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04/07/2012

Une consultation non prévue

Timide : "Blanche Neige et les sept nains"

 



J’essaye de traiter, depuis assez longtemps, une patiente de 45 ans.

Le traitement se met en place lentement progressivement, mais somme toute efficacement ; par contre, il faut vraiment, pour une fois, que ce sois moi qui sois patient.

Lors de sa dernière consultation, elle n'arrive pas seule, elle est accompagnée d'une de ses filles, la cadette.

Elle amène sa fille pour un examen de « non contre indication » à la pratique de l’équitation. Comme elle ne présente pas de contre-indication, et que ses vaccins sont à jour, je rédige son certificat. Le plus surprenant fut que, pendant tout le temps de sa consultation, elle ne pipa mot. Elle n’ouvrit pas la bouche une seule fois.

Je passais donc à la mère, prolongation d'un travail ordonnance en 100 % : antidépresseurs anxiolytiques hypnotiques, et, en ordonnance simple, un antihypertenseur, un médicament pour le cholestérol et 160 mg d’aspirine.

Il a fallu que je négocie beaucoup pour en arriver à un tel traitement. Elle refuse toujours, cependant, de consulter un psychiatre. Elle présente un état dépressif majeur sur un trouble d'anxiété sociale (T.A.S.), ce que l'on appelle de façon vernaculaire la timidité.

Cependant, je trouvais le comportement de sa fille inquiétant. Je revenais donc sur son cas. J'appris ainsi qu'elle était timide de tout an. Les différents enseignants qui l’avaient eu comme élève avaient, régulièrement, signalés ce comportement à la maman.

Après un assez long moment, encore, de négociations, je rédigeais une lettre à un pédopsychiatre pour cette gamine... De douze ans.

Mieux vaut prévenir que guérir.

01/07/2012

Quelque petites considérations basiques et anecdotiques sur l’art de déguster les vins





Lors de mon voyage en corse, j’ai été un peu déstabilisé par le vin.  Il n’y a pas de secret, pout boire du bon vin, il faut y mettre un peu le prix. Il faut compter entre 10 et 15 €. Je reconnais assez bien les vins prés de Grandville. Ces vins sont assemblées c'est-à-dire multi cépages. En corse, tout comme en Bourgogne, les vins sont mono cépages.

Par conte, j'ai eu la possibilité de déguster, et d'acheter deux bouteilles d'un trés bon vin blanc "vieilles vignes".

Cela est l'aspect logique de la façon d'aborder le vin on pourrait presque dire la façon scientifique de déguster le vin.

Mais dans certains restaurants existent une pratique magique d'une sorte de dégustation pseudo « Vignale ».

Dans un restaurant au cadre rustique le serveur nous fit un baratin magique sur le vin en carafe qu'il nous servait il nous dit pour l'instant n'y touchait pas attendait le premier plat. Puis il rajouta vous verrait ainsi évoluer le vin tout au long du repas. Cela n'est pas entièrement cependant au milieu du repas ce garçon œnologue remplis à ras bord la carafe à moitié vide comment voulez-vous sentir l'évolution de maturation du faire grâce à son oxydation si l'on vous reverse un vin neuf. Mauvais point pour ce garçon et son restaurant. On n'a pas le droit de mentir aux clients.

Dans le même or d'idée, je suis retourné, récemment, dans un restaurant qui a la particularité de ne donne pas la culbute de 3 fois le prix du vin, le vin et tant servi presque à prix coûtant, quoique…

En règle générale, pour ce qui est de la température, le vin blanc se déguste entre six et huit degrés. Le rouge lui se déguste plus haut entre 16 et 18 degrés.

En choisissant mon vin je tombais sur un thermomètre qui marquait, allégrement, 25degrés.

Le vin, tout comme la cuisine et la médecine, c’est logique, pas besoin de magie pour faire rêver le consommateur.

12/06/2012

Kyste de l'épididyme

Kyste de l'épididyme (tumeur bégnine).


 

Cet après midi, un homme de 27ans, rentre dans mon cabinet médical.

« Je viens pour quelque chose d’un peu délicat ».

« En quoi puis-je vous être utile ?»

« Voila, c’est un peu délicat à dire, mais j’ai trouvé, récemment, une petite boule sur mon testicule droit ».

« Ce que vous me dites ressemble fort à un kyste de l’épididyme, venez, je vais vous examiner ».

A l’examen clinique, je ne retrouve pas la « boule » en question. Effectivement elle doit être petite, mais s’il l’a trouvée, c’est qu’elle existe. Par contre, pas de gros testicule, apparemment, cela ne ressemble pas à un cancer du testicule.
Autrefois, avant l’utilisation de l’échographie, on utilisait une technique archaïque : la trans
illumination, on éclairait la bourse avec une lampe de poche et on regardait la bourse en transparence, faute de mieux, cette technique pouvait donner quelques résultats.

En général, statistiquement, le cancer du testicule atteint les hommes de 20 ans, lui, a 28 ans, le cancer du testicule, ça le fait pas
Je lui prescris donc une échographie. Et pour le rassurer, je vais sur le Net, pour lui montrer ce qu’est un Kyste de l’épididyme.

Lui aussi, avait été sur le Net et avait trouvé des liens sur le cancer du testicule (qui d’ailleurs est un bon cancer qui se guérit depuis la découverte du CISPLATINE maintenant, on en guéri), d’où son inquiétude.

Quelques petites remarques à propos de ce cas clinique :

 

 - D'abord, on opère le Kyste de l'épididyme, que quand celui-ci est important et gène le patient, ce n'est pas le cas chez ce patient, tout au moins pou l'instant.

 - Ensuite, ce qui inquiète le patient, n’inquiète pas, forcément. Dans la plus part des cas, parfois, l’inverse existe aussi, ce qui n’inquiète pas le patient peut inquiéter le médecin. D’où l’intérêt de consulter quant on trouve quelque chose de nouveau, quelque chose qui a changé dans son corps.
   
 - Les techniques médicales et les traitements ont évoluées, trans illumination versus échographie ainsi que la découverte du CYSPLATINE, pour ce qui est du traitement.
   
 - En médecine générale, 80 % du diagnostic se fait lors de l’interrogatoire, 10 % à l’examen clinique, et 10 % en ce qui concerne les examens para clinique : bilan biologique, échographie, scanner, IRM…).
   
 - La notion de probabilité d’avoir une maladie, en fonction de l’âge, n’est pas à négliger, en effet,à chaque âge, mais aussi à chaque sexe, sa pathologie ( par exemple l’appendicite, la pyélonéphrite, la cholécystite...).
   
 - D’autre part, personnellement, je compare souvent le corps humain à une voiture. tant qu’on n’a pas trouvé la panne, la « voiture » (le corps humain ne marche pas, ou pas bien).


Ah, j’oubliais de vous dire, que, pendant que votre médecin traitant vous interroge, où vous examine, il réfléchit, souvent en même temps. C’est, entre autre, l’aspect fascinant de ce métier, laissez réfléchir votre médecin traitant, répondez à ses question, ne parlez pas trop, surtout pendant l’examen clinique.

Voila comment travaille votre médecin traitant.

11/06/2012

Un enfant utilisé comme prétexte

 

 
J’ai, dans ma clientèle, une femme de 65 ans, d’origine espagnole (elle est venue en France à l’âge de douze ans, Franco oblige) qui travaillait dan un centre ou séjournait des enfants handicapés « Psys ». Elle était venue me voir pour EDM (Etat Dépressif Majeur), l'arrêt de travail, s'est, assez, rapidement tranformé en longue maladie puis, par la  retraite. Cela tombait pile poil, car depuis son premier arêt, elle ne retravailla plus : une retraite avant l'heure.

A l’époque, quand je l’ai connue pour la première fois, elle se tapait un EDM cogné.

Elle est du genre plutôt autoritaire, vraiment très autoritaire, voire plus qu’autoritaire. A tel point qu’un de ses fils m’a sorti, lors d’une consultation : « surtout, n’en parlez pas à ma mère ».

Or, un de ses deux garçons. divorce, cela la replonge plus ou moins dans la dépression (plutôt moins que plus, d’ailleurs). En tout cas, elle vit très mal la situation, certainement plus que les intéressés eux mêmes : son fils, sa femme (enfin son ex) et leur petit gamin de 4 ans. Cela peut paraître surprenant mais c’est la réalité.

A la dernière consultation, elle consulte pour elle, mais ne voila-t-il pas qu’elle amène son petit fils, dans le but, évident, que je ne puisse parler du divorce et lui faire dire comment elle vit, elle, cette situation.

Alors, je me suis tu.

Mais, à la prochaine consultation, même si elle vient toute seule, je me tairais aussi, puisqu’elle ne veut visiblement pas parler du divorce de son fils, je me tairais, sauf si elle aborde le sujet.

Cette femme est, non seulement très autoritaire, mais aussi aussi très intelligente et, surtout, très manipulatrice.

Je plains son fils.

Quand au petit gamin, quel impact aura-t-elle sur lui ?

07/06/2012

La chambre

Source : http://www.les-ateliers-de-langres.fr/


Une chambre, ça peut servir à ventiler, à condition qu’elle soit prévue pour cela, et qu’elle soit fonctionnelle.

Dans une chambre, quand il y a des fuites par la fenêtre, en hiver, il y a des déperditions de chaleur.

Ce petit aparté sur le bâtiment, pour vous démontrer l’importance de la forme galénique dans la prescription médicamenteuse.

Il se trouve que, récemment, j’ai soigné un bambin de trois ans qui présentait une toux d’irritation à la suite de trois rhino pharyngites, coup sur coup.

Je lui prescris donc de la VENTOLINE* et du BECOTIDE*, a prendre, vu l’âge, dans une chambre d’inhalation, une BABYHALER*, très pratique et fonctionnelle.

Je le revois, quinze jours plus tard, avec sa mère, en colère, car il n’y avait pas d’amélioration, et même un début d’aggravation.

Je lui demandais s’il n’y avais pas un problème avec la prises des médicaments, parfois les chambres d’inhalations sont mal utilisé, ce n’est pas évident avec des enfants de trois ans.

Elle me dit incidemment que le pharmacien ne lui à pas délivré la chambre BABYHALER*, pour une autre qu’elle avait « en rayon ». Elle rajoute, aussi, qu’elle avait remarqué des fuites au niveau de la chambre qu’avait délivré le pharmacien.

Je prescrit, à nouveau, la chambre BABYHALER* et je dis à la mère de revenir dans une semaine.

Eh bien, il y avait une très nette amélioration.

Etonnant, non ?

La forme galénique d’un médicament ou d’un dispositif médical (la chambre en l’occurrence), la forme galénique est la présentation du médicament : comprimés secs ou effervescents, sirop, gouttes, suppositoire (tombé en désuétude), injection musculaire ou intra veineuse, patch, crème lotion, inhalation (c’est le cas de la VENTOLINE* et du BECOTIDE*)…

Dans ce cas précis, ce n’était pas la bonne chambre.

Si le médicament est important, la forme galénique est quelque chose de prépondérant dans la rédaction d’une ordonnance. Si la forme galénique n’est pas adaptée, le médicament sera mal et, surtout, pas pris par le malade.

Ce ci dit, je suis fatigué, et je vais faire une petite sieste dans… ma chambre.

 

 

Chambre d'inhalation BAYBYHALER*

05/06/2012

Mixité sociale et écocitoyenneté

Source : http://www.mich.fr/



Voici un effet imprévu de la mixité sociale et de l’écocitoyenneté.

Dans la rue ou je vis, de moins en moins bien, d'ailleurs ; dans le temps, le quartier, plutôt la circonscription était acquise à la droite.

Puis, pour une politique de la ville pour transformer, délibérément, Grandville en Mégalopole, on entassa les gens. Et puis, aussi, se greffa dessus, pour des raisons, louables, de mixité sociale, on rajouta de nouveaux citoyens. Cela accru, encore, le nombre d’habitant, mais, plutôt des habitants de gauche.

Aux dernières législatives, c’est une candidate socialiste qui remporta les élections, un député socialiste, dans la circonscription, du jamais vu.

Ce que n’avais pas prévu le Maire de Grandville c’est que cette circonscription, comptait, désormais, 20 % de RSA, acquis, eux, à la gauche, d’où ce résultat imprévus, mais prévisible.

Une autre décision dans la politique urbaine de la ville irrita, passablement, les citoyens de la circonscription. En effet, sous des prétextes plus ou moins écologique, le Maire de Grandville, décida de pourrir la vie de habitants, faisant en sorte que le simple citoyen ait beaucoup de mal à garer sa voiture, qui je mets de places handicapés, (je n’ai rien contre les handicapés, il est normal de leur faciliter l’accès), mais, visiblement, là, il y a assez souvent abus, qui j’agrandis l’espace au coin des ruses (et hop, une place en moins), qui je crée des emplacements vélos parfois entièrement inoccupés. Ceux qui ont un garage ne s’en servent que pour se garer devant chez eux, sur leur bateau, c’est pratique (pour eux). Tout cela, mélangé, crée, dans ma rue, et dans les autres rues de l’arrondissement, un climat pestilentiel, déclenchant des idées de vote sanction.

Avec l’approche de l’été et, bientôt le début des épreuves du BAC, se précise, aussi, cette année, l’échéance des législatives.

Hier, on sonne à la porte, c’était le candidat UMP, accompagné de  sa suppléante, qui faisait du prte à porte. Il me vanta les mérites de l’UMP. Il précisa, avec insistance : "Je démissionnerai, si je suis élu, de tous mes mandats, pour être votre député à plein temps".

C’est la première fois, depuis que j’habite dans cette rue, que je serre la main d’un élu.

Pour en arriver là, à faire du porte à porte, il faut, vraiment, que les affaires aillent mal.

A vouloir jouer au feu, à la fin, on se brûle.

 

* Je ne peux résister à la tentation de vous donner le niveau d'étude de ce canditat : Une maîtrise en droit de la Fac de Grandville, seulement 4 ans d'études après le BAC, dans une ville de province. Même pas science Po Grandville, quand à Science Po Paris, là, n'en parlons pas, on en est loin, trés loin.

 

31/05/2012

Une rue éco citoyenne


A Grandville, j’habite dans une rue, qui est en train, d’années en années, de devenir, de plus en plus, éco citoyenne.

Tous les moyens sont bons pour faire en sorte que le riverain moyen, ne puisse plus, ou très difficilement, garer sa voiture dans sa propre rue, mais, aussi, dans les rues adjacentes.

Dans Grandville, j’habite une rue qui ne compte pas moins de Trois places handicapés et quartes places devant des garages, garages  qui ne sont jamais occupés, car des socialistes caviars, s’en servent, uniquement  pour se garer devant leur bateau. Sans compter les coins de rues aménagés de façon a perdre une place de parking et sans oublier, non plus, les places perdues car équipées d’un emplacement à vélo, qui… ne sert pas.

En termes juridique, la qualification des faits s’appelle « rupture d’égalité ».

Vive le pseudo prétexte écologique.

Vive le Grenelle de l’Environnement.

Vive l’Ecologie Caviar.

Vive l’écocitoyenneté qui ne touche que le citoyen vulgum pecus.

 



20/05/2012

Docteur ça me bûrle le vagin : une erreur de communication médecin malade



Il n’y a que les histoires vraies pour être les plus surprenantes et les plus coquasses.

C’est une patiente, la quarantaine, BAC+5 (au minimum) et très intelligente, qui, la quarantaine, a des fuites urinaires depuis son dernier accouchement, suite à un accouchement, aux spatules, "un peu musclé".

Elle a consulté, à mon initiative, une spécialiste de Rééducation Fonctionnelle spécialisée dans la sphère uro -génitale.

Celle-ci, entre autre, lui prescrit un test au Bleu de Méthylène, elle lui fait une ordonnance avec des gélules de… Bleu de Méthylène. Le Bleu de Méthylène colore les urines en bleu. Tout cela, pour savoir, sil y a une fistule vésico- vaginale (une communication entre la vessie et le vagin), si celle-ci existe il y aura un écoulement bleu par le vagin. La praticienne n’est pas très expansive sur le mode d’administration.

Elle vient me voir, quelques temps plus tard, en me disant : les gélules de Bleu de Méthylène ça me brûle dans le vagin.

Et moi de lui expliquer, correctement, que le Bleu de Méthylène, dans ce test, se prenait par… voie orale.

Cette histoire plutôt comique et coquasse, heureusement sans retentissement médical notoire, illustre bien un trouble de communication médecin malade

La responsabilité, en l’espèce, est celle de la spécialiste en Rééducation Fonctionnelle.

ERRARE HUMANUM EST PERSEVERARE DIABOLICUM.


14/05/2012

Il vient pour une crise d’anxiété et repart avec une lettre pour un gastro entérologue




Patient de trente ans, militaire de carrière, parachutiste : il consulte car il a fait un malaise, ce midi, à la cantine.

C’était une attaque de panique (un crise d’anxiété aigue).

Pour lui démontrer le lien entre hyperventilation et attaque de panique, je lui fait pratiquer la respiration du petit chien si chère aux femmes qui accouchent.

Je l’arrête dès qu’il commence à se sentir mal.

S‘il récidive, il aura droit à une prescription d’antidépresseur sérotoninergique à visée anxiolytique.

Incidemment, il m’apprend qu’il est porteur d’une hépatite C chronique et de plusieurs  tatouages.

Le rapport entre les deux est simple, il s’est chopé son hépatite à virus C, lors d’une séance de tatouage. Et cela fait longtemps qu’il n’a pas vu de gasto entéroloque.

Venu pour un problème Psy, il se retrouve dirigé vers un Gastro…

12/05/2012

De l’éducation des enfants

Crédit Photo : http://www.tarnouille.com/index.php/2009/05/29/enfant-roi/

 

 

Cela m’arrive, parfois, de reprendre et remanier un commentaire que j’ai déposé dans un blog. En l’occurrence, il s’agit du blog de kinia.


Chaque génération a son propre "gourou" pour l’éducation des enfants :

Sans oublier Jean Jacques Rousseau, avec  « l’Emile, ou de l'éducation », publié en 1762, alors qu’il ne s’occupa jamais de ses enfants.

Il y eut dans les années 50, Laurence Pernoud,

Dans les années 80, Françoise Dolto,

Puis, maintenant, Aldo Naouri.

Françoise Dolto préconisait de tout expliquer à l’enfant, l’enfant devenait le centre de la famille, il était autocentré, c’était l’enfant roi, en gros, cela aboutissait à des enfants totalement égoïstes.

Aldo Naouri est beaucoup plus pragmatique : respect des parents et respect des autres, enseigner la frustration sans tomber dans l’excès inverse qui  peut engendrer la timidité. Schématiquement, il ne faut pas tomber d’un excès dans l’autre.

« Les Femmes et les enfants d’abord » : dis-t-on dans les naufrages, la mère passe avant l’enfant. Sans sa mère, l’enfant ne peut pas vivre sans traumatisme. Quand au père...

C’es très difficile d’élever ses enfants, mais, après tout, les parents d’abord, les enfants après, me semble assez cohérent. A condition, bien sûr, de donner de l’amour à ses enfants et de les éduquer ex ducere, conduire au dehors au sens étymologique du terme, en faire un adulte responsable.

En éthologie, on dirait que les parents sont les chefs de meute.

Sans oublier d’inculquer aux enfants les règles de savoir vivre.

Mais, surtout, de se faire respecter, avant de respecter les autres, ce qui est fondamental dans la société ou nous vivons, une société égoïste.

Heureusement qu’il y a le code civil et le code pénal, pour défendre, le moins mal possible, le citoyen.

 

11/05/2012

Docteur, j’oublie, assez souvent, certains de mes médicaments, l’Observance Thérapeutique



Homme 60 ans, Trouble d’Anxiété sociale, et pas cuit, pas mûr pour son âge, une sorte d'adolescent tardif, quoique, ces derniers temps, ça a l’air de changer un peu

La prise du bon vieux PROZAC*, l’a certes, bien amélioré, tant du point de vue anxieux, que duTrouble d’Anxiété Sociale

Ce patient à un taux de mauvais cholestérol (LDL Cholestérol) élevé. Il oublie, assez souvent, son médicament contre le cholestérol.

En effet, il y a deux prises une le matin (PROZAC*), l’autre, le soir, (TAHOR*).

On a démontré que « l’observance » dépend du nombre de prises médicamenteuses : Une ça va, deux ça commence à craindre, trois bonjour les dégâts.

Je dis à ce patient de grouper, le matin, PROZAC* et TAHOR*.

J’attends le résultat.

Les troubles de l’observance médicamenteuse s’observent, aussi, dans d’autres circonstances : les maladies chroniques (Hypertension Artérielle, Diabète…), en début de traitement, car il faut faire le deuil de sa maladie, le fait de prendre des médicaments rappelant, sans cesse, la maladie.

09/05/2012

Docteur Sangsue contre Smartphone

           Staraddict

 

 

Version 2 (améliorée)


Une de mes dernières acquisitions, c’était juste avant l’offre de Free : un Smartphone acheté trois francs six sous ; son nom est STARADDICT. L’opérateur étant SFR.

Eh bien, c’est pas moi, l’addict, c’est lui !

En l’espace d’un mois, il a trouvé le moyen de me faire deux bugs.

La première fois, il m’inscrivit, sur l’écran, des signes cabalistiques, on aurait qu’il avait été envouté par une quelconque secte.

Je téléphone, un peu inquiet, au phone shop d’SFR.

Très gentiment le vendeur d’SFR me dit d’ouvrir le capot et de réinitialiser le SMART, en enlevant et en remettant la batterie de l’engin récalcitrant.

Pas plus tard qu’hier, deuxième panne : impossible de le faire ouvrir : écran noir.

J’ai appliqué la manip du vendeur d’SFR.

Miraculeusement, il démarre !

En fait, les Smartphones sont des ordinateurs en miniature. Le mien à un processeur de 800 MHz, avec Androïd, comme Système d'Exploitation.

De ce fait, les bugs font partie intégrante des Smartphones.

04/05/2012

Le malade sa femme et leur médecin

 

 

 

 

 

 

 

C’est un patient de 75 ans, que je suis depuis peu de temps. Il a dans ses antécédents un cancer de la prostate opéré puis radiothérapé.

 Ce patient avait travaillé dans le commercial à très bon niveau. C’est un patient redoutable : on ne lui la fait pas : il est franc jeux, c’est un personnage dur, droit, foncièrement honnête.

 Le fait le plus étonnant, c’est qu, pendant la guerred'Algérie, il avait reçus un coup de couteau dans un poumon, laissant, ainsi, une grade partie de son poumon. il a donc une insuffisance respiratoire restrictives par opposition aux insuffisances respiratoires obstructive comme dans la BPCO (Bronchite chronique) qui est l'appanage des fumeurs chronique depuis longtemps, un paquet jour pendant quarante ans de tabagisme.

 Dernièrement sa pneumologue lui fait passer une radio simple, de routine, qui montre une image suspecte de l’apex (sommet) du poumon non atteint.

 Il passe un scanner qui met en évidence un cancer du poumon ; c’était un gros fumeur.

 Il vient me voir quelques temps plus tard pour son ordonnance et me raconte que l’on a évoqué une opération, mais que vu le peu de poumon restant c’était limite. Effectivement il fut décidé de ne pas l’opérer mais de le radiothérapé.

 Quelques temps plus tard, sa femme arrive, elle me parle d’emblée de la mort, elle fait des cauchemars mais elle me dit aussi qu’elle prend conscience de sa propre mort.

 Au niveau de ce que je dis, je fais très attention en particulier en évoquant le mauvais pronostic.

 Ce type de pathologie, dans ce cas précis, sur une personnalité anxieuse s’appelle un Trouble de Stress Post Traumatique se traite avec un antidépresseur sérotoninergique type ZOLOFT* ou SEROPLEX* et aussi et surtout par une technique comportementale appelée Dédrifing.

Elle repart donc avec son traitement pour sa tension et son cholestérol, mais aussi de ZOLOFT.

 Elle doit revenir dans quinze jours, pour « parler » en fait, se faire débrifer.

 Toute la durée de la consultation j’étais sur des charbons ardents, certes elle parlait de la mort mais elle la rejetait, c’est un peu la période de déni décrite par Elisabeth Kübler-Ross.

 Ce n’est pas parce que l’on parle de la mort qu’on l’accepte. Elisabeth Kübler-Ross a décris plusieurs stades du deuil, de sa propre mort avec des chevauchements de ces périodes.

 Dans ce genre de situation il faut simplement aider à l’écoute le patient, la femme en l’occurrence, et ficher la paix au mari

 Cette patient a pris, dans ces circonstances, conscience de sa propre mort, elle a 70 ans et très bien « conservée ».

 Le plus étonnant dans cette ’histoire  c’est qu’exerçant depuis trente ans, j’ai vu  de tout comme maladie, des maladies graves curables aux saloperies.

 J’ai 59 ans déjà !), eh bien, je crains mon soixantième anniversaire…

 Ca commence à sentir le sapin.

02/05/2012

70 € toutes taxes comprises



Le Docteur Sangsue est bien embêté...

Il vient de perdre son Psychiatre.

Non, je vous rassure, il n'est pas mort, mais c'est tout comme.

J’avais dégotté la perle rare, le bon spécialiste, à pas cher, ancien interne de l’hôpital des fous de « Grandville ». II était Secteur I (tarif sécu : 40 € la demie heure) et était formé aux thérapies comportementales.

Et, en plus, il télétransmettait.

Dernièrement, je lui ai envoyé une jeune patiente, en fin de droits. Il lui annonce un tarif à 70 €.

Oups…Le prix d’un Ostéopathe.

Mis à part que l’on va chez l’Ostéo 1 à 2 fois, alors que chez le Psy, c’est, plutôt, tous les quinze jours, et le pire, c’est que c’est dans la durée.

Cela me laisse perplexe. En fait, je suis, excusez moi du peu, je suis bien emmerdé.


A ce propos il y a un aphorisme classique que j’adore, tant il est vrai :

"Les névrotiques construisent des châteaux en Espagne, les Psychotiques les habitent et les Psychiatres touchent les loyers."



Si cela continue comme cela, je vais garder un max Mes patients psy, après tout, je me suis formé à la Psychiatrie, en autodidacte, en lisant es abrégès, puis des précis de Psychiatrie, je n'ai as été jusqu'au traités (après tout, je ne suis pas psychiatre). Cependant, Je connais très bien les Troubles Anxieux et les Etats Dépressifs Majeurs. Il faut dire que, "de mon temps" l'enseignement de la Psychiatrie était particulièrent nul.

A mon humble avis, je pense que, actuellement, seulement 10% des Médecins Généralstes ont de bonnes connaissances en Psychiatrie.

Au fait, si vous voulez trouver un Psychiatre comportementaliste, allez sur le site de l'AFTCC :

http://www.aftcc.org/membres_carte.php?PHPSESSID=15527f0d...

 

Dans « Grandville » ils sont une dizaine, les comportementalistes.


25/04/2012

Du mal à l’âme aux maux de tête



Je soigne, depuis bientôt six mois, une jeune patiente trentenaire.

Je la soigne, ce n’est pas, vraiment, extraordinaire, pour une dépression. Son petit copain l’a quitté récemment.

Certains vont contester : « quoi ! Des antidépresseurs pour s’être fait quitter par son petit copain, bientôt on médicalisera la moindre contrariété ».

D’abord, il s’agissait, là, d’un Etat Dépressif Majeur (avérée) au terme du DSM-IV.

Ensuite c’était la troisième fois coup sur coup, que cela lui arrivait, et, toujours pour le même motif, on lui disait qu’elle était « trop effacée ».

Et puis son dernier « petit ami » lui porte le coup de Jarnac : la touche finale.

En effet, il fut parlé mariage et elle fut venue, de Paris, pour le rejoindre à "Grandville" et, lui, quelques temps plus tard, de lui dire qu’elle est trop effacée et, là, ensuite, de la quitter.

Le fait que trois mec de suite la traita « d’effacée », me mis la puce à l’oreille : « Vous n’êtes pas timide ? – Si ».

De toutes les façons, vu son Trouble d’Anxiété Sociale, tôt ou tard, elle aurait déprimé.

Depuis six mois, les choses ont changées, sa dépression est guérie, sa timidité s’estompe, reste son estime de soi, qui n’a pas encore régressé : Il faut poursuivre le traitement médicamenteux, et rehausser son estime d'elle, elle se trouve trop enrobée, elle est bien en cher sans plus, mais un petit régime ne serait, peut-être, pas superflu.

Dans la vie, et plus particulièrement en Psychiatrie, il n'y a pas que les médicaments. En Psyhiatrie, s'y adjoignent une Psychothérapie, comportementale, actuellement, ça marche, c'est efficace et validé, mais cela dépent et de beaucoup, du thérapeute : son intelligence, son savoir faire, en particulié sa façon de "coacher", manager, bouger les patients.

J'ai une théorie bien à moi : on ne frappe jamais un malade à terre, par contre, quand il va mieux, on peux commencer à lui "taper" dessus. on peut commencer le travail de psychothérapie. En thérapie comportementale, pour les troubles phobiques, c'est l'exposition.

Après ces diversion thérapeutiques, revenons en à cette patiente.

Elle m’avoue alors avoir, souvent, des maux de tête : en fait des hémicrânies pouvant durer de 3 h à 3 jours, de vraies crises de migraines, et cela plus d’une fois tout les quinze jours, c’est, de facto, une maladie migraineuse.

Je lui donne, outre son traitement antidépresseur, un TRIPTAN, un médicament qui soigne la crise.

Je la revois 15 jours plus tard : ça a marché, mais les crises sont à la même fréquence, normal, elle n'a pas de traitement de fond de sa maladie igraineuse. Je lui rajoute ce traitement de fond : de l’AVLOCARDIL*, qui, ironie du sort, traite, aussi, les manifestations physiques du stress : cœur qui bat et tremblement des mains.

Affaire à suivre…

Voilà comment on passe du mal à l’âme aux maux de tête.

17/04/2012

Un enfant de trois ans qui a le bras rouge. Quelques considérations sur le métier de Médecin Généraliste d’une trentaine d’années de Médecine Praticienne



Pour ce qu'il en est de la Médecine générale, la dessinatrice et humoriste de BD, Claire Brétécher, a rendue célèbre la « Bobologie », à travers son personnage « Docteur Ventouse », « Spécialiste en Bobologie ». Bien plus tard, ce trait s’humour involontairement prémonitoire, se vérifia, puisque que l’Etat Français et le Conseil National de l’Ordre des médecins, reconnu, effectivement, le terme de « spécialiste en « médecine Générale » ce qui eut pour conséquence de passer le C de 22 € à 23 € soit une augmentation du C de 22 à 23 €, soit une augmentation de... 0,05 %. Je crois que les spécialiste, eu, n'ount pas eu d'aumentation, alors qu'ils ont  2 à 5 ans sde formation en plus, ils sont donc, euix de véritables Spécialistes, et je suis bien comptent d'avir à faira à eux plutô qu' au CHU, qui, parfois est mal coté par les revue "Le Point et le Nouvel  Obs".

Il est de notoriété publique, que quand on n’est bon à tout, on est bon à rien. Pic de La Mirandole -,était multimillionnaire, de par ses parents, ce qui lui permis de beaucoup de voyager, bien qu’à l’époque Easy Get n’existait pas.

En effet, Pic de la Mirandole, a été la dernière personne à pouvoir posséder le savoir toute de son «époque, c’était aux au quinzième siècle, son fantasme : publier 500 Thèses. Cela lui joua des tours avec le Conseil Mondial de l’Ordre Catholique, le Vatican. En effet, ses théories n’étaient pas du tout du goût du pape et de son conseil d’administration, il n’y a pas plus conservateur que ce type d’institution

Pic de la Mirandole, eut "quelques soucis", avec le Pape Innocent VIII. Tout comme Galilée, qui renonça à sa thèse « astronomique », lui aussi,avec un autre PDG de l'Eglise, dont je me souviens plus le nom.

Ces deux intellectuels, sous la pression de l’Église, renoncèrent à leurs découvertes (enfin, politiquement).

L’Église Apostolique et Romaine, à toujours été en retard avec les découvertes scientifiques de l’époque. Cela perdure, encore, actuellement : « Femme, la pilule, tu ne prendras point ».

En effet le Médecin Généraliste est censé tout savoir, tout connaître.

Personnellement, en tant que « Spécialiste en Médecine Générale », j’estime qu’un « bon » MG est capable de connaitre, enfin d'avoir suffisamment entendu parler de 80 % des maladies% de toutes les spécialisées du savoir Médical, qui lui permet suffisamment pour faire un diagnostic. A mon humble avis, un « bons » spécialiste ne doit vraisemblablement, connaitre que 20% des connaissances médicales globales, mais il connaît 99 % des pathologies de sa spécialité. Chacun son métier.


Chaque MG, à un domaine de prédilection pour une Spécialité Médicale. Personnellement, c’est la Psychiatrie (qui m'a été plus que trés mal enseignée, un véritable scandale !). Par contre, je suis le "roi" de la bobologie : Les angines, les Sinusite, les vaccins. A moi, Les Gastro-entérites, qui sont parfois, des appendicites, ou, bien, plus grave, des Grossesses Extra Utérine.

il vaut mieux ne pas passer à côté des "pathologies vraies" sans les voir, cela sent l’erreur médicale et le procès se pointe à grand pas !

Ce qui fait la grande difficulté pour un MG, c’est de trier le bon grain de l’ivraie. Savoir discerner la Bobologie des pathologies sérieuses, nécessitant, parfois, l’Hospitalisation, ou, l’envoi vers le « Bon » spécialiste. Par exemple une consultation.

Ppour ce qui est de l'aspect économique, une angine est « Facturée » , à la sécu, (sans la TVA), 23 € chez le MG et 100€ aux Urgences Hospitalières ; la différence est de taille !

Il faut voir comment sont méprisés les MG, par les « News » internes hospitaliers.

En effet, comme je le disais plus haut, le métier de MG, n’est pas si facile que cela, il faut toujours être aux aguets, pour ne pas laisser passer une « vraie pathologie, ce qui peux, parfois avoir des conséquences grave, voire dramatique.

Un exemple :

C’était, il y a « quelques années, la mère d’un enfant de quatre ans, fait appel à, moi, car son gamin a « un bras rouge ».

J’arrive au domicile et, en examinant l’enfant, je diagnostique, de suite, une Lymphangite, il faut aller vite. Je dirige, tout naturellement, ce petit enfant, aux Urgences du CHU de « Grandville ».

J’écris donc une lettre à l’Interne des Urgences.

En réponse, pas de réponse, pas une lettre du CHU.

Pour plaisanter C’était peut la mère qui avait mis de rouge à lèvre sur le bras de son enfant (c’est ce

que l’on appelle un Syndrome de Münchhausen par procuration).

Le MG aime bien être, entre autre, être confirmé, ou infirmé, dans son diagnostic,  pour da formation personnelle.

Ainsi va la vie, je fais de moins en moins de visites et n’écris, pratiquement plus, aux urgences du CHU.

Voila ce que l’on obtient en ne respectant les Médecins.

Eh bien, paradoxalement, cela me simplifie l’existence !

Par contre, j’aime mon métier, presque au dessus de tout, sauf, excepté, ma femme et mes enfants, ainsi que quelques amis d’enfance.

Au fait, quid des délais d'attente de Ophtalmos, Gynécos, Psychiatre, de 4mois à... 1 an !

Quid des déserts médicaux ?

Il ne faut pas oublier que la moyenne d'âge d'un MG est de... 50 ans !

Deux générations !

Quand on joue à l'apprenti sorcier (à ce propos, écoutez "l'apprenti sorcier" de Paul Dukas. La musique adoucis les moeurs, et fait oublier, un temps, les vrais problèmes).

 

Fantasia

 

Enfin, bientôt la retraite, je verrai certainement le délabrement, lent et inéluctable, de la médecine générale libérale avec l'apparition de la médecine à deux vitesse.

Un Pays à la médecine qu'il mérite, s'il veut le modèle Américain, il l'aura.

Vive les assurances privées, adieu la médecine "à papa".

Quand à l'Ostéopahtie payée entre 50 € et 100 €, non remboursées, ne fait elle pas partie, dans certainqs cas, de l'exercice illégal de la médecine, je veux, je le répète, parler des "Ostéos" non médecins.

Pour ce qui est de mon activité professionnelle :

 

Trente ans, déjà, Trente ans d'exercice professionnel,

 

Dieu que le temps passe vite !

 

Cela me rappelle l'Horloge.

 

Parole d'un poème de Charles Baudelaire,

interprété par Mylène Farmer.

09/04/2012

Tester Windows 8 : Windows 8 Consumer Preview, notions de Machines Virtuelles et de MBR



La dernière mouture de la firme de Redmond, la Maison Crosoft, sera bientôt aboutie. Elle portera le doux nom de Windows 8. La version finale sortira, vraissemblablement, pour Noël.

Il est possible, en toute légalité, de télécharger une pré version sur le site de Crosoft :

http://windows.microsoft.com/en-US/windows-8/iso

Bien sûr, il faut savoir graver une image ISO, mais, ce post est surtout fait pour les initiés et faire, éventuellement rêver ou dégoûter, à jamais, de la micro informatique les autres personnes qui me lisent.

Par exemple, ma femme comprend trés bien mon intérêt, voire ma passion, pour ces "choses là", mais, pour elle, un ordinateur est, avant tout, un instrument ; elle bénéficie cependant de mes "bidouillages", assez peu, je dois le reconnaître, car comme elle est trés souvent, dans ses journées de travail, devant Windows XP, se remettre devant l'ordi en rentrant du boullot... Reste le Week-end, et encore...

Une façon intéressante d'installer la 8 tout en gardant son bon vieux Windows 7, pas trop dangereuse, est la "virtualisation". Quoique j’ai fait sauter, comme cela, dernièrement, le secteur de démarrage de l’Ordinateur de mon Cabinet Médical.

Règle numéro 1 : "Ne jamais jouer avec son Ordi professionnel".

Comme quoi, Il y a des exceptions qui confrment la règle et... des gifles qui se perdent.

Petit apparté, un peu, technique :

On touche, en effet, à une partie sensible du Système d'Exploitation sur le Disque Dur : Le Master Boot Record (MBR)* qui comprend, entre autre, le Boot Loader (un crack de Windows 7 utilise ce système, lui-même utilisé pour l’installation, en série, les Ordis de façon industrielle).

"BOOT SECTOR is missing", voila le message que l’on risque cependant. Les données dans le PC sont là mais on ne peut y accéder. Il existe des « formules magique » qui avec l’"invite de commande" permet de reconstituer son boot loader. (BOOTSECT /FIXBOOT et BOOTSECT /FIXMBR), par exemple.

Ceci dit, ce genre d’incident est exceptionnel.

Pour en revenir à nos moutons, si vous voulez installer Windows 8 en virtualisation, il faut une "machine virtuelle". Un logiciel gratuit se charge très bien de cela, c’est Oracle VM VirtualBox. Ce logiciel est très intuitif et très efficace,  parfois dangereux, rappellons-le.

Si le cœur vous en dit…

Windows 8 est déstabilisant, il n’y a plus de bureau mais des « tuiles » comme les Smartphones.

Bien sûr l’istaller en vrai, c’est psychologiquement plus vibrant, mais, en l'installant en virtuel, en fait, on a, exactement, les mêmes sensations.

Bon courage.

 

P. S. : Pour les plus peureux une Machine Virtuelle sans danger, VMware Vorkstation.

 

* Voilà ce qui me fait aimer, entre autre, la micro informatique : son langage.

Exemple :

Structure du MBR : À l'octet 510 du MBR, le mot 0xAA55, appelé nombre magique ou magic number, doit impérativement être présent pour que le BIOS charge et exécute la routine de démarrage présente dans le MBR. En effet, après la phase de test du BIOS (appelée POST), le BIOS lit le premier secteur des périphériques amorçables qui ont été définis par l'utilisateur à l'aide du programme SETUP (Section BOOT DEVICE ORDERING). Lorsqu'il trouve un périphérique contenant le magic number 0xAA55, il charge le code d'amorçage à l'adresse mémoire 0x7C00 et l'exécute. La main est alors donnée au chargeur d'amorçage (boot strap loader) par ce code d'amorçage.

Source : Wikipedia.


A ce stade là, on peut parler d'ésotérisme.



04/04/2012

Traitement Ostéopathique de la Maladie Migraineuse




Ce matin, à ma consultation, je reçois une jeune étudiante qui me dit avoir fait une crise de migraine importante. Elle me décrit très bien, en outre le fait que c’est une crise de migraine avec aura.

Cela fait trois jours qu’elle n’a pu aller à la fac.

Elle a vu un Ostéopathe (Kiné = Bac + 3) qui l’a gardé ½ h, lui a manipulé le cou, et l’a délestée de 50 €, non remboursé.

Je la vois donc après cet intermède magique.

La Migraine est une maladie, les maladies relèvent de la médcine, et la médecine, c'est un métier, ça s'apprend.

Je lui explique bien ce qu’est une crise de migraine et quand cela devient une Maladie Migraineuse. Qu’il ne faut pas confondre le traitement de la crise avec le traitement de fond.

Comme elle fait en moyenne 1 à 2 crises par semaine, il lui faut un traitement des crises et un traitement de fond.

Je lui prescris dons, en traitement de la crise, un Triptan, ALMOGRAN*, et comme traitement de fond, un Bétabloquant, AVLOCARDYL*.

Je l’ai gardée ½ h pour la bagatelle de 23.00€, elle perdra 1 euro sur ma consultation, non remboursé par la Sécu.

50 €, dans le budget d’une étudiante, ça compte non ? Peut-on parler de tact et mesure, ou tout simplement de commerce et… d’exercice illégal de la Médecine !

Je suis FURAX !

31/03/2012

Quelques notions basiques d'économie de la santé, en 2012


Source : http://3.bp.blogspot.com/

 

En France, en 2012 :

- 80 % des dépenses de santé sont faites par les Hôpitaux (ces Gros Hôpitaux, les CHU, sont, d'ailleurs, les plus gros employeurs de la région, si la santé coûte, elle fait travailler un grand nombre de personne, c'est, d'ailleurs, un des plus gros employrur de la région. Et, comme dans ce cas, on ne peut externaliser, et vu les charges sociales, il vaut mieux employer un Médecin à Diplôme étranger sous tarifé, d'ailleurs, faut-il encore trouver un Médecin, ou une infirmière, pour cela on ferme des lits, voire des services, en été). L'instauration des 35 h n'a rien arrangé à l'affaire, l'hôpitail, travaillant 24 h sur 24 h, a une dette pharaonique en RTT vis a vis de ses employés.

- 10 % des dépenses de santé sont effectuées, seulement, par la médecine libérale - Généralistes - Spécialistes - Dentistes et les Para Médicaux.

- 10 % des dépenses de santé relèvent, seulement, des médicaments.

Pour ce qui est de l'aspect démographique :

- La moyenne d'âge des Médecins Généraliste, en France se situe entre 50 et 55 ans, ce doit être, à peu de chose près le cas des Spécialistes (mais je n'en suis pas sûr). Donc dans dix ans, va y avoir, peut-être, du souci à se faire.

- En 2010, moins de 9 % des nouveaux inscrits au tableau de l’Ordre ont choisi de s’installer en libéral… Ce qui est loin d'arranger les choses.

http://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/file...

- La profession se féminise, ce qui, en soi, n'est pas, forcément, une mauvaise chose, dans pas longtemps, un docteur sur deux sera une doctoresse. Ce qui est, plutôt, un bien pour la profession, car les femmes médecins ‘accepteront pas de vivre comme vivaient leurs ainés. Eh oui, si la société change, la profession de Médecin change aussi.

Au point de vue pratique :

- Les consultations chez le Rhumatologue sont à... 1 mois.
- Les consultations chez le Neurologue sont à... 2 mois.
- Les consultations chez le Gynécologue sont à... 4 mois.
- Les consultations chez le Psychiatre sont à... 4 mois
- Les consultations chez l'Ophtalmologiste sont à................ 1 an !

Pour ce qui est de ce que l’on appelle les « déserts médicaux », aux alentours de la « grande ville », où j’exerce, en banlieue, il suffit, simplement, de s’écarter de… 100 Kilomètres pour en trouver.

22/03/2012

De l’utilité du Médecin Généraliste et des Médecins Spécialistes

"Quelqu'un d'ubuntu désignant une personne sachant que ce qu'elle est, est intimement lié à ce que sont les autres". Wikipédia

 

Patient de64 ans professeur de lettres porteur d’une Hépatite C traité par Interferon Retard, il est suivi pour cela,  à l’hôpital, par un Gastro Entérologue.

Je lui fais passer un bilan sanguin qui révèle un début d’insuffisance rénale.

Je l’adresse don à un Néphrologue (Un Professeur au CHU).

Celui-ci, conseille au Gastro Ent Entérologue d’interrompre le traitement d’Interferon, vu le début d’in suffisance rénale.

Il vient me voir, incidemment pour des lésions cutanées au niveau des mains : Erythème et crevasses.

Ne sachant pas trop de quoi il pouvait s’agir, j’adresse le patient à un Dermatologue qui diagnostique une DERMATOMYOSITE ce qui pourrait expliquer l’insuffisance rénale.

Elle contacte donc son Gastro Entérologue pour lui faire art de son hypothèse et d’avoir, à l’hôpital une réunion pluridisciplinaire afin de savoir s’il est judicieux d’arrêter son traitement pour son hépatite C.

Tout comme le Spécialiste, le Généraliste, a, aussi, son rôle à jouer.

C’est ce qui s’appelle travailler main dans la main.