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25/07/2012

Les problèmes des Médicaments Génériques



Les médicaments sont découverts par l’industrie pharmaceutique parmi les créneaux les plus porteurs de maladies (HTA, Cholestérol, Diabète). Les médicaments sont affublés de deux noms : un nom commercial donné par le laboratoire, encore appelé princeps, et un nom DCI (Dénomination Commune Internationale).

Par exemple, DAFFALGAN 1g nom commercial et PARACETAMOL nom DCI. Le nom DCI est le nom du médicament générique (pas de chance le DAFALGAN n’est pas génériqué, même s’il existe du PARACETAMOL en vente en pharmacie).

Certains ont accusés les médicaments génériques d’une moins bonne efficacité, ce n’est pas tout à fait exact.

En fait, il y a deux problèmes pour les génériques :

 - D’une part l’excipient (ce avec quoi est fait le comprimé, colorant, sulfites, ou la solution),

 - D’autre part, et c’est la le point le plus important, c’est le fait que si la molécule est la même, le sel, lui, n’est pas forcément le même (un peu comme le chlorure de sodium, le sel de cuisine, et le chlorure de potassium, qui sale moins) d’où une variation d’efficacité entre les génériques et les princeps.

Cela a pour conséquences :

 - L’excipient peut donner, lui, des réactions allergiques.

 - La molécule générique, ou plutôt son sel, donne, lui, une diminution tolérée d’efficacité de 20%.

Se pose ensuite la question sur la forme et la couleur d’un comprimé, ce qui peut désarçonner une personne âgée. Il faut savoir qu’une règle en médecine dit : un homme jeune 3 signe 1 maladie, un homme âgé 3 signes, 3 maladies. Effectivement à 80 ans, il n’est pas rare d’être atteint de 3 pathologie, et comme il faut compter trois ligne par pathologie (une ligne sur l’ordonnance représente un médicament), une personne de 80 ans a des chances de se retrouver avec 3x3=9 médicament, on peut arrondir à 10. Le risque d’erreur de médicament est loin d’être nul.

On nous dit que le médicament générique fait faire des économies, certes, oui, mais combien ?

Le médicament représente 10 % des dépenses de santé, les médecins représentent eux aussi 10 % des dépenses de santé, il reste quand même 80 % restant. A qui revient cette part royale… Aux hôpitaux, aux CHU, qui sont, il ne faut pas l’oublier les plus gros employeurs d’une région. La santé coûte mais génère aussi. D’autre part, de par la nature de « l’objet traité », il n’y a pas de délocalisation possible.

Donc, le générique fait 30 % d’économie par rapport au princeps, mais il ne représente que… 10 % des dépenses de santé, alors que l’hôpital mange 80 % du budget santé.

Vivaldi, l’été : accordéon et guitare


Dans le plus pur esprit baroque, une interprétation surprenante et efficace du final de l’été de Vivaldi.

Pourquoi parler d’esprit Baroque, car à mon avis qui dit baroque dit malice, liberté, humour et… mélange des genres

Bach a composé ses concertos pour violons en déclinant pour un violon deux violons, flûte violon et clavecin… car, à une époque de sa carrière,  ne gagnant pas assez sa vie en tant que kapellmeister, il jouait devant le troquet avec ses copains, il faisait des bœuf, du Jazz avant le Jazz. Comme le nombre de partenaires changeait souvent on trouvait parfois un violon, une autre fois deux violon, avec ou sans flûte.

Ce petit texte se veut être de la "musicologie", terme un peu sérieux, pour la façon dont est abordé le sujet. L'important c'est de s'amuser, mo, ce type de "musicologie" m'amuse...

Pour ce qui est de cette interprétation, on aime ou on n'aime pas. Perso, je préfère cette interprétation de Vivaldi, à celle de certains orchestres baroque, avec des instruments d'époque, une interprétation trop parfaite, une interprétation morte, sans clin d'oeil ni malice.


P.S. : Le bass und continuo (notre batterie de maintenant qui donne le tempo) et qui, normalement, est assuré par le clavecin est joué, ici, par l'accordéon.

Quand le corps humain tombe en panne : notions de morbidité

La morbidité est le taux de maladie pour une population définie.



On peut parler de maladie quand le corps humain tombe en panne, un peu comme quand une voiture tombe malade, on l’amène, alors, chez le garagiste, le médecin des autos.

Le corps humain tombe en panne aux deux extrémités de la vie, chez le nourrissons (malformations congénitales et maladies génétiques et chez le vieillard.

Chez les femmes, c’est un peu plus compliqué, car il y a une consommation médicale due aux grossesse et aux accouchements.

Cette situation de tomber en panne au début puis à la fin est tout à fait comparable à ma comparaison du corps humain avec une voiture, le corps humain a le cerveau en plus.

Pour en revenir aux pannes du début, ces pannes surviennent au tout début que ce soit pour le corps humain ou un appareil électro ménagé (vice caché), il est donc inutile de payer un supplément pour couvrir les pannes sur trois ans.

Les Bilans de Santé de la Sécurité Sociale, Mythe et Réalité



Tous les cinq ans, en général, la Sécu propose un bilan de santé systématique.

Cela fait 31 ans que je sévis( déja !).

En 31 ans d’exercice professionnel de la Médecine Générale, je n’ai vu que deux anomalies dans ces bilans de santé :

 - Le premier cas est une jeune patiente qui prenait la pilule et qui fumait 5 cigarettes par jours. Quelle est l’utilité de ce bilan ?
 
 - Le deuxième cas est plus significatif, c’est une patiente de 40 ans, infirmière, en exercice, chez qui la sécu a découvert des Gamma GT élevées. Je fais un bilan de contrôle en demandant, en plus, la sérologies des Hépatites, et qui revient avec les Gamma GT toujours élevées, mais avec toutes les sérologies des hépatites négatives alors qu’elle avait «été vaccinée pour l’Hépatite B, de par son métier, ou elle est pas mal exposée, c’est fâcheux.

Deux dépistages significatifs, dont un douteux, cela fait bien peu comme résultat pour ces examens systématiques de la Sécu.

En fait, j’ai une théorie qui vaut ce qu’elle vaut, c’est l’aspect primordial de l’interrogatoire et de l’examen clinique en Médecine.

Un médecin généraliste diagnostique une maladie, quand un patient vient pour une symptomatologie qui évoque une pathologie.

Qui irait voir son garagiste alors que sa voiture roule bien ?

C’est exactement le cas pour la Médecine Générale,  hormis le cas de la Tension Artérielle et le cholestérol, mais qui irait doser le cholestérol a un individu de 20 ans sans antécédents familiaux de dyslipidémie.

Voila donc un mythe qui tombe face à la réalité des choses.

N’y a-t-il pas des économies à faire plutôt qu’emm* les Médecins ?

Scandale dans la famille



J’aime bien cette chanson des Surfs de 1965 (47 ans déjà !), car elle bouleverse notre conception du mariage qui est, fondamentalement, un contrat (cf. Le Code Civil : Art 212, Art 213, Art 214, Art 215, Art 220, Art 371-1) uniquement dans le but de préserver le patrimoine, surtout vis-à-vis des enfants.

C’est assez comique, dans cette chanson, de voir que c’est, juridiquement, le foutoir dans cette famille, les notaires n’aiment pas trop ce genre de situation, ça leur donne du travail supplémentaire.

Deux phrases, dans cette chanson, sont fondamentales, et me font, littéralement hurler de rire :
-    « cette fille est ta sœur et ta mère ne le sait pas ».
-    « ton père n’est pas ton père et ton père ne le sait pas »

Là, on aborde, visiblement les secret de familles.

Et là, cela devient beaucoup plus compliqué pour l’intéressé(e). On a tendance , maintenant à utiliser la psychoéducation.

 

24/07/2012

Comment perdre une patiente




Au tout début de l’histoire, je reçois un bilan de santé de la CPAM pour une patiente que je ne connait pas.

En arrivant à mon cabinet, il y a bien 5 jours, je vois une nouvelle patiente, une infirmière qui me dit avoir passé un bilan de santé avec la CPAM et ils lui ont trouvé des Gamma GT élevées.

Vendredi dernier, Je lui signe le pacte du diable (le papier de médecin traitant), et lui fait refaire un bilan biologique avec Gamma GT, CDT, Transaminases.

Il faut un petit délai avant qu’un Laboratoire d’analyse médicale me transmette les résultats.

Samedi matin, elle appelle à mon domicile, je ne travaille pas le samedi, pour me demander si j’ai reçu les résultats, bien sûr, je ne les avais pas.

Le lundi matin, en arrivant à mon cabinet, j’ouvre le courrier, et trouve le résultat de ses analyses, effectivement, seules les Gamma GT sont élevées.

J’ouvre son dossier dans mon logiciel médical, zut, je n’ai pas noté son numéro de téléphone, cela m’arrive parfois, surtout s’il y a le souk dans la salle d’attente, parfois, il faut essayer de faire le moins longtemps possible (sans nuire au patient bien entendu, parfois, il faut savoir, il y a des patients très lents).

Je ne peux pas la rappeler.

Eh bien, elle ne m’a pas rappelé, elle a dû chercher fortune ailleurs.

Bon vent.

Après tout, je ne suis pas Superman.

20/07/2012

La mort d’un restaurant



Comme toutes les morts, la mort d’un bon restaurant, fait partie des choses tristes de la vie.

C’est surtout dommage quand un bon restaurant est remplacé par un mauvais qui plus est se veut grand style.

J’aimais bien, quand j’allais dans le centre de Grandville, sur le coup de midi, en particulier quand on se donnait rendez-vous, avec ma mie, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, J’aimais bien aller dans un restaurant, une brasserie ; « Chez Vincent ».

On pouvait, quand il faisait beau manger dehors sur le trottoir, les portes étaient grandes ouvertes, bref ce restaurant était vinant et, il y avait du monde, beaucoup de monde.

La déco était classique et de bon aloi, sur ton rouge, sans fioriture, bref, on se sentait chez soi.

Comme dans, presque toutes les brasseries, les plats étaient bon, simples mais bons, très bon, avec un choix de vin sérieux.

Dernièrement, de passage près de Hôtel de Ville, comme il était midi, nous décidâmes d’aller « Chez Vincent »…

Plus de Vincent, il était remplacé par un restaurant aux tons gris, sombre, une sorte de restaurant longe, morne. Il y avait peu de monde. Pas de monde attablé dehors. La porte était fermée. Comme nous étions rentrés nous restâmes.

Le repas fut calamiteux.

Ce pauvre Vincent était bien mort.

04/07/2012

Une consultation non prévue

Timide : "Blanche Neige et les sept nains"

 



J’essaye de traiter, depuis assez longtemps, une patiente de 45 ans.

Le traitement se met en place lentement progressivement, mais somme toute efficacement ; par contre, il faut vraiment, pour une fois, que ce sois moi qui sois patient.

Lors de sa dernière consultation, elle n'arrive pas seule, elle est accompagnée d'une de ses filles, la cadette.

Elle amène sa fille pour un examen de « non contre indication » à la pratique de l’équitation. Comme elle ne présente pas de contre-indication, et que ses vaccins sont à jour, je rédige son certificat. Le plus surprenant fut que, pendant tout le temps de sa consultation, elle ne pipa mot. Elle n’ouvrit pas la bouche une seule fois.

Je passais donc à la mère, prolongation d'un travail ordonnance en 100 % : antidépresseurs anxiolytiques hypnotiques, et, en ordonnance simple, un antihypertenseur, un médicament pour le cholestérol et 160 mg d’aspirine.

Il a fallu que je négocie beaucoup pour en arriver à un tel traitement. Elle refuse toujours, cependant, de consulter un psychiatre. Elle présente un état dépressif majeur sur un trouble d'anxiété sociale (T.A.S.), ce que l'on appelle de façon vernaculaire la timidité.

Cependant, je trouvais le comportement de sa fille inquiétant. Je revenais donc sur son cas. J'appris ainsi qu'elle était timide de tout an. Les différents enseignants qui l’avaient eu comme élève avaient, régulièrement, signalés ce comportement à la maman.

Après un assez long moment, encore, de négociations, je rédigeais une lettre à un pédopsychiatre pour cette gamine... De douze ans.

Mieux vaut prévenir que guérir.

01/07/2012

Quelque petites considérations basiques et anecdotiques sur l’art de déguster les vins





Lors de mon voyage en corse, j’ai été un peu déstabilisé par le vin.  Il n’y a pas de secret, pout boire du bon vin, il faut y mettre un peu le prix. Il faut compter entre 10 et 15 €. Je reconnais assez bien les vins prés de Grandville. Ces vins sont assemblées c'est-à-dire multi cépages. En corse, tout comme en Bourgogne, les vins sont mono cépages.

Par conte, j'ai eu la possibilité de déguster, et d'acheter deux bouteilles d'un trés bon vin blanc "vieilles vignes".

Cela est l'aspect logique de la façon d'aborder le vin on pourrait presque dire la façon scientifique de déguster le vin.

Mais dans certains restaurants existent une pratique magique d'une sorte de dégustation pseudo « Vignale ».

Dans un restaurant au cadre rustique le serveur nous fit un baratin magique sur le vin en carafe qu'il nous servait il nous dit pour l'instant n'y touchait pas attendait le premier plat. Puis il rajouta vous verrait ainsi évoluer le vin tout au long du repas. Cela n'est pas entièrement cependant au milieu du repas ce garçon œnologue remplis à ras bord la carafe à moitié vide comment voulez-vous sentir l'évolution de maturation du faire grâce à son oxydation si l'on vous reverse un vin neuf. Mauvais point pour ce garçon et son restaurant. On n'a pas le droit de mentir aux clients.

Dans le même or d'idée, je suis retourné, récemment, dans un restaurant qui a la particularité de ne donne pas la culbute de 3 fois le prix du vin, le vin et tant servi presque à prix coûtant, quoique…

En règle générale, pour ce qui est de la température, le vin blanc se déguste entre six et huit degrés. Le rouge lui se déguste plus haut entre 16 et 18 degrés.

En choisissant mon vin je tombais sur un thermomètre qui marquait, allégrement, 25degrés.

Le vin, tout comme la cuisine et la médecine, c’est logique, pas besoin de magie pour faire rêver le consommateur.

12/06/2012

Kyste de l'épididyme

Kyste de l'épididyme (tumeur bégnine).


 

Cet après midi, un homme de 27ans, rentre dans mon cabinet médical.

« Je viens pour quelque chose d’un peu délicat ».

« En quoi puis-je vous être utile ?»

« Voila, c’est un peu délicat à dire, mais j’ai trouvé, récemment, une petite boule sur mon testicule droit ».

« Ce que vous me dites ressemble fort à un kyste de l’épididyme, venez, je vais vous examiner ».

A l’examen clinique, je ne retrouve pas la « boule » en question. Effectivement elle doit être petite, mais s’il l’a trouvée, c’est qu’elle existe. Par contre, pas de gros testicule, apparemment, cela ne ressemble pas à un cancer du testicule.
Autrefois, avant l’utilisation de l’échographie, on utilisait une technique archaïque : la trans
illumination, on éclairait la bourse avec une lampe de poche et on regardait la bourse en transparence, faute de mieux, cette technique pouvait donner quelques résultats.

En général, statistiquement, le cancer du testicule atteint les hommes de 20 ans, lui, a 28 ans, le cancer du testicule, ça le fait pas
Je lui prescris donc une échographie. Et pour le rassurer, je vais sur le Net, pour lui montrer ce qu’est un Kyste de l’épididyme.

Lui aussi, avait été sur le Net et avait trouvé des liens sur le cancer du testicule (qui d’ailleurs est un bon cancer qui se guérit depuis la découverte du CISPLATINE maintenant, on en guéri), d’où son inquiétude.

Quelques petites remarques à propos de ce cas clinique :

 

 - D'abord, on opère le Kyste de l'épididyme, que quand celui-ci est important et gène le patient, ce n'est pas le cas chez ce patient, tout au moins pou l'instant.

 - Ensuite, ce qui inquiète le patient, n’inquiète pas, forcément. Dans la plus part des cas, parfois, l’inverse existe aussi, ce qui n’inquiète pas le patient peut inquiéter le médecin. D’où l’intérêt de consulter quant on trouve quelque chose de nouveau, quelque chose qui a changé dans son corps.
   
 - Les techniques médicales et les traitements ont évoluées, trans illumination versus échographie ainsi que la découverte du CYSPLATINE, pour ce qui est du traitement.
   
 - En médecine générale, 80 % du diagnostic se fait lors de l’interrogatoire, 10 % à l’examen clinique, et 10 % en ce qui concerne les examens para clinique : bilan biologique, échographie, scanner, IRM…).
   
 - La notion de probabilité d’avoir une maladie, en fonction de l’âge, n’est pas à négliger, en effet,à chaque âge, mais aussi à chaque sexe, sa pathologie ( par exemple l’appendicite, la pyélonéphrite, la cholécystite...).
   
 - D’autre part, personnellement, je compare souvent le corps humain à une voiture. tant qu’on n’a pas trouvé la panne, la « voiture » (le corps humain ne marche pas, ou pas bien).


Ah, j’oubliais de vous dire, que, pendant que votre médecin traitant vous interroge, où vous examine, il réfléchit, souvent en même temps. C’est, entre autre, l’aspect fascinant de ce métier, laissez réfléchir votre médecin traitant, répondez à ses question, ne parlez pas trop, surtout pendant l’examen clinique.

Voila comment travaille votre médecin traitant.

11/06/2012

Un enfant utilisé comme prétexte

 

 
J’ai, dans ma clientèle, une femme de 65 ans, d’origine espagnole (elle est venue en France à l’âge de douze ans, Franco oblige) qui travaillait dan un centre ou séjournait des enfants handicapés « Psys ». Elle était venue me voir pour EDM (Etat Dépressif Majeur), l'arrêt de travail, s'est, assez, rapidement tranformé en longue maladie puis, par la  retraite. Cela tombait pile poil, car depuis son premier arêt, elle ne retravailla plus : une retraite avant l'heure.

A l’époque, quand je l’ai connue pour la première fois, elle se tapait un EDM cogné.

Elle est du genre plutôt autoritaire, vraiment très autoritaire, voire plus qu’autoritaire. A tel point qu’un de ses fils m’a sorti, lors d’une consultation : « surtout, n’en parlez pas à ma mère ».

Or, un de ses deux garçons. divorce, cela la replonge plus ou moins dans la dépression (plutôt moins que plus, d’ailleurs). En tout cas, elle vit très mal la situation, certainement plus que les intéressés eux mêmes : son fils, sa femme (enfin son ex) et leur petit gamin de 4 ans. Cela peut paraître surprenant mais c’est la réalité.

A la dernière consultation, elle consulte pour elle, mais ne voila-t-il pas qu’elle amène son petit fils, dans le but, évident, que je ne puisse parler du divorce et lui faire dire comment elle vit, elle, cette situation.

Alors, je me suis tu.

Mais, à la prochaine consultation, même si elle vient toute seule, je me tairais aussi, puisqu’elle ne veut visiblement pas parler du divorce de son fils, je me tairais, sauf si elle aborde le sujet.

Cette femme est, non seulement très autoritaire, mais aussi aussi très intelligente et, surtout, très manipulatrice.

Je plains son fils.

Quand au petit gamin, quel impact aura-t-elle sur lui ?

07/06/2012

La chambre

Source : http://www.les-ateliers-de-langres.fr/


Une chambre, ça peut servir à ventiler, à condition qu’elle soit prévue pour cela, et qu’elle soit fonctionnelle.

Dans une chambre, quand il y a des fuites par la fenêtre, en hiver, il y a des déperditions de chaleur.

Ce petit aparté sur le bâtiment, pour vous démontrer l’importance de la forme galénique dans la prescription médicamenteuse.

Il se trouve que, récemment, j’ai soigné un bambin de trois ans qui présentait une toux d’irritation à la suite de trois rhino pharyngites, coup sur coup.

Je lui prescris donc de la VENTOLINE* et du BECOTIDE*, a prendre, vu l’âge, dans une chambre d’inhalation, une BABYHALER*, très pratique et fonctionnelle.

Je le revois, quinze jours plus tard, avec sa mère, en colère, car il n’y avait pas d’amélioration, et même un début d’aggravation.

Je lui demandais s’il n’y avais pas un problème avec la prises des médicaments, parfois les chambres d’inhalations sont mal utilisé, ce n’est pas évident avec des enfants de trois ans.

Elle me dit incidemment que le pharmacien ne lui à pas délivré la chambre BABYHALER*, pour une autre qu’elle avait « en rayon ». Elle rajoute, aussi, qu’elle avait remarqué des fuites au niveau de la chambre qu’avait délivré le pharmacien.

Je prescrit, à nouveau, la chambre BABYHALER* et je dis à la mère de revenir dans une semaine.

Eh bien, il y avait une très nette amélioration.

Etonnant, non ?

La forme galénique d’un médicament ou d’un dispositif médical (la chambre en l’occurrence), la forme galénique est la présentation du médicament : comprimés secs ou effervescents, sirop, gouttes, suppositoire (tombé en désuétude), injection musculaire ou intra veineuse, patch, crème lotion, inhalation (c’est le cas de la VENTOLINE* et du BECOTIDE*)…

Dans ce cas précis, ce n’était pas la bonne chambre.

Si le médicament est important, la forme galénique est quelque chose de prépondérant dans la rédaction d’une ordonnance. Si la forme galénique n’est pas adaptée, le médicament sera mal et, surtout, pas pris par le malade.

Ce ci dit, je suis fatigué, et je vais faire une petite sieste dans… ma chambre.

 

 

Chambre d'inhalation BAYBYHALER*

05/06/2012

Mixité sociale et écocitoyenneté

Source : http://www.mich.fr/



Voici un effet imprévu de la mixité sociale et de l’écocitoyenneté.

Dans la rue ou je vis, de moins en moins bien, d'ailleurs ; dans le temps, le quartier, plutôt la circonscription était acquise à la droite.

Puis, pour une politique de la ville pour transformer, délibérément, Grandville en Mégalopole, on entassa les gens. Et puis, aussi, se greffa dessus, pour des raisons, louables, de mixité sociale, on rajouta de nouveaux citoyens. Cela accru, encore, le nombre d’habitant, mais, plutôt des habitants de gauche.

Aux dernières législatives, c’est une candidate socialiste qui remporta les élections, un député socialiste, dans la circonscription, du jamais vu.

Ce que n’avais pas prévu le Maire de Grandville c’est que cette circonscription, comptait, désormais, 20 % de RSA, acquis, eux, à la gauche, d’où ce résultat imprévus, mais prévisible.

Une autre décision dans la politique urbaine de la ville irrita, passablement, les citoyens de la circonscription. En effet, sous des prétextes plus ou moins écologique, le Maire de Grandville, décida de pourrir la vie de habitants, faisant en sorte que le simple citoyen ait beaucoup de mal à garer sa voiture, qui je mets de places handicapés, (je n’ai rien contre les handicapés, il est normal de leur faciliter l’accès), mais, visiblement, là, il y a assez souvent abus, qui j’agrandis l’espace au coin des ruses (et hop, une place en moins), qui je crée des emplacements vélos parfois entièrement inoccupés. Ceux qui ont un garage ne s’en servent que pour se garer devant chez eux, sur leur bateau, c’est pratique (pour eux). Tout cela, mélangé, crée, dans ma rue, et dans les autres rues de l’arrondissement, un climat pestilentiel, déclenchant des idées de vote sanction.

Avec l’approche de l’été et, bientôt le début des épreuves du BAC, se précise, aussi, cette année, l’échéance des législatives.

Hier, on sonne à la porte, c’était le candidat UMP, accompagné de  sa suppléante, qui faisait du prte à porte. Il me vanta les mérites de l’UMP. Il précisa, avec insistance : "Je démissionnerai, si je suis élu, de tous mes mandats, pour être votre député à plein temps".

C’est la première fois, depuis que j’habite dans cette rue, que je serre la main d’un élu.

Pour en arriver là, à faire du porte à porte, il faut, vraiment, que les affaires aillent mal.

A vouloir jouer au feu, à la fin, on se brûle.

 

* Je ne peux résister à la tentation de vous donner le niveau d'étude de ce canditat : Une maîtrise en droit de la Fac de Grandville, seulement 4 ans d'études après le BAC, dans une ville de province. Même pas science Po Grandville, quand à Science Po Paris, là, n'en parlons pas, on en est loin, trés loin.

 

31/05/2012

Une rue éco citoyenne


A Grandville, j’habite dans une rue, qui est en train, d’années en années, de devenir, de plus en plus, éco citoyenne.

Tous les moyens sont bons pour faire en sorte que le riverain moyen, ne puisse plus, ou très difficilement, garer sa voiture dans sa propre rue, mais, aussi, dans les rues adjacentes.

Dans Grandville, j’habite une rue qui ne compte pas moins de Trois places handicapés et quartes places devant des garages, garages  qui ne sont jamais occupés, car des socialistes caviars, s’en servent, uniquement  pour se garer devant leur bateau. Sans compter les coins de rues aménagés de façon a perdre une place de parking et sans oublier, non plus, les places perdues car équipées d’un emplacement à vélo, qui… ne sert pas.

En termes juridique, la qualification des faits s’appelle « rupture d’égalité ».

Vive le pseudo prétexte écologique.

Vive le Grenelle de l’Environnement.

Vive l’Ecologie Caviar.

Vive l’écocitoyenneté qui ne touche que le citoyen vulgum pecus.

 



20/05/2012

Docteur ça me bûrle le vagin : une erreur de communication médecin malade



Il n’y a que les histoires vraies pour être les plus surprenantes et les plus coquasses.

C’est une patiente, la quarantaine, BAC+5 (au minimum) et très intelligente, qui, la quarantaine, a des fuites urinaires depuis son dernier accouchement, suite à un accouchement, aux spatules, "un peu musclé".

Elle a consulté, à mon initiative, une spécialiste de Rééducation Fonctionnelle spécialisée dans la sphère uro -génitale.

Celle-ci, entre autre, lui prescrit un test au Bleu de Méthylène, elle lui fait une ordonnance avec des gélules de… Bleu de Méthylène. Le Bleu de Méthylène colore les urines en bleu. Tout cela, pour savoir, sil y a une fistule vésico- vaginale (une communication entre la vessie et le vagin), si celle-ci existe il y aura un écoulement bleu par le vagin. La praticienne n’est pas très expansive sur le mode d’administration.

Elle vient me voir, quelques temps plus tard, en me disant : les gélules de Bleu de Méthylène ça me brûle dans le vagin.

Et moi de lui expliquer, correctement, que le Bleu de Méthylène, dans ce test, se prenait par… voie orale.

Cette histoire plutôt comique et coquasse, heureusement sans retentissement médical notoire, illustre bien un trouble de communication médecin malade

La responsabilité, en l’espèce, est celle de la spécialiste en Rééducation Fonctionnelle.

ERRARE HUMANUM EST PERSEVERARE DIABOLICUM.


14/05/2012

Il vient pour une crise d’anxiété et repart avec une lettre pour un gastro entérologue




Patient de trente ans, militaire de carrière, parachutiste : il consulte car il a fait un malaise, ce midi, à la cantine.

C’était une attaque de panique (un crise d’anxiété aigue).

Pour lui démontrer le lien entre hyperventilation et attaque de panique, je lui fait pratiquer la respiration du petit chien si chère aux femmes qui accouchent.

Je l’arrête dès qu’il commence à se sentir mal.

S‘il récidive, il aura droit à une prescription d’antidépresseur sérotoninergique à visée anxiolytique.

Incidemment, il m’apprend qu’il est porteur d’une hépatite C chronique et de plusieurs  tatouages.

Le rapport entre les deux est simple, il s’est chopé son hépatite à virus C, lors d’une séance de tatouage. Et cela fait longtemps qu’il n’a pas vu de gasto entéroloque.

Venu pour un problème Psy, il se retrouve dirigé vers un Gastro…

12/05/2012

De l’éducation des enfants

Crédit Photo : http://www.tarnouille.com/index.php/2009/05/29/enfant-roi/

 

 

Cela m’arrive, parfois, de reprendre et remanier un commentaire que j’ai déposé dans un blog. En l’occurrence, il s’agit du blog de kinia.


Chaque génération a son propre "gourou" pour l’éducation des enfants :

Sans oublier Jean Jacques Rousseau, avec  « l’Emile, ou de l'éducation », publié en 1762, alors qu’il ne s’occupa jamais de ses enfants.

Il y eut dans les années 50, Laurence Pernoud,

Dans les années 80, Françoise Dolto,

Puis, maintenant, Aldo Naouri.

Françoise Dolto préconisait de tout expliquer à l’enfant, l’enfant devenait le centre de la famille, il était autocentré, c’était l’enfant roi, en gros, cela aboutissait à des enfants totalement égoïstes.

Aldo Naouri est beaucoup plus pragmatique : respect des parents et respect des autres, enseigner la frustration sans tomber dans l’excès inverse qui  peut engendrer la timidité. Schématiquement, il ne faut pas tomber d’un excès dans l’autre.

« Les Femmes et les enfants d’abord » : dis-t-on dans les naufrages, la mère passe avant l’enfant. Sans sa mère, l’enfant ne peut pas vivre sans traumatisme. Quand au père...

C’es très difficile d’élever ses enfants, mais, après tout, les parents d’abord, les enfants après, me semble assez cohérent. A condition, bien sûr, de donner de l’amour à ses enfants et de les éduquer ex ducere, conduire au dehors au sens étymologique du terme, en faire un adulte responsable.

En éthologie, on dirait que les parents sont les chefs de meute.

Sans oublier d’inculquer aux enfants les règles de savoir vivre.

Mais, surtout, de se faire respecter, avant de respecter les autres, ce qui est fondamental dans la société ou nous vivons, une société égoïste.

Heureusement qu’il y a le code civil et le code pénal, pour défendre, le moins mal possible, le citoyen.

 

11/05/2012

Docteur, j’oublie, assez souvent, certains de mes médicaments, l’Observance Thérapeutique



Homme 60 ans, Trouble d’Anxiété sociale, et pas cuit, pas mûr pour son âge, une sorte d'adolescent tardif, quoique, ces derniers temps, ça a l’air de changer un peu

La prise du bon vieux PROZAC*, l’a certes, bien amélioré, tant du point de vue anxieux, que duTrouble d’Anxiété Sociale

Ce patient à un taux de mauvais cholestérol (LDL Cholestérol) élevé. Il oublie, assez souvent, son médicament contre le cholestérol.

En effet, il y a deux prises une le matin (PROZAC*), l’autre, le soir, (TAHOR*).

On a démontré que « l’observance » dépend du nombre de prises médicamenteuses : Une ça va, deux ça commence à craindre, trois bonjour les dégâts.

Je dis à ce patient de grouper, le matin, PROZAC* et TAHOR*.

J’attends le résultat.

Les troubles de l’observance médicamenteuse s’observent, aussi, dans d’autres circonstances : les maladies chroniques (Hypertension Artérielle, Diabète…), en début de traitement, car il faut faire le deuil de sa maladie, le fait de prendre des médicaments rappelant, sans cesse, la maladie.

09/05/2012

Docteur Sangsue contre Smartphone

           Staraddict

 

 

Version 2 (améliorée)


Une de mes dernières acquisitions, c’était juste avant l’offre de Free : un Smartphone acheté trois francs six sous ; son nom est STARADDICT. L’opérateur étant SFR.

Eh bien, c’est pas moi, l’addict, c’est lui !

En l’espace d’un mois, il a trouvé le moyen de me faire deux bugs.

La première fois, il m’inscrivit, sur l’écran, des signes cabalistiques, on aurait qu’il avait été envouté par une quelconque secte.

Je téléphone, un peu inquiet, au phone shop d’SFR.

Très gentiment le vendeur d’SFR me dit d’ouvrir le capot et de réinitialiser le SMART, en enlevant et en remettant la batterie de l’engin récalcitrant.

Pas plus tard qu’hier, deuxième panne : impossible de le faire ouvrir : écran noir.

J’ai appliqué la manip du vendeur d’SFR.

Miraculeusement, il démarre !

En fait, les Smartphones sont des ordinateurs en miniature. Le mien à un processeur de 800 MHz, avec Androïd, comme Système d'Exploitation.

De ce fait, les bugs font partie intégrante des Smartphones.

04/05/2012

Le malade sa femme et leur médecin

 

 

 

 

 

 

 

C’est un patient de 75 ans, que je suis depuis peu de temps. Il a dans ses antécédents un cancer de la prostate opéré puis radiothérapé.

 Ce patient avait travaillé dans le commercial à très bon niveau. C’est un patient redoutable : on ne lui la fait pas : il est franc jeux, c’est un personnage dur, droit, foncièrement honnête.

 Le fait le plus étonnant, c’est qu, pendant la guerred'Algérie, il avait reçus un coup de couteau dans un poumon, laissant, ainsi, une grade partie de son poumon. il a donc une insuffisance respiratoire restrictives par opposition aux insuffisances respiratoires obstructive comme dans la BPCO (Bronchite chronique) qui est l'appanage des fumeurs chronique depuis longtemps, un paquet jour pendant quarante ans de tabagisme.

 Dernièrement sa pneumologue lui fait passer une radio simple, de routine, qui montre une image suspecte de l’apex (sommet) du poumon non atteint.

 Il passe un scanner qui met en évidence un cancer du poumon ; c’était un gros fumeur.

 Il vient me voir quelques temps plus tard pour son ordonnance et me raconte que l’on a évoqué une opération, mais que vu le peu de poumon restant c’était limite. Effectivement il fut décidé de ne pas l’opérer mais de le radiothérapé.

 Quelques temps plus tard, sa femme arrive, elle me parle d’emblée de la mort, elle fait des cauchemars mais elle me dit aussi qu’elle prend conscience de sa propre mort.

 Au niveau de ce que je dis, je fais très attention en particulier en évoquant le mauvais pronostic.

 Ce type de pathologie, dans ce cas précis, sur une personnalité anxieuse s’appelle un Trouble de Stress Post Traumatique se traite avec un antidépresseur sérotoninergique type ZOLOFT* ou SEROPLEX* et aussi et surtout par une technique comportementale appelée Dédrifing.

Elle repart donc avec son traitement pour sa tension et son cholestérol, mais aussi de ZOLOFT.

 Elle doit revenir dans quinze jours, pour « parler » en fait, se faire débrifer.

 Toute la durée de la consultation j’étais sur des charbons ardents, certes elle parlait de la mort mais elle la rejetait, c’est un peu la période de déni décrite par Elisabeth Kübler-Ross.

 Ce n’est pas parce que l’on parle de la mort qu’on l’accepte. Elisabeth Kübler-Ross a décris plusieurs stades du deuil, de sa propre mort avec des chevauchements de ces périodes.

 Dans ce genre de situation il faut simplement aider à l’écoute le patient, la femme en l’occurrence, et ficher la paix au mari

 Cette patient a pris, dans ces circonstances, conscience de sa propre mort, elle a 70 ans et très bien « conservée ».

 Le plus étonnant dans cette ’histoire  c’est qu’exerçant depuis trente ans, j’ai vu  de tout comme maladie, des maladies graves curables aux saloperies.

 J’ai 59 ans déjà !), eh bien, je crains mon soixantième anniversaire…

 Ca commence à sentir le sapin.