09/12/2012
Comment choisir son médecin traitant
Panoramix, Le Druide. BD Astérix - Goscinny et Uderzo
Sachant que, comme dans toute profession, il est parfois difficile de trier le bon grain de l'ivraie, on peut, décemment, se poser la question essentielle : comment choisir son médecin traitant (son généraliste) en ayant le moins de chance possible de se tromper de boutique.
En effet, il ne faut pas se le cacher, certains médecins sont nuls, tant du point de vue des connaissance que, surtout de l'intellect (l'intelligence pure). D'autres, travaillent au charme, pour se constituer une clientèle rondelette, plutôt ronde que lette, d'ailleurs.
J'ai une théorie qui vaut ce qu'elle vaut : le corps humain est une mécanique, certes une mécanique qui pense et qui se reproduit, mais une mécanique quand même, et dont on connait, de façon de plus en plus affinée, le mode de fonctionnement. Ma théorie, qui vaut ce qu'elle vaut, se rapproche et prend modèle sur l’animal-machine de Descartes.
Comme les appareils électroménager, les automobiles, le corps humain tombe en panne, en début de vie et en fin de vie. il est donc inutile de prendre une extension de garantie pour un nourrisson. Mais qu'es ce que je raconte !
La courbe de consommation médicale est intéressante à étudier. Pour les hommes, c'est simple, il y a un pic, somme toute assez bas, en début de vie, puis la courbe augmente lentement et décolle après 50 ans. Pour les femmes c'est un peu plus complexe, c'est normal, car la gent féminine a toujours plus complexe que son homologue masculin. Pour les femmes il y a la même courbe que pour les hommes, hormis le fait qu'il y a une surconsommation médicale entre 20 et 40 ans (période reproductive, avec les accouchements).
Comme il est normal que le patient ne puisse juger ses connaissances techniques (comme un garagiste), à quoi peut-il se raccrocher pour ne pas se tromper dans le choix de son mécanicien auto, non, pardon, de son technicien du corps humain.
Un bon médecin généraliste est un médecin qui écoute, avec attention le patient. En effet, en Médecine Générale, le diagnostic d'une maladie, se fait à 80 % à l'interrogatoire du patient, seulement 10 % à l'examen clinique et 10 % aux examens para clinique (prise de sang, radio, scanner, IRM...).
De préférence, aussi, un bon médecin généraliste devrait avoir de bonnes connaissances en Psychiatrie, ce qui est difficile, de nos jours, car l'enseignement de cette spécialité fait, actuellement cruellement défaut, cala a peut-être changé depuis mes études, il y a de cela quelques années, il est vrai, mais cela m'étonnerait beaucoup.
En un mot comme en cent, personnellement, un bon médecin généraliste est, entre autre, un bon technicien qui pend son temps pour faire son diagnostic, qui connait ses limites et, celles-ci franchies, adresse, sans aucun scrupule, au bon spécialiste (un bon médecin doit avoir un carnet d'adresse bien fourni) Si le médecin généraliste n'est pas trop mauvais, le spécialiste le sera aussi (un bon médecin peut reconnaitre un autre bon médecin sur des critères purement professionnels).
Donc, dans la majorité des cas on peut juger son médecin de cette façon si le médecin généraliste sait bien écouter, c'est que le courant passe. Ceci étant, la majorité de la bobologie à tendance à guérir toute seule, ce qui fait, à mon avis, la réussite des médecines douces, par contre, face aux pathologie sérieuse, ce que j'appelle les vraies maladies, tant physiques que psychiques, on pourra juger le MG sur le fait que, s'il trouve la panne (la maladie), et applique une thérapeutique adaptée, la panne doit être "dépannée", et tout naturellement la symptomatologie dela pathologie doit disparaître, si la maladie est curable.
Ceci peut-être schématique et d'autant plus difficile quand on est face à un médecin qui travaille au charme.
Si un médecin, légalement, à une obligation de moyens, on peut étendre, avec prudence, cette notion, vers une sorte de compromis avec obligation de résultat, tout en cachant que l'erreur est humaine (l'homme n'étant, pas, totalement, une machine).
Voilà, si ce petit article a pu vous aider, j'en serai ravi.
Ah, un dernier mot, méfiez-vous d'un apprenti sorcier.
l'apprenti sorcier Paul Dukas vu par walt disney dans le Film Fantasia
06:06 Publié dans La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
08/12/2012
La chaudière, le retour, suite et fin
Thermostat d'ambiance. Source : http://img.directindustry.fr
La personne qui devait nous sauver de la canicule causée par la nouvelle chaudière, et qui devait, aussi, peaufiner les dernier réglages est, enfin, passé.
Eh bien, non, ce n'est par moi qui ait déréglé le thermostat d'ambiance, c'est celui-ci qui est défaillant et doit être changé.
D'autre part, j'avais remarqué un bruit de fond bizarre, en écoutant de plus près je pesais que c'était le chauffage qui en était la cause, du type pompe mal réglée, d'autant plus quand s'approchant d'un radiateur, sans nul doute, cela venait de là.
Effectivement, le contrôleur de l'installation confirma mon diagnostic : il fallait régler la pompe et tout rentrerait dans l'ordre.
Comme quoi, quand on change un système qui marche, il faut, souvent ,'attendre à des surprises.
06:16 Publié dans Anecdote, Bricolage, Humour, La pensée du jour, Potins, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
07/12/2012
Vie et mort d'une amicale
Crédit Photo : http://lespapiersdumoulin.com/
Je suis conscient que j'aborde un sujet délicat.
Je suis conscient que je risque de m'attirer les foudres de mes lecteurs, des patients ou des futurs patients.
Je suis conscient que je risque de m'attirer l'opprobre sur moi et la profession de médicale.
Je risque, je le sais, de me faire traiter de pourri, d'acheté, de vendu, de prescripteur perverti et je ne sais quel autre nom d'oiseau.
En effet, autrefois, avant la loi anti cadeaux, les médecins, assez régulièrement, recevaient, de la part des Laboratoires Pharmaceutique des petits cadeaux : stylos, mais aussi des invitations de laboratoires, pour des réunions de FMC (Formation Médicale Continue), avec, à la clé, une réunion dans un restaurant, un motif simple, à la foi la conviviale et de formation avec un spécialiste où, assez souvent un Prof de Médecine, un Universitaire, d'où la qualité de l'intervention de formation que l'on ne peut certainement pas classer de réunion bidon.
Il faut dire, cependant, qu'il y eut quelques dérapages, mais ce fut loin d'être la majorité.
Personnellement, je m'étais fixé comme règle de refuser l'achat thérapeutique au profit de l'incitation de prescription : Pour un bon médicament, je privilégiait le Visiteur Médical (VM) qui était le plus commercial.
Cela permis aux MG de se rencontrer et d'apprendre quelque chose sur une pathologie médicale et d'aborder, aussi, l'évolution du savoir Médical.
Ce que les Syndicats Médicaux étaient infoutus de faire, les praticiens de Médecine Libérale et les Labos, le faisaient.
Je sais que je vais me faire traité d'acheté, mais il est arrivé que certains Laboratoires Pharmaceutiques me délivrent des livres médicaux, souvent l'œuvre de certains laboratoires qui "offraient" des livres de médecine de haute tenue, sponsorisés par ces susdits laboratoires avant que ces livres ne soient mis en vente dans les bonnes librairies universitaires, au rayon Médecine.
Voila comment fonctionnait "le Machin*".
Il y a une vingtaine d'année, sous l'impulsion de deux Médecins Généralistes de la commune prés Grandville. Ces deux médecins eurent la très bonne idée de la création d'une Amicale de Médecins d'une même caste, celle de Médecins Généralistes Croyants et Pratiquants ; et, ce, dans le but de prévenir une FMC gérée, dans sa grande mansuétude, par l'Etat. Il faut dire que cette idée existait déjà dans Grandville et dans certaine banlieues.
La mayonnaise prit. Ces réunions étaient sponsorisée, donc par les Laboratoires Pharmaceutiques, mais avec une cotisation annuelle d'un montant d'un C.
Cela marcha si bien que fut décidé, comme dans les autres Amicales de Médecin, la création d'une Tontine. Le principe est simple, il suffit qu'un certains nombres de Médecins Généralistes se réunissent et s'engage à verser 1/2 de C, en cas de maladie d'un confrère.
Il faut dire, qu'en cas de Maladie, le cordonnier est le plus mal chaussé, en effet, le "délai de carence" date du début de la Maladie et de la date de versement des Indemnités journalières. Actuellement, les salariés touchent Leurs IJ avec un délai de carence de quatre jours, alors que, pour les Médecins libéraux, ce délai de carence est de...
TROIS MOIS !
Le "machin", Amicale et Tontine, fonctionna très bien pendant vingt ans, tant du point de vue de l'Amicale que de celui de la Tontine. Puis sous l'impulsion de la démographie médicale et du fait, aussi, que les jeunes médecins qui s'installaient ne venait ni à l'Amicale, ni à la tontine. Il suffisait de rajouter la loi anti cadeaux, pour programmer la mort des amicales médicales.
Dernièrement, voyant arriver à grand pas la mort du "Machin", je donnais ma démission et de l'Amicale et de la Tontine.
Le trésorier, au passage, me demanda la cotisation de cette susdite "amicale" bien que n'ayant pas assisté aux séances de "l'Amicale" moribonde. Je m'exécutais, dans la foulée, avec une certaine rancœur.
Dernièrement, je reçus une lettre me conviant à assister à une réunion de la dite "Amicale" sur cette invitation était écrit texto que si le bureau, n'arrivait pas à se constituer, ce serait la fin de l'amicale et, par voie de conséquence, de la Tontine.
Vexé comme un vieux rat, je ne m'y rendit pas.
Cela me conforta mon analyse, ma démarche était prémonitoire.
C'est la fin d'une époque et le début d'une autre avec l'apparition grandissante de déserts Médicaux et de la non installation des jeunes médecins en Médecine libérale (seulement 10 % des Médecins thèsès s'installent en libéral.
Pour la Médecine Libérale, la pages est tournée.
* "De manière péjorative. Cette utilisation a pour origine une citation de Charles de Gaulle le 10 septembre 1960 à Nantes à propos du Congo : « Le machin qu'on appelle l'ONU ».
Source Wikipédia.
02:45 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
30/11/2012
Urgence différée, quand la relation Généraliste Urgentiste se dégrade
Source : http://www.leblogfinance.com/
De nos jours, je vous le dis, la confraternité se perd.
Cette année, pour la première fois de ma carrière (trente ans, quand même), je me suis fait "engueulé" par deux Urgentiste, car j’avais un peu trop ouvert le parapluie, mais, quand je doute, moi, je bote en touche, j’ouvre le parapluie. Et après tout, l’erreur est humaine.
Le premier, ce fut un « Urgentiste » de l’hôpital Psy de Grandville. Ce fut très désagréable, car je n’eu point l’esprit de répartie.
Le second fût un Urgentiste du CHU de Grandville. Effectivement, je m’étais planté, mais là il y eu changement de donne. Après ses propos peu amènes, je lui demandais son statut, il fut décontenancé. Je rajoutais : « donc vous être salarié, eh bien je vous déconseille de vous installer en libéral, car si vous tenez des propos pareils aux confrères, vous n’aurez plus qu’à dévisser votre plaque ».
Long silence.
"Au revoir mon cher confrère".
Depuis, j’ai modifié le courrier d’envoi aux Urgence, ma correspondance tient en une phrase. Ce qui fait une lettre du style:
Monsieur,
Je vous adresse Mme Mr, pour suspicion de (motif de l’envoi).
Bien confraternellement.
Pas plus tard qu’hier, j’adresse un patiente ayant un Cholécystite aigue. Celle-ci avait débuté lors d’un séjour à la montagne, où avait été fait un bilan biologique, montrant une infection patente de sa vésicule. Une sorte « d’Urgence différée » Urgente.
Curieusement pas de coup de fil de l’Urgentiste.
Cela illustre bien l’adage pas de nouvelle, bonne nouvelle.
De nos jours, je vous le dis, la confraternité se perd.
10:50 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (23)
23/11/2012
La mère, le père, la fille, le médecin : une mauvaise prise médicamenteuse
Corticoïde inhalé (FLIXOTIDE 50*)
Une mère, infirmière, m’amène sa fille ainée, de 8 ans, pour une toux, sèche, chronique depuis une bonne semaine. Elle dort très mal, à cause de cette toux.
Je ne sais trop de qui se passe, mais cette année depuis le début de l’hiver cette nouvelle pathologie est monnaie courante tant chez les adultes que chez les enfants, avec une prédominance infantile, cependant.
Un virus, la pollution, ou les deux, je ne sais. Toujours est-il qu’il s’agit d’une hyper réactivité bronchique. Ce n’est pas de l’asthme, mais cela y ressemble furieusement. Le traitement est donc le même;
Plus ou moins broncho dilatateur + Corticoïde, les deux inhalés, avec, en starter, 8 jours de corticoïde par voie orale.
Je vois donc la fillette et lui prescrit un corticoïde inhalé en lui montrant la manip, je vérifie qu’elle le fait bien, ça va, ce n’est pas trop mal, elle le prend à peu près correctement, cela devrait aller.
Quelques jours plus tard, le père me la ramène, me disant que, après un début prometteur, la toux à repris. Re contrôle de la prise, mauvaise prise, a nouveau démonstration et contrôle de la prise.
Pour plus d’efficacité, je rajoute 8 jours de corticoïde par voie orale.
Comme quoi, avant de changer de traitement, il vaut mieux trouver si le médicament est pris correctement, surtout quand la forme galénique (la présentation du médicament) est atypique. Comme dans ce cas, là.
Mais, cela peut se voir pour des formes galéniques plus classiques, comme dans un de mes précédants articles.
"Je ne suis pas bien portant" (Ouvrard) - 1932. Un des comiques troupier les plus fameux.
11:23 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
21/11/2012
Le panier de crabe ou les joies de la fonction publique
"Les fonctionnaires" - Bloz et Beka - Editions Bamboo
Je soigne une patiente qui travaille dans la fonction publique, tout au moins ce qu’il en reste. Pudiquement, elle est fonctionnaire titulaire (par opposition aux contractuels qui eux n’ont pas la sécurité de l’emploi).
Je sais, vous allez me dire, encore une qui est payée à « rien foutre » ; détrompez-vous, c’est loin d’être son cas, elle aime son travail, elle est juriste et contrôle des « budget », somme toute plutôt élevés.
Contrairement à ce que l’on pense, il y a des fonctionnaires compétents et travailleurs. Par les temps qui courent, ils travaillent d’autant plus que l’on ne remplace pas les fonctionnaires partant, voire les faisant partir en mettant « la pression » créant ainsi un réel harcèlement moral.
Elle me dit que si l’on veut avoir une chance de garder son poste de cadre, il vaut mieux faire de la rétention d’information, se rendant, ainsi, indispensable, le seul à savoir faire fonctionner le Schmilblick. "Le Machin" comme a dit le Général De Gaulle, en 1960, en parlant de l’ONU.
Elle me parle, de temps en temps, de la bête noire du fonctionnaire : la hiérarchie.
Et plus particulièrement du chef direct, mais, parfois du n+1, c’est ce que j’appelle le « sur chef », voire le n+2 . Là ou cela se corse, c’est quand le chef est incompétent ou pervers, voire les deux, cela n’est pas incompatible, ou quand il a de grandes ambition et une compétance moyenne, s'accaparant ainsi, à son profit, le travail de son agent.
Autre problème du cadre de la fonction Publique d’Etant, le "sous chef", l'agent incompétent, lui aussi, qui fait régner une ambiance pestilentielle, allant, parfois, jusqu’à mettre en route une accusation de harcèlement moral.
Ce type de vécu m'est, personnellement inconnu, car j’ai la chance, pour une fois dans ce foutu métier, d’être un travailleur indépendant. Mon chef, c'est moi, quand je travaille mal, je me convoque dans mon bureau, et je me tance.
05:43 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (13)
19/11/2012
La question du jour : Ecolo ou pas écolo ?
J’ai une fâcheuse tendance à associer un bon comportement social avec un bon comportement écologique.
Un exemple. Ce matin,
« Je m'baladais sur l'avenue
Le cœur ouvert à l'inconnu
J'avais envie de dire bonjour
À n'importe qui
N'importe qui ce fut toi
Je t'ai dit n'importe quoi
Il suffisait de te parler
Pour t'apprivoiser. »
Aux Champs Elysée (Joe Dassin)
Ce fut Toi, une mini cooper 4x4, comme on sait si bien les faire, de nos jour.
Non, je n’affabule pas : une mini cooper 4x4, un signe ostentatoire de richesse et de… culot
En effet, la conductrice (qui dit mini cooper, dit femme), mais un homme eu pu faire tout aussi bien (ou mal, à vous de juger) dans un autre véhicule (un gros 4x4, évidement).
Madame remonte la rue, en sens interdit, obligeant une autre voiture à s'arrêter.
Vous le croirez si vous voulez, Madame rentre, sans aucun complexe, ni merci, dans le jardin de sa maison.
C’est manifestement un comportement anti social.
Peut-on le qualifier, aussi, de comportement anti écologique ?
« L'écologie, entendue au sens large, désigne le domaine de réflexion qui prend pour objet l'étude des interactions, et de leurs conséquences, entre individus (pris isolément et/ou en groupe constitué) et milieu biotique et abiotique qui les entoure et dont ils font eux-mêmes partie ; les conséquences sont celles qui affectent le milieu, mais aussi, en retour, les individus eux-mêmes. »
Wikipédia - http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cologie
Alors, on en revient à la question du jour : un comportement anti social est-il anti écologiste ?
A vous de jouer.
Question subsidiaire : La ville sest-elle une biocénose* ?
LE CONCEPT "BIOTOPE CITY"
LA VILLE COMME NATURE. Réflexions sur un avenir urbain
Elisabeth Wertmann : Biotope City - was heisst das ?
Helga Fassbinder: Le concept Biotope-City – la ville comme nature - est un concept englobant, plus étendu que les concepts de la ville durable (au sens de développement durable) et de la ville verte.
Source : http://www.biotope-city.net/article/le-concept-biotope-ci...
* En écologie, une biocénose (ou biocœnose) est l'ensemble des êtres vivants coexistant dans un espace défini (le biotope).
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bioc%C3%A9nose
Cette vidéo peut peut-être fair avancer le Schmiblick.
09:48 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Politique, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (35)
16/11/2012
La rue fantôme
Source : http://mebahiah42.wordpress.com/
Tous les jours, en allant travailler, j’emprunte une rue envoûtée.
Assez régulièrement, un commerce, en s’installant, en pousse un autre, puis, celui-ci, meurt à son tour, parfois il n’est pas remplacé.
Quelques commerces de proximité, tant bien que mal, arrivent à survivre, une quincaillerie tenue par de vieux commerçants, les quincailleries sont des lieux fascinants, celle-ci en fait partie, bien qu’elle soit de surface, assez réduite, on y trouve de tout. Un 7/7, 24/24, 365/365, tourne bien, lui. Il faut dire qu’il dépanne remarquablement le chaland.
Certains commerces ont pratiquement disparus, les commerces de bouche, boucher, charcutier, boulanger, remplacés par quelques mutuelles et des agents immobiliers qui ont, parfois du mal à résister, un comble dans cette profession.
La majorité des commerces fermèrent.
Il faut dire que l’arrivée du tramway, y fut pour beaucoup.
L’impossibilité de se garer, chamboula la vie de cette pauvre rue qui devint… Une rue… fantôme.
« O TEMPORA O MORES ».
Ceci me fait songer au film de Jacques Tati, Mon Oncle, où l’on voit une société évoluer, avec la fin d’une époque, celle des années 50 remplacée par celles des années 60.
16:35 Publié dans Anecdote, Culture, Economie, La pensée du jour, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (17)
Une patiente frustrante et énigmatique
Hier soir à consulte, jeune femme de 22 ans, étudiante en droit de 4° année, consulte après que son mari étudiant ingénieur, m’ait téléphoné pour prendre rendez-vous. Marié à 22 ans, ça fait jeune, ceci n’est qu’une constatation.
Elle se plaint de cervicalgies (douleurs au cou), me parle de scoliose du cou ce qui est plutôt surprenant (la scoliose touche tout le rachis, toute la colonne vingt cinq balles).
Elle a eu, par le passé, de multiples traumatismes du coup : deux chutes de cheval, une chute à vélo, avec, en plus, un traumatisme crânien, pour lequel elle a été traitée, un temps, par antiépileptique. Sans oublier un frère hydrocéphale "normal" car ayant été opéré pour mise en place une dérivation ventriculo-péritonéale (DVP), ce qui sauva son cerveau.
En définitive, cette patiente, a beaucoup décousu, par le passé, avec la gent médicale.
Et ce n’est pas fini, car elle de plaint, maintenant, de douleurs cervicales chroniques et tenaces. Ce qui, me dis-t-elle, la gène énormément dans la vie de tous les jours.
Accompagnée de son mari, celui-ci, de temps en temps lui caresse la main, comme pour la soutenir (certes il l’aime, ils sont jeune et fougueux). Mais cela semble, un peu, démesuré, on dirait qu'il la protège.
Le contact, est bizarre, assez froid, pas beaucoup de marge de manœuvre me concernant.
Elle a déjà passée des radios du cou, il y a 6 mois, mais elle ne me les pas amenées, bien sûr.
Je suis carrément exclu, quand elle me sort qu’elle a pris rendez-vous avec un rééducateur fonctionnel.
Après avoir tâté le terrain au niveau stress, elle me dit que tout baigne.
En piochant bien, comme elle est en 4°année de droit, se profile à l’horizon le difficile choix d’un entrée dans la vie active, et comme "il faut entrer dans la vie comme le vieillard en sort"…
Il semblerait "qu’il y ait baleinou", pour le coup.
"Bref, comme disait pépin", je ne la sens pas. Bien sûr il faut éliminer une pathologie somatique, mais cela sent fort le le psy et peu le somatique.
Et elle n’est pas près de consulter l’homme de l’art, le bon spécialiste.
En définitive, j’ai la désagréable sensation que c’est elle qui dirige la consultation et pas moi. Avec la maturité professionnelle, j'ai compris, que dans ces situations là, il vallait mieux se laisser conduire, dans la mesure du raisonnable, naturellement.
Je lui prescris, en attendant la consultation du sauveur temporaire, avant qu’il soit, lui aussi, mis en échec, un traitement anti-inflammatoire antalgique et décontracturant.
J'eu été ostéopathe, j'eu pu essayer de la manipuler, elle, si rigide, moi, simple allopathe, il me fallait mesurer la moindre de mes paroles.
A tout hasard, je lui indique le centre anti douleur du CHU de Grandville.
Une consultation tellement frustrante, comme il y en a rarement.
13:31 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (16)
05/11/2012
La Méthode du Docteur Sangsue
On ne le dirait pas comme cela, mais le Docteur Sangsue est rancunier, il peut-être, même, très rancunier. Parler un peut de soi à la troisième personne ne tue pas.
Quand quelqu’un m’a fait une crasse, une bonne crasse, une belle crasse, c’est fini ; Je me comporte avec civilité dans la majorité des cas, mais il peut même m'arriver d’être carrément impoli.
Il faut dire, que, des fois, des patients font des choses pas possibles, des choses qui frisent le manque de tact et de mesure, allant même, parfois, jusqu’à l’irrespect le plus total.
J’ai une façon très particulière de ranger mes dossiers médicaux : les trois rangées du bas, c’est les patients fidèles, ainsi, je suis mieux à portée pour attraper ces dossiers. Les trois rangées du haut, pour lesquelles je suis obligé de me lever sont réservées aux mauvais coucheurs. Les patients décédés sont dans mon « foutoir », ma réserve.
Le fait de faire passer un patient du bas vers le haut me provoque un calme qui me libère de l’adrénaline.
Je dois l’avouer, il m’est arriver d’"enterrer", dans mon foutoir, des patient "vivants", mais particulièrement inconvenants.
19:40 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
02/11/2012
Cinq mois plus tard
La dépression – Vincent Van Gogh
Cette fois ci, cette histoire se passe dans la famille.
Cette histoire touche un oncle, la soixantaine, retraité.
Il a commencé à se sentir pas bien cela fait cinq mois. Le moral. Il n’avait plus goût à rien.
Puis les choses se dégradèrent très progressivement. Pas d’antidépresseur. Ah, si, j'oubliais, la prescription d'un anxiolytique, du XANAX*. Les mois passent, toujours pas d'antidépresseurs.
Les vacances arrivent, un remplaçant aussi. Il parle d’antidépresseur mais dit de voir avec le médecin traitant à son retour de vacances.
Le médecin rentre, et prescrit, enfin, un antidépresseur, pas forcément le meilleur, du DEROXAT* (c’est l’antidépresseur sérotoninergique qui a le plus d’effets secondaires).
Quelques jours passent et le patient ne peut plus pisser et développe un globe vésical ; l'adénome de la prostate n’a pas supporté le choc.
Le patient est hospitalisé, sondé, on arrête le DEROXAT*.
Puis le patient est transéaté à l'hôpital psychiatrique de Grandville, devant un état mélancolique manifeste.
Dans l’ordre, il faut l’opérer l'adénome de sa prostate, puis, enfin, lui traiter son état mélancolique.
Le patient a une résection de son adénome de la prostate par les voies naturelles.
On peut ainsi s’attaquer à son état mélancolique, après un mois de traitement correctement donné en milieu psychiatrique, le malade commence à émerger.
Il est triste à dire que ce patient ait attendu cinq mois avant d’être traité.
On ne peut pas dire que la Psychiatrie est le cheval de bataille des Médecins Généralistes. Il faut dire aussi, à sa décharge, que l'enseignement de la Psychiatrie est loin d'être à la hauteur, tant s'en faut.
Ainsi, un dépressif sur deux est correctement soigné, et un antidépresseur sur deux est prescrit à bon escient.
A partir d’un certain âge, la comorbidité est quasi systématique. Ce qui n’est pas fait pour arranger les choses.
23:17 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
31/10/2012
Vie, Vie idéale, Vie virtuelle et Vie réelle
Louis Ferdinand Céline (Louis Ferdinand Destouches)
Crédit Photo : http://www.alalettre.com/celine.php
Il fut un temps ou je lisais pas mal, en fait, j’ai lu assez peu, mais j'ai lu, parfois, du bon, du très bon, mais, parfois, aussi, du mauvais, du très mauvais.
Six auteurs m’ont marqués John Irving, Vladimir Nabokov, William Styron, Maupassant, Ernest Hemingway et Louis Ferdinand Céline.
- John Irving : « Le monde selon Garp », « L‘œuvre de Dieu, la part du Diable ».
- Vladimir Nabokov : « Lolita »
- William Styron : « Le choix de Sophie », « Face aux ténèbres ».
- Maupassant : ses nouvelles et ses romans.
- Ernest Hemmingway : « Le vieil Homme et la mer ».
- Céline : « Voyage au bout de la nuit ».
Ces auteurs ont, en commun, j’en ai certainement oubliés pas mal comme Emile Zola, Gustave Flaubert… le fait de décrire, de façon réaliste, la vie avec ses turpitudes, parfois macabres.
Alors que pour les autres, les bons auteurs classiques, décrivent la vie comme elle devrait être… Idéale (tout est bien qui finit bien). Bon, ce que je dis est très schématique. Je n’ai jamais été un grand lecteur. Mes connaissances en littératures sont plutôt limitées. Car ne l’oublions pas, il ya aussi la « littérature » professionnelle, et tout cela prend du temps, un temps très agréable, mais du temps quand même…
A mon avis, mais je peux me tromper, la « littérature bloguesque » est intermédiaire entre la littérature romantique et la littérature réaliste, mais je ne prêtant, surtout pas, pas être un fin littéraire.
06:24 Publié dans Anecdote, Art, Culture, La pensée du jour, Livre, Loisirs, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
30/10/2012
On purge bébé : Suite
Source : www.monveto.net/
Purger les enfants est une tradition qui a la peau dure, je le découvre avec stupéfaction chez des gens qui débarquent, dans mon cabinet, car ils viennent de déménager d’une autre contrée.
Dernièrement un monsieur vient me voir pour un accident du travail (chute et fracture de côte) prescription : un arrêt de travail, une ceinture et un traitement antalgique (Paracétamol et Anti inflammatoire), ainsi que son renouvellement d’ordonnance.
A la fin de la consultation la question qui tue : « pourriez vous prescrire à mes deux enfants une ordonnance pour les vers, c’est ma femme qui me l’a demandée »
Je suis bien obligé de m’exécuter, il y a des choses qui ne se refusent pas.
Grand dieu, nous sommes envahis par les vers fantômes !
09:11 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (25)
29/10/2012
Ne pas prendre ses médicaments est une façon de nier sa maladie
Une femme enceinte viens me consulter car elle s’est « chopé la crève ».
Elle mouche jaune et crache jaune.
En plus, elle est enceinte de huit mois, cela n’arrange pas les choses et peut limiter la prescription.
La toux la gène beaucoup, et vlan : « je pourrait pas avoir un sirop ? »
Je l’examine, y a d’la vie dans les poumons, ça siffle à tout va ; ça va, j’ai compris, elle fait une crise d’asthme.
"Vous n’avez jamais fait des crises d’asthme ?"
"Si, mais comme cela allait mieux, j’ai arrêté."
Je vous conseille de reprendre votre traitement avec le broncho dilatateur et le corticoïde inhalé, en continu, il n’y a pas de contre indication chez la femme enceinte, et je vais vous prescrire un antibiotique qui est compatible avec votre état de grossesse.
J’ai remarqué que dans l’asthme, les patient qui ont un asthme chronique ont tendance a négliger leur traitement, un peu comme si le fait de ne pas prendre le médicament faisait qu’il n’étaient plus malades du tout.
Une façon de nier la maladie.
17:41 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Médecine, Santé | Lien permanent | Commentaires (11)
27/10/2012
L’automne est là, les marronniers aussi : A propos de l'heure d'hiver
Un marronnier, en terme journalistique est un évènement qui revient périodiquement, annuellement, le plus souvent.
Nous sommes, ici, en présence d’un gros marronnier bi annuel. Le changement d’heure, dans ce cas on et gâté, car il revient donc deux fois par an, comme les équinoxes et les solstices (d’hiver et d’été) On est gâté, car, il ya l’heure d’été et l’heure d’hiver*.
Le marronnier permet, aussi de meubler dans un journal, voire de délayer, pour remplir de l’espace, dans le journal, ou quand on est à cors d’articles beaucoup plus important, cela permet, ainsi, facilement de boucler le journal facilement
Voici un article que j’ai pondu il ya quelques temps : sur le changement d’heure, une vaste bêtise devant l’éternel. Merci Monsieur Benjamin Franklin (l’inventeur du Paratonnerre, et ambassadeur en Europe).
Voici mon article, voilà, je n’ai plus rien à faire, place au marronnier qui date du… 27/10/2007 (déjà !).
L'histoire de l'heure d'été/hiver
« Cette idée de l'heure d'été/hiver, date de 1784. Elle est de Benjamin Franklin et exposée de manière un peu fantaisiste sous forme de lettre envoyée par Franklin au Journal de Paris qui la publie le 26 avril 1784.
Il commence en décrivant la démonstration à laquelle il avait assisté la veille d'une nouvelle lampe à huile. Il relate la discussion qui s'en était suivie à propos du rapport huile consommée/lumière produite.
Le sujet en tête, il entre chez lui et s'endort vers 3-4 heures du matin. Un bruit le réveille vers 6 heures et il s'étonne d'une grande clarté dans sa chambre. Il pense d'abord à ces fameuses lampes éclairant sa chambre mais constate, en fait, que ce sont les rayons du Soleil levant qui pénètrent dans la pièce. La lecture d'un almanach lui confirme que le Soleil se lèvera encore de plus en plus tôt jusqu'à fin juin.
"Cet événement me fit penser à des choses plus importantes et plus sérieuses. Si je n'avais pas été éveillé si tôt le matin, j'aurais dormi six heures de plus à la lumière du Soleil, et, par contre, aurait passé six heures la nuit suivante à la lumière des chandelles."
Et il poursuit : " En partant du principe qu'il y a 100 000 familles à Paris et que ces familles consomment la nuit 1/2 livre de bougies et chandelles par jour... En estimant de 6 à 8 heures la durée moyenne entre l'heure de lever du soleil et la nôtre... il y a donc 7 heures par nuit pendant lesquelles nous brûlons des bougies, on en arrive au décompte suivant :
En six mois entre le 20 mars et le 20 septembre, il y a 183 nuits. 7 heures par nuit d'utilisation de bougie. La multiplication donne 1 281 heures. Ces 1 281 heures multipliées par 100 000 donnent 128 100 000.
Chaque bougie exige 1/2 livre de suif et de cire, soit un total de 64.050.000 livres. À un prix de trente sols par livre de suif et de cire on en arrive à 96.075.000 tournois de livre." Euh... un tournoi de livre, c'est combien d'euros ?
Bref, Franklin conclut par "...une immense somme que la ville de Paris pourrait sauver chaque année !"
Cependant, tout le monde n'est pas d'accord avec cette idée lumineuse. Une association contre l'heure d'été s'est formée et Eléonore Gabarain est présidente de l'Association française contre l'heure d'été double, elle a succédée a son créateur, le professeur Boris Sandler, professeur de pédiatrie qui avait noté des troubles chez ses petits patients lors du passage à l'heure d'été.
Un rapport du Sénat dit en conclusion : "Il ressort de l'ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l'heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations. En conséquence, la logique conduit à souhaiter l'abandon de ce dispositif artificiel et de revenir à un déroulement plus naturel du temps."
Pour la petite histoire, les parents de Benjamin Franklin tenaient un magasin d'artisan en bougies et savons, il n'y a qu'un pas pour penser que Benjamin Franklin nous fait économiser des bouts de chandelles. »
Dans le cas de l’heure d’été, c’est l’hiver qui frappe à notre porte (un beau marronnier, de… 1969). Un marron glacé, en cette période préhivernale.
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25/10/2012
Voilà comment une patiente tente de se faire rembourser une prescription
Un coup de fil intempestif :
Voila la suite d'un de mes précédants articles : « Le médecin généraliste La Prophylaxie du paludisme et l’agent immobilier » :
Une patiente la quarantaine est donc venue, à consulte, pour une prévention anti palustre en zone trois ; Une prescription donnée, par le Centre Santé-Voyage, est le DOXYPALU*. Elle a consulté plusieurs fois au Centre Santé-Voyage de mon CHU préféré de Grandville, et, à chaque fois, on lui a prescrit cette thérapeutique préventive contre le paludisme.
Elle va au Bénin pour une adoption.
Là, cette après midi, elle me téléphone, en pleine consultation, car le pharmacien lui aurait parlée de la DOXYCICLINE* qui, elle, est remboursée.
Je lui réponds que cela n’est pas possible car la prévention du Paludisme n’est pas prise en charge par la collectivité avec la Sécurité Sociale comme intermédiaire, et que si je faisais une ordonnance pour trois mois, avec de la DOXYCICLINE*, la sécu nous tomberait sur le râble (surtout moi).
Et de lui citer les Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) qui précisent que seul le DOXYPALU* a l’AMM dans la prévention du Paludisme, donc je ne pouvais pas lui prescrire la DOXYCICLINE* dans cette indication là.
Les gens, tu leur donne ça, ils veulent plus, toujours plus.
Et M… !
Les deux sites du jour (pour les voyageurs) :
Santé-Voyage : http://www.astrium.com/
Minstère des affaires Etrangères - conseils aux voyageurs : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/
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24/10/2012
La rue de Grandville a bien changée depuis quelques années
Dans la rue de Grandville, où j’habite, un phénomène étrange s’y déroule, depuis un couple d’années.
La rue de Grandville n’est plus sûre.
Ma rue est envahie, périodiquement, par des charognards, des vautours qui tournent autour des personnes âgées, en attendant qu’elles veuillent bien crever.
Il faut dire que la rue commence, depuis un couple d’années, à se rajeunir progressivement, du fait, justement, de la mort de quelques habitants âgés.
Il faut dire que les vieux crèvent les uns après les autres, parfois, certains font de la résitance, mais, in fine, il y passent tous, avec plus ou moins d’attente.
L’autre jour, un de ces vautour me vola dans les plumes (ou plutôt, plus exactement, dans les poils).
C’était un Agent Immobilier qui prospectait pour savoir quelles étaient les maisons où des vieux allaient crever.
Il y a toujours eu des vautours, mais, autrefois ils le cachaient sous un vernis éducationnel, si le résultat était le même, la bonne éducation faisait, un peu mieux supporter cette démarche de prospection qui était, me semble t-il, un peu moins prospectrice, plus discrète et un peu plus respectueuse de l'humain, quoi que.
Les Agents Immobiliers, de nos jours, sont, avant tout, des commerciaux sans foi ni loi.
Les Agents Immobiliers sont des charognards, des vautours, sauf à de rares exceptions près.
A mon avis, un grand nombre de Notaires sont eux aussi, des vautours
De nos jours, les rues de Granville, ne sont plus sûres.
08:55 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
23/10/2012
Harcèlement au travail
Source : http://batinote.files.wordpress.com/
Je soigne, depuis plus d’un an, une immigrée d’origine Irlandaise.
Celle-ci, m’avais dit, à sa première consultation quand je lui adresser la note : « 23 €, c’est pas cher, en Irlande, c’est trois fois plus cher ».
Elle s’est très bien adaptée, et après avoir terminée ses études, elle a trouvée un CDD.
Elle vient me voir, car elle n’en peu plus.
C’est au travail que cela se passe. Elle fait le métier de commerciale dans une petite boite, une micro-entreprise de moins de 10 salariés, entreprise, plus ou moins familiale, qui monte des sites Internet clé en main.
Ces dernier temps, cela commençait à déparer. On lui demandait toujours plus, jusqu’au jour, ou n’en pouvant plus, après une attaque de panique, elle vint me voir.
Je l’arrêtais quinze jours.
Croyez-vous ce qui arriva : le lendemain, quand il eut l’arrêt de travail entre les mains, il m’appela. Moi de lui dire que j’étais tenu au serait professionnel et que je ne pouvais répondre au motif qu’il trouvait cet arrêt de travail abusif.
C'est la première fois, en trente ans d'activité libérale, je suis confrontéà un patron qui me téléphone.
Devant son agressivité, je lui dit, de façon un peu sèche s’il était médecin, et que s’il trouvait cet arrêt de travail abusif, il n’avait cas téléphoner à la Sécu.
Et zut, je vais avoir la sécu qui va me tomber sur le dos.
Et je conseillais, à la patiente, d’aller voir une structure médico-légale qui s’occupe des gens agressés. Cette structure se trouvant au CHU de Grandville.
09:23 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Informatique, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (9)
22/10/2012
Rupture de la chaîne du froid
Patient de 70 ans, viens me voir pour une confirmation, à la radio de la main, d'une Rhizarthrose du pouce droit (une arthrose de la base du ouce) et d’un écho doppler couleur des artères cervicales quasi normales, suite à l’exploration de sensations vertigineuses.
Il me sort, à la fin de la consultation, un vaccin antigrippal, je me lève prêt à officier, quand il me dit, vous pouvez vous assoir, docteur, j’ai mon frigo qui a rendu l’âme, pourriez-vous me faire une ordonnance pour un nouveau vaccin antigrippal, pour mon réfrigérateur tout neuf.
Vaccin chauffé, vaccin foutu*.
C’est ce que l’on appelle une rupture de la chaîne du froid.
* Caffé bouillu, caffé foutu : http://forum.wordreference.com/
16:19 Publié dans Anecdote, Citation, Cuisine, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (21)
19/10/2012
Cinq en un !
Leeloo (Milla Jovovich) : Le cinquième élément – Luc Besson
Je vais finir par croire que j'accumule ces temps-ci, ce type de consultation.
Ce matin à consulte, une jeune patiente est cachée par la porte de la salle d’attente qui donne sur le couloir ou l’on arrive à mon bureau.
La jeune fille s’assoie, comme je l’y invite. Elle vient pour un « bilan ».
« Un bilan ? »
« Oui pour la pilule et pour le fer. » (1)
« Oui, et puis j’aimerais que vous jetiez un œil à mes vaccins sur mon carnet de santé. » (2)
Puis vient la tirade : « Les vaccins sont-ils sans dangers ? »...
Moi, bon prince lui vantant, avec prudence, les avantages bien supérieurs aux inconvénients que procurent les vaccins. Pour en venir, à : "il faudrait vous faire un rappel, si vous êtes d'accord". (3)
« Et puis j’entends mal, je fais souvent répéter les gens… Vous pouvez me regarder les oreilles pour voir si je n’ai pas un bouchon ? » (4)
« Non, vous n’avez pas de bouchons. »
Alors là, la parole qui tue : « Vous pourriez me faire une lettre pour un ORL ? » (5)
Moi de lui expliquer que cela faisait beaucoup en une consultation, elle de me répondre que cela lui faisait dépenser moins.
5 en 1 : cinq actes en une consultation...
un record !
Booum, Badabooum, Booum, Big Badabooum !
15:24 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (14)