07/06/2012
La chambre
Source : http://www.les-ateliers-de-langres.fr/
Une chambre, ça peut servir à ventiler, à condition qu’elle soit prévue pour cela, et qu’elle soit fonctionnelle.
Dans une chambre, quand il y a des fuites par la fenêtre, en hiver, il y a des déperditions de chaleur.
Ce petit aparté sur le bâtiment, pour vous démontrer l’importance de la forme galénique dans la prescription médicamenteuse.
Il se trouve que, récemment, j’ai soigné un bambin de trois ans qui présentait une toux d’irritation à la suite de trois rhino pharyngites, coup sur coup.
Je lui prescris donc de la VENTOLINE* et du BECOTIDE*, a prendre, vu l’âge, dans une chambre d’inhalation, une BABYHALER*, très pratique et fonctionnelle.
Je le revois, quinze jours plus tard, avec sa mère, en colère, car il n’y avait pas d’amélioration, et même un début d’aggravation.
Je lui demandais s’il n’y avais pas un problème avec la prises des médicaments, parfois les chambres d’inhalations sont mal utilisé, ce n’est pas évident avec des enfants de trois ans.
Elle me dit incidemment que le pharmacien ne lui à pas délivré la chambre BABYHALER*, pour une autre qu’elle avait « en rayon ». Elle rajoute, aussi, qu’elle avait remarqué des fuites au niveau de la chambre qu’avait délivré le pharmacien.
Je prescrit, à nouveau, la chambre BABYHALER* et je dis à la mère de revenir dans une semaine.
Eh bien, il y avait une très nette amélioration.
Etonnant, non ?
La forme galénique d’un médicament ou d’un dispositif médical (la chambre en l’occurrence), la forme galénique est la présentation du médicament : comprimés secs ou effervescents, sirop, gouttes, suppositoire (tombé en désuétude), injection musculaire ou intra veineuse, patch, crème lotion, inhalation (c’est le cas de la VENTOLINE* et du BECOTIDE*)…
Dans ce cas précis, ce n’était pas la bonne chambre.
Si le médicament est important, la forme galénique est quelque chose de prépondérant dans la rédaction d’une ordonnance. Si la forme galénique n’est pas adaptée, le médicament sera mal et, surtout, pas pris par le malade.
Ce ci dit, je suis fatigué, et je vais faire une petite sieste dans… ma chambre.
Chambre d'inhalation BAYBYHALER*
17:44 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Pub, Santé, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2012
Mixité sociale et écocitoyenneté
Source : http://www.mich.fr/
Voici un effet imprévu de la mixité sociale et de l’écocitoyenneté.
Dans la rue ou je vis, de moins en moins bien, d'ailleurs ; dans le temps, le quartier, plutôt la circonscription était acquise à la droite.
Puis, pour une politique de la ville pour transformer, délibérément, Grandville en Mégalopole, on entassa les gens. Et puis, aussi, se greffa dessus, pour des raisons, louables, de mixité sociale, on rajouta de nouveaux citoyens. Cela accru, encore, le nombre d’habitant, mais, plutôt des habitants de gauche.
Aux dernières législatives, c’est une candidate socialiste qui remporta les élections, un député socialiste, dans la circonscription, du jamais vu.
Ce que n’avais pas prévu le Maire de Grandville c’est que cette circonscription, comptait, désormais, 20 % de RSA, acquis, eux, à la gauche, d’où ce résultat imprévus, mais prévisible.
Une autre décision dans la politique urbaine de la ville irrita, passablement, les citoyens de la circonscription. En effet, sous des prétextes plus ou moins écologique, le Maire de Grandville, décida de pourrir la vie de habitants, faisant en sorte que le simple citoyen ait beaucoup de mal à garer sa voiture, qui je mets de places handicapés, (je n’ai rien contre les handicapés, il est normal de leur faciliter l’accès), mais, visiblement, là, il y a assez souvent abus, qui j’agrandis l’espace au coin des ruses (et hop, une place en moins), qui je crée des emplacements vélos parfois entièrement inoccupés. Ceux qui ont un garage ne s’en servent que pour se garer devant chez eux, sur leur bateau, c’est pratique (pour eux). Tout cela, mélangé, crée, dans ma rue, et dans les autres rues de l’arrondissement, un climat pestilentiel, déclenchant des idées de vote sanction.
Avec l’approche de l’été et, bientôt le début des épreuves du BAC, se précise, aussi, cette année, l’échéance des législatives.
Hier, on sonne à la porte, c’était le candidat UMP, accompagné de sa suppléante, qui faisait du prte à porte. Il me vanta les mérites de l’UMP. Il précisa, avec insistance : "Je démissionnerai, si je suis élu, de tous mes mandats, pour être votre député à plein temps".
C’est la première fois, depuis que j’habite dans cette rue, que je serre la main d’un élu.
Pour en arriver là, à faire du porte à porte, il faut, vraiment, que les affaires aillent mal.
A vouloir jouer au feu, à la fin, on se brûle.
* Je ne peux résister à la tentation de vous donner le niveau d'étude de ce canditat : Une maîtrise en droit de la Fac de Grandville, seulement 4 ans d'études après le BAC, dans une ville de province. Même pas science Po Grandville, quand à Science Po Paris, là, n'en parlons pas, on en est loin, trés loin.
11:06 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
31/05/2012
Une rue éco citoyenne
A Grandville, j’habite dans une rue, qui est en train, d’années en années, de devenir, de plus en plus, éco citoyenne.
Tous les moyens sont bons pour faire en sorte que le riverain moyen, ne puisse plus, ou très difficilement, garer sa voiture dans sa propre rue, mais, aussi, dans les rues adjacentes.
Dans Grandville, j’habite une rue qui ne compte pas moins de Trois places handicapés et quartes places devant des garages, garages qui ne sont jamais occupés, car des socialistes caviars, s’en servent, uniquement pour se garer devant leur bateau. Sans compter les coins de rues aménagés de façon a perdre une place de parking et sans oublier, non plus, les places perdues car équipées d’un emplacement à vélo, qui… ne sert pas.
En termes juridique, la qualification des faits s’appelle « rupture d’égalité ».
Vive le pseudo prétexte écologique.
Vive le Grenelle de l’Environnement.
Vive l’Ecologie Caviar.
Vive l’écocitoyenneté qui ne touche que le citoyen vulgum pecus.
14:41 Publié dans Actualité, Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Politique, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
20/05/2012
Docteur ça me bûrle le vagin : une erreur de communication médecin malade
Il n’y a que les histoires vraies pour être les plus surprenantes et les plus coquasses.
C’est une patiente, la quarantaine, BAC+5 (au minimum) et très intelligente, qui, la quarantaine, a des fuites urinaires depuis son dernier accouchement, suite à un accouchement, aux spatules, "un peu musclé".
Elle a consulté, à mon initiative, une spécialiste de Rééducation Fonctionnelle spécialisée dans la sphère uro -génitale.
Celle-ci, entre autre, lui prescrit un test au Bleu de Méthylène, elle lui fait une ordonnance avec des gélules de… Bleu de Méthylène. Le Bleu de Méthylène colore les urines en bleu. Tout cela, pour savoir, sil y a une fistule vésico- vaginale (une communication entre la vessie et le vagin), si celle-ci existe il y aura un écoulement bleu par le vagin. La praticienne n’est pas très expansive sur le mode d’administration.
Elle vient me voir, quelques temps plus tard, en me disant : les gélules de Bleu de Méthylène ça me brûle dans le vagin.
Et moi de lui expliquer, correctement, que le Bleu de Méthylène, dans ce test, se prenait par… voie orale.
Cette histoire plutôt comique et coquasse, heureusement sans retentissement médical notoire, illustre bien un trouble de communication médecin malade
La responsabilité, en l’espèce, est celle de la spécialiste en Rééducation Fonctionnelle.
11:30 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
14/05/2012
Il vient pour une crise d’anxiété et repart avec une lettre pour un gastro entérologue
Patient de trente ans, militaire de carrière, parachutiste : il consulte car il a fait un malaise, ce midi, à la cantine.
C’était une attaque de panique (un crise d’anxiété aigue).
Pour lui démontrer le lien entre hyperventilation et attaque de panique, je lui fait pratiquer la respiration du petit chien si chère aux femmes qui accouchent.
Je l’arrête dès qu’il commence à se sentir mal.
S‘il récidive, il aura droit à une prescription d’antidépresseur sérotoninergique à visée anxiolytique.
Incidemment, il m’apprend qu’il est porteur d’une hépatite C chronique et de plusieurs tatouages.
Le rapport entre les deux est simple, il s’est chopé son hépatite à virus C, lors d’une séance de tatouage. Et cela fait longtemps qu’il n’a pas vu de gasto entéroloque.
Venu pour un problème Psy, il se retrouve dirigé vers un Gastro…
21:17 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
12/05/2012
De l’éducation des enfants
Crédit Photo : http://www.tarnouille.com/index.php/2009/05/29/enfant-roi/
Cela m’arrive, parfois, de reprendre et remanier un commentaire que j’ai déposé dans un blog. En l’occurrence, il s’agit du blog de kinia.
Chaque génération a son propre "gourou" pour l’éducation des enfants :
Sans oublier Jean Jacques Rousseau, avec « l’Emile, ou de l'éducation », publié en 1762, alors qu’il ne s’occupa jamais de ses enfants.
Il y eut dans les années 50, Laurence Pernoud,
Dans les années 80, Françoise Dolto,
Puis, maintenant, Aldo Naouri.
Françoise Dolto préconisait de tout expliquer à l’enfant, l’enfant devenait le centre de la famille, il était autocentré, c’était l’enfant roi, en gros, cela aboutissait à des enfants totalement égoïstes.
Aldo Naouri est beaucoup plus pragmatique : respect des parents et respect des autres, enseigner la frustration sans tomber dans l’excès inverse qui peut engendrer la timidité. Schématiquement, il ne faut pas tomber d’un excès dans l’autre.
« Les Femmes et les enfants d’abord » : dis-t-on dans les naufrages, la mère passe avant l’enfant. Sans sa mère, l’enfant ne peut pas vivre sans traumatisme. Quand au père...
C’es très difficile d’élever ses enfants, mais, après tout, les parents d’abord, les enfants après, me semble assez cohérent. A condition, bien sûr, de donner de l’amour à ses enfants et de les éduquer ex ducere, conduire au dehors au sens étymologique du terme, en faire un adulte responsable.
En éthologie, on dirait que les parents sont les chefs de meute.
Sans oublier d’inculquer aux enfants les règles de savoir vivre.
Mais, surtout, de se faire respecter, avant de respecter les autres, ce qui est fondamental dans la société ou nous vivons, une société égoïste.
Heureusement qu’il y a le code civil et le code pénal, pour défendre, le moins mal possible, le citoyen.
17:20 Publié dans Coup de gueule, Culture, La pensée du jour, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
11/05/2012
Docteur, j’oublie, assez souvent, certains de mes médicaments, l’Observance Thérapeutique
Homme 60 ans, Trouble d’Anxiété sociale, et pas cuit, pas mûr pour son âge, une sorte d'adolescent tardif, quoique, ces derniers temps, ça a l’air de changer un peu
La prise du bon vieux PROZAC*, l’a certes, bien amélioré, tant du point de vue anxieux, que duTrouble d’Anxiété Sociale
Ce patient à un taux de mauvais cholestérol (LDL Cholestérol) élevé. Il oublie, assez souvent, son médicament contre le cholestérol.
En effet, il y a deux prises une le matin (PROZAC*), l’autre, le soir, (TAHOR*).
On a démontré que « l’observance » dépend du nombre de prises médicamenteuses : Une ça va, deux ça commence à craindre, trois bonjour les dégâts.
Je dis à ce patient de grouper, le matin, PROZAC* et TAHOR*.
J’attends le résultat.
Les troubles de l’observance médicamenteuse s’observent, aussi, dans d’autres circonstances : les maladies chroniques (Hypertension Artérielle, Diabète…), en début de traitement, car il faut faire le deuil de sa maladie, le fait de prendre des médicaments rappelant, sans cesse, la maladie.
23:28 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
09/05/2012
Docteur Sangsue contre Smartphone
Staraddict
Version 2 (améliorée)
Une de mes dernières acquisitions, c’était juste avant l’offre de Free : un Smartphone acheté trois francs six sous ; son nom est STARADDICT. L’opérateur étant SFR.
Eh bien, c’est pas moi, l’addict, c’est lui !
En l’espace d’un mois, il a trouvé le moyen de me faire deux bugs.
La première fois, il m’inscrivit, sur l’écran, des signes cabalistiques, on aurait qu’il avait été envouté par une quelconque secte.
Je téléphone, un peu inquiet, au phone shop d’SFR.
Très gentiment le vendeur d’SFR me dit d’ouvrir le capot et de réinitialiser le SMART, en enlevant et en remettant la batterie de l’engin récalcitrant.
Pas plus tard qu’hier, deuxième panne : impossible de le faire ouvrir : écran noir.
J’ai appliqué la manip du vendeur d’SFR.
Miraculeusement, il démarre !
En fait, les Smartphones sont des ordinateurs en miniature. Le mien à un processeur de 800 MHz, avec Androïd, comme Système d'Exploitation.
De ce fait, les bugs font partie intégrante des Smartphones.
10:28 Publié dans Anecdote, Humour, Informatique, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2012
Le malade sa femme et leur médecin
C’est un patient de 75 ans, que je suis depuis peu de temps. Il a dans ses antécédents un cancer de la prostate opéré puis radiothérapé.
Ce patient avait travaillé dans le commercial à très bon niveau. C’est un patient redoutable : on ne lui la fait pas : il est franc jeux, c’est un personnage dur, droit, foncièrement honnête.
Le fait le plus étonnant, c’est qu, pendant la guerred'Algérie, il avait reçus un coup de couteau dans un poumon, laissant, ainsi, une grade partie de son poumon. il a donc une insuffisance respiratoire restrictives par opposition aux insuffisances respiratoires obstructive comme dans la BPCO (Bronchite chronique) qui est l'appanage des fumeurs chronique depuis longtemps, un paquet jour pendant quarante ans de tabagisme.
Dernièrement sa pneumologue lui fait passer une radio simple, de routine, qui montre une image suspecte de l’apex (sommet) du poumon non atteint.
Il passe un scanner qui met en évidence un cancer du poumon ; c’était un gros fumeur.
Il vient me voir quelques temps plus tard pour son ordonnance et me raconte que l’on a évoqué une opération, mais que vu le peu de poumon restant c’était limite. Effectivement il fut décidé de ne pas l’opérer mais de le radiothérapé.
Quelques temps plus tard, sa femme arrive, elle me parle d’emblée de la mort, elle fait des cauchemars mais elle me dit aussi qu’elle prend conscience de sa propre mort.
Au niveau de ce que je dis, je fais très attention en particulier en évoquant le mauvais pronostic.
Ce type de pathologie, dans ce cas précis, sur une personnalité anxieuse s’appelle un Trouble de Stress Post Traumatique se traite avec un antidépresseur sérotoninergique type ZOLOFT* ou SEROPLEX* et aussi et surtout par une technique comportementale appelée Dédrifing.
Elle repart donc avec son traitement pour sa tension et son cholestérol, mais aussi de ZOLOFT.
Elle doit revenir dans quinze jours, pour « parler » en fait, se faire débrifer.
Toute la durée de la consultation j’étais sur des charbons ardents, certes elle parlait de la mort mais elle la rejetait, c’est un peu la période de déni décrite par Elisabeth Kübler-Ross.
Ce n’est pas parce que l’on parle de la mort qu’on l’accepte. Elisabeth Kübler-Ross a décris plusieurs stades du deuil, de sa propre mort avec des chevauchements de ces périodes.
Dans ce genre de situation il faut simplement aider à l’écoute le patient, la femme en l’occurrence, et ficher la paix au mari
Cette patient a pris, dans ces circonstances, conscience de sa propre mort, elle a 70 ans et très bien « conservée ».
Le plus étonnant dans cette ’histoire c’est qu’exerçant depuis trente ans, j’ai vu de tout comme maladie, des maladies graves curables aux saloperies.
J’ai 59 ans déjà !), eh bien, je crains mon soixantième anniversaire…
Ca commence à sentir le sapin.
02:31 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Livre, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
02/05/2012
70 € toutes taxes comprises
Le Docteur Sangsue est bien embêté...
Il vient de perdre son Psychiatre.
Non, je vous rassure, il n'est pas mort, mais c'est tout comme.
J’avais dégotté la perle rare, le bon spécialiste, à pas cher, ancien interne de l’hôpital des fous de « Grandville ». II était Secteur I (tarif sécu : 40 € la demie heure) et était formé aux thérapies comportementales.
Et, en plus, il télétransmettait.
Dernièrement, je lui ai envoyé une jeune patiente, en fin de droits. Il lui annonce un tarif à 70 €.
Oups…Le prix d’un Ostéopathe.
Mis à part que l’on va chez l’Ostéo 1 à 2 fois, alors que chez le Psy, c’est, plutôt, tous les quinze jours, et le pire, c’est que c’est dans la durée.
Cela me laisse perplexe. En fait, je suis, excusez moi du peu, je suis bien emmerdé.
A ce propos il y a un aphorisme classique que j’adore, tant il est vrai :
"Les névrotiques construisent des châteaux en Espagne, les Psychotiques les habitent et les Psychiatres touchent les loyers."
Si cela continue comme cela, je vais garder un max Mes patients psy, après tout, je me suis formé à la Psychiatrie, en autodidacte, en lisant es abrégès, puis des précis de Psychiatrie, je n'ai as été jusqu'au traités (après tout, je ne suis pas psychiatre). Cependant, Je connais très bien les Troubles Anxieux et les Etats Dépressifs Majeurs. Il faut dire que, "de mon temps" l'enseignement de la Psychiatrie était particulièrent nul.
A mon humble avis, je pense que, actuellement, seulement 10% des Médecins Généralstes ont de bonnes connaissances en Psychiatrie.
Au fait, si vous voulez trouver un Psychiatre comportementaliste, allez sur le site de l'AFTCC :
http://www.aftcc.org/membres_carte.php?PHPSESSID=15527f0d...
Dans « Grandville » ils sont une dizaine, les comportementalistes.
21:52 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
25/04/2012
Du mal à l’âme aux maux de tête
Je soigne, depuis bientôt six mois, une jeune patiente trentenaire.
Je la soigne, ce n’est pas, vraiment, extraordinaire, pour une dépression. Son petit copain l’a quitté récemment.
Certains vont contester : « quoi ! Des antidépresseurs pour s’être fait quitter par son petit copain, bientôt on médicalisera la moindre contrariété ».
D’abord, il s’agissait, là, d’un Etat Dépressif Majeur (avérée) au terme du DSM-IV.
Ensuite c’était la troisième fois coup sur coup, que cela lui arrivait, et, toujours pour le même motif, on lui disait qu’elle était « trop effacée ».
Et puis son dernier « petit ami » lui porte le coup de Jarnac : la touche finale.
En effet, il fut parlé mariage et elle fut venue, de Paris, pour le rejoindre à "Grandville" et, lui, quelques temps plus tard, de lui dire qu’elle est trop effacée et, là, ensuite, de la quitter.
Le fait que trois mec de suite la traita « d’effacée », me mis la puce à l’oreille : « Vous n’êtes pas timide ? – Si ».
De toutes les façons, vu son Trouble d’Anxiété Sociale, tôt ou tard, elle aurait déprimé.
Depuis six mois, les choses ont changées, sa dépression est guérie, sa timidité s’estompe, reste son estime de soi, qui n’a pas encore régressé : Il faut poursuivre le traitement médicamenteux, et rehausser son estime d'elle, elle se trouve trop enrobée, elle est bien en cher sans plus, mais un petit régime ne serait, peut-être, pas superflu.
Dans la vie, et plus particulièrement en Psychiatrie, il n'y a pas que les médicaments. En Psyhiatrie, s'y adjoignent une Psychothérapie, comportementale, actuellement, ça marche, c'est efficace et validé, mais cela dépent et de beaucoup, du thérapeute : son intelligence, son savoir faire, en particulié sa façon de "coacher", manager, bouger les patients.
J'ai une théorie bien à moi : on ne frappe jamais un malade à terre, par contre, quand il va mieux, on peux commencer à lui "taper" dessus. on peut commencer le travail de psychothérapie. En thérapie comportementale, pour les troubles phobiques, c'est l'exposition.
Après ces diversion thérapeutiques, revenons en à cette patiente.
Elle m’avoue alors avoir, souvent, des maux de tête : en fait des hémicrânies pouvant durer de 3 h à 3 jours, de vraies crises de migraines, et cela plus d’une fois tout les quinze jours, c’est, de facto, une maladie migraineuse.
Je lui donne, outre son traitement antidépresseur, un TRIPTAN, un médicament qui soigne la crise.
Je la revois 15 jours plus tard : ça a marché, mais les crises sont à la même fréquence, normal, elle n'a pas de traitement de fond de sa maladie igraineuse. Je lui rajoute ce traitement de fond : de l’AVLOCARDIL*, qui, ironie du sort, traite, aussi, les manifestations physiques du stress : cœur qui bat et tremblement des mains.
Affaire à suivre…
Voilà comment on passe du mal à l’âme aux maux de tête.
15:36 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
17/04/2012
Un enfant de trois ans qui a le bras rouge. Quelques considérations sur le métier de Médecin Généraliste d’une trentaine d’années de Médecine Praticienne
Pour ce qu'il en est de la Médecine générale, la dessinatrice et humoriste de BD, Claire Brétécher, a rendue célèbre la « Bobologie », à travers son personnage « Docteur Ventouse », « Spécialiste en Bobologie ». Bien plus tard, ce trait s’humour involontairement prémonitoire, se vérifia, puisque que l’Etat Français et le Conseil National de l’Ordre des médecins, reconnu, effectivement, le terme de « spécialiste en « médecine Générale » ce qui eut pour conséquence de passer le C de 22 € à 23 € soit une augmentation du C de 22 à 23 €, soit une augmentation de... 0,05 %. Je crois que les spécialiste, eu, n'ount pas eu d'aumentation, alors qu'ils ont 2 à 5 ans sde formation en plus, ils sont donc, euix de véritables Spécialistes, et je suis bien comptent d'avir à faira à eux plutô qu' au CHU, qui, parfois est mal coté par les revue "Le Point et le Nouvel Obs".
Il est de notoriété publique, que quand on n’est bon à tout, on est bon à rien. Pic de La Mirandole -,était multimillionnaire, de par ses parents, ce qui lui permis de beaucoup de voyager, bien qu’à l’époque Easy Get n’existait pas.
En effet, Pic de la Mirandole, a été la dernière personne à pouvoir posséder le savoir toute de son «époque, c’était aux au quinzième siècle, son fantasme : publier 500 Thèses. Cela lui joua des tours avec le Conseil Mondial de l’Ordre Catholique, le Vatican. En effet, ses théories n’étaient pas du tout du goût du pape et de son conseil d’administration, il n’y a pas plus conservateur que ce type d’institution
Pic de la Mirandole, eut "quelques soucis", avec le Pape Innocent VIII. Tout comme Galilée, qui renonça à sa thèse « astronomique », lui aussi,avec un autre PDG de l'Eglise, dont je me souviens plus le nom.
Ces deux intellectuels, sous la pression de l’Église, renoncèrent à leurs découvertes (enfin, politiquement).
L’Église Apostolique et Romaine, à toujours été en retard avec les découvertes scientifiques de l’époque. Cela perdure, encore, actuellement : « Femme, la pilule, tu ne prendras point ».
En effet le Médecin Généraliste est censé tout savoir, tout connaître.
Personnellement, en tant que « Spécialiste en Médecine Générale », j’estime qu’un « bon » MG est capable de connaitre, enfin d'avoir suffisamment entendu parler de 80 % des maladies% de toutes les spécialisées du savoir Médical, qui lui permet suffisamment pour faire un diagnostic. A mon humble avis, un « bons » spécialiste ne doit vraisemblablement, connaitre que 20% des connaissances médicales globales, mais il connaît 99 % des pathologies de sa spécialité. Chacun son métier.
Chaque MG, à un domaine de prédilection pour une Spécialité Médicale. Personnellement, c’est la Psychiatrie (qui m'a été plus que trés mal enseignée, un véritable scandale !). Par contre, je suis le "roi" de la bobologie : Les angines, les Sinusite, les vaccins. A moi, Les Gastro-entérites, qui sont parfois, des appendicites, ou, bien, plus grave, des Grossesses Extra Utérine.
il vaut mieux ne pas passer à côté des "pathologies vraies" sans les voir, cela sent l’erreur médicale et le procès se pointe à grand pas !
Ce qui fait la grande difficulté pour un MG, c’est de trier le bon grain de l’ivraie. Savoir discerner la Bobologie des pathologies sérieuses, nécessitant, parfois, l’Hospitalisation, ou, l’envoi vers le « Bon » spécialiste. Par exemple une consultation.
Ppour ce qui est de l'aspect économique, une angine est « Facturée » , à la sécu, (sans la TVA), 23 € chez le MG et 100€ aux Urgences Hospitalières ; la différence est de taille !
Il faut voir comment sont méprisés les MG, par les « News » internes hospitaliers.
En effet, comme je le disais plus haut, le métier de MG, n’est pas si facile que cela, il faut toujours être aux aguets, pour ne pas laisser passer une « vraie pathologie, ce qui peux, parfois avoir des conséquences grave, voire dramatique.
Un exemple :
C’était, il y a « quelques années, la mère d’un enfant de quatre ans, fait appel à, moi, car son gamin a « un bras rouge ».
J’arrive au domicile et, en examinant l’enfant, je diagnostique, de suite, une Lymphangite, il faut aller vite. Je dirige, tout naturellement, ce petit enfant, aux Urgences du CHU de « Grandville ».
J’écris donc une lettre à l’Interne des Urgences.
En réponse, pas de réponse, pas une lettre du CHU.
Pour plaisanter C’était peut la mère qui avait mis de rouge à lèvre sur le bras de son enfant (c’est ce
que l’on appelle un Syndrome de Münchhausen par procuration).
Le MG aime bien être, entre autre, être confirmé, ou infirmé, dans son diagnostic, pour da formation personnelle.
Ainsi va la vie, je fais de moins en moins de visites et n’écris, pratiquement plus, aux urgences du CHU.
Voila ce que l’on obtient en ne respectant les Médecins.
Eh bien, paradoxalement, cela me simplifie l’existence !
Par contre, j’aime mon métier, presque au dessus de tout, sauf, excepté, ma femme et mes enfants, ainsi que quelques amis d’enfance.
Au fait, quid des délais d'attente de Ophtalmos, Gynécos, Psychiatre, de 4mois à... 1 an !
Quid des déserts médicaux ?
Il ne faut pas oublier que la moyenne d'âge d'un MG est de... 50 ans !
Deux générations !
Quand on joue à l'apprenti sorcier (à ce propos, écoutez "l'apprenti sorcier" de Paul Dukas. La musique adoucis les moeurs, et fait oublier, un temps, les vrais problèmes).
Enfin, bientôt la retraite, je verrai certainement le délabrement, lent et inéluctable, de la médecine générale libérale avec l'apparition de la médecine à deux vitesse.
Un Pays à la médecine qu'il mérite, s'il veut le modèle Américain, il l'aura.
Vive les assurances privées, adieu la médecine "à papa".
Quand à l'Ostéopahtie payée entre 50 € et 100 €, non remboursées, ne fait elle pas partie, dans certainqs cas, de l'exercice illégal de la médecine, je veux, je le répète, parler des "Ostéos" non médecins.
Pour ce qui est de mon activité professionnelle :
Trente ans, déjà, Trente ans d'exercice professionnel,
Dieu que le temps passe vite !
Cela me rappelle l'Horloge.
Parole d'un poème de Charles Baudelaire,
interprété par Mylène Farmer.
15:20 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Culture, Film, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Mots, Musique, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
09/04/2012
Tester Windows 8 : Windows 8 Consumer Preview, notions de Machines Virtuelles et de MBR
La dernière mouture de la firme de Redmond, la Maison Crosoft, sera bientôt aboutie. Elle portera le doux nom de Windows 8. La version finale sortira, vraissemblablement, pour Noël.
Il est possible, en toute légalité, de télécharger une pré version sur le site de Crosoft :
http://windows.microsoft.com/en-US/windows-8/iso
Bien sûr, il faut savoir graver une image ISO, mais, ce post est surtout fait pour les initiés et faire, éventuellement rêver ou dégoûter, à jamais, de la micro informatique les autres personnes qui me lisent.
Par exemple, ma femme comprend trés bien mon intérêt, voire ma passion, pour ces "choses là", mais, pour elle, un ordinateur est, avant tout, un instrument ; elle bénéficie cependant de mes "bidouillages", assez peu, je dois le reconnaître, car comme elle est trés souvent, dans ses journées de travail, devant Windows XP, se remettre devant l'ordi en rentrant du boullot... Reste le Week-end, et encore...
Une façon intéressante d'installer la 8 tout en gardant son bon vieux Windows 7, pas trop dangereuse, est la "virtualisation". Quoique j’ai fait sauter, comme cela, dernièrement, le secteur de démarrage de l’Ordinateur de mon Cabinet Médical.
Règle numéro 1 : "Ne jamais jouer avec son Ordi professionnel".
Comme quoi, Il y a des exceptions qui confrment la règle et... des gifles qui se perdent.
Petit apparté, un peu, technique :
On touche, en effet, à une partie sensible du Système d'Exploitation sur le Disque Dur : Le Master Boot Record (MBR)* qui comprend, entre autre, le Boot Loader (un crack de Windows 7 utilise ce système, lui-même utilisé pour l’installation, en série, les Ordis de façon industrielle).
"BOOT SECTOR is missing", voila le message que l’on risque cependant. Les données dans le PC sont là mais on ne peut y accéder. Il existe des « formules magique » qui avec l’"invite de commande" permet de reconstituer son boot loader. (BOOTSECT /FIXBOOT et BOOTSECT /FIXMBR), par exemple.
Ceci dit, ce genre d’incident est exceptionnel.
Pour en revenir à nos moutons, si vous voulez installer Windows 8 en virtualisation, il faut une "machine virtuelle". Un logiciel gratuit se charge très bien de cela, c’est Oracle VM VirtualBox. Ce logiciel est très intuitif et très efficace, parfois dangereux, rappellons-le.
Si le cœur vous en dit…
Windows 8 est déstabilisant, il n’y a plus de bureau mais des « tuiles » comme les Smartphones.
Bien sûr l’istaller en vrai, c’est psychologiquement plus vibrant, mais, en l'installant en virtuel, en fait, on a, exactement, les mêmes sensations.
Bon courage.
P. S. : Pour les plus peureux une Machine Virtuelle sans danger, VMware Vorkstation.
* Voilà ce qui me fait aimer, entre autre, la micro informatique : son langage.
Exemple :
Structure du MBR : À l'octet 510 du MBR, le mot 0xAA55, appelé nombre magique ou magic number, doit impérativement être présent pour que le BIOS charge et exécute la routine de démarrage présente dans le MBR. En effet, après la phase de test du BIOS (appelée POST), le BIOS lit le premier secteur des périphériques amorçables qui ont été définis par l'utilisateur à l'aide du programme SETUP (Section BOOT DEVICE ORDERING). Lorsqu'il trouve un périphérique contenant le magic number 0xAA55, il charge le code d'amorçage à l'adresse mémoire 0x7C00 et l'exécute. La main est alors donnée au chargeur d'amorçage (boot strap loader) par ce code d'amorçage.
Source : Wikipedia.
A ce stade là, on peut parler d'ésotérisme.
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04/04/2012
Traitement Ostéopathique de la Maladie Migraineuse
Ce matin, à ma consultation, je reçois une jeune étudiante qui me dit avoir fait une crise de migraine importante. Elle me décrit très bien, en outre le fait que c’est une crise de migraine avec aura.
Cela fait trois jours qu’elle n’a pu aller à la fac.
Elle a vu un Ostéopathe (Kiné = Bac + 3) qui l’a gardé ½ h, lui a manipulé le cou, et l’a délestée de 50 €, non remboursé.
Je la vois donc après cet intermède magique.
La Migraine est une maladie, les maladies relèvent de la médcine, et la médecine, c'est un métier, ça s'apprend.
Je lui explique bien ce qu’est une crise de migraine et quand cela devient une Maladie Migraineuse. Qu’il ne faut pas confondre le traitement de la crise avec le traitement de fond.
Comme elle fait en moyenne 1 à 2 crises par semaine, il lui faut un traitement des crises et un traitement de fond.
Je lui prescris dons, en traitement de la crise, un Triptan, ALMOGRAN*, et comme traitement de fond, un Bétabloquant, AVLOCARDYL*.
Je l’ai gardée ½ h pour la bagatelle de 23.00€, elle perdra 1 euro sur ma consultation, non remboursé par la Sécu.
50 €, dans le budget d’une étudiante, ça compte non ? Peut-on parler de tact et mesure, ou tout simplement de commerce et… d’exercice illégal de la Médecine !
Je suis FURAX !
21:27 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
31/03/2012
Quelques notions basiques d'économie de la santé, en 2012
Source : http://3.bp.blogspot.com/
En France, en 2012 :
- 80 % des dépenses de santé sont faites par les Hôpitaux (ces Gros Hôpitaux, les CHU, sont, d'ailleurs, les plus gros employeurs de la région, si la santé coûte, elle fait travailler un grand nombre de personne, c'est, d'ailleurs, un des plus gros employrur de la région. Et, comme dans ce cas, on ne peut externaliser, et vu les charges sociales, il vaut mieux employer un Médecin à Diplôme étranger sous tarifé, d'ailleurs, faut-il encore trouver un Médecin, ou une infirmière, pour cela on ferme des lits, voire des services, en été). L'instauration des 35 h n'a rien arrangé à l'affaire, l'hôpitail, travaillant 24 h sur 24 h, a une dette pharaonique en RTT vis a vis de ses employés.
- 10 % des dépenses de santé sont effectuées, seulement, par la médecine libérale - Généralistes - Spécialistes - Dentistes et les Para Médicaux.
- 10 % des dépenses de santé relèvent, seulement, des médicaments.
Pour ce qui est de l'aspect démographique :
- La moyenne d'âge des Médecins Généraliste, en France se situe entre 50 et 55 ans, ce doit être, à peu de chose près le cas des Spécialistes (mais je n'en suis pas sûr). Donc dans dix ans, va y avoir, peut-être, du souci à se faire.
- En 2010, moins de 9 % des nouveaux inscrits au tableau de l’Ordre ont choisi de s’installer en libéral… Ce qui est loin d'arranger les choses.
http://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/file...
- La profession se féminise, ce qui, en soi, n'est pas, forcément, une mauvaise chose, dans pas longtemps, un docteur sur deux sera une doctoresse. Ce qui est, plutôt, un bien pour la profession, car les femmes médecins ‘accepteront pas de vivre comme vivaient leurs ainés. Eh oui, si la société change, la profession de Médecin change aussi.
Au point de vue pratique :
- Les consultations chez le Rhumatologue sont à... 1 mois.
- Les consultations chez le Neurologue sont à... 2 mois.
- Les consultations chez le Gynécologue sont à... 4 mois.
- Les consultations chez le Psychiatre sont à... 4 mois
- Les consultations chez l'Ophtalmologiste sont à................ 1 an !
Pour ce qui est de ce que l’on appelle les « déserts médicaux », aux alentours de la « grande ville », où j’exerce, en banlieue, il suffit, simplement, de s’écarter de… 100 Kilomètres pour en trouver.
10:47 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Politique, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2012
De l’utilité du Médecin Généraliste et des Médecins Spécialistes
"Quelqu'un d'ubuntu désignant une personne sachant que ce qu'elle est, est intimement lié à ce que sont les autres". Wikipédia
Patient de64 ans professeur de lettres porteur d’une Hépatite C traité par Interferon Retard, il est suivi pour cela, à l’hôpital, par un Gastro Entérologue.
Je lui fais passer un bilan sanguin qui révèle un début d’insuffisance rénale.
Je l’adresse don à un Néphrologue (Un Professeur au CHU).
Celui-ci, conseille au Gastro Ent Entérologue d’interrompre le traitement d’Interferon, vu le début d’in suffisance rénale.
Il vient me voir, incidemment pour des lésions cutanées au niveau des mains : Erythème et crevasses.
Ne sachant pas trop de quoi il pouvait s’agir, j’adresse le patient à un Dermatologue qui diagnostique une DERMATOMYOSITE ce qui pourrait expliquer l’insuffisance rénale.
Elle contacte donc son Gastro Entérologue pour lui faire art de son hypothèse et d’avoir, à l’hôpital une réunion pluridisciplinaire afin de savoir s’il est judicieux d’arrêter son traitement pour son hépatite C.
Tout comme le Spécialiste, le Généraliste, a, aussi, son rôle à jouer.
C’est ce qui s’appelle travailler main dans la main.
18:43 Publié dans Anecdote, Informatique, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
22/02/2012
Capitaine abandonné : Un érysipèle bilatéral des membres inférieurs historique
Source : http://www.le-jardin-des-iris-du-barry.com/
Un patient me téléphone pour savoir quand il peut me voir, Cela tombe bien, je peux le voir rapidement, il a l’air un peu perdu au téléphone.
Je vois ce patient qui a entre quarante et cinquante ans.
Il me dit d’emblé, c’est grave, c’est les artères, je fume un paquet et demi par jour. J’ai mal aux deux jambes, j’ai l’impression qu’elles sont serrées comme avec une bande (de vieille peau ?), et que cela monte, progressivement, des chevilles au mollet et du mollet aux cuisses.
Je l’examine et je trouve un érysipèle bilatéral des membres inférieurs historique.
Il me dit avoir été sur Internet et avoir cru que c’était une artérite, surprenant, non ?
Il me raconte ensuite qu’il est sous SUBUTEX* (traitement de substitution pour l’héroïne) et qu’il a une hépatite C (des suites de ses piqures).
Comme il croyait à une pathologie artérielle, il avait pris 1 g d’ASPITRINE* par jour ( son raisonnement ne se tient pas trop mal)
Il n’est pas suivi par un Psychiatre.
Un Patient… abandonné par la société, qui va sur internet, donc qui a un certain niveau d’intelligence et de curiosité, certes, dépendant, (alcool tabac SUBUTEX*) qui développe un érysipèle historique, comme on n’en voit plus, d’ailleurs de nos jours, en médecine générale, c’est une maladie exceptionnelle (tout au moins là ou j’exerce).
Une HONTE. !
Laisser un patient intelligent et curieux ayant une pathologie psychiatrique grave mais pas désespérée.
Comme quoi, il faut frapper à la bonne porte pour se faire correctement soigner.
Malheureusement… Ce n’est pas son cas.
Il est classique, dans le milieu médical, de dire que les malades ayant des pathologies Psychiatriques « sérieuses » ont tendance à se faire moins suivre médicalement, et même par les Psychiatre, alors pour la médecine « tout venant »…. C'est ce que j'appelle la double peine, certains appellent ça une comorbidité et comme en pathologies "normales", il peut, déjà, y avoir des comorbidités, cela se voit aussi, bien évidemment, en pathologie "anormale" (Psy), là c'est plus que la quadruple peine, cela devient exponentiel.
Ce cas est parfaitement démonstratif.
Je lui ai posé une question : « Mais pourquoi n’êtes vous pas suivi par un psychiatre ? »
Et je le rassure sur sa pathologie, c’est un érysipèle, une cellulite, une infection qui se soigne très bien sous antibiotique.
Et je lui fais une lettre pour les urgences de l’hôpital de « la Grande Ville », car, là, le sujet me dépasse un peu, les deux jambes sont atteintes jusqu’en haut.
Quand au contexte social…
Pourvu, qu’un jour, il tombe entre les pattes d’un Psychiatre compétent.
Pauvre France !
Gold est un groupe de musique français essentiellement actif dans les années 1980, d'origine toulousaine.- http://fr.wikipedia.org/wiki/Gold_%28groupe%29 - Tout comme le groupe Images.
22:57 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Internet, La pensée du jour, Médecine, Mots, Photographie, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (1)
18/02/2012
Docteur, « ça me troue le cul » : Une Proctalgie Fugace
Toucher rectal
Je soigne un patient de 25 ans, au parler « des banlieues », avec un parler direct plutôt cru, mais il est très intelligent. Il est très vif, il rentre dans mon cabinet comme une fusée et, en plus, il est hypochondriaque.
Il est là, devant moi, pour un « rhume » banal, quand soudain, il me dit après quelques mots de mise en confiance et d’empathie : de temps en temps, j’ai des douleurs qui « me trouent le cul », surtout quand je suis avec une nana, d’ailleurs je ne peux pas prendre en levrette car ça ma « troue le cul », cela limite les positions, le plus souvent, elle est sur moi.
Cela me vrille, c’est épouvantable quand ça me « troue le cul ».
Je trouvais cette histoire assez cocasse, quand, soudain, vint à mon esprit, le nom d’une maladie : La Proctalgie Fugace.
C’est, trés shématiquement, une contraction brutale des muscles de l’anus ce qui crée une douleur fort désagréable, et qui survient par crises, chaque crise durant de cinq à quinze minutes.
Je lui fait donc une lettre à un proctologue, un médecin qui, comme il le dit si bien, « troue le cul ».
Il faut se méfier du patient qui noie le poisson avec une histoire cocasse.
C’est l’histoire de l’arbre qui cache la forêt.
En médecine, on se doit d’être vigilant, et d’avoir… une bonne mémoire, car, une Proctalgie Fugace, ça cour pas les rues.
Référence : http://www.med.univ-rennes1.fr/
00:03 Publié dans Anecdote, Histoire, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
14/02/2012
Saint Valentin : Le Baiser de l'hôtel de ville (Robert Doisneau)
Le Baiser de l'hôtel de ville (Robert Doisneau)
"Le Baiser de l'hôtel de ville est une célèbre photographie en noir et blanc du photographe français Robert Doisneau. Prise en 1950 à proximité de l'hôtel de ville de Paris." Source : Wikipédia
Actuellement 1/3 des couples s'entendent bien psychiquement et physiquement, 1/3 des couples cohabitent et/ou ont maitresse et amant (ce fut le cas de certains hommes politiques) et 1/3 des couples ont le courage de... divorcer ; et en plus... ça coûte cher de divorcer.
les sexologues disent que l'amour ne dure que 2 à 3 ans. Je ne suis pas tout à fait d'accord, tout est une question de communication dans le couple, et on ne peut aimer que quelqu'un qu'on admire.
En dépis de ces propos mitigés.
Bonne Saint Valentin
20:12 Publié dans Actualité, Culture, La pensée du jour, Médecine, Poesie, Rève, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
08/02/2012
De l’intérêt de voir fréquemment un patient qui consulte pour dépression
Source : http://lebypassdadeline.centerblog.net/
Dernièrement, je vois arriver un patient dont le visage me disait vaguement quelque chose.
Qu’est-ce qui vous amène ?
J’étais venu il y a un mois et vous m’aviez donné du SEROPLEX pour Dépression, je n’en ai plus depuis trois jours.
Lui faire la morale, aucun intérêt, par contre lui donner le choix entre se revoir soit dans une semaine ou bien deux semaines, c’est plus judicieux, et ça marche, il choisit deux semaines. Au moins je le reverrai et d’une part il ne sera pas à court de médicament, et d’autre part, je pourrai faire la sacro sainte « psychothérapie de soutien ». Chez moi, ce n’est pas tellement du soutient, c’est plutôt dynamique. J’ai une règle, ne jamais frapper un malade à terre (en pleine « déprime »), j’attends qu’il se remette, qu’il aille nettement mieux, et là, on s’explique, c’est alors, un peut, l’utilisation de ce que j’appelle la théorie du Tape Croupe. Dans ce cas précis, quand le patient va mieux, en amenant progressivement les choses, presque toute vérité est bonne à dire, à condition que cela fasse progressivement et que cela soit utile pour faire avancer la situation, il faut que cela booste le patient, car, là, il peut le supporter.
Dans le cas dont je vous parlai, j’avais, bien sûr oublié, ce qu’il m’avait confié un mois plus tôt. Il me fait un bref rappel de la situation : perte de son boulot de commercial, depuis il distribue des prospectus dans les boites à lettres. Sa copine de cinq ans l’a plaquée il y a six mois, il n’arrive pas à l’oublier, mais un ex amie de lycée, qu’il a rencontré, lui a fait des avances, ils se sont revus, elle lui a dis qu’il fallait qu’il oublie son ex, ils ont mis leur rencontres en stand by, mais elle lui envoie deux à trois texto par jour, entre autre, elle s’inquiète pour sa santé.
Lors de l’entretien, me vint une question anodine : Etes-vous timide ? Oui. Si je comprends bien, chaque fois ce sont vos copines qui ont fait le premier pas. C’est exact. Et ça ne vous gêne pas dans votre vie professionnelle ? Du temps ou j’étais commercial, pas trop, mais je n’aimais pas être confronté à des gens que je ne connaissais pas (c’est la définition même du Trouble d’Anxiété Sociale).
Elle peut s’inquiéter, car un des critères mineur du DSM IV-R, est l’item suivant, c’est le dernier dans la liste : Aves vous des idées suicidaires. Je réitère cette question que je lui avais posée, déjà, il y a un mois, sa réponse, beaucoup moins, mais ça ne m’est pas totalement passé.
Ma réponse dans ce cas, ce serait dommage de faire cela, surtout que dans un à deux mois, avec l’antidépresseur, votre humeur sera revenue à la normale.
Le suicide, il y a une autre formulation : « le passage à l’acte suicidaire », me fait bien moins peur qu’avant, en cas d’évaluation importante de ce risque : une seule solution, les Urgences Psychiatrique, ce qui est exceptionnel dans l’exercice de la médecine générale. Les malades à risques sont les Malades Bipolaires non équilibrés avec leur traitement et les Malades Schizophrènes. Ces patients, hormis les Bipolaires ne sont pas vus par les généralistes (car suivis par le Secteur Psychiatrique).
Pour résumer ce patients a trois préoccupations : le travail, le deuil de son ex copine et maintenir une relation avec sa nouvelle petite amie.
Je lui explique qu’il n’est pas bon de traiter plusieurs sujets à la fois, surtout quand on est dépressif.
Donc, dans l’ordre, sa nouvelle copine, son travail, le reste se fera tout seul, assez rapidement quand le traitement fera vraiment son effet.
Je dis souvent, à mes patients Psys que les antidépresseurs sérotoninergiques, empêchent de « dépenser », dans le sens de penser à côté, c'est-à-dire que, ce type de médicaments, empêchent d’avoir, tout le temps, des pensées négatives qui tournent dans la tête.
En résumé, il est important pour tout malade Psy (Etat Dépressif ou trouble anxieux de revoir le patient dans un délai d’un à deux semaines, ces patients sont rétifs à revenir toutes les semaines, il faut lâcher du lest et transiger à deux semaines.
Le médecin propose la conduite thérapeutique, si le malade ne l’accepte que partiellement, cez n’est pas la peine de prescrire un traitement médicamenteux.
Après tout, nul ne peut obliger quelqu’un à se traiter.
Mais, quand il existe des thérapeutiques efficaces… C’est dommage.
17:19 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)