13/08/2015
Une consultation pour avis médical, un exemple de l’application du code de déontologie médical
Crédit Photo : http://www.snarf.org/.
Trois jours à peine après mon retour de vacances, coup de téléphone à la consultation du matin :
« Jusqu’à qu’elle heure consultez-vous ? »
« Jusqu'à midi ».
« Je vous adresse mon amie ».
« C’est pourquoi ? »
« Elle a mal à la gorge ».
Quelque temps plus tard, « une belle femme » entre dans mon bureau. Par « belle femme », je veux dire, une grande femme au physique agréable.
Il n’y a pas que des choses désagréables dans le métier de médecin, en tout bien tout honneur, de plus, heureusement, le code de déontologie est la pour ça.
D’emblée, elle précise :
« je viens vous consulter car mon médecin traitant est en vacances J’ai comme une gêne dans la gorge ».
Elle me précise :
«Celui-ci m’a fait faire une fibroscopie qui a montée une défaillance de la « valve de l’estomac ».
Quand cette « valve » est défaillante, elle est à l’origine d’un RGO (Reflux Gastro Œsophagien, c’est, comme son nom l’indique, un reflux du liquide gastrique de l’estomac dans l’œsophage, pouvant être, lui-même, à l’origine de sa gêne au niveau de la gorge.
Je lui demande
« Avez vous mal aux oreilles » ?
« Si cela me le fait depuis quinze jours ».
Il faut savoir que les RGO, de par les sécrétions acides peut donner des brûles à l’estomac mais aussi des régurgitations et, outre une gêne dans la gorge, une toux et des otalgies (douleurs dans les oreilles).
Je connais bien son Médecin Traitant, il a une grosse clientèle, mais il a su rester un très bon médecin.
Là, aussi, intervient la déontologie. Il faut toujours faire très attention quand un patient vient consulter un autre médecin et se méfier si on flaire que celui-ci montre des velléités d’avoir un autre avis médical.
Dans ce cas, cela y ressemblait fort.
Tout avait été fait, le diagnostic l’avait été, le traitement était parfaitement adapté et il marchait, en grande partie, lors de ses crises.
Je lui expliquai cela et lui recommandai de reprendre traitement et de reprendre contact avec son Médecin Traitant dès son retour de vacances.
Je lui fis, en ce sens, une ordonnance pour ses médicaments et lui posait, alors cette question :
« il revient quand votre Médecin Traitant ? »
« Dans quinze jours ».
Cette patiente ne pouvait-elle attendre jusque là ?
Déontologie vous dis-je, déontologie.
18:20 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
L’art d’accommoder les restes de nourriture, une interprétation écologique du Docteur Sangsue
Crédit Photo : http://www.babelio.com/
Dans trois de mes précedants articles, J’aborde ce sujet important et méconnu.
- Moules à la Bordelaise façon Docteur Sangsue.
- Moules aux pommes de terre rissolées façon Docteur Sangsue.
- Moules en salade et à la persillade : une recette du Docteur Sangsue.
Certes, il y avait des méthodes pour conserver les aliments (le séchage – la dessiccation, la salaison – le sel, le sucre – la confiserie et la stérilisation – la conserve inventée par Nicolas Appert).
De nos jours, pourtant dans cette vague écologique qui nous submerge, le « recyclage » des aliments ou l’art de d’accommoder les restes est souvent méconnu.
Autre fois, la nourriture était un bien précieux. Il n’était pas question de jeter les restes des aliments qui étaient, le plus souvent, celles du matin ou celles de la veille. En effet, si l’on ne jetait pas la nourriture par la fenêtre.
Il y avait très peu de moyen pour conserver les aliments.
Une révolution est apparue avec l’arrivée des glacières (une sorte de petit meuble avec un pain de glace comme réfrigération) celui de la livraison, à domicile, de gros pains de glaces par le glacier. Cela se faisait, de préférence, avec des véhicules hippomobiles. Il ne faut pas confondre ce glacier avec celui qui vend des glaces, l’été, en borts de mer.
Il existait des recettes, fort délicieuses, basées sur cet art.
L’art d’accommoder les restes.
Une démarche écologique, comme je le disais plu haut, bien avant la déferlante qui revient de nos jours à la mode.
Nos ancêtres faisant ainsi, sans le savoir, de « l’écologie » sauvage, raisonnée mais indispensable.
11:52 Publié dans Anecdote, Comfort, Cuisine, Culture, Ecologie, Economie, Gastronomie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Elle est sale la salade
Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/.
Réflexion de ma fille de 6 ans et demi, dans un marché, lors de mes dernières vacances dans le Médoc : « Mais elle est sale la salade ! ».
Une pure illustration de que racontais dans un de mes articles.
Écologie, quand tu nous tiens.
08:55 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Economie, Gastronomie, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2015
Vous avez réservé ? Souvenirs de vacances bien triste cette année
Cabanes de pêcheurs authentiques d'antan.
Lors de ma dernière semaine de vacances, j’ai voulu préparer des gambas crues comme je vous l’avais dit. Pour cela, je me rendis à la ferme aquacole que j’avais découverte en son temps.
En arrivant sur les lieux, surprise, stationnait un bus. On se demande bien comment il avait pu arriver pour rouler sur l’étroite route qui menait à la ferme.
Juste devant la ferme, des gens, amassés, dégustaient des gambas en buvant un « verre » de blanc dans un gobelet en plastique. C’étaient, cela était inscrit en lettres flamboyantes sur le bus, un camping quatre étoiles qui les avaient amenés en villégiature.
Comparé à avant, cela devenait inquiétant.
La suite me donna raison.
Au comptoir, je demandais si je pouvais acheter des gambas. On me rétorqua : « avez-vous réservés » ?. Moi de dire non. La réponse fusa catégorique ment : « désolé mais nous n’en avons plus ».
Décidément, il y avait du changement, mais pas en bien cette fois.
Les campeurs venaient donc voir le lieu de culture, perdu au bout de cette route étroite, comme on visite un zoo.
Il faut dire que lors de ma dernière visite dans cette petite ville «au fin fond du Médoc», déjà, le village des pêcheurs n’avait plus de pêcheurs que de nom.
Les cabanes de pêcheurs étaient, désormais, occupées par des restaurants « couleur locale » et quelques artistes peintre.
L’aspect sauvage des lieux avait totalement disparu remplacé par une exploitation mercantile des lieux.
Autre chose dramatique, cette année, un centre commercial avait poussé non loin de ma maison de location. Fort pratique, s’il en est, mais qui, par voie de conséquence, avait fait fermer, aux alentours, la majorité des petits commerces.
Heureusement la fête au village conservait encore une certaine authenticité, avec ses cagouilles à la Bordelaise et ses cailles au raisin.
Ce fut bien là un aspect bien mitigé de mes vacances cette année.
Heureusement la mer n’avait pas changée, et, aussi, son sympathique restaurant en partie sur le sable avec sa vue magnifique sur l’estuaire.
En rentrant de vacances, en regardant la météo des plages, avec stupéfaction, je découvris, sur l’écran de ma télévision, le nom de petite cette ville perdue «au fin fond du Médoc»… Qui ne l’était plus!
L’office de tourisme avait bien joué sur ce coup. La campagne de presse était bien réussie.
Où faut-t-il donc aller, de nos jours, pour avoir un coin et authentique et sauvage ?
16:46 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Economie, Fête, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2015
Quand le Docteur Sangsue est confronté à un refus vaccinal contre le tétanos
Je vois, à la consultation du matin, une patiente de cinquante ans qui viens me consulter occasionnellement.
Elle est, excuser moi cette expression qui la définie bien, cependant, vielle fille. Elle est titulaire d’une licence en droit. C’est une patiente étrange qui a travaillée dans un cabinet d’avocats mais qui a cessée son activité depuis pas mal de temps pour des motifs bizarres qu’elle ne m’a jamais confiée.
Elle s’est faite griffée par un chat, il y a trois jours, au bout d’un doigt.
En effet, son occupation est de nourrir, tous les jours, tous les chats du quartier.
Depuis deux jours, elle a ce bout du doigt rouge et enflé.
Celle-ci me précise : "j’ai bien peur d’avoir enfermé le loup dans la bergerie".
Elle a mis, dans la minuscule effraction cutanée, allez donc savoir pourquoi, une épingle, puis, tant bien que mal, elle a désinfectée cette minime plaie.
Je lui prescris, pendant quinze jours, de la PYOSTACINE, un antibiotique à large spectre qui diffuse bien dans le tissus sous cutané. Je lui précise bien que si l’œdème et la rougeur ne régresse pas au bout de cinq jours, il faut qu’elle aille impérativement aux urgences de la clinique de la main. Je lui prescris, pour la consultation du soir, comme son vaccin anti tétanique date largement de plus de dix ans, un sérum anti tétanique et un vaccin anti tétanique.
Je la revois le soir, pour me régler la consultation du matin, car elle avait oubliée tout moyen de payement, avec l’ordonnance tamponnée par le pharmacien pour l’antibiotique mais, ni pour le sérum, ni pour le vaccin.
Elle me dit refuser les deux.
Il faut être bizarre pour refuser ces actes médicaux d’une aussi grande importance, surtout à ce niveau d’instruction.
Bizarre bizarre, vous avez dit bizarre* ?
C'est étrâne**.
* Célèbre réplique de Louis Jouvet dans Drôle de drame - film français de Marcel Carné de 1937.
** Poème Jacques prévert : "Bienvenue au pays des Anges et des Ânes".
11:49 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
17/07/2015
Une salade bio
Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/
Il y a quelques jours, j’ai acheté, chez un marchand de primeurs, une salade, une batavia.
Cela changeait des salades toutes prêtes, sous plastiques, vendues en supermarchés.
Une vraie salade, bien verte, bien fraiche, bien dure.
Rentré chez moi, je la lavai.
Et, oh stupéfaction, je tombais sur…
Une loche !
Comme autrefois, au bon vieux temps.
Avant la vague écolo, pas besoin de produits bio.
A l’époque, tous les fruits et légumes étaient frais, succulents, sains et non trafiqués.
A l’époque, il était dans la norme, outre de la terre, de tomber, sur des loches.
Enfin une salade bio en ce monde de perdition.
11:18 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (13)
23/06/2015
Un pâté halal
Il m’arrive, les soirs d’insomnie, de regarder des documentaires.
Comme je m’intéresse plus particulièrement à la cuisine, je regarde, avec attention, tout ceux ayant trait aux aliments et à leurs assemblages dans les différents mets industriels servis dans les étalages de nos supermarchés qui terminent dans notre assiette.
Ce type d’émissions, apprend à décrypter avec attention ce qui est caché derrière le produit, sa vraie composition derrière le nom ronflant de la belle étiquette.
Dernièrement, ma tendre et douce, ramena à la maison, un assortiment de petites boites de pâtés de canard de fort bon aloi.
Gustativement parlant, ce n’étêtait pas mauvais du tout.
Aussitôt, ma curiosité me taraudant, je me jetais derrière l’étiquette du joli canard.
Et là, surprise, certes il y avait du canard, mais vingt pour cent seulement, le reste étant composé de viande de porc, de foie de porc, de liant mais aussi, naturellement, du condiment l’accompagnant, peu certes.
Je comprends, maintenant, l’existence des boutiques et des magasins halal.
10:00 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, La pensée du jour | Lien permanent | Commentaires (12)
19/06/2015
Une adolescente en danger, un train peut en cacher un autre
Crédit Photo : http://www.estrepublicain.fr
A la consultation, jeune fille de quinze ans, amenée par son père, pour douleurs abdominales.
Elle me dit avoir très mal.
L’examen clinique ne révèle rien, et écarte une Appendicite, une GEU ou un Kyste de l'Ovaire patent (mais on ne sait jamais).
Je mets ça sur le compte de spasmes intestinaux liés au stress. En effet sa mère est traitée pour un cancer du sein.
J’aborde indirectement le sujet, et lui demande si ce la va bien au collège et si elle n’a pas de soucis. Elle me dit de sa prof de français a envoyée un envoi multiple de mails à tous les collégiens, révélant leurs problèmes, dont le cancer du sein de la mère de ma jeune patiente.
Mais l’histoire n’est pas finie.
Quel quelques jours plus tard, je reçoit un compte rendu de consultation du service de consultations du service de psychiatrie de l’enfant me révélant que vers l’âge de douze ans elle a fait une tentative de suicide.
Comme quoi, un train peut en cacher un autre.
09:17 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (5)
08/06/2015
Les pistes cyclables de Lacanau Océan, leur histoire, les lignes du Decauville et les chemins des muletiers
Crédit Photo : Lacanau Ocean.com
Quand j’avais sept ans, Je faisais, avec mon père, de longues ballades en foret, dans la Foret Domaniale de Lacanau, en rayonnant aux alentours de Lacanau Océan.
C’était, muni d’une carte d’état major dont le verso était, lui aussi, occupé par une carte différente rayée par de gros CANCELLED en diagonales (on manquait de papier dans l'après guerre) et d’une boussole marine, que nous partions à l’aventure.
Nous croisions et marchions sur d’étroites pistes cyclables en béton à l’ombre des pins, Il nous arrivait parfois, aussi, de traverser de larges pare-feux fatigants à franchir car larges et tout en sable pour éviter la propagation des incendies, quand nous marchions en plein soleil c’était une rude épreuve pour moi, jeune gamin. Heureusement, prévoyant, mon père était toujours muni d’une une gourde d’eau fraiche bien salvatrice.
Parfois, nous tombions sur des petites maisonnettes ou se pouvaient se réfugier les résiniers.
Une fois nous arrivâmes en pleine canicule sur un endroit désertique où tous les pins avaient été coupés. C’était normal, c'est ce que l'on appelle la coupe rase. Quant les pins atteignent une certaine maturité, ceux-ci sont coupés pour exploiter leur bois, puis dans un deuxième temps de permettre un reboisement.
Dans le lointain, on distinguait bien une piste cyclable avec, à ses côté, un essieu de train.
Mon père parla de Decauville sans entrer dans les d’étais, car il regardait la carte pour savoir où s’enfoncer dans la foret.
Je n’insistais pas dans mon questionnement.
Ce nom me fascinait.
Ce n’est plus tard que, grâce à Internet, je découvris qu’un Decauville est un train avec des rails d’écartement étroit servant dans l’exploitation d’une production locale, par exemple. La résine en l’occurrence.
Il me devenait donc évident de conclure que :
Les pistes cyclables de Lacanau Océan ont été construites sur les lignes du Decauville qui à l'époque ne servait qu'à transporter la résine obtenue par la technique du gemmage.
Tout au moins pour les grands axes, pour les autres, les chemins des muletiers, et, enfin, les pistes en crépins tassés (patois Landais désignant l'aiguille de pin) réservés aux résiniers.
D'ailleurs, une fois, à l'intersection de deux pistes cyclables, nous découvrîmes un fût en zinc tout taché de résine.
Que de souvenirs d’enfance sur ce simple mot !
Que de souvenirs d’enfances qui me ramènent à mon père et à ces aventures fabuleuses.
Mon histoire des pistes cyclables de Lacanau Océan vient du fait, qu'un jour, je recherchais, allez donc savoir pourquoi, ce mot, Decauville, sur le NET .
Decauville 1910
A lire aussi :
Souvenirs d'enfance canaulaise.
La naissance du surf à Lacanau-Océan.
10:19 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Histoire, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Science, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (15)
26/05/2015
Un malgache négligé
Je soigne un patient malgache que sa fille m’envoie en consultation pour faire le point sur sa pathologie hypertensive élaborée il y a trois ans par un cardiologue qu'elle connaissait. Personnellement, je le soigne pour ses crises de gouttes stabilisées plus ou moins bien, nous verrons un peu plus loin pourquoi.
Il s’avérait que cela faisait deux ans qu’il n’avait pas eu de bilan sanguin.
Aux résultats, surprise, quelques warnings s’allument : Clairance de la créatinine 46 ml/mn (début d’insuffisance rénale), Glycémie 1,25 g/l (début d’intolérance au sucre), Cholestérol LDL 1,82 g/l (Hypercholertérolémie).
Il était temps d’intervenir, un bilan un an avant eut était plus souhaitable, mais la patient habitant à Madagascar, la voyage coutait cher.
Entre temps, le patient me déclenche une superbe crise de goutte. Pourquoi ? Le patient étant sous ZYLORIC 300 (un médicament très efficace, en préventif, contre les crises de goutte). L’explication est simple, sa fille, infirmière, a réintroduit le ZYLORIC 300 (qui est à dose forte) car le patient ne le prenait «qu’épisodiquement».
Médication de COLCHIMAX et lettre à un service de Médecine Interne.
Mieux vaux tard que jamais, mais qu’elles sueurs rétrospective et quels regrets.
09:03 Publié dans Anecdote, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
07/05/2015
Recette des lentilles vertes du Puy et de ses petits lardons à la cocotte minute façon Docteur Sangsue ainsi que quelques considérations à propos des lentilles, des lentilles du Puy et des lentilles de Cilaos
Recette avec des carottes et des lardons
Les lentilles permettent de faire un repas, à lui tout seul, en plat principal et à un prix imbattable !
Ingrédients pour quatre personnes :
- 250 g de lentilles vertes du Puy (ou de Cilaos)
- 2 tranches de ventrèche
- 1 oignon
- 2 clous de girofle
- Persil
- 1 gousse d’ail
- 1 Bouquet garni
- Sel
- Poivre
- Quelques grains de poivre
Préparation :
Dans la cocotte minute faites revenir les tranches de ventrèches (les tranches de ventrèches n’ont rien à voir avec les morceaux de ventrèches toutes découpées qui recrachent énormément d’eau quand on les fait dorer) vous aurez préalablement coupées les tranches de ventrèche en morceaux.
Faites les dorer les lardons en vertu de la réaction de Maillard (caramélisation des protéines).
Jetez les lentilles, l’oignon piqué de ses deux clous de girofle les gousses d’ail écrasée au plat d’un couteau large, le persil, le bouquet garni, le sel, le poivre et les grains de poivres.
Versez les lentilles dans 3 fois en eau le poids des lentilles. Un litre et demi dans ce cas.
Cuisson :
Laissez cuire 45 minutes après rotation du « Bidochon ». Une règle essentielle à la cocote minute, quand le « Bidochon » commence à tourner, il faut baisser le feu pour qu’il n’y ait pas de risque que la préparation n’attache et ne crame au fond.
Dégustation :
Il y a trois principales façon de déguster les lentilles :
- 1°) La première est l'incontournable plat de brasserie, "saucisse lentille", la plus connue des saucisses est la saucisse de Toulouse.
- 2°) La deuxième est une variante de la première est consiste à remplacer la saucisse par des tranches de ventrèche de la préparation précédente (il suffit de rajouter deux tranches de ventrèches par personnes).
- 3°) Une idée toute simple, en salade avec une vinaigrette bien vinaigrée moitié de vinaigre de vin et moitié de vinaigre balsamique, en forçant un peu sur le vinaigre de vin, et l’incontournable huile d’olive (sel, poivre évidemment). En effet, les lentilles s'accommodent fort bien de l'acidité. Ce plat est à déguster chaud au froid, un pur délice !
Quelques considérations sur les lentilles en général :
Les lentilles sont un aliment particulier, car comme elles appartiennent à la classe des Fabaceae plus communément appelées légumineuses, elles sont très riches en protéines un seul repas avec des lentilles suffit à l’alimentation en protides, c’est ce que font les Indiens d’Inde et les végétariens. Elles font donc, à elles toutes seules, un reps complet.
Comme tous les féculents, les lentilles font parties des aliments les plus riches en fer (n’en déplaise à Popeye et à ses épinards qui sont bien loin de leur tenir la route. En outre, les lentilles ont cette » particularité méconnue, celle de lutter contre la constipation, en effet, celles –ci sont entourées d’une capsule l’origine de ce phénomène.
Considérations sur les lentilles du Puy et les lentilles de Cilaos :
Les lentilles vertes du Puy (en-Velay) et les lentilles de Cilaos sont réputées pour leur haute qualité gastronomiques. Les lentilles du Puy bénéficient depuis 1996 d’une AOC et d’une AOP depuis 2008.
Cerise sur le gâteau :
Les lentilles ne sont plus dangereuses pour les dents car, maintenant, il n’y a plus besoin de les trier, à la main, comme autrefois, celles-ci sont vendues toutes prêtes à la consommation.
En accompagnement, on peut déguster un vin espagnol ou Portugais corsé bien extrait et bien foncé au mirage.
Je vous souhaite une bonne dégustation
Trois liens :
- Lentilles vertes du Puy :
- Cuisine-libre.fr :
- Papilles&Pupilles :
17:34 Publié dans Cuisine, Culture, Economie, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Loisirs, Médecine, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
05/05/2015
Les deux sortes de VM (Visiteurs Médicaux) vus par le Docteur Sangsue
Avec un peu d’expérience et de maturité, il m’est arrivé de jauger l’intérêt que me portent les VM vis-à-vis des propos que je tiens.
Cela va peut-être vous surprendre, mais le VM, pour moi, ne représente pas que l’information sur le médicament, visite qui, soit dit en passant, s’est de plus en plus affiné au fil du temps. Maintenant la visite médicale est de très bon niveau, mais il faut savoir, parfois, souvent, derrière un langage scientifique, trier le bon grain de l’ivraie. Mais tout n’est pas à jeter, il existe des médicaments, j’allais dire des produits, remarquables.
Parfois le VM, ne représente pas, pour moi, uniquement, l’information médicale. Il représente, aussi, un contact humain authentique, ce qui me permet une pause entre deux patients, c’est ce que j’appelle la pause café.
Certain, mais c'est loin d'être la majorité, me font ce plaisir là, et je pense que c'est réciproque. Car tous les médecins ne sont pas faciles à traiter. Il y en a de désagréables. Et entre deux médecins, une petite pause café, cela réconforte.
Parfois, cela me surprend beaucoup, certains VM, me disent, à la fin de la visite : « merci de votre écoute ».
Je ne pourrais pas en dire autant de la majorité des VM avec je voudrais « prendre un café » entre deux patients, mais, avec qui, j’en suis privé.
On voit, alors, dans ce cas, un manque d’authenticité flagrant.
Cela me choque profondément pour des gens qui sont dans des métiers de communications.
Mais on sait bien que dans le milieu des Représentants de Commerce ce sont tous des requins.
P.P.S. : Dictionnaire Vidal.
16:07 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Livre, Médecine, Mots, Potins, Pub, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
30/04/2015
Cela va être galère dans Grandville le premier mai
Cela va être galère dans Grandville le premier mai.
Hier, en attendant le tram à ma station habituelle pour aller travailler, mon œil fut attiré par une banderole formée de diodes rouges animées qui défilaient lentement. Insidieusement, elles annonçaient un scénario catastrophe.
Imaginez une métropole paralysée pendant un jour !
Et pourtant c’était ce qui était annoncé sur cette information déroulante funeste.
Pendant un jour, le premier mai, il n’y aurait ni tram ni bus dans Grandville.
Même pas de service minimum, rien.
Comment vont faire les Grandvilliens pour se déplacer ?
Et les touristes ? Car Grandville est une métropole axée sur le tourisme, de par sa ville en elle même que par le richesses de ses alentours
Et bien la Communauté Urbaine ne semblait pas s’en être préoccupée.
Il faut dire que, maintenant, les transports urbains ont étés concédés à une société privé, alors qu’avant, du temps où ceux-ci étaient gérés par la ville, un tel phénomène ne se serait jamais produit.
Cela va être galère, dans grand ville, le premier mai.
07:49 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Politique, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/04/2015
L’utilisation originale d’un blog par le Docteur Sangsue : Un exemple, le poulet basquaise
Crédit Photo : http://www.semantis.fr/blog-actualites-de-semantis/
Il y a une méthode originale que j’utilise pour mon blog, c’est de m’en servir pour mon propre compte comme un lecteur lambda.
Je veux dire par là que, quand, par exemple, je ne me souviens plus d’une de mes recette de cuisine, je me replonge dans mon blog, car comme je me rappelle quand même de ces « innombrables » recettes, il me suffit, alors, de taper, sur Google, les mots clés de celles-ci.
Mais, avant d’en arriver là, faut-il, encore, avoir écrit un certain nombre d’articles.
Par exemple, dernièrement, l’envie me prit de faire goûter à ma petite famille, affamée, un poulet basquaise. Mais j’avais oublié les proportions des ingrédients.
Je décidais donc d’utiliser mon blog pour cela.
Je tapais, sur Google, les mots clés : poulet basquaise docteur sangsue.
Trois liens arrivèrent en tête, hormis l'article d'aujourd'hui : "L’utilisation originale d’un blog par le Docteur Sangsue" : Un exemple, le poulet basquaise" :
- Poulet Basquaise Express à la Cocotte Minute Fast Cooking façon Docteur Sangsue.
- Poulet Basquaise Fast Cooking.
- Recette de la piperade façon Docteur Sangsue : Poulet et Thon Basquaise.
Je réalisais donc ma recette en faisant un mix de mes trois recettes, ce que je fais habituellement quand j’élabore une recette sur le Net.
En exécutant cette recette, il en découla la recette finale, tout au moins pour l’instant, un ajustement, tant en modifiant les ingrédients qu’en modifiaient les proportions, voici la dernière mouture :
Pour 4 personnes :
- 4 hauts de cuisses de poulet
- 3 boites de 400 g de pulpe de tomate
- 1 oignon
- 2 gousses d’ail
- 4 brins de persil
- Sel (pas trop à cause du sel de cèleri)
- Sel de céleri
- Poivre
- 1 bouquet garni (Thym et 1 feuille de laurier coupée en trois)
- 1 cuillère à café rase de piment d’Espelette
Servir avec des tagliatelles fraiches*.
Et en vin, en hiver on peut tenter un rouge, un Irouléguy, un bordeaux, en été, des vins des Pays de Loire (Chinon, Saint Nicolas de Bourgueil), servis frais (vers 12°C), feront très bien l'affaire.
*Liste des pâtes : allez sur Wikipedia, vous ne serez pas déçus.
10:04 Publié dans Anecdote, Blog, Comfort, Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Informatique, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Loisirs, Mots, Shopping, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
23/04/2015
Comment faire vieillir son vin plus vite selon la méthode du Docteur Sangsue
Voir l'article de mon blog : "Comment doubler voire tripler le vieillissement du vin selon la méthode du Docteur Sangsue".
Le titre pour essayer d'envoyer plus facilement un lien vers mon article.
23:52 Publié dans Anecdote, Citation, Culture, Gastronomie, Informatique, Internet, La pensée du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
Comment doubler voire tripler le vieillissement du vin selon la méthode du Docteur Sangsue
Crédit Photo : http://winefolly.com/tutorial/red-wine-color/
Quand le vin vieillit, on dit, en parlant de sa couleur, que celle ci est tuilée (ici à droite).
Loin de moi la prétention que vous puissiez en arriver là. Sauf si vous avez la patience d'attendre quelques années.
Pour un vin de super marché de deux à trois ans d'âge après la vendange, il vous faudra attendre environ... cinq ans.
Qui n'a pas rêvé, un jour, de déguster un vieux flacon comme ceux oubliés au tréfonds d'une cave.
Déjà les romains s’étaient penchés sur ce problème et avaient une façon originale de faire vieillir le vin blanc. Ils rajoutaient, au cours de la vinification, le fenugrec (Trigonella foenum grecum, ou « foin grec ») ce qui permettait de « faire vieillir un moût sans force », selon l’agronome Columelle, à qui l’on doit une recette de ce procédé cf Le vieillissement accéléré du vin.
Dans le même ordre d'idée, une méthode moderne et validée consiste a rajouter un peu de porto au vin rouge ce qui améliore considérablement sa qualité et le vieillit notablement*.
Je vous propose une méthode personnelle, une méthode originale pour doubler le temps de vieillissement du vin, c’est d’augmenter la température de stockage des bouteilles de vins.
En théorie, cette méthode est semble séduisante. Je ne sais ce qu'en pense les œnologues.
Vous pouvez toujours l'essayer sur deux bouteilles, une entreposée dans la cave, l'autre dans le cellier et faire une dégustation comparative un an après.
C’est une loi chimique qui nous donne l’explication. En effet, la chimie est fondamentale pour l’Œnologie (étude pour la compréhension et l’amélioration du vin).
Cette loi qui nous en fourni l’explication est la loi du Q10de Vant’Hoff*. Celle-ci affirme que la vitesse des réactions chimiques est multipliée par 2 ou 3 quand la température augmente de 10 degrés.
Une nouvelle formule empirique a été proposée pour exprimer le rapport existant entre la température et la vitesse des réactions chimiques, c’est la loi d’Arrhénius, dont la formule esthétique et mystérieuse est la suivante :
Pour les plus curieux, une autre théorie physique, celle des collisions, énonce que la température à deux effets sur la vitesse des réactions, d'une part, l’augmentation de la température augmente la vitesse moyenne des molécules donc le nombre de collisions, et, d'autre part, l'énergie cinétique moyenne des molécules suit la statistique de Maxwell-Boltzmann. La proportion de molécules ayant une énergie supérieure à celle permettant de débuter la réaction chimique, augmente donc avec la température.
Voilà comment il nous est possible, en appliquant une méthode pour le moins originale mais très simple à réaliser pour faire faire vieillir le vin deux à trois fois plus vite.
Si l'on passe de 10° C, température d'une cave traditionnelle ou d'une cave à vin, à 20°C (température ambiante) le vin vieillira deux fois voire trois plus vite.
Et inversement, en abaissant la température (cave à vin, réfrigérateur), cette méthode permettra de diminuer par deux, voire trois, la vitesse de vieillissement et de conserver ainsi plus longtemps le vin (ceci est applicable surtout pour les blancs).
A mon avis, si vous avez un deuxième réfrigérateur de récupération, pourquoi ne pas l'utiliser comme cave à vin, mais il ne faut pas oublier qu'un réfrigérateur assèche l’atmosphère interne et, alors, il y a un risque, qu'à la longue, cela assèche le bouchon, ceci-dit, pour cela, il faut du temps.
Naturellement, il faut absolument, éviter d'appliquer cette méthode à de très bons vins dont je situerai la barre au delà 15 €.
Bien que séduisante, cette méthode est difficilement réalisable, car, d'une part, il faut pouvoir stocker son vin dans un cellier et, d'autre part, il existe, dans un cellier, de brusques variations de températures qui sont nuisibles au vin. Tout au plus elle est plus envisageable pour les vins blancs stockés dans un réfrigérateur réglé sur 10° C à défaut d'une cave à vin.
*Quelques références :
Vieillir un vin en quelques minutes.
Fraude (fraude sur les vins) : petit lexique des fraudes et moyens de lutte.
14:47 Publié dans Anecdote, Bricolage, Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Magie, Mots, Science, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
21/04/2015
La disparition des cabines téléphoniques et le Docteur Sangsue
Deux scooters attachées contre deux cabines téléphoniques.
Crédit Photo : Archives Personnelles (cliquez pour agrandir).
Ce matin, en buvant ma deuxième tasse de café au lait, après avoir mangé ma tranche de pain au beurre, bien calé dans mon fauteuil, j’appris, aux informations télévisées, la disparition annoncée des cabines téléphoniques.
En contre partie l’opérateur gérant ces cabines s’engage à élargir la couverture de son réseau accessible aux téléphones portables.
Déjà, dans deux de mes articles, en 2008 et 2009, j'évoquais cette disparition.
D’abord dans le premier, en 2008, « "La puce à Moreno".
Je cite :
"Pourquoi une vieille cabine téléphonique et un peu cassée me direz-vous ?
Surtout que celles-ci sont en voie de disparition depuis la vulgarisation des téléphones portables »...
Et les cabines téléphoniques disparaissent peu à peu tuées par les téléphones portables en grande partie dus à Moréno qui est l'inventeur de la carte SIM, celle-ci étant aussi une carte à puce…
En voulant sauver les cabines téléphoniques, Moréno a causé leur perte !...
Et puis, faite comme moi, photographiez les vite ces cabines téléphonique pendant qu'il en est encore temps".
Puis dans un deuxième, en 2009, "Un nouvel usage pour les cabines téléphoniques".
Je cite :
"Depuis la quasi disparition des cabines téléphonique grâce à l'invention de la carte à puce par le découvreur Roland Moreno, voir le blog du Docteur Sangsue, voici une possible et originale reconversion pour les survivantes…
Dans le temps, l’état, grâce au service public mettait à la disposition du citoyen des cabines téléphoniques dont il assurait l'entretien…
De nos jours, chaque citoyen a son propre téléphone portable.
Ainsi donc, si les canines téléphoniques disparaissent, c'est la faute à Moreno qui voyant des cabines téléphonique cassées pour voler l'argent qu'elles contenaient* a inventé l'argent dématérialisé, la monétique".
Par cela, mes deux articles, étaient prémonitoires.
*Cette belle légende est malheureusement fausse (voir à Roland Moreno), mais le résultat est le même.
11:37 Publié dans Actualité, Anecdote, Culture, La pensée du jour, Le site du jour, Politique, Potins, Science, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (3)
17/04/2015
Un vilain petit singe
Abdallah le vilain petit gosse de Tintin au pays se l'or noir.
Crédit Photo : http://salem.blog.24heures.ch/archive/2008/07/index.html
Tous les jours, en allant et venant de mon Cabinet Médical, je passe dans une rue qui, visiblement se rajeunit.
Les ancien propriétaires décédant sont remplacés par de nouveaux arrivants.
Ainsi défilent les générations, une poussant l'autre vers l’abime funeste.
Ainsi va la vie.
Je voyais le rajeunissement de la population aux travaux des maisons, les échafaudages en étant le témoin.
Gros travaux de rénovation et ravalement des façades.
Les gros travaux me laissait un peu perplexe avec l’abatage systématique des cloisons dans ces magnifiques maisons du XIX° siècle*.
Le ravalement, par contre, donnait un effet spectaculaire mettant en valeur les belles pierres de Grandville. Spectacle qui, tout les jours, me ravissait lors de mes déambulations pédestres.
Une de ces maisons était située à côté d'un collège.
Un après-midi ensoleillée, je vis une dame se retourner vers la maison en question. Intrigué, je me fis pareil, et vis un gamin d'une quinzaine d'années niché au plus haut de l'échafaudage de la maison en ravalement. Celui-ci était encouragé avec les hurlements de ses copains de classe.
Les enfants ont toujours eu le gout du risque, mais, il n'est pas impossible que les parents ont, de nos jours, un peu lâché du lest vis à vis de leur protection, mais, aussi, et surtout, vis à vis de leur éducation.
A cette phrase, on passe pour des vieux cons et d'affreux fachos.
*P.S. : Ces maisons là étant dans un site protégé mais pas dans un cite classé.
12:09 Publié dans Actualité, Anecdote, Art, Culture, Ecologie, Histoire, La pensée du jour, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (8)
06/04/2015
Une étymologie du mot gigot
Pour les fêtes Pascales, trônait, en plein milieu de table, un superbe gigot d'agneau.
Mais d'où peu bien venir l'origine de ce mot gigot.
Celle-ci est très simple.
Le gigot se fait dans la cuisse de la patte postérieure et comprend l'articulation fémorotibiale (articulation du genou en terme médical).
Gigot vient de gigoter : car cela permet aux animaux de bouger, de gigotter.
Attention !
Jetez un œil sur wikipédia.
14:47 Publié dans Actualité, Anecdote, Citation, Cuisine, Culture, Gastronomie, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
02/04/2015
Un cocktail long drink sans alcool : Palermo pamplemousse façon Docteur Sangsue
Ma mie, en prévision des beaux jours jours, décida, récemment, d'alléger, un peu, son poids.
Pour cela, elle ramena à la maison, un apéritif, le Palermo.
Cet apéritif a, comme avantage, celui de ne pas être calorique, car il ne contient pas d'alcool.
En effet le Palermo est un apéritif sans alcool à base de plantes.
Le trouvant un peu trop amer, à mon goût, je décidais de l'assouplir avec du sirop de pamplemousse.
Ingrédients :
- 5 cl de Palermo rouge
- Une dose de sirop de pamplemousse rose
- Trois pressions de citron liquide Pulco
- Un (ou deux zestes) de Tabasco
- 15 cl d’eau ou d'eau de seltz ou aussi de boisson naturellement pétillante type Perrier
- Deux glaçons
Préparation :
Tout est dit.
Bon j’explique pour ceux qui n’auraient pas compris. Verser le sirop de pamplemousse rose, verser le palermo, trois pressions de Pulco, un zeste de Tabasco, verser l’eau, remuer et jeter les glaçons. Déguster avec une paille.
Comment j’ai inventé cette recette ?
Avec ce qui m’est tombé sous la main dans le réfrigérateur.
Et… Ce n’est pas mauvais du tout.
Cerise sur le gâteau, comme je vous l'ai dis plus haut, c’est un apéritif sans alcool !
Par les temps qui courent, avec les contrôles croissants des contrôles d’alcoolémie, cela en fait un apéritif... qui tient la route.
Cela vous évitera de le repasser
P.S. : Bien entendu, en me rendant, par curiosité, sur le Net, après coup (authentique), je découvris que cet apéritif était un classique.
Pulco - Jus de citron
19:55 Publié dans Anecdote, Bricolage, Cuisine, Gastronomie, Humour, La pensée du jour, Loisirs, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)