13/10/2012
The Beatles and the Pillow Fight
Beatles Pillow Fight, by Harry Benson, 1964
Cette photographie, célèbre, des Beatles en train de faire une bataille de polochon, a été « shootée » par le non moins célèbre des photographes des années 60, je veux nommer Harry Benson.
Cette photo célèbre d’Harry Benson, n’est pas spontanée du tout. La veille le célèbre groupe anglais y avait joué. Ce jeux était très à la mode, à cette époque.
Quand Harry Benson entendit ça, il se dit que ce serait amusant d’en profiter pour faire un bon coup, un scoop. Les Beatles venaient de faire un concert à l’Olympia.
Dans la soirée du 16 janvier 1964, dans une chambre de l'hôtel Georges-V, à Paris, le photographe Harry Benson a réalisé ce cliché devenu célèbre, immortalisant une bataille de polochons opposant les Beatles.
Harry Benson les fit donc « poser » pour cette célèbre photographie.
Pourtant, à regarder cette photo, on les dirait très spontanées les Beatles.
Harry Benson avec sa photo célèbre
P.S. :
1°) Les plus belles photos sont celle qui sont préparées, je dirait que ce sont des photos posées, scénarisées.
2°) Cela n'est pas vrai du tout pour les grands reporters photographes de guerre.
20:35 Publié dans Anecdote, Culture, Humour, Jeux, La pensée du jour, Loisirs, Mots, Photographie, Potins, Société, Sport | Lien permanent | Commentaires (6)
11/10/2012
On ne fait bien que ce que l’on fait souvent… Ou alors, il faut y passet du temps (ce qui n’est pas rentable) – A chacun son métier…
Piqûre Intradermique
Cet article est la suite d'un article que j'avais écris, dans mon blog, il y a... quelques temps. comme quoi, le sujet est toujours d'actualité.
Je reçois à consulte, une jeune étudiante en Pharmacie, qui doit remplir des papiers pour ses derniers stages. Là, il s’agit, de stages Hospitaliers.
Allez, courage Sangsue, bouge toi le cul la ventouse.
D’abord, les vaccins, allez en avant, je pars à la chasse, elle est à jour, mais il faut tous les noter sur le papier.
La sempiternelle radio des poumons de face (des fois qu’elle serait tuberculeuse).
Et, aïe, un test tuberculinique. J’ai horreur de cela car, d’abord j’en fais très rarement et la technique est ch…te. Il faut prélever 0,10 ml, une dose sur les dix doses que contient le flacon, un peu de gaspillage ne fait pas de mal de temps en temps (ceci dit, ces flacons sont certainement fait pour des tests tuberculiniques « en batterie »).
J’envoie donc l’apprentie pharmacienne chercher une seringue à tuberculine, munie d’une ordonnance (en bonnet d’uniforme) à la pharmacie la plus proche, elle revient avec une seringue trop grande, en dépit de mon ordonnance. Je la renvoie à la case départ (la pharmacie) ; je pense que cela sera une bonne expérience pour son métier futur, bien lire une ordonnance.
Elle revient, enfin, avec l’instrument de torture : La bonne seringue. Je prélève les 0,1 ml de tuberculine, et là il faut faire attention, c’est en intradrmique qu’il faut piquer, pour cela il faut décoller la peau et faire une petite « boule ».
Allez, courage Sangsue bouge toi la ventouse.
Je pique sous la peau, avec appréhension, prudence et attention. Ouf, ça marche la « bule » appariait, lecture dans 72 h (trois jours).
Trois jours après, à la lecture, le test était positif, sa vaccination avait bien pris.
C’est dur de faire quelque chose que l’on fait rarement, il faut vraiment s’appliquer.
P.S. : Cet aphorisme : « On ne fait bien que ce que l’on souvent « , m’avait été sorti par un ponte d’hémato cancérologie mondialement connu, lors d’un stage hospitalier (d’ailleurs, depuis ce sont les centre anti cancéreux qui squattant, pratiquement, tout les traitement des cancers) ce qui oblige les patients à se déplacer, en ambulance,, souvent, de très loin).
Moi, humblement, je me permis de rajouter la suite de cet aphorisme : Ou alors, il faut y passet du temps (ce qui n’est pas rentable) – A chacun son métier…
Cet aphorisme est surtout valable pour les juriste, et surtout, à mon avis, aux avocats, chacun ayant un domaine où il s’est spécialisé. Ils n’on pas le temps de s’investir ailleurs, sauf donner, éventuellement des conseils. Ceci-dits, de part leurs études, ils sont capable, comme nous les médecin, de savoir ou chercher l’info.
19:13 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
06/10/2012
« Mais, vous n’allez pas l’examiner ? »
Pour continuer dans la même veine que mon post précédant, une petite histoire qui illuste encore, s'il en était besoin, la dégradation des relation Malades Médecins.
Une mère, et son garçon de 7 ans, entrent dans mon bureau. Elle me dit : « mon fils est faiblard depuis hier soir, il est pâle et ne mange pas ».
Je les fais assoir, et commence à interroger le gamin :
- « As-tu la nausée ou des vomissements ? »
- « Oui » me répondit la mère, il a vomit deux fois ce matin.
- « As-tu la diarrhée ? » non me répondis encore la mère.
- - « As-tu mal au ventre ? » oui me répondit toujours la mère.
Moi de répondre à la mère, c’est une gastro.
A brûle pourpoint, elle me lance :
- « Mais, vous n’allez pas l’examiner ? »
- « Si, après que j’aurais été à la pêche aux infos, laissez moi le temps de vous interroger ».
Le diagnostic en médecine générale, se fait à 80 % à l’interrogatoire, 10 % à l’examen clinique et 10 % grâce aux examens para clinique (prise de sang, radios, échographie, scanner, IRM, Scintigraphie, Ostéodensitométrie et autres joyeusetés) ces petites plaisanteries finissent pas coûter la peau du cul, surtout quand c’est le patient qui fait pression sur le gégé (le généraliste) pour se faire investiguer les organes. Un coup le foie, un coup la rate, un coup le gésier…).
En Psychiatrie, le diagnostic se fait, en très grande partie, à l’interrogatoire, certes, il existe le DSM IV et des échelles d’évaluation, mais, on peut dire que le diagnostic, dans ce cas, est fait lors d’un interrogatoire rigoureux (presque policier).
Voilà pourquoi j’aime prendre, un peu, de mon temps pour interroger mes patients, qui deviennent, d'ailleurs, de plus en plus, impatients.
P.S. :
La différence qu’il y a avec les blogs médicaux des jeunes médecins, la génération montante, est que eux, voudraient améliorer leur condition d'exercice de la médecine libérale.
Hélas, nous les vieux, sommes devenus plutôt fatalistes.
Ils n'ont pas connu la période agréable à vivre des années 80 (je me suis installé en 1980) aux années 95. Certes, je suis un vieux con, mais je ne pense pas jouer dans le sentimentalisme des "cétait mieux avant". Interrogez mes confrères de la même génération que moi.
Moi, qui ne suis qu’un vieux con de généraliste, un vieux con de la vieille génération, un vieux con de la génération descendante, j’ai tout connu de l’ingratitude des gens. Il y a, quand même, encore, pas mal de patients gentils.
Par contre, je trouve que les jeunes patients, ceux de la génération montante, respectent de moins en moins le généraliste, celui-ci étant perçu, uniquement, que comme un prestataire de service.
La qualité de vie du médecin généraliste (et de certains spécialistes) se dégrade, inexorablement, de jours en jours, de mois en mois, d'années en années. Il y aura bien un moment où cela finira par s'arréter. J'espère que l'on n'en viendra pas à la célèbre phrase de Corneille (pas le chanteur) dans le Cid : "Et le combat cessa faute de combattants".
Seulement 10 % des médecins thésés (ayant terminés leurs études) s'installent en libéral.
Pourquoi ?
05:59 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
03/10/2012
Le médecin généraliste La Prophylaxie du paludisme et l’agent immobilier
Crédit Photo : www.evolute.fr/
Hier soir, à consulte, je reçois une dame habillée de noir, un peu bizarre. Moi de penser, qu’est-ce-qu’il va m’arriver encore.
Effectivement, elle me demande une prescription pas courante, une prescription anti palustre.
Elle va au Bénin plusieurs fois, moi de lui dire qu’il valait peut-être mieux qu’elle aille consulter Santé Voyage. Elle me répond qu’elle y avait été plusieurs fois, que c’était 25 €, et que c’était pas remboursé.
Enfin, la question qui tue : « croyez-vous que je puisse prendre, le DOXYPALU* en continu, pendant six mois ? »
La consultation prenait une telle tournure « tendue » que, volontairement, je ne cherchais pas sur le Net.
Moi de répondre : « Je n’en sais fichtre rien ».
« Mais vous êtes médecin ! »
« Oui, mais généraliste, pas spécialisé en médecine tropicale. Que faites vous comme métier ? »
« Je suis dans l’immobilier ».
"Vous avez fait des études en Droit ?"
"Oui"
« Eh bien, vous voyez, je n’y connais rien en droit. Chacun son métier. »
Cette répartie lui a cloué le bec, c’est bizarre, tout d’un coup elle a compris.
Ce qui permit de rétablir le calme dans la consultation qui prenait une tournure plutôt agressive.
« Pourquoi allez-vous au Bénin ? »
« Pour une adoption. A ce propos pourriez vous me faire une ordonnance de premier secours pou ma fille. Et puis, aussi, un certificat pour la gymnastique ».
Et allez, c’est reparti, la consultation kalachnikov.
Ce qui est horripilant, dans ce type de consultations, c’est que, maintenant, les gens (je ne parle plus de patients dans ce cas) se permettent de répliquer au médecin.
On ne respecte plus le médecin.
Heureusement que j’aime, encore, mon métier. Quand au patient, il y en a de moins en moins qui sont agréables et bien élevés.
Cela devient, de nos jour, une denrée rare.
P.S. :
La différence qu’il y a avec les blogs médicaux des jeunes médecins, la génération montante, est que eux, voudraient améliorer leur condition d'exercice de la médecine libérale.
Hélas, nous les vieux, sommes devenus plutôt fatalistes.
Ils n'ont pas connu la période agréable à vivre des années 80 (je me suis installé en 1981) aux années 95. Certes, je suis un vieux con, mais je ne pense pas jouer dans le sentimentalisme des "cétait mieux avant". Interrogez mes confrères de la même génération que moi.
Moi, qui ne suis qu’un vieux con de généraliste, un vieux con de la vieille génération, un vieux con de la génération descendante, j’ai tout connu de l’ingratitude des gens. Il y a, quand même, encore, pas mal de patients gentils.
Par contre, je trouve que les jeunes patients, ceux de la génération montante, respectent de moins en moins le généraliste, celui-ci étant perçu, uniquement, que comme un prestataire de service.
La qualité de vie du médecin généraliste (et de certains spécialistes) se dégrade, inexorablement, de jours en jours, de mois en mois et d'années en années. Il y aura bien un moment où cela finira par s'arréter. J'espère que l'on n'en viendra pas à la célèbre phrase de Corneille (pas le chanteur) dans le Cid : "Et le combat cessa faute de combattants".
Seulement 10 % des médecins thésés (ayant terminés leurs études) s'installent en libéral.
Pourquoi ?
Il faut dire que, pour le généraliste, à vingt trois euros « la passe », tu peux, assez difficilement, te payer une ROLEX*.
A 50 ans, le médecin généraliste (et certains spécialistes) ont raté leur vie, Ils ne peuvent se payer une ROLEX*, comme le dit si bien le publicitaire Jacques Séguéla.
08:27 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (9)
01/10/2012
Week-end au bout du monde
Je suis parti, avec « petite famille », cette dernière fin de semaine, passer un petit séjour au bout du monde.
Dans un endroit isolé, presque, de toute civilisation. En tout cas, un endroit peu connu, donc à l’ abri de la civilisation et de ses envahisseurs.
Un séjour magique, avec le bruit silencieux de la nature.
Il faut vite en profiter pendant qu’il en est encore temps.
Il faut dire, que pour aller s’isoler, là bas, il faut vraiment aimer la nature, Mais, justement, tout les endroits ayant un charme « naturel » sont envahis, progressivement, les uns après les autres, par certains parasites : Les écotartuffes.
La reprise va être dure.
06:01 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Poesie, Politique, Potins, Pub, Rève, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
26/09/2012
Et si c’était tout con ?
Lu sur Doctissimo : « Bon, il y a quelques semaines, j'ai eu rendez-vous au Gygy… ».
Pourquoi ce mot de Gygy (au nom et en place de Gynécologue) ?
J'essaye, le plus possible, de voir les choses "étranges" de façon pragmatique. Je sais, je suis un affreux rationnaliste. Je suis un peu comme Saint Thomas, j'aime bien toucher du doigt (comprenne qui pourra).
Je me pose la question de savoir, si, tout simplement, ce "Gygy" (je nai pas dit zizi), n’est pas une question de génération.
Chaque génération s’oppose à la précédente, pour marquer sa différence, par, entre autre, un langage spécifique plus ou moins codé. Tout cela pour se démarquer de la génération précédente (nous avons fait pareil, nous-mêmes).
Cela est fait dans le but, pour la génération montante, de devenir indépendant de la génération descendante.
Les gens de la « vielle « génération sont appelés, couramment, par ceux de la jeune : « vieux cons ».
Mais comme disait un humoriste, s’il y a des « vieux cons », il y a, aussi, des « jeunes cons ».
P.S. : Perso, je trouve que « Doctissimo » n’est pas si mal que cela, leurs forums ont une bonne tenue. C'est une source qui peut rassurer les femme en désir d'enfant, le futures mêres ou les mamans. Mais cela n’engage que moi.
« Si les jeunes se reconnaissent immédiatement en Elvis Presley, il n'en va pas de même pour leurs aînés qui, scandalisés devant les déhanchements de plus en plus suggestifs d'Elvis, cherchent à le faire interdire. En conséquence, certains de ses concerts sont purement et simplement annulés et ses disques brûlés en public ».
Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Elvis_Presley
Le site du Jour ICI.
19:53 Publié dans Anecdote, Culture, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
25/09/2012
Le pouvoir du savoir n’est rien comparé à celui de la séduction
Médecine Classique
Crédit Photo : http://t3.gstatic.com/
Comme je le fais, parfois, je reprends dans mon blog, un commentaire, parfois remanié, ce qui est le cas en l’espèce, commentaire que j’ai laissé sur un blog ami.
En l’occurrence, c’est le blog d’ompha : « l’Omphalos de Zeus » dans son article « Tout le monde a ses problèmes ! ».
Il y a deux types de médecins, c’est un peu comme le rat des villes et le rat des champs de la fable de La Fontaine.
Voilà ce que l’on peut dire de ces deux catégories de médecins : celui qui connaît la médecine et celui qui connaît le patient. Pour plagier une citation de Coluche*.
Le premier médecin, est une sorte de technicien, plutôt un ingénieur (dans l’administration, on parlerait de cadre A+). Ce type de médecin considère le corps humain comme une voiture, et cela marche, aussi pour la psychiatrie. Enfin, là, il y a une certaine spécificité, mais la comparaison tient, quand même, à peu près, la route. Dans le meilleur des cas, ce médecin offrira, en fin de consultation, une datte fourrée si chère à Claire Brétécher dans sa BD "Docteur Ventouse Bobologue". Point de chichi, point de salamalecs, de l’efficacité avant tout. Le but étant de « réparer » la « machinerie » corporelle humain du patient.
Le second médecin connaît, lui, le… Patient. Il peut, ainsi, jouer avec lui, et travailler à la séduction.
Il peut exercer la « médecine traditionnelle », ou faire miroiter des Médecines magiques et extraordinaires, parallèles (personnellement, je les qualifie de médecines perpendiculaires)
La crédulité humaine est incommensurable.
De préférence, il fait, alors, revenir ses patients (pour consolider le traitement, bien sûr). Ce médecin, là, est, de préférence, un médecin en secteur II (s’il est médecin), il peut, aussi « exercer » une profession para médicale, voire, un diplôme plus ou moins reconnu. On frôle, parfois, l’exercice illégal de la médecine. Ou tout simplement, pour ses « compétences », là, il n’est pas remboursé du tout, il faut, au moins, alors, 80 € « la passe »** (pour supporter les gens. Dans ce cas, le mot patient a perdu tout don sens)… Veuillez excuser ma vulgarité.
*« Il y a deux sortes de justice : vous avez l’avocat qui connaît bien la loi, et l’avocat qui connaît bien le juge ! » - Coluche.
**Avida Dollar, est la contrepèterie sur Salvador Dali inventée, à son encontre, par André Breton (chef de file du mouvement surréaliste) concernant sa propension, dans la deuxième partie de sa vie à aimer l’argent.
Magicien
Crédit Photo : http://users.polytech.unice.fr/
18:46 Publié dans Citation, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Secte, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (26)
22/09/2012
Deux découverte due au hasard et à l’observation, l’ISONIAZIDE* et le VIAGRA*
Clinique Laennec (sanatorium)
La Découverte du premier antidépresseur, est le fait du hasard... Et de l’observation.
L'Iso-Nicotinyl-Hydrazide, INH, ou IZONIAZIDE* a été découvert en 1912.
Quarante ans plus tard, en 1952, on se rend compte de la puissante efficacité de ce médicament contre le bacille tuberculeux, on peut, désormais se battre efficacement contre ce fléau qu’était à l’époque la tuberculose.
La tuberculose est une maladie infectieuse due à une « Mycobactérie » appelée Mycobactérium Tuberculosis, ou bacille de Koch, du nom de son inventeur, l’inventeur allemand Robert Koch, d’où l’abréviation B K ; son génome a été séquencé en 1998. D’ailleurs, la Paléopathologie a démontré, grâce à la technique du PCR (Amplification aléatoire d'ADN polymorphe).que le BK avait muté des momies égyptiens de la dynastie de Toutânkhamon (c'est un exemple) à nos jours.
Dans les sanatoriums, la vie des tuberculeux change radicalement.
Fini les Thoracoplasties,encore appelée Piésithérapie pulmonaire, et les pneumothorax, thérapies très mutilantes, .
Mais la vie change non seulement du point de vue de la maladie tuberculeuse, ou l’efficacité du médicament est spectaculaire, mais...
Un effet secondaire du RIMIFON*, fut, très rapidement identifié. On s’aperçut que les patients sous RIMIFON*, avaient une modification au niveau psychiatrique, ils devenaient euphoriques, bavards, joyeux, communicatifs. Cerise sur le gâteau, les patients dépressifs sortaient miraculeusement de leur dépression. Par contre, les patients atteints de Psychose Maniaco Dépressive, si l’épisode dépressif guérissait, ils finissaient, tous, par grimper au rideau (phase maniaque assurée).
Une autre molécule, proche de l’IZONIAZIDE*, l’IPRONIAZIDE*(MARSILID*) fut moins efficace au niveau de la tuberculose, mais plus active sur la dépression. Le MARSILID* fut le chef de file de la première classe d’antidépresseurs : les IMAO.
Pour la petite histoire, l’anecdote suivante, illustre remarquablement l’aphorisme : « l’histoire est un éternel recommencement ».
En 1992, le SILDENAFIL était, étudié, au départ, comme molécule vasodilatatrice. On l’essaya donc dans les Pathologies Coronariennes, avec des résultats décevants. Par contre, on se rendit compte de sa grande efficacité dans les troubles de l’érection. La première classe des IPDE5 (Inhibiteurs de la Phosphodiestérase de type 5) était découverte : le chef de file étant commercialisé sous le nom de VIAGRA*. Pour la petite histoire, le SILDENAFIL est remboursé dans le traitement de l’HTAP (Hypertension artérielle pulmonaire).
C'est bizarre, cette bouteille de VIAGRA* était pleine il y a deux jours.
Références :
http://splouvier.pagesperso-orange.fr/PSYCHO.htm
21:53 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Médecine, Mots, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
21/09/2012
Erreur de formulation : Demande d’ALD refusée par le médecin Conseil
Préambule :
En préambule, il n’est pas inutile d’évoquer le livre de référence dont se servent les Psychiatres pour confirmer leurs diagnostic grâce à des critères d’inclusion, et ce, de façon atréorique.
Le DSM, depuis sa troisième version, a été critiqué, d’ailleurs, « les experts, rédigeant le DSM, serviraient le disease mongering, en recyclant et renommant d’anciennes maladies, en inventent des maladies douteuses qui serviraient aux laboratoires pharmaceutiques pour vendre leurs médicaments ».
Quoi qu’il en soit, il est vrai que ce manuel, au départ, a servi aux laboratoire Pharmaceutique pour connaître l’efficacité de leurs médicaments, en se basant sur un manuel décrivant de façon athéorique les différentes maladies Psychiatrique.
Ce manuel, bien fait, a rapidement gagné les psychiatres du monde entier, car il permet un diagnostic d’inclusion des maladies Psychiatriques, de façon précise et athéorique, grâce à des critères d’inclusion sélectifs. Il est aussi utilisé, par certains Médecin Généralistes, (10 % ?) dans sa forme Mini DSM.
Je suis, depuis déjà un certain nombre d’années, un patiente atteinte d’un Etat Dépressif Majeur, le manuel de classification des maladies psychiatrique dans sa quatrième version, le DSM-IV.
Outre son Etat Dépressif Majeur, elle présente une obésité sévère directement liée à sa pathologie Psychique ; ce qui a comme conséquence une lombalgie chronique. L’EDM et la lombalgie font qu’elle est en arrêt maladie depuis, déjà, « quelques temps ».
Ambule :
Cette patiente, à sa dernière consultation, me pose la question de savoir si l’on ne peut pas demander une ALD (Affection de Longue Durée) pour sa lombalgie chronique directement liée à son obésité et, pouvant relever, d’une opération de l’estomac.
Il faut vous dire, que cette patiente à décidée de se faire enlever 2/3 de son estomac pour maigrir, c’est la dernière technique, à ce jour, pour faire maigrir les obèses gravement atteints, et ce, pour éviter dess complications importantes. Cette opération s’appelle l’opération de Sleeve, où Sleeve Gastrectomy.
C’est la patiente qui a eue l’idée de se faire opérer pour maigrir, je ne suis, pas forcément pour l’utilisation de techniques chirurgicales définitives pour faire maigrir les patients Obèse, mais je n’y suis pas, fondamentalement, opposé, non plus, dans les formes sévères.
J’envoie donc le formulaire de demande d’ALD pour Obésité et Lombalgie Chronique nécessitant une Sleeve Gastectomie.
Je reçois une lettre de refus d’ALD, du Médecin Coseil concernant l'Obésité et la Lombalgie Chronique.
J’eus, alors l’idée, puisqu’elle bénéficiait d’une ALD pour Etat Dépressif Majeur, (EDM), de reconnaître mon erreur de formulation de la façon suivante. Reformuler la demande pour une EXTENSION d’ALD concernant son EDM pour son Obésité et sa Lombalgie Chronique ; l'Obésité étant due à son EDM, et la Lombalgie Chronique à son Obésité.
Postambule :
La lettre de demande de reformulation du MG au MC.
Docteur Sangsue
Médecine Générale
C.E.S. de Biologie et Médecine du Sport
D.U. de Gérontologie Clinique
D.U. de Psychologie Médicale
1, rue Sangsue
Grandville
jeudi 20 septembre 2012
Objet : Demande d’ALD
.
N° SS : 2 00 00 000 000 05
Patiente : GROSSE Berta
Cher confrère,
Je me permets de contester votre refus à ma demande d’ALD concernant ma patiente Madame GROSSE Bertha.
Il n’est pas impossible, cependant, que je me sois trompé dans la formulation de ma demande d’ALD.
En effet, l’obésité de Madame GROSSE Bertha, est directement liée à son Etat Dépressif Majeur.
Je pense, aussi, que sa lombalgie chronique est, aussi, directement liée à son obésité, donc à son Etat Dépressif Majeur.
En fait, je pense que j’ai commis une erreur de formulation dans ma demande, j’aurais dû faire une demande d’extension d’ALD.
En espérant répondre correctement à votre attente.
Je vous prie de croire, Monsieur, à l’expression de mes sentiments confraternels les meilleurs.
Conclusion :
Il faut avouer son erreur pour caresser le Médecin Conseil, dans le sens du poil, afin d’obtenir l’accord de ma demande concernant son (ou sa, patient(e)).
06:41 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (20)
19/09/2012
Money Money Money
Les chansons on une autre perception quand on comprend les paroles.
Je connaissais cette (vieille) chanson du groupe ABBA. L’air et l’interprétation sont quasi magiques, Mais les paroles…
Money, money, money, sorti en 1976 est un de leur plus grand succès. Grâce à YouTube j'ai découvert et compris les paroles, récemment, avec stupéfaction ; d’abord en Anglais, puis, j’ai cherché la traduction en Français, pour bien tout comprendre. Tout compte fait, je comprend pas si mal que cela l'anglais (merci l'informatique et Internet, assez souvents, les textes sont en anglais).
Ces paroles décrivent une situation éternelle.
En gros, c’est l’histoire d’une nana qui rêve de se trouver un mec friqué pour ne rien branler.
Qui eut pu penser, pour quelqu'un qui ne connais pas les paroles, ce qui se cache derrière cette mélodie plutôt guillerette et pleine d'entrain.
Texte en Anglais
I work all night, I work all day, to pay the bills I have to pay
Ain't it sad
And still there never seems to be a single penny left for me
That's too bad
In my dreams I have a plan
If I got me a wealthy man
I wouldn't have to work at all, I'd fool around and have a ball
Money, money, money
Must be funny
In the rich man's world
Money, money, money
Always sunny
In the rich man's world
Aha-ahaaa
All the things I could do
If I had a little money
It's a rich man's world
A man like that is hard to find but I can't get him off my mind
Ain't it sad
And if he happens to be free I bet he wouldn't fancy me
That's too bad
So I must leave, I'll have to go
To Las Vegas or Monaco
And win a fortune in a game, my life will never be the same
Money, money, money
Must be funny
In the rich man's world
Money, money, money
Always sunny
In the rich man's world
Aha-ahaaa
All the things I could do
If I had a little money
It's a rich man's world
Money, money, money
Must be funny
In the rich man's world
Money, money, money
Always sunny
In the rich man's world
Aha-ahaaa
All the things I could do
If I had a little money
It's a rich man's world
It's a rich man's world
français
Le fric,le fric,le fric
Traduction en Français
Je travaille toute la nuit, je travaille toute la journée, pour payer les factures que je dois payer
N'est-ce pas triste?
Et il ne semble jamais me rester un seul penny (pour moi)
C'est trop injuste
Dans mes rêves, j'ai un plan
Si je me trouvais un homme riche
Je ne devrais pas travailler du tout, je glanderais, j'aurais de la chance
Le fric, le fric, le fric
ça doit être chouette
dans le monde du riche
Le fric, le fric, le fric
toujours ensoleillé
dans le monde du riche
Aha-ahaaa
Tout ce que je pourrais faire
Si j'avais un peu d'argent
C'est un monde de riches
Un homme ainsi est difficile à trouver, mais je ne peux pas l'oublier
N'est-ce pas triste?
Et s'il s'avère être libre, je parie que je ne lui plairais pas
C'est trop injuste
Pour cela je dois m'en aller
à Las Vegas ou Monaco
Et gagner une fortune au jeu, ma vie ne sera plus jamais la même
Le fric, le fric, le fric
ça doit être chouette
dans le monde du riche
Le fric, le fric, le fric
toujours ensoleillé
dans le monde du riche
Aha-ahaaa
Tout ce que je pourrais faire
Si j'avais un peu d'argent
C'est un monde de riches
Le fric, le fric, le fric
ça doit être chouette
dans le monde du riche
Le fric, le fric, le fric
toujours ensoleillé
dans le monde du riche
Aha-ahaaa
Tout ce que je pourrais faire
Si j'avais un peu d'argent
C'est un monde de riches
C'est un monde de riches
13:08 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Musique, Potins, Rève, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
Consultation Kalachnikov et Pectus Excavatum
Pectus Ecavatum
On voit, parfois dans notre métier, des choses qui peuvent paraître bizarre mais qui sont sans conséquence pathologique, et sont purement esthétique.
Hier soir, à consulte, un jeune homme de 25 ans :
- Docteur, je viens pour plusieurs choses. Moi de penser, aïe, c’est reparti, encore un tir groupé. J’ai trouvé, je vais appeler ce type de consultations, les consultations Kalachnikov.
- Depuis 3 jours, j’ai des nausées, des douleurs abdominales, j’ai pris un SMECTA, mais ça n’a rien fait. Moi, de lui répondre que c’est une gastro entérite.
- Puis, j’ai très mal au genou, depuis que j’ai été aux fêtes de Dax, j’étais « un peu » éméché, on a jeté la tente, et je me suis retrouvé le matin, le genou sur une plaque mécanique. Effectivement, quand on a bien bu, on sent beaucoup moins la douleur et on ne bouge plus dans son sommeil ce qui peut entrainer ce genre de choses.
- Enfin (ouf !), j’ai une épaule plus basse que l’autre.
Il enlève le bas, je l’examine, d’abord pour son ventre, il a des cordes coliques, des spasmes du colon, des douleurs à la palpation et des gargouillis, c’est bien une gastro. Bon, passons à son genou, je ne trouve pas grand-chose a me mettre sous la dent. Mais il a un grain de beauté sur le dos du pied droit. Un rapide tour de peau, ne montre qu’un autre grain de beauté.
Allez, courage, l’épaule. Il enlève le haut, tiens, il a un pectus excavatum*.
Tiens, c’est vrai qu’il a une épaule plus basse que l’autre (scoliose ?). J’examine sons dos, apparemment rien de nouveau sous le soleil.
Nous revenons côté bureau.
Allez, courage :
- Une lettre pour la Dermato, pour ce grain de beauté bizarre.
- Une lettre pour l’Orthopédiste (j’ai plus envie de m’em*der avec ce patient indélicat (des fois que ça tournerait au vinaigre) direction tout droit spécialiste.
- Une ordonnance pour une radio de la colonne vertébrale.
- Je lui explique que pour son Pectus Excavatum c’est purement esthétique.
Je m’apprête, à lui faire sa feuille de maladie (pour se faire rembourser sa enfin, ses consultations), car, cerise sur le gâteau, il n’a pas sa carte vitale…
Il me dit, soudain :
- Et le traitement pour ma gastro !
Voilà ce qu’il se passe lors des consultations Kalachnikov, on oublie, parfois l’essentiel.
Et tout cela (allez, ça y est, il reparle de sous) pour un tarif forfétaire de 23 €.
P.S. :
Le Pectus Excavatum est une malformation du sternum qui, au lieu d être plat, est enfoncé, on appelle cela, aussi le thorax en entonnoir. La fréquence est faible, entre 1/400 et 1/700 (entre 0,15 % et 0,25 % de la population).
Kalachnikov
Sans commentaire
06:32 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
16/09/2012
Le cri du cœur
Crédit Photo : http://www.lepoint.fr/
Je soigne, depuis trés peu de temps, une femme infirmière, mariée et mère de deux filles.
A la dernière consultation, elle m’amène sa fille ainée pour un prurit de cuir chevelu avec des croûtes.
Moi, ne sachant à quoi cela pouvait correspondre, je l’adresse, illico, au dermato. Le lendemain, elle me téléphone, en me disant qu’elle n’a rendez-vous à la dermato dans une semaine et que sa fille ne pourrait tenir jusque là. Je lui dis de venir.
Elle arrive seule, je lui demande sa carte Vitale, et alors, le cri du cœur :
- « Vous n’allez pas me faire payer au moins ?»
- Moi, grand seigneur : « Non, c’est uniquement pour accéder au dossier informatique ».
La première fois que l’on s’est vu, c’était pour elle et la consultation avait dérapée sur sa fille de 8 ans, (qui avait maintenant ses démangeaisons) qui mettait, sérieusement, en échec ses parents, la vie familiale en était quelque peu bousculée. Cette première consultation avait durée une demie heure, car, en plus, outre de la soigner, elle, je l’aie gardée, une demie heure pour lui donner, gratuitement, les coordonnées d’un Pédopsychiatre… Tout cela pour 23 €.
Je pense qu’elle aurait pu avoir la décence de s’abstenir de tels propos, surtout venant d’une infirmière, un professionnel de santé.
D’autant plus qu’elle est remboursée par la sécu et sa mutuelle, car je suis en Secteur I.
C’est vrai, j’oubliais, elle perd la somme énorme d’un euro, soit une perten sèche, de 4,35 % du prix de la consultation, ce qui, il faut bien le dire, est hors de prix !
Dans ce cas tout y est : l’argent, le non respect du médecin, et la non reconnaissance du travail gratuit.
Vous demandez pourquoi, seulement, 10 % des jeunes médecins thésés s'installent il en libéral ?
Voius n'avez pas un début de piste ?
08:04 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
15/09/2012
Le pouls de la vérole
Il vous arrive, parfois de voir des gens se serrer la main et le coude, à la fois.
Pourquoi ?
Vieille réminiscence du passé, où…
Le futur beau père, en serrant la main du futur gendre, serrerait le coude d’icelui, à la recherche d’un ganglion signant l’atteinte par la vérole (la syphilis).
D’où l’expression de pouls de la vérole.
Les temps n’ont guère changés maintenant, on s'échange ses sérologies HIV.
20:14 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (18)
14/09/2012
Dix ans plus tard
Préanbule :
Petite explication préliminaire. Le médecin, pour élaborer un traitement, doit, d’abord faire un diagnostic. Pour cela, il part à la chasse avec l’interrogatoire et les examens complémentaires (prise de sang, radio, échographie, scanner, IRM…), tout cela pour recueillir les signes de la maladie qui lui permettra de faire le diagnostic.
Un médecin raisonne donc comme cela, en trois étapes : Signes, Diagnostic, Traitement.
Signes :
Ce patient viens me voir, car il a eu un accident bête, comme une grande majorité des accidents, il a mis, par inadvertance, la roue avant de son scooter dans le rail du tramway.
Naturellement, il a chuté.
Il a été, par les pompiers, aux urgences, hospitalisé.
A la radio, une côte cassée a été trouvée.
Il vient me voir pour, son travail, être arrêté.
Je lui donne un antalgique pallier II et un myorelaxant qui, d’ailleurs n’est plus remboursé.
Il me demande, alors de rajouter du LYSANXIA 10 (1,1,1) !
Pourquoi ?
Parce que je suis anxieux.
Depuis quand le prenez-vous ?
Depuis quatre ans.
Mais pourquoi ?
J’ai découvert, avec mon cousin, le corps de mon frère qui s’était suicidé, il s’était pendu.
Vous n’avais pas eu d’autres traumatismes ?
Si, mon père est décédé, quand j’avais dix ans, des suites de l’amiante, il travaillait dans la construction des grands bateaux.
Cela fait combien de temps que vous n’êtes pas bien ?
Quinze ans.
Et le LYSANXIA* Marche il marche bien ?
Non, pas vraiment.
Il y aurait peut être un autre abord au niveau des médicaments, voulez vous qu’on en parle quand on se reverra ?
Oui.
Bon, je vous fais votre prolongation d’arrêt de travail ainsi que votre ordonnance, et on verra ça plus tard.
Oui.
Diagnostic :
Trouble de Stress Post Traumatique, non diagnostiqué depuis… Dix ans !
Traitement :
IRSS + Traitement des comorbidités (Trouble Panique avec Agoraphobie et Trouble d’anxiété Sociale).
Postambule :
Dix ans pour faire un diagnostic, c’est un peu long.
Mieux vaut tard que jamais, après tout, il n’a que 40 ans…
14:49 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
13/09/2012
Brève de comptoir
Crédit Photo : http://gallymathias.free.fr/
Certaines consultations prennent, parfois, des tournures surprenantes, voire inattendues, ce qui, parfois, ne manque pas de sel.
Une patiente, la cinquantaine, « trouble anxio-dépressif » avec, sous jacent, un abus d’alcool (whisky tout venant - glaçon), trois verres pleins, utilisé à des fins anxiolytique.
Au milieu de la consultation :
- Pourquoi vous-êtes-vous mariée avec votre mari ?
- Pour quitter mes parents.
- Pourquoi avez-vous divorcée ?
- Parce qu’il se travestissait et allait voir des hommes.
- Et vous ne faisiez rien ?
- Oh, je ne perdais pas mon temps moi non plus, je le trompais aussi.
P.S. :
a ce propos, dans les "troubles anxio dépressifs" 'J'ai, souvent, remarqué que les gens, porteurs de ces troubles Psys chroniques, manipulent si bien l’humour noir et la dérision.
23:17 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
12/09/2012
Mushu
Peluche Mushu Dragon Rouge Du Film Mulan Disneyland
Mulan est le 54eme long-métrage d'animation et le 36eme « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1998.
Ma fille ainée, est revenue, un jour, alors qu'elle était adolescente, avec une sorte de doudou que je ne connaissais pas : Mushu.
Mushu avait une particularité… Particulière : il parlait, si vous lui donniez un bon coup… Sur les fesses.
Il disait alors, avec un accent inimitable :
"I’m Mushu, I’M the best. The best of de world, it’s me, Mushu. The best, it’s me, Mushu."
Cela peut paraître banal mais cela illustre bien ce que m’avais appris un Professeur de Psychiatrie lors de mon D.U. de Psychologie Médicale. A propos de la timidité, il disait qu’il fallait tenir, à ses enfants, de tels propos, pour leur donner une bonne estime d’eux même.
Les propos de ce prof, n’étaient pas exprimés tout à fait de la même façon. Il disait qu’il fallait dire à ses enfants, "qu’ils étaient les plus beaux les plus forts, les plus intelligents et… les plus poilus!"
C'est une bonne façon d'éviter que ses enfant soufrent plus tard de "Trouble d'Anxiété Sociale", ce que l'on appelle en terme vernaculaire, la timidité.
18:28 Publié dans Anecdote, Film, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
L’argent ne fait pas le bonheur
Crédit Photo : http://www.mediaetudiant.fr/
Encore un sujet qui fâche, l’argent !
Je vais certainement me faire incendier, mais tant pis, je m’en fiche, je me lance.
Sachant qu’un Médecin Conseil, de la Sécurité Sociale, gagne, net, 6500 € par mois, et a, en plus, le 13° mois.
Sachant qu’un Médecin Généraliste, a 50 % de frais (il ne lui reste, au bout du compte que la moitié de ce qu’il gagne), et sachant que la consultation est à 23 €.
Combien d’acte par jour doit faire le MG pour avoir le même revenu que le MC ?
Revenu global net du MC :
6500 x13/12 = 7042 €
Le MG doit gagner :
7042 x 2 = 14084 €
Soit un nombre d’actes par jour :
14084/23 = 612 actes par mois soit 612/20 = 31 actes par jour.
Soit environ 30 actes par jour.
Sachant qu’un MG « fait » en moyenne 3 patients à l’heure, le Praticien Généraliste devra travailler 30/3=10 x 5=50, soit 50 h par semaine. Le médecin conseil fera, lui, ses 35 h et jonglera avec ses RTT.
Le dévouement, c’est bien, mais la qualité de vie, c’est mieux.
Ecoutez bien ce que dit ce confrère sur les horaires de travail et la qualité de vie :
Pénurie de Médecins Généralistes par cyberdocteur
Pourquoi n’y a-t-il plus que 10 % des jeunes médecins diplômés qui s’installent en libéral ? On se le demande.
Le dévouement, se perd-t-il ?, ou est-ce le rapport qualité/prix qui fait que la médecine générale libérale n’est plus attractive du tout pour les jeunes médecins ?
Les temps changent...
Il est normal que les médecins changent et s’adaptent, eux aussi.
S’adapter ou mourir (Charles Darwin – De l’origine des espèces).
Dinosaures : Diplodocus hallorum
L'argent ne fait pas le bonheur - Les Parisiennes
Ah ! J'oubliais, juste un point de détail, un simple deuil, la mort bannale d'un confrère à lire sur "Au moment de partir, lettre à un ami"
Trouvé sur "Le rhinocéroce regarde la lune".
15:10 Publié dans Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (14)
09/09/2012
Notion d’Urgence en Médecine Générale et confraternité
Crédit Photo : http://www.noalys.com
A l’Hôpital, en général, la conception du Médecin Généraliste, se résume en une phrase :
«Médecin Généraliste Praticien, celui qui fait tout, mais ne sait rien».
C’est ce que pensent ces grands Messieurs de l’Hôpital. C’est pour cela, que dans 90 % 95 % des cas, seulementt pour les Urgences, pratiquement, j’adresse mes patients à des confrères dans le privé.
Et encore, cela n’a pas empêché, récemment, de me faire copieusement eng**, cette année, par deux « Urgentistes ». Depuis le début de ma carrière, déjà bien avancée, c’est bien la première fois que cela m'arrive Certes, après examen du patient, dans leur milieu sécurisé, ils avaient jugés que ce n’était pas des Urgences, et Ils ont perdu de leur « précieux temps » à me le faire savoir par téléphone. Un à même eu le culot de me téléphoner chez moi !
Aucun savoir vivre.
Moi, dans mon humble cabinet médical, bousculé par mes patients, qui parfois, me demandent quatre ou cinq choses à la fois, ce qui a le don de me mettre la tête en vrac, et perturbe, passablement, ma consultation. Je n’ai aucune possibilité, moi, de faire des examens complémentaire, où faire appel à un sénior, ce qui pourrait me rassurer.
Quand je ne sais pas, et que le patient m’inquiète, j’avoue ouvrir le parapluie, ce que ces Messieurs (je ne dis pas confrère) n’apprécient pas, quand il arrive de me tromper. En aparté, cela peut arriver qu’ils se trompent, eux, aussi, rarement certes, quoiqu'on ne sait, certainement, pas tout, mais cela leur arrive.
Après tout : « Humanum fuit errare, diabolicum est per animositatem in errore manere ».
Ce type de comportement ne m’est jamais arrivé dans le privé, étonnant non ? Et pour cause, car, dans ce cas, la sanction est immédiate, je change de crèmerie.
le premier, celui qui m'a téléphoné chez moi, m'a pris de court, je n'ai pas eu l'esprit de répartie.
Le second, d'un ton "légèrement" plus élevé que le sien, s'est entendu dire qu'il n'avait pas intérêt à s'installer en libéral, car, avec ce type de comportement, en libéral, il mettrait, rapidement, la clé sous la porte, c'est ballot, non ?
Cela rentre dans le cadre de la confraternité.
07:56 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (22)
05/09/2012
J’ai pris les médicaments de ma mère !
Crédit Photo : http://aucoeurdutravail.org/
Une patiente que je soigne déjà depuis pas mal de temps, viens à consulte, ce matin, et me dis, tout de go :
« Ce matin je me suis trompé de médicaments, j’ai pris ceux de ma mère, depuis j’ai mal de tête ».
Sa mère vit chez elle car elle a une démence d’Alzheimer et le placement en maison de retraite coûte trop cher.
Elle me tend trois morceaux de boites de médicaments sur lesquels sont écris les noms.
- SPASFON*, ça cela ne craint pas, c’est un antispasmodique intestinal
- MONO-TILDIEM 200, là ça commence à craindre un peu plus, c’est, entre autre un anti hypertenseur qui peux donner… des maux de tête
- LISINOPRIL, là, ça craint. Ce médicament, est, aussi, un anti hypertenseur. Deux antis hypertenseurs chez une patiente normo tendue, Whahou, ça décoiffe !
Je lui demande si elle a des vertiges ou des sensations vertigineuses, non me répondit-elle.
Ouf !
Je lui prend, alors, la tension, habituellement elle a 13/8,là, je lui trouve 10/6. Bon, c’était spectaculaire mais pas catastrophique.
C’est elle qui a eu le mot de la fin : « c’est efficace ces médicaments ».
15:53 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2012
L'île de Götland
Le « Ringmuren » - Visby
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Visby
Le Gotland, en mer Baltique, est la plus grande île de la Suède. La seule ville de Gotland est Visby, ancienne ville située sur la côte ouest, dont la vieille ville est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. L'île de Gotland comptait 57 039 habitants au 31 mars 2008.
Dans les années 70, l’île de Götland comptait 56 000 habitants. Le nombre de patients souffrants de maladies Psychiatriques avaient un taux de prescription d’anxiolytiques et d’hypnotiques supérieure à la moyenne nationale. Le taux de suicide était, lui aussi, supérieur à la moyenne nationale.
Un programme d’éducation des médecins généralistes à la Psychiatrie basique concernant, uniquement, les troubles anxieux et dépressifs, fut mis en place.
Cela fut mis en place par une suite de cours Il y eut deux session une en 1983 et une autre en 1984. Il fut crée, aussi, des groupes de discussion.
Une évaluation fut faite en 1985, elle mit en évidence le fait suivant, le nombre de suicides diminua fortement et le nombre de patients hospitalisés, en milieu Psychiatrique, pour Etat Dépressif Majeur, avait nettement baissé et était, cette fois, inférieur à celui de la moyenne nationale.
Comme quoi, un enseignement de la Psychiatrie délivré aux médecins généraliste, concernant les Troubles Anxieux et les Etats Dépressif, est réalisable et rentable du point de vue des économies de santé.
Je ne sais si les choses ont changées, mais « de mon temps », l’enseignement de la Psychiatrie était quasiment nul, alors, qu’environ 20 % des consultations d’un Médecin Généraliste « tout venant » relèvent de la Psychiatrie, à égalité avec la cardiologie.
Moralité :
Un Médecin ne peut diagnostiquer que ce qu'il connaït.
Référence :
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Gotland
- www.hcsp.fr/explore.cgi/ad452626.pdf
19:32 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Mots, Photographie, Politique, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)