Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/07/2016

Le Château

 


Par derrière chez moi, il y a un « château ». Enfin, une grande bâtisse des années 1800 ressemblant à un château d'antan.

Par derrière chez moi, il est arrivé bien des misères à ce pauvre château.

Au départ, le châtelain l’avait cédé, à son décès, au conseil général de l'époque, pour en faire un établissement scolaire.

Pendant longtemps, en effet, il hébergea un collège.

Mais, les années aidant, il fut cédé à un syndicat dont je tairai le nom.

Malheureusement deux circonstances vinrent aggraver sa peine.

D’abord un mouvement social qui entraina un profond mécontentement envers ce syndicat.

Mais, malencontreusement, aussi, une grève des éboueurs acheva son malheur.

Les poubelles débordèrent de façon  cataclysmique. L'odeur dégagée devint pestilentielle. Bientôt les rats envahirent le navire.

Des mécontents mirent le feu aux poubelles accumulées et débordant devant le château.

Le feux se propageant au château l’endommagea sérieusement.

Pauvre châtelain, décidément tu dois te retourner dans ta tombe en voyant l’irrespect des hommes concernant ton château.

29/06/2016

Piercings tatouages et saisons en médecine

 

 
Je suis frappé par le nombre de personnes qui se font faire des piercings et des tatouages.

Passe encore pour le piercing, celui-ci est réversible, on peut toujours l’enlever.

Mais pour le tatouage, c’est une autre paire de manche : celui-ci est irréversible.

Je vois, selon les saisons, ces deux types de phénomènes.

L’hiver, ne sont exposés à mes yeux, que les piercings. L’été, je vois les tatouages : ceux-ci étant cachés, bien évidemment, par les vêtements.

Pour ce qui est des piercings, les plus fréquents, sont, dans l’ordre, ceux de l’anthélix (le cartilage de l’oreille). Les autres : ceux delà lèvre inférieure et ceux des sourcils.

Ce qui me surprend le plus, pour ce qui est des tatouages, c’est que, dans la très grande majorité des cas, ils recouvrent une très grande partie du corps. Dans ce cas, les bras étant entièrement tatoués.

La vision des ces deux phénomènes, comme je le disais plus haut, sont saisonnier.

En médecine, aussi, il y a des pathologies saisonnières.

Je n’en veux pour preuve que trois exemples qui me viennent à l’esprit :

Bien évidemment les allergies saisonnières dues aux pollens.

Les crises d’Asthme que je ne vois, pour les Asthmes très légers qu’en hiver avec un traitement discontinu. (Les autres Asthmes, je les vois toute l’année : ils nécessitent un traitement continu).

Une autre pathologie saisonnière, en médecine, est l’Otite Externe ou Eczéma du Conduit. Voir mes articles :

- « Les oreilles point tu ne lavera : du danger des cotons tiges tu évitera ».

– « Otite et cotons tige » .

- « La médecine est saisonnière : L'otite externe ou eczéma du conduit auditif externe (ECAE) ».

Elles sont liées aux baignades.

Voilà un parallélisme amusant entre les saisons pour les percings et tatouages versus les saisons des pathologies médicales.


Vivaldi - L'été – Presto
Ce mouvement tourmenté, évoque les orages d'été.

27/06/2016

CMU malgré elle

 

J’ai, dans ma clientèle, une patiente de 25 ans chez qui, la dermatologue qu’elle a consultée récemment, lui a appris qu’elle avait la CMU (Couverture Maladie Universelle)*.

Elle n’a jamais été prévenue d’une telle situation.

Je vois cette patiente en consultation, elle me raconte cette anecdote.

Effectivement, en regardant la FSE (Feuille de Soin Électronique) je vois, qu’elle bénéficie bien de la CMU.

Elle me dit, alors, avoir fait une demandée de CMU il y a… onze mois.

Elle est restée sans nouvelle depuis.

Qu’elle réactivité de la part de la Sécurité Sociale.

Qu’elle efficacité dans la communication.

Mon brave monsieur, l’administration n’est plus ce qu’elle était.

 

*La CMU est une prestation sociale française permettant l'accès au soin à toute personne résidant en France qui n'a pas les moyens financiers pour cela.

23/06/2016

De l’intérêt de l’interprétation analytique comparative d’une même mélodie

 

 
En préambule, et pour faire suite à mon article précédent : Faites du boucan, je vous livre celui-là. Il est, peut-être, un peu long et un peu ardu, mais je pense qu’il est intéressant de le lire.

 

Concernant la musique, j’ai des gouts assez éclectiques. Cela va des variétés en passant par le Jazz et la musique classique.

Mes goûts en musique classique ont commencés avec, ne souriez pas, la musiques viennoise, mais, aussi, Mozart,  Beethoven... En fait, j'ai débuté avec un florilège de musique du Reader's digest. Il faut bien commencer par quelque chose.

Mes connaissances musicales sont, purement, autodidactes.

Puis très rapidement, je me suis orienté vers la musique ancienne et plus particulièrement celle du XVII° siècle, mouvement musical que l’on nomme, aussi, musique baroque.

Le maître, étant, pour moi, (Johann Sébastian Bach).

Pour la petite histoire, Bach aurait eu vingt enfants.

Quand il était Kappelmeister, Bach était mal payé pour cette fonction.

Aussi, moins sérieusement, pour arrondir ses fins ce mois, il faisait, avec ses potes, des bœufs à la sortie des bistrots.

Il adaptait ses compositions en fonction du nombre de musiciens qui l’accompagnaient. On a ainsi, par exemple, le concerto pour violon et le concerto pour deux violons.

Ce qui précède est une interprétation un peu farfelue et purement personnelle.

Cependant, on peut considérer que Bach est l’inventeur du Jazz bien avant le Ragtime.

Revenons, maintenant, aux différentes interprétations d’une même mélodie.

Petit cours de partitions musicales comparées.

Je prendrai, comme exemple, la Suite No. 2 BWV 1067 (les mouvements : Ouverture, Rondeau, Sarabande, Bourrée I, II, Polonaise, Menuet et Badinerie).

Intégrale de la Suite N° 2 BWV 1067 - Bach - Amsterdam baroque orchestra - Ton Koopman

J'en extrairait le Menuet et la Badinerie.

Dans la première interprétation qui suit, la flute est une flute à bec. Le tempo, pour la badinerie, est plus rapide ce qui donne des notes rapprochées celles-ci sont ébauchées non finies ce qui donnent plus de fluidité à la mélodie. Cela donne une interprétation plus vivante. Le tempo (de l'italien tempo : « temps ») est l'allure, la rapidité relative, la vitesse ou encore le mouvement d'exécution d'une œuvre musicale.

Dans la première interprétation, la flutiste (de 14 ans !) est accompagnée uniquement par un piano. A l'époque, le piano n'existait pas encore ; à la place, il y avait le clavecin. Le tempo est rapide mettant en avant la virtuosité de l’interprète.


J. S. Bach - Suite N° 2 - Menuet, Badinerie - Lenka Molcanyiova- Flute à bec baroque

Dans la deuxième interprétation, le tempo plus lent permet de séparer les notes et donne, ainsi, plus de détail à la mélodie. Cela donne une interprétation plus « parfaite », mais plus scolaire, une interprétation moins vivante. D’autre part, le ton est plus bas.

Le flutiste est accompagné par l’orchestre baroque d’Amsterdam de Ton Koopman. L'orchestre de Ton Koopman a cette particularité de n’utiliser que des instruments d'époque. Ton Koopman essaye, ainsi, de se rapprocher du morceau original tel que l’interprétait Bach.


Amsterdam baroque orchestra - Ton Koopman- Bach –- Badinerie – Flute traversière baroque

L’interprétation dépend, du tempo mais, aussi, du nombre d’interprètes et de l’instrument de musique. Un piano et une flute à bec dans la première interprétation, une flute traversière, un clavecin et un orchestre.

Pour illustrer la différente interprétation en fonction des instruments de musique, voici plusieurs autres exemples.

A la trompette.

A l’orgue. N'oublions pas que Bach composa énormément pour l'orgue.

Voilà pourquoi Il est toujours passionnant de faire une étude comparée des différentes interprétations d’une même mélodie. La vidéo permettant de visualiser le jeu des musiciens ce qui rajoute une plus value à ces interprétations.

Au xylophone


Au xylophone - Lenka Molcanyiova

Et à la flûte de pan.

Heavy métal

Avec des... verres.

Maintenant, un peu d’humour dans le pur style Jazzy que n’aurait, certainement, pas renié Jean Sébastien.

22/06/2016

Faites du boucan

 

Hier, 21 juin, c’était la fête de la musique.

La fête de la musique est une idée fort intelligente inventée, il y a trente cinq ans, (trente cinq ans déjà !), en France, par Monsieur Jack Lang alors ministre de la culture.

Le but étant de célébrer l’été.

Cette fête se traduisant, dans les grandes villes, par des concerts disséminées un peu partout.

La veille de la fête de la musique, j’entendis un bruit de tam tam à cinq cent mètre d’un parc jusque là très calme parcouru par les joggeurs et peuplé par les oiseaux dont on endentait l’agréable gazouillis.

Et là, du boucan !

Ils répétaient pour la fête de la musique.

En effet, au milieu du parc, était implanté un barnum blanc.

Le pire, c’est que, même dans le tram, passait le bruit de tam tam.

Il ne manquait plus que les signaux de fumés pour rameuter le peuple.

Moralité, maintenant, pour la fête de la musique, faites du boucan, pas de la musique.

20/06/2016

Une prof de sport responsable

Collégien assis


Pas plus tard que ce matin, en prenant le tram, une horde de collégiens l’attendaient, eux aussi. Ils allaient rejoindre le stade pour suivre leur cour d’éducation physique.

A leur tète, une femme prof de sport dynamique.

Brutalement, celle-ci se dirige vers le mur d’une maison et dit d’un ton sec à trois collégiens : « ne vous asseyez pas sur les marches. Vous aimeriez que l’on s’assoie sur les vôtres ? »

Un acte citoyen pour une femme professeur d’éducation physique responsable.

16/06/2016

Les oreilles point tu ne lavera : du danger des cotons tiges tu évitera

 

 

Une jeune femme de vingt cinq ans arrive à la consultation sur le motif d’une douleur excessivement violente de l’oreille droite lui faisant songer à une otite. Cette douleur l’a empêchée de dormir la nuit dernière.

La première question que je lui pose, c’est de savoir si elle utilise les cotons tiges.

Il est exceptionnel de voir, chez l’adulte, une « otite », ce que, nous médecins, appelons une Otite Interne.

Par contre dans la quasi totalité des cas, il s’agit d’un Eczéma du Conduit Auditif ou Otite Externe.

Cela est dù à l’utilisation intempestive des cotons tiges qui récurent le conduit, décapant celui-ci et enlevant toute trace du cérumen mettant, à nu, sans protection, ce conduit.

A l’examen de l’otoscope, je vois un tympan très propre, sans cérumen, mais rouge et je déclenche, avec l’otoscope, une douleur violente.

Cette douleur est réveillée aussi, mais dans une moindre mesure, quand je tire sur le lobe de l’oreille.

Le cérumen est une sécrétion grasse qui a pour but de protéger le conduit auditif de l’eau.

C’est pour cela que je dis que la médecine est saisonnière, en effet, les eczémas du conduits se voient principalement l’été quand les gens se baignent. Mais on voit des Eczémas du Conduit tout au long de l’année par l’utilisation forcenée des cotons tiges qui irritent le conduit auditif.

Je dis toujours, à mes patients, que l’oreille est faite pour contenir de l’air, pas des cotons tiges.

Tout au plus peut on se « laver » les oreilles avec un doigt dédié à cela : l’auriculaire, qui, lui au moins, est dénué de tout danger.

Je ne sais pourquoi il est de bon ton que tout le monde veut avoir « les oreilles propres ». Cela doit être éducationnel. L’invention du coton tige a été redoutable pour cela.

Il est quasi impossible de faire cesser l’utilisation néfaste de cette habitude, sauf quand la douleur est très violente. On a, alors, une chance dans ce cas.

Pour cette jeune fille, vu la douleur, ce fut fort aisé.

Elle me dit abandonner, définitivement, cette mauvaise habitude qu’est l’utilisation des cotons tiges.

Je la crois, bien volontiers, dans ce cas.

13/06/2016

Une cystite différée

 
Coup de fil à la consultation du matin :

- « Pourriez vous recevoir ma fille car elle a mal au ventre et a des brulures quand elle va aux toilette ? ».

- « Oui, quand voulez-vous venir ? »

- « Demain après-midi ».

Je fus un peu intrigué par cette date différée pour ce qui, visiblement, était une une cystite.

Ce genre de pathologie devant être traité rapidement.

Je le dis donc à la mère de la jeune patiente.

Cette jeune patiente vint dans l’après midi accompagnée de son père.

C’est bien la première fois que je vois une cystite différée.

Il est vrai, en l’espèce, que c’est la douleur qui rend la consultation impérative.

Mais quand même…

Aujourd'hui peut-être - (Paul Durand / Marcel Sicard) par Fernand Sardou

12/06/2016

Les archives du Blog du Docteur Sangsue

 


Si le cœur vous en dit de lire mes vieux articles : mes archives, c'est

 

ICI.

 

Mon premier article (simplissime) date, déjà, du 7 août 2007.

Neuf ans déjà !

Comme le temps passe !

Depuis ce premier article, mon Blog est resté fidèle à lui même Médecine, peut-être moins, Gastronomie, Œnologie, autant. S'y est rajouté des phénomènes de société des anecdotes et des observations de la vie de tout les jours.

Un Blog évolue avec le temps, Bien évidemment le mien ne fait pas exception à la règle.

10/06/2016

La retraite forcée du Docteur Sangsue

 

 
L’heure de la retraite approche.

J’adore mon métier, mais les conditions de l’exercice de la Médecine Générale Libérale deviennent, pour différentes raisons, de plus en plus difficiles à vivre.

Pour ces raisons, voyant, parfois, un certain découragement, ma femme décida de téléphoner à ma caisse de retraite, la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins français), pour connaître les modalités à envisager lors du passage à la retraite.

A près ce coup de fil, pas de nouvelle, pas de courrier de plan de retraite.

A près deux mails à trois mois d’intervalle pas de nouvelle non plus.

Puis, brutalement, ce matin, je reçois un courrier de la CARMF.

Je me dis, dans mon fort intérieur, enfin les informations que j’ai demandées.

J’ouvre la lettre, et, oh stupéfaction ! Il m’est écrit dans ce courrier, qu’ils prennent en compte ma mise à la retraite à partir du 1° avril.

Non, ce n’est pas un poisson d’avril.

Il a fallut téléphoner pour corriger cette erreur.

Sinon, je me serai trouvé à la retraite bien malgré moi.

Il faut dire que cela aurait pu être tentant.

07/06/2016

Le TDA/H vu par le Docteur Sangsue

 

J’ai, dans ma patientèle, deux patients atteint de TDA/H (Trouble de Déficit de l'Attention Hyperactivité). Un de 18 ans, l’autre, une gamine de 7 ans.

C’est une pathologie très difficile à vivre pour les parents ; "seuls ceux qui l’ont vécu peuvent le comprendre pleinement". C'est ce que m'ont dit les parent de la jeune patiente. Mais c’est une souffrance, aussi, pour le patient qui peut, sérieusement, handicaper dans ses études.

Cette pathologie s’apparente à l’Hyperkinésie  avec maladresse passage à l’acte (impulsivité) agressivité et dyslexie (cela faisant beaucoup pour un petit bout).

Le TDA/H touche 3 % de la population. Soit un enfant par classe. Cela donne une idée de la fréquence qui est nettement significative.

Je me pencherai, surtout, sur le TDA/H de l’enfant. Cette pathologie commençant à être problématique dès la fin de la maternelle.

Cette pathologie se traduit, pour les jeunes enfants et les enfants plus âgés

 - Dès le matin, par une lenteur à l’habillement. Ce qui fatigue particulièrement les parents. D’autant plus que cela persiste pour le petit déjeuner. Puis, le médicament commençant à faire effet, le comportement devient normal pour aller à l’école.

 - Une hyperactivité, aussi, et surtout dans le milieu scolaire scolaire. A ce propos, les enseignants étant mal informés sur cette pathologie, il y a un retentissement scolaire préjudiciable pour le petit patient. Ce qui donne un retard scolaire. Cet enfant étant classé : « Mauvais élève » et, qui plus est, il dérange la classe.

 - Une impulsivité.

Fort heureusement, un mécanisme biologique, sur les neuro transmetteurs, à permis de mettre au point sur un neuro transmetteur en cause de cette maladie, la Dopamine.

Depuis ce traitement, la vie d’un patient TDA/H et celui de son entourage, a été transformée.

Enfin, transformée, c’est vite dit, car cela n’est valable que de 8 h à 17 h. Car, après, bien que le médicament soit une forme LP (Libération Prolongée), celui-ci perd progressivement son activité. Mais il y a la possibilité de donner une demi-dose le soir en cas d’activités prévues dans la soirée.

Comme je l’ai dit plus haut, le TDA/H est une maladie difficile à vivre et à gérer. Mais elle est nettement améliorée grâce aux progrès thérapeutiques.

 

Référence : Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité.

31/05/2016

La rue aux volets clos

 

 
Dans la rue où j'habite, depuis pas mal de temps, déjà, un phénomène étrange s'est produit.

Dans la rue où j'habite, pratiquement tous les volets sont clos.

Cela donne une impression étrange et macabre, une impression de rue morte.

Comment en est on arrivé là ?

Avant, tous les volets était ouverts. La rue était joyeuse, souriante et pleine de vie.

Quelle tristesse désormais.

Cela est-il la traduction de la morosité de notre société actuelle ?

Allez donc savoir.

Quoi qu'il en soit, quand je rentre chez moi, un malaise s'empare de moi.

30/05/2016

Une fausse appendicite, mais une vraie souffrance morale

 


Coup de téléphone en pleine consultation : « Quand pourrais-je vous amener mon fils ? »

La consultation étant libre, je lui réponds qu’il pouvait passer quand il le voudrait.

Rrivé en consultation, e père m’expose le motif de leur présence.

Son fils, depuis une semaine, se plaint de maux de tête, mais, surtout,de douleurs abdominales.

La première des choses à faire, en l’espèce, c’est d’éliminer une appendicite.

Ce qui fut fait : pas de douleur à la palpation de la fosse iliaque droite, pas de douleur à la levée de la jambe droite et pas de douleur impulsive à la toux dans la fosse iliaque droite.

Il restait, alors, l’hypothèse la plus probable : le « Stress ». S’ouvre la porte d’une maladie psycho somatique. Ou plutôt, dans ce cas, d’un mal être.

Mot difficile à cerner surtout chez un patient que l’on voit pour la première fois.

Dans ce genre de situation, en prenant de l’âge, je deviens de plus en plus prudent dans mes propos. J’aborde le sujet en marchant sur des œufs. Je demande si il n’y a pas de fatiges de situation stressante, pas de surcroit de travail, de façon à ce que le patient n’ai pas l’impression qu’on lui saute dessus.

Cependant, dans ce cas, ce ne fut pas trop difficile. L’enfant de treize ans me dit qu’effectivement, il était stressé sans trop savoir me dire pourquoi.

Le père me dit que, dernièrement, avec sa femme, l’adolescent avait pu discuter. J’appris par la même occasion que les parents étaient divorcés.

Je parlais, alors, de savoir si une consultation spécialisée pouvait être envisagée, sans en dire plus cependant.

Cela ne fut pas rejeté, ni par le père ni par l’adolescent.

Une autre question : les reverrais-je ?

Certainement pas.

Mais j’espère ne pas les avoir bloqués dans la démarche d’aller consulter un péso-psychiatre.

27/05/2016

Michel Morin

 

 
Dernièrement, il m’est arrive une tuile. Au sens propre et au sens figuré.

Vous aurez l’explication plus loin.

Dernièrement, j’ai eu le malheur de faire appel à un Michel Morin. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce nom, un homme à tout faire.

C’était pour nettoyer un petit toit.

Malheur m’en a pris !

Il m’affirma, que, pour cela, il suffisait d’employer un Kärcher*.

Malheureusement, il eut la mauvaise idée de monter sur le toit pour « arranger » quelques tuiles canal.

A la première pluie, naturellement un dimanche, le compteur disjoncta.

Forcément, il y avait une énorme gouttière au niveau d’un plafonier.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Je remarquais, très rapidement qu’une canalisation d’évacuation était bouchée. Merci l’utilisation du Kärcher*.

Moralité : Je fus obligé de faire appel, en urgence, un dimanche, à un camion de débouchage en déboursant la coquette somme de 1000 €.

Et un dégât des eaux, fort heureusement pris en charge par l’assurance, de 2000 € (remaniage de la toiture, démolition, pose d’un nouveau plafond en placoplâtre et réfection de l’électricité, sans compter la peinture.

Ne faites jamais appel à un Michel Morin pour tout travaux sortant, un tant soi peu de l’ordinaire. Laisser lui, uniquement, des tâches très légères.

Sinon, il vous en cuirait.

23/05/2016

Esprit civique

 

 

Depuis que je prends le tram pour aller à mon cabinet médical, je marche pas mal tous les jours.

Je suis, quand même, assez surpris par le comportement des automobilistes.

Je pensais, naïvement, qu’aucuns ne me laisseraient, tranquillement, traverser les rues dans les passages zébrés.

Que nenni.

Dans la plus part des cas, ceux–ci ont l’esprit civique, s’arrêtant et me laissant traverser tranquillement en toute sécurité.

J’ai, cependant, remarqué un phénomène étrange et que je ne peux m'expliquer ; c’est toujours aux mêmes endroits que les voitures ne me cèdent pas le passage.

Allez donc savoir pourquoi ?

Outre cette constatation, le piéton doit, cependant, dans certains endroits dangereux par manque de visibilité, redoubler de vigilance.

Et là, il ne s’agit pas de civilité, cela est plutôt dû à la vitesse des véhicules.

19/05/2016

Le puits et le gruyère

Ceci pourrait fort bien être le sujet d’une fable de La Fontaine.

Grandville est une superbe ville du XVIII° siècle. C’est une ville magnifique aux vieilles pierres superbes.

Mais, pour cela, pour ces belles pierres, il fallut bien trouver la matière première : le calcaire tertiaire.

Il a fallu extraire ces pierres du sous sol.

Pour cela, il fallut faire des galeries, des carrières.

Et Grandville se trouve, maintenant, comme à Paris, avec des catacombes.

Ces carrières existent aux alentours proches, lointains et très lointains de Grandville.

Les banlieues de Grandville se retrouvent, ainsi, truffées de galeries, de carrières et de trous comme dans du gruyère.

Aux alentours lointains, certains furent, même, utilisés comme champignonnières pour faire pousser des champignons de Paris.

Sur ce gruyère, des habitations furent construites. Certains anciennes, d’autres récentes.

D’où l’intérêt du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières qui recense toutes ces carrières.

Un jour, dans un lotissement, un habitant décida, sans autorisation, de construire un puits.

Que croyez vous qu’il arriva… Tout le lotissement s’affaissa et toutes les maisons se fissurèrent.

Mais il ne faut pas croire que les maisons anciennes sont à l’abri de ce phénomène Avec le ruissellement des eaux, le calcaire se dissout, les cavités s’agrandissent et les maisons se fissurent.

Moralité : petites causes grands effets.

16/05/2016

La fraise de ville et la fraise des bois

 


Il est commun de voir, dans les grandes villes, pousser des plantes, principalement au pied des murs des maisons.

A tel point qu'à Grandville, il est de mode, maintenant, de faire un trou devant les maisons aux propriétaires qui sont volontaires pour faire pousser quelques plantes.

On voit, ainsi, fleurir, parfois, des roses trémière qui sont, plutôt, il faut bien le dire, l'apanage de la Charente-Maritime.

On voit ainsi, outre quelques plantes sauvages, que je ne connais point, des trèfles et une, comestible, enfin comestible, plutôt point avec la pollution et... des chiens qui font leurs petits besoins, une salade, le pissenlit.

Oui, une plante comestible dans les rues de Grandville !

Dernièrement, en me promenant dans les rues de Grandville, mon regard fut attiré par une note rouge au milieu de vert.

De plus près, une surprise m'attendis...

Non pas des fraises des bois, mais des fraises des villes.

 

P.S. Mon article me fait songer à un autre de 2011 : "Les corbeaux dans la ville".

Dans cet article, j'évoquais le peuplement des oiseaux dans Grandville.

 

12/05/2016

Hyperloop Aérotrain Hovercraft et coussin d'air

 

L’Hyperloop :
Très dernièrement un nouveau transport en commun, sur rail, vient de faire son apparition : l’Hyperloop.


« Le système testé par la startup américaine Hyperloop One devrait atteindre les 1.200 km/h, et propulser des capsules transportant des passagers ou du fret sur des coussins d’air dans un tube à basse pression ».

L’hyperloop compte transporter du fret en 2019 et des passagers en 2021.

Source : 20 Minutes.

L’aérotrain :
Ceci n’est pas sans rappeler l’aérotrain inventé par plusieurs ingénieurs français :

- « En 1957, Louis Duthion, ingénieur de la société Bertin, met en évidence un phénomène inattendu : l’effet de sol.
- En 1961, Louis Duthion dépose le brevet du coussin d'air.
- En 1964, Jean Bertin présente une maquette de 1,5 m de long, à l’échelle 1/20e, aux pouvoirs publics et à la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) ».

« L’Aérotrain est un véhicule se déplaçant sans contact avec le sol, sur un cossin d’air, et guidé par une voie spéciale en forme de T inversé ».

En 1966, une voie d’essai de 6,7 km de long est construite dans l’Essonne pour l’Aérotrain 01 entre Gometz-la-Ville et Limours sur la plate-forme désaffectée de la ligne Paris-Chartres par Gallardon. L'Aérotrain 01 y circulera à plus de 200 km/h.

« L’aérotrain n’a cependant jamais connu d’exploitation commerciale ».

Source : Wikipédia - Aérotrain.

Le TGV :
Il faut bien dire qu’actuellement, le TGV « atteint régulièrement la vitesse de 320 km/h sur des lignes à grande vitesse (LGV). Il a atteint un record de 574,8 km/h en 2007 ».

Source : Wikipedia – TGV.

Hovercraft :

La technique du coussin d'air a connu une exploitation commerciale dans l'Hovercraft (Aéroglisseur) sur la ligne de ferry Douvres Calais. Cette exploitation dura assez longtemps par la compagnie Hoverspeed depuis les année 1960 jusqu'au premier octobre 2000. Mais elle est, maintenant, abandonnée.
Cependant, d'autres aéroglisseurs sont encore utilisé couramment.

 

03/05/2016

Le Docteur Sangsue victime de la violation du principe de l'égalité devant la loi

 

"L’égalité devant la loi ou égalité en droit est le principe selon lequel tout individu doit être traité de la même façon par la loi (principe d’isonomie). Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi". – Wikipédia.

Dans la résidence où je sévis depuis "quelques années" déjà, je suis victime d’une "violation du principe de l'égalité devant la loi".

Depuis mon installation, je bénéficiais, gratuitement, de la tonte de ma pelouse.

Puis une tempête déracina un certain nombre de me mes sapinettes.

Je continuai, comme mon voisin, de bénéficier, toujours, de cette tonte gratuite.

Sous la pression du conseil syndical, je replantai, moi-même, à mes frais, (je ma transformai, alors, en jardinier, portant deux arrosoirs pour planter mes sapinettes).

Puis les relations, avec le voisinage, se dégradant, je fus privé de la tonte gratuite.

Alors que le voisin, qui n’avait pas replanté sa haie, bénéficie toujours, à ce jour, de ce privilège.

Je suis donc victime, hélas, devant le nombre de mes opposants, d’une violation du principe de l'égalité de traitement.

Ainsi est faite la nature humaine.

02/05/2016

Mauvaise éducation

 

 

Il n’y a pas un jour, quand, en prenant le tram pour aller travailler.

Il n’y a pas un jour ou je trouve des jeunes mal élevés.

La bonne éducation, cela s’apprend.

Ces adolescents sont assis sur les marches des maisons ou bien, le must, carrément assis par terre fumant et écoutant de la musique « à fond la caisse ».

Bref, le summum de l’incorrection sur la voie publique.

Oui, excusez ce mot grossier, je vous le dis, je vire vieux con face à un tel comportement sans aucune tenue.

De mon temps…