de l’invention de la vaccination par Jenner (en fait, la technique de variolisation a été inventé, en Chine, il y a fort longtemps. Plus récemment sont apparues les ligues anti vaccinales.

Bref, c’est désolant.



Petite histoire de la vaccination :

Le 14 mai 1796, Edward Jenner, chirurgien, inocule, la picotteà James Phipps, un jeune garçon de huit ans, avec le contenu des vésicules de vaccine de la main de Sarah Nelmes, une trayeuse qui avait contracté la vaccine (surnommée picotte, une sorte de variole atténuée) transmise par une vache nommée Blossom.
En fait, un agriculteur du Dorset, Benjamin Jesty, a réussi à induire une immunité artificielle chez sa femme et ses deux enfants avec la vaccine au cours d'une épidémie de variole en 1774, mais ce n’est qu’après les travaux de Jenner, une vingtaine d'années plus tard, que le procédé a été largement compris. En effet, il est généralement admis que Jenner n'était pas au courant du succès de Jesty et est arrivé, indépendamment, aux mêmes conclusions.

C’est pour cela que cette méthode s’appelle Vaccination qui vient du mot latin vacca qui signifie vache.

Mais bien avant existait une méthode vaccinale que la vaccination, beaucoup plus dangereuse, la variolisation. Cette technique remonte de la Chine ancienne. Elle consisterait à inoculer, par le nez, avec un petit tube en cuivre, à partir des vésicules, une variole chez des malades présentant une forme atténuée de la variole. La petite histoire dit que c’était, surtout, pour protéger le visage et le corps des cicatrices de la petite vérole, chez les travailleuses du sexe qui travaillaient dans des maisons spécialisées.

La pratique s'est progressivement propagée le long de la route de la soie.

La technique est importée en Occident au début du XVIIIe siècle, par Lady Mary Wortley Montagu, la femme de l'ambassadeur d'Angleterre en Turquie, qui la fait pratiquer sur ses propres enfants.

La variole a été totalement éradiquée en... 1980 !



Références :

Vaccination : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccination
Variolisation : http://fr.wikipedia.org/wiki/Variolisation
Edward Jenner : http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Jenner


02/11/2011

Ostéopathie

Source : http://www.glenatbd.com/

Ce livre est réédité par les Editions Glénat.

Claude Serre, né le 10 novembre 1938 à Sucy-en-Brie et décédé le 13 novembre 1998, est un dessinateur français.




Après le pont de la Toussaint, je reprends, ce matin, le travail.

Je suis arrivé une heure avant le début de ma consultation car, outre le tri de mon courrier, j’avais, surtout un coup de téléphone à passer à la société qui commercialise mon Logiciel Médical, car j’ai un gros problème de sauvegarde, ce qui est le summum de la panne en informatique.

Mais ceci est une autre histoire, et j’en parlerai, peut-être en son temps.

Mon coup de fil passé, assez rapidement, cela commence à sonner, les consultations se succèdent, et puis, un patient passe du bureau dans mon bureau. A sa démarche, je vois immédiatement qu’il a soit un lumbago, soit une sciatique, en un mot, il a mal au dos.

Eh bien… Il ne vient pas consulter pour ça !

Il a un peu mal de gorge (une anginette vraisemblablement virale).

Il me narre que pour son dos il a pris rendez-vous chez un Ostéopathe.

Il me demande mon avis.

En fait son mal au dos date d’il y a 15 jours ou il a participé au transport d’un piano. Cela va mieux, mais il a encore, un peu, mal le matin.

Je l’examine. En fait il, a un Lumbago en train de, gentiment, guérir tout seul.

Je lui explique donc, que pour son Lumbago, il est en train de « guérir tout seul », un antalgique, sans anti inflammatoire pourrait être de mise, et, qu’il serait utile, surtout, vu qu’il exerce un travail qui sollicite son dos, de voir un Kinésithérapeute pour le rééduque pour la proprioceptivité et l’économie du dos.

Je lui donne, ensuite, mon point de vue sur l’Ostéopathie.

Je sais, cela ne sert à rien, même vis-à-vis de mes lecteurs, l’Ostéopathie, c’est comme la religion, ou on est croyant, ou on ne l’est pas.

Mais, après tout, ça soulage.

Si l’on prend un « Kiné-Ostéopathe », c’est la bonne moyenne, on est au niveau technicien : Bac + 3, On peut légitimement penser qu’un Médecin, niveau Ingénieur : Bac + 8, a certainement plus de connaissances, en fait, je ne veux pas comparer le métier de Kiné et celui de Médecin, ce sont deux métiers utiles, indispensables, complémentaires, et, différents.

Quand au tarif pratiqué, entre 40 € et 80 € (voire plus) et non remboursé, il y a de quoi tomber des nues !

L’Ostéopathie a été créée le 22 juin 1874 par le médecin américain Andrew Taylor Still. Visionnez cette vidéo historique de l'inventeur de l'Ostéopathie.



En automne 1874, pendant une épidémie, il guérit un enfant de la dysenterie puis dix-sept autres avec succès ; ce fut le premier traitement ostéopathique*.

On peut se poser la question du lien entre la dysenterie (une pathologie infectieuse) et l’Ostéopathie ?

Je sais, je suis partial.

Mais une chose m’interpelle bien plus, c’est quand j’entends les patients me dire que leur Ostéopathe leur a « remis une vertèbre en place », je sais, les Ostéopathes parlent de dysfonction vertébrale et qu’une vertèbre en dysfonction est une vertèbre à sa place. Mais les patients sont impressionnés par un éventuel claquement lors de la manipulation ostéopathique.

Ces bruits sont issus de la cavité articulaire ou plutôt du liquide synovial sécrété par la capsule qui l’entoure et dans lequel sont dissous des gaz : oxygène, azote et, surtout dioxyde de carbone.
"Lorsqu’on étire ses articulations, la pression de la cavité articulaire baisse, forçant les gaz dissous à revenir à l’état gazeux". Le fameux "pop" correspond en fait à une balle de gaz. Ces craquements des phalanges ou des vertèbres sont sans danger**.


Et puis, je le dis souvent, il n’y a pas DES Médecines, mais, UNE Médecine, valable dans tous les pays du monde !

Maintenant, vous avez le choix :

Aller consulter un Médecin Généraliste Conventionné Secteur I (comme votre serviteur) pour 23 € remboursés entièrement, enfin presque, puis que la Sécu retient, maintenant, 1 € par consultation dans le cadre de respect du « parcours de soin ».

Aller voir un Ostéopathe pour, arrondissons, 100 €, non remboursé, certes certaine mutuelles remboursent l’Ostéopathie, mais jusqu’à quelle limite.

Pour mémoire, pour 100 – 1 € = 99 €, on peut se payer, par exemple, un vin REMARQUABLE, un Château Léoville Poyferré 2010 (certes en primeur), le site de ce château ICI, mais pour 100 €, on ne va quand même pas chipoter pour 1 €. De façon plus pragmatique, cela peut bien aider pour faire les courses de la semaine.





Enfin, pour terminer, vu les tarifs et le non remboursement, on peut se poser la question de savoir si l’Ostéopathie n’est pas une « Médecine » de riches.



Bon dieu, mais essayons de faire fonctionner, un peu, notre esprit critique, c’est le principe de la Zététique.




Claude Serre

Source : http://www.pjf.org.uk/

 

 

 

 

* http://fr.wikipedia.org/wiki/Ost%C3%A9opathie

** http://www.medecine-des-arts.com/Craquement-des-articulat...

27/10/2011

Une douleur intolérable




En arrivant à mon cabinet médical, pour une fois, j’étais, relativement, en avance, j’eu la surprise de voir, déjà, un patient qui attendait devant la porte.
Mon cabinet ouvert, je le fis rentrer dans mon bureau et lui demandais ce qu’il avait.

Je me suis fais enlever, il y a trois jours, trois molaires, j’ai les dents très fragiles, et le Stomatologiste m’a donné du DOLIPRANE*.

Depuis hier, j’ai affreusement mal, le DOLIPRANE* ne me fait rien.

Sur l’échelle EVA (échelle Visuelle Analogique, qui permet de coter la douleur sur une réglette graduée de 1 à 10), il cotait, dans l'instant, sa douleur à 9.

Il avait vraiment "très mal".

Il était tout à fait normal que le DOLIPRANE* ne suffisait pas. Il fallait taper bien plus fort.

Je lui prescrivis donc un cocktail médicamenteux à base de BI PROFENID* et de DAFALGAN CODEINE*.

Le BI PROFENID* étant un anti inflammatoire doté d’une action antalgique, et le DAFALGAN CODEINE* une association de paracétamol et de codéine (la codéine étant un pré morphinique, ce mélange donnant un antalgique de pallier II, le DOLIPRANE* seul étant un antalgique de palier I).

Et... un arrêt de travail de trois jours.

J’ai horreur de souffrir et je ne supporte pas que les patients souffrent, alors que l’on dispose, de nos jours, d’un arsenal thérapeutique suffisant et efficace.



Echelle EVA