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02/12/2016

De l’intérêt de faire une démonstration complète d’un dispositif médical : Deux bouffées ça va, une bouffée bonjours les dégâts

DUORESP SPIROMAX*.


Un nouveaux médicament a été mis, récemment, sur le marché, dans le traitement de la Maladie Asthmatique : le DUORESP SPIROMAX *. Ce nouveau médicament existe en deux dosages : le DUORESP SPIROMAX 160* et le DUORESP SPIROMAX 320*.

Dans le traitement de la Maladie Asthmatique, on utilise, couramment, le DUORESP SPIROMAX* dans sa forme 160 à raison de deux bouffées matin et soir avant les repas.

Ce médicament est présenté sous une forme galénique ingénieuse car très facile à utiliser.

En théorie, tout cela est bien beau.

Mais…

J’ai un exemple limitant l’efficacité de cette médication.

Un patient vient me consulter pour une toux qui ne cède pas depuis quinze jours trois semaines. Ce jour là, je ne vois pas trop ce qu’il a et botte en touche.

A sa deuxième consultation, je suis en forme, ce jour là, et je pose la question de savoir si cette toux qui perdure n’est pas le début d’une Maladie Asthmatique car il tousse toujurs.

Je lui prescris donc du DUORESP SPIROMAX 200* à raison de 2 bouffées matin et soir.

Quelque temps plus tard, sa femme vient pour un vaccin de la grippe (soit dit en passant je découvre qu’elle n’est pas à jour de ses vaccin et lui rédige une ordonnance en ce sens)

Ce patient est bien amélioré au niveau de sa toux, mais pas complètement.

Sa femme me me questionne, au décours de cette consultation, une question que me pose son mari : Faut-t-il deux bouffées ou une bouffée.

Moi qui pensais que ma prescription était assez explicative, je tombais de haut.

Comme quoi, il faut toujours faire une démonstration complète du dispositif médical.

Chose que, par flemme, je n’avais pas fait pour ce patient.

Pan sur le bec.

25/11/2016

Un malade revendicatif

 

 
J’emploie, en l’espèce, le terme de malade et non celui de patient sciemment, car ce patient est plus que malade que patient, il est revendicatif et relève plus de la Psychiatrie que de la Médecine Générale « classique » bien que je considère, personnellement, la Psychiatrie comme faisant partie intégrante de la Médecine.

Il a quarante ans.

Ce patient a été mis en Arrêt de Travail pendant… un an pour un AVP (Accident de la Voie Publique) (coup du lapin).

Au début, ce n’est pas moi qui l’ai vu. Il est venu me consulter avec des examens complémentaires : Radio Simples et Scanner.

Original, non.

L’arrêt de travail a duré un an, et, au fil du temps, le malade devint de plus en plus en plus revendicatif.

Il en vint au stade où il prit un avocat.

Il reprit son travail. Je le déclarai apte à sa reprise avec possibilité de rechute ultérieure.

Vous me dirais, alors, tout va rentrer dans l’ordre.

Eh bien non.

Voila t-il pas qu'il revient me voir en me demandant un arrêt de travail en Accident de Travail, car me dit-il, « J’ai eu un clash avec son supérieur hiérarchique » : « Je ne l’ai pas touché » me précisa-t-il.

Mais il continua en me racontant qu’il avait été convoqué par le Procureur de la République sur plainte de son chef car son supérieur hiérarchique avait eu une ITT (Incapacité Temporaire de Travail) de trois jours.

Pour ne pas avoir touché son chef, cela me paru bizarre.

Je lui demandé ce qui s’était passé. « Je l’ai poussé » me rétorqua t-il.

Pousser sans toucher, original non.

Être convoqué par le Procureur de la République pour si peu de chose était purement impossible.

Le Procureur de la République avait d’autres chats à fouetter car s’occupant d’affaires très importantes.

Il avait dû être convoqué par un juge du Tribunal Correctionnel.

Le « Procureur de la République » lui aurait, alors, interdit, de s’approcher du bâtiment de son lieu de travail et lui enjoins d’aller consulter un Psychologue.

Visiblement, il mentait comme il respirait, et il respirait très fort.

Cela commençait à craindre vraiment.

Je lui expliquais donc que son arrêt de travail n’était pas du tout justifié et qui plus est en AT.

Sinon, lui expliquais-que si j’accédais à sa demande, risquai, outre une convocation par la Sécurité Sociale, de me retrouver devant le Conseil de l’Ordre des Médecins, ce qui serait, pour le moins, fort déplaisant.

A mon avis, a moins que je me trompe, ce patient est atteint d’un Délire Paranoïaque de Revendication.

Je rédigeais, alors, une lettre pour un Psychiatre.

Démarche la plus logique en l’espèce.

Ouf !

15/11/2016

Soudain l’ordinateur du docteur sangsue s’arrête brutalement : Software contre Hardware – Problème résolu

 


Dans mon article : « Quelques notions de Software et de Hardware. Trois exemples : le processeur, les systèmes d’exploitations et les logiciels portables », j’abordais la différence entre Software et Hardware et l’utilité d’avoir quelques notions concernant ces deux terminologies.

Dernièrement, sur mon ordinateur Ultra Portable*, (un ordi de plus me dirais-vous), j’ai installé Windows 10, qui, somme toute, n’est pas si mal que cela.

Le seul inconvénient, avec Windows 10, c’est, qu’au début, celui-ci installe, très souvent, des mises à jour. Ce la sature le processeur de mon Ultra Portable qui n’est pas véloce, un Atom @ 1,66 GHz.

Je me retrouve avec un processeur tournant à 99 % de sa capacité!

Cela ralenti, passablement, mon ordinateur d’autant plus que je n’ai que 2 Go de mémoire RAM. (Je n’ai qu’un slot pour une barrette SODIM).

Le fait que mon ordi s’arrête brutalement me fit penser, dans un premier temps, à une température excessive du processeur (Windows arrêtant l’ordi pour protéger celui-ci).

Mais ce que je trouvais bizarre, c’est que je puisse le faire redémarrer ausitôt.

Cela me fut confirmé par un petit soft portable très pratique Perfmonitor 2 (Fichier ZIP). Celui-ci permet de connaître, à la fois, l’utilisation du processeur et sa température.

Certes, le processeur était saturé à 99 %, mais sa température était tolérable, limite haute, à 50°C.

Étais-ce le fait que le processeur tournait à pleine vitesse ce qui augmentait sa température ?

Pour c’est deux items alain me confirmera cela. Car il connaît le Hard bien plus que moi surtout quand il s’agit de la chaleur d’un processeur.

Je me plongeais dans les forums de discussions et je trouvais une indication mettant en évidence la possible responsabilité de Java par manque de mise à jour.

En effet, comme ce foutu Windows 10 installe constamment des mises à jour, et que j’avais une vieille version de Java, il y avait de fortes chances que la panne vienne de là.

J’installais donc la dernière MAJ de Java.

Et croyez vous ce qui arriva ?

Mon Ultra Portable ne s’arrêta plus du tout.

Le pouvoir du Software sur le Hardware (n’est-ce pas alain).

Voili voila.

Elle est pas belle la vie ?

 


*Ultra Portable.

10/11/2016

Le rôle du Médecin Généraliste. Quand le Docteur Sangsue prend exemple sur un cas clinique pour le moins étonnant

 

 
Très souvent, le « Généraliste » n’est considéré comme que comme un sous Médecin comparé aux Médecins Spécialistes.

Cela ne m’affecte pas, outre mesure, d’autant plus que le Médecin Généraliste peut avoir des revenus supérieurs à certains Spécialistes.

Dame Sécurité Sociale a fait du Généraliste le pilier des consultations médicales en établissant le parcours de soins. Le patient devant, en déclarant un Médecin Référent, systématiquement, passer par le Généraliste pour consulter un Spécialiste (hormis les Pédiatres, les Ophtalmologistes et les Gynécologues).

Tout cela dans le but d’économies de santé afin d’éviter que le patient, ayant un accès direct, n’augmente le nombre de consultations. Entre autre, le patient pouvant se tromper de Spécialiste aille voir, ensuite, un Généraliste qui l’adressera, enfin, au bon Spécialiste.

Avec ma longue expérience de pratique médicale (c’est pour cela que l’on parle de Médecin Praticien), je vais vous livrer mon analyse concernant le rôle essentiel, à mon avis, du Médecin Généraliste, le mal aimé, souvent, par rapport aux Spécialistes qui font des actes techniques (les plus rémunérateurs) le Généraliste ne pratiquant, lui, que des actes intellectuels.

Le rôle essentiel du Généraliste est d’ "expédier les affaires courantes". Pour ne citer que les principales pathologies : Angine, Bronchite, Gastro Entérite, Grippe, Infection Urinaire, Asthme et j’en passe.

Tout cela pour faire le tri et empêcher des consultations spécialisées ce qui engorgerait les cabinets des Spécialistes.

Et ensuite, rôle capital du Généraliste, d’adresser le patient, quand c’est nécessaire, au BON Spécialiste.

Ce qui fera gagner du temps au patient tant au diagnostic, s’il n'est pas fait par le Généraliste, q’une prise en charge spécialisée.

Enfin, un rôle essentiel du Généraliste, quand il le faut, est de faire une déclaration d’ALD (le patient étant, alors, remboursé à 100 % et ne faisant plus l’avance des frais médicaux).

Voilà, pour moi, le rôle capital d’un BON Médecin Généraliste.

Je vais illustre mes propos par un cas clinique qui m’est arrivé très récemment.

Une patiente de 24 ans, étudiante à l’ École de la Magistrature, vient me consulter pour des douleurs importantes et très gênantes dans sa vie de tous les jours, notamment pour étudier son concours.

Ces douleurs ayant pour étiologie une Scoliose Idiopathique décelée et traitée, par corset, à l’âge de 14 ans.

Je décide, devant ces douleurs importante, voire même, parfois, insomniantes, de l’adresser au bon Spécialiste don relève cette pathologie, un Rééducateur fonctionnel

J’évoque, aussi, dans ma lettre lui étant destinée, si cette pathologie peut relever de l’ALD.

Elle a eue moultes séances de Kiné, et aucun d’eux, et surtout les Médecins, vus ne l’ont conseillé d’aller voir un Spécialiste.

Le seul Spécialiste quelle a vu, concernant sa pathologie étant le Médecin qui l’avais prise en charge pour le traitement de sa Scoliose.

Soit un retard de prise en charge datant de… DIX ans !

Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour bien faire.

En l’espèce, j’ai fait un bon coup.

28/10/2016

Quelques notions de Software et de Hardware. Trois exemples : le processeur,les systèmes d’exploitations et les logiciels portables



Je vais aborder, aujourd'hui, un sujet un peu ardu et rébarbatif.

C’est un sujet réservé aux gens intéressés par la micro informatique.

Il concerne le Software et le Hardware. Ces deux sujets vont, il va sans dire intéresser, plus particulièrement, un de mes fidèles lecteur, alain, pour ne pas le citer.

Tout ce que je dis est sujet à vérification, surtout à ce qui à trait au Hardware, qui n’est pas, particulièrement, ma tasse de thé comme alain le sais très bien.

Hardware :

Sujet sensible, me concernant, car je risque de dire quelques erreurs. Je demande, donc, si c’est le cas, un correctif de la part d’alain.

L’exemple du processeur. J’ai upgradé mon ordinateur pour installer un processeur iCore 3 ; pour de malheureuses notions d’économie je n’ai pas installé un iCore 5. Malheureusement, j’ai découvert ultérieurement que mon logiciel médical était trop lourd pour ce processeur et nécessitait un icore 5. Cela a comme conséquence d’avoir un logiciel médical qui rame lamentablement à l’ouverture du Vidal quand je veux effectuer mes ordonnances. Inutile de vous dire que cela me contrarie profondément.

Il faut donc que je change de processeur.

Mon processeur actuel est un Intel Core i3 socket 1151 LGA. Si je veux changer mon processeur pour un iCore 7, il me faut un iCore7 socket 1155 LGA. En effet, si je changeais de socket, cela impliquerait un changement des pilotes de la carte mère ce qui aurait comme conséquence de m’obligerait à réinstaller Windows. Ce que je veux éviter à tout prix, vu l'usine à gaz logicielle que j'ai dans mon ordi.

On voit bien, ici, l’intérêt d’avoir quelques notions de Hardware.

Software :

Le software à trait à la programmation, ce sont es programmes qui font fonctionner l’ordinateur basés sur le Hardware.

Il concerne deux catégories. D’une part, les systèmes d’exploitation (en Anglais, Opérating Systems ou OS en abrégé), d’autre part, les Logiciels qui permettent eux de faire fonctionner les programmes comme le traitement de texte par exemple (Word ou OpenOffice).

Pour information, il existe trois systèmes d’exploitation : Windows, Mac Os et Linux.

Je pense, personnellement, qu’il ne faut pas se précipiter sur le nouveau système exploitation qui vient de sortir et d’attendre que celui-ci ait essuyé les plâtres.

Il faut donc attendre une seconde mouture, une sorte de version 2.0 de ce nouveau bébé.

Je n’en veux pour preuve que :

- Windows Millenium servant de transition de Window 98 avec Windows XP
- Windows Vista servant de transition de XP avec 7
- Windows 8 servant de transition de Window 7 avec Windows 10

En ce qui concerne les logiciels portables, ceux-ci ont, comme avantage, de ne pas s’installer dans le Registre, ce qui permet une désinstallation propre qui n’est pas délétère pour celui-ci.

Il suffit de supprimer le dossier du logiciel portable et le tour est joué.

Comme pour le Hardware, quelques notions de software ne sont pas superflues.

24/10/2016

Un effet secondaire pour le moins surprenant

 

 
Il y a de cela fort longtemps, il me fut amené à soigner un patient atteint d’une grave dépression.

A l’époque, je venais juste d’apprendre à traiter les états dépressifs.

Il faut savoir, qu’en effet, durant mon cursus universitaire, la Psychiatrie était le parent pauvre des études médicales. Contrairement la Neurologie qui, elle, avait un polycop d’une épaisseur étoffée.

Je vois très peu de cas Neurologiques, alors que, pour la Psychiatrie, je suis amené à voir un grand nombre de cas (à mon avis, la Psychiatrie représente environ 20 % de la clientèle d’un Médecin Généraliste qui ne refuse pas, systématiquement, la Psychiatrie).

Il faut savoir, que les Etats Dépressifs représentent 10 % de la population et les Troubles Anxieux représentant, eux aussi, 10 % de la population.

J’ai été amené à me former moi-même à cette spécialité un peu à part de la Médecine mais faisant partie, à mon avis, de façon à part entière à la Médecine.

Je fus donc amené à soigné ce patient atteint d’une dépression cognée.

C’était bien avant cet antidépresseur bien connu qu’est le PROZAC*.

A l’époque, il n’y avait que deux classes d’antidépresseurs efficaces : Les antidépresseurs tricycliques et les IMAO.

Les antidépresseurs tricycliques étant, de loin, les plus maniables.

Parmi ceux-ci, l’ANAFRANIL* était celui qui avait le moins d’effets secondaires. Le plus fréquent étant la bouche sèche.

Un jour, il arriva transformé à la consultation. Son état dépressif avait totalement disparu.

Mais…

Il me dit d’un ton dépité : « Si cela continue, je pourrais jouer dans les films X ».

En effet, un autre effet secondaire redoutable était un retard à l’orgasme pouvant même aller jusqu’à l’anorgasmie ; cela pouvant même amener à un rapport sexuel interminable.

Il s’en plaignait amèrement.

Depuis, cet effet secondaire à été utilisé, dans l’éjaculation précoce, pour un autre médicament, un autre antidépresseur, un IRSS., cette fois, le PRILIGY*.

Comme quoi, l’effet indésirable d’un médicament peut être utilisé, parfois, à des fins thérapeutiques.

21/10/2016

Manneken pis

 

 
En Médecine, il est indispensable de savoir mener une véritable enquête policière, de l’observation et de la déduction, pour résoudre certains cas difficiles car sortant du commun.

Lhistoire qui va suivre en est un témoignage.

C’est l’histoire d’un patient qui me raconte que, quand il est en villégiature, une fin de semaine* chez des amis, voire en vacances, il fait des nuits entières sans se réveiller.

Cela n’est pas le cas chez lui, car il se réveille, deux fois dans la nuit, pour faire pipi.

Il met cela sur le bon air de la mer, de la montagne ou du calme, du silence nocturne du lieu loin de la ville et de son bruit nocturne.

Un patient qui se réveille plusieurs fois dans la nuit est atteint, forcément, hormis la prise de diurétiques, ce qui n’est pas le cas ici, d’un Adénome de la Prostate.

Après un interrogatoire poussé, il m’avoue boire un litre de sirop (il affectionne le mélange anis menthe, depuis qu’il a arrêté ses perroquets quotidiens).

Il a ce comportement surprenant car, quand il rentre le soir du travail, vers 18 h 30, il est atteint d’une faim compulsive, et c’est le moyen qu’il a trouvé, en buvant son apéro sans alcol, devant la télé, tout les jours, de tenir sans manger, jusqu'au repas.

Comportement qu’il n’a pas, bien sûr quand il est hors de chez lui. Il a, alors, l’esprit occupé et détourné de sa faim obsédante.

Je lui conseille donc d’arrêter ce comportement pour le mois surprenant.

Je le revois quelques temps plus tard.

Il me remercie et ce confie que mon traitement a fait des miracles et qu’il fait, chez lui, ses nuits entières.

Une enquête policière, vous dis-je. De l’observation et de la déduction.

Tout comme Sherlock Holmes, le héro de mon Maître Sir Arthur Conan Doyle, le père de la police scientifique, qui, ne l’oublions pas, était Médecin lui-même.

 

*Week-end.

14/10/2016

Coup de pied

 

 

Je revenais du boulot, en tram, comme d’habitude.

Je revenais en tram, quand, soudain, à une station, un jeune avec une casquette à l’envers lui couvrant, ostensiblement, la nuque donna un violant coup de pied dans une poubelle en fer.

Heureusement celle-ci- était en métal épais et résista au choc sans broncher.

Dans les villes, les actes d’incivilités sont monnaies courantes, mais c’est la première fois que je suis témoin d’un acte d’une telle sauvagerie gratuite.

Cela me rappelle les propos que m’avais tenu, il y a fort longtemps, une jeune patiente qui me raconta que, lors de son séjour à Paris, pour ses études, avait reçu un violent coup de pid au niveau du ventre protégé, bien heureusement, par un sac en bandoulière.

 

Dans les villes, nous sommes de plus en plus agressés, dans la vie de tous les jours, tant par la vie trépidante, le bruit, et j'en passe. Cela a, à mon avis, un retentissement direct sur l’agressivité des habitants.

07/10/2016

Le Médecin Référent

 

Arrive à la consultation du matin un couple d’un certain âge à la Sancho Panza.

Elle, petite et mince, lui, de taille moyenne et ventripotent.

C’est elle qui le manage car il est un peu « out of order ». Il faut dire qu’il a un passif psy assez lourd. On peut dire qu’il a eu de la chance de tomber sur elle.

Ce ne sont pas des « clients » fidèles, c’est le moins que l’on puisse dire. Je ne les vois que quand ils ont besoin de moi.

Le motif de la consultation : Une demande de renouvellement d’ALD (Affection Longue Durée).

Ce patient est polypathologique.

Outre sa pathologie psychiatrique, il est atteint d’un Diabète Type II, d’une Hypertension Artérielle et d’une Hypercholestérolémie.

Je connais sa médication pour l’Hypertension et son Hypercholestérolémie puisque c’est moi qui suis le prescripteur. Mais, des médicaments pour l’affection psychiatrique et diabétologique, point. Ce sont les deux autres spécialistes qui prescrivent les médicaments, dans mon dos, chacun de leur côté. Je ne rédige pas les ordonnances et ne connais donc, bien évidemment, les médicaments prescrits.

Depuis déjà pas mal de temps, le Médecin Généraliste est devenu le « Médecin Référent ». Le Médecin Référent est censé être le chef d’orchestre des différents Médecins Spécialistes. Il a été, ainsi, instauré un parcours de soins. Si le patient ne le respecte pas, il est pénalisé en étant nettement moins remboursé.

Le plus comique, en l’espèce, c’est que c'est la Diabétologue qui me l’envoie pour son renouvellement. En effet, seul le Médecin Référent peut faire une telle démarche.

Je leur demande donc de retourner chez eux pour m’amener les ordonnances des deux spécialistes en question car il faut bien que je note tous les médicaments prescrits en ALD.

Parfois, Le Médecin Référent n’a ce terme que de nom.

03/10/2016

C’est l’heure du goûter

 

C’est l’heure du goûter.

Une grand-mère m’amène, pour une otite, une gamine de deux ans et demi.

La petite fille avance en tenant un gâteau dans sa petite main.

C’est ma hantise.

Pourquoi diable m’amène t on à la consultation, à l’heure du goûter, les enfants avec un gâteau dans les doigts.

Naturellement, quand tout le monde part, je peux balayer le sol.

Cela n’est certes pas fait méchamment.

Les parents n’y songent pas.

Mais il n’empêche que c’est, quand même, un manque d’éducation.

De grâce, si vous voulez respecter votre médecin, ne faites pas pareil.

Votre médecin vous en sera reconnaissant.

26/09/2016

Le chien chaud

 

 
L’autre jour, en prenant les boulevards de Grandville, je passai devant le vieux stade. Un nouveau stade tout neuf ayant été construit dans la banlieue nord de Grand ville. Ce nouveau stade étant réservé au football.

Le vieux stade servant, lui, à disputer les matchs de rugby.

En passant donc devant ce stade, étaient alignées plusieurs baraques. De la fumée s’en élevait. Une bonne odeur de grillade me caressa les narines.

C'était la fin du match.

Les supportes, affamés par leurs émotions, s’en allient se restaurer dans une ambiance festive tout en profitant pour refaire le match.

Je ne sais pourquoi me revint en mémoire les hot-dogs de ma jeunesse que l’on trouvait, l’été, dans les baraques à frites des stations balnéaires.

Une envie irrépressible de hot-dog m’envahis soudainement.

Je me fis, alors, la remarque que, maintenant, on n’en trouvait plus.

Peut être que, près du stade, on pouvait en déguster.

Ah nostalgie de ma jeunesse.

16/09/2016

De l’utilité des placebos

Depuis fort longtemps, déjà, les placébos ne sont plus remboursés par la Sécurité Sociale.

Le mot placébo vient du latin PLACERER qui veut dire je plairai.

Le placebo est un médicament n'ayant aucune efficacité pharmacologique. Son action se place à deux niveaux ; il joue sur l'aspect psychologique de la maladie mais, aussi, permet au Médecin de "sauver la face" et de ne pas prescrire des médicaments à effet pharmacologique avéré mais non adaptés aux aux affections bénignes ou aux maladies psychosomatiques.

Un produit chimique non remboursé, pour moi, n’est plus un médicament puisqu’il ne peut pas être décemment prescris par un Médecin. Le patient n’y trouvant pas son compte en fera grief au Médecin. Il se plaindra à lui, ou, carrément… changera de médecin.

D’où l’intérêt du placebo.

Le non remboursement arrive à une véritable stupidité.

Pour prendre un exemple concret : les recommandations nous demandent de ne pas prescrire d’antibiotiques en cas de bronchite simple.

Si le Médecin n’a pas de placébo dans sa besace, il se verra forcé de prescrire, dans ce cas, un antibiotique, sinon, comme je le disais plus haut, le malade ne serait pas content.

Il eut été plus intelligent de laisser un panel de quelques placébos, pas chers, tries sur le volet et remboursés en vignette bleue (bien mois remboursés qu’en vignette blanche). Cela ne coûtant pratiquement rien à la sécu et serait bien mois cher et bien moins dangereux que de prescrire des médicaments efficaces dans de bonnes indications mais inutiles dans ce cas.

En résumé, pour faire des économies de bout de chandelles, la sécu arrive donc à une impossibilité du respect des recommandations médicales.

Cherchez l’erreur.

13/09/2016

Vers la disparition des foires aux vins ?

 

Dernièrement, je suis rentré dans une grande surface.

C’était écris, en gros, à l’entée, « Foire aux Vins ».

Je me dirigeais, impatient, vers l’idoine rayon.

Et là, cruelle déception. Le linéaire était réduit à sa plus simple expression. Une longueur impressionnante par sa brièveté.

Déjà, l’an dernier, le rayon avait fondu. J’avais d’ailleurs noté cela année après année.

Décidément, les foires aux vins ne font plus recettes.

Pour moi, c’est une véritable catastrophe car on y trouve des vins exceptionnels à des prix battant toute concurrence. Bien sur, il reste les vins primeurs, mais cela est beaucoup plus difficile de se les procurer.

Pourquoi un tel phénomène ?

Si vous avez une réponse, je suis preneur.

09/09/2016

A propos des urgences médicales de Grandville

 

Dans Grandville, au niveau des urgences, il existe trois structures où je peux adresser mes patients.

- La première, bien sûr, c’est le CHU.
- La deuxième est un Hôpital militaire, qui, déjà depuis quelques temps, s’est ouverte aux non militaires.
- La troisième est une clinique de la mutualité qui, depuis très récemment, elle, accueille les urgences.

Ces trois structures ont la particularité suivante :

Du CHU, pas de nouvelle du patient que je lui adresse.

En ce qui concerne l’Hôpital militaire, je revois le patient avec une feuille d’observation succincte du résumé de l’hospitalisation munie d'un bilan biologique et, éventuellement, des radios, mais sans compte rendu de celles-ci.

Pour ce qui est de la clinique, je reçois, systématiquement, un courrier détallé de l’hospitalisation.

Cela illustre bien, s’il en était, le meilleur fonctionnement des cliniques vis-à-vis de l’Hôpital.

Dans cette conjoncture, cela devient tentant d’adresser, systématiquement, dans la mesure du possible, tous mes patients à cette clinique.

 

P. S. : Il faut noter à quel point ce sketch des inconnus est particulièrement réaliste dans ses moindres détails. En effet, dans les CHU parisiens, un grand nombre d’aides soignantes sont issus des pays d’outre-mer.

07/09/2016

Les essuie glace

 

 
Bon, je sais, peut-être que mes propos vont choquer certains, mais comprenez bien ce que peuvent ressentir et vivre certains riverains concernés par ce qui va suivre.

En me rendant à l’arrêt du tram, dans une rue tranquille, pratiquement toutes les voitures avaient les essui glaces relevés.

Une voiture, d’un coté, n’avait plus de balai. L’essuie glace étant rabattu sur le pare brise, et celui-ci était fissuré.

L’arrêt de tram desservait un des quartiers chauds de la banlieue de Grandville.

La jeunesse désœuvrée, après avoir cassé les caches des bouchons d’essence, avait encore frappée.

Si le tram donne de la plus valu à un quartier, celui-ci peut avoir, aussi, des effets pervers…

Et pourrir la vie du quartier.

02/09/2016

« Patientus Horribilus »

 

 
Par ce titre, en Latin de cuisine, je veux vous raconter une anecdote qui m’est arrivée pas plus tard qu’hier.

Hier, donc, vers onze heures trente coup de téléphone :

  - « Vous consultez jusqu’à midi ? »
  - « Oui »
  - « Je vais venir ce matin ».

Je reconnais cette voix. C’est un Professeur. Ce patient là, trouve toujours le moyen de venir, systématiquement, en fin de consultation.

Je flaire l’arnaque, s’il me téléphone, c’est que, cette fois, il veut que je l’attende.

Il se trouve que j’ai terminé, pour une fois, ma consultation à midi.

Je l’attends donc.

Midi cinq rien

Midi dix rien.

Midi et quart toujours rien.

Je me dis : Si dans cinq minutes il n’est pas là, je me casse ».

Effectivement, il débarque à midi vingt.

Il vient me voir pour une consultation filandreuse et qui traine en longueur. Fatigue, un enfant qui pose problème, difficultés de couple sans oublier des contrariétés au travail.

En d’autre temps, je l’aurais, volontiers, écouté. Mais, en l’occurrence, je ne pensai qu’à partir. Tant pis pour lui.

Un Médecin, ça se respecte.

Quand il faut me verser mes honoraires, il sort… un billet de… cinquante euros.

Un Médecin, ça se respecte !

Je ne sais s’il le fait exprès ou si c’est un acte manqué au sens Freudien du terme*.

 

*Acte manqué.

29/08/2016

Dernière Semaine de Vacances

 

Ma dernière semaine de vacance fut surprenante.

Le temps fut superbe. Soleil tout le temps, chaleur même caniculaire, longs bains, tout les jours, avec une eau chaude et idéale dans le lac tout proche.

Mais ce que m’a surpris, pour cette dernière semaine de vacances, c’est le nombre de vacanciers encore présents dans la station.

Habituellement, dans cette période, la station se vide et l’on peut, à loisir, goûter aux charmes d’un beau début d’arrière saison avec une station balnéaire presque vide de ses touristes. Bref un pur régal.

Cette année, que nenni, un monde fou. Même une caissière de supermarché me le confirma.

Pourquoi ?

Le beau temps exceptionnel ?

Où le fait que les gens ne soient pas partis ailleurs, à l’étranger par exemple ?

Allez donc savoir.

En tout cas, cela gâcha, quelque peu, ma fin de vacances.

18/08/2016

Le pain de campagne

 

Pendant mes vacances, lors de mes pérégrinations, je voulus acheter du pain dans une vraie boulangerie. Je demandez don du pain de campagne, le seul qui, plié dans un torchon, se garde pendant tois ou quatre jours.

Eh bien non. Ils n'en font pas !

Je vois une boule dont l'aspect pourrait y ressembler. Le rustique que me dit la boulangère.

Rentré, pour le petit déjeuné, le pain est, pardonnez moi du peu, même frais, est dégueulasse. Du pain blanc horrible : sec et que l'on pourrait qualifier farineux.

Le lendemain, non loin de là, je me retournais vers une boulangerie industrielle et demandais du pain de campagne. Point.

Je demandais donc un pain s'y rapprochant le plus ; un pain à la mie foncée.

La boulangère me tendis un pain à l'aspect rustique.

Rentré au domicile, en le coupant, effectivement, la mie était foncée. Et il se garda... trois jours.

Boulangerie industrielle 1, boulangerie traditionnelle 0.

10/08/2016

Où va se nicher la malhonnêteté des gens

 

 
Je vous racontais, dans mon article : « Michel Morin », mon dégât des eaux

En fait, ce n’était pas la toiture mais c’était au niveau du chéneau que l’eau avait débordée, inondant le plafond.

Monsieur Michel Morin ayant bouché le tuyau d’évacuation des eaux de pluie, cela avait entrainé le débordement d’icelle dans le plafond.

Un plâtrier contacté ultérieurement nous précisa qu’il suffisait, tout simplement, d’attendre que le plâtre sèche. Il fallait attendre quinze jour pour cela.

Comme quoi, il ne faut jamais se précipiter, surtout quand on est décontenancé par un évènement pour le moins traumatisant et faire appel à un autre professionnel, idoine celui là.

Effectivement, le plafond sec, tout rentra dans l’ordre ad intégrum.

Le premier ouvrier, couvreur de son état, savait pertinemment ce qu’il nous racontait.

Où va se nicher, surtout maintenant, la malhonnêteté des gens.

08/08/2016

Quand le Docteur Sangsue fait des sports de glisse

 


Dernièrement, j’ai fait de la glisse.

En d’autre temps cela m’aurait donné une sensation très agréable comme si je volais.

Cette fois-ci, cela a bien faillit se terminer mal.

J’ai failli choir.

Vu mon âge, je n’en suis pas encore à la fracture du col du fémur mais une chute sur mon postérieur avec une fracture du coccyx et sa douleur bien gênante, en position assise, calmée, cependant, par un rond de cuir * et **, m’eût bien gêné dans mon travail.

Dernièrement, j’ai fait l’acquisition, de superbes chaussures d’été en daim de couleurs crème, d’une marque célèbre pour son confort de marche et de sa capacité de ventilation pour limiter la transpiration, entre autre, source de mauvaises odeurs.

Habituellement, je privilégie la fonctionnalité bien avant l’esthétique.

Eh bien, dans ce cas là, je fus servi.

A la première pluie, je fis du surf et faillit tomber.

En regardant de plus près la semelle, je vis des picots dont la matière ne permettant qu’une faible adhérence à la pluie.

Cette fois ci, je me suis laissé avoir. L’esthétique ayant privilégiè, pour une fois, la fonctionnalité.

 

*Rond de cuir

**Allusion au célèbre roman de Georges Courteline : « Messieurs les ronds de cuir ».